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Les bienfaits des vers

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2015

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Les vers peuvent nous aider à sauver ce monde en décomposition !
L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols, que nous exploitons pour nous nourrir.

Labourent les sols et le rendent fertile

L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols, que nous exploitons pour nous nourrir. Le lombricien est un animal fouisseur. Son activité et son écologie en font un acteur majeur dans la structuration des sols. Véritables laboureurs du sol, ils sont capables de retourner des surfaces considérables. Pour un hectare, on estime que 20 à 30 tonnes passent par leur tube digestif.

Par le travail constant qu’ils exercent, les vers de terre enfouissent dans les couches profondes du sol les éléments organiques prélevés en surface et remontent à la surface la terre des couches profondes ingérée en même temps que les matières organiques. Charles Darwin les appelait les « premiers laboureurs ». Titre amplement mérité au vu de leurs travaux. La présence des vers de terre maintient une structure du sol, dite grumeleuse, qui résulte du passage de la terre dans le tube digestif, des apports de différentes sécrétions et de l’action des bactéries et des champignons. Cette structure est favorable à la circulation de l’air et de l’eau, elle favorise la vie bactérienne et augmente la fertilité du sol. Par contre cette structure grumeleuse disparaît si les vers de terre sont éliminés par les traitements chimiques, les labours fréquents, ou si le sol est compacté par le passage répété d’engins lourds.

Nourrissent et protègent les végétaux

Les lombriciens constituent la première biomasse du sol. Et les scientifiques évaluent à plusieurs centaines de tonnes par hectare leurs déjections qui apportent, ce faisant, une part très importante des éléments nutritifs (phosphore, calcium, zinc, magnésium) nécessaires à la croissance de vos plantes, fleurs, etc.. les rendant ainsi plus résistantes aux attaques de maladies et de parasites.

Les plantes puisent leur nourriture dans l’air et le sol. Aujourd’hui, nous savons que pour avoir une croissance saine, non seulement les différents éléments nutritifs et les oligo-éléments sont indispensables pour nos plantes, mais aussi la matière organique ; celle-ci n’est présente que dans l’humus et est mise à disposition des plantes par les vers et les micro-organismes

Médecins du sol : lutte contre les parasites

Certaines espèces de vers de terre permettent elles aussi la régulation de parasites des plantes. Des études récentes tendent à démontrer que des vers de terre pourraient devenir des alliés efficaces pour limiter l’impact négatif des parasites sur les cultures, sans nuire à l’environnement puisqu’ils éviteraient ainsi à l’espèce humaine l’utilisation de produits chimiques toxiques.

Aident les plantes à boire

En fonction des espèces, les vers de terre agissent différemment sur la structure du sol. Ils creusent des galeries plus ou moins profondes ce qui accélère ainsi l’infiltration de l’eau dans le sol et limite le ruissellement. Ils améliorent l’aération et la circulation des liquides et des gaz qui atteignent plus facilement les racines des plantes. Les galeries creusées permettent aussi aux racines de s’étendre plus facilement et d’accroître la surface d’échange alimentaire entre le sol et les végétaux.

Luttent contre l’érosion des sols

En creusant ces immenses réseaux de galeries, ils procurent des voies d’infiltration dans le sol. De plus ils agissent sur la structure granulaire du sol, en ingérant la terre puis en la rejetant sous forme de gros agrégats dont les propriétés chimiques sont modifiées par rapport au sol environnant (pH neutre, plus grande stabilité des agrégats…) et la structure grumeleuse du sol est favorable au stockage de l’eau. Un sol qui possède une population importante de vers de terre peut absorber des précipitations importantes, voire de très fortes pluies d’orage. La présence des vers de terre limite les risques de ruissellement en surface. Protéger les populations de vers de terre, restaurer les populations détruites ou affaiblies, constituent un moyen efficace de lutter contre l’érosion des sols et d’augmenter leur fertilité.
L’apport de vers dans le sol l’aère et le nourrit, empêchant le compactage de la terre et donc les inondations et leurs conséquences désastreuses pour les cultures et les habitants.

Régénèrent les sols épuisés

L’utilité des vers de terre dans la formation de l’humus, pour la restructuration des sols, et la fertilisation des sols pauvres n’est plus à démontrer, mais reste à être généralisée. En Inde, une expérience test de réintroduction de vers de terre a permis, dès la première année, de doubler la production de thé dans un sol épuisé par l’agrochimie (http://geo5.environnement.free.fr/exchron.html).

