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Etre pieuvre

Posté par othoharmonie le 16 mars 2012

 

La pieuvre commune, Octopus vulgaris, est répartie dans le monde entier. On la trouve aussi bien dans les eaux tempérées que tropicales ou subtropicales. Seules les eaux du pôle ou subpolaires en sont dépourvues. En Méditerranée la pieuvre commune est le plus gros octopode de tous ceux qui fréquentent cette mer, avec Octopus macropus, céphalopode dont les bras sont plus longs et plus fins. Octopus vulgaris est également abondant dans l’est de l’Atlantique et au Japon.

 Etre pieuvre dans PIEUVRE 220px-Mimic_Octopus_2  Ce mollusque vit le long des côtes, jusqu’à 100-150 mètres de profondeur. Le scientifique espagnol A. Guerra indique, dans une étude de 1979, que la pieuvre commune est moins abondante au fur et à mesure que la profondeur augmente. En principe, elle préfère les récifs de corail ou les rochers. Cependant, dans de nombreuses régions, on la rencontre aussi sur des fonds sableux ou vaseux, comme sur des herbiers.

   Quel que soit l’environnement, elle profite du moindre trou ou anfractuosité pour s’y cacher, et sa capacité de changer sa couleur (ainsi que la texture de sa peau), et de se fondre parfaitement dans son habitat n’a pratiquement pas d’équivalent.

Manger, croître, pondre et mourir : telle est la vie d’une pieuvre. Une vie éphémère, surtout pour les femelles (de 12 à 14 mois), et non dépourvue de dangers. Prédatrices actives, les pieuvres peuvent en effet être à leur tour les victimes d’autres espèces carnivores, surtout à certains moments de leur cycle vital. Car les céphalopodes représentent, dans la chaîne alimentaire marine, un maillon d’une importance capitale. Les plus grands consommateurs de céphalopodes sont les cachalots. Des pinnipèdes (phoques, otaries, éléphants de mer) ou de nombreux poissons et oiseaux de mer sont aussi des prédateurs potentiels. Se nourrissant surtout d’espèces de pleine eau (pélagiques), peu d’entre eux représentent un véritable danger pour les pieuvres. Les principaux ennemis des octopodes adultes et vivant en zone côtière sont les congres et les murènes. En outre, il arrive que les céphalopodes s’entre-dévorent.

La fragilité des nouveau-nés

250px-Hapalochlaena_maculosa dans PIEUVRELa période la plus dangereuse dans la vie de la pieuvre est celle qui suit sa naissance, et qu’elle passe en pleine eau. La mortalité est alors importante. Cependant, K. Mangold estime que, même si la mortalité est alors de 90 %, 10 000 petites pieuvres pourront tout de même survivre et se poser sur le fond marin. Par la suite, elles resteront d’abord à la merci de nombreux animaux benthiques – crustacés et autres –, mais, avec la croissance, leurs moyens de défense (en particulier le fameux nuage d’encre qui imite la silhouette de l’animal) leur assureront une bonne protection.

   Dans certains endroits, en limite de la distribution de l’espèce surtout, le recrutement, c’est-à-dire la reproduction et le repeuplement par une nouvelle génération de pieuvres, peut être perturbé par la destruction de l’équilibre écologique. Dans la Manche, par exemple, la pieuvre était considérée, comme une calamité pour les pêcheurs de crustacés et les ostréiculteurs, jusqu’à ce qu’un hiver d’une rigueur exceptionnelle, dans les années 1960, anéantisse le recrutement. Près de trente ans après cet événement, la présence d’une pieuvre dans cette mer est un phénomène plutôt rare. Dans, d’autres régions, en revanche, on a pu constater que les pieuvres proliféraient en raison de pêches sélectives dont leurs prédateurs, en l’occurrence les congres, étaient les principales victimes.

   Grand amateur de crustacés, la pieuvre est souvent considérée par les pêcheurs comme une rivale. En réalité, la brièveté de sa vie, ses croissances rapides et son faible métabolisme amènent des chercheurs comme R. O’Dor et M. Wells à relativiser l’impact de ce mollusque sur la chaîne alimentaire marine. La quantité de nourriture absorbée par la pieuvre ne dépend-elle pas de son poids ? Or celui-ci n’est important que pendant un laps de temps très court. Ce mollusque qui disparaît après la reproduction est, en réalité, un animal peu destructeur.

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Paul, la pieuvre devin

Posté par othoharmonie le 12 mars 2012

 

Paul, la pieuvre devin dans PIEUVRE 220px-Octopus3On connaissait la divination dans les entrailles des animaux, par le vol des oiseaux ou encore selon l’appétit du coq. Aujourd’hui c’est à une pieuvre que l’on a affaire. Il s’agit de Paul, une pieuvre aux dons de médiums qui séjournait à l’aquarium d’Oberhausen en Allemagne. Et quel était son sujet de prédiction favori : le Mondial 2010, bien sûr.

 L’idée est simple : deux boîtes, contenant la même nourriture, sont positionnées dans l’aquarium, avec des drapeaux des pays concurrents en fond. Là où Paul va se ravitailler représente la nation victorieuse. Après quelques prédictions qui se sont révélées justes « Paul la Pieuvre » a acquis  une certaine reconnaissance, il a précédemment pronostiqué la victoire de l’Allemagne sur l’Australie et sur le Ghana, ainsi que la défaite de son équipe face à la Serbie.

 Nouveau défi ; il a pronostiqué la semaine avant, sur le fameux quart de final qui a opposé l’Argentine à l’Allemagne. Et devinez sur qui la pieuvre a parié ; l’équipe allemande. Un brin chauvin ce mollusque !

 PS : Paul la pieuvre est aujourd’hui décédée ! paix ait son âme !

 

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Loup et mythologie

Posté par othoharmonie le 10 mars 2012

 

Avant d’inspirer la terreur et de devenir un des démons du Moyen Age, le loup, craint pour sa sauvagerie mais admiré pour sa force et son adresse, joua un rôle dans de nombreuses mythologies.

 Lycalopex culpaeusLes Romains le consacrèrent à Mars, dieu de la Guerre, qui fit nourrir par une louve les jumeaux Remus et Romulus, fondateur de la Ville éternelle, et en firent un des emblèmes de la légion romaine. Si, lorsqu’un loup pénétrait dans le temple de Jupiter ou dans le Capitole, les Romains purifiaient la ville entière, ils considéraient néanmoins, aux dires de Pline, qu’apercevoir sur sa droite un loup ayant la gueule pleine était un des présages les plus favorables. A Rome toujours, de la graisse de loup frottée sur la porte de la maison des nouveaux époux leur portait bonheur. Dans l’ancienne Germanie, où les guerriers se nourrissaient de loup pour acquérir ses qualités (force, rapidité, endurance), l’animal fut également l’attribut du dieu de la Guerre scandinave Odin : un des frontons du Walhalla, séjour des guerriers les plus valeureux morts au combat, était orné d’une tête de loup. Selon la mythologie scandinave, « la fin du monde surviendra le jour où les deux puissants loups lancés à la poursuite de la lune et du soleil parviendront à les dévorer. Ces fauves sont deux des nombreux loups nés de l’accouplement d’une sorcière de la Terre et du loup Fenrir. Celui-ci, enchaîné par les dieux, une épée en travers de la gueule, se délivrera lors du Crépuscule des Dieux, annoncé par une guerre mondiale et un tremblement de terre : il engloutira alors dans sa gueule crachant des flammes le dieu Odin et son cheval Sleipnir, avant d’avoir lui-même la mâchoire écrasée par Vidarr le Silencieux ». Parce que son regard transperce les ténèbres et qu’il se met en chasse au lever du jour, les Egyptiens l’associaient au culte solaire : Upuaut, dieu loup, guidait la barque de Rê. Les Grecs le consacraient au dieu de la Lumière, Apollon, appelé parfois Apollon Lokogénès (« né du loup ») parce que sa mère Léto, enceinte de Zeus, aurait rencontré un loup pendant sa grossesse. Apollon, tout comme sa soeur jumelle Artémis, était invoqué pour protéger les troupeaux contre ces fauves.

Loup et mythologie dans LOUP 220px-Falklandwolf_Dusicyon_culpaeusAu Moyen Age, dans tous l’Occident chrétien, le loup devient l’animal le plus redouté. Pour les démonologues, le loup, synonyme de sauvagerie et de cruauté (la louve symbolisant pour sa part la débauche ou le dévergondage), est l’incarnation du diable, et de tous les animaux, celui dont il préférait prendre l’apparence, notamment pour présider le sabbat. Pour aller au sabbat, les sorciers se transforment en loups et les sorcières portent des jarretières en peau de l’animal. En Espagne, il est la monture des sorciers qui le chevauchent la tête tournée vers sa queue sur laquelle ils ont placé une chandelle pour éclairer le chemin. On a accusé certains sorciers, et de nombreux bergers, de rassembler des loups pour commettre des forfaits. Parmi les magiciens capables de se faire obéir et suivre des loups, le meneur de loups, soupçonné également de se changer en loup-garou, était le plus craint car il avait le pouvoir de les envoyer dans les bergeries et les pâtures pour dévorer les moutons. En Normandie, on le reconnaît à ses gants rouges et au fait qu’il ne prononce pas un mot. Le meneur de loup frappe parfois, la nuit tombée, à la porte des fermes isolées; qui lui refuse l’hospitalité court le risque de voir décimer tout son troupeau. On mentionne l’existence de loups sataniques dans de nombreuses régions : en Ardenne avec le loup blanc, a Bayeux avec le grand loup noir. Rappelons que la bête du Gévaudan, créature mystérieuse et cruelle qui fit des ravages à la fin de XVIIIème siècle dans la région du Massif central (cent personnes tuées entre 1764 et 1767) ressemblait à un loup.

200px-Dore_ridinghood dans LOUPLes contes, le décrivant comme le mangeur d’enfants par excellence (notamment le célèbre Petit Chaperons rouge) et des créatures sans défense (comme la chèvre de Monsieur Seguin), n’ont pas amélioré sa réputation. Sans oublier que le mythe de loup-garou renforçait son caractère maléfique.

