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Les préjugés dont les chauves-souris sont victimes

Posté par othoharmonie le 2 août 2016

 

La plupart du temps méconnues du grand public, les chauves-souris sont souvent considérées comme des animaux parasites qui provoquent des désagréments permanents. Ce préjugé est malheureusement à l’origine de nombreux mythes et de la destruction des chauves-souris dans le monde occidental. Elles sont pourtant peut-être nos plus grandes alliées, après les animaux domestiques. Strictement insectivores, les espèces européennes ont la charge de nous débarrasser des désagréables moustiques et tipules qui hantent nos soirées l’été.

CHAUVE SOURIS

Les chiroptères ont pâti d’une mauvaise réputation

Dans le monde occidental, même si l’homme se considère souvent comme à la pointe en matière de technologies diverses, les chauves-souris sont encore perçues comme des animaux maléfiques qui suscitent une très grande peur et une forte répulsion. Simplement par méconnaissance !

Animaux nocturnes, elles se sont forgées, comme beaucoup d’autres, une réputation particulière et ont enflammé l’imagination des hommes. Déjà, dans la Rome antique, on les décrivait comme des animaux apparentés par nature au diable. Beaucoup plus tard, elles symbolisaient même l’antéchrist, c’est-à-dire le démon. Si les anges étaient représentés avec des ailes d’oiseaux, le diable au contraire était paré d’ailes de chauves-souris. Elles symbolisaient aussi sa capacité à se battre contre les anges, ce qui illustrait bien le rôle des chauves-souris dans l’imaginaire. On les clouait même sur les portes des granges jusqu’au milieu du XXe siècle, dans le Berry par exemple.

On leur a aussi attribué des vertus maléfiques. Animaux nocturnes capables de voir la nuit, on disait qu’ils avaient la capacité de rendre la vue aux aveugles, si leurs yeux étaient appliqués sur la tête des malades. Ils faisaient aussi partie de la pharmacopée des sorcières au Moyen Age.

Cette réputation n’est pas partagée dans le monde

Les chauves-souris ne font pas l’objet des mêmes considérations sur tous les continents.

C’est le cas en Amérique centrale où, sur les représentations religieuses, certaines divinités ont une tête et des ailes de chauves-souris.

L’art maya n’est pas le seul dans ce cas. En Chine, elles sont plutôt symboles de fidélité. Certains religieux portent d’ailleurs sur leur robe une figure représentant un arbre avec des racines et ses branches, symboles de la vie, sont entourées de cinq chauves-souris aux ailes déployées. Celui qui porte cette figure est censé jouir d’une longue vie, être riche, en bonne santé, heureux et ne pas mourir dans la souffrance.

Peu à peu réhabilitées, elles restent exposées de nos jours aux impacts des activités humaines

Considérées comme des oiseaux impurs, c’est pourtant Léonard de Vinci qui les regarda différemment pour la première fois en Europe. Il construisit en effet ses premiers modèles de machines volantes à partir d’ailes de chauves-souris. Il s’était fondé sur leur morphologie pour obtenir un vol manuel généré par l’énergie humaine.

Les réflexions relatives à ces animaux sont en train d’évoluer depuis une soixantaine d’années : on se rend compte finalement dans l’expérience populaire qu’elles ne s’accrochent pas aux cheveux ou qu’elles ne sucent pas le sang (hormis trois espèces de vampires en Amérique du Sud).

Mais une autre menace est apparue depuis la fin des années 1950 : la modification des paysages par l’homme et l’utilisation de produits chimiques qui engendrent leur empoisonnement direct ou indirect, fragilisent à leur tour les populations.

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L’histoire du Rat et de la Souris

Posté par othoharmonie le 2 août 2016

 

surmulotDans l’Antiquité grecque et romaine, souris et rat ne se distinguent pas vraiment dans le langage et de ce fait ils ne se distinguent pas non plus dans les croyances de l’époque. La souris est connue dans toute l’Antiquité alors que le rat aurait été introduit plus tardivement dans l’Antiquité greco-romaine. Ce rongeur est un symbole de la vie souterraine, il est tenu pour maléfique et nuisible, c’est un animal glouton et prolifique. Il dévaste les réserves alimentaires et les champs et il propage des épidémies. Strabon affirme que le rat a répandu la peste en Ibérie. Néanmoins, quelques valeurs positives sont également associées au rat et à la souris en Occident dans l’Antiquité. Pline l’Ancien dit, par exemple, que l’on ne doit pas négliger les rats puisqu’ils peuvent être porteurs de présages et ainsi rendre service.

Apollon était perçu comme un dieu agraire en tant que « dieu-rat ». Apollon Sminthéen (peut-être du crétois « sminthos » : chasseur de souris) sait propager les maux, comme la peste, mais il sait aussi les guérir. Il est alors lié à la médecine et à l’art divinatoire. Des souris blanches étaient élevées dans son temple.

Les rats ou les souris sont présents dans la littérature antique. On les voit ainsi apparaître dans la Batrachomyomachia, épopée parodiant l’Iliade. Cette épopée comique est généralement attribuée à Homère et pourrait ainsi dater de la fin du viiie siècle av. J.-C.. Elle prend comme protagonistes des grenouilles et des rats. Selon les anglophones, germanophones et hispanophones, il ne s’agit pas de rats mais de souris. Ce récit raconte la bataille entre les grenouilles et les rats (ou souris) à la suite de la noyade de Psicharpax, le rongeur, alors qu’il était sur le dos de Physignathe, le batracien. Ils apparaissent également dans de nombreuses fables de l’écrivain grec Ésope aux viie et vie siècles av. J.-C.. Les fables d’Ésope ont notamment inspiré les fables de La Fontaine et c’est à Ésope que l’on attribue la paternité du genre littéraire de la fable. Parmi ces fables, on peut citer, si l’on s’en tient aux titres donnés par Jean de La Fontaine, La Grenouille et le RatLe Rat de ville et le Rat des champs, Le Lion et le RatConseil tenu par les ratsLe Combat des Rats et des Belettes. Il y a également d’autres fables que l’on ne retrouve pas chez Jean de La Fontaine et qui concernent rat et souris comme Le Taureau et le RatLe Serpent, la Belette et les Rats et Le Lion qui a peur d’une souris et le Renard.

L’existence du rat et de la souris est indissociable de celle des hommes puisqu’ils évoluent près d’eux, mais le rat et la souris évoluent généralement dans des univers sombres tels les égouts, les cachots. Ainsi en Occident, la souris mais surtout le rat sont porteurs de symboles plus ou moins maléfiques, au même titre que des animaux tels le ver de terre, le crapaud, le serpent… Tous ont le point commun d’être jugés rebutants par l’homme de par leur aspect ou bien de par les maladies qu’ils peuvent véhiculer. Le rat est en effet l’un des agents transmetteurs de la leptospirose, ainsi que des nombreuses épidémies de peste qui ont parcouru l’Europe. Le rat et la souris souillent également certaines réserves alimentaires, ainsi il n’est pas étonnant que depuis le Moyen Âge, leur valeur symbolique soit généralement négative. Ainsi, la Bible les considère négativement à cause de leur rôle de nuisible. Ils sont jugés hostiles à l’homme et signifient alors le mal, la peste et le diable.

De par la nature superstitieuse des gens au Moyen Âge mais aussi de par l’image maléfique ou malfaisante des rats bon nombre de superstitions ont vu le jour. De même, pour se débarrasser de ces indésirables, d’autres superstitions ont vu le jour. Généralement apercevoir un rat est un funeste présage. Par exemple si des rats rongent des meubles dans une maison, particulièrement dans une chambre, c’est qu’un des membres de la maison ou de leur famille va bientôt mourir. Pour se débarrasser de cet animal malfaisant voire maléfique, on a parfois recours à des éléments religieux. Il faut notamment asperger trois coins du grenier d’eau bénite le premier dimanche du carême. Les rats doivent alors s’enfuir par le coin restant.

Conseil_Tenu_par_les_RatsLes différentes superstitions sur le rat sont les suivantes :

  • Si des rats rongent des meubles dans une maison, particulièrement dans une chambre à coucher, c’est qu’un des membres de la maison ou de leur famille va bientôt mourir.
  • Si des rats quittent une maison sans en être chassés c’est que celle-ci va s’effondrer.
  • Si des rats quittent un navire, c’est que celui-ci va sombrer.
  • Si des rats pénètrent dans une maison sans raison apparente, c’est une fois de plus annonciateur de mort.
  • Si un enfant jette au rat une dent de lait qu’il vient de perdre, en lui en demandant une nouvelle dent plus belle et plus solide alors il aura une jolie dentition.

Et celles pour s’en débarrasser :

  • Lire l’Évangile selon Saint-Jean dans trois coins d’une maison, les rats s’échapperont alors par le quatrième. Sagement choisi, ce quatrième coin peut même les diriger vers la maison d’un voisin trop riche que vous méprisez.
  • Aspergez trois coins du grenier d’eau bénite le premier dimanche du carême. Les rats sont alors censés s’enfuir par le quatrième coin.
  • Enduire les rats de colle et de plumes et y mettre le feu.
  • Introduire de l’ail dans le rectum du rat, recoudre, et le laisser retourner auprès des siens. Le rat était alors censé raconter ses malheurs à ses congénères et les décourager de s’approcher des hommes.
  • Planter dans les champs à protéger un écriteau avec la formule magique suivante: « Je vous conjure tous, méchants rats qui êtes ici, de ne me faire aucun tort. Je vous défends ce champ, et si après ma défense, je vous y retrouve jamais, j’atteste la mère des dieux que je vous couperai en sept morceaux! »
  • Placer un baril de bière là où il y avait des rats et faire flotter sur la bière une grande quantité de bouchons de liège. Les rats sont censés prendre les bouchons pour un couvercle stable et s’y aventurer. Les bouchons se dérobent sous leurs pattes, et ils n’arrivent plus à sortir du tonneau. Ivres sous l’effet de l’alcool, ils se noient.
  • Adopter un rat albinos. En le voyant, les rats sauvages le prennent pour un fantôme et déguerpissent.
  • On pouvait réciter cette phrase : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t’en aller hors de mes bâtiments et héritages ».

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LES MOULTITUDES

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2016

 

Les moules sont peu caloriques mais sont en revanche riches en fer, en calcium et en iode alors si vous les servez en plat principal et quel que soit l’apprêt choisi, ne soyez pas petit joueur… laissez tombez le litre et visez plutôt le kilo par personne !

Différentes espèces de moules

moulesLa moule comme l’huître est un mollusque (du latin mollis, « mou ») bivalve (dont la coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées pouvant s’ouvrir ou se fermer) de couleur noir plus ou moins bleuté.

Il en existe de très nombreuses espèces mais nous ne consommons en général que les moules de l’espèce : Mytilus edulis que l’on trouve sur les côtes bretonnes, de la mer du nord et plus généralement dans tout le nord de l’Europe et au Canada. Mytilus galloprovincialis sur les côtes atlantiques et méditerranéennes ainsi qu’en Espagne et au Portugal.

Pour se nourrir, elles filtrent l’eau de mer dans laquelle elles croissent pour récupérer le plancton. Par conséquent, comme tous les animaux « filtreurs » elles sont également susceptibles de récupérer toxines, métaux lourds et polluants divers. Pour cette raison elles font l’objet de contrôles rigoureux avant d’être commercialisées.

Différents modes de production des moules

 

 

L’élevage des moules est appelé mytiliculture et consiste au captage de naissins (jeunes individus) dans le milieu naturel puis à l’élevage de ceux-ci dans un milieu qui assurera leur croissance et leur engraissement selon des modes de production différents tels que :

L’élevage à plat, réalisable lorsque les fonds sont durs, à l’abri des fortes houles et ne se découvrent pas à marée basse. L’inconvénient de cette méthode vient de l’envasement rapide des fonds qui oblige à un nettoyage régulier.

L’élevage sur bouchot, probablement la méthode la plus ancienne qui consiste à élever les moules sur des pieux de chêne ou de châtaignier hauts de 4 à 6 mètres plantés en alignement de 50 à 100 mètres de long sur des zones qui se découvrent totalement ou en partie à marée basse. Le terme « bouchot » désigne donc précisément une double ligne de pieux régulièrement espacés sur 100 m de long soit 120 à 200 pieux.
Cette production sur bouchots représente plus des trois quarts des élevages de moules et concerne des zones comme la baie du Mont Saint-Michel, la Normandie, la Mer du Nord.

L’élevage en suspension utilisé dans des zones à très faible amplitude de marée comme la Méditerranée et l’étang de Thau mais parfois aussi dans des zones de fortes marées (rias espagnoles) où la grande profondeur exclut tous les autres modes d’élevage. Les jeunes moules sont fixées à des cordes, elles même attachées à des traverses fixes ou flottantes.

Il existe aussi des « moules de pêche » récoltées à la drague sur des bancs sauvages. C’est le cas de la moule de Barfleur.

Variétés de moules et Cuisine

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Le monde de la moule : l’exemple hollandais

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2016

 

les moulesAvant d’arriver dans nos assiettes, les moules ont voyagé, puisque les grands pays producteurs sont l’Espagne, la France, les Pays-Bas et l’Italie.

La légende veut que la culture des moules ait été découverte par hasard au 13e siècle par un marin irlandais, qui a fait naufrage près de La Rochelle, en Charente-Maritime. Il s’est aperçu que de jeunes moules se fixaient sur des échalas plantés dans l’eau pour tendre des filets destinés à piéger des oiseaux. Il a planté d’autres échalas et c’est ainsi qu’est née la mytiliculture. Aujourd’hui, en Hollande, pour arriver à exporter 100’000 tonnes de moules par an, on pratique autrement, et c’est assez impressionnant !

Départ pour le port de Yerseke sur l’estuaire de l’Escaut oriental, dans le Sud-Ouest des Pays-Bas. Yerseke, c’est le point d’ancrage de l’industrie de la moule hollandaise. Le milieu est écologiquement protégé. Ici, il n’y a pas d’autres industries que celle des mollusques. La qualité de l’eau est contrôlée par le gouvernement hollandais.

L’une des grandes entreprises du lieu, qui exportent des moules jusqu’en Suisse, s’appelle Prins & Dingemanse. Ils élèvent des moules eux-mêmes, mais ils les achètent aussi à d’autres cultivateurs.

[DR] Arno Dirkzwager est notre guide chez Prins & Dingemanse : « Une grande partie des cultures de moules se trouve dans la mer des Wadden, au Nord de la Hollande. Le reste se situe dans l’Escaut oriental, à l’Ouest d’ici en direction de la mer du Nord. »

Les moules se reproduisent au printemps et en été. Leurs larves dérivent au gré des courants. Après un mois, leur coquille se forme et elles s’enfoncent vers le fond de la mer. Cet amas de bébé moules s’appelle le naissain. Il est dragué par les cultivateurs, puis placé en parcs d’élevage, où les moules se développent. Au fil de leur croissance dans le fond, les moules sont déplacées dans d’autres parcs plus riches en nourriture. Il faut attendre entre une année et demie et quatre ans pour que les moules soient prêtes à la consommation. Elles sont alors pêchées, puis vendues aux enchères aux négociants à Yerseke. A Yerseke, on vend environ 80 millions de kilos de moules par an.