Utiles pour la pêche

Les vers de terre et les vers de compost sont également utilisés pour le marché de la pêche en eau douce aussi bien qu’en eau de mer. L’élevage du vers de compost a continué de se développer aux Etats-Unis, grâce à Hugh Carter, cousin de l’ex-président des États-Unis, qui a commencé à élever des vers de compost en 1947 dans un cercueil ! Après 25 ans de pratique et d’expérience de l’élevage du ver, Carter était en mesure de fournir 15 millions de vers par an aux magasins de chasse et de pêche.

Recyclent les déchets

En mettant les vers au travail dans un lombricomposteur, nos poubelles diminuent de 40%.
Les vers de terre recyclent les déchets organiques en les digérant.
Les vers de terre nous apportent donc la solution idéale à la problématique grandissante et préoccupante qu’est la gestion de nos déchets ménagers, tout en favorisant la protection de l’environnement.

Traitent les eaux usées

Récemment, les vers de compost sont utilisés en France et au Chili pour purifier les eaux usées des petites communes peu peuplées et où il n’y a pas d’industries polluantes Depuis 2004 en France dans la station d’épuration de Combaillaux (près de Montpellier) et dans une petite commune du Chili, on teste une nouvelle méthode d’épuration des eaux usées. Le principe est simple : L’une des cuves de la station d’épuration fonctionne selon le principe classique du lit bactérien alors que l’autre est un lombrifiltre. Ce dernier est composé d’écorces de pin posées sur un lit de copeaux de bois et de graviers auquel ont été ajoutés des vers de terre spécifiques, ici de l’espèce Eisenia andrei, qui sont arrosés, par intermittence, d’eau usée. Les vers – 25000 par m² – ne sont visibles. Ils dégradent intégralement les effluents en les consommant, sans utiliser de grandes quantités d’eau, comme c’est le cas dans les stations classiques. Il n’y a pas de boues à la sortie, seulement des tortillons de terre et de l’eau quasi-potable. Cependant, les vers n’agissent pas seuls. Les kilomètres de galeries qu’ils creusent assurent l’oxygénation des bactéries. Cette association permet un fort rendement épurateur, surtout pour les matières en suspension et les matières organiques. Cette forme originale de station d’épuration est adaptée aux petites communes de 1500 habitants environ. Elle nécessite peu d’espace, permet une économie de 20 à 30% par rapport au coût et l’entretien d’une station classique, ne consomme que très peu d’énergie et produit peu de nuisances olfactives et sonores. Cependant, ce système, comme tous les procédés biologiques, est sensible aux pics de toxicité des eaux usées : les vers meurent s’ils sont nourris avec des eaux contenant du mercure, du cuivre ou de l’arsenic. Ce sont donc de bons indicateurs de l’écotoxicité. Le lombrifiltre ne convient donc qu’aux communes sans industries ou sans activités polluantes raccordées au réseau domestique.

Dépolluent les sols

Phytoremédiation des sols. Parce qu’ils ingurgitent des quantités considérables de terre et de débris végétaux pour se nourrir, les vers de terre concentrent la pollution. A proximité des routes on a trouvé dans les vers de terre des concentrations en plomb plusieurs dizaines de fois supérieures à celles du sol. La même chose a été observée pour le DDT, la concentration de ce polluant atteignant 150 fois celle observée dans le milieu. Ainsi les vers de terre jouent dans le milieu terrestre le même rôle de concentrateurs de pollution que l’on observe en milieu marin chez les mollusques. C’est un aspect très important et qu’il ne faut jamais perdre de vue quand on évalue les risques de toxicité dus à la présence d’un polluant. Ainsi, les vers de compost, et plus particulièrement l’espèce Eisenia andrei, aident les écotoxicologues à mesurer les degrés de pollution des sols

Dégradent la matière organique mise à profit dans les filières de l’agronomie

A la station expérimentale de Guernevez (29), dans le cadre du programme « Porcherie verte », sur les conseils de la communauté scientifique, on a, avec succès, traité par lombrifiltration – élevage de vers de terre sur un support organique arrosé par un liquide chargé de matières organiques (eaux usées, lisier ou fumier de bâtiments d’élevage…) – du lisier et fumier porcin.