Cependant, les rapports entre les hommes et le loup n’ont pas été uniquement fondés sur la haine, et bien que la croyance générale en ait fait une créature diabolique, les Amérindiens, quand à eux avaient une vision bien différente du loup : Dans la mythologie des Ojibwas, ce sont les loups qui ont appris à chasser à Nanabush, fils du Vent d’ouest et d’une mortelle. Il apprit leurs méthodes, mais aussi le tabou interdisant de tuer inutilement le gibier. Comme Nanabush était incapable de suivre la meute qui poursuivait un caribou, il fut laissé avec Tooth, le petit-fils de la louve qui menait la meute. Elle leur dit d’aller chasser l’élan dans la vallée mais de ne prendre que la viande qu’ils pourraient manger. Grisés par la chasse, ils oublièrent la mise en garde de la louve. Pour les punir, Manitou, le Grand Esprit, se lança à leur poursuite. Tooth, le jeune loup impétueux, fut pris et tué, mais Nanabush vola la peau de Tooth aux esprits. Comme il était lui-même un demi-dieu, il ramena le loup à la vie. Tooth avait parcouru les chemins de la mort et il en instruisit Nanabush afin qu’il transmette ce savoir à son peuple. Lorsque Tooth lui eut décrit les traîtres chemins du paradis, Nanabush le renvoya au pays des morts où, depuis, il guide les âmes qui entreprennent le voyage vers un monde meilleur. La légende enseigne donc que le loup est notre frère, notre maître en chasse, notre complice dans le crime et notre guide vers le paradis. Cette légende confirme bien que l’homme a peut-être beaucoup appris du loup.

 Chacal à flancs rayés (Canis adustus)Dès les origines, hommes et loups sont très semblables. Ce sont des prédateurs placés au sommet de la pyramide. Les tribus humaines et les meutes de loups sont formées autour d’un noyau familial. une structure sociale rigide et forte gouverne la société et organise la chasse (qui est la condition de la survie de cette société). Les chefs sont choisis parmi les plus astucieux ou parmi les plus forts. La cohésion du groupe, l’ordre et la discipline sont maintenus par divers rites complexes. La légende des Ojibwas nous offre un point de vue non européen qui tranche nettement avec les comportements de haine envers le loup des civilisations occidentales. Les Ojibwas et d’autres peuples aborigènes ont démontré que les loups et les hommes peuvent vivre les uns à côté des autres, et que les hommes qui n’ont pas pour seule ambition de « conquérir » la nature comprennent parfaitement la parenté qui nous relie à notre frère le loup. Nulle part dans la mythologie des aborigènes d’Amérique du Nord il n’y a un exemple de peur du loup.

Un des meilleurs moyens pour identifier un loup-garou était de retrouver chez un homme une balle (ou une flèche) qui avait blessé ou tué la créature. Seule une balle bénite ou en argent pouvait en venir à bout. Pour certains, « la lycanthropie est la faculté que possèdent certains sorciers d’extérioriser leur corps astral sous une forme animale ».

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Loups

Posté par othoharmonie le 7 mars 2012

 Canis lupus signatusLes individus de l’espèce Canis lupus appelé communément loups peuvent prendre des aspects très différents selon leur région d’origine. Les loups sont des prédateurs, vivant et chassant en groupes organisés, selon une hiérarchie sociale complexe.

Morphologie : Bien que semblable aux morphologies des autres canidés, le loup est comparé à certaines races de chiens tels que le berger allemand, mais le loup présente une tête plus large, une poitrine moins profonde, un cou plus épais et des oreilles moins longues, moins pointues et plus écartées. Morphologiquement, les chiens primitifs de type Huskies sibérien sont plus proches du loup, moins grands, plus compacts et plus courts sur pattes du fait de leur adaptation à leur environnement.

 En général le mâle est plus grand que la femelle. Les loups adultes vivant à l’état sauvage du fait de leur adaptation peuvent peser de 16 à 80 kilogrammes, en fonction de la sous-espèce et du sexe (comme par exemple une femelle de 12 kg pesée dans la péninsule Arabique en 1982, ou bien un individu de 96 kg abattu dans les Carpates en 1942).

 Chromosomes : 78, comme chez le chien.

 Canis lupus arabsDentition : 42 dents (32 chez les jeunes, dentition définitive à 7 mois). Les crocs des loups peuvent mesurer jusqu’à 6 à 7 cm dont 2 cm enchâssés dans la gencive. Les muscles de la mâchoire sont puissants. Ils servent à broyer les os ou permettent d’agripper une proie plus lourde que lui. La gueule du loup est bien plus largement fendue et puissante que celle du chien : la mâchoire du loup peut exercer une pression de 150 kg/cm² contre 60 à 65 kg/cm² chez le chien.

 Répartition : Amérique du Nord et Eurasie (y compris la péninsule arabique) pour les loups vivant à l’état sauvage.

 Ces animaux pour communiquer utilisent divers moyens tels que la gestuelle, les vocalisations, etc.

Ces animaux, comme tous les canidés, émettent des vocalisations ainsi les loups peuvent : glapir (en anglais : yelp), gémir (whimper), geindre (whine), geindre plaintivement (whine moan), lancer une plainte (moan), gronder plaintivement (growl-moan), gronder (growl), grogner (snarl), japper (woof), aboyer (bark). Ces vocalisations étant liées aux contextes, exemples : glapissement lors de douleur ou de peur ; gronder lors d’action de dominance, d’attaque, de mise en garde, de défense, de protestation ou de jeu. L’étude et la compréhension des vocalisations est donc extrêmement complexe.

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Le loup et les poissons

Posté par othoharmonie le 5 mars 2012

 

Le symbole animal du loup est le douzième esprit totem de la roue de la vie des shamans amérindiens. Il correspond en occident à notre signe astrologique des Poissons auquel il peut apporter un éclairage nouveau et exotique. Voyons les analogies de ce symbole à travers les différentes cultures qui lui ont rendu hommage, les mots-clefs caractérisant les natifs dont il est l’esprit protecteur et le conseil du shaman à son sujet, conseil destiné à exploiter au mieux son potentiel vital.

Le loup et les poissons dans LOUP 220px-Voirloup2I. Une liberté en marge du monde
Ce n’est qu’avec l’avènement du christianisme que le loup, comme nombre d’autres animaux nocturnes, a été diabolisé. Animal de meute ou loup solitaire, ce noble habitant des forêts fut longtemps respecté à juste titre : on pensera entre autre à « la louve romaine » qui fut la nourrice des fondateurs de Rome, Romulus et Remus et qui à ce titre à un rôle civilisateur de premier ordre dans la mythologie latine.

Un peu plus tard, le loup fut assimilé à l’idée de sauvagerie. Encore que ce terme mérite d’être discuté : s’il est regrettable que le loup soit devenu le symbole de la cruauté ou de l’agressivité gratuite (surtout à travers les contes pour enfants), il est plus intéressant et surtout plus juste de le considérer comme la figure animale de la sauvagerie positive (à rapprocher de l’idée de « bon sauvage »), c’est-à-dire de ce qui ne peut être domestiqué, asservi.

Car quand le loup est domestiqué, il devient chien mais n’est plus loup. Et n’est-ce pas précisément le fait que le loup refuse toute intégration dans la société humaine, dans la civilisation des hommes, qui l’a conduit à devenir une bête effrayante ? On sait bien en effet à quel point les attaques de loups contre l’homme sont rares, voir inexistantes en dehors des cas de rage lupine.

Il faut donc voir dans la phobie de l’homme à l’égard du loup quelque chose de plus profond, de plus caché : la peur de ce qui échappe au contrôle humain, de ce qui reste profondément libre. On évoquera d’ailleurs à ce sujet plusieurs cas où des loups, pris par de cruels mâchoires de piège ont préféré s’arracher la patte entravée plutôt que de rester prisonniers.
Car le loup, c’est avant tout un symbole de liberté spirituelle, de cette part de notre âme que tous ceux qui ont été confronté à la torture ou à l’emprisonnement savent inaliénable. Et n’est ce pas cette part d’âme que rien ne peut nous retirer qui se reflète dans l’œil du loup, à la nuit tombée, en argentant son regard ? Plutôt souffrir, plutôt se mutiler soi-même qu’accepter de perdre sa liberté, voilà un des messages communs à la fois au loup totémique et au signe des Poissons.

D’ailleurs, Fenrir, le loup géant de la mythologie scandinave ne véhicule pas d’autre message : enchaînés par les dieux (parce que dérangeant l’ordre divin, le dogme civilisateur), la prophétie annonce qu’il ne se libérera qu’à la fin des temps, à la fin du cycle.  Le loup comme les Poissons constituent la dernière étape des roues de vie amérindienne et zodiacale : ils sont la fin du cycle, ceux qui brisent l’ordre monotone des choses et inaugurent un ailleurs, une nouvelle époque car ils sont par excellence reliés à une autre réalité, une autre dimension (plus spirituel à n’en pas douter) et c’est précisément ce qui les rend si différents. Les natifs du loup comme les natifs du Poissons vivent dans leurs mondes et quiconque essaie de les en arracher les condamne à mourir ou à se sentir aussi enchaînés que Fenrir.

220px-Canis_lupus_portrait dans LOUPLes shamans amérindiens ne manquèrent pas non plus de noter l’aspect de dévouement et de sacrifice propre au loup. Animal grégaire, sa vie sociable est d’une grande richesse et d’une grande complexité tout comme celle des Poissons et, surtout jeune, il est prêt à payer de lui-même pour le bien de tous. En vieillissant, il n’est pourtant pas rare que, las des concessions sociales et de la hiérarchie, il finisse par s’isoler, s’exclure lui-même du groupe sans doute parce qu’il sent le temps de découvrir l’au-delà venu et qu’il sait devoir s’y préparer.

Cela lui valu d’être très justement considéré comme un initiateur au sacré, un passeur entre le monde terrestre et le monde spirituel. Sa connaissance de l’âme humaine et des secrets de l’au-delà le fit même régner sur les morts, chez les algonquins par exemple. On se rappellera bien sûr du cri déchirant du loup qui hurle à la mort…ce qui est sans doute sa façon de parler avec les forces invisibles.