[DR] Ensuite, la période d’affinage commence dans des parcs de dégorgement. Arno Dirkzwager nous explique : « Notre stock est dans l’eau. Ce sont les moules que nous avons achetées aux enchères. Elles restent là deux ou trois semaines pour se calmer, se relaxer et se purifier. Elles se débarrassent du sable qui a pu entrer dans leur coquille. Elles doivent avoir l’impression d’être dans leur environnement naturel. Elles doivent pouvoir manger et vivre la vie qu’elles mènent d’habitude. »
les moules0
« Dans la dernière zone de purification avant le conditionnement des moules, nous remplissons leurs containers avec de l’eau filtrée aux ultraviolets. Cette dernière étape dure environ huit heures. Dans un seul container, il y a environ neuf tonnes de matière brute. Dans ces neuf tonnes, nous devons retirer environ deux à deux tonnes et demie de déchets : des coquilles brisées, de petits escargots, des moules mortes, des algues, etc. »

Cette matière organique est ensuite redéposée au fond de la mer.

[DR] L’une des opérations les plus importantes du conditionnement des moules, c’est le débysussage. Arno Dirkzwager nous en fait la démonstration : « Dans la machine qui procède au débyssussage, à l’ébarbage des moules, les mollusques passent sur des cylindres tournants qui leur arrachent la barbe, le byssus. Le byssus, ce sont ces filaments qui permettent à la moule de se fixer à son environnement pour se protéger des animaux ou de la force de l’eau. Ce n’est pas très goûteux, c’est pour cela qu’on les retire avec cette machine, que je compare en général à un rasoir à épiler, lorsque nous avons des visiteuses féminines. »

Puis, il y a encore le lavage, le triage, le calibrage et les derniers contrôles avant l’empaquetage. L’eau est présente tout au long du processus, pour maintenir les moules aux alentours de quatre degrés

 

 les moules1[DR] Arno Dirkzwager : « Quand les moules sont empaquetées dans un sac ou une barquette, elles ne reçoivent plus de nourriture. Mais quand on les refroidit, leur demande d’énergie diminue et elles n’ont pas besoin de manger beaucoup. Cela évite qu’elles consomment trop de leur propre graisse pendant le transport et cela préserve leur goût plus longtemps. »

A côté du vrac, ou du traditionnel sac cousu le plus serré possible pour éviter que les moules ne perdent leur eau, la grande vogue aujourd’hui, ce sont les sacs ou les emballages sous atmosphère modifiée, enrichie en oxygène. Ils assurent une plus longue conservation : sept jours environ sans perte de qualité.

Arno Dirkzwager : « Pas mal de gens doivent encore s’habituer à ce type d’emballage, parce qu’ils ont toujours appris qu’une moule ouverte est une moule morte et qu’il faut la jeter. En fait, dans ce type d’emballage fermé, beaucoup de moules vont rester ouvertes, parce qu’elles se sentent bien dans ce milieu humide, comme dans la nature. »

« S’il y a une moule morte dans un paquet, au moment où vous l’ouvrez, vous allez tout de suite la sentir. En fait, très honnêtement, nous ne recevons jamais de plaintes à ce sujet, normalement, ça n’arrive pas. »

Et comme tout va très vite, il ne se passe que 18 heures, nous dit-on, entre le moment où ces moules sont pêchées dans l’Escaut et leur arrivée dans les grandes surfaces de Suisse romande.

Petits conseils pour que les moules soient un plaisir

les moules2[DR] En vacances à la mer, même s’il est très folklorique de ramasser des moules sauvages, il vaut mieux ne pas les consommer, car elles ne sont soumises à aucun contrôle et donc sujettes à toutes les pollutions possibles et imaginables.

Si une moule est ouverte dans le paquet, il faut la pincer doucement. Si elle se referme, vous pouvez la consommer, mais si elle reste tout de même ouverte, considérez qu’elle est morte et jetez-là. De plus, si une moule ne s’est pas ouverte pendant la cuisson, mieux vaut ne pas y goûter, quant aux moules toutes rabougries après cuisson, mieux vaut les jeter, c’est le signe qu’elles étaient probablement malades.

L’adage populaire qui enjoint de consommer les moules durant les mois en « r » n’est pas dénué de vérité. On sait maintenant que les moules de juillet et août sont celles qui contiennent en moyenne le plus d’histamine, une substance que les personnes sensibles aux allergies redoutent.

Il existe de multiples façons d’apprêter les moules, de la recette très classique à l’exotique. Un clic sur les liens internet, indiqués sur cette page à droite, vous emmène à l’envi vers une soixantaine de recettes.

 

Source http://www.rts.ch/emissions/abe/1374526-moule-l-huitre-du-pauvre.html

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Écureuil symbolique : l’Approvisionnement, l’Épargne, la Prévoyance.

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2016

Il y a très longtemps, quand les hommes et les animaux vivaient en harmonie, ils pouvaient communiquer et même parler ensemble. Grand Esprit veillait à la paix de ce monde. Grande Ourse avait un terrible défaut, elle était gourmande et goûtait à tout. Un jour, elle a attrapé un petit Indien et l’a avalé tout rond. Elle l’a trouvé si délicieux qu’elle s’est mise à rechercher les petits Indiens, telle une confiserie et en croqua ainsi plusieurs. Les Indiens étaient désespérés et se précipitèrent chez Grand Esprit afin qu’il fît cesser le massacre.

Il convoqua immédiatement Grande Ourse et lui fit la morale. Toute penaude la Grande Ourse repartit dans la forêt mais sa gourmandise prit de nouveau le contrôle de ses gestes et elle se remit à dévorer les petits des Indiens. Grand Esprit était hors de lui, de ce que Grande Ourse lui ait désobéi : il décida de la transformer en petit Écureuil. Grande Ourse ne pourra plus manger de petits Indiens car on sait que les Écureuils mangent des noisettes et des glands et vivent dans les arbres ! Petit à petit, les rapports de Grande Ourse avec les êtres de la forêt évoluèrent et elle se mit à avoir même quelques Indiens dans le cercle de ses amis !

ecureuil symbole

Il se produisit l’hiver suivant une grande catastrophe : le printemps ne venait pas car les Oiseaux, les Fauvettes n’étaient pas venues l’annoncer de leurs chants mélodieux. Grande Ourse qui voulait se racheter de ses fautes du passé partit à leur recherche dans la forêt. Après avoir marché des jours et des jours, elle crut entendre quelques gazouillis venant du sol. Elle se rapprocha prudemment et découvrit un énorme trou dans lequel les Fauvettes étaient retenues prisonnières par un méchant sorcier et un Grand Ours Blanc. Elles étaient attachées par les pattes à la paroi grâce aux petites racines de mélèze. Grande Ourse se dit qu’elle devait absolument sauver les Oiseaux, mais sous la forme d’un Écureuil elle avait beaucoup moins de force ! Heureusement, elle avait conservé sa grosse voix, et, alors que le sorcier s’était absenté, elle s’adresse au Grand Ours Blanc : « Bonjour cousin ! ».

 Le Grand Ours Blanc regarda de tous les côtés, mais ne vit personne car Grande Ourse était cachée ! Il crut d’abord ne rien avoir entendu mais elle répéta son bonjour. Grand Ours Blanc se dit qu’il était incapable de la repérer. Grande Ourse lui dit alors : « Tu as des soucis aux yeux cousin… ferme-les et je vais te mettre une pommade dont tu me diras des nouvelles ». Grand Ours Blanc s’exécuta et petit Écureuil lui colla les yeux avec de la résine si forte qu’il n’arrivait plus à ouvrir un œil. Elle put ainsi aller délivrer toutes les Fauvettes qui s’élancèrent dans le ciel en chantant afin de remercier le courage de la Grande Ourse. Mais le méchant sorcier était de retour… Grande Ourse s’échappa à toutes jambes, mais ce sont de toutes petites jambes d’Écureuil ! Il décolla en un rien de temps les yeux de Grand Ours Blanc et tous deux s’élancèrent à sa poursuite. Elle fila vers le nord mais ils étaient toujours à ses trousses. Elle eu beau sauter encore et encore plus loin, elle sentait qu’il se rapprocha dangereusement…

Elle grimpa donc dans un sapin à toute allure et sauta dans le ciel. Grand Ours Blanc la suivit et le sorcier banda son arc et décrocha une flèche qui transperça le bout de la queue de petit écureuil et alla se planter dans la voûte céleste. Toutes les nuits vous pouvez encore observer cette course poursuite : Écureuil tourne en rond autour de la flèche qui immobilise le bout de sa queue (l’Étoile Polaire) et Grand Ours Blanc qui ne cesse de la poursuive. Écureuil est représenté par la constellation de la Petite Ourse et Grand Ours Blanc représente celle de la Grande Ourse.

Il est impossible de nommer Écureuil sans penser à ces caractéristiques qui lui sont associées : sa queue touffue, son agilité à se promener d’arbre en arbre, ses techniques de fuites et, surtout, l’image d’une noisette entre ses deux pattes avant ! Il est l’image de l’agilité, de la rapidité d’action. Il nous semble nerveux, prêt à fuir et à semer son adversaire. Sa course en zigzag confond son prédateur qui tente lui aussi de changer de direction aussi vite et perd ainsi un temps précieux. Notre Écureuil aura vite fait de grimper à un arbre en tournant rapidement autour. Son petit cri agrémente nos forêts, alors qu’il nous prévient que nous entrons dans son territoire (et qu’il pourrait bien se fâcher, ce qui ne nous impressionne guère).

ecureuil

 Pourtant il est capable d’être combatif quand il le faut, et j’en ai vu plus d’un tenir en respect une corneille envahissante. C’est un mammifère qui ne s’accouple pas pour la vie. La maman s’occupe bien de ses petits dans le nid douillet qu’elle leurs aura préparé. Les femelles auront tendances à rester dans les environs ; les mâles, eux, vont s’éloigner du territoire maternel, parfois même très loin. Ce sont d’excellent nageurs et ils peuvent même traverser un lac, s’il leur faut changer de territoire. Il hiberne, ce qui veut dire qu’il va dormir plusieurs jours consécutifs durant l’hiver, puis va avoir besoin de sortir quelques fois pour se nourrir à nouveau. Sa caractéristique la plus symbolique est, bien sûr, qu’il fait des réserves. L’Écureuil ramasse noix et graines de toutes sortes et fait même sécher des champignons au creux des arbres. Il en enterre une bonne partie, qu’il « oubliera », ce qui favorisera la reforestation et la reproduction de plusieurs plantes. Son amour des champignons aidera aussi à la transmission des spores sur une grande étendue. Les champignons sont des symbiotes essentiels à la croissance de plusieurs espèces.

 Si votre totem est l’Écureuil : vous êtes vif, possiblement nerveux, avec un grand besoin d’activité. Vous êtes adaptable et sympathique, mais il ne faut pas qu’on vous envahisse, car vous prendrez fuite ; ce qui est une tactique tout à fait honorable pour vous. Vous aimez bien, aussi, faire des détours. Vous n’aimez pas trop les confrontations, mais êtes capable de vous y atteler, s’il le faut vraiment. Rappelez-vous que vous êtes une proie : tenez-vous loin des oiseaux de proie, de la famille des canins et des félins, ainsi que des hermines, visons, martres et serpents. Surtout comme partenaire de vie : ce serait désastreux pour vous. (Le prédateur, lui, s’accommodera très bien de votre présence dans sa vie…)

 L’avenir vous préoccupe et pourrait être source d’angoisse. Le besoin de faire des réserves, de posséder des réserves (nourriture ou épargne), et d’accumuler est très présent. Votre nid est très important, et peut-être même que la décoration prend une place de choix dans votre nid. (On trouve souvent dans des trous de souris et des nids d’écureuils des objets hétéroclites qui semblent ne servir qu’à faire joli…). Vous êtes curieux et intéressé, mais il vous faudra apprendre la patience, car ce n’est pas votre première qualité. De temps en temps vous aurez à vous astreindre à vider votre nid, sans quoi vos accumulations déborderont. Ou bien vous changerez pour un nid plus grand qui se retrouvera lui aussi rapidement embarrassé.

L’économie de son énergie pour une utilisation ultérieure nous apprend à réserver nos jugements, nos opinions. L’écureuil est un petit animal collectionneur. Il se fait des stocks dans différents endroits pour pouvoir passer l’hiver sans soucis de nourriture. Les personnes qui ont la force de l’Écureuil ne tiennent pas en place. Il faut qu’elles soient toujours en mouvement. Si vous rêvez d’un Écureuil, celui-ci vous avertit de préparer l’avenir, et de vous préparez à de grands changements. Écureuil est un petit rongeur arboricole. Pour les Amérindiens, il enseigne l’approvisionnement, l’économie de son énergie pour une utilisation ultérieure, et à réserver son jugement, son opinion. En Europe, les Écureuils étaient considérés autrefois avec une grande méfiance.

Les mythes des Germains du Nord relatent l’existence d’un écureuil appelé Ratatöskr (Dent de Rat) qui ne cessait de monter et de descendre sur le tronc de l’arbre du monde, Yggdrasil (le Frêne), et semait la discorde entre l’Aigle installé sur sa cime et le serpent Nidhogr, en racontant à chacun ce que l’autre avait dit de lui. Écureuil fut aussi rapproché du dieu germain Loki.

 Cet animal roux, qui fuit sans cesse à toute vitesse et ne se laisse jamais attraper, fut considéré à l’époque chrétienne comme une incarnation du Diable. Pour les Amérindiens, avoir la force de l’Écureuil se dit de l’homme qui est toujours en mouvement. Il apprend aussi à réserver son énergie pour un besoin ultérieur mais aussi à réserver son jugement pour l’avenir. En héraldique l’Écureuil est le symbole de la prévoyance, de l’agilité, de la vivacité et de l’indépendance ou bien encore des contrées boisées. S’il est d’azur, il symboliserait la foi dans le commerce, s’il est de sable il symboliserait « un homme juste qui corrige les vices ». Nicolas Fouquet, intendant général des finances de Louis XIV, portait sur ses armes un Écureuil (fouquet en patois) accompagné de la devise quo ne ascendet ? (jusqu’où ne montera-t-il pas ?).

L’Écureuil enseigne à amasser. Avec cette médecine nous serons toujours prêts pour aujourd’hui et nous planifions pour l’avenir. Si nous avons amassé trop de choses qui ne nous servent plus, nous apprenons à les abandonner pour alléger notre fardeau. Ces choses englobent les pensées, les inquiétudes, les pressions, les stress, les trucs qui sont brisés ou inutilisés. Avec Écureuil nous favorisons un cœur et un esprit calme et paisible ou nous développons sagesse et tendresse. Vous pouvez demander à votre totem Écureuil de vous aider à être sûr d’avoir assez d’argent pour la retraite, et à équilibrer les économies et l’utilisation de votre argent et de vos biens. Vous pourrez accéder à son pouvoir en jouant à cache-cache avec vos enfants et en vous dissimulant derrière les arbres, ou en vendant dans un vide grenier les choses dont vous n’avez plus besoin.

L’Écureuil aide à gérer l’énergie, et favorise un meilleur soin de soi. Comme gardien ou protecteur, Écureuil défend le voisinage, et met en garde contre l’approche d’un adversaire.

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PRATIQUES CULTURALES DE l’HUITRE

Posté par othoharmonie le 27 juin 2016

 

Culture de l'huitreLes pratiques culturales reposent sur deux sources de variations majeures : les huîtres d’une part et l’environnement d’élevage d’autre part.