Certainement, surtout dans le contexte du développement de filières « non alimentaires ». L’évacuation rapide des déjections animales par un système de « chasse d’eau » permet une amélioration des élevages en bâtiment, grâce à la limitation des odeurs, des émissions d’ammoniac et des gaz à effet de serre. Cependant, pour être durable, le système doit recycler l’eau, être facile à gérer pour les éleveurs et ouvrir de nouvelles voies de valorisation des nutriments excrétés.
Ce procédé, développé avec la Chambre d’Agriculture du Finistère, le CNRS et d’autres partenaires (Universités de Rennes, Montpellier, Brest, Jiao Tong de Shanghai, Cemagref de Rennes, Agrocampus Ouest, Cirad avec des financements du Département du Finistère, de la Région Bretagne, de l’Europe et de l’Etat), conduit à : – produire des engrais organiques exportables, – incorporer des coproduits agro-forestiers, – réduire le besoin de surface d’épandage, – réduire l’émission d’ammoniac, de méthane et d’odeurs d’un élevage sur lisier conventionnel, – considérer les lombriciens comme un bioindicateur, simple à contrôler, de la stabilité du système, à défaut de les élever en vue d’une récolte.

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Solution contre la faim dans le monde?

Les vers sont également utilisés pour leur fort taux de protéine (70%) dans l’alimentation animale (poules et poissons notamment) et des études scientifiques sont en cours concernant l’alimentation humaine. Les vers pourraient bien répondre au problème crucial de la faim dans le monde et en particulier dans les pays en voie de développement. Les vers : prochaine source de protéines pour les humains ?

Et même lavent plus blanc que blanc!

Source : http://www.unesco.org/courier/1999_02/pdf/courrier.pdf

Pourquoi ne pas tirer de certaines des 1 800 espèces de vers de terre, comme les Eisenia foetida, les enzymes qu’ils fabriquent et qui viennent facilement à bout de taches de sang, de vin ou de terre?

 (Source : Libération, 12/06/2004) autre source :http://www.prodinra.inra.fr/prodinra/pinra/data/2009/02/PUB860600600171_20090226111856863.pdf

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LA VIE DES GORILLES

Posté par othoharmonie le 22 avril 2015

 

 

800px-Cross-river-gorillaLes gorilles habitent les forêts et sont actifs le jour. Tandis que les gorilles des pays plats préfèrent les forêts tropicales humides, les gorilles des montagnes vivent plutôt dans les forêts secondaires. Les gorilles des montagnes se tiennent la plupart du temps au sol. Les gorilles des pays plats grimpent souvent dans les arbres à la recherche de nourriture, même les mâles lourds montent fréquemment dans des arbres dont la hauteur peut atteindre vingt mètres. À terre, les gorilles marchent à quatre pattes en s’appuyant sur les phalanges de leurs mains et non sur les paumes comme d’autres singes plus franchement quadrupèdes. Chaque nuit, pour se reposer, ils construisent un nid de feuilles en à peine cinq minutes. Les gorilles de montagne ont leurs nids à terre la plupart du temps, les gorilles des pays plats dans les arbres.

Les gorilles vivent en groupe avec à leur tête un mâle adulte appelé « dos argenté ». La composition des groupes varie de deux à trente individus, la moyenne se situant entre 10 et 15. En général chaque groupe se compose d’un mâle adulte (mâle à dos d’argent), d’un ou de plusieurs mâles plus jeunes (mâles à dos noirs), de plusieurs femelles adultes (cinq à six) et de quelques petits. Lorsqu’il y a plusieurs mâles dans un groupe, seul le mâle dominant peut s’accoupler.

Le comportement des groupes est variable, les séparations temporaires pour la recherche de nourriture sont fréquentes. Contrairement à beaucoup d’autres genres de primates ce sont le plus souvent les femelles qui quittent le groupe pour en trouver un autre. Les groupes durent généralement longtemps, parfois surviennent des luttes entre mâles pour savoir qui dirigera le groupe. Si un nouveau mâle gagne, il tue la descendance du vaincu. On peut voir dans cet infanticide un profit biologique du fait que les femelles qui allaitent ne peuvent pas concevoir et, après la mort de leur petit, sont rapidement prêtes à copuler de nouveau.

L’instinct territorial est peu développé, plusieurs groupes cherchent leur nourriture aux mêmes endroits et s’évitent les uns les autres. Comme leur nourriture se compose surtout de feuilles, ils n’ont pas à aller bien loin pour la trouver, d’abord parce que les feuilles abondent, ensuite parce qu’elles sont peu nutritives, ce qui les oblige à de longues périodes de repos. Les gorilles connaissent toute une série de sons, des cris et de grognements qu’ils utilisent pour reconnaître les membres de leur groupe et les étrangers et aussi comme moyen d’intimidation. On connaît bien leur façon de se frapper la poitrine. On croyait autrefois ce comportement réservé aux mâles plus âgés, on le retrouve en fait chez tous. Il sert probablement à signaler sa position, ou il s’agit d’un rituel de bienvenue. Début 2009, l’une des plus vastes études jamais faites sur les grands singes, menée par des scientifiques de l’Université de Saint-Andrews en Écosse, indique l’existence d’un langage commun chez tous les gorilles basé sur 102 signes.

