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Relations du Petit Cheval Cyprès

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2012

Caractère du Petit Cheval-Cyprès

Extrêmement intuitif, le Petit Cheval-Cyprès connaît toujours tout ce qui est en mouvement sur les plans subtils. Les phénomènes de prémonition et la capacité de savoir le destin des autres constituent ses dons de naissance. Pour lui-même toutefois, le Petit Cheval-Cyprès est plutôt aveugle – ou du moins non-clairvoyant – et il mène fréquemment une vie difficile sur le plan matériel, habité par toutes sortes de peurs, soumis à la volonté des forces supérieures, qui ne sont pas souvent bien cohérentes dans leur action. Les naissances imprévues figurent souvent dans le lot qui échoit au Petit Cheval-Cyprès au cours de sa vie. Très endurant, il traverse l’existence sans jamais se plaindre, en traînant derrière lui des fardeaux souvent bien lourds. Ces tâches ardues tendent à durcir son caractère, à le rendre plutôt endurant et quelque peu entêté. Il aime aider les autres et leur rendre service, mais il n’accepte pas facilement d’être aidé, tellement il semble affligé d’œillères pour tout ce qui le concerne en propre. Sa vie est souvent parsemée d’embûches; de profonds bouleversements secouent sans cesse ses habitudes et peuvent lui aigrir le caractère et lui faire perdre confiance dans « sa bonne étoile ». Il arrive que le Petit Cheval-Cyprès s’épuise à servir son entourage sans jamais refuser aucune tâche; si pénible soit-elle, il s’en acquitte consciencieusement, scrupuleusement.

Relations du Petit Cheval-Cyprès:

Extrêmement sociable, le Petit Cheval-Cyprès s’entoure de beaucoup d’amis et, plus proche de lui, d’un petit cercle d’intimes, qu’il garde souvent toute sa vie. Son bien-être dépend du choix judicieux des personnes qui composent ce petit cercle. S’il s’agit de personnes très demandeuses, le pauvre Petit Cheval-Cyprès, qui ne sait rien refuser à personne – encore moins à ses amis – deviendra rapidement leur serviteur, leur esclave. En revanche, il se peut qu’il ait sélectionné des personnes responsables et respectueuses; alors il pourra mieux s’épanouir tout en les aidant considérablement à évoluer, en se servant de son intuition et de ses prémonitions.
Les amis les plus positifs pour lui sont souvent du signe du Bouvier-Micocoulier. Ils s’entraident admirablement et se facilitent ainsi considérablement leur vie, pas toujours agréable. Ensemble, ils parlent peu, ils agissent. Leur amitié est fondée sur cette complicité, qui peut se développer jusqu’à devenir une fraternité de jumeaux!

Relations du Petit Cheval Cyprès dans CHEVAL 220px-Vincent_Willem_van_Gogh_065Avec un natif du signe astrologique de la Petite Ourse-Sapin, le Petit Cheval-Cyprès se sent bien, car il peut remplir son rôle de voyant et de prophète. La Petite Ourse-Sapin, point de repère de tous les autres, est souvent plutôt elle-même perdue et indécise. Le Petit Cheval-Cyprès la guide et lui permet de ne pas trop s’apitoyer sur son sort. Il la secoue; elle ouvre les yeux et poursuit son évolution.

Les relations amicales avec le Serpent-Bouleau sont plus complexes. Le Petit Cheval-Cyprès aime sa fougue, sa détermination et le fait qu’il sache toujours où il faut aller. Au lieu de jouer les esclavagistes comme les natifs de beaucoup d’autres signes, le Serpent-Bouleau se montre plutôt respectueux à l’égard du Petit Cheval-Cyprès et ils peuvent s’apporter beaucoup, mutuellement.

En revanche, auprès d’un Poisson austral-Érable, le Petit Cheval-Cyprès dépérit très vite car celui-là exige tant de lui qu’il ne peut bientôt plus faire face sans avoir la tête qui tourne et le corps épuisé. Le Petit Cheval-Cyprès ne sait pas lui dire non et le Poisson austral-Érable en profite sans vergogne.
Quant au Petit Chien-Noyer, non seulement il fait tomber sur le Petit Cheval-Cyprès son ombre néfaste, mais encore il le transforme en cheval de manège, le faisant tourner en rond et le poussant à bout à force d’exiger de lui toutes sortes de travaux et de l’accabler de remontrances et de mépris.
Le Chaudron-Sorbier, se trouvant au-delà de la dualité vie-mort, prend un certain plaisir à maltraiter le Petit Cheval-Cyprès. Il le pousse si loin dans l’effort qu’il l’amène à des degrés extrêmes de fatigue. Il agit ainsi seulement pour que le Petit Cheval-Cyprès cesse de toujours s’inquiéter, mais ses bonnes intentions ont des effets plutôt néfastes pour le Petit Cheval-Cyprès, si celui-ci ne réussit pas à s’éloigner au plus vite de ce « maître » tyrannique)

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Rêver de Cheval

Posté par othoharmonie le 5 octobre 2012


Selon le dictionnaire des rêves de Tristan Moir,  

Rêver de Cheval dans CHEVAL 220px-Wildpferde_Tripsdrill2 Le cheval dans un rêve représente le corps physique, ce corps animal que nous habitons, que le mental ne doit pas chercher à dominer, mais plutôt à comprendre, pour pouvoir faire corps avec lui. Le cheval appartient à la terre. Son corps est en total accord avec tous les éléments. Il en tire sa puissance et son énergie. Le cheval est le symbole de la plénitude des sens physiques, l’acceptation totale de son corps. Il n’y a cependant pas de connotation sexuelle dans l’image du cheval.

 Rêver de cheval, c’est que le regard que nous avons sur notre corps est presque toujours un regard extérieur. C’est pour cela que nous sommes le plus souvent spectateur face à des chevaux qui évoluent. L’image du cavalier est plus rare. Se voir chevaucher avec grâce et élégance, au pas comme dans le galop le plus effréné, faire corps avec l’animal, est le signe d’un mariage parfait du corps et de l’esprit, de la force et de la sagesse. C’est l’image mythologique du centaure.

 Si dans un rêve, un cheval nous désarçonne, se dérobe, c’est le signe que nous sommes trop civilisés, que nous avons rompu avec notre nature première. Nous ne sommes plus à l’écoute de notre corps et de ses réels besoins. Nous le jugeons comme quantité négligeable.

Voir une personne qui s’enfuit sur un cheval, en rêve,  exprime le désir qu’elle a de retourner à sa véritable nature, une liberté physique. Elle n’a pas envie de se laisser apprivoiser.

 Le cheval symbolise encore les élans, les pulsions vitales. C’est  le véhicule de nos déplacements terrestres. Plénitude du corps, vigueur physique, désir de liberté.

 

Le site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html

Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue – Analyse et interprétation de rêves

En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur
« Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM

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Signe du Zodiaque du Cheval

Posté par othoharmonie le 5 octobre 2012


Le cheval est rapide mais il n’a guère de patience, il est charmeur mais son intelligence est superficielle. Ainsi fait de défauts et de qualités un peu contradictoires, il est un personnage difficile à saisir.

Il ne se laisse pas comprendre en un seul coup d’œil, au contraire il aime laisser planer un certain mystère autour de lui, ce qui accentue son charme.

Signe du Zodiaque du Cheval dans CHEVAL 220px-Loki_and_Svadilfari_by_HardyIl est passionné et sait se faire entendre. Il a le don de se mettre au diapason de celui qui lui fait face et cela marche que ce soit en amours ou en affaires, il est capable du baratin le plus efficace de la terre.

Dans le domaine professionnel , il fera un excellent commercial mais pas trop longtemps, car il lui faut souvent changer de rôle.

Comme acteur il fait merveille, les rôles de composition sont pour lui et il y réussit à condition d’avoir eu la patience d’apprendre ses répliques.

Indépendant, il se passe des conseils qui pourraient lui être utiles et n’en fait qu’a sa tête dans tous les secteurs de l’existence. Cela le conduit à de multiples expériences plus riches les unes que les autres, mais aussi parfois à des échecs retentissants dont il n’est jamais long à se remettre.

Opportuniste, il peut arriver à un degré très élevé de réussite simplement en sautant de branches en branches. Ses succès se construiront comme avance le cheval sur le jeu d’échecs :

Non en avançant tout droit mais plutôt avec quelques pas sur le coté, toujours surprenant pour ceux qui l’attendent au tournant.

Rapidement au fait des quelques éléments qui permettent de survoler un sujet, il fera un excellent journaliste. En outre ce métier lui permet sans cesse de passer d’un sujet à l’autre et il l’apprécie par-dessus tout. Mais il peut aussi bien faire un excellent homme d’affaires,

simplement parce qu’il est presque toujours là où il faut, quand il faut.

220px-Statue_Sleipnir dans CHEVALDans le domaine sentimental et amical, sa principale caractéristique est de se lier, il ne peut vivre qu’entouré de nombreuses personnes qui lui portent de l’affection. Séducteur en diable, il ne se passe pas de semaines sans qu’il provoque des rencontres intéressantes. Autant dire qu’il n’est pas un élément de stabilité dans un couple qu’il ne cesse de tirer vers l’extérieur.

Sa vie sentimentale est un répertoire, un carnet d’adresses. Il a oublié parfois à qui elles appartenaient, mais le plus souvent ses passions se superposent sans se gommer vraiment.

L’union sera heureuse avec le chien et bonne avec le tigre et la chèvre où ils ont beaucoup en commun. Elle sera fortement sexuelle avec le serpent. Avec le dragon se sera un coup de foudre qui ne durera pas. Avec le chat ils seront surtout amis. Avec un cochon c’est difficile mais possible, cette relation mérite l’essai. Elle est très difficile avec un autre cheval, ils sont tous les deux trop égoïstes pour s’entendre. Elle est à déconseiller avec le rat, le bœuf, le singe et le coq. 