Concernant l’huître, il existe un nombre limité de variables. La variable la plus importante est l’origine des animaux. Ainsi, dès l’apparition des premières mortalités, nous nous sommes interrogés sur l’effet possible de l’origine du naissain. Les huîtres de captage meurent-elles autant que les huîtres d’écloserie ? Les huîtres issues de captages précoces meurent-elles autant que celles issues des captages tardifs ? Malgré une certaine variabilité des résultats, nous concluons globalement à l’absence d’effet clair du facteur « origine » sur les surmortalités. Cette conclusion repose sur trois ans de suivis et d’expérimentations menés sur divers sites par les centres techniques et l’Ifremer.

Le second facteur est le stade d’élevage. Les huîtres meurent-elles plus au stade juvénile ou au stade adulte ? Evidemment, il existe un effet du stade d’élevage. Les naissains sont fortement affectés par les surmortalités. Les adultes sont généralement plus résistants que les naissains.

L’âge est un facteur important. Une huître de six mois est-elle plus sensible qu’une huître d’un an ou de deux ans ? L’effet de l’âge sur les surmortalités varie en fonction du site d’élevage. Il est donc assez difficile de répondre simplement à cette question.

La taille des huîtres peut également être prise en compte. Les grandes huîtres meurent-elles plus vite que les huîtres plus petites ? La réponse est globalement négative, toutes choses étant égales par ailleurs.

Existe-il également un effet de la maturation ?

Lorsque les huîtres sont en phase de maturation, elles apparaissent effectivement plus sensibles aux mortalités que pendant les autres périodes. En ce qui concerne l’environnent, la température constitue la variable la plus importante. Les mortalités se produisent lorsque les températures sont globalement comprises entre 16°C et 24°C. Les mortalités d’huîtres se produisent sur l’ensemble des bassins conchylicoles français. Les mortalités sont généralement plus rapides et plus importantes dans l’étang de Thau qu’ailleurs. La notion de  sites sanctuaires mérite également d’être soulevée. En effet, il existe quelques rares sites sur lesquels nous n’observons aucune mortalité. C’est le cas par exemple en mer profonde en Méditerranée ou dans des claires isolées dans les pertuis charentais.

Par ailleurs, en intra-bassin, au sein d’une même zone conchylicole, existe-il des zones de mortalité différentes ? Les différences existent, mais elles demeurent rares. Elles sont avant tout la conséquence de la connectivité ou de l’isolement hydrodynamique des zones considérées. L’altitude a-t-elle un impact sur la mortalité des huîtres ? Les différentes expériences menées à ce jour montrent que l’altitude n’entraîne pas de différences de survie systématique.

La question des pratiques en tant que telles, comme l’effet de la densité, du mélange des lots ou de la date d’ensemencement, a également été examinée. L’effet de la densité d’élevage apparaît globalement contrasté. Selon les manipulations réalisées, les résultats sont très différents.

En revanche, le mélange des lots a clairement un effet sur les surmortalités. Il est évident qu’un lot infecté mis en contact avec un lot indemne entraînera des surmortalités chez le second. L’effet de la date d’ensemencement est quant à lui similaire à celui de l’âge et varie en fonction des sites d’élevage.

huitres mortes

Globalement, la mortalité d’un lot d’huîtres varie principalement en fonction de son parcours zootechnique et de l’hydrodynamisme du site. Le parcours zootechnique vise avant tout à déterminer si les huîtres considérées ont été exposées dans le passé à un phénomène de mortalité. Si la réponse est positive, il y a de fortes chances pour que les huîtres survivantes soient résistantes. Par ailleurs, il apparaît que les mortalités dépendent de l’apport de masses d’eau provenant de foyers infectieux et que finalement, les patrons de répartition de la mortalité reflètent la connectivité ou l’isolement hydrodynamique du site.

L’effet des pratiques culturales sur la surmortalité de l’huître peut être appréhendé selon une équation très simple, à savoir que la mortalité est une fonction simple des individus présents, de leur statut d’infection et de l’hydrodynamisme. Ainsi, plus le nombre d’animaux infectés est important et plus il est attendu des mortalités élevées. De même, plus l’hydrodynamisme est faible et plus les mortalités sont importantes parce que le temps d’exposition des huîtres aux agents infectieux est long.

EXTRAIT DU DOCUMENT http://archimer.ifremer.fr/doc/00084/19574/17196.pdf

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ELEVAGE DE LA MOULE BLEUE

Posté par othoharmonie le 24 juin 2016

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L’élevage de la moule bleue peut se décomposer en différentes étapes :

1) La première étape de l’élevage est d’installer les structures d’élevage sur le site choisi. Les structures d’élevage sont composées de plusieurs filières flottantes, leurs ancrages sur le fond et leurs bouées de signalisation (voir fig. 7 à 9). Le succès de l’élevage dépend en grande partie de l’emplacement du site d’élevage, de la bonne installation des structures d’élevage et de la solidité des ancrages. Des moules sauvages doivent être présentes à proximité du site pour qu’on puisse recueillir assez de larves afin de commencer la production. De plus, il doit y avoir assez de nourriture dans l’eau pour que les moules puissent se développer. On peut installer les ancrages en travaillant sur la glace, durant l’hiver précédant les premières opérations, ce qui offre une meilleure précision dans la position des ancrages sur le fond et permet de commencer le travail le plus tôt possible au printemps. Cela nécessite d’avoir une surface de glace solide et permanente tout l’hiver. Sur les fonds vaseux et sablonneux, il est avantageux d’utiliser la technique des ancrages japonais ou à vis. Ces ancrages permanents sont faciles à poser à partir d’un petit bateau standard alors que la pose des ancrages traditionnels en béton requièrent l’utilisation de gros bateaux et sont moins stables.

2) Ensuite, on installe des cordes de captage (collecteurs) sur les filières flottantes durant la période de reproduction des moules (au printemps) afin de recueillir les larves qui viendront s’y fixer en été, environ 3 semaines après la ponte. Une fois fixées, les larves se métamorphosent en moules juvéniles. Puisque les larves ont tendance à se fixer sur les substrats filamenteux, les collecteurs sont généralement constitués de vieux cordages effilochés suspendus à une filière flottante. On appelle cette opération le « captage de naissains ».

Moules

La moule bleue (nom scientifique : Mytilus edulis) est un mollusque bivalve filtreur de couleur noir bleuâtre. Elle vit en zone intertidale et dans les eaux peu profondes où elle se fixe sur divers substrats immergés comme les rochers, les parties immergées des bouées, pilotis et mouillages ainsi que sur les coques des bateaux. Elle est pêchée commercialement depuis des siècles en Europe où on la cueille sur les rochers à marée basse. Elle est maintenant cultivée dans le Canada Atlantique grâce à un système d’élevage en suspension : les moules grossissent dans des boudins en filet, suspendus à des bouées de surface. Sur la côte est de l’Amérique du Nord, on la retrouve de l’océan Arctique à la Caroline du Nord. La température létale de la moule se situe à 27 °C. La moule est un animal grégaire. Elle se fixe à d’autres moules, formant ainsi des agrégations denses pour mieux se protéger contre les vagues qui pourraient la déloger de son substrat.

Les moules s’attachent entre elles et au substrat à l’aide de leur byssus (filaments adhésifs sécrétés par la moule).

Alimentation : La moule bleue est un animal microphage. Cela signifie qu’elle se nourrit de petites particules en suspension dans l’eau de mer. Pour se nourrir, la moule filtre l’eau de mer à travers ses branchies et récupère les particules alimentaires qui y sont retenues. Ce sont les algues microscopiques – le phytoplancton  qui constituent l’essentiel de la  nourriture de la moule.

Cycle biologique : Les moules sont des animaux dioïques, ce qui signifie que les sexes sont séparés. Chaque individu est donc, soit mâle, soit femelle mais, il n’est pas possible de déterminer le sexe d’une moule en dehors de la période de reproduction. À la ponte*, les moules expulsent leurs produits sexuels dans l’eau et la fécondation a lieu dans l’eau, à l’extérieur de l’animal. Dans la région de l’Atlantique, la ponte peut avoir lieu de la mi-mai à la fin septembre et peut être déclenchée par des facteurs tels que des variations dans la quantité de nourriture présente dans l’eau, des changements brutaux de la température de l’eau ou un dérangement physique. Au Québec, la ponte se déroule principalement au printemps, aux mois de mai-juin, mais il semblerait, selon l’endroit, qu’il y est également une ponte à l’automne. La ponte est une activité stressante pour la moule et l’individu mature y perd une grande quantité de son poids corporel. La période qui suit la ponte est donc une période de repos durant laquelle la moule doit refaire ses réserves énergétiques.

Peu de temps après la fécondation de l’œuf, se développe une larve qui est capable de se déplacer dans l’eau. Suivent différents stades de croissance à la fin desquels la larve sera en mesure de se fixer définitivement à un substrat solide pour se métamorphoser en moule juvénile. À ce stade, 3 à 4 semaines se sont écoulées depuis la fécondation de l’œuf. Pour se fixer, la larve manifeste une préférence marquée pour les surfaces accidentées ou filamenteuses, tels que les filaments de byssus des moules déjà en place.

On appelle « naissains » l’ensemble des larves nageuses de mollusques avant leur fixation. Après leur fixation, les larves deviennent des moules juvéniles.

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Sauvons les animaux. Arrêtons le massacre.

Posté par othoharmonie le 19 juin 2016

Il est bien difficile aujourd’hui quand on défend les animaux, de voir les horreurs qu’on leur inflige tous les jours et de croire encore en Dieu ou à un monde supérieur. Pourquoi Dieu ne fait-il rien? Comment laisse-t-il une telle barbarie se faire sans punir les coupables ? En réalité, Dieu a donné tout pouvoir à l’homme de gérer la planète en bon père de famille mais l’homme l’a très vite oublié . L’intelligence animale aimerait fortement que ce dernier reprenne sa vie en main et son pouvoir créateur, qu’il redevienne le véritable roi de la terre amenant la paix à tous les règnes. Si l’homme réfléchit, il redécouvrira qu’il peut rencontrer les animaux non seulement à l’extérieur, mais également à l’intérieur de lui.

animaux

 
Les animaux et les hommes sont en guerre perpétuelle, pourrions-nous dire ! Pouvons-nous croire ce que l’on voit ? L’animal se tient sur son propre territoire mais l’humain le chasse constamment.

De toute évidence, les animaux sauvages veulent et doivent rester libres du monde conçu et géré par l’homme. Nous pouvons les admirer, les rencontrer en préservant leur intimité mais laissons-les dans leurs milieux naturels en respectant toutes les espèces et leurs besoins. Les animaux domestiques, quant à eux, ont une destinée liée à l’être humain. Il serait profitable d’aller vers un apprivoisement mutuel qui enrichirait chacune des deux parties : l’animal trouverait une élévation en la compagnie de l’homme si ce dernier était bienveillant envers lui et l’homme, de son côté, pourrait s’élever vers un monde supérieur en emmenant les règnes inférieurs avec lui.
 
Animaux, sciences et découvertes

Ce que nous constatons, c’est que depuis toujours l’être humain s’est considéré comme l’être le plus évolué et le plus intelligent de la planète. Pourtant, il n’a pas apporté grand-chose à l’animal si ce n’est de le conduire en esclavage. L’énergie circule dans un seul sens. L’homme observe les qualités de l’animal et l’imite, prend ses richesses sans rien donner en retour. Il appelle cela le biomimétisme. Notre civilisation entière s’inspire de la nature pour développer certaines techniques efficaces et accroître son profit et ses seuls intérêts. Citons quelques exemples dans nos vies quotidiennes : l’électricité est inspirée des lucioles ; les radars sont copiés sur les chauve-souris ; l’avion reprend les caractéristiques de l’oiseau ; la foreuse est née de l’observation de la taupe ; le sonar renvoie au dauphin et la liste est encore interminable. Actuellement, les scientifiques étudient le gecko (un lézard) dont les pattes sont munies de poils extrêmement fi ns et souples. Ces poils peuvent s’accrocher à toutes les surfaces. A partir de cette découverte, ils veulent concevoir un nouvel adhésif très résistant et réutilisable. Pour continuer sur cette lancée, il faut savoir que la climatisation naturelle a été exploitée par les animaux bien avant que l’homme ne le fasse. Le peuple animal connaissait les lois de la chimie, de la géométrie et de la physique sous une autre forme, d’une manière innée. On retrouve cette science chez les termites du genre macroterme, avec le puits provençal ou le puits canadien dont les spectaculaires termitières cathédrales sont un modèle exemplaire de climatisation naturelle. Des architectes se sont inspirés de ce système sophistiqué de refroidissement par le débit d’air pour réaliser des bâtiments dont la climatisation entraîne une économie d’énergie de plus de 85%. Aujourd’hui ils étudient la composition du véritable béton organique élaboré à température ambiante par les termites, car sa résistance est stupéfiante d’ingéniosité.
 
Les droits du peuple animal
 
Malgré toute cette intelligence que l’homme plagie constamment, l’animal est habituellement taxé de « bête et dénué d’intelligence ». Certains diront même que les animaux sont sans langage et ne peuvent être pris en considération. Bien entendu cela est faux, car ils ont leurs propres moyens de communiquer. D’ailleurs, n’avons-nous pas nous-mêmes, au sein de notre humanité, des êtres plus fragiles que les autres, qui ne peuvent parler le même langage que la majorité des gens, dont l’ouïe est défaillante, qui sont aveugles… mais qui en revanche ont développé d’autres sens en compensation ? Ce n’est pas pour autant qu’ils ne ressentent ni la douleur ni la souffrance… Pour ces humains fragilisés, des lois, des protections sont en vigueur. Pourtant, les animaux, quant à eux, ne sont pas pris en compte de la même manière. Les lois naturelles et les droits fondamentaux ne leurs sont pas appliqués. Ce sont néanmoins les lois et les droits que la Terre-Mère leur a donnés. Elle qui offre à tous les êtres le droit de procréer, le droit de vivre et le droit de mourir de manière décente. Pour rétablir une harmonie entre l’homme et l’animal, l’idéal serait de retrouver un travail en commun et une empathie vis-à-vis des animaux. Cela structurerait notre civilisation. Notre monde restera humain aussi longtemps que nous saurons vivre et coopérer avec eux. Dans cette optique, on pourrait dire que le degré d’évolution d’une civilisation est proportionnel à la qualité du rapport qu’elle instaure entre l’homme et l’animal. C’est le meilleur baromètre qui soit.
 
Les animaux de ferme et les hommes
 Il s’agit d’une longue histoire de collaboration. Autrefois, l’animal offrait sa force, ses produits, et en retour l’homme lui proposait sa protection contre les prédateurs et une nourriture quotidienne, dans le respect. Puis sous la pression de l’avidité, l’être humain a trahi l’animal, l’a exploité, dévalorisé jusqu’à lui voler son âme.