II. Personnalité traditionnelle et conseil
Ame libre, compatissante, dévouée, mystique, spirituel et grégaire mais rencontrant des difficultés à s’intégrer dans la norme, à faire preuve de réalisme, de fermeté ou de persévérance tant les choses de ce monde lui semble souvent sans importance…

220px-Lobo-makPartenaires conseillés : Pivert, Serpent et Ours

Conseil du Shaman
Trouver plus de sens à la vie mais aussi à la mort, vous interroger de façon générale sur la réalité des choses et sur leur importance occupera sans doute une grande partie de votre vie. Ce qui permet à l’homme de dépasser sa condition charnelle (La musique, l’art, la poésie, la prière et parfois l’amour…) vous inspire mais attention de ne pas totalement perdre le sens du concret car à trop vous isoler, vous pourriez devenir un loup solitaire avant d’en avoir l’âge et cela ne manquera pas de vous faire souffrir.

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La rumeur sur le Loup

Posté par othoharmonie le 29 février 2012

            

A la source d’une peur, on trouve bien souvent une rumeur. Et au bout d’une rumeur, naît la peur. Il n’en est pas allé différemment de la peur du loup. Un jour on lui prête quelques méfaits, le lendemain chacun relaye ces croyances. Les médias les premiers.

La rumeur sur le Loup dans LOUP 320px-Czechoslovakian_Wolfdog_pairLa rumeur est toujours intimement liée à la peur. C’est sur la peur que la rumeur repose, mais, en contrepartie, elle entretient la peur et s’en fait le relais. Quand ce cercle vicieux est enclenché, c’est presque le mouvement perpétuel qui s’instaure entre ces deux pôles. Le loup n’a pas échappé à ce tourbillon infernal. Les premières accusations lancées à l’encontre de cet animal qui dérange ont lancé le processus. Des siècles de rumeurs, ensuite, ont créé de toutes pièces, petit à petit, l’animal cruel et sanguinaire qui erre encore aujourd’hui et connaît de beaux jours dans notre inconscient collectif. Il n’est pas rare de nos jours que le loup fasse l’objet de rumeurs, même dans des contrées dont il a totalement disparu. La peur se vend bien. Les médias le savent… Ils l’exploitent.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   La « peur du sauvage » ou le témoin d’une société

 Loup gris commun (Canis lupus lupus)Pour comprendre une rumeur et, éventuellement, la combattre, il est donc avant tout indispensable de comprendre le groupe dans lequel elle surgit. Ainsi, Kapferrer espère faire naître une « radioscopie de la France profonde révélée par ses rumeurs ». De grands domaines de crispations semblent en dessiner les contours révélateurs : la peur de l’étranger, la peur pour les enfants, la peur pour la santé, la peur du changement, mais surtout, pour le cas qui nous occupe, la peur du retour à l’état sauvage. Les rumeurs de fauves semant la terreur dans les campagnes sont monnaie courante. « A l’évidence, elles reflètent un désarroi aigu du monde rural, c’est-à-dire ceux qui sont au front, face à la nature, cette même nature qu’un combat millénaire a réussi à faire reculer, à maîtriser, à rendre productive. Loin de se sentir soutenu par l’arrière, par ceux qui, de Paris, de la ville, prennent les décisions qui les concernent, ils se sentent lâchés. » (KAPFERRER, 1987, 184). Un éleveur parle des loups à un journaliste de « Terre Sauvage » : « J’en ai tué et je recommencerai. Vous croyez que c’est drôle de voir mourir ses brebis ? Vous croyez que les écolos de Paris accepteraient de vivre comme nous ? » (NICOLINO, 2003, 64). Le malaise profond du monde rural est indéniable, particulièrement en ce qui concerne l’écologie.                      

« Le loup-garou de Paris« , comme bon nombre de grands films, a contribué à donner du loup une image démoniaque. Ph.: www.  euroloup.com                                        

51604H3EH6L._SL500_AA300_ dans LOUPCes rumeurs sont unanimes selon Kapferrer, « on » nous envoie des bêtes sauvages. Pour ce qui est du retour du loup dans le Mercantour, l’accusation est portée haut et fort à l’encontre des écologistes. La thèse du retour naturel du loup est sévèrement réfutée par les éleveurs. « L’écologiste est la bête noire du paysan. Il tend à vouloir le supplanter dans ce qui fonde l’identité de la paysannerie : la gestion de l’environnement naturel. Le monde rural vit très mal les parachutages d’écologistes dans la campagne française : l’arrivée subite de ces experts en chambre lui parait être une insulte à sa propre compétence et à des siècles de traditions et d’expériences rurales, durement acquises sur le tas. Il est significatif que les « envoyeurs » des bêtes sauvages soient des écologistes : ce sont eux qui pilotent les avions et les hélicoptères. Le survol par avion est normal : l’écologiste dispose de larges moyens, puisqu’il est soutenu par le gouvernement, moyens qui font défaut à l’agriculture. D’autre part, on survole un pays comme on survole un dossier. A la différence des paysans qui connaissent à fond le dossier nature pour y plonger leurs mains dès l’aube, l’écologiste plane dans l’abstraction et légifère de façon irresponsable. Il est un apprenti sorcier. Ses décisions portent un grave préjudice à ceux qui connaissent véritablement la nature, qui vivent dans la nature, les paysans, les sociétés de chasse. En lâchant l’animal sauvage, on tue l’animal domestique, on rend impraticable la nature qu’il fallut tant de siècles pour contrôler. Pour le monde rural, rien n’est plus symbolique de l’utilité ou de l’inutilité des écologistes que la réimplantation d’animaux sauvages sous leur égide : lynx dans les Vosges, vautours en Cévennes. Ces actes séduisent les citadins : pour eux, la nature est un concept, l’état sauvage une compensation à l’état artificiel de leur environnement de béton. » (KAPFERRER, 1987, 184-185). A cet égard, il est important de signaler que, dans le cas qui nous occupe, les loups sont bien revenus en France naturellement, faute de quoi, ils auraient été abattus en toute légalité. La thèse est officielle et appuyée d’arguments solides. (voir : Espèce protégée ? Le droit ne suffit pas !)

640px-Canis_lupus_meute_Gramat« Derrière ce discours naturaliste, il y a un discours social, mettant à nu les rapports que le monde rural entretient avec son environnement. Dix années plus tôt, dans le cadre d’une enquête sur le loup en Limousin, les chercheurs citent une réflexion presque machinale des habitants : « Les loups vont revenir. » Cette phrase est un symbole. La campagne française se désertifie. Les villages abandonnés se multiplient ; les voies secondaires de la SNCF se ferment une à une. Les loups n’auront plus peur du bruit et de la présence raréfiée de l’homme. La nature redevient hostile. Les rumeurs de Bête expriment un désarroi profond. Dans les ruines des villages abandonnés, les bêtes vont revenir. Au niveau le plus profond, ce que craignent les ruraux, c’est le retour de la sauvagerie : dire que les bêtes sont de retour, c’est aussi porter un jugement sur les rapports sociaux, ou plutôt, leur absence. Laisser la France aller en friche, c’est s’engager lentement sur le chemin qui mènerait de façon inéluctable à l’Etat sauvage. » (KAPFERRER, 1987, 185-186).

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Nouvelles peurs du loup

Posté par othoharmonie le 29 février 2012

 

Que devient le loup parmi les nouvelles peurs ? La concurrence des grands dangers du XXIe siècle ne l’éclipse pas. Au contraire, elle lui donne une nouvelle dimension : de nos jours, c’est la dégradation de l’environnement et du monde sauvage qui inquiète.                                                                                                                                           

Un loup à reflets roux vu de faceAu XXIème siècle, on s’aperçoit avec horreur d’un échec important dans l’entreprise humaine : on n’a pas pu éradiquer la peur ! Tous les espoirs, jusqu’ici reposés sur la science, s’effondrent peu à peu. Il est courant d’entendre que, si les peurs changent, la peur reste ! Celle-ci ne se porte plus aujourd’hui sur des éléments naturels, mais bien sur les entreprises par lesquelles l’homme s’est dressé contre l’Ordre de la Nature. C’est pourquoi, afin de remédier à ces peurs tout à fait rationnelles, des mesures commencent timidement à être prises au niveau international. C’est bien là que se rejoignent les anciennes et les nouvelles peurs : le monde sauvage, jusqu’alors terrifiant, apparaît comme fragile. Le loup dont on a voulu à tout prix se protéger pendant des centaines d’années devient une espèce à protéger pour sauvegarder les équilibres naturels et la bio-diversité. Pendant ce temps, à en croire les spécialistes la peur du loup perdure dans nos inconscients. De son côté la rumeur, alimentée et relayée par les médias, utilise et entretient les peurs. Jusqu’où?                                                                                                                                                                

 

Le loup est mort, vive la peur

Nouvelles peurs du loup dans LOUP 320px-New_Guinea_Singing_Dog_profileLes nouvelles propositions pour l’agriculture s’entendent sur un consensus en trois piliers : « meilleure garantie de la sécurité sanitaire des aliments, multifonctionnalité (terme consacré pour désigner la protection de l’environnement, des paysages, de l’emploi rural, de l’aménagement du territoire et du bien-être animal) et développement durable… » (BERTHELOT, 2001, 39). C’est dans ce cadre que devra s’appliquer la prochaine réforme de la PAC (politique agricole commune) pour répondre aux attentes des citoyens, ou, en l’occurence, à leurs nouvelles peurs.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

La peur du loup est en passe de se muer en peur de l’absence du loup. Légitime inquiétude les

Il s’agira pour l’homme de cesser ses protestations systématiques contre l’ordre de la Nature, de refuser toute douleur (effort compris), afin de retrouver une véritable dignité humaine. « La recherche, la transformation de la Nature, la transgression des interdits sociaux antérieurs sont alors légitimes et féconds s’ils témoignent d’une humanité en train de grandir et non de régresser. » (VIVERET, 2001, 96).                                                                                                 

320px-Canis_lupus_signatus_%28Kerkrade_Zoo%29_28 dans LOUPAinsi, la peur qui accompagne aujourd’hui le loup est-elle contradictoire. De quoi a-t-on le plus peur aujourd’hui ? Du retour d’un prédateur disparu? Ou de l’extinction progressive de la nature sauvage, de la biodiversité et des équilibres naturels, accompagnée d’une gestion sanitaire de plus en plus douteuse des animaux domestiques ? Il faudra faire des choix. A partir de là, les questions soulevées par les nouvelles peurs trouveront de nouvelles réponses. Les peurs et menaces nouvelles concernent aujourd’hui un enjeu beaucoup plus universel : pas seulement l’écologie, mais aussi l’homme et la Nature au plus profond d’eux-mêmes ! Si auparavant la peur avait pour objet la vie d’hommes, elle se porte de nos jours sur la vie « des » hommes ou de l’Homme. Les dérèglements de la Nature nous concernent tous. Pas un homme n’échappe aux lois de la Nature. Pas un être vivant ! La Nature est une entreprise universelle dont nous faisons tous partie !