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L’esprit du cheval

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2012

Introduction à l’éthologie cognitive du cheval
Intelligence – Cerveau – Perception

Collection : Équitation
Editeur : Belin

AUTEUR / Michel-Antoine Leblanc

L'esprit du cheval dans CHEVAL 005568

Depuis une bonne dizaine d’années, les recherches qui portent sur l’exploration des facultés mentales du cheval se sont multipliées. Ce qui n’était hier, et même encore aujourd’hui, que l’objet de spéculations plus ou moins hasardeuses, devient progressivement objet de connaissance. D’importantes avancées ont notamment eu lieu dans le domaine de la perception du cheval, tant de son monde social que physique. Le temps est donc venu de proposer tout à la fois une synthèse sur le vaste champ de la cognition chez le cheval, ainsi qu’une recension systématique de ce qui concerne sa perception de son environnement, prenant en compte les travaux de recherche scientifique les plus récents.

Comme l’écrit Martine Hausberger dans la préface : « Cet ouvrage constitue une revue impressionnante et unique des principaux travaux réalisés dans le domaine de la cognition du cheval (…) Il est un support important, tant pour ceux qui partagent avec Michel-Antoine Leblanc le désir de savoir, que pour ceux qui essaient simplement de mieux connaître le cheval pour mieux “vivre avec lui”. »

 

Michel-Antoine Leblanc, psychologue, docteur en neurosciences, chercheur associé au Laboratoire de Psychologie de l’université d’Angers et au Laboratoire d’Éthologie et Cognition Comparées de l’université Paris Ouest Nanterre, a fait découvrir dès le début des années 1980 l’éthologie du cheval au monde francophone, en publiant Le cheval. Comportement, vie sociale et relations avec l’environnement. En 2004, il fait paraître une nouvelle synthèse destinée à un large public, avec le concours de Marie-France Bouissou et de Frédéric Chéhu, Cheval, qui es-tu ? L’éthologie du cheval, du comportement naturel à la vie domestique, qui est désormais reconnu comme l’ouvrage de référence sur le sujet.

39.00 € – ISBN 978-2-7011-5568-5 – livre de 368 pages – 17 x 24 cm – Broché cousu Noir et Blanc – Public spécialisé : vous pouvez commander aux Editions BELIN  ici

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Cheval Breton

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2012

Morvac’h , cheval Breton

Morvac’h, dans le légendaire breton, est un cheval fantastique qui a la faculté de galoper sur les flots. Il est décrit avec une robe noire et les conteurs rapportent qu’il expire des flammes par les naseaux quand il galope. Il apparaît principalement dans deux légendes : Gradlon et la ville d’Ys et le roi Marc’h de Cornouaille.

Malgven et Gradlon

Cheval Breton dans CHEVAL 220px-Evariste-Vital_Luminais_-_Fuite_de_GradlonLors d’une expédition guerrière le roi Gradlon de Cornouaille est abandonné par son armée, alors qu’il assiège vainement une forteresse, bâtie au fond d’un fjord. Resté seul, il arpente le pied des remparts pour trouver le moyen de s’y introduire, quand un soir il rencontre une femme qui semble l’attendre. C’est Malgven, la reine du « Nord », qui lui dit qu’elle l’observe depuis le début du siège et qu’elle l’aime. Elle le fait pénétrer dans la citadelle et le conduit à la chambre royale où dort son époux. Gradlon le tue et s’empare du trésor.

Pour retourner en Cornouaille, Malgven apprête Morvac’h (le « cheval de la mer » en breton), qui peut courir sur l’océan. Au terme d’une chevauchée d’une journée, les amants rejoignent la flotte des Bretons. Un an s’écoule avant le retour en Bretagne, Malgven meurt en accouchant d’une fille : Dahud.

Morvac’h apparaît, par la suite, lors de la submersion de la ville d’Ys. Quand l’océan inonde la ville, Gradlon l’enfourche pour regagner la terre ferme. Dahud s’accroche, mais Guénolé qui les suit la précipite dans l’eau.

Marc’h de Cornouaille

Dans un conte collecté par Yann ar Floc’h, Morvac’h est aussi le nom d’un cheval fabuleux qui appartient à un autre roi, Marc’h qui réside à Poulmarc’h (Plomarc’h), près de Douarnenez. Lors d’une chasse, son cheval fabuleux ne peut rattraper une biche. Ce n’est qu’acculée au bord de la falaise, près de l’endroit où la ville d’Ys a été engloutie, qu’il peut lui faire face. Il la vise avec son arc et tire une flèche qui, par magie, fait demi-tour et vient tuer son cheval. Il se rue vers la biche pour la tuer avec son poignard, mais elle a disparu et à sa place se trouve une belle jeune fille. C’est Dahud (Ahès) la fille de Gradlon et de Malgven. Avant de retourner dans la mer, elle affuble Marc’h d’oreilles de cheval.

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Le cheval dans les mythes et légendes

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2012

 

Le cheval dans les mythes et légendes dans CHEVAL 220px-DomenichounicorndetailDans les mythes et les légendes, les chevaux sont souvent les compagnons de dieux et de personnages héroïques, leurs attributs et leur symbolique étant très variables. Les anciens peuples scandinaves formaient une civilisation à la fois cavalière et mystique, c’est donc tout naturellement qu’ils ont attribué de nombreux pouvoirs au cheval, animal mentionné maintes fois.

Sleipnir semble posséder un symbolisme double et paradoxal, alliant le monde chtonien (par son origine et sa naissance) au monde ouranien, et cette dualité s’exprimerait dans la complexité d’Odin et dans la pensée manichéenne des anciens pratiquants de la mythologie nordiques.

Tout comme l’attribut de la licorne est la présence d’une corne unique et celui de Pégase les ailes, l’attribut symbolique de Sleipnir est la présence de ses huit jambes, Sleipnir est d’ailleurs, avec Starkadr, la seule créature avec des membres supplémentaires dans la mythologie nordique.

La couleur a également son importance, les chevaux gris étant généralement considérés comme des animaux-fées, sorciers, ou fantomatiques.

Régis Boyer pense que Sleipnir aurait symbolisé la rapidité de l’esprit de son cavalier.

Selon D. J. Conway dans un ouvrage de vulgarisation, Sleipnir est clairement un cheval mystique et magique, ses huit jambes, sa couleur gris-nuageux et sa capacité à voler sans ailes en font un symbole mortuaire des voyages dans l’autre monde. Le symbolisme de Sleipnir semble ambivalent, et il pourrait représenter la peur et l’attrait naturel pour le voyage astral, la mort du corps et le voyage de l’esprit, mais pourrait aussi tout à la fois guider son cavalier sur le chemin de l’élévation spirituelle ou blesser celui-ci.

Sleipnir n’est pas le seul cheval dans la mythologie nordique décrit comme capable de voler par dessus les mers, puisque Gullfaxi est une monture de géant qui possède le même pouvoir. Par ailleurs, de tels chevaux se retrouvent également dans la mythologie celtique à travers Enbarr, la monture de Manannan Mac Lir et de Niamh, ou encore dans le légendaire breton avec Morvac’h.

Symbole du vent

220px-Offterdinger_Das_Tapfere_Schneiderlein_%282%29 dans CHEVALSelon l’interprétation d’un traité de mythologie scandinave daté de 1861, « Sleipnir est le symbole du vent tempétueux, qui, portant Odin, le dieu des vents, glisse sur la surface des terres et des mers. Ce cheval céleste, le meilleur de tous les chevaux, est né du rapprochement de Borée (Svadilfari) et de la Bise (la métamorphose de Loki). Sleipnir est un étalon, ce qui veut dire qu’il est, avant tout, fort et impétueux. Ayant pour père Svadilfari, il a, comme lui, le caractère iotnique ; de plus, il a l’ardeur de sa mère Loki (la jument Bise). Comme monture du Chef des Ases, sa vitesse est symbolisée par ses huit pieds, qui indiquent que cette vitesse est le double de celle de tous les autres chevaux ». Cette théorie ne fait plus du tout autorité, aucun lien pertinent n’ayant été trouvé entre Svadilfari, Loki, et le vent.

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Cheval tout court

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2012

Cheval tout court dans CHEVAL 348px-Brockhaus_and_Efron_Encyclopedic_Dictionary_b35_045-0Le cheval est un mammifère de la famille des solipèdes, ainsi appelés parce que leurs pattes n’ont qu’un seul doigt, terminé par un sabot. Il se nourrit d’AVOINE et de fourrage Universellement répandu à la surface de la TERRE, il a été domestiqué par l’homme depuis les temps les plus reculés, servant aussi bien de monture que de bête de somme ou de trait. Docile, le cheval est très travailleur, d’où l’expression : « Travailler comme un cheval ».

Quelque 12 siècles avant Jésus-Christ, les Grecs assiègent depuis 10 ANS la ville de Troie, en Asie Mineure, et ils désespèrent de jamais la prendre. Un de leurs chefs, Ulysse, a une idée : il fait construire un immense cheval de bois à l’intérieur duquel il fait enfermer quelques guerriers. Puis il donne l’ordre aux Grecs de se retirer, en abandonnant le cheval sur le rivage. Les Troyens, intrigués, introduisent l’ANIMAL dans leurs murs. La NUIT venue, lorsque tout dort, un complice des Grecs, Sinon, libère les soldats qui ouvrent aussitôt les portes de la ville à leurs compatriotes revenus entre-temps. La surprise est complète : Troie tombe aux mains des Grecs. La ruse d’Ulysse a réussi.