 
Le cochon et les lois de l’abondance
 
Le cochon est un être gentil, sociable et intelligent. Il suffit de le regarder dans les yeux pour y voir un monde de bienfaisance. Très anxieux, il nous fait comprendre que ses belles rondeurs lui permettent de laisser glisser l’excès d’émotion et par son corps trapu, pour mieux l’évacuer dans la terre. Depuis toujours il est lié à la richesse. Il est proche des gnomes et des forces primitives de la terre. La déesse nordique Freyja, déesse de l’abondance, de la fertilité et de la vie belle avait pour animal totem le cochon. Cela est tellement fort dans la psyché humaine, qu’à notre époque, il est associé à la forme d’une tirelire et que les médias l’ont pris comme symbole pour illustrer tout ce qui est financier. Bien entendu, l’être humain actuel s’est totalement fourvoyé. En massacrant les cochons, il dilapide le capital tant financier que spirituel que la Divinité a mis en lui. Une solution pour remettre le cochon dans la dignité : avoir un ou plusieurs cochons chez soi ou même une petite ferme par village ou par commune en les respectant et en honorant l’être d’abondance qui se trouve en en eux. Cela engendrera la prospérité et la vie douce et permettra à ceux qui le feront de bénéficier, entre autres, du flair en affaire.

les Hathors  
La vache
 
Mère des hommes, elle est une splendeur de la Création. Il y a des siècles, la vache était considérée comme une divinité dans le monde entier. Créatrice du monde, elle était Hathor chez les Égyptiens, Adhumla chez les Vikings. On la retrouve dessinée dans les grottes en Afrique. Elle   était approchée comme un animal sacré sur l’ensemble de la Terre. Elle représentait également la femme céleste, dame de joie et de beauté. Dotée d’un pis à quatre trayons, elle incarnait pour nos  anciens, la mère des quatre saisons. Cette dévotion est naturelle car la vache donne lieu à une alchimie entre les forces du ciel et de la terre…

 Par Marie-Christine Chevalier et Lilas Holvoet

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DANS LE MONDE DES OCEANS

Posté par othoharmonie le 2 juin 2016

 

 fonds sous marin

L’histoire du peuple des océans a commencé plus de 3 milliards d’années avant que le premier animal ne foule la terre ferme. A l’aube du monde, la vie a conquis tous les milieux marins, des eaux tropicales aux déserts de glace, des rivages au grand bleu. La plaine de sable paraît déserte. Un crabe se hâte. 

Surtout ne pas traîner seul, à découvert. Ici, sur l’étendue sableuse, nulle part où se cacher. Une seule solution… s’enfouir. Il suffira de laisser les yeux émerger pour voir sans être vue. La rascasse ennemie ressemble à un rocher, mais au milieu du sable, on ne voit qu’elle. Son faciès effrayant lui a valu le surnom de « poisson démon ». Un poisson qui marche en griffant le sable de ses nageoires à deux doigts. 

Pour se mettre à l’affût, elle se fond dans le décor. Que l’on soit proie, prédateur, petit ou gros, pour se cacher sur l’étendue plane, il faut s’ensabler. Tête en bas, les poissons rasoirs chassent les animaux cachés entre les grains de sable. Des poissons qui dansent sur la tête, d’autres qui marchent sans savoir nager, la nature ne craint pas d’expérimenter dans toutes les directions. Les anguilles jardinières ont une autre stratégie. Elles sortent du sable pour picorer les petits crustacés qui flottent dans le courant. A l a moindre alerte, elles disparaissent dans leur terrier. A l’entrée d’un tunnel, deux poissons montent la garde. 

Et des crevettes travaillent comme des bulldozers. Elles entretiennent le terrier qu’elles partagent avec les gobies. Les crevettes sont aveugles et gardent toujours une antenne au contact de leurs partenaires. Collaboration efficace. Au moindre mouvement des guetteurs ; tous aux abris ! Pour débusquer coquillages et crustacés, on peut souffler. Ou creuser. Il faut être enfoui très profond pour échapper à la raie pastenague. Elle creuse jusqu’à atteindre sa proies et les mange. Des poissons profitent de son travail de terrassier pour gober les petits animaux qu’elle amis en suspension. Le poisson-pierre est un piètre nageur, amis un redoutable chasseur. Il ne lui suffit pas de ressembler à un caillou…. Il se dissimule… s’immobilise ;. Et attend. La petite vie du peuple des sables continue paisiblement.

Un bernard-l’hermite par en vadrouille. Un autre grimpe sur une pierre. Non, sur un poisson-pierre. Se fondre dans le paysage. L’œil aux aguets. Immobile, à l’affût, sans se laisser distraire. Attendre des heures, des jours… La patience est enfin récompensée. Quand la nuit tombe, la plaine de sable se met à grouiller. Chacun marche à son rythme, à sa façon. Les oursins sont perchés sur leurs aiguilles comme sur le séchasses. Mais ce sont des dizaines de pattes extensibles qui leur permettent de déambuler. Et d’escalader. L’oursin de feu est aussi un très bon grimpeur. Tous les moyens sont bons pour se promener au fond de l’océan. 

fonds meer

La crevette impériale chevauche une synapse qui rampe par contractions successives. Comme son proche parent Poursin, l’étoile de mer se déplace sur des centaines de petites ventouses. Mais un seul pied suffit au  lambi pour arpenter la plaine. La nature a vraiment tout essayé. Même les poissons qui marchent à quatre pattes. Au fond de l’eau, chacun subit la loi de la pesanteur. Pour échapper à l’étoile de mer, le pétoncle a inventé depuis longtemps la propulsion à réaction. Pas de précipitions pour le poulpe à anneaux bleus. C’est sur la pointe des tentacules qu’il s’avance. Avant que le jour se lève, les animaux nocturnes retournent s’enfouir bien à l’abri dans le sable. 

Ces animaux étranges qui arpentent le fond marin ressemblent à leur ancêtre qui vivaient il y a 500 millions d’années

[…] 

extrait LA PERLE ENTRE L’OCEAN ET LE CIEL  – La perle, entre l’océan et le ciel.

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Le Sanglier pour les peuples Celtes

Posté par othoharmonie le 13 mai 2016

 

Le symbolisme du sanglier est d’origine très ancienne et couvre la plus grande partie du monde indo-européen. Le mythe est issu de la tradition hyperboréenne. Le sanglier y figure l’autorité spirituelle. Ce qui peut être en rapport avec la retraite solitaire en forêt du druide ou du brahmane, ou avec la propriété du sanglier de déterrer la truffe mystérieuse produit de la foudre, selon d’anciennes légendes, et de se nourrir des fruits du chêne, arbre sacré. A lui s’oppose l’ours, emblème du pouvoir temporel. En Gaule, aussi bien qu’en Grèce, on chasse le sanglier, et même on le met à mort. C’est l’image du spirituel traqué par le temporel.  

sangliers et peuple celte

Le quatrième des douze travaux d’Hercule consistait à capturer vivant le sanglier d’Erymanthe, animal malfaisant qui se terrait sur cette montagne d’Arcadie appelée Erymanthe. C’est également Homère qui nous rapporte dans un de ces récits comment Heleager, aidé de Thésée et d’Atlante, donne la chasse au sanglier monstrueux de Calydon, envoyé par Artémis pour punir l’impiété de son roi Oené. Il y a là, de toute évidence, un symbolisme d’ordre cyclique, par substitution d’un règne à un autre. Notre cycle est désigné par les Hindous comme étant celui du sanglier blanc.

En astrologie chinoise, le sanglier est considéré comme un signe particulièrement auspicieux et un gage de loyauté.

Au Japon, le sanglier est un animal zodiacal, associé au courage, voire à la témérité. Il sert de monture au Kami de la guerre. Inoshishi, porc sauvage-sanglier, est le dernier des douze animaux du Zodiaque. Au Japon, il est donc symbole de courage et de témérité. Devant les sanctuaires shintoïstes consacrés à Wakenokiyomaro se trouvent des statuettes de sangliers. Le dieu de la guerre, lui-même, Usa-Hachiman est parfois représenté sur un sanglier.

Si le sanglier apparaît au centre de la Roue de l’Existence bouddhique, c’est sous la forme d’un animal noir, symbole de l’ignorance et des passions. On le désigne parfois comme un porc et c’est bien sous cet aspect qu’il faut voir les significations obscures de l’animal, autant est vil celui du porc. Le porc sauvage est le symbole de la débauche effrénée et de la brutalité.

Pendant tous ces temps anciens, il est frappant de constater que le sanglier fut pour l’homme non seulement un concurrent mais aussi un adversaire réellement dangereux. A l’époque gauloise au moment où se sont développées les grandes forêts en Europe, l’animal est chassé autant par plaisir que par nécessité. C’est à cette même époque qu’il prend une valeur symbolique de plus en plus importante et l’allure d’un véritable symbole guerrier. Les représentations figurées qui attestent de ce caractère abondent. L’une des plus célèbres est la statuette retrouvée à Euffigneix en Haute-Marne. Le sanglier figure très fréquemment sur des enseignes militaires gauloises, en particulier sur celles de l’Arc de Triomphe d’Orange et sur des monnaies de l’indépendance. On possède un assez grand nombre de sangliers votifs en bronze et de nombreuses représentations sur des reliefs de pierre. L’animal n’a cependant rien à voir avec la classe guerrière, si ce n’est pour s’opposer à elle en tant que symbole de la classe sacerdotale.

Le sanglier est, comme le druide, en rapport étroit avec la forêt : il se nourrit du gland du chêne et la laie, symboliquement entourée de ses neuf marcassins, fouit la terre au pied du pommier, l’arbre de l’immortalité. Confondu avec le porc, dont il se distingue du reste très mal, les Celtes avaient des troupeaux de porcs vivant pratiquement à l’état sauvage, le sanglier constitue la nourriture sacrificielle de la fête de Samain et c’est l’animal consacré à Lug. Dans plusieurs récits mythiques, il est question du porc magique qui, dans les festins de l’Autre Monde, est toujours cuit à point et ne diminue jamais. Au grand festin de la fête de Samain, le premier novembre, la nourriture principale consiste en viande de porc.

Moccus « porc » est un surnom de Mercure dans une inscription gallo-romaine de Langres. Le twrch trwyth, en irlandais triath, le roi, qui s’oppose à Arthur, représente le Sacerdoce en lutte contre la royauté à une époque de décadence spirituelle. Le père de Lug, Cian, se transforme en porc druidique pour échapper à ses poursuivants. Il meurt toutefois sous forme humaine.

téléchargement

En aucun cas, et pas même dans des textes irlandais d’inspiration chrétienne, le symbolisme du sanglier n’est pris en mauvaise part. Il y a là une contradiction entre le monde celtique et les tendances générales du christianisme. On pense par association d’idées à Dürer, remplaçant, près de la crèche de Noël, le bœuf et l’âne par le sanglier et le lion.

Cependant, bien avant les Gaulois, les hommes chassaient et vénéraient les sangliers. A l’époque néolithique, l’homme cherche à domestiquer l’animal et le porc domestique est né à cette époque et, pendant des siècles, il fournit la plus grande partie de la viande consommée par l’homme en Europe.

Durant la Préhistoire, la cohabitation, plus ou moins concurrentielle, plus ou moins prédatrice, de l’homme et du sanglier, connut sans doute des phases diverses principalement du fait de l’alternance de périodes glacières et de phases interglaciaires. A cette même époque, le sanglier est très présent dans le pourtour méditerranéen et apparaît fréquemment dans la mythologie et notamment celle des Grecs, comme évoqué précédemment.

Dans la tradition chrétienne, le sanglier symbolise le démon, soit qu’on le rapproche du cochon, goinfre et lubrique ; soit que l’on considère son impétuosité, qui rappelle la fougue des passions ; soit encore que l’on évoque son passage dévastateur dans les champs, les vergers et les vignobles.

Ce symbolisme du sanglier était très riche chez les Celtes, mais il était aussi présent de façon généralisée dans les mythes indo-européens comme dans la Grèce mycénienne, l’Inde védique, chez les Germains, laissant penser à une origine commune. Il représente la force et le courage ainsi que la Connaissance et a un rapport avec l’Au-delà. Les Celtes le considéraient comme un animal sacré. Des têtes de sanglier ornent les armes et sa viande accompagne les défunts dans leur dernier voyage.

Les pratiques funéraires de l’époque reflètent d’ailleurs l’importance accordée à l’animal. Dès l’âge de Bronze (2000 – 800 avant Jésus-Christ), on dépose dans les sépultures des défenses de sanglier. On y voit une promesse d’abondance dans l’au-delà, peut-être pour le guerrier la préfiguration du banquet divin qui attend les plus méritants. Son rôle est à rapprocher de celui du taureau dans les mythologies des origines de l’Europe. Certains druides, dont le sanglier était l’attribut, se faisaient appeler « sanglier ».

Le Moyen Age européen reprit cette symbolique dans l’Héraldique où le sanglier est très représenté, notamment dans les Ardennes, mais également dans le vocabulaire de l’escrime avec l’expression « dent du sanglier ». En règle générale, le sanglier apparaît dans les blasons, de profil et « passant » c’est-à-dire semblant avancer, trois pattes au sol, une patte avant levée. Il est dit « défendu » si ses défenses sont d’une couleur différente de celle du corps. Sa tête se dit « hure », son nez « boutoir » et sa couche « bauge ».

Le sanglier apparaît souvent dans la pharmacopée du passé. L’utérus de laie, après marinade, fournissait une poudre qui passait pour renforcer celui de la femme et de le rendre propre à la fécondation. L’urine de l’animal tué restant dans sa vessie était, après adjonction d’un peu d’huile, mise à sécher dans la cheminée. Lorsqu’elle avait pris la consistance du miel, c’était un remède contre les calculs biliaires et les vers chez l’enfant.

Les défenses des mâles furent également employées comme talisman pour la protection. Les Romains en fixaient aux harnais de leurs chevaux avant les batailles. Aujourd’hui, on les voit toujours comme pendentifs pour les ânes ou les mules dans certains pays.

Les soies de l’animal continuent pour leur part à fournir à la brosserie une matière première d’une qualité exceptionnelle et irremplaçable, d’une dureté qui les rend inusables, tout en étant d’une grande douceur.

Enfin, le sanglier joue un grand rôle sur la dissémination des truffes. En effet, le sanglier en mangeant vers de terre et insectes contribue à la dissémination des ascopores et du mycélium truffier dans la forêt. De plus par son action de remuage et d’aération du sol, le sanglier semble favoriser le développement de la truffe, tout en faisant des dégâts sur de jeunes truffières plantées en arrachant les arbres. La truffe c’est ce champignon souterrain de la taille d’une noix, que l’on appelle « le diamant noir » dans le Périgord et en Provence, bien dans la symbolique plutonienne ou Scorpion et de tout ce que recèle le monde souterrain.

Bibliographie : Dictionnaire des Symboles – Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Robert Laffont/Jupiter – Collection Bouquins – Vu sur le site http://www.sylvie-tribut-astrologue.com/tag/les-celtes-consideraient-le-sanglier-comme-un-animal-sacre/

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Le Porc, cousin de l’homme

Posté par othoharmonie le 12 mai 2016

En remontant plus haut, certains protohistoriens voient dans le porc l’animal propre aux fermiers sédentaires, et donc l’animal rejeté ou honni par les peuples nomades – ce que sont les tribus primitives des Hébreux – éleveurs de moutons, de chèvres et de chameaux, tous animaux qui peuvent les suivre dans leurs déplacements. D’autres font observer que l’élevage du cochon nécessite de grandes quantités d’eau, laquelle est rare au Proche-Orient. D’autres encore soulignent la nécessité séculaire de conduire les porcs dans les forêts pour les nourrir : dans les régions privées de forêt, il faut les alimenter avec des grains et donc prélever à leur profit une part importante de la nourriture destinée aux hommes. Ces dernières explications sont sans doute fondées mais elles ont un côté positiviste que l’historien des sociétés anciennes accepte avec réticence.

elevage-porc

Plus séduisantes sont les explications d’ordre taxinomique, développées par quelques anthropologues. Ceux-ci remarquent que le porc n’est pas le seul animal déclaré impur par le Lévitique et le Deutéronome, tant s’en faut. Il ne faut donc pas l’envisager isolément mais prendre en compte toutes les espèces considérées comme impures. Or si certaines se nourrissent bien d’immondices et de charognes, d’autres pas du tout. C’est pourquoi, plutôt que de mettre en avant les mœurs et le régime alimentaire des animaux concernés il vaut mieux partir des connaissances et des classifications zoologiques. Non pas celles d’aujourd’hui, bien évidemment, mais celles des époques bibliques. Semblent ainsi déclarés impurs et tabous tous les animaux qui ne réunissent pas les critères de classification habituels. Ils sont « hors catégories », inclassables donc suspects et dangereux : le porc parce qu’il ne rumine pas alors qu’il a le sabot fendu comme tous les ruminants ; le corbeau, le vautour et les oiseaux de proie parce qu’ils mangent de la chair alors qu’ils volent ; la crevette, la langouste, l’anguille et d’autres espèces aquatiques parce qu’elles nagent mais ne présentent ni écailles ni arrêtes.