Pollution de l’air, des mers (Erika, Prestige…), de la terre (déchets nucléaires), accidents industriels (Minimata, Sévéso, Bhopal, Tchernobyl…), catastrophe sanitaire de l’élevage intensif (vache folle, dioxine, peste aviaire…), OGM, clonage, désertification, criminalité financière… Voilà les peurs d’aujourd’hui ! Ne sont-elles pas au moins aussi inquiétantes que les peurs d’antan ? Et c’est cela que l’on nomme progrès ? « Quel progrès ? N’est-ce pas plutôt le résultat d’une conception exponentielle de la croissance ? D’un délire productiviste proprement irrationnel ? ». (RAMONET, 2001, 7). Dans cette conception, il semble que la rationalité ait succombé à son propre culte.

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Signe du Mouton

Posté par othoharmonie le 26 février 2012

Singe « Le Mouton » :

Le Mouton:Signe du Mouton dans MOUTON

Nom chinois: Yang
Rang Hiérarchique : huitième
Heures gouvernées par le Mouton : 13h à 15 h
Orientation de ce signe : Sud Sud Ouest
Saison et mois principal : été-juillet
Correspondance avec les signes solaires : Cancer
Elément stable : Feu
Souche : Négative

La personnalité du Mouton :

Ce signe est le plus féminin de tout le zodiaque chinois. On dit également qu’une personne née sous le Mouton est le bon samaritain du cycle lunaire. Elle est vertueuse, sincère et facilement compatissante. Elle a en général des manières douces et même timides. A son meilleur, le Mouton a une personnalité artistique, élégante, et manifeste beaucoup de créativité dans son travail. Dans les pires des cas, il se laisse trop facilement submerger par ses émotions et se montre pessimiste et circonspect. Le Mouton est renommé pour sa gentillesse et sa compassion. Il pardonne facilement et se montre compréhensif pour les fautes d’autrui. Il déteste les horaires fixes et ne peut pas accepter trop de discipline ou de critique. Attiré par les enfants et les animaux, il est près de la nature et généralement casanier. Le mouton est capable d’adulation pour l’objet de son affection, allant parfois même jusqu’à l’excès. Il est la proie d’humeurs changeantes et trouve impossible de travailler sous pression. Il a également de la difficulté à être objectif.

       L’apparence soumise du Mouton est en contradiction avec sa détermination intérieure. Lorsqu’il est menacé, il peut réagir fermement et avec passion même s’il déteste se battre.  Dans une querelle il va se renfrogner plutôt que de dire directement ce qui le tracasse.

 dans MOUTON       Les Chinois croient que la fortune sourit au Mouton à cause de la pureté de sa nature et de son bon cœur. Il est généreux de son temps et de son argent. Lorsque vous n’avez nulle part où aller et vous êtes sans le sou, vous pouvez être assuré que le Mouton ne vous fermera pas la porte. On dit qu’une personne née au cours de l’hiver de l’année du Mouton qu’elle connaitra une vie difficile car l’herbe est rare en cette saison et se nourrir demande des efforts considérables. Cependant, même dans les circonstances les plus difficiles, le Mouton dispose toujours des trois nécessités de base et les gens prennent toujours bien soin de lui. Son signe est le huitième du zodiaque chinois et, pour les Chinois, le chiffre huit symbolise la prospérité et le confort.

       Le Mouton a d’ailleurs une chance inouïe. Comme le Lièvre il obtient ce qu’il veut sans force et sans violence. Il va faire preuve d’une grande endurance passive et va vous épuiser à force de prières et de supplications. Il ne montrera pas son courage jusqu’au moment où vous tenterez de le briser.

       Le Mouton ne coupe vraiment jamais le cordon ombilical. Il revient toujours à sa mère et à ses petits plats. Il n’oublie jamais les anniversaires et les occasions spéciales. Il célèbre chaque fois avec éclats. Il est également très susceptible lorsqu’il s’agit de ses propres anniversaires de naissance, de le visiter et de lui envoyer une carte de prompt rétablissement.

Moutons Suffolk.JPGLe Mouton est fondamentalement un inquiet. Il a tendance à être pessimiste. Ses infortunes le touchent profondément et il ne s’en remet pas facilement. Un autre de ses handicaps consiste à avoir de la difficulté à se refuser quoi que se soit. Il dépense trop.

       Ce sont d’incorrigibles romantiques. La musique légère, le clair de lune, les repas aux chandelles ont pour eux un caractère magique.
Nullement fait pour les décisions, le Mouton va plutôt suivre le courant et se plaindre lorsque surgissent les difficultés. Néanmoins, on l’aime sincèrement à cause de sa bonne nature et parce qu’il a la gentillesse de partager tout ce qu’il possède. La femme et l’homme Mouton sont très près de leur famille et la comblent de soins.

       Tout au long de sa vie, il a besoin de pouvoir compter sur des amis forts et loyaux. Les caractéristiques franches et optimistes du Cheval, du Sanglier et du Tigre complètent bien sa personnalité. Il se retrouve également en parfaite harmonie avec le Lièvre. 

       Le Rat déteste la prodigalité et le manque de dévouement du Mouton. De plus, ce dernier n’a pas d’affinités avec les personnes austères nées sous le Bœuf ou les caractères pratiques comme le Chien, car tout deux n’ont aucune patience pour écouter les minauderies du Mouton. 

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Le Mouton…

Posté par othoharmonie le 19 février 2012

Le mouton (Ovis aries) est un mammifère domestique herbivore de la famille des bovidés, de la sous-famille des Caprinés et du genre Ovis. L’animal jeune est l’agneau (féminin : agnelle), la femelle est la brebis et le mâle est le bélier.

L’homme élève le mouton pour sa viande, son lait, sa laine et sa peau avec laquelle on prépare un cuir appelé « basane ».

Le Mouton... dans MOUTON 320px-L%C3%BCneburger_Heide_-_069C’est un mammifère ruminant qui est présent aujourd’hui surtout sous sa forme domestiquée, bien que six espèces sauvages existent toujours. À l’instar de tous les ruminants, les moutons sont des ongulés marchant sur deux doigts (Cetartiodactyla). Ils descendent très probablement d’un mélange de sous-espèces de l’espèce de mouflon sauvage (Ovis gmelini ou Ovis orientalis) la plus occidentale, à 54 chromosomes, originaire du Moyen-Orient.

C’est l’un des premiers animaux à avoir été domestiqué et il est surtout apprécié pour sa laine et sa viande. La laine de mouton qui est la fibre d’origine animale le plus utilisée est généralement récoltée par une coupe avec des cisailles (la tonte).

Les moutons sont élevés dans le monde entier et ont joué un rôle central dans de nombreuses civilisations. À l’heure actuelle, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Patagonie et le Royaume-Uni sont les principales régions consacrées à cet élevage.

Animal clé dans l’histoire de l’agriculture, le mouton a profondément marqué la culture humaine. Les moutons sont souvent associés aux scènes champêtres. Le mouton figure dans de nombreuses légendes, comme la Toison d’Or et dans les grandes religions, en particulier les religions abrahamiques. Dans certains rites, les moutons sont utilisés comme animaux de sacrifice (notamment chez les Musulmans lors de l’Aïd el-Kebir).

Noms désignant les représentants de l’espèce

200px-Scrapie_testing dans MOUTONDu fait de la proximité de cet animal avec l’homme, le vocabulaire autour de l’espèce est riche. L’animal jeune est l’agneau (féminin : agnelle), la femelle est la brebis et le mâle est le bélier. La brebis âgée de deux ans et qui n’a pas encore agnelé est appelée vacive. La mise bas s’appelle l’agnelage et la bergerie est le nom du bâtiment construit pour accueillir les moutons. Les termes « ouaille(s) » et « pecus » ont été longtemps utilisés pour désigner les troupeaux de moutons puis, par analogie, les sociétés humaines.

Le mot « mouton » est issu de *multo, terme provenant des langues celtiques et désignant les mâles châtrés de l’espèce. On retrouve la racine par exemple en irlandais molt ou en breton maout. Ce terme s’imposera même en italien sous la forme montone. Cependant le nom latin de l’espèce était ovis, ovicula désignant les brebis. Le dernier terme allait dériver en français en ouaille.

Ovis est aujourd’hui le nom scientifique du genre, et le nom de l’espèce est aries. On utilisait en gallo-romain le terme de vervex pour désigner les « mâles châtrés » et de aries pour désigner les « béliers ». Le système paraît avoir été désorganisé par la ressemblance formelle avec ovum pour œuf qui a amené la disparition d’ovis et son remplacement par plusieurs substituts. Peu à peu le terme bélier s’impose et vervex prend le sens de brebis au IXe siècle où il a peu à peu évincé ouaille, du moins dans les parlers septentrionaux. En Anglais, le terme devenu mutton, a été importé par les conquérant Normands et désigne uniquement la viande.

Le mouton bêle mais le bélier blatère (comme le chameau).

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Description du mouton

Posté par othoharmonie le 19 février 2012

Les moutons sont des ruminants relativement petits, le plus souvent avec des cornes situées sur le côté de la tête et des poils bouclés appelés laine. Les moutons domestiques se distinguent de leurs cousins sauvages et de leurs ancêtres sur plusieurs points, après être devenus des animaux largement néoténiques sous l’influence de l’homme. Quelques races primitives de moutons conservent quelques caractéristiques de leurs cousins sauvages, telles que la queue courte. En fonction de la race, l’espèce ovine domestique peut ne pas avoir de cornes du tout, des cornes chez les deux sexes (comme chez les moutons sauvages), ou chez les mâles seulement. La plupart des races à cornes en ont une seule paire.