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Le Cheval au travail

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2012

Fichier:Labour à cheval.jpgLe cheval est historiquement un animal de travail permettant le transport de passagers et la traction de matériel agricole. Au cours du XXe siècle, il est délaissé suite à la motorisation. Il disparait du paysage des villes face à la montée de l’automobile. Paris hébergeait plus de 50 000 chevaux au début du XXe siècle dont environ 10 000 dédiés au transport public. De nos jours, cette ville reste une des grandes capitales européennes où la circulation à cheval est interdite sauf par dérogation. Certaines races de cheval de trait ont failli disparaître avec la fin du halage et la mécanisation de l’agriculture.

 Certaines utilisations traditionnelles du cheval ont toujours continué par tradition plus que pour des raisons économiques comme la surveillance de troupeaux en Camargue. En France, après avoir été délaissé en tant qu’outil de travail, le cheval est de nouveau employé dans de nombreuses tâches dans le cadre d’une société qui se veut davantage sensible à l’écologie. Le cheval passe à des endroits difficilement accessibles au tracteur et n’endommage pas le sol. Le débardage est en développement grâce à un bon rapport rendement/coût dans certaines configurations de terrain. Exemple de lieux de débardage en France : bois de Vincennes (Paris), parc de La Courneuve (La Courneuve, Seine-Saint-Denis), parc de Saint-Cloud (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), etc. Longtemps associé à une image de sous-développement, le labour du sol par traction équine reprend de l’ampleur en particulier en viticulture. Cette pratique est tout particulièrement respectueuse des terroirs en limitant les tassements de sol dus au poids des engins agricoles motorisés, elle s’inscrit donc idéalement dans une démarche de développement durable.

 Le cheval est utilisé par des unités de recherche et de sauvetage aux victimes au Canada. Le ramassage des ordures avec un cheval de trait est une utilisation anecdotique, mais réelle comme à Trouville (Calvados, France).

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Symbolique de l’escargot

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2012

 

A l’origine, l’escargot était un habitant des fonds marins, il ressemblait à un ver puis il s’est adapté au milieu terrestre : il bave pour rester humide et se préserve de la déshydratation en sécrétant une coquille dure dans laquelle il s’enferme.

Les Mollusques constituaient les parures de nos ancêtres, plus tard des bijoux (perles). Ils entrèrent dans la confection et la coloration des vêtements (fils de byssus et pourpre).

L’escargot est universellement un symbole lunaire.



Symbolique de l'escargot dans ESCARGOT 250px-Grapevinesnail_01Il indique la régénération périodique : Il montre et cache ses cornes, comme la Lune apparait et disparaît; mort et renaissance, c’est aussi le thème de l’éternel retour.

Il représente aussi la fertilité : la spirale, liée aux phases de la lune, et le développement de la corne. Ainsi, l’escargot devient le lieu de la théophanie lunaire, comme dans l’ancienne religion mexicaine où le dieu de la Lune, « Tecçiztecatl », est représenté enfermé dans une coquille d’escargot.

Emouvant symbolisme que celui de l’escargot; il dit ce que la mort porte d’espoir de renaissance. Il nie la mort; et la spirale de sa coquille signifie la résurrection, l’éternel retour des réincarnations, loi cosmique inscrite dans le tourbillon des étoiles.

Comme le coquillage, l’escargot présente un symbolisme sexuel : analogie avec la vulve, matière, mouvement, bave.

Il symbolise encore le mouvement dans la permanence. La forme hélicoïdale de la coquille de l’escargot, constitue un glyphe universel de la temporalité, de la permanence de l’être, à travers les fluctuations du changement. Chez les Aztèques l’escargot symbolisait couramment la conception, la grossesse, l’accouchement.

Au Dahomey il est considéré comme un réceptacle de sperme. Dans la doctrine chrétienne, l’escargot est le symbole de la résurrection du Christ. Chez les Celtes La forme de sa coquille rappelle la spirale, qui symbolisait le mouvement, et la vie.

Dans les hiéroglyphes égyptiens, la spirale était figurée par un escargot.

L’escargot s’endort en hiver et se réveille au printemps ; il symbolise la résurrection chez les anciens. Il n’y a pas si longtemps, on pratiquait en Corse un rite funéraire la “caragola”, ou danse de l’escargot; les pleureuses appelées “voceratrice“ décrivaient lentement une spirale dont le centre était le défunt.  

Dans la culture berbère, l’Escargot, est un signe positif, de bonne augure, car associé à la pluie et à la lune ; il représente symboliquement la fertilité, le cycle des récoltes et la permanence.

 Aegista tokyoensisIl peut aussi symboliser, comme cette figure géométrique très répandue dans la nature, l’évolution de la vie. En Afrique du Nord, on confectionne des chapelets avec des coquilles d’escargot…  L’escargot rappelle aussi la corne des béliers…

De plus, il participe de l’humide et ne sort de Terre comme disent les paysans, qu’après la pluie. Enfoui dans la terre, l’escargot est en contact avec l’au-delà, les revenants, les spectres et les larves; ce contact avec les ténèbres le diabolise. Il se trouve aussi lié aux cycles des champs, devenu symbole de la fécondité donné par les morts, la parure presque nécessaire de l’ancêtre revenu sur la terre des hommes pour la féconder, porteur de tous les symboles de la face du Ciel et des orages bienfaisants.

Sources Documentaire : Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier Et Alain Gheerbrant

– Petit Larousse des Symboles 2006 -

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La Mante Religieuse

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 

  Mantis religiosaLa mante religieuse ou, cheval du diable en français cadien, est une espèce d’insecte de la famille des Mantidae. C’est la seule espèce du genre Mantis actuellement acceptée. Elle appartient à l’ordre des Mantoptères, ordre d’insectes très répandu sous les tropiques, mais également bien représenté en zone méditerranéenne. Elle est parfois classée dans l’ordre des Dictyoptères, avec les Blattes et les Termites.

On l’appelle « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier (quand elle est à l’affût d’une proie). L’appellation provençale de Prie Dieu est également utilisée.

La mante religieuse est un insecte diurne de 5 à 8 centimètres de long

Les deux sexes sont aptes au vol ; néanmoins, la femelle alourdie à l’approche de la ponte ne peut se déplacer que grâce à ses pattes postérieures qualifiées de déambulatoires. Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 cm mais son caractère très fluet donne souvent l’impression d’une disparité allant du simple au double. Ses antennes sont plus longues, son abdomen est plus fin, et on compte huit sternites pour le mâle contre six pour la femelle. L’extrémité de l’abdomen est différente car, si le mâle porte deux cerques comme la femelle, on observe, entre ceux-ci, deux styles et l’absence d’oviscape.

Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses (jusqu’à de petits oiseaux et des chauves-souris, et peuvent parfois faire des blessures plus ou moins importantes à la peau humaine) ou à accrocher la végétation afin de se hisser. Un névroptère, insecte volant aux ailes transparentes, Mantispa styriaca, possède les mêmes pattes avant que la mante. Il est plus petit. De même, un crustacé porte le nom de « crevette-mante »  Lysiosquilla maculata en raison de sa ressemblance morphologique (forme des pinces). Sur la face intérieure des pattes avant, des taches rappellent des yeux. Elle les montre aux agresseurs en écartant ses pattes, quand elle veut effrayer ceux-ci. Dans le même temps, la mante est susceptible d’écarter les ailes plus ou moins largement, et parfois d’aboutir à la position dite « spectrale » avec les ailes dressées et étalées en éventail face à l’adversaire. N’étant pas venimeuse, elle est inoffensive pour les humains.

Ses yeux protubérants et très écartés lui donnent une excellente vision en relief (ce qui donne une vision humaine mais jusqu’à 20 m). Contrairement aux autres insectes, la mante peut faire pivoter sa tête à 180 °, ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps. Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes. Sur ces dernières siège le sens auditif ; des sensilles spécialisées, en l’occurrence mécano-réceptrices, captent les vibrations de l’air produites par le vol d’un insecte. Ces sensilles, dites filiformes, sont d’ailleurs connues chez d’autres Orthoptères. On trouve des individus bruns ou verts dans les mêmes lieux. Par leur homochromie, elles peuvent aisément passer inaperçues dans leur milieu ; néanmoins, la concordance avec le substrat semble plus fortuite que délibérée. Ces caractéristiques font de cet insecte un spécialiste de la chasse à l’affût.

La mante religieuse vit mieux en été car les insectes sont plus présents. Elle ne vole pas très vite, ni très loin. Elle ne manque pas de puissance dans les ailes. Son thorax est frêle mais ses pattes et ses pinces puissantes. Elle n’acquiert ses ailes définitives que lors de la dernière mue, mais ne se lance jamais dans de longues migrations, elle chasse parfois les papillons de nuit jusque dans les maisons.

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Le Loup-Garou !

Posté par othoharmonie le 8 mai 2012

Une Histoire de Loup-garou 

Louvigny de Montigny (1876-1955)

– J’sus pas histoireux, non, vous savez que j’sus pas histoireux, répétait le chasseur Jos. Noël, chaque fois qu’il était sollicité de raconter quelques-unes de ses aventures qu’il rapportait volontiers après s’être fait prier un brin, et qu’il exagérait invariablement à chaque répétition.

De sorte que ses histoires étaient devenues fameuses et que les étrangers se faisaient un régal de les entendre de sa bouche. Et le remarquable, c’est que gascon comme à peu près tous les voyageurs canadiens, il finissait par se convaincre de la vraisemblance de ces souvenirs dont l’évocation lui mettait dans la voix un frisson qui ne manquait pas d’émouvoir aussi ses auditeurs.

Le Loup-Garou ! dans LOUP 220px-Loup-garou-LebrunJos. Noël, c’est le braconnier terrible, chassant également au poil, à la plume, et aussi adroit à dépister le gibier que les garde-chasses. Les paysans, plus attachés à la terre, l’appellent avec mépris et tout bas « un métis, comme qui dirait un commencement de sauvage. » Ce qualificatif l’humilie cependant, car Jos. Noël s’estime « pire qu’un sauvage. »

Aussi est-il ravissant de le voir rentrer d’une expédition où il a pu « faire cheniquer » les Algonquins qui braconnent comme lui dans la région du lac Thérien.