À moins de considérer que les interdits bibliques répondent à la seule volonté divine et qu’il est vain et illicite de leur chercher une explication rationnelle – position adoptée par beaucoup de rabbins – c’est peut-être du côté de ces hypothèses taxino-miques qu’il faut aujourd’hui chercher pour comprendre les interdits alimentaires ayant cours dans le Proche-Orient ancien.

Il est cependant une raison qui semble aujourd’hui plus fondée que toutes les autres : le cousinage biologique entre l’être humain et le cochon. Cette parenté, bien connue des sociétés anciennes, aide à mieux comprendre non seulement les tabous mais aussi la symbolique fortement ambivalente du porc, construite à la fois sur l’attrait et le rejet. Pour les savoirs antiques et médiévaux, trois animaux seulement sont pensés comme des « cousins de l’homme » : l’ours, en raison de son aspect extérieur, de son régime alimentaire, de ses mœurs et de son comportement sexuel (longtemps on a cru que l’ours mâle était attiré par les jeunes filles, qu’il enlevait et violait) ; le cochon en raison de son anatomie interne, de sa physiologie, de ses maladies, de son caractère omnivore, de son intelligence et de sa sensibilité ; et le singe, à propos duquel plusieurs encyclopédistes du xiiie siècle précisent : « en fait, contrairement à l’ours et au cochon, le singe ne ressemble pas du tout à l’homme mais il est tellement diabolique qu’il fait semblant de lui ressembler ».

L’idée d’un cousinage entre l’homme et le porc est donc ancienne. Dans les récits mythologiques elle s’exprime surtout par le thème de la métamorphose : des humains sont changés en porcs et inversement. Le livre X de l’Odyssée, par exemple, nous raconte comment les compagnons d’Ulysse, errant sur les mers après la ruine de Troie, abordent sur l’île d’Aea, possession de la redoutable magicienne Circé. Celle-ci leur fait bon accueil, leur offre un banquet puis, comme elle a coutume de le faire avec ses visiteurs, les transforme en pourceaux en leur faisant boire un philtre et en les touchant de sa baguette magique. Grâce à une herbe protectrice fournie par le dieu Hermès, Ulysse échappe à la métamorphose et menace Circé de la tuer. Mais il tombe sous le charme de la magicienne dont il partage l’amour et la vie pendant quelque temps. Il obtient néanmoins qu’elle rende à ses compagnons leur nature humaine.

Source : http://ashp.revues.org/1170

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MESSAGE ESSENIEN DU PEUPLE SANGLIER

Posté par othoharmonie le 8 mai 2016

 

Devant le soleil levant, nu, assis dans la posture de la méditation sur un rocher couvert de mousse je me suis concentré avec force sur le sanglier pour recevoir son message pour la Nation Essénienne sans rien y mettre de moi-même.

EXTRAIT DE : ALLIANCE ET DIALOGUE THÉURGIQUES AVEC L’ETRE SANGLIER

sanglier-et-petit

« Cher(e)s Essénien(ne)s, je suis heureux de pouvoir m’approcher de vous et d’entrer dans le cercle sacré et l’aura de Lumière de votre Alliance avec Dieu. Je viens vers vous au nom d’Ouriel et par lui, parce que son sceau divin de l’Argent, de la Force créatrice a été posé sur la Mère, de par l’Alliance et la volonté du Père.

Je veux renforcer la présence et la puissance de ce sceau d’Ouriel sur la terre et dans vos vies, car vous n’avez pas encore compris les secrets de l’énergie créatrice et vous ne les comprendrez pas tant que la peur vous tiendra, sous quelque forme que ce soit.

La première clé que je vous donne est que dans la vie, si tu n’arrives pas à traverser un obstacle avec ton corps, que tu as un blocage qui se manifeste dans le plan physique, alors traverse-le avec ton âme  élève-toi vers l’Intelligence supérieures par l’étude de la parole des Archanges, puis reviens dans ton corps avec la clé de la pensée illuminée par la sagesse qui seule, peut ouvrir les portes de la réalisation dans tous les mondes. Jésus, l’un des grands représentants de votre Tradition immémoriale, vous a transmis cette clé lorsqu’il a dit :  » si l’on te frappe sur une joue, tends l’autre joue » ; autrement dit, si tu te heurtes à un obstacle qui vient se dresser devant toi et te frapper dans le plan physique, éveille l’autre côté, éveille l’intelligence et répond par l’intelligence et non pas par une réaction mécanique et bête de ton corps habité par un moi illusoire.

Mon autre message, mon message essentiel vous permettra de mieux comprendre et appréhender jusque dans vos actes, le sceau de l’Argent et de l’Energie créatrice.

Sachez et devenez conscients que vous vivez dans la peur et qu’elle est l’animatrice et l’origine de la plupart de vos pensées, paroles et actes. Vous êtes en permanence, à l’arrière-plan de votre être e t de l’orientation de vos actes, dans la peur de perdre quelque chose que de toutes façon vous perdrez, puisque vous n’êtes ni le corps ni le moi illusoire qui l’habite. Or, tout ce que vous pensez et faites dans votre vie, est la plupart du temps pensé et fait pour la survie de vote corps et de la soi-disant dignité de celui qui l’habite et que vous appelez « moi ».

Cette peur viscérale, séculaire, est ce qui vous empêche de comprendre le secret de la force créatrice qui vous a été donné par votre Père Ouriel à travers son sceau divin de l’Argent. C’est pourquoi votre Père Raphaël vous a dit :  »Les hommes comprennent l’Enseignement transmis d’après ce qu’ils sont et malheureusement, je suis convaincu que les hommes sont plus confiance en l’argent du monde des hommes qu’en « l’argent-force-créatrice » qui nourrit Dieu, le fait grandir et lui confère un corps ». (voir psaume 188 de l’Archange Raphaël tome 31)

Moi, LE SANGLIER, je suis le gardien de ce secret de « l’argent-force-créatrice » dans le règne anomal, sur ces terres anciennement sacrée du pays de Kal, l’Assemblé des Anciens. Vous pourrez comprendre ce secret en méditant sur l’écriture sacrée que  je représente à travers mon mode de vie et la structure de Lumière de ma famille, de mon peuple.

Le sanglier dit : « anciennement sacrées », car la France a été dépouillées au fil du temps, par les guerres et les philosophies abstraites qui s’y sont installées, de tout ce qui faisait jadis d’elle une terre sacrée, sainte et emplie de force et de mémoire divines. C’est pourquoi il utilise l’ancien terme de « Kal » ou « Chardée » qui était utilisé par les Celtes, ces trois noms étant dérivés du mot « Ka-Eld », qui signifie « l’Assemblée des Anciens, des Sages ». Ainsi, le pays de Kal, appelé aussi « Chaldée) (qui s’étendait de la France jusqu’à l’Inde en passant par la Perse) était connu et respecté de tous les peuples comme un peuple universel et sage, gardien d’une Tradition immémoriale l qui remontait au grand Maître Essénien, Rama (voir livre « La Tradition Essénienne ».

Dans ma polarité féminine, je suis la gardienne du Temple de la famille, je protège mes petits, ma descendance, au prix de ma vie s’il le faut, mais je ne les protège pas uniquement dans le monde physique. Je protège également les mondes subtils autour d’eux afin de préserver l’atmosphère sacrée nécessaire à leur éducation, à leur développement sain et harmonieux, jusqu’à ce qu’ils deviennent autonome set capables de fonder à leur tour une famille. C’est ainsi que nous préservons la tradition de notre peuple dans tous les mondes. Dans ma polarité masculine, moi LE SANGLIER, je suis un conquérant, mais dans le respect des lois sacrées de Dieu. Je suis au service de ma famille de mon peuple, de ma tradition.

Je pars à la conquête du monde extérieur, on pas pour usurper des territoires qui ne sont pas les miens, mais pour apporter dans mon foyer les éléments nécessaires à la préservation et à la sauvegarde des valeurs fondamentales de ma lignée immémoriale. Je suis un être de vérité, de dignité et de protection. Par le sens de l’odorat que j’ai développé et que j’incarne à la perfection jusque dans le plan physique, à travers la proéminence de mon groin, je sais exactement ce qui est bon pour moi et pour mon peuple et ce qui ne l’est pas. Ainsi, aucune maladie ne peut entrer en moi, aucune impureté extérieure, visible ou invisible, ne peut dénaturer mon être.

Par ce sens de la vérité, de la dignité et de la protection de mon peuple que j’incarne et que vous appelez « l’odorat » dans votre langue devenue morte, j’ai développé cette cuirasse d’invulnérabilité qui me caractérise au sein du règne anomal et qui suscite le respect, voire la crainte – involontaire – aussi bien des animaux et des hommes.

C’est ce sens aigu de la vérité et de l’authentique noblesse, associé à ma détermination sans faille et à mon audace intrépide, qui m’a rendu invulnérable et insaisissable au monde de l’homme qui est voleur, menteur et usurpateur. D’élevage de sangliers dans le monde des hommes, car comme le loup, je suis un protecteur et un gardien du Temple de la Vérité. Ainsi, je préfère me donner moi-même la mort plutôt que d’être dénaturé en servant les intérêts vils d’êtres corrompus qui ne servent et n’honorent pas les intérêts de Dieu, qui est le Bien commun.

J’acceptai jadis d’être mangé, voire sacrifié par les Celtes, car ces êtres étaient guidés par des Druides, êtres sages et nobles, protecteurs de la Terre-Mère et serviteurs du Ciel-Père. Telle est la raison pour laquelle, fuyant l’odeur nauséabonde de l’avidité des chasseurs, je me suis offert à la Nation Essénienne à travers ses prêtres qui  ouvrent dignement et impersonnellement au service Dieu, à l’image des anciens Druides qui aveint fait alliance avec moi. Je me suis reconnu à travers ces nobles serviteurs de la Lumière. Alors, par un choc physique, une partie de mon âme collective a pu être libérée et j’ai pu à travers elle, entrer dans l’âme de Lumière de la Nation Essénienne.

Par son Alliance avec le monde divin et par ce choc et cette rencontre entre deux mondes, ces prêtres se sont éveillés dans leur fonction sacrée d’intermédiaires entre les mondes et d’unificateurs des règnes de la Mère, pour la victoire du Père. Ainsi, par un dialogue théurgique et par leurs prières enflammées pour m’offrir à Dieu, je me suis uni, j’ai lié mon sang avec l’âme de votre peule, Nation et Maison de Dieu sur la terre. C’est là l’origine ésotérique du mot « sanglier », celui qui lie son sang » à la terre pour la protéger de l’envahissement du mal.

Je suis venu vers vous au nom d’Ouriel, pour vous transmettre une force et vous révéler l’un des nombreux secrets de son sceau de l’argent, celui de l’invulnérabilité et de la puissance réalisatrice qui est mon sceau et mon offrande à la Nation Essénienne. Je vous demande de l’accepter, non pas pour moi mais pour Dieu et l’accomplissement de Sa volonté jusque dans votre vie quotidienne. Ainsi, vous pourrez transmettre un héritage sacré et pur aux générations futures qui naîtront de vous.

Sanglier

Pour conduire ce sceau d’Oureil vers l’accomplissement, soyez à mon image et portez mon écriture sacrée et mes vertus dans vos vies. Alors vous recevrez mon sceau de l’invulnérabilité et de la puissance réalisatrice.

Que les femmes Esséniennes soient des prêtresses qui protègent les mondes subtils par leur volonté claire, éveillée et déterminée à préserver et prendre soin de ce qui est précieux, des valeurs fondamentales de la Famille et de toutes les vertus qui maintiennent l’eau des relations pure et claire : l’amour, la subtilité, la délicatesse, l‘harmonie, la paix, le calme, le partage, la communion, la joie et la douceur du foyer.

Ainsi, l’atmosphère de votre Temple qui préserve et garde la femme du Père, demeurera sacrée et sanctifiée.  Alors les hommes, prêtres et chevaliers du Très Haut, pourront conduire la prière des femmes et de la Mère du monde vers l’accomplissement, en construisant jusque dans le visible un monde noble, digne et sage où tous les êtres pourront cohabiter et vivre ensemble, dans l’union pacifique et le dialogue harmonieux. Ainsi brillera de nouveau sur la terre la flamme d’amour du Père et la lumière rayonnante de sagesse de la Mère, sceau vivant de leur Alliance bienheureuse.

Si vous suivez ce chemin, celui de la protection du cœur pur et des valeurs de la Famille pour les femmes et pour les hommes, celui de la vérité, de la noblesse et de la détermination à accomplir envers et contre tout la volonté du Père, alors d’élevage de sangliers dans le monde des hommes, car comme le loup, je suis un protecteur et un gardien du Temple de la Vérité.

Ainsi je préfère me donner moi-même la mort plutôt que d’être dénaturé en servant les intérêts vils d’êtres corrompus qui ne servent et n’honorent pas les intérêts de Dieu, qui est le Bien commun. Alors le sceau d’Ouriel brillera de mille feux, éclairant le monde comme un phare au milieu de la nuit.

Je donne à la pensée créatrice de la Nation Essénienne émanée des Archange s, le puissance réalisatrice de mon être, uni à Ouriel, votre Père.

Recevez la bénédiction de mon message et de mon âme et la force de la mettre en œuvre dans vos vies. Vérité, dignité et protection soient vos guides, éternellement

Terranova, le 14/09/2013

http://www.alliance-essenienne-de-sauvegarde-des-animaux.org/medias/files/message-du-sanglier-pdf.compressed.pdf

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Le Sanglier et spiritualité

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

 

Le sanglier est pour les Celtes un animal sacré. Il est possible qu’il représente d’abord l’intelligence et la ruse, il est donc associé au savoir ; mais il est également lié à l’autre monde, le Sidh. Il est donc naturellement l’animal emblématique de la classe sacerdotale, les druides dont le mot signifie : « les très savants » et qui ont la charge de la relation avec l’autre monde, le sacré et les dieux. Il semble que certains se faisaient appeler « sanglier », en gaulois « torcos », où l’on reconnaît la racine du mot « torque » qui désigne le collier que portent les dieux ou les dignitaires divinisés. On peut y voir un rapport avec le culte de la tête des Celtes.

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D’ailleurs, la tête du sanglier, cas rare pour les animaux, porte un nom spécifique : la hure (qui pourrait avoir la même racine que aurochs). Elle est représentée sur les boucliers, sur les pommeaux d’épées et elle forme très fréquemment le pavillon des carnyx, ces trompes de guerre destinées peut-être à impressionner l’ennemi et à donner du courage aux combattants par leurs « cris » horribles mais qui ont très certainement une fonction symbolique, rituelle, voire magique, au moins à l’origine. Symbole sacerdotale représentant le pouvoir intemporel de Dieu, qui vient s’opposer au pouvoir temporel du Roi, représenté par la symbolique de l’ours.

On a retrouvé en 2004 cinq carnyx près de Tulle en Limousin. Quatre sont des hures de sanglier, la gueule grande ouverte. La cinquième est un serpent. Les sangliers sont représentés notamment sur le chaudron de Gundestrup, découvert au Danemark, et qui est l’un des plus précieux objets du monde celtique pour son langage symbolique. Les écossais possédaient des carnyx, et il n’est pas improbable que les cornemuses les aient remplacées. Elles accompagnent elles aussi les soldats au combat.

La force du sanglier

Le symbole du sanglier semble commun au monde indo-européen, avec des caractéristiques similaires qui désignent le monde sauvage, la force brute. Il est présent dans les mythes grecs. C’est un sanglier, une bête horrible, qu’envoie Aphrodite pour détruire le royaume de Calydon, tuant le bétail et terrifiant les habitants. De même, c’est un sanglier qu’Aries, jaloux, envoie pour tuer Adonis, l’amant d’Aphrodite. Mais il est également présent en Inde où il est l’un des avatâra de Vishnu aux côtés de Rama et de Krishna et a sauvé la Terre enfouie au fond de l’Océan par un démon ( le Déluge ?). Il est aussi, sous l’intitulé « Puissance du sanglier » l’une des sept-Mères, l’une des sept voyelles qui forment la base du langage et de la connaissance.

 

Pourquoi un tel « culte » ? Ne peut-on voir dans cet animal l’un des derniers « sauvages » à l’époque néolithique ?

sanglier

Des trois principales espèces qui assurent à l’homme « nouveau » (néolithique) sa subsistance, le cochon est le dernier à avoir été domestiqué. Le cochon est issu du sanglier mais a subi des changements importants et perdu 2 chromosomes. Le caractère vindicatif du sanglier sauvage est connu et il reste encore aujourd’hui considéré comme dangereux. En outre, il fait mauvais ménage avec les cultures et devait déjà ennuyer les agriculteurs néolithiques. Pourtant, le sauvage ne pouvait être totalement éliminé. Peut-être pour des raisons religieuses qui nous relient aux temps anciens ? On sait que les hommes ont introduit des animaux sauvages dans certaines îles de Méditerranée, le cerf notamment, et qu’ils les ont chassés. Pourtant ils étaient venus avec les chèvres et les moutons, depuis longtemps domestiqués. Était-ce pour perpétuer un ancien rituel lié à la chasse ?

Certains préhistoriens, à la lumière du chamanisme, pensent aujourd’hui le rapport à l’animal autrement (Jean Clottes, Jean Guilaine). On pourrait considérer le sanglier des Celtes comme un animal totémique, un totem : il apparaît comme emblème et se voit investi d’un pouvoir magique. La chasse pouvait bien avoir un caractère rituel dans les sociétés paléolithiques de chasseurs-cueilleurs. En particulier la chasse aux grands animaux sans doute vénérés, peut-être totems, en tout cas certainement craints. On ne trouve pas de représentations paléolithiques de végétaux ou de petits animaux. Par contre, bisons, aurochs, mammouths, félins… se trouvent peints ou gravés sur les parois des grottes. 

Et si la chasse, comme le pense Catherine Claude, était un rituel de transgression de l’interdit de tuer ces grands animaux totémiques, interdit qui s’est transmis jusque dans le « tu ne tueras point » chrétien ? 

La chasse au sanglier, chez les Celtes, semble perpétuer ce rituel. Une forme de chasse au sanglier, pratiquée à cheval et avec des lances, s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui en Inde. Peut-on se risquer à faire le parallèle ? Et alors la culture des peuples indo-européens aurait-elle gardé ce fond commun de croyances des chasseurs paléolithiques dans leur rapport avec le sauvage et l’animal dangereux ?

En Espagnol, sanglier se dit « jabali » et on y retrouve la même racine que le mot « javelot », l’arme de jet utilisée pour le chasser, peut-être depuis la préhistoire…

Publié le 8 septembre 2009 par Serviteur d’Odinn-Brahma 

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ANIMAL TOTEM : LE SANGLIER

Posté par othoharmonie le 28 avril 2016

 

Sanglier : le Guerrier. Sanglier est, pour les Celtes, un animal sacré. Il est possible qu’il représente d’abord l’intelligence et la ruse, il est donc associé au savoir ; mais il est également lié à l’autre monde, le Sidh. Il est donc naturellement l’animal emblématique de la classe sacerdotale, les druides, dont le nom signifie « les très savants », et qui ont la charge de la relation avec l’Autre Monde, le sacré et les dieux. Il semble que certains se faisaient appeler « Sanglier », en gaulois « Torcos », mot dans lequel on reconnaît la racine du mot « torque » qui désigne le collier que portent les dieux ou les dignitaires divinisés.

sanglier

D’ailleurs, la tête du Sanglier, cas rare pour les animaux, porte un nom spécifique : la hure. Elle est représentée sur les boucliers, sur les pommeaux d’épées, et elle forme très fréquemment le pavillon des carnyx, ces trompes de guerre destinées peut-être à impressionner l’ennemi et à donner du courage aux combattants par leurs « cris », horribles mais qui ont très certainement une fonction symbolique, rituelle, voire magique, au moins à l’origine.

Symbole sacerdotal représentant le pouvoir intemporel de Dieu, qui vient s’opposer au pouvoir temporel du Roi, représenté symboliquement, lui, par l’Ours. (Arth en breton > roi Arthur). Le symbole du Sanglier semble commun au monde indo-européen, avec des caractéristiques similaires qui désignent le monde sauvage, la force brute. Il est présent dans les mythes grecs. C’est un Sanglier, une bête horrible, qu’envoie Aphrodite pour détruire le royaume de Calydon, tuant le bétail et terrifiant les habitants. De même, c’est un sanglier qu’Aries, jaloux, envoie pour tuer Adonis, l’amant d’Aphrodite. Mais il est également présent en Inde, où il est l’un des avatâra de Vishnu aux côtés de Rama et de Krishna, et a sauvé la Terre enfouie au fond de l’Océan par un démon (le Déluge ?).

Il est aussi, sous l’intitulé « Puissance du Sanglier » l’une des sept Mères, l’une des sept voyelles qui forment la base du langage et de la connaissance. Dans la mythologie celte, le Cochon magique est, comme le chaudron, un instrument de résurrection que possède le puissant Dagda (Teutates en Gaule), le dieu des druides, qui règne sur la vie et la mort. On peut se nourrir au chaudron sans jamais qu’il ne tarisse, et les morts, jetés dedans, retrouvent une nouvelle vie. De même, le Cochon peut être mangé un jour et revenir intact le lendemain, et mangeable à nouveau. Le Sanglier est, au Japon, le dernier des douze animaux du Zodiaque ; il est nommé Inoshishi.

Il est associé au courage voire à la témérité. Il sert de monture au Kami de la guerre. Devant certains temples shintoïstes, il y a des statues du dieu de la guerre lui-même, Usa Hachiman, chevauchant un Sanglier. Le symbolisme du Sanglier est extrêmement ancien. Chez les Hyperboréens, le Sanglier est l’autorité spirituelle. Sanglier a la propriété de déterrer les truffes et, selon d’anciennes légendes, la truffe est le mystérieux produit de la foudre. Sanglier se nourrit des glands, fruits du Chêne, arbre sacré. Le Sanglier a un caractère hyperboréen, donc primordial. L’Ours, emblème du pouvoir temporel, s’oppose à lui.

En Gaule et en Grèce, on chasse le Sanglier et on le met à mort : c’est l’image du spirituel vaincu par le temporel. Sanglier apparaît au centre de la Roue de l’Existence, sous la forme d’un animal noir, symbole de l’ignorance et des passions. Parfois on le désigne comme un Porc. C’est sous cet aspect qu’il faut voir les significations obscures de l’animal.

Le symbolisme du Sanglier est noble, celui du Porc est vil. Le Porc sauvage est le symbole de la débauche effrénée et de la brutalité. On retrouve fréquemment le Sanglier sur des enseignes militaires gauloises, notamment sur celles de l’Arc de Triomphe d’Orange et sur des monnaies de l’indépendance. Comme le Druide, Sanglier est en rapport étroit avec la forêt. Sanglier constitue la nourriture sacrificielle de la fête de Samain, le 1er novembre, c’est l’animal consacré à Lug. Mais la nourriture principale du grand festin de la fête de Samain est constituée de Porc. Sanglier développe l’Esprit guerrier, l’Idée directrice. Il nous appelle dans la forêt pour nous révéler un secret sur nous-mêmes et le monde. Il symbolise la vie sauvage et la force indomptable présente en chacun de nous. Sa force primitive nous rend apte au commandement.

 

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Le Cochon domestiqué

Posté par othoharmonie le 19 avril 2016

 

Le Cochon est un mammifère domestique omnivore de la famille des porcins, ou suidés, proche du Sanglier avec lequel il peut se croiser. Porc est la plupart du temps symbole de goinfrerie, de voracité. Il dévore et engouffre tout ce qui se présente à lui. Il est aussi le symbole des tendances obscures sous toutes leurs formes de l’ignorance, de la gourmandise, de la luxure et de l’égoïsme. Dans bien des légendes on lui attribue le rôle de gouffre.

cochon domestiqué

Saint Clément d’Alexandrie écrit dans Héraclite : « le Porc prend son plaisir dans la fange et le fumier ». C’est l’origine de la raison pour laquelle il est bien souvent interdit de manger du Porc dans certaines croyances. Saint Clément dit aussi que la viande de Porc est réservée à ceux qui vivent sensuellement. Au centre de la roue tibétaine, le Porc qui y est figuré a cette même signification tout en évoquant plus particulièrement l’ignorance.

L’Évangile nous recommande de « ne pas jeter nos perles aux Pourceaux » : c’est-à-dire que les vérités spirituelles ne doivent pas être révélées inconsidérément à ceux qui n’en sont ni dignes de les recevoir ni capables de les saisir. Circé avait pour habitude de changer des hommes en Porcs, conformément aux tendances profondes du caractère de chacun et de sa nature. En Égypte Antique, le Cochon est consommé par les fermiers sédentaires de la vallée du Nil jusqu’au milieu du IIe millénaire avant J.C. Sa consommation semble ensuite abandonnée, afin de le réserver au culte d’Osiris.

Le Porc prend peu à peu une connotation négative, puisqu’il est ensuite associé au dieu mauvais Seth, parfois représenté sous la forme d’un porc noir dévorant la lune. Au Proche-Orient, le statut du Porc varie ; apprécié dans certaines cultures (chez les Akkadiens, les Moabites, les Ammonites), il est tabou dans d’autres, soit en raison de sa sacralité (pour les Crétois), soit en raison de son impureté (chez les Hébreux par exemple).

Dans le monde grec, comme plus tard chez les Romains, les Germains et les Gaulois, le Porc ne subit aucun tabou : il est à la fois un animal consommé et sacrifié, notamment en l’honneur de Déméter ou de Cérès. Le sacrifice sanglant d’un Cochon disparaît cependant au fil du temps, au profit de l’offrande de viande cuite. Selon les auteurs latins, le Cochon est parfois associé à la fécondité et à l’intelligence (Varron, Traité d’agriculture) ou au « plus stupide des animaux », capable de dévorer ses petits, et par nature fragile (Pline l’Ancien, Histoire naturelle). Porc est l’animal-ancêtre fondateur de l’une des quatre classes de la société mélanésienne.

Pour les Khirgizes, le Porc est un symbole de perversité, de saleté et de méchanceté. En Europe, au XIIe siècle, les Porcs, clochette accrochée au cou, divaguent dans les rues de Paris et en nettoient les immondices. L’un d’eux cause, le 13 octobre 1131, la chute et la mort de Philippe, fils ainé et héritier du roi Louis VI le Gros. Suite à cet accident, un édit royal interdit la divagation des Cochons. Les seuls Cochons qui échappent à l’interdit sont ceux des confréries de moines Antonins. Saint Antoine Ermite est donc souvent identifié par sa proximité avec un Cochon.

L’idée ancienne que la possession d’un Cochon garantit de la pauvreté a entraîné la naissance, au XVIIIe siècle en Angleterre, des tirelires en forme de Cochon, ou piggy banks. L’idée du Cochon porte-bonheur existe aussi largement dans les pratiques alimentaires (gâteaux, friandises) et dans les expressions : « avoir une chance de Cochon », « Schwein haben », « un colpo di porco ». Dans le bouddhisme tibétain (chamanisme Bön), le Porc représente l’ignorance, avidya, responsable de toute la misère du monde. Pour les peuples sinovietnamiens, le Porc est au contraire un symbole de prospérité et d’abondance. La Truie accompagnée de ses petits ajoute à cette idée celle de postérité nombreuse..

Le calendrier zodiacal chinois comporte une année du Cochon (亥 hài : douzième des douze rameaux terrestres). Les natifs de ce signe sont dits patients, fondamentalement équilibrés et bien disposés envers leur prochain. En Océanie, dans le nord du Vanuatu, à Malekula notamment, l’incisive supérieure des Cochons était cassée pour permettre à l’inférieure de pousser en spirale, formant parfois deux ou trois cercles. Nourri à la main, le Verrat devenait une « réserve d’âme masculine, et cette substance devait passer au sacrificateur de l’animal lorsque celui-ci était tué. Ces sacrifices permettaient aux hommes d’acquérir sainteté, titres et emblèmes de leurs rangs, et d’atteindre les plus hauts grades. L’identification entre le Verrat et son propriétaire était si forte que l’on incorporait les défenses de l’animal aux têtes à son effigie ou à celle de son sacrificateur, également décorées de dessins de Cochons. »

Des compétitions peuvent exister entre jeunes garçons concernant l’élevage des Cochons. À Ambae, les Cochons hermaphrodites étaient obtenus par sélection pour incarner l’union des pouvoirs masculins et féminins. Dans certaines sociétés, les Porcs et les enfants peuvent être élevés ensemble : en Nouvelle-Guinée, des photographies ethnologiques des années 1930 montrent des femmes allaitant simultanément un enfant et un Porcelet.

Demandez au totem Cochon de vous aider à intégrer votre grande intelligence, sensualité, vie familiale et carrière, à ne plus vous inquiéter de l’argent mais à croire que vous aurez toujours assez, et d’approcher la vie avec aisance. Accédez à son pouvoir en honorant votre intelligence émotionnelle et cérébrale. En tant que guérisseur, Cochon détruit l’infection, et guérit grâce à la relation avec la terre. En tant que gardien et protecteur, Cochon protège la richesse, et garde contre l’avarice.

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LE COCHON de Saint Antoine

Posté par othoharmonie le 9 avril 2016

 

Les porcs, appelés aussi cochons quand ils sont domestiques et sangliers quand ils sont sauvages, sont des animaux massifs, à museau prolongé en groin. Les canines, très développées chez les mâles, constituent les défenses.