Description du mouton dans MOUTON 320px-Take_ours%21Un autre trait unique aux ovins est la grande variation de couleur de leur laine. Les moutons sauvages ont pour la plupart des teintes brunes. Les moutons domestiques vont du blanc au chocolat noir et peuvent même être tachetés ou pie. La sélection pour une laine blanche a commencé très tôt au début de la domestication des moutons, et la laine blanche est devenue un trait dominant qui s’est rapidement répandu. Toutefois, les moutons de couleur apparaissent à nouveau dans de nombreuses races modernes, et peuvent même apparaître comme un trait récessif chez les troupeaux de moutons blancs. Alors que les grands marchés commerciaux souhaitent avoir de la laine blanche, il existe un créneau pour les laines de couleur, surtout dans le filage à la main.

En fonction de la race, les moutons montrent une variation importante de taille et de poids. Leur vitesse de croissance et de prise de poids est un trait héréditaire qui est souvent sélectionné dans les nouvelles races de moutons.Ils mesurent entre 1 m et 1,5 m de long, queue comprise. Les brebis pèsent généralement entre 45 et 100 kg alors que les béliers pèsent entre 45 et 160 kg.

Les moutons ont 32 dents. Comme pour les autres ruminants, les huit incisives sont portées par la mâchoire inférieure et viennent s’appuyer sur un bourrelet édenté porté par la mâchoire supérieure ce qui permet à l’animal d’arracher la végétation. Il n’y a pas de canines, mais un écart important entre les incisives et les prémolaires. Cette partie s’appelle aussi la barre. Jusqu’à l’âge de quatre ans (lorsque toutes les incisives sont sorties), il est possible de connaître l’âge d’un mouton à son nombre d’incisives, une nouvelle paire d’incisives sortant chaque année.

320px-Cr%C3%A2ne_mouton dans MOUTONLes incisives sont perdues peu à peu lorsque l’animal vieillit, ce qui rend plus difficile son alimentation et entraîne une dégradation de sa santé et, chez la brebis, de sa productivité. C’est pour cette raison que l’état général des moutons en pâture commence à se dégrader lentement à partir de quatre ans et que l’espérance de vie moyenne d’un mouton est de 10 à 12 ans, bien que certains moutons puissent vivre 20 ans.

Les moutons ont une bonne audition, et sont sensibles aux bruits artificiels. Les moutons ont des pupilles horizontales leur permettant une excellente vision périphérique. Avec un champ visuel de 270 ° à 320 ° environ, les moutons peuvent voir derrière eux sans avoir à tourner la tête. Toutefois, les moutons ont une mauvaise perception de la profondeur de champ; des ombres ou des creux dans le sol peuvent leur faire peur. En général, les moutons ont tendance à fuir l’obscurité et aller dans des endroits bien éclairés.

Les moutons ont également un excellent odorat et, comme toutes les espèces de leur genre, ont des glandes odorantes juste en face des yeux et entre les doigts. Le rôle de ces glandes n’est pas connu avec précision; celles sur la tête semblent avoir un rôle d’attirance sexuelle; les glandes interdigitales peuvent également avoir un rôle dans la reproduction mais pourraient avoir d’autres utilités, telles que l’excrétion d’un ou de déchets ou servir de marqueur odorant pour aider les brebis perdues à retrouver leur troupeau.

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Comportement du mouton

Posté par othoharmonie le 18 février 2012

Fichier:Sheep herding, Arkansas.jpgLes moutons sont des animaux qui, lorsqu’ils peuvent se sentir menacés, ont un fort instinct grégaire et ce trait peut être considéré comme le trait comportemental fondamental de l’espèce. La hiérarchie dominante naturelle des moutons et leur inclinaison à suivre docilement un chef de file vers de nouveaux pâturages ont été certainement les facteurs essentiels qui en ont fait une des premières espèces animales domestiquées. Tous les moutons ont tendance à se tenir à proximité des autres membres du troupeau, bien que l’intensité de ce comportement varie avec les races. Les agriculteurs exploitent ce comportement pour garder les moutons ensemble sur des pâturages non clos et pour les déplacer facilement. Les bergers peuvent aussi s’aider de chiens de berger dont les capacités peuvent les aider au déplacement des troupeaux. Les moutons sont aussi très intéressés par les aliments et le fait d’être souvent nourris par l’homme fait qu’on les voit venir solliciter les gens pour avoir de la nourriture. Les éleveurs qui ont des moutons à déplacer peuvent exploiter ce comportement en marchant en tête du troupeau avec un seau de nourriture ce qui permet de les déplacer sans contrainte.

Dans les régions où les moutons n’ont pas de prédateurs naturels, ils n’ont pas ce comportement grégaire. On peut aussi dresser les moutons pour qu’ils restent sur des pâturages bien précis non clôturés sans qu’ils aillent errer librement dans les zones environnantes. Les brebis enseignent ce comportement à leurs agneaux et lorsque les troupeaux entiers sont abattus, il y a lieu de réapprendre ce comportement aux animaux de remplacement.

Le comportement observé pour les troupeaux de moutons ne se retrouve, en règle générale, que pour les groupes de moutons supérieurs ou égaux à quatre. En dessous de ce nombre, ils peuvent réagir différemment. Pour les ovins, le principal mécanisme de défense est tout simplement la fuite lorsqu’ils estiment qu’un danger a franchi leur distance de sécurité. Ensuite, s’ils se sentent acculés, ils peuvent charger ou ruer. Cela est particulièrement vrai pour les brebis avec des agneaux nouveau-nés.

En troupeau, les moutons ont tendance à suivre un meneur qui, le plus souvent, est tout simplement la première brebis à se déplacer. Toutefois, les moutons établissent une hiérarchie physique avec des animaux à position dominante dans le groupe. Les animaux dominants ont tendance à être plus agressifs envers les autres et se nourrissent habituellement en premier dans les mangeoires. La taille des cornes, surtout pour les béliers, est un facteur important dans la hiérarchie du troupeau. Les béliers avec des cornes de tailles différentes semblent moins enclins à lutter entre eux pour établir une hiérarchie que les béliers avec des cornes de même taille. Les moutons deviennent très stressés lorsqu’ils sont séparés du reste de leur troupeau.

Fichier:PECORE-SHEEPS-CORDEIROS-01.JPGLes moutons savent reconnaître les visages des humains et des autres ovins et peuvent s’en souvenir pendant des années. À l’intérieur d’un troupeau, les moutons apparentés ont tendance à être plus proches entre eux qu’avec le reste du troupeau; dans les troupeaux contenant plusieurs races, des sous-groupes raciaux ont tendance à se former, et une brebis et ses descendants directs se déplacent souvent ensemble même dans les grands troupeaux.

Les moutons sont fréquemment considérés comme des animaux extrêmement stupides. Leur instinct grégaire et la rapidité avec laquelle ils fuient en cas de danger font que souvent leur comportement est mal compris par les non-initiés. Pourtant, une monographie d’une université de l’Illinois sur les moutons les a placés juste après les porcs et sur un pied d’égalité avec les bovins pour leur QI, et quelques moutons ont montré des capacités pour résoudre des problèmes, ainsi un troupeau dans le Yorkshire, en Angleterre a trouvé le moyen de traverser les grilles barrières placées sur le sol en se déplaçant sur le dos. En plus, ils peuvent également différencier des états émotionnels par les caractéristiques du visage. Si on travaille avec eux patiemment, on peut leur apprendre leur nom et de nombreux moutons sont dressés pour être dirigés par un licou pour des séances de présentation ou à d’autres fins. Les moutons répondent également bien à la formation conditionnée. Très rarement, les moutons sont utilisés comme bêtes de somme. Les nomades tibétains répartissent à parts égales leurs bagages sur le dos des animaux lorsqu’ils déménagent.

 

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Le Tigre ch.2

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

Par Fulbert Dumonteil

 

Fichier:Panthera tigris sumatran subspecies.jpgLe Tigre n’a point la douceur de l’agneau : la nature lui infligea d’autres goûts et lui imposa surtout un appétit plus grave…

Le grand carnassier de l’Inde est assurément moins féroce que la Taupe ou la Belette, et nous écrasons, sous chacun de nos pas, des insectes plus cruels que le Tigre !

Le Tigre s’apprivoise peut-être mieux que le Lion, et se familiarise bientôt avec le gardien qui le traite avec douceur.

Non seulement il apprend à connaître et à respecter la main qui le nourrit ; mais, friand de caresses autant qu’un chat domestique, il ronronne en voûtant son dos gigantesque sous le doigt souverain de l’homme.

Quand le Tigre n’est pas absolument affamé et qu’on ne l’effraye point, il reste calme, prend des airs dédaigneux ou distraits.

En léchant avec une grâce adorable ses larges pattes de velours, il semble dire à l’homme : « Merci, je viens d’en prendre ; tu n’as qu’à repasser demain. »

Vous voyez bien qu’il n’est pas si sanguinaire ! Et, d’ailleurs pourriez-vous bien me dire quel est le plus cruel du Tigre, qui boit carrément du sang, ou de la Vipère, qui se délecte dans le lait ?

Le tigre est répandu sur la plus grande surface de l’Asie. C’est un montagnard qui s’en va volontiers dîner dans la plaine. La chaleur lui plaît, mais son manteau royal brave les frimas.

Le Bengale et la Mongolie, le royaume de Siam, le Tonkin, la Chine, la Birmanie, voilà les domaines du Tigre.

Il se promène dans le Thibet et il a un pied à terre dans l’île de Sumatra.

Tout le monde connaît le Tigre. Ce noble étranger est aussi populaire que le Lion. Sa beauté est sans rivale. Rien d’éclatant, d’original, de délicat, de mathématique et de fini comme la peau du Tigre.

Fichier:Illustrations de Icones animalium quadrupedum viviparorum et oviparorum-Tigre.jpegCe n’est pas un manteau, c’est un dessin ; ce n’est pas un pelage, c’est un éblouissement, un vertige, une harmonie : de fines et élégantes bandes noires, colliers et bracelets qui se détachent sur un fond d’or, se suivent, s’écartent, se soudent, s’élargissent, se recourbent, s’amincissent, se fuient, se retrouvent, se confondent ; et tout cela s’harmonise, se complète et se tient. C’est une figure, c’est un tableau. Un géomètre a tracé ces lignes ; un peintre a dessiné ces bandes ; n’y touchez point, vous effaceriez ces couleurs.