Les gorilles comme les chimpanzés utilisent des feuilles épineuses, riches en tanin pour se débarrasser des parasites intestinaux qui les gênent. Ils en avalent une quantité assez grande sans les mâcher, si bien qu’elles grattent les parois intestinales et en délogent les vers

 

Le gorille est après le bonobo et le chimpanzé, du point de vue génétique, l’animal le plus proche de l’humain. Cette parenté a été confirmée par les similitudes entre les chromosomes et les groupes sanguins. Le génome humain ne diffère que de 2 % de celui du gorille.

Redressés, les gorilles atteignent une taille de 1,70 mètre, mais ils sont en fait un peu plus grands car ils ont les genoux fléchis. L’envergure des bras dépasse la longueur du corps et peut atteindre 2,75 mètres.

Il existe une grande différence de masse entre les sexes : les femelles pèsent de 90 à 150 kilogrammes et les mâles jusqu’à 275. En captivité, particulièrement bien nourris, ils atteignent 350 kilogrammes.

Le pelage dépend du sexe et de l’âge. Chez les mâles les plus âgés se développe sur le dos une fourrure gris argenté, d’où leur nom de « dos argentés ». Le pelage des gorilles de montagne est particulièrement long et soyeux.

Comme tous les anthropoïdes, les gorilles sont dépourvus de queue. Leur anatomie est puissante, le visage et les oreilles sont glabres et ils présentent des torus supra-orbitaires marqués.

Longévité : 30 ans en milieu naturel, jusqu’à 50 ans en captivité ;

Durée de gestation : 250 à 270 jours ;

Longueur moyenne du pénis en érection : 5 cm ;

les gorilles, comme d’autres singes proches de l’homme possèdent des dermatoglyphes (équivalent des empreintes digitales), y compris sur les phalanges des mains qui sont des zones de contacts avec le sol quand le gorille marche sur les poings fermés ou à demi ouverts.

Leur aire de répartition se partage sur deux massifs forestiers géographiquement distants de quelque mille kilomètres, l’un est situé à l’est de l’Afrique centrale, l’autre à l’ouest de celle-ci.

640px-Susa_group,_mountain_gorillaLe bloc forestier ouest-africain abrite la sous-espèce la plus abondante (Gorilla gorilla gorilla ou waren). Sa population est estimée entre 40 000 et 80 000 individus, répartis sur le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine. Une population relique (Gorilla gorilla diehli) de quelque 250 individus subsiste dans la partie sud du Nigeria à la frontière avec le Cameroun.

Le bloc est-africain abrite les deux autres sous-espèces. Les quelque 12 000 gorilles des plaines orientales (Gorilla beringei graueri) se répartissent en plusieurs populations isolées à l’est de l’actuelle République démocratique du Congo, dans des habitats variables allant des plaines aux forêts de haute altitude (jusqu’à 3 300 mètres). Les gorilles de montagne (Gorilla beringei beringei), dont il subsiste environ 600 individus, vivent dans la forêt de Bwindi en Ouganda.

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Le lait de Vache

Posté par othoharmonie le 16 mai 2012

 

Le lait de Vache dans VACHE - BOEUF.... 220px-GreenTopMilkLe lait est un aliment et un liquide biologique de couleur généralement blanchâtre produit par les mammifères femelles (y compris les monotrèmes). La lactation, fait pour les femelles de ces espèces de produire du lait, est une des caractéristiques définissant les mammifères. Le lait est produit par les cellules sécrétrices des glandes. Chez les mammifères thériens, ces glandes sont contenues dans les mamelles. Le lait sécrété dans les premiers jours après la parturition s’appelle le colostrum.

La fonction première du lait est de nourrir la progéniture jusqu’à ce qu’elle soit sevrée, c’est-à-dire capable de digérer d’autres aliments. Dans certaines civilisations humaines, le lait des animaux (eux-mêmes mammifères) domestiques (vache, brebis, chèvre, jument, dri (yak), chamelle, dromadaire, bufflonne, renne) est couramment consommé.

Le lait est un liquide blanc mat, légèrement visqueux, dont la composition et les caractéristiques physico-chimiques varient sensiblement selon les espèces animales, et même selon les races. Ces caractéristiques varient également au cours de la période de lactation, ainsi qu’au cours de la traite ou de l’allaitement.