_saint_antoine_et_son_cochonLes pattes ont 4 doigts, dont les deux centraux seuls touchent le sol. Le mâle est le verrat, la femelle la truie, ou la laie, les jeunes les porcelets, gorets ou marcassins. Omnivore, le porc domestique est capable de digérer de très nombreux aliments, mais les matières premières cellulosiques ne lui conviennent pas. La durée de la gestation est de 115 jours. Les truies donnent naissance à une portée qui comprend de 10 à 14 porcelets. L’élevage moderne exige le regroupement en bandes, donnant une production échelonnée et programmée. Dans un local préalablement vidé et désinfecté, on introduit en une seule fois des porcs ayant les mêmes exigences physiologiques : même stade dans le cycle de reproduction pour les adultes, même âge et même poids pour les jeunes. Les porcelets sont sevrés à 3 ou 4 semaines d’âge. La nourriture est à base de céréales et de leurs sous-produits, de tourteaux, de manioc, etc. Elle est distribuée sèche ou humidifiée. Les porcs mâles castrés et les femelles sont engraissés jusqu’au poids de 100 kg, atteint à environ à 6 mois. Un porc de 100 kg de poids fournit, en moyenne, une carcasse de 78 kg avec la tête et les pieds. La chair et les graisses du porc sont totalement utilisées pour l’alimentation, soit sous forme de matières premières pour la charcuterie, soit pour la vente à l’état frais.

Connaissez-vous l’histoire de Saint-Antoine et de son révéré cochon ? Enfin, quand on dit « l’histoire », le mot n’est pas très juste : parlons plutôt de légende, car il parait que la réalité n’a pas grand-chose à voir avec l’imagerie populaire du saint…

Pourtant, ce saint, appelé Saint Antoine le Grand ou aussi l’Egyptien, fondateur de la vie monastique (dit-on), est pratiquement toujours représenté avec un cochon à ses pieds. Qui songerait à les séparer ? Ils forment un couple quasiment mythique, au même titre que Tristan et Iseult, Black et Decker ou Carla et Bruni…

Saint-Antoine est également le patron des charcutiers. Normal, direz-vous, vu son animal fétiche. Cependant, quand on examine sa vie de près, on s’aperçoit que le cochon y est totalement absent. Alors que vient faire ce sublime animal près du saint ?

C’est en haute Egypte, vers 225 après JC que naît Antoine. Devenu orphelin, il vend tous ses biens afin de suivre les préceptes du Christ et se fait ermite dans le désert. Naturellement, devinez qui vient le tenter juste histoire de passer le temps ? Le démon, bien sûr. Et toujours bien sûr, Antoine parvient à repousser chacune de ses tentatives.

 Le temps passant, Antoine commence à devenir célèbre dans son désert (ce qui, avouons-le, relève du tour de force) et des disciples s’assemblent autour de lui. C’est ainsi qu’une communauté se forme et s’organise peu à peu.

Mais pour quelqu’un qui prise avant tout la solitude, la vie en communauté, même dans un désert, cela devient vite lassant. Antoine abandonne donc ceux qu’on peut considérer comme les premiers « moines » et repart vivre seul. Sa mort survient alors qu’il est âgé de 102 ans. (Vrai ou faux ?…) On le voit, pour l’instant, pas trace d’une seule queue en tire-bouchon dans l’histoire.

Saint Athanase décide un jour d’écrire la vie de Saint Antoine, dévoré qu’il est par l’ambition et le désir de pondre un best-seller. Mais dans ce récit biographique, le démon est symbolisé par divers animaux, qui ne ressemblent aucunement au cochon : lion, ours, taureau… Là-dessus, ce best-seller s’étant répandu en Europe, la culture Occidentale s’intéresse à Antoine, s’en empare, et transforme les représentations du démon en quelque chose de beaucoup plus familier : un loup, et un sanglier. Voilà le cochon qui arrive. Mais le sanglier n’est que le cousin du cochon, et encore, un cousin éloigné et vraiment peu fréquentable.

La transformation du sanglier sauvage en gentil petit cochon se fera par l’intermédiaire d’un étonnant croisement entre la réalité et la légende.

Les reliques de Saint-Antoine, déposées à Constantinople, sont transférées en Isère par un chevalier dauphinois. Et tout à coup, on s’aperçoit que ces fameuses reliques ont le don miraculeux de guérir du « mal des ardents » (sorte de gangrène). Au début du 12ème siècle, deux seigneurs, guéris par les fameuses reliques de ce mal, fondent près de l’abbaye où elles sont conservées un petit hôpital.

Vous connaissez la formule : « Petit hôpital deviendra grand pourvu que Dieu… etc. » Et comme Dieu n’est pas contre l’idée et que les malades affluent, l’hôpital s’agrandit, prend un bel essor au point de devenir « la maison mère » de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Antoine, plus connu sous le nom des « Antonins ». Cet ordre essaime peu à peu dans le milieu urbain et on compte jusqu’à 360 hôpitaux dans toute l’Europe.

Mais enfin, direz-vous, et le cochon, dans tout ça ? Il arrive, oui ? On y vient.

Les Antonins pratiquent donc des activités charitables et c’est ainsi qu’ils élèvent beaucoup de porcs pour pouvoir nourrir les pauvres. De plus, le lard passe pour avoir des effets très bénéfiques sur ce fameux « mal des ardents ». Les Antonins obtiennent donc le privilège de pouvoir laisser leurs animaux vaquer en toute liberté, et la population participe à leur nourriture.

La naissance et le développement de l’imprimerie permettent une diffusion des représentations de Saint Antoine : et c’est ainsi que l’imagerie populaire remplace (par reconnaissance envers les Antonins ?) le sanglier tentateur par l’aimable cochon bienfaiteur. Cette « métamorphose » est de plus vue d’un assez bon œil par l’Eglise car le cochon, animal familier entre tous, rend le saint accessible au plus grand nombre, illettrés et retardés mentaux compris.

Les siècles suivants ne font qu’entériner l’arrivée du cochon aux pieds du saint et c’est aussi pourquoi ce dernier est devenu le patron des charcutiers -et celui des brossiers, quand ce métier existait encore. (Ils fabriquaient leurs brosses avec des soies de porcs.)

Quand on vous dit que le cochon est un animal béni des Dieux…

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LE GRAND PORC BLANC

Posté par othoharmonie le 5 avril 2016

Le porc blanc de l’Ouest trouve ses origines dans les populations de porcs de type celtique que l’on rencontre sur la façade maritime de la France, de la fin du Moyen Âge jusqu’au milieu du XXe siècle. On distingue alors plusieurs races locales dont les plus connues sont la flamande, la boulonnaise, la race normande, et la race craonnaise. Jusqu’en 1958, on distingue encore la race craonnaise et la race normande, aux standards de race bien définis, qui se rencontrent encore fréquemment dans les élevages de la Mayenne, d’Ille-et-Vilaine ou de la Manche.

Premo

La diminution très rapide du nombre de reproducteurs, face au développement d’autres races, comme la large white, ou le piétrain conduit à la fusion des deux races le 15 décembre 1958, sous le nom de « porc blanc de l’Ouest ». Dix ans plus tard, on tente d’améliorer la prolificité des truies par introduction de sang Veredelte Landschwein, ce qui conduit à la perte d’une grande partie de la race d’origine.

Les quelques éleveurs ayant refusé d’introduire du sang Veredelte dans leurs élevages ont permis de sauver le porc blanc de l’Ouest. En 1982, un programme de conservation de la race est mis en place avec la contribution de l’INRA et de l’Institut Technique du Porc. Les effectifs restent aujourd’hui très faibles, et la race a du mal à les accroître à nouveau.

Le blanc de l’Ouest est un porc de grande taille. Le verrat mesure 1,1 m au garrot pour plus de 400 kg et la truie 1,05 m pour environ 350 kg. Ils mesurent entre 1,7 et 1,9 m de longueur. Son dos est large et droit, sa poitrine profonde, ses côtes légèrement aplaties et sa croupe large. Ses épaules sont effacées et ses membres sont forts et longs. Il a des jarrets droits, une queue longue et des aplombs verticaux. Sa tête, assez courte chez le jeune, s’allonge avec l’âge. Elle a un profil légèrement concave et un front large. Elle porte des oreilles implantées haut, cachant les yeux et se rapprochant au niveau du groin. Sa peau est uniformément blanche légèrement rosée, avec des soies blanches qui forment un épi au niveau des reins.

Le blanc de l’Ouest est typiquement un porc de plein air. Il convient mal à un engraissement de type industriel, mais valorise bien une alimentation à base de céréales produites à la ferme, complétée de sous produits laitiers et de fourrages grossiers. Il produit une viande particulièrement savoureuse, avec un gras de très bonne qualité. Elle est très bien adaptée à la production de charcuterie cuite comme le jambon de Paris. Lors des derniers contrôles en station individuelle, ces porcs présentaient de très bonnes performances de croissance et d’indice de consommation (croissance de 778 g par jour et indice de consommation de 3,38), proches de celles des porcs large white à la même époque, avec certes une épaisseur de gras dorsal un peu trop importante (18 mm). Les truies sont relativement précoces, pouvant être saillies à l’âge de 6 mois. Elles sont moyennement prolifiques avec en moyenne 8 à 9 porcelets par portée. Par contre elles sont douces et bonnes laitières. Les porcelets sont lourds à la naissance (environ 2kg).

Depuis le début des années 1970, les effectifs de porc blanc de l’Ouest ont décliné progressivement. Ainsi, on compte près de 600 truies inscrites au livre généalogique en 1971, 169 en 1982, quand le programme de sauvegarde est lancé, et 109 en 2007. Les effectifs sont restés majoritairement à proximité de leur région d’origine. Ainsi, on rencontre en 2007 61 truies et 18 verrats chez 18 éleveurs en Bretagne, 18 truies et 8 verrats chez 7 éleveurs en Normandie, 23 truies et 7 verrats chez 7 éleveurs dans les Pays de la Loire et un très faible contingent d’animaux en dehors de cette zone.

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Le porc blanc de l’Ouest est une race porcine française originaire de Normandie. Elle est issue du regroupement des races craonnaises et normandes. Autrefois assez populaire dans sa région d’origine, elle décline fortement dans la seconde moitié du XXe siècle et manque de disparaître, sauvée par le programme de conservation des races locales mené par l’Institut Technique du Porc.

C’est un cochon rustique adapté à l’élevage en plein air, uniformément blanc, qui a de bonnes qualités de croissance et des qualités maternelles correctes. Il est réputé pour avoir une viande idéale pour la fabrication de charcuterie, et notamment de charcuterie cuite comme le jambon de Paris

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LE CRABE DANS TOUS SES ETATS

Posté par othoharmonie le 30 mars 2016

 

CRABE, CANCRE, cancer; genre d’animaux crustacés qui comprend plusieurs espèces. En général les crabes ont la queue composée de tables, rabattue en – dessous, & appliquée sur le ventre. La tête n’est pas séparée du corps. Ils ont dix jambes, cinq de chaque côté, y compris celles qui portent les serres, et que l’on a comparées à des bras parce qu’elles en tiennent lieu à quelques égards. Les jambes de devant sont beaucoup plus grosses que les autres: il y a aussi pour l’ordinaire une différence de grosseur entre l’une et l’autre de ces grosses jambes; ce qui vient de ce que les crabes sont sujets à se casser ces jambes, et qu’il en renaît une nouvelle en place de celle qui a été cassée. Ce fait est prouvé par des expériences faites sur les écrevisses, que l’on a aussi observées dans le temps qu’elles se dépouillent de leur taie.

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 Voyez Ecrèvisse. La figure des crabes est arrondie, parce que la queue, la tête, et le corps, paraissent confondus ensemble. Les espèces de ce genre diffèrent par la grandeur du corps et par les couleurs, par la longueur et la grosseur des pattes et des serres. Rondelet a mis au nombre des crabes les crustacés, auxquels on a donné le nom d’araignée de mer, et ceux que l’on appelle poupars.

Voyez Poupar. Ensuite il fait mention des espèces suivantes de crabes d’eau salée.

Le crabe appelé migraine ou ours. Il ne ressemble à ce quadrupède que par la dextérité avec laquelle il se sert de ses serres, en quelque façon comme l’ours se sert de ses pieds de devant, et par sa figure informe. Il a aussi quelque ressemblance avec une grenade, soit pour la figure, soit pour la couleur; c’est pourquoi on lui a donné le nom de migraine.

Le crabe au pié large, latipes, Il diffère des autres par les jambes de derrière, qui sont larges à l’extrémité, et ont six articulations. Il a quatre petites cornes au front, et sa taie est lisse.

Le crabe jaune & ondé. Ses pattes sont longues et velues; il a deux grandes cornes, et des aiguillons sur le front et à côté du front.

Le crabe marbré, cancer varius vel marmoratus. Sa taie est lisse, et parsemée, comme un marbre ou un jaspe, de différentes couleurs, telles que le vert, le bleu, le noir, et le cendré. Il y a deux petites cornes aux fronts: la taie est crénelée en forme de scie à côté des yeux.

Le crabe commun. Il a deux petites cornes au front, les jambes de devant courtes, et les autres plus allongées et terminées en pointe.

Le crabe à bras court. Il est petit, de couleur mêlée de rouge et de noirâtre: la partie postérieure du corps est large, et l’antérieure pointue; les deux jambes de devant sont très – courtes, et les deux suivantes fort longues, grosses, pointues, et velues; les autres sont aussi longues, mais menues et lisses.

Le crabe velu. On en distingue de trois sortes; les premiers ont les jambes de devant hérissées de pointes, et noires à l’extrémité; il y a deux petites cornes au front; la partie antérieure de la taie est dentelée comme une scie, et le milieu de la face supérieure porte la figure d’un coeur. La seconde espèce est plus petite que la première, et n’a point de noir à l’extrémité des bras. Enfin la troisième espèce ne diffère de la seconde, qu’en ce qu’elle est encore plus petite.

Le crabe fait en forme de coeur. Il est petit; c’est le corps qui représente la figure d’un coeur. Il a deux corres au front. Ce crabe vit en pleine mer: on en a souvent trouvé dans l’estomac des merlans.

Les petits crabes qui se logent dans des coquilles. On en trouve dans des moules, des huîtres, des peignes et des pinnes marines: ceux des huitres ne sont pas plus gros qu’une féveb ; ils sont blancs, excepté le milieu de leur face supérieure où il y a du rouge. Ceux de la pinne marine sont plus grands, et ont plus de rouge que de blanc. L’animal des coquillages où sont ces crabes est vivant. Ils se retirent aussi dans des trous d’éponge, dans des fentes de rocher, &c.

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Le crabe appelé araignée. Rondelet donne le nom d’aranca crustata à une petite espèce de crabe qui a la tête un peu plus distincte, plus pointue, et plus avancée que les autres crabes: il y a deux petites cornes entre les deux yeux, qui sont fort saillants: les jambes sont fort longues, à proportion de la grosseur du corps, comme celles des araignées.

On a aussi donné le nom d’araignée à une autre espèce de crabe beaucoup plus grosse, appelée maia: Rondelet dit en avoir vu qui avoient la largeur d’un empan, et la longueur d’une demi – coudée. Les jambes de ce crabe sont courtes à proportion de la grandeur du corps, et l’extrémité des serres est noirâtre: il a quatre cornes: sa tale est légère, & découpée en demi – cercles à la circonférence: la chair est dure, et de mauvais goût. Savoir quel crabe Aristote a désigné par le nom de maia: tous les auteurs ne sont pas d’accord à ce sujet; Gesner donne le nom de maia au crabe que Rondelet nomme pagurus. 