Au repos, il semble peut-être lourd sur ses pattes trapues ; masse indolente et superbe, majesté pesante et terrible, il a l’air de sommeiller ; mais que le péril l’excite ou que la faim l’aiguillonne, il se lève, bondit, frappe, attaque et tue presque à la fois. – C’est un trait qui passe, un cri qui part, la foudre qui éclate. (à suivre)

 

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.II.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/


Diffusion libre et gratuite (freeware)


Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882.

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Le Tigre ch.6

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

 

Par Fulbert Dumonteil

 C’est un vrai Tigre, le Tigre américain.

Le Tigre ch.6 dans TIGRE 320px-Tiger_teethEt Humboldt a vu des Jaguars traverser à la nage des fleuves d’une lieue, traînant à leur gueule un Cerf ou un Cheval. Il égorge tout ce qu’il rencontre et l’on assure qu’il attaque le puissant alligator lui-même, qu’il va défier au sein des rivières. C’est toujours un duel à mort : ou le Jaguar étrangle le Caïman ou le Caïman l’entraîne et le noye au fond des eaux. Le prince de Wied a rencontré des Jaguars aussi grands que le Tigre royal. Reugger et d’Azara comparent sa force prodigieuse à celle du Lion.

Son cri est terrible, et tout tremble dans les forêts quand son formidable hou-hou fait retentir les échos à deux lieues à la ronde. C’est bien là la voix d’un maître !

Le Tigre américain a un goût particulier pour le nègre, dont les fortes exhalaisons l’attirent de très loin. Pour lui, le blanc n’est qu’une viande de seconde catégorie. Mais, faute d’un mulâtre ou d’un Indien, le Jaguar se contente d’un Espagnol.

Quand un nègre et un blanc voyagent ensemble, le nègre est toujours le préféré, et, comme une seule victime suffit au Tigre américain, le blanc continue paisiblement sa route en remerciant le Seigneur de l’avoir fait descendre non de Cham, mais de Japhet.

On chasse le Jaguar à la lance, à la fourche, au couteau, à la massue, à la flèche, au lacet. Ces deux dernières chasses sont les plus sûres et les plus curieuses. Dans le premier cas, le puissant animal est empoisonné ; dans le second, il est étranglé.

L’Indien se fabrique une barbacane avec un bambou et de toutes petites flèches avec des épines qu’il trempe dans le terrible poison appelé curare.

Poursuivi par une meute de dogues, le Tigre d’Amérique grimpe sur un arbre d’où il nargue ses adversaires hurlants. C’est alors que le chasseur lui envoie ses flèches empoisonnées, qui pénètrent plus profondément que la balle de la meilleure carabine. C’en est fait : le Jaguar se raidit, tremble et tombe, ébauche un rugissement, expire dans une convulsion horrible. Une épine a vaincu le roi des pampas.

Dans le Paraguay, quand le Jaguar a grimpé sur un arbre, on lui lance, avec une adresse merveilleuse, un lacet autour du cou. Il a été vu ; il est pris. Un chasseur attache aussitôt un bout de la corde à l’anneau de sa selle et lance son cheval au galop, traînant en rase campagne le fauve rugissant de colère et de douleur.

Si le Tigre, disloqué, meurtri, sanglant, oppose une dernière résistance, un autre chasseur lui passe un second lacet aux jambes de derrière, et les cavaliers, galopant à toute bride en sens opposé, n’ont bientôt plus qu’un cadavre entre eux. Une corde a suffi pour étrangler le tyran des forêts.

 Jaguar (Panthera onca)Il n’est pas rare de voir de petits Jaguars apprivoisés dans un village américain. Après avoir empoisonné ou étranglé ses parents, l’Indien l’emporte dans sa cabane, lui passe une corde au cou et l’attache devant la porte, à la branche d’un palmier.

Le petit Jaguar s’apprivoise, il oublie tout ; on lui donne de la viande cuite, du lait et des boules pour jouer ; il s’amuse avec les chiens, ces ennemis mortels de sa race, et fraternise avec les chats, ces pygmées !

Il est captif, il est vaincu. Mais, un jour, il regarde d’un air étrange ses compagnons de jeux et, d’une patte dédaigneuse, il repousse les boules comme s’il venait de comprendre qu’un jouet ne vaut pas la liberté.

Il s’étend comme une couleuvre à l’ombre du palmier et semble prêter l’oreille au bruit des forêts lointaines son oeil brille, sa queue frissonne, son flanc bat : n’entend-il pas le terrible hou-hou du grand carnassier des pampas, du formidable Tigre américain ?

D’un coup d’épaule, il brise sa chaîne ; d’un bond, il gagne la forêt. Il est libre, et, comme s’il voulait venger les siens, là où sa mère fut tuée, il tue !

La jungle l’emporte sur la niche, la liberté sur la chaîne : le prisonnier, l’orphelin, l’enfant se fait homme, se fait Tigre. Tout tombe sous sa griffe ou meurt sous sa dent. C’est une vaste hécatombe de fauves, de reptiles et d’oiseaux.

Le petit joueur de boules n’appartient plus qu’aux forêts. Né dans l’esclavage, on peut se faire à la chaîne et oublier la liberté. Mais si, secouant le joug, on retourne une bonne fois à la liberté, on finit par l’aimer tant qu’on ne peut plus s’en séparer.

D’un bond nouveau retombons du Paraguay au Bengale et revenons au Tigre d’Asie.

A tiger in Pilibhit Tiger Reserve.jpg

Je vous le présente non plus en manteau royal, mais en robe de chambre.

Les amours du Tigre ne durent que deux ou trois semaines. Mais quelles amours !

Ce sont des combats épouvantables et de monstrueuses caresses mêlées de cris terrifiants comme en peuvent faire entendre des Chats de neuf pieds !

Le Tigre est un papa gâteau plein de bonhomie et de tendresse pour ses gracieux bébés.

Pour jouer avec sa joyeuse famille, il néglige les troupeaux du voisinage et oublie l’humanité. (à suivre)

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.II.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/


Diffusion libre et gratuite (freeware)


Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882.

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Loup-Tigre de Tasmanie

Posté par othoharmonie le 16 février 2012

Fichier:ThylacineHobart1933.jpgLe Thylacine, appelé également Loup marsupial, Loup de Tasmanie ou encore Tigre de Tasmanie, était un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte.

 Son nom scientifique est Thylacinus cynocephalus. Il appartient à la famille des thylacinidés. Il était la dernière espèce survivante de son genre mais on a trouvé de nombreux fossiles d’espèces voisines dont les plus anciens remontent au début du Miocène. L’animal apparenté le plus proche encore en vie est le Diable de Tasmanie.

 Il était largement répandu en Australie et en Nouvelle-Guinée il y a plusieurs milliers d’années, mais des bouleversements réduisirent son habitat à la Tasmanie au sud-est de l’Australie, notamment l’introduction du Dingo vers le 3e millénaire av. J.-C.. On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d’abattage mais il y eut aussi l’introduction des chiens et l’enracinement des colons dans son milieu naturel.

Le Thylacine (Tigre de Tasmanie) se nourrissait de toutes espèces d’animaux, notamment de kangourous, de wallabies et d’oiseaux nichant à terre. Il était plutôt nocturne ou semi-nocturne, se déplaçait lentement et était maladroit dans ses mouvements. Il chassait généralement seul.

 Loup-Tigre de Tasmanie dans TIGRE 220px-Thylacinus_potensLes Aborigènes australiens connaissaient le thylacine. De nombreuses gravures et peintures rupestres de l’animal ont été découvertes dont certaines remontant au moins à mille ans avant notre ère. On peut voir des pétroglyphes de tigres de Tasmanie sur la presqu’île de Burrup dans le nord de l’Australie occidentale. Lors de l’arrivée des premiers explorateurs, l’animal était déjà rare en Tasmanie. Les Européens l’ont peut-être rencontré dès 1642 lorsqu’Abel Tasman est arrivé en Tasmanie. Lorsqu’il mit pied à terre, il signala avoir vu sur le rivage les traces de « bêtes sauvages ayant des griffes comme un Tygre ». Nicolas Thomas Marion-Dufresne, en arrivant en Tasmanie à bord du Mascarin en 1772, signala avoir vu un « chat-tigre » mais on ne peut garantir qu’il s’agisse d’un thylacine car il y parle aussi du Chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus).

 Fichier:Beutelwol brehm.pngLa première rencontre avérée d’un tigre de Tasmanie a été faite par des explorateurs français, le 13 mai 1792, comme l’a noté le naturaliste Jacques Labillardière dans son journal de l’expédition dirigée par Antoine Bruny d’Entrecasteaux. Cependant, ce n’est qu’en 1805 que William Paterson, le vice-gouverneur de Tasmanie, envoya une description détaillée pour publication dans la Sydney Gazette et le New South Wales Advertiser.

 La première description scientifique détaillée du thylacine a été rédigée par l’adjoint du géomètre en chef de la Tasmanie, George Harris en 1808, cinq ans après l’implantation de la première colonie sur l’île. Harris avait classé le thylacine dans le genre Didelphis créé par Linné pour les opossums américains, le décrivant comme Didelphis cynocephala, l’« opossum à tête de chien ». La reconnaissance du fait que les marsupiaux australiens étaient fondamentalement différents des genres de mammifères connus a conduit à la création du système de classification moderne. En 1796, Geoffroy Saint-Hilaire a créé le genre Dasyurus dans lequel il a placé ce thylacine en 1810, sous le nom de Dasyurus cynocephalus. Pour résoudre le problème de mélange de grec et de latin dans le nom de l’espèce, ce dernier a été modifié en « cynocephalus ». En 1824, il a été classé dans son propre genre dédié, Thylacinus, par Temminck. Le nom vernaculaire découle directement du nom de genre, lui-même d’origine grecque θύλακος (thylakos), signifiant sac ou valise diplomatique.

 

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Tigre de l’Inde

Posté par othoharmonie le 12 février 2012

 

Image illustrative de l'article Parc national de RanthamboreLa péninsule indienne est un continent à part, dont la diversité géographique a permis de préserver plus de 350 espèces de mammifères et 1200 espèces d’oiseaux dans ce pays. Vous pourrez finir vos vacances en beauté en partant à la recherche du tigre du Bengale.