Notre homme vit en effet pauvrement, si l’on veut, mais librement, à la façon des oiseaux. Il a son nid – sa masure – sur le rivage du lac qui étend soyeusement sa nappe sur les cantons de Preston et de Gagnon, cet immense élargissement de la rivière Petite-Nation que les colons continuent de nommer Lac-Long, bien qu’il ait reçu, il y a quelques années, le nom du premier pionnier de ce territoire, le vénérable abbé Amédée Thérien.

Puisque nous y sommes, notons donc en passant l’idée qu’ont eue des gens de raison d’émailler le martyrologue géographique qu’est notre province de Québec, par des dénominations signifiant enfin quelque chose. Et souhaitons voir bientôt les noms de nos législateurs, de nos poètes et de nos philanthropes s’appliquer à ces nappes d’eau majestueuses, à ces caps altiers, à ces monuments impérissables qui s’affichent aujourd’hui lacs Tortu, Rond, Long, Bossu, et montagnes Plate, en Équerre ou Carrée.

Encore que ces appellations baroques n’ont pas toujours la justesse de celles que Jos. Noël donne aux différents points de sa réserve. Quand il appelle une montagne Chevreuil, c’est qui s’y trouve quelques familles ruminant, paisibles, dans la chênaie ou dans l’érablière, mais condamnées par lui à mort, sans espoir de commutation. Quand il nomme un lac Castor, c’est qu’il s’y multiplie quelques castes de ces rongeurs dont la peau est vendue d’avance.

Mais là où Jos. Noël est superbe, c’est à l’arrivée en son domaine de sportsmen qui se confient à lui pour faire un bon coup de feu. Il se plaît alors à dévoiler ses cachettes, à indiquer ses « ravages » de chevreuils, ses « débarcadères » de loutres et ses « battues» de visons, soucieux seulement de faire porter son nom de grand chasseur à Montréal ou à Ottawa qui lui semblent la métropole et la capitale de l’univers. Au demeurant, Jos. Noël est suffisamment assuré qu’avec toutes leurs armes à répétition les citadins ne feront pas beaucoup de mal à ses bêtes.

Chaque été, avec quelques camarades, j’allais rater quelques belles pièces de gibier dans le domaine de Jos. Noël. Nous le louions pour nous guider, pendant les vacances du temps passé et déjà loin : ces années que je regrette assurément pour leurs soixante jours de liberté franche, mais pas du tout à cause de l’internement de dix mois qu’il nous fallait subir sous prétexte de nous instruire et qui nous faisait soupirer comme à l’attente d’un héritage après la sortie du collège.

Fichier:Lycaon-Nathan.jpgPar un de ces divins crépuscules de juillet, nous revenions d’un campement à l’embouchure du lac Poisson-Blanc où nous étions allés forcer une pauvre biche que nous ramenions victorieusement dans le canot, avec certaines autres dépouilles opimes et nos chiens haletants après une journée de course folle.

Fatigués nous aussi de deux heures d’aviron, nous mîmes une sourdine à notre gaieté lorsqu’il s’agit de faire le portage de cinq milles qui nous séparait du lac Thérien, et que nous devions cependant accomplir pour atteindre nos quartiers, à la station Duhamel.

Aussi, proposa-t-on, ayant enfin pris terre, de dresser la tente sur la berge et d’attendre le lendemain pour faire le portage. Au reste, la marche devait être délicieuse à entreprendre par une belle aurore d’été.

– I’mouillerait à boire deboute, prononça vivement Jos. Noël, i’ ventrait à m’dévisser la tête de d’sus les épaules, i’ ferait un temps à m’vendre au iable que jamais j’passerai la nuit su’ c’chemin-cite.

– Et pourquoi ça ?

– Pourquoi ?… Pourquoi ?… Tenez, j’sus pas histoireux, j’pas d’affaire à vous dire pourquoi ; mais croyez-moué qu’on a autant d’acquêt à continuer not’ bauche jusqu’au boute.

Et ayant en un clin d’oeil fait tourner le canot sur ses épaules, le guide cria : Ever up ! – celui, dans sa langue hétéroclite, invitait à se mettre en route. Il allait même partir lorsque nous lui demandâmes de donner au moins des explications ayant la vertu de nous faire oublier la fatigue de nos jambes et de nos bras.

– Eh ben, v’là ! L’loup-garou ravaude toutes les nuits par icite et j’ai pas envie de l’rencontrer encore une fois.

– Tiens, tiens, l’ami Jos. Noël qui a vu le loupgarou. Elle est inattendue, celle-là, et faut nous dire comment cela s’est fait.

– J’sus pas histoireux, mais puisque vous voulez pas vous décider à partir, écoutez ben et escusez-là.

Remettant alors son canot sur la touffe d’aulnettes verdissant le rivage, Jos. Noël alluma sa pipe et commença d’une voix tremblotante qui enleva tout doute sur sa sincérité :

– Vous allez voir, à un mille et quèques parches d’icite, le creek Doré qui servait à la drave des Edwards, y’ a sept ou huit ans. C’est su’ c’creek que j’ai blanchi plus que j’blanchirai pas dans toute ma vie.

C’était su’ la fin d’février. J’venais d’déouacher un ours tout justement au lac Vaseux, à la décharge du Poisson-Blanc, d’ous qu’on d’sort. C’était une fantaisie qui avait pris à un big bug d’Bytown d’avoir une peau d’ours, et j’étais allé li qu’ri, à la raquette, pendant qui s’soûlait au village.

J’trouve mon dormeux dans sa ouache, j’l’assomme et l’emmêne dans ma traîne. Le long du ch’min, mon chien Boulé fait lever un buck qui passe dret devant mon fusil. J’le caboche, au vol, et pis l’entraîne avec l’autre.

Mais on a beau avoir la patte alarte, on traverse point l’Poisson-Blanc et pis on le n’traverse pas en criant ciseau. C’qui fait qu’on arrivait su la breunante quand j’lâchai l’lac pour prendre le portage, en plein ous qu’on est dans l’moment d’à c’te heure.

La noirceur timbe tout d’un coup ; l’temps s’brumasse, s’pesantise et i’ commence à neiger, à mouiller, pis au bout d’une minute i’ timbait pus inque d’la pluie, à siaux.

Comme j’voulais pas rester su’ la route, à pas plus d’huit milles de chez nous, j’poigne mes jambes et j’me mets à marcher, mais au bout d’un mille, ça marchait pus, pantoute.

Ça calait comme une swamp, la traîne collait à terre, j’étais trempe comme an’ lavette et au bout d’mon respire.

Allons, Seigneur ! quoi faire ! Ça a l’air pas mal ch’nu d’rester en chemin… D’un autre côté, j’voulais pas m’en aller allège à la maison et laisser mes deux animaux dans l’bois ousque les loups ou les renards les auraient étripés. J’avais peur itou de c’sauvage de Tanascon, de c’trigaudeux qui passe son temps à ravauder pour faire des canailleries.

Pis j’pense aussi tout d’un coup qu’on s’trouvait faire su’ l’Mardi Gras et qu’il allait y avoir du fun avec queque chose à boire au village… J’me rattelle, mais ça pouvait plus avancer.

Toujours qu’pour lorse j’gagne l’vieux chanquier, qui avait été abandonné l’printemps d’avant, pour passer la nuit à l’abri, ou tant seulement me r’niper un p’tit brin et attendre qu’la pluie soit passée. Mais vous savez si c’est d’meure, ces pluies d’hiver : quand ça commence, ça finit pus.

J’fume trois, quatre pipes en faisant sécher mes hardes contre la cambuse ousque j’avais allumé une bonne attisée après avoir eu une misère de cheval maigre pour trouver des écopeaux sèches. Et comme j’étais à moquié mort d’éreintement et que j’cognais des clous d’six pouces et demi, j’me résine donc, en sacraillant ben un peu, à passer la nuit dans un chanquier.

J’accote la porte avec une bonne bûche, j’étends quéques branches de cèdre su l’bed qu’les hommes du chanquier avaient laissé correct, j’plie mon capot d’sus, j’snob mon fusil à la tête, et dors garçon !…

Ben sûr plusieurs heures plus tard, – parce que l’feu était éteindu, – mon chien Boulé, qui s’était couché avec moué, m’réveille en grognant… J’écoute et ça rôdait autour du chanquier. J’entendais rouler les quarts vides qui avaient été laissés là par les raftmen, comme si quéque finfin avait essayé d’faire des belles gestes avec… Et pis les archements s’approchent, et tout au ras d’la porte, j’entends un tas de r’niflages avec des grognements d’ours.

J’compte ben qu’c’est pas la peine d’vous dire si i’ faisait noir, en grand, dans not’ sacrée cabane pas d’feu, par c’te nuit mouillée.

J’me dis : C’est drôle qu’un ours ait sorti de sa ouache de c’temps-cite ; mais l’crapet a p’t’être ben cru que c’était l’printemps, rapport à la pluie, et fatigué de se licher la patte, i’aurait aussi ben voulu recommencer à manger pour tout de bon. Toujours que j’m’assis su l’bed, j’décroche mon tisonnier, j’y rentre deux balles par-dessus la charge de posses qu’i avait déjà et j’me dis qu’si l’vingueux venait roffer trop proche, j’y vrillerais un pruneau qui y ferait changer les idées.

J’me disais : J’voué rien, c’est ben clair, mais si l’ours rentre dans l’chanquier ousqu’i’ sent son pareil et pis l’chevreux mort, i’ pourra pas faire autrement que d’faire canter la porte et j’watcherai l’moment d’le garrocher.

Ben, j’avais pas aussitôt dit ça qu’l’animal était entré dans la cabane sans qu’la porte eusse canté d’une ligne.

Ça bite le iable ! que j’dis. Et j’étais ben sûr qu’i’étais rentré, par c’qu’i marchait en faisant craquer l’plancher comme si un animal de deux cents se s’rait promené su’ l’side walk…

La peur, ça m’connaît pas, mais j’vous persuade qu’j’aurais une tapée mieux aimé m’voir à danser quelque rigodon d’Mardi Gras et à passer la diche avec mes voisins du lac Long.

Pis, c’était d’voir mon Boulé ; lui qu’i’ aurait pas kické d’s’engueuler avec un cocodrile enragé, le v’là qui s’racotille, qui s’colle su moué, la queue entour les jambes, et si ébiscaillé qu’i’ devait pus avoir formance de chien en toute.

J’le poigne pour tâcher d’le sacrer en bas, d’le soukser, pas d’affaire. I’s’grippe après moué, et s’met à siller comme un chien qu’i’ aurait attrapé l’aspe et qu’il aurait senti sa mort.

Tandis c’temps-là, l’animal qui tournaillait dans la place, nous avait aperçus, et j’me trouve tout d’un coup face à face avec une paire de z’yeux d’flammes, qui remuaient, tenez, pareils à des trous d’feu dans une couverte de laine ; c’était pas des yeux d’ours, c’est moué qui vous l’dis. Le v’là qui s’met à grogner, pis à rire, pis à brailler, pis à s’rouler su’l’dos, à planter l’chêne, à swingner qui timbe dans son jack. I’ achevait pus d’culbuter, l’maudit.

Débarque donc, véreux d’chien, que j’dis à Boulé.

Mais i’était collé au bed, i’ tremblait comme une feuille avec pus une coppe de coeur…

Vous pensez qu’j’étais pas gros, moué non plus, avec c’te gibier dans c’te noirceur d’enfer… J’avais les cheveux dret su’ la tête ; l’eau m’coulait dans l’dos et même que j’me tenais la gueule pour empêcher mes dents d’faire du train…

À la fin, y’a un sacré boute, que j’dis. J’griffe mon fusil et j’vise l’animal dans ses yeux de feu : V’lan ! L’coup part pas… Ah ben, ça y est, c’est l’iable qui nous a ensorcelés. Mais avant d’me laisser emporter tout rond par le gripet, j’voulais au moins essayer l’aut’coup, et pour pas l’manquer, j’attends que l’animal arrive au ras moué.

Comme si i’avait diviné mon idée, le v’là qui arrive aussitôt… Ah ! mon blasphème ! que j’dis, puisque t’en veux, poigne-le. Et, mes vieux, c’coup-là partit en faisant un éclair qui m’fit voir une bête effrayante avec un corps d’ours, une grande queue et haut su pattes comme un veau.

Mais aussitôt l’éclair passé, v’la-t-i pas que j’entends appeler mon nom, oui :

Jos. Noël ! Jos. Noël !

et par une voix que j’connaissais d’puis des années, par Ti-Toine Tourteau.

Là, j’vous l’dis, j’ai eu peur, un peu croche. Et, ma foi d’gueux ! j’aurais aimé mieux m’voir entouré d’une gang de chats tigrés en furie que d’me savoir face à face avec c’pendard, c’vendu au mistigris, c’t’étripeur d’poules noires, c’te chasseur de galeries… c’te tout c’que vous voudrez d’maudit. On rencontre pas des églises à tous les pas dans l’bois et pis on n’a pas toujours le temps d’faire ses dévotions all right ; mais j’vous dis que c’pendard-là nous escandalisait tous et qu’pas un chrétien voulait y parler sans avoir quéque médaille bénite dans l’gousset : un sacreur qui faisait lever les poêles… c’est bien simple, un sorcier qui méritait d’être cruxifié su’ un poteau de télégraphe.

C’était lui, l’possédé, qui m’parlait, sûr comme vous êtes là, avec un’ voix d’mourant :

– Tu m’as tué, Jos. Noël, tu m’as tué, mon Dieu, mon Dieu.

- Pardon…

– Hein, c’t’y toué, Ti-Toine, c’t’y toué ? qu’ j’y criais quasiment plus mort que lui. Mais lève-toi donc, animal, es-tu mort ?…

Batème ! répond donc ; as-tu envie que l’iable m’emporte avec toué ? I’ continuait à s’lamenter :

– J’vas mourir, j’vas mourir.

– Torrieux d’sarpent, veux-tu m’faire mourir de peur ? Réponds donc une bonne fois. C’t’y toué, Ti- Toine Tourteau ?

– Oui,… oui,… tu m’as tué,… j’vas mourir.

– Ous tu d’viens ?…

I’ répondait pus, mais j’l’entendais qui gigotait comme un croxignole dans la graisse bouillante.

J’ai p’t’-être ben rêvé, que j’me dis, en fin d’compte ; l’gars est p’t’être ben malade ; ça s’peut ben que j’me trouve chez lui… Quoi penser dans un ravau pareil ? J’essaye d’allumer une allumette, mais i’s’cassaient à mesure que j’les frottais su’ l’mur.

Ah ben, y’a des sacrées imites, que j’dis. J’saute en vas du lite pour voir si c’était du lard ou du cochon, mais v’là que j’timbe su’ un corps étendu cont’ la cambuse. Des grands doigts fretes comme d’la glace m’attrapent le poignet et me mettent la main dans une mare chaude et collante comme du sang.

– Tu m’as tué, soupirait-il encore, tu m’as tué…

Fallait inque m’égratigner… une goutte de sang.

Ah ! sainte bénite ! j’me rappelle tout d’un coup qu’on délivre les loups-garous en les grafignant, en leur faisant sortir une goutte de sang, et j’y d’mande ben vite :

– T’es-tu loup-garou ?

I’répétait :

– Tu m’as trop fait mal, tu m’as tué… oui, j’sus loup-garou…

C’est tout c’que j’ai entendu parce que je revins à moué inque le sourlendemain, ou plutôt le lendemain, puisque c’ravau-là s’était passé l’mercredi des Cendres.

220px-Loup_garou_02 dans LOUPDepuis sept ans que c’pendard de Tourteau faisait pas ses pâques, i’avait viré en loup-garou à la première heure du huitième carême qui i’allait encore commencer comme un chien. C’est l’matin du jeudi qu’j’ai été trouvé à la porte du chanquier par Tanascon qui s’vante encore d’m’avoir sauvé la vie, parce que c’jour-là i’ m’a volé mon chevreux pis mon ours…

– Et Ti-Toine Tourteau ? demandâmes-nous sans rire à Jos. Noël qui ne parlait plus.

– On l’a jamais r’vu.

– Et le chantier en question, il doit être fort intéressant à visiter…

– Pour ça, y’a pas d’trouble, vous l’voirez point. La première chose que j’ai faite a été d’y mettre une allumette qui a pris celle-là, j’en réponds…

Voyant que nous n’allions pas réussir à décider notre guide, nous fîmes le sacrifice de notre nuit en forêt, dédommagés d’ailleurs par la narration qui avait dissipé notre lassitude.

Et Jos. Noël, morne encore du souvenir évoqué, recoiffa son canot et reprit le portage qui fut franchi d’une haleine, dans le silence de la veillée fraîchissante que nous nous gardions aussi de troubler, les oreilles à la confidence des oiseaux commençant à rêver, les yeux au ciel où fuyaient des petits nuages, comme un troupeau de grands cerfs blancs, poursuivis par les archanges qui leur lançaient des étoiles. 

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La Mule du diable et…

Posté par othoharmonie le 7 mai 2012

 le seigneur Geoffroi le Mauvais (Deux-Sèvres)

(D’après « Revue de l’Aunis » paru en 1869)

On voyait autrefois sur la rive gauche du Thoué, à peu de distance de la ville de Thouars, un château en ruines dont les sombres murailles contrastaient singulièrement avec le riant paysage qui les entourait. Ses tours éventrées, asile des corbeaux et des oiseaux de nuit, ses fossés fangeux, où les reptiles grouillaient en paix au milieu des ronces, lui donnaient un aspect des plus sinistres. Ce vieux logis féodal s’appelait le château de Marsais. A la fin du XIIIe siècle, il était habité par un seigneur cruel et batailleur, redouté de tous ses voisins. On comptait par centaines les victimes qu’il avait tuées en combat singulier. Il s’appelait Geoffroi mais le peuple avait ajouté à ce nom une épithète bien méritée : partout on le nommait Geoffroi le Mauvais.

Grand noir du berry.jpgPersonne n’osait s’aventurer sur la terre de ce farouche châtelain. Un soir d’hiver il arriva quelque chose d’insolite à Marsais. Geoffroi sommeillait depuis quelques minutes au coin de son feu, lorsqu’un bruyant son de trompe se fit entendre à la porte du château. La nuit était proche. L’arrivée d’un visiteur, à pareille heure surtout, était quelque chose de si étrange que le seigneur réveillé en sursaut s’élança d’un bond, pour donner l’ordre de courir sus à l’insolent qui venait troubler son repos. Au moment où il arrivait à la fenêtre, un spectacle singulier frappa ses regards : le pont s’abaissait de lui-même et la herse se relevait devant un chevalier qui arrivait monté sur une mule noire. Les serviteurs, accourus pour barrer le passage à l’inconnu, restaient cloués sur place et s’inclinaient sans oser lever la tête.

L’apparition du personnage avait en effet quelque chose d’effrayant. Revêtu d’une armure aussi sombre que la nuit, il s’avançait lentement en étendant le bras comme pour commander le silence. Sous la visière de son casque, on voyait, à l’endroit où devaient se trouver les yeux deux lueurs éclairant d’une façon sinistre la vaste cour du château. Les yeux de la mule lançaient aussi des sortes de flammes. Parvenu en face du seigneur, l’inconnu s’arrêta et lui adressa la parole en ces termes :

« Geoffroi, je viens de bien loin pour t’offrir le combat. Jusqu’à présent tu as toujours été heureux, mais le destin se lasse de t’être favorable. Il faut enfin que tu sois vaincu ». Le seigneur lui répondit : « Je n’ai pas l’habitude de me battre avec ceux que je ne connais pas. Qui es-tu ? Montre-moi ta figure ». Et l’étranger de lui rétorquer : « Je te croyais brave : je me trompais. Si tu veux voir mes traits, viens à minuit dans la forêt, au carrefour des Trépassés. Je suis le chevalier maudit. Oseras-tu croiser le fer avec moi ? ». Geoffroi lui répondit : « Il suffit. Tu ne saurais m’effrayer. Je me battrais avec le diable même, si je me trouvais en face de lui. A minuit, chevalier de la sombre figure, je t’enverrai rejoindre le roi des ténèbres, qui est sans doute un de tes proches ». L’inconnu se contenta de lui dire : « En attendant, tu peux faire préparer ta fosse ». A ces mots, le chevalier maudit disparut en laissant derrière lui un sillon de fumée. Malgré sa grande bravoure, Geoffroi le Mauvais n’était pas sans inquiétude. Ce sombre personnage, pensait-il, est sans doute Satan lui-même. Comment faire pour le battre ? Tout à coup une pensée lui vint : « Je le vaincrai », s’écria-t-il !

Le seigneur de Marsais croyait beaucoup au diable et fort peu à Dieu. Il avait cependant conservé, dans son château, une petite chapelle dans laquelle on célébrait quelquefois le service divin. Il se dirigea de ce coté et courut au bénitier. Il tressaillit de joie en voyant qu’il était encore à moitié plein. L’eau bénite versée dans le fourreau de son épée devait lui assurer la victoire. A minuit il arrivait au carrefour des Trépassés. L’inconnu s’y trouvait déjà. Debout à côté de sa mule, il attendait son adversaire. Suivant sa promesse, il avait le visage découvert. L’horrible expression de ses traits ne pouvait laisser aucun doute dans l’esprit : c’était bien le souverain de l’enfer. Geoffroi se plaça en face de lui et tira précipitamment son épée. Aussitôt le diable poussa un cri de douleur ; l’eau bénite venait de frapper sa figure. Couvert de brûlures, aveuglé, il était hors d’état de se défendre. « Je suis vaincu », s’écria-t-il avec rage. « Comme preuve de ta victoire je te laisse ma mule. Prends-la sans crainte, elle te rendra de grands services. C’est une bête précieuse ; elle ne se lasse jamais et n’a pas besoin de nourriture ; il ne faut pas même lui donner à boire » Sans attendre la réponse de Geoffroi, le démon disparut. La mule était restée à la même place. Le seigneur de Marsais ne savait trop s’il devait accepter ce singulier cadeau. Il finit cependant par se décider à l’emmener.

La Mule du diable et... dans ANE 220px-BaudetD%C3%A9sir%C3%A9Le diable avait dit vrai ; sa monture était infatigable. Geoffroi s’en servit pour la reconstruction de son vieux château. Elle fut employée au transport des matériaux. Les ouvriers ne pouvaient suffire à mettre en œuvre les pierres qu’elle apportait sans trêve ni repos, le jour et la nuit. L’édifice s’élevait comme par enchantement à la grande satisfaction de Geoffroi, mais au grand effroi des paysans de la contrée. En voyant monter si vite les hautes tours du château, ces derniers se signaient et disaient tout bas que c’était une œuvre infernale. Comme pour donner raison à leurs propos, le seigneur acheva sa construction sans relever la chapelle qu’il avait démolie. Le travail se termina pourtant sans accident et Geoffroi put s’installer dans sa nouvelle demeure. Il l’habitait depuis quelques jours, lorsqu’un soir un valet d’écurie croyant bien faire donna de l’avoine à la mule. Celle-ci, mise aussitôt en fureur, lança contre la muraille une si terrible ruade que le château s’ écroula tout entier, en ensevelissant sous ses ruines le seigneur et ses gens.

Le chevalier maudit apparut, dit-on, alors au milieu des ruines. « Je suis vengé », s’écria-t-il. Il s’élança ensuite sur sa mule, qui prit en galopant le chemin de Maranzais. On voit encore, sur le piédestal de la croix Mathon une trace de son passage. C’est l’empreinte du fer de la monture de Satan. La mule avait voulu renverser la croix en passant, mais elle n’avait réussi qu’à entamer légèrement la pierre.

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Mouche à boeuf

Posté par othoharmonie le 21 avril 2012

 

Les Mouches à Bœuf ou  taons sont des insectes diptères de la famille des Tabanidae.

Mouche à boeuf dans MOUCHE 220px-Horse_fly_Tabanus_2Ce sont des mouches trapues aux grands yeux composés. Les femelles se nourrissent normalement du sang des grands mammifères qu’elles piquent avec leur stylet alors que les mâles ne consomment que du nectar. Ces insectes sont pratiquement tous diurnes. On dénombre environ 3 500 espèces dans cette famille dont près de 160 en Europe, Tabanus bovinus étant l’unique espèce en France.

Au Québec, on utilise également les termes mouche à cheval, mouche à chevreuil et frappe-à-bord pour leur propension à harceler le bétail. Il y est également courant d’entendre le mot « taon » utilisé pour désigner ce qui est en fait un bourdon.

Les tabanidés ont un corps massif mesurant de 10 à 30 mm, des ailes puissantes écartées du corps au repos et une tête large, détachée du corps. Les yeux des taons permettent de différencier les mâles des femelles : ils sont contigus chez les mâles (hoptique), tandis qu’ils sont séparés chez la femelle (dichoptique). Les tabanidés peuvent être nus ou recouverts de poils fins de couleur verte ou cuivrée. Leurs antennes, sans arista (ils font partie des orthoraphes), possèdent des annelures au niveau du 3e article (ce qui les différencie des cycloraphes).

Leur morsure laisse à la surface de la peau une goutte de sang susceptible d’attirer d’autres mouches, source d’énervement pour les animaux. Les tabanidés ont aussi un rôle spoliateur important, les femelles peuvent prélever jusqu’à 0,7 gramme de sang, provoquant des retards de croissance et des baisses de production laitière.

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L’année du Mouton

Posté par othoharmonie le 26 février 2012


 L'année du Mouton dans MOUTON      Une année pleine de douceur qui vient à la suite de celle gouvernée par l’énergique Cheval. Une année de repos où il sera bon de faire la paix avec soi-même ainsi qu’avec les autres. Les choses progressent lentement et nous accordons davantage d’importance aux sentiments et aux émotions. L’influence du Mouton va nous rapprocher de nos foyers et de nos familles. Nous nous montrons davantage soucieux du bien être de nos proches et plus prodigues de notre temps et de notre argent.

       Protecteur des arts, le Mouton fait ressortir toute notre créativité naturelle. Nous sommes productifs et imaginatifs au sein de diverses entreprises artistiques et esthétiques. Les vibrations pessimistes qu’émet le Mouton nous rendent hypersensibles et irritables face à nos petits problèmes. Nous nous décourageons plus facilement si nos entreprises ne marchent pas à notre goût.

       Sur la scène mondiale, c’est une année tranquille et sans éclat. Accordez vous le temps de suivre vos impulsions. Rencontrez de nouveaux amis et voyagez ; investissez dans l’art et dans les antiquités. Faites cependant attention à bien contrôler vos dépenses si vous voulez éviter les répercussions d’une trop grande prodigalité.

       Souhaitons que l’amour du Mouton pour l’harmonie et son sens aigu de la coexistence pacifique avec ses ennemis nous exempte cette année de plusieurs bouleversements. Les modérés et les doux se font entendre et on suit leurs conseils. Les guerres, les conflits internationaux et les animosités entre individus se règlent habituellement au cours de l’année du Mouton.

 Une année pleine de douceur qui vient à la suite de celle gouvernée par l’énergique Cheval. Une année de repos où il sera bon de faire la paix avec soi-même ainsi qu’avec les autres. Les choses progressent lentement et nous accordons davantage d’importance aux sentiments et aux émotions. L’influence du Mouton va nous rapprocher de nos foyers et de nos familles. Nous nous montrons davantage soucieux du bien être de nos proches et plus prodigues de notre temps et de notre argent.

    Bizet01 SDA2011.JPG   Protecteur des arts, le Mouton fait ressortir toute notre créativité naturelle. Nous sommes productifs et imaginatifs au sein de diverses entreprises artistiques et esthétiques. Les vibrations pessimistes qu’émet le Mouton nous rendent hypersensibles et irritables face à nos petits problèmes. Nous nous décourageons plus facilement si nos entreprises ne marchent pas à notre goût.

       Sur la scène mondiale, c’est une année tranquille et sans éclat. Accordez vous le temps de suivre vos impulsions. Rencontrez de nouveaux amis et voyagez ; investissez dans l’art et dans les antiquités. Faites cependant attention à bien contrôler vos dépenses si vous voulez éviter les répercussions d’une trop grande prodigalité.

       Souhaitons que l’amour du Mouton pour l’harmonie et son sens aigu de la coexistence pacifique avec ses ennemis nous exempte cette année de plusieurs bouleversements. Les modérés et les doux se font entendre et on suit leurs conseils. Les guerres, les conflits internationaux et les animosités entre individus se règlent habituellement au cours de l’année du Mouton.

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Mouton et société

Posté par othoharmonie le 18 février 2012

 

Mouton et société dans MOUTONLes moutons participent de façon importante à l’économie agricole mondiale. Cependant, ils sont maintenant largement concurrencés par d’autres espèces de bétail, en particulier le porc, le poulet et les bovinés. La Chine, l’Australie, l’Inde et l’Iran ont les plus importants troupeaux de moutons, utilisés à la fois pour la consommation locale et l’exportation de laine et de viande. D’autres pays, comme la Nouvelle-Zélande, ont de plus petits troupeaux, mais ils ont un grand impact économique international en raison du volume de leurs exportations. Les moutons jouent aussi un rôle majeur dans de nombreuses économies locales, dans des marchés très particuliers basés par exemple sur l’agriculture biologique, les produits durables et chez les partisans d’une économie locale. Dans les pays en voie de développement, en particulier, les troupeaux peuvent faire partie de l’agriculture de subsistance plutôt que d’une agriculture commerciale. Les moutons eux-mêmes peuvent être une monnaie d’échange dans une économie de troc.

Les moutons fournissent une vaste gamme de matières premières. La laine a été un des premiers textiles largement répandus mais, depuis la fin du XXe siècle, son prix a commencé à baisser de façon spectaculaire à la suite de la popularisation et des prix bon marché des fils synthétiques. Pour de nombreux bergers, le coût de la tonte est plus élevé que le prix de vente de la toison, ce qui rend le commerce de la laine pratiquement impossible sans subventions. Les toisons sont utilisées comme matériau pour d’autres produits tels que la laine d’isolation. Au XXIe siècle, la vente de la viande est la partie la plus rentable dans l’industrie du mouton, même si on consomme beaucoup moins de viande ovine que de poulet, de porc ou de bœuf.

La peau de mouton est également utilisée pour la fabrication de vêtements, de chaussures, de tapis et d’autres produits. Les sous-produits de l’abattage des ovins ont également de la valeur: le suif peut être utilisé dans la fabrication de bougie et de savon, Les os de moutons sont utilisés pour faire des objets sculptés, des « osselets » pour les jeux et des boutons. Les os et les cartilages sont utilisés pour fabriquer de la colle et de la gélatine. L’intestin de mouton peut être utilisé comme boyau de saucisses, de l’intestin d’agneau est utilisé pour des fils de sutures chirurgicales, pour des cordes d’instruments de musique et des cordages de raquettes de tennis. Des crottes de moutons ont même été stérilisées et mélangées avec des matériaux traditionnels pour faire de la pâte à papier. De l’ensemble des sous-produits du mouton, le plus précieux est peut-être la lanoline: la matière grasse, imperméable à l’eau, retrouvée naturellement dans la laine est utilisée comme base pour d’innombrables produits cosmétiques et autres.

Certains agriculteurs qui élèvent des moutons peuvent gagner de l’argent du commerce de moutons vivants. Fournir des agneaux pour les jeunes lors de programmes comme les 4-H ou participer à des concours agricoles est souvent un moyen rentable pour vendre des moutons. Des agriculteurs peuvent également choisir de se consacrer à une race de moutons afin de vendre des animaux de race pure ou de louer des béliers reproducteurs. Une nouvelle méthode de gagner de l’argent avec des moutons vivants est la location des troupeaux pour le pâturage, afin de fournir des services de tontes qui sont utilisés pour contrôler la végétation indésirable dans les espaces publics et réduire ainsi le risque d’incendie.

Fichier:SheepsAtMyvatn.jpgMalgré la baisse de la demande et du prix des moutons sur de nombreux marchés, les moutons présentent des avantages économiques par rapport à d’autres animaux d’élevage. Ils ne nécessitent pas de logements coûteux comme ceux demandés pour l’élevage intensif de poulets ou de porcs. Ils utilisent de façon efficace les terres sur lesquelles ils vivent, six moutons environ peuvent vivre sur une surface qui serait juste suffisante pour une vache ou un cheval. Les moutons peuvent aussi consommer des plantes, telles que des mauvaises herbes nocives, que la plupart des autres animaux ne touchent pas et produisent plus de jeunes à un rythme plus rapide que nombre d’autres espèces animales. Se nourrissant pratiquement uniquement d’herbe, contrairement à la plupart des autres espèces animales, leur prix de revient n’est pas nécessairement lié au prix des aliments pour animaux comme les céréales, le soja et le maïs. .

Mais avant tout, l’élevage de petits ruminants, et particulièrement de moutons, est le moyen le plus efficace de valoriser les terres agricoles les plus pauvres (causses, zones arides) ou difficilement mécanisables (montagnes). Sa capacité à trouver sa nourriture sur de vastes étendues, à valoriser du fourrage grossier et sa capacité d’adaptation aux conditions climatiques externes rendent cela possible.

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Le Tigre ch.3

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

Par Fulbert Dumonteil

 

Sous sa griffe, un râteau, sous sa patte, une massue, sa victime, daim, loup, sanglier, homme ou cheval, tombe la nuque brisée, le ventre ouvert…

 Panthera tigris corbettiVingt dogues ne sauraient le faire reculer. Celui que sa patte atteint n’est plus qu’un invalide ou un mort. Acculé contre un arbre ou un rocher, la gueule sanglante et le poil hérissé, la face ridée, l’oeil en feu, il agite sa patte formidable comme s’il jonglait ! Ce qu’il touche tombe, et ce qui tombe ne se relève plus. Il n’y a pas d’animal à qui la nature ait plus largement dispensé les qualités physiques, la grâce, la vigueur, l’agilité. D’un bond, il saute dans un enclos, par-dessus de hautes palissades, et d’un bond il en sort, chargé d’un buffle qu’il emporte comme un chat ferait d’une souris. Il dort toute la journée, se couchant là où l’aurore l’a surpris, se réveillant le soir, dans les hautes herbes impénétrables où il a passé le jour. Ce qu’il aime, c’est la nuit, où ses grands yeux errants étincellent d’un feu sauvage, où sa belle robe mouchetée s’allonge, se replie, s’étale, rampe, ondule comme un tapis vivant.

Antithèse curieuse, le Bengale a donné son nom à la plus délicate des fleurs, comme au plus terrible des carnassiers.

Si l’on excepte l’Éléphant, cette forteresse, aucun animal ne peut résister au Tigre. Il a pourtant un adversaire terrible et souvent heureux dans le Buffle sauvage, son ennemi mortel.

A la vue du Tigre, il s’avance avec une majesté sauvage, défiant son adversaire en faisant voler la poussière sous son sabot furieux.

Au mugissement de l’un, répond le mugissement de l’autre, et tandis que le Tigre s’aplatit comme un Chat prêt à bondir, le Buffle se précipite sur son adversaire, opposant aux griffes du fauve ses cornes, deux épieux, et son front, un maillet. Un nuage de poussière voile les combattants ; c’est à peine si l’on aperçoit deux masses qui roulent, des chairs qui pendent, du sang qui coule. Enfin la poussière tombe et le silence règne dans les jungles. Quel est le vainqueur du Tigre ou du Buffle ? Tous les deux sont morts. (à suivre)

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.II.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/


Diffusion libre et gratuite (freeware)


Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882.

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Le Tigre ch.7

Posté par othoharmonie le 17 février 2012

Par Fulbert Dumonteil

 Le Tigre ch.7 dans TIGRE 320px-Malayan_Tiger_CubsC’est plaisir de voir ce grand buveur de sang ronronner comme un chat en léchant ses petits, faire le gros dos, étaler ses crocs indulgents dans un bâillement bourgeois, se rouler dans l’herbe avec ses enfants, leur donner de petites tapes sur la joue avec sa large main gantée de velours, enlacer sa petite famille avec sa longue queue chargée de bracelets, comme on passe le bras autour du cou d’un ami.

Et, si quelque fauve des steppes vient à passer, s’arrête surpris, au lieu de bondir et de le dévorer, le papa Tigre, le regardant d’un oeil calme, semble lui dire : « Pardon, ne seriez-vous pas aussi père de famille ? »

Mais c’est surtout la mère qui est chargée de l’éducation des enfants. C’est elle qui leur apprend la chasse, la pêche et la guerre.

Tapie sur les bords d’un marais, elle prend le reptile au passage et l’oiseau au vol.

- Voilà, mes enfants, comment on chasse.

Blottie, comme une grande chatte, le long des torrents et des rivières, elle étend doucement la patte et fait sauter sur la rive le poisson qui sera le plat du jour.

- Voilà comment on pêche, mes enfants.

Cachée dans les hautes herbes, tandis que ses petits font le guet, elle bondit sur le cheval sauvage et l’égorge. Ne faut-il pas que tout le monde vive ?

- Voilà comment on tue, mes fils.

Mise en face du chasseur, elle a brisé trois lances et broyé une massue ; une balle l’a frappée au coeur ; elle tombe enfin, se traîne, se débat, se meurt ; et son dernier rugissement, mêlé de fureur et d’amour, semble dire aux siens :

- Voilà comment un Tigre doit mourir !

220px-Breakfast_for_the_Cub%21 dans TIGRESi, au contraire, un chasseur lui a ravi ses petits et les emporte au galop de son cheval, elle les suit durant trois lieues en bondissant à travers les torrents et les buissons ; puis, elle tombe épuisée de fatigue et de rage, et dans un cri désespéré, rugissement suprême de tristesse et d’amour, elle a l’air de dire :

- Voyez, mes enfants, comme je vous aimais !

Alors, étendue sur l’herbe, qu’elle mord avec frénésie, elle semble morte au monde des forêts.

Qu’un beau Tigre s’avance en faisant miroiter les ors de son manteau royal, elle ne le voit pas ; qu’il fasse entendre un rugissement adouci et provocateur, elle ne l’entend pas.

Ce n’est pas un époux qu’elle cherche, ce sont ses enfants qu’elle demande ; ce sont ses petits qu’elle appelle, qu’elle pleure, et  elle ne veut pas être consolée. (FIN)

 

DUMONTEIL, Fulbert (1830-1912) : Le tigre (1882).


Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (07.II.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/


Diffusion libre et gratuite (freeware)


Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882.

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Jeux et Sports liés au Renard

Posté par othoharmonie le 29 janvier 2012

Jeux et Sports liés au Renard dans RENARDLa chasse au renard est une chasse à courre traditionnelle, originaire du Royaume-Uni, qui consiste à traquer un renard à l’aide de chiens courants en suivant cette meute à pied ou à cheval.

 Le lancer de renard était un sport sanguinaire populaire dans certaines parties de l’Europe durant le XVIIe siècle et XVIIIe siècle, où les participants lançaient en l’air des renards et d’autres animaux vivants qui ne survivaient généralement pas à des lancés pouvant atteindre une hauteur de 7,5 m.

 Poule renard vipère est un jeu collectif, pratiqué généralement en extérieur dans les 300px-Fox_tossing_1719 dans RENARDcours de récréation. Le but des renards est d’attraper les poules, celui des poules de manger les vipères et les vipères doivent attraper les renards.

 Au football un renard des surfaces est une expression qui désigne un buteur, souvent expérimenté, capable de saisir l’opportunité de marquer dans une surface. L’image évoque sa capacité à bien se placer, à se faire oublier ou à se faufiler et à marquer.

 

 

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Roman de Mr. Renart

Posté par othoharmonie le 25 janvier 2012

Le Roman de Renart est un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles ayant pour héros des animaux agissant comme des humains ; le monde animal représentant la société du Moyen Âge. Le personnage principal se nomme Renart, c’est un animal alors connu sous le nom de « goupil » mais sous l’influence du Roman de Renart, le mammifère prendra le nom de renard en français.

 Roman de Mr. Renart dans RENARD 220px-RenartCe n’est pas un roman à proprement parler, mais un ensemble disparate de récits en octosyllabes de longueur variable et composés par différents auteurs, appelés dès le Moyen Âge « branches ». Les branches les plus anciennes (v. 1170) sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud. Dès le XIIIe siècle, les branches sont regroupées en recueils, apportant une certaine unité, les auteurs du Roman de Renart sont principalement anonymes sauf quelques auteurs nommés : Richard de Lison, Pierre de Saint Cloud et le Prêtre de la Croix en Brie.

 Ces textes ont des fonctions diverses :

 de critique sociale des classes dominantes, incapables de nourrir les petites gens ; de parodie des chansons de geste et romans courtois, mêlée d’anticléricalisme ;

  • psychologiques (voire cathartiques) : transgression de tabous religieux (Dieu est absent et les formes sociales de la religion – pèlerinage, croisade ou simplement le clergé – sont méprisées et ridiculisées) alors que l’antagonisme central entre Renart et Primaut fait appel à la scène primitive (le viol de la louve).

 200px-Reineke dans RENARDCes textes ont inspiré certains auteurs contemporains comme Carl Gustav Jung, dans la création de son concept d’Enfant intérieur et Paul Radin, dans son étude du Trickster. Ces auteurs furent intéressés par la figure de Till l’espiègle ou celle du renard dans Le Roman de Renart, entre autres, comme modèles de ce qu’ils nommaient le « fripon divin » : un être espiègle, malicieux et facétieux.

 Seulement, Renart dénonce la faim, la violence, la bêtise… mais ne propose rien.

Les œuvres les plus tardives (Renart le Bestourné (à l’envers) de Rutebeuf, ou l’anonyme Renart le Contrefait (1319-1342), accentuent encore la satire.

 Selon certaines interprétations, Renart représenterait le petit peuple, toujours prêt à mille « jongleries » pour survivre ; Ysengrin : la bourgeoisie, lourde et patentée ; Grimbert, le blaireau : le clergé et Brun, l’ours : la noblesse. Mais dans le texte, tous les personnages sont explicitement présentés comme appartenant à la noblesse. Renart est un chevalier qui vit dans son château de Maupertuis et est le premier à se moquer des vilains et à vivre à leurs dépens en les ridiculisant voire en n’hésitant pas à les tuer.

 200px-RenartPuisDetLes frères Grimm y voient une « épopée animalière (Thiersage) venue de Germanie via Tacite », ce qui lui confèrerait des racines indo-européennes.

 Mais le monde des animaux, miroir du monde humain, sert avant tout à critiquer celui-ci. Les auteurs se moquent de tout, des chevaliers aux pèlerins, de la justice aux courtisans, montrant partout l’hypocrisie. Successeurs d’Ésope, ils préfigurent les fables de Jean de La Fontaine.

                                                                      Renard place du Renard Mortagne-sur-Sèvre.jpg

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Girafe, une cible trop facile

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2011

Girafe, une cible trop facile dans GIRAFE 220px-Hieronymus_Bosch_015Depuis fort longtemps, la girafe cohabite avec l’homme, qui la considère comme un animal gibier. Grâce aux peintures rupestres des cavernes et aux ossements trouvés lors de fouilles, dans une partie du Sahara, on sait que les Africains chassent la girafe depuis des temps très reculés. Les Arabes l’ont chassée depuis des siècles à dos de chameau ou de cheval. Ces montures s’épuisant très vite, les cavaliers devaient donc se relayer souvent. Cette activité était fort périlleuse, car les girafes, en pleine course, envoyaient des rafales de cailloux sur leurs poursuivants. De temps en temps, l’une d’elles s’arrêtait net, faisait volte-face et frappait chevaux et cavaliers de ses pattes antérieures.

    Les Arabes utilisaient plusieurs techniques de chasse : ils lui sectionnaient le tendon du membre postérieur pour la mettre hors d’attaque ou bien ils l’acculaient à un bosquet d’arbres, mettaient pied à terre et la transperçaient de leurs lances. En Éthiopie et au Soudan, ils mettaient le feu à la savane pour rabattre les girafes vers un précipice, au bord duquel ils les achevaient.

    La viande des jeunes girafes femelles est très appréciée des Africains. Un grand mâle fournit environ 450 kg de viande fraîche : de quoi nourrir un village entier pendant plusieurs semaines. Pour être conservée, la viande est boucanée : elle est découpée en fines lamelles, puis séchée au soleil et fumée. Les os sont utilisés comme fertilisant, le lait est bu. La peau de la girafe fournit 2 m2 de cuir de très bonne qualité qui sert à faire des outres, des tam-tams, des lanières, des cravaches, des fouets, des sandales et des amulettes destinées à éloigner les lions. Les boucliers en peau de girafe sont particulièrement appréciés des guerriers, car ils sont plus légers que ceux en peau de buffle ou de rhinocéros, tout en étant très résistants au tranchant des épées et des lances. Les tendons des membres de la girafe sont utiles pour confectionner les cordes des guitares et des arcs ainsi que du fil à coudre.

    170px-Namibie_Etosha_Girafe_04 dans GIRAFETant que les Africains étaient les seuls à chasser la girafe, à l’aide de filets, de lances et de flèches empoisonnées, pour s’en nourrir et fabriquer divers objets, son existence n’était pas menacée. C’est à l’arrivée des colonisateurs, armés de fusils, que commença la véritable extermination des grands ongulés, comme celle de beaucoup d’autres animaux sauvages. Les Boers d’Afrique du Sud ont massacré des troupeaux entiers. En Afrique de l’Est, des chasseurs la traquèrent pour son trophée orné de cornes de 25 cm de long ! Aujourd’hui, les braconniers abandonnent tout simplement la viande de la girafe morte aux vautours et coupent seulement sa queue, terminée par une touffe de crins noirs. Cette queue porte-bonheur sert à confectionner des bracelets vendus aux touristes ainsi qu’aux femmes de certaines tribus d’Afrique orientale pour combattre la stérilité. Elle est aussi utilisée comme chasse-mouches ou comme ornement. On en fait également du fil à coudre pour fixer les perles aux vêtements des femmes masai. Au Tchad, la puissance des chefs de village est proportionnelle au nombre de queues de girafe qu’ils possèdent.

    Une telle industrie a provoqué l’effondrement des populations sauvages. De 1800 à 1865, les effectifs ont diminué considérablement et, en 1900, peu d’animaux subsistaient encore dans leur milieu naturel. En 1898, par exemple, il restait moins de 30 girafes dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud. Le nombre chuta encore davantage lors de l’épidémie de peste bovine. Cette maladie contagieuse terrassa beaucoup d’herbivores au début du siècle. Au Botswana, entre 1942 et 1955, les girafes, avec d’autres animaux, furent systématiquement abattus lors d’une campagne contre la mouche tsé-tsé, dans le nord du pays.

   169px-Girafe_r%C3%A9ticul%C3%A9e La girafe est aujourd’hui protégée dans la plupart des pays qu’elle habite. La Tanzanie l’a même choisie comme emblème national. Néanmoins, son aire de répartition ne cesse de régresser : la sécheresse qui sévit en Afrique affecte les végétaux dont elle se nourrit, l’homme détruit son milieu naturel (exploitation pour le bois de chauffage, extension des villages et des cultures…) et le braconnage continue. À la fin des années 1990, on estimait à 111 000 le nombre de girafes en Afrique (U.I.C.N., 1998 ) mais au cours de la dernière décennie, le nombre total de girafes aurait décliné d’environ 30 % selon l’International Giraffe Working Group (IGWG), en particulier en Afrique centrale et occidentale, dans le nord du Kenya, en Éthiopie et en Somalie. Le braconnage et les conflits armés ont entraîné, par exemple, une diminution du nombre de girafes réticulées d’environ 27 000 individus dans les années 1990 à moins de 3 000 aujourd’hui, en Somalie, en Éthiopie et au Kenya. Certains groupes identifiés par la recherche citée menée par David M. Brown sont plus particulièrement menacés.

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