Le crabe d’eau douce, cancer fluviatilis. Il se trouve en Grèce, en Candie, en Italie, en Sicile, en Egypte, dans le Nil, &c. Il ressemble aux crabes de mer, mais il a la taie plus mince, le corps moins arrondi, et les pattes plus grosses à proportion du corps. Les femelles ont la queue plus large que les mâles. Ces crabes sont bons à manger, sur – tout lorsqu’ils sont dépouillés de leur taie. Rondelet, hist. des poissons.

Il y a encore d’autres espèces de crabes, dont on peut voir la description dans Aldrovande, Gesner, Jonston.

Le crabe des Moluques, cancer Mollucensis, a une figure particulière. Voyez la Pl. XII. Thes. imag. pisc. &c. Rumphii. On nous a aussi donné la description et l’histoire de plusieurs espèces de crabes des Antilles, savoir les crabes violets, les blancs, & ceux que l’on appelle dans le pays du nom de tourlourou. Voyez l’hist. génér. des Antilles par le P. du Tertre, tome II. Voyez Crustacée. (I)

De toutes les différentes espèces de crabes qu’on trouve dans les Antilles, celle dont on fait le plus d’usage sont les crabes blancs, les crabes rouges, et les crabes manicoux, ainsi nommés à la Grenade, et connus à la Martinique sous le nom de seriques de riviere.

On prétend que les crabes font mal lorsqu’ils ont mangé le fruit du manceniller: cependant dans l’île de la Grenade on les prend communément sous ces arbres, et on ne s’est jamais aperçu qu’ils aient incommodé personne. Les crabes et les sériques de mer sentent un peu le marécage, et n’ont pas tant de substance que les autres. Art. de M. le Romain.

SOURCE : http://portail.atilf.fr/cgi-bin/getobject_?p.27:4./var/artfla/encyclopedie/textdata/image/

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CRABE OU CRUSTACE

Posté par othoharmonie le 27 mars 2016

 

Les crustacés forment un groupe qui réunit des formes très variées, comme les balanes, qui vivent fixés sur un support solide, ou des formes plus mobiles comme les crevettes ou les crabes. Le seul lien qui unisse tous les crustacés, c’est l’existence, au cours du développement embryonnaire ou larvaire, d’un stade initial commun, dit nauplius.

La collection de Crustacés couvre l’ensemble des groupes décapodes et non-décapodes ainsi que le groupe des Pycnogonides et Limules. Composée de plus de 120 000 lots inventoriés, rangés par ordre systématique, c’est, avec environ 8500 types, une des collections de Crustacés les plus riches du monde par sa diversité. Elle est considérée comme étant la plus grande collection de crustacés décapodes profonds pour la zone Indo-Pacifique. Les spécimens, mesurant de 1 mm à plus de 2 m d’envergure, sont principalement conservés en alcool. Certains sont naturalisés et conservés à sec (collections anciennes, comme la collection historique de Crabes), d’autres en préparations sur lames. Une collection de tissus et ADN a également été mise en place à partir de 2008. La collection comprend des Crustacés marins, d’eaux douces et terrestres (y compris les espèces parasites) du monde entier.

Crabe

Historique
Elle a débuté dès avant 1800 avec les récoltes des voyageurs naturalistes (voyages de Bougainville, Savigny, Dumont d’Urville…) et s’est poursuivie ensuite, notamment avec celles du Travailleur et du Talisman. La collection a bénéficié des travaux de scientifiques prestigieux comme Jean-Baptiste de Lamarck, Latreille, H. et A. Milne-Edwards, Chevreux. La collection s’est considérablement accrue grâce aux expéditions Musorstom et Tropical Deep-Sea Benthos, débutées à la fin des années 70 et qui se poursuivent de nos jours.

Activités
La collection s’enrichit de 8-10 % par an en moyenne, avec des variations suivant les groupes, grâce aux campagnes ainsi comme à de nombreux dons et dépôts. Depuis 20 ans, les campagnes Musorstomet Tropical Deep-Sea Benthos ont permis de constituer la collection de faune bathyale la plus importante au monde. Une cinquantaine de prêts et l’importante fréquentation de 200 jours-chercheurs par an de chercheurs français et étrangers témoignent de l’intérêt scientifique de ces collections. Ces dernières sont également souvent utilisées comme matériel d’exposition.

Contact
Laure Corbari corbari@mnhn.fr – Paula Martin-Lefèvre martin-lefevre@mnhn.fr

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Les crustacés sont des animaux aquatiques invertébrés dont le corps est recouvert d’une carapace dure. Ils habitent pour la plupart la mer (crabe, crevette, homard, langouste, langoustine) et certains, telles l’écrevisse et quelques espèces de crevettes et de crabes vivent en eau douce. La carapace des crustacés est plus ou moins rigide selon les espèces. Elle tombe à la mue pour permettre à l’animal de grandir, puis repousse aussitôt. Les crustacés muent plusieurs fois au cours de leur vie.

Les crustacés décapodes sont munis de cinq paires de pattes. Chez la plupart (homard, crabe, écrevisse, langoustine), la première paire est beaucoup plus développée et se termine d’un côté par un étau puissant, et de l’autre par des pinces en dents de scie qui servent à broyer la nourriture. L’étau et les pinces sont placés indifféremment à gauche ou à droite. Les pattes de la crevette, de l’écrevisse et de la langouste sont généralement d’égale grosseur et se terminent par des pinces (des crochets pour la langouste). La cage thoracique des crustacés est soudée à la tête, et les pattes y sont rattachées.

Les crustacés se déplacent en marchant, la plupart au fond de la mer. Le crabe peut se déplacer très vite, même latéralement. Certaines espèces s’aventurent sur les plages. L’écrevisse peut reculer, d’où le sens de l’expression «marcher comme une écrevisse». Les femelles se distinguent des mâles par une sorte de palme (ou nageoire) placée sous le coffre, qui sert à retenir les œufs. Chez le mâle, cette partie n’a pas la forme de nageoire, elle est plus fine et plus rigide. Les œufs («corail») de couleur rouge sont comestibles.

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DES CRABES A TOUTES LES SAUCES

Posté par othoharmonie le 16 mars 2016

 

 ETRILLE

L’étrille (Macropipus puber)

La carapace de l’étrille est brun-foncé et duveteuse, les yeux sont rouges. La cinquième paire de pattes présente des articles élargis, comme tous les membres de la famille. L’extrémité des pinces est noire avec des reflets bleuâtres. Une belle étrille peut présenter une carapace de 10 centimètres. Une autre espèce proche, l’étrille volante (Liocarcinus corrugatus) se trouve sur le sable, au bas de l’eau lors de grandes marées. Elle ressemble à l’étrille mais présente une robe jaunâtre claire.

Elle appartient à la famille des Portunidés, très reconnaissable à l’aplatissement de leur cinquième paire de pattes, cette morphologie lui permettant de nager sur de courtes distances. L’étrille est très commune dans la zone de balancement des marées mais peut se rencontrer jusqu’à 50 mètres de profondeur. Elle apprécie beaucoup les rochers mais sait aussi s’enfouir dans des zones plus sableuses. A marée basse, elle sait se protéger de la dessiccation en se réfugiant sous les cailloux, les algues, ou profondément dans les failles des rochers.

Elle se nourrit d’annélides, de mollusques, d’autres crustacés, de poissons. Elle apprécie les charognes et contribue au nettoyage des plages. C’est après la mue que la femelle s’accouple au mâle, ce dernier ne pouvant déposer son sperme dans les voies génitales femelles que lorsque son corps est mou. Le sperme est stocké dans la spermathèque de la femelle jusqu’à la ponte. Après fécondation, les oeufs seront portés par la femelle jusqu’à leur éclosion et la libération de la larve planctonique.

C’est l’espèce la plus couramment capturée par les pêcheurs à pied, principalement en raison de sa chair excellente.
Comme elle est très courante, sa recherche est agréable et amusante. Vu sa petite taille, ses pinces ne sont pas réellement dangereuses mais cependant beaucoup plus fortes que l’on pourrait le penser. Agressif et courageux, ce petit crabe n’est pas du tout impressionné par l’homme et il vous fera face en essayant de vous pincer. L’étrille est très agile et pour la saisir, il faut d’abord lui appuyer sur la carapace puis l’attraper par l’arrière du corps. Elle se rencontre sous les rochers ou dans les anfractuosités, le crochet est alors le bienvenu pour la déloger.

La taille minimale est de 5 centimètres.
Un conseil quand vous saisissez une étrille à la main rappelez vous que celle-ci, contrairement au tourteau, est capable de retourner ses pattes-avant et de pincer en arrière de son corps.

Synonymes
L’étrille est également appelée crabe-cerise ou chèvre dans la région de Lorient ainsi que crabe à laine dans le cotentin en raison de l’aspect laineux de sa carapace.
Son nom est aussi crabe-sardine à cause de la vitesse de sa nage et de sa couleur bleutée. Les anciens ouvrages ont tendance à employer le mot portune plutôt qu’étrille.

Homonymes
L’étrille est une plaque de fer dentelée dont on se sert pour nettoyer le pelage des animaux en particulier des chevaux.

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L’araignée (Maia squinado)

Ce sont ses longues pattes, ressemblant à celles des araignées, qui lui ont valu son nom. Elle peut néanmoins se confondre avec d’autres espèces de sa famille comme la petite araignée . Elle s’en distingue cependant par sa taille adulte plus grande et les multiples épines qui ornent sa carapace. De couleur rouge-grisâtre, l’araignée présente une forme particulière, la partie antérieure de la carapace étant allongée et de forme triangulaire. Notons que l’animal est souvent recouvert d’algues qui s’incrustent sur sa carapace, augmentant ainsi ses facultés de camouflage.

L’araignée appartient à la famille des Majidés, groupe caractérisé par la présence d’une coquille triangulaire et de pattes fines et longues. D’autres Majidés sont présents sur nos côtes comme la petite araignée ou la très grêle araignée à longues pattes . Ces deux espèces sont fréquentes sur toutes nos côtes et apprécient la zone de balancement des marées. Les araignées aiment les fonds à gros sables, parfois à proximité des rochers. C’est surtout en dessous du niveau de basse mer qu’elle se rencontre, jusqu’à 70 mètres de profondeur. Elles mangent de petits animaux benthiques (vivant sur le fond) comme les gastéropodes, les mollusques et les échinodermes. Elles sont aussi nécrophages comme l’atteste sa prise régulière dans les casiers eschés de poissons morts. La période de reproduction (printemps et été) génère des grandes accumulations d’araignées qui se rapprochent alors des côtes. L’hiver, les adultes retournent au large. Après l’éclosion, les larves sont planctoniques et sont dispersées par les courants. Au bout de quelques semaines, elles tombent sur le fond et adoptent une vie benthique. La jeune araignée se développe dans des profondeurs inférieures à celle des adultes (moins de 20 mètres) et apprécie les baies et les estuaires. Elle se rencontre plus souvent sur l’estran que les adultes et se dénomme moussette.

Une araignée peut vivre 8 ans et atteint la maturité sexuelle à 2 ans. Bien que très fréquente à certains endroits, notamment en Manche, l’araignée est surpêchée et ses stocks diminuent.

L’araignée n’est pas la rencontre la plus fréquente du pêcheur à pied. C’est plutôt en plongeant ou en mettant des casiers que l’on récupérera de nombreux individus. Ils arrivent cependant de la rencontrer en poussant l’épuisette contre les rochers et sous les algues. L’araignée est lente et ses pinces ne sont pas d’un très grand danger, seules les épines peuvent légèrement endolorir la main lorsqu’on la saisit. Il suffit de prendre l’animal par l’arrière de la carapace pour éviter tout risque. Lorsqu’elle est coincée dans une anfractuosité, on peut utiliser le crochet ou la faire saisir un appât placé au bout de ce même crochet. On peut rencontrer des spécimens dont la carapace seule mesure 20 centimètre, offrant par la même occasion une envergure impressionnante. Il est interdit de capturer des araignées dont le poids est inférieur à 500 grammes.

La chair de l’araignée est excellente mais les pattes sont fines et seuls les gros individus permettent d’obtenir un repas conséquent. On prendra soin d’effectuer l’opération de condensation (voir plus bas) si l’on veut avoir accès à la chair sans avoir à utiliser constamment un casse-noix. Ses longues pattes demandent en effet une préparation irréprochable si l’on veut que les muscles sortent facilement lorsque l’on les casse au niveau de leurs articulations. Pour résumer : laissez 15 à 20 minutes dans le court-bouillon et n’oubliez pas de les placez encore tiède, dans un sac hermétique, au réfrigérateur. Une bonne mayonnaise accompagnera la dégustation.

Synonymes
L’araignée est également appelée crabe de mai. C’est fin mai, début juin qu’elle revient en quantité sur nos côtes.
Les moussettes sont de petites araignées très appréciées des amateurs.

CRABE VERT

Le crabe vert (Carcinus maenas)

Si sa carapace est généralement verte, elle peut devenir franchement rouge, surtout chez les gros spécimens. La carapace est granuleuse et présente 5 indentations de chaque côté des yeux. Trois petites ornementations arrondies de la carapace sont visibles entre les yeux.

Il appartient à la famille des Portunidés, mais l’élargissement de la dernière paire de pattes, le caractère anatomique de la famille, est moins marqué que chez l’étrille.
C’est le crabe le plus courant de l’estran. Vous le rencontrerez sous les cailloux, sous les algues, dans les crevasses voire sur le sable.
C’est un petit prédateur qui consomme des annélides, des mollusques et d’autres crustacés. Il est nécrophage, comme les autres crabes de l’estran, et se délecte d’un poisson mort.
Le mâle se reproduit avec des femelles qui viennent de muer car alors, la mollesse du corps permet la dépose du sperme. Celui-ci sera stocké dans la spermathèque jusqu’à la ponte, un mois plus tard.

La femelle porte ses oeufs entre son abdomen et son thorax jusqu’à l’éclosion qui libérera des larves planctoniques.
A noter qu’il existe un parasite très fréquent du crabe vert : la sacculine (Sacculiona carcini). La larve de ce prédateur – un crustacé lui-aussi – pénètre dans le crabe vert et s’y développe, provoquant l’apparition d’un spectaculaire poche jaunâtre sous l’abdomen du crabe (la chambre d’incubation). Le crabe vert subit un dérèglement hormonal qui l’empêche de muer. Il ne grandit donc plus. Il ne faut pas confondre le parasite, de couleur jaune, avec la masse d’oeufs violette sous le corps de la femelle.
Rien de bien compliqué dans la pêche du crabe vert, tellement courant que la plupart des cailloux et crevasses en abritent un ou plusieurs. Munissez-vous d’un crochet pour retirer les spécimens coincés du fond de leur abri. Il peut pincer assez fortement lorsqu’il est gros, son surnom est d’ailleurs crabe enragé. Il est vivace mais pas autant, cependant, que l’étrille. Ce crabe constitue en général la première capture des enfants.

Le crabe vert est loin d’être aussi bon que l’étrille, mais il permet de faire des soupes excellentes. Plongez les crabes verts de l’eau bouillante avec des carottes, des pommes de terre, du sel, du poivre, du thym, du laurier. Laissez cuire une demi-heure. Mixez et passez au chinois. Servir avec croûtons et gruyère.

Synonymes
Crabes enragés.

En savoir plus sur http://www.pratique.fr/crabes-littoral.html#qwmMqYHe2dpYIAxf.99 

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