Le tigre indien, l’un des plus beaux animaux du monde reste très vulnérable. Vous pourrez voir, en retenant votre souffle, ces prédateurs rôdant dans les buissons et épier le troupeau de cerfs dans un grand silence. Profitez de votre passage dans le pays pour visiter l’une des nombreuses réserves.

Des Tigres magnifiques.

Les tigres sont les plus grands membres vivants de la famille du chat et normalement, ils pèsent environs 500-600 livres et font environs 9 à10 pieds en excluant la queue. L’apparence extérieure du tigre d’habitude consiste en un pelage jaune – rougeâtre ou un marron rougeâtre avec des rayures noires et sur le ventre, il a des rayures blanches qui lui donnent une apparence royale. Ses oreilles sont noires à l’extérieur et chacune possède une importante tâche blanche. Ces colorations distinctives sont utilisées comme un camouflage. Plus rarement, les tigres indiens naissent avec un pelage seulement blanc et des rayures noires. Le tigre indien possède des yeux avec des couleurs différentes telles que le bleu et le marron.

Les tigres indiens se trouvent en Inde, Népal, Bangladesh et au Nord de Myanmar. Le tigre est le symbole de l’Inde depuis des siècles. Le tigre est profondément ancré dans notre culture, notre religion et notre passé. Il est donc difficile d’imaginer l’Inde sans cet animal élégant et majestueux. Les deux espèces que l’on peut voir en Inde sont le tigre Royal du Bengale et le tigre blanc.

Fichier:Panthera tigris tigris.jpgLe tigre Royal de Bengal

Le tigre de Bengale est natif de la Péninsule Indienne. On le retrouve aussi au Bangladesh, Nepal, Bhutan et Burma. Le tigre royal du Bengale est un chasseur puissant avec des dents tranchantes et un corps agile.

  • Le Kanha National Park
  • Le Bandhavgarh National Park
  • Le Bandipur National Park
  • Le Ranthambore National Park
  • Le Manas Wildlife Sanctuaire
  • Le Kaziranga National Park

Personnellement, lors de mon voyage au Rajasthan, le seul tigre que j’ai pu y voir est celui de la réserve de Ranthambord …

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Nager avec les Dauphins

Posté par othoharmonie le 11 février 2012

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Un contact à prendre : Athanor-Formation – Assoc. loi 1901 – Av du Rocher d’Enfer 44300 Nantes – 02 40 50 03 19 – athanor-formation@wanadoo.fr

Athanor-formation, organisme de développement personnel, propose à chacun, autour de stages et séminaires :

  • d’apprendre à maîtriser le stress et à faire face aux émotions déstabilisantes
  • de créer sa vie grâce au pouvoir de l’intention

au cours de Stages initiatiques, de se relier à son être profond, grâce au contact direct avec la nature, les dauphins et les baleines, dans des sites particulièrement énergétiques.                                        

 

Vous êtes invité à vivre la magie des rencontres sous-marines avec les dauphins et les baleines…

 

MARIE-CHRISTINE THEBAUD

relaxologue diplômée, psychologue,
docteur en neurosciences (comportement des animaux),
formée aux techniques de visualisations,
chargée d’enseignements universitaires,
consultante en développement personnel en entreprise.
 

Quelques mots à propos de son parcours :

Fichier:SpinnerDolphinsoffKauai 1999-03-15.jpg « Depuis toujours, j’ai senti intuitivement que tout ce qui vivait était relié au « tout », et j’ai cherché très tôt à rétablir cette connexion de manière pleine et consciente.

En 1999, la rencontre avec un chamane a donné une nouvelle direction à mon aventure intérieure. Durant l’initiation à diverses techniques de reliance et d’éveil, j’ai eu la vision claire de ce à quoi j’aspirais: permettre à d’autres personnes de rencontrer leur « être » grâce à l’énergie spécifique de certains lieux et à un travail en collaboration avec les dauphins et les baleines libres et sauvages.

c’est ainsi que les cétacés sont entrés dans ma vie. Mes rencontres avec eux s’annoncent presque toujours dans mes rêves.

La vie m’a donné l’opportunité de fréquenter de manière privilégiée et durable un dauphin ambassadeur (voir vidéo). c’est ainsi que j’ai pu apprendre à mieux les connaître et à approfondir mes rapports avec eux. la magie de ces contacts reste entière et mystérieuse. chacun la vit à sa mesure et reçoit toujours d’eux exactement ce dont il a besoin.

Vidéo – M.C. Thébaud et le dauphin ambassadeur Jean Floc’h, actuellement disparu des côtes Françaises :  www.athanor-formation.net

 

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Tigre blanc

Posté par othoharmonie le 10 février 2012

Tigre blanc dans TIGRE 192px-Singapore_Zoo_Tigers_croppedLe tigre blanc dit « tigre blanc royal », comme tous les tigres, est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Son pelage est blanc avec des rayures noires, et ses yeux sont bleus.

Il s’agit en réalité d’un tigre du Bengale possédant une anomalie génétique appelée leucistisme.

 Il n’est pas à confondre avec les spécimens albinos (une maladie génétique), qui n’ont pas de rayures et des yeux plutôt rouges (très rare chez le tigre albinos car leur yeux sont en général clairs, voire blancs).

 Le tigre blanc tend à être plus grand que le tigre roux, tant à la naissance qu’à sa taille adulte. Cela pourrait leur donner un avantage dans la nature en dépit de leur couleur inhabituelle. Les tigres roux hétérozygotes sont également plus grands que les autres tigres ; Kailash Sankhala, le directeur du zoo de New Delhi dans les années 1960 déclara que « l’une des fonctions du gène blanc pourrait être de garder une gène accroissant la taille dans la population, en cas de besoin ».

 220px-Tigre_d%27Asie_%C3%A0_robe_blanche dans TIGRELes tigres blancs commencent à faire parler d’eux vers la fin du XIXe siècle : quelques spécimens sauvages sont signalés. Des tigres blancs à rayures noires sont signalés dans la nature en Inde durant l’Empire moghol (1556–1605). Une peinture de 1590 d’Akbar le Grand chassant près de Gwalior montre quatre tigres dont deux blancs. Dix-sept cas de tigres blancs sont recensés en Inde entre 1907 et 1933 dans les districts d’Orissa, Bilaspur, Sohagpur et Rewa. Le 22 janvier 1939, le premier ministre népalais tire sur un tigre blanc au campement de Barda au Terai dans le Népal. Le dernier tigre blanc fut tué en 1958 et la mutation est considérée comme éteinte dans la nature. De nombreuses rumeurs de tigres blancs sauvages ont parcouru l’Inde depuis lors, mais aucune n’a été considérée comme crédible. Le célèbre chasseur Jim Corbett dans son film Man-Eaters of Kumaon a filmé une tigresse blanche et ses deux petits roux ; cette vidéo, la seule montrant un tigre blanc dans la nature, a été utilisée par National Geographic dans un film sur Jim Corbett.

 320px-%D0%A2%D0%B8%D0%B3%D1%80_01.10.2008_047En 1965, la « collection indienne » de Marjorie Merriweather Post présentée à Washington contenait une chaise rembourrée en peau de tigre blanc. Une photographe en couleur de cet objet apparaît dans le numéro du 5 novembre 1965 du magazine Life. Le numéro d’octobre 1975 du National Geographic montre une photographie du ministre de la Défense des Émirats arabes unis avec un tigre blanc empaillé dans son bureau.

 S.H. Prater écrit dans The book of Indian Animals (1948) que « les tigres blancs ou partiellement blancs ne sont pas rares dans certaines forêts ouvertes humides d’Inde centrale »

C’est un mythe que les tigres blancs ne sont pas capables de prospérer dans la nature et l’Inde avait planifié une réintroduction de tigres blancs captifs dans une réserve près de Rewa. Dans la nature, les tigres blancs se reproduisent depuis des générations et A.A. Dunbar Brander dans Wild animals in central India (1923) ajoute que « Les tigres blancs se rencontrent occasionnellement. Il y a des croisements réguliers de ces animaux dans les environs de Amarkantak, à la jonction entre l’État de Rewa et les districts de Mandla et Bilaspur. La dernière fois que je suis allé à Mandla en 1919, une tigresse blanche et ses petits blancs y vivaient. En 1915, un mâle a été capturé par l’état de Rewa et emprisonné. Une excellente description de cet animal par Mr Scott de la police indienne, a été publiée dans le volume XXVII, numéro 47 du journal de la société d’histoire naturelle de Bombay.

220px-White_tigers_drinking Cet article mentionné par A. A. Dunbar Brander décrivit : « Le tigre blanc captif de Rewa a été capturé en décembre 1915 dans la jungle de l’Etat, près de Sohagpur. Il devait avoir deux ans à ce moment-là. Il y avait deux autres tigres blancs au sud de Rewa liés à celui-ci, mais on considérait que la mère de cet animal n’était pas blanche… Un tigre blanc a été tué par un Sardar à Sohargpur Tahasil il y a dix à douze ans. Deux autres tigres ont été signalés près de Shahdol et Annuppur mais les ordres de sa Majesté étaient de ne pas les tuer. On disait que celui d’Annuppuer était le frère de celui qui avait été capturé. Ces tigres blancs erraient dans les environs des districts britanniques des provinces centrales et semblaient vivre dans les montagnes de Maikal. »

 Victor H. Cahalane signala des tigres blancs au nord de la Chine en 1943 : « … La Chine du Nord a produit de nombreux albinos, avec les inévitables rayures brunes effacées. De très rares tigres mélanistiques (noirs) sont connus. »

 

 

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Actions de protection du tigre

Posté par othoharmonie le 5 février 2012

 

Fichier:BaronOscarVojnich3Nov1911Ti.jpgEn 1969, le directeur du zoo de Delhi déclare que « Le tigre est sur le point de disparaître ! ». La chasse au tigre devient interdite en 1970, mais c’est en 1973 que le Projet Tigre est lancé par Indira Gandhi en Inde : les parcs nationaux sont transformés en réserves, dont il est interdit d’accéder au cœur, afin de réserver un centre de reproduction au tigre. Des zones tampons, où les autorités réglementent le passage, sont aménagées. Le programme fonctionne : dans les années 1980, les autorités indiennes annoncent que les populations de tigre ont plus que doublées. Toutefois, le projet s’essouffle après la mort de Gandhi en 1984 : les pressions populaires pour exploiter les forêts sur les politiciens locaux réduisent les zones tampons, pressions d’autant plus écoutées que le pouvoir se décentralise de New Delhi et que les populations s’accroissent, réclamant toujours plus d’espace. Les résultats du Projet Tigre sont aussi critiqués : le comptage des tigres se faisait par l’identification des empreintes des pattes, méthode peu précise, et les administrateurs avaient tendance à gonfler leurs résultats pour justifier l’argent versé par l’État.

 Fichier:Panthera tigris sumatran subspecies.jpgÀ partir de 1986, on découvre avec surprise que les tigres « disparaissent » : on prend alors conscience du braconnage à des fins de pharmacopée traditionnelle chinoise. Ce n’est en effet qu’à partir de la fin des années 1980 que le braconnage fait surface : jusqu’à présent, les tigres de Chine « suffisaient » à répondre à la demande. Il est difficile de chiffrer l’impact du braconnage sur les populations de tigre indien, la Wildlife Protection Society estime que 94 tigres sont tués en 1994 et 116 en 1995. De plus, le braconnage des tigres est lié à celui du chiru, une antilope tibétaine dont la laine est très prisée : les os de tigre sont échangés contre la laine de chiru récupérée sur la carcasse. La révélation du braconnage provoqua une crise au sein de la communauté des conservateurs : tous les efforts menés semblaient vains, le trafic d’os de tigre se perpétuant aussi en Indochine et en Sibérie. Après de nombreuses querelles entre partisans de la conservation in situ et ex situ, après diverses propositions peu réalistes, des actions internationales furent menées : 

  • En 1994, les représentants de nombreux pays où vivent les tigres se réunissent pour lutter ensemble contre le commerce illégal du tigre ;
  • En 1995, la campagne Save the tiger fund, financée par la société Exxon et le National Fish and Wildlife Foundation, a pour objectif de renforcer l’action des réserves, par exemple en instaurant des couloirs forestiers pour éviter l’isolement des populations de tigres, et de stopper le commerce illéga.
  • L’interdiction du commerce d’os de tigre en Chine fut le résultat de nombreuses pressions exercées par la communauté internationale.

 

En 2010, treize chefs de gouvernement ainsi que Vladimir Poutine et Robert Zoellick (président de la Banque mondiale) se réunirent pour allouer un fond de 350 millions de dollars à la conservation du tigre.

                              Actions de protection du tigre dans TIGRE tigre2

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Renard des sables

Posté par othoharmonie le 3 février 2012

Le fennec (Vulpes zerda) ou renard des sables (Vulpes zerda)  du Sahara est une espèce de mammifères omnivores de la famille des canidés, cousin du renard.

 Renard des sables dans RENARD 250px-Fennec_foxIl a de très longues oreilles (pouvant mesurer jusqu’à dix centimètres), un nez assez long, de longues moustaches. On le surnomme renard de poche, du fait de sa toute petite taille. C’est en effet le plus petit des canidés qui existe sur la Terre. Il mesure de 20 à 40 cm. Son poids moyen est de 1,7 kg contre 6 pour un renard normal. Sa taille moyenne est d’environ 20 cm (+ 15 cm quand on y ajoute les oreilles). Il a un pelage allant du brun pâle à presque blanc et ressemble beaucoup au renard auquel il est apparenté, hormis ses oreilles dressées, chacune aussi grande que la face. Sa queue touffue est longue de 18 à 30 cm.

 Les fennecs sont des animaux qui s’accouplent pour la vie. La maturité sexuelle est atteinte aux environs des 9 mois. En général, les accouplements ont lieu entre janvier et février pour des portées qui naîtront entre mars et avril. Le fennec mâle est souvent agressif et protecteur avec sa femelle. Il lui fournit de la nourriture durant sa période de grossesse et de lactation. La gestation dure en général entre 50 et 52 jours. Le fennec peut avoir jusqu’à cinq petits par portée mais il en a le plus souvent deux à quatre

 La nuit, les longues oreilles du fennec lui permettent d’entendre les plus petits bruits que font ses proies, ce qui lui permet de ne pas faire de longues recherches inutiles dans le désert. Le fennec est un redoutable chasseur, rusé et véloce. Il est parfaitement adapté au climat aride, ses oreilles très vascularisées et très grandes comparées à celles du renard sont des éléments refroidissants. Les poils sous ses pattes lui permettent de ne pas glisser sur le sable et  Vulpes zerdad’approcher ses proies en silence. Le jour, la température du sable est de 70 °C à la surface. Mais le fennec peut creuser jusqu’à deux mètres de profondeur, ramenant ainsi la température aux environs de 30 °. La surface plantaire du fennec est couverte de poils épais qui le protègent de la chaleur du sable. Le fennec creuse très rapidement et, quand il est poursuivi, il se cache dans le sable. Son terrier est tapissé d’un ensemble de matériaux moelleux tels que fourrure ou plumes. Le fennec dort généralement le jour et sort la nuit chercher sa nourriture. Lorsqu’un vent de sable se lève, les petits fennecs cherchent un abri auprès de leurs parents qui les dissimulent parfois sous leur longue queue touffue. Lorsqu’il rencontre une femelle de son espèce, il la capture pour s’accoupler avec celle-ci.

 Le fennec est omnivore. Il se nourrit essentiellement de souris, de petits oiseaux, de lézards, de poissons de sable (Scincus scincus) ou d’insectes, et complète ce régime avec des fruits. Le fennec s’abreuve parfois dans des points d’eau, bien qu’il semble que cela ne soit pas nécessaire. La capacité des fennecs à se passer d’eau pour des durées indéterminées résulte de leur adaptation à leur habitat désertique et de leur régime alimentaire : certains insectes figurant au menu du fennec sont constitués à 70 % d’eau. De plus, le système rénal du fennec concentre bien davantage les urines que ne le fait celui de l’homme, ce qui a pour effet une élimination maximale de déchets pour un minimum de perte d’eau.

 Le fennec habite les déserts du nord de l’Afrique, allant du Maroc aux abords de l’Arabie saoudite. La plupart des fennecs peuplent l’Algérie. L’habitat du fennec est un terrier, creusé dans le sable ou dans de petites grottes. On peut le retrouver dans les steppes.

  Loup grisLa vente des jeunes fennecs aux européens amateurs d’exotisme est désormais interdite. Le trafic n’en continue pas moins frauduleusement étant toujours un animal de compagnie recherché. Pour le plus grand malheur de ces animaux : la différence de température entre le Sahara et l’Europe provoque un trouble de la thyroïde chez l’animal.

 Le fennec est la mascotte de l’équipe de football de l’Algérie. Le onze algérien s’appelle les Fennecs. Il est aussi un totem puissant pour les habitants du sud de l’Algérie. Il est celui qui chasse les nuisibles.

 Cet animal ne pouvant vivre que dans l’aridité du désert, montre un attachement à cette terre, il est donc normal qu’il ait été choisi comme symbole de patriotisme et de nationalisme.

 

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Renard polaire

Posté par othoharmonie le 3 février 2012

  Vulpes lagopusLe renard polaire, renard arctique ou renard isatis (Vulpes lagopus ou Alopex lagopus), est un renard natif des régions arctiques qui comprend au moins quatre sous-espèces et qui a fait l’objet d’élevages pour ses fourrures durant l’entre-deux-guerres.

 La répartition contemporaine est circumpolaire, mais il semble, au vu des ossements trouvés par les paléontologues, que dans les millénaires qui ont suivi la dernière glaciation, il ait pu vivre avec le renard roux jusqu’en Belgique et en France, avec le lion des cavernes et les hyènes, voire des fennecs, durant notre préhistoire.

 Les renards polaires sont donc présents actuellement dans l’ensemble de l’Arctique, à savoir au Groenland, en Russie, au Canada, en Alaska, au Svalbard, en Islande et dans les Alpes scandinaves. Le statut de conservation du renard polaire à l’UICN est bon (préoccupation minimale), à l’exception de la Scandinavie. Le renard polaire est par ailleurs le seul mammifère natif d’Islande. Il est venu sur cette île isolée de l’Atlantique Nord à la fin de la dernière glaciation en marchant sur la mer gelée.

 Renard polaire dans RENARDLe nombre de renards polaires tend à varier dans un cycle correspondant à la population de lemmings, l’une de leur principale proie. En revanche, comme les renards se reproduisent très rapidement et meurent souvent jeunes, ils sont peu sensibles aux effets de la chasse. Ils ont toutefois été exterminés de plusieurs zones où les humains se sont établis.

 Le renard polaire est en train de perdre du terrain au profit du renard roux, plus grand. Historiquement, le loup gris a maintenu la population du renard roux à un niveau assez bas. L’extermination du loup gris dans de nombreuses régions a permis à la population de renards roux de grandir et ces derniers ont repris la niche du grand prédateur. Dans certaines régions du nord de l’Europe, des programmes autorisent la chasse du renard roux dans les anciennes zones de peuplement des renards polaires.

 Plus petit que son cousin le renard roux, il mesure entre 50 cm et 1m et pèse environ 5 kg. Ses oreilles sont plus petites et son museau est plus court que celui du renard roux.

 Sa fourrure lui permet de limiter la déperdition thermique, un atout qui lui est vital étant donné son environnement 320px-Alopex_lagopus_summer_coat dans RENARDpolaire. Sa fourrure blanche en hiver lui permet de mieux se fondre dans le décor neigeux de son habitat. En été, son pelage est brun foncé. Il se sert de sa longue queue pour recouvrir son museau et ses pattes lorsqu’il dort. Son espérance de vie en liberté et de 10 a 15 ans. Il se nourrit essentiellement de petits animaux comme les lemmings ou les lièvres polaires, les oiseaux et leurs œufs. Il s’approvisionne aussi sur les carcasses de phoques et de rennes laissées par les ours blancs et les loups.

 La période de reproduction du renard polaire va de début septembre à début mai. Ils forment des couples monogames durant cette période. La période de gestation dure 52 jours. Les portées sont en moyennes de 6 à 7 renardeaux, mais peuvent monter jusqu’à 11. Le mâle et la femelle participent à l’éducation des renardeaux dans un terrier. Les femelles quittent ensuite la famille pour former leurs propres groupes, tandis que les mâles restent avec la famille.

 

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