Le lait de vache a une densité moyenne égale à 1,032. C’est un mélange très complexe et très instable. Il contient une forte proportion d’eau, environ 87 %. Le reste constitue l’extrait sec qui représente 130 g par litre, dont 35 à 45 g de matières grasses. Les autres composants principaux sont les composants organiques (glucides (lactose), lipides, protides, vitamines) et les composants minéraux (Ca, Na, K, Mg, Cl).

Le lait contient les différents groupes de nutriments. Les substances organiques sont présentes en quantité à peu près égale et se répartissent en éléments bâtisseurs, les protides, et en éléments énergétiques, les glucides et les lipides. À cela s’ajoutent des éléments fonctionnels, c’est-à-dire des sels minéraux (Ca, P, K, Na, Mg,…), des vitamines et de l’eau.

Sur le plan physique, le lait est à la fois une solution (lactose, sels minéraux), une suspension (matières azotées) et une émulsion (matières grasses), dont les teneurs peuvent varier selon la race de l’animal, son état, son âge et son alimentation.

L’ultrafiltration ne concentre pas les sels minéraux contenus dans la phase aqueuse du lait, mais la teneur des éléments complexés aux protéines varie proportionnellement au facteur de concentration (qui est dans ce cas, avec le pH le seul facteur faisant varier le taux d’éléments minéraux complexés par rapport aux éléments solubles des rétentats. L’augmentation des teneurs en protéines et en sels augmente le pouvoir tampon du rétentat et augmente la quantité d’acide lactique nécessaire pour atteindre un pH donné. L’ajout de chlorure de sodium provoque une solubilisation partielle du magnésium et du calcium qui étaient complexés.

Le lait est également un milieu biologique : il contient des cellules sanguines et mammaires (autour de 250 000 par ml) et des micro-organismes (autour de 15 000 par ml).

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Composition biologique du lait

Posté par othoharmonie le 16 mai 2012

100 g de lait contient 87 g d’eau et 13 g de matières sèches.

Les principaux constituants de la matière sèche du lait sont :

  • La matière grasse : elle varie en fonction des conditions d’élevage.

Composition biologique du lait dans VACHE - BOEUF.... 220px-Milk_glassC’est le constituant le plus variable du lait, constituée d’un mélange de lipide simple (98,5 %) qui se trouvent en suspension dans le lait sous forme de minuscules gouttelettes (globules gras) et forme une émulsion. La concentration en lipides varie de 10 à 500 g/l suivant les espèces. Elles sont constituées essentiellement (98,5 %) de triglycérides. Dans un lait au repos, cette matière grasse s’agglutine à la surface, formant la crème. Dans la famille des lipides simple, on trouve dans le lait environ 95-96% de triglycérides, 2-3% de diglycérides et 0,1% de monoglycérides.

  • Les protéines : on distingue deux groupes :
  • Le lactose : C’est un sucre disaccharide présent en solution dans le lait, c’est généralement le principal élément solide du lait. Son pouvoir sucrant est six fois plus faible que celui du saccharose. Il peut provoquer certaines intolérances.
  • Les composants secondaires du lait sont constitués par les sels, les enzymes, les vitamines et les oligo-éléments. Sa richesse en calcium et en phosphore font du lait un aliment très adapté à la croissance des jeunes enfants. Le phosphore y est fixé sous forme de phosphates. Le calcium s’associe au phosphate et à la caséine pour donner le complexe phosphocaséinate de calcium et forme un colloïde. On y trouve également du magnésium, du potassium et du sodium mais il est, du moins pour le lait de vache, pauvre en oligoéléments.
  • Les vitamines apportées sont surtout les vitamines B2 et B12 (hydrosolubles) ainsi que les vitamines A et D (liposolubles).

 dans VACHE - BOEUF....Le lait est, parmi les liquides biologiques animaux, un de ceux qui contiennent la plus grande concentration d’acide citrique, c’est un anticoagulant et il s’oppose à la précipitation des protéines. Globalement, il y a plus de groupes carboxyle que de groupes amines, ceci explique que le lait soit légèrement acide (6,6 < pH < 6,8).

Le lait contient du calcium et contribue donc à assurer la solidité osseuse et à protéger contre l’ostéoporose. Il apporte des protéines, des vitamines et des oligo-éléments, dont du zinc et du sélénium, et des oméga-3. L’intolérance au lactose n’empêche pas sa consommation modérée sous forme de fromage ou de yaourt.

Les bienfaits du lait sur la santé des adultes sont toutefois remis en cause par certains scientifiques, du moins dans le cadre d’un régime de pays riche. Ce dernier est déjà diversifié et non carencé et la prise systématique d’un produit lacté entraîne un apport protidique et lipidique supplémentaire qui peut être délétère.

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