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LES MOULTITUDES

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2016

 

Les moules sont peu caloriques mais sont en revanche riches en fer, en calcium et en iode alors si vous les servez en plat principal et quel que soit l’apprêt choisi, ne soyez pas petit joueur… laissez tombez le litre et visez plutôt le kilo par personne !

Différentes espèces de moules

moulesLa moule comme l’huître est un mollusque (du latin mollis, « mou ») bivalve (dont la coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées pouvant s’ouvrir ou se fermer) de couleur noir plus ou moins bleuté.

Il en existe de très nombreuses espèces mais nous ne consommons en général que les moules de l’espèce : Mytilus edulis que l’on trouve sur les côtes bretonnes, de la mer du nord et plus généralement dans tout le nord de l’Europe et au Canada. Mytilus galloprovincialis sur les côtes atlantiques et méditerranéennes ainsi qu’en Espagne et au Portugal.

Pour se nourrir, elles filtrent l’eau de mer dans laquelle elles croissent pour récupérer le plancton. Par conséquent, comme tous les animaux « filtreurs » elles sont également susceptibles de récupérer toxines, métaux lourds et polluants divers. Pour cette raison elles font l’objet de contrôles rigoureux avant d’être commercialisées.

Différents modes de production des moules

 

 

L’élevage des moules est appelé mytiliculture et consiste au captage de naissins (jeunes individus) dans le milieu naturel puis à l’élevage de ceux-ci dans un milieu qui assurera leur croissance et leur engraissement selon des modes de production différents tels que :

L’élevage à plat, réalisable lorsque les fonds sont durs, à l’abri des fortes houles et ne se découvrent pas à marée basse. L’inconvénient de cette méthode vient de l’envasement rapide des fonds qui oblige à un nettoyage régulier.

L’élevage sur bouchot, probablement la méthode la plus ancienne qui consiste à élever les moules sur des pieux de chêne ou de châtaignier hauts de 4 à 6 mètres plantés en alignement de 50 à 100 mètres de long sur des zones qui se découvrent totalement ou en partie à marée basse. Le terme « bouchot » désigne donc précisément une double ligne de pieux régulièrement espacés sur 100 m de long soit 120 à 200 pieux.
Cette production sur bouchots représente plus des trois quarts des élevages de moules et concerne des zones comme la baie du Mont Saint-Michel, la Normandie, la Mer du Nord.

L’élevage en suspension utilisé dans des zones à très faible amplitude de marée comme la Méditerranée et l’étang de Thau mais parfois aussi dans des zones de fortes marées (rias espagnoles) où la grande profondeur exclut tous les autres modes d’élevage. Les jeunes moules sont fixées à des cordes, elles même attachées à des traverses fixes ou flottantes.

Il existe aussi des « moules de pêche » récoltées à la drague sur des bancs sauvages. C’est le cas de la moule de Barfleur.

Variétés de moules et Cuisine

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QUAND LES MOULES FONT PARLER D’ELLES

Posté par othoharmonie le 16 juin 2016

 

 

MoulesUne lectrice fidèle a employé récemment dans un commentaire le terme « bouchot » que je ne connaissais pas, n’étant pas né au bord de la mer (elle non plus à vrai dire) mais au milieu des bois. Il s’agit des pieux non écorcés (en chêne ou en châtaignier) d’environ 6 mètres de long qu’on enfonce dans le sable et qui servent à l’élevage des moules.

Selon le Robert historique, le mot serait originaire du Poitou. On trouve le  mot « bouchaux » en ancien français, issu du latin médiéval « buccaudum ». Ce dernier serait apparenté à  un autre mot du latin médiéval  (dans la même région toujours), « buccale », lequel désignait l’endroit où l’eau s’échappait à la sortie d’un étang (latin classique « bucca », la bouche, lui-même d’origine celtique et qui avait supplanté le mot latin « os »)

Notre « bouchot » était donc employé dans le Poitou au sens de vanne d’écluse, puis il a désigné plus précisément la sortie d’un parc en clayonnage pour emprisonner le poisson, puis finalement un parc aménagé pour la culture des moules (les pieux étant souvent alignés de manière à former un V). On parla donc de « moules de bouchot » ou tout simplement de « bouchots ». Le terme « bouchot(t)eur » désigne quant à lui assez logiquement un mytiliculteur (terme savant formé à partir du grec mutilos/mytilos, coquillage)

Les peuples étant plus inventifs que les dictionnaires et plus portés vers le merveilleux, ont imaginé une légende. On dit qu’un Irlandais, un certain Patrice Waltonum (tous les Irlandais s’appellent Patrice ou Patrick, c’est bien connu) s’était échoué en 1235 dans la baie de l’Aiguillon (à la limite de la Vendée et de la Charente-Maritime, là où la Sèvre niortaise vient se jeter dans l’Atlantique, autrement dit dans le Pertuis breton, en face de l’île de Ré). Voulant s’établir là, il se mit en devoir d’attraper des oiseaux de mer pour se nourrir. Pour ce faire, il planta des pieux dans le sable, et tendit des filets entre eux.  Cependant, comme ces pieux se trouvaient en partie submergés à marée haute, les moules et les coquillages vinrent s’y fixer et le brave Irlandais dut bien constater qu’il attrapait plus de moules que d’oiseaux de mer. Il aurait ensuite perfectionné sa technique en reliant ses piquets par des claies, sur lesquelles les moules vinrent elles aussi se fixer. Cette structure, dont le nom irlandais était « bout choat » aurait donné par déformation notre « bouchot ». C’est du moins ce que dit la légende et même si rien n’est vrai, cela reste une belle histoire.

Des linguistes voient plutôt l’origine du mot « bouchot » dans le nom patois d’une forme de piège immergé pour capturer l’anguille dans le marais poitevin (avec toujours cette idée que le piège est constitué de pieux et de filets et prend la forme d’un v).  Le mot dériverait de « boucher » (obstruer le « bouchaux », terme qui désignait comme on l’a vu plus haut la sortie d’une retenue d’eau). C’est donc bien la volonté de boucher un orifice qui prédomine (soit ici le goulot étroit du piège dans lequel s’est faufilée l’anguille, soit dans d’autres cas la sortie de l’étang, afin d’empêcher l’eau de s’écouler). Notre mot « bouchon » comme notre verbe « boucher »viennent d’ailleurs de l’ancien français « bousche » (poignée de paille, faisceau de branchage), venant du latin populaire « bosca » (broussailles). Ce « bosca » est un neutre pluriel en latin, mais il existait aussi comme substantif masculin, lequel, au pluriel, donne évidemment « bosci », d’où notre terme de « bois ».

Je me demande jusqu’à quel point il n’y aurait pas eu confusion entre « bucca » (la bouche) cité plus haut et « bosca » (le bouchon de branchage servant à fermer cette bouche).

Certains pensent que la technique du piège à anguille aurait pu être utilisée sur le littoral. On aurait accroché des filets à des pieux alignés de manière à former un entonnoir en V. Les poissons qui cherchaient à gagner le large à marée basse auraient ainsi été conduits dans une nasse qui « bouchait » la sortie. Ces pieux se couvrant naturellement de moules, on aurait alors eu l’idée d’en planter pour l’élevage (en ensemençant les pieux à l’aide de cordes couvertes de larves et en enfermant les moules dans un filet). La forme en V (ou en W s’il y avait deux V) prise par les alignements de pieux est bien attestée autrefois, ce qui semble confirmer que l’origine de notre mytiliculture doit remonter à ces pièges à poissons.

moule étangLaissons maintenant l’étymologie pour faire un peu d’histoire et de géographie et nous pencher sur l’évolution de la culture des moules. Pendant très longtemps, cette technique d’élevage sur bouchots ne s’est pratiquée que sur la côte atlantique, car il n’y a que là que les larves se fixent naturellement sur les pieux. En plus, elle semblait se limiter à l’embouchure de l’aiguillon.  Rappelons à ce propos que c’est à cet endroit que se trouvait l’ancien golfe du Poitou, (encore attesté dans l’Antiquité). Composé de petites îles, il devint marécageux à cause des dépôts de l’océan et des alluvions des différents cours d’eau, comme la Sèvre Niortaise.  Au VII° siècle, des moines entreprirent des travaux d’assèchement, en construisant des canaux. Au XIII° siècle, après la Guerre de Cent ans, les rois de France encouragèrent le travail des moines. Mais il ne suffisait pas de creuser des canaux, il fallait aussi élever des digues (contre les avancées de la mer et contre les débordements des rivières). Henri IV fit venir des ingénieurs hollandais, passés maîtres dans leur pays dans ce genre de travaux. Ils étaient par ailleurs huguenots, ce qui pour l’ancien protestant qu’était le roi (« Paris vaut bien une messe ») ne gâchait rien. Bref, on parvint tant bien que mal à assécher ce golfe, qui est devenu aujourd’hui le marais Poitevin, appelé aussi la « Venise verte ».

Mais revenons à nos moules. Il faut attendre le XIX° siècle pour que la culture des moules se développe de la Vendée jusqu’à l’île d’Oléron. Dans les années 1950, ce type de culture a été implanté dans la baie du Mont St Michel et dans le Cotentin, ce qui fait qu’aujourd’hui c’est la Normandie qui est devenue la première région productrice de moules de bouchot au monde. Comme les larves ne se fixent pas naturellement aux pieux dans cette région, on tend des cordes de captage sur la côte Atlantique (Noirmoutier, etc.). Les bébés moules viennent s’y déposer et on rapporte les cordes en Normandie afin de les fixer sur nos fameux bouchots.

 

Article issu du site : http://feuilly.hautetfort.com/

 

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Truffes et mouches rabassières

Posté par othoharmonie le 6 septembre 2014

 

Des mouches, sérieux concurrents des chiens et des truies … Les « rabassiers » ou chercheurs de truffes peuvent s’ils sont patients et attentifs repérer les précieux champignons en observant le comportement des mouches Suillia, capables de détecter la présence des truffes dans le sol et ainsi de renseigner le rabassier sur l’endroit précis où il doit creuser.

wp0e35f3aeDes mouches chercheuses de truffes

Les truffes sont, comme les bolets, les amanites, les lactaires et les russules, des champignons mycorhiziens, c’est-à-dire que le mycélium du champignon pénètre la jeune racine d’un arbre-hôte, chêne, châtaignier ou noisetier et l’association symbiotique des deux organismes constitue une mycorhize dont chacun tire bénéfice. Un phénomène curieux est lié au développement des truffes, c’est la disparition localisée de la végétation herbacée dans toutes les zones où les mycorhizes sont actives.

Ces plages dénudées, véritables « ronds de sorcière », sont appelées des « brûlés ». Seules quelques plantes indicatrices subsistent : Sedum reflexum. F estuca ovina. Hieracium pilosella et certains Lichens.

C’est à l’époque où la truffe atteint son état de maturation qu’interviennent les mouches rabassières, fortement attirées par les fructifications pourtant cachées dans le sol. En patois méridional « le rabassier » c’est le chercheur de truffes.

Neuf espèces de Sui/lia dont les larves se développent aux dépens des truffes ont été décrites entre 1820 et 1867. C’est en 1864 que Laboulbène fit, connaître la véritable relation entre la mouche, sa larve tubérivore et la truffe, car jusqu’alors les auteurs expliquaient la formation de la truffe par les piqûres de la mouche qui pondait sur les racines du chêne. Celles-ci engendraient alors des galles qui devenaient les truffes, exactement comme les galles de racines du chêne provoquées par le Biorrhiza palliela.

D’où les expressions de « truffe-galle » ou « truffe noix de galle » !

Le rabassier, attentif, aux mouvements de la mouche La saison venue, le « cavage » des truffes, c’est-à-dire leur recherche dans le sol, se pratique à l’aide de chiens et de truies, mais nombreux sont encore ceux qui chassent à la mouche. Ils tiennent compte du comportement de celle-ci, qui attirée par l’odeur dégagée du sol par la truffe mûre, s’apprête à déposer ses œufs sur le sol, à proximité du champignon.

Les observations de Guérin-Méneville montrent que souvent les truffes colonisées par les larves de Sui/lia avaient déjà été creusées par les adultes de Liodes cinnamomea, coléoptère dont les larves, elles aussi, se développent à l’intérieur des truffes. Il serait intéressant de vérifier, comme on le dit, qu’une truffe blessée par cet insecte ou un autre, exhale un parfum plus développé, sinon différent, que le chien truffier et probablement la mouche dépistent rapidement et sans erreur.  

Le comportement de recherche des Suillia avertit le rabassier, attentif à leurs mouvements, de la présence du précieux champignon. Par temps calme et doux, dès que le caveur voit une mouche revenir toujours à la même place, après des circuits plus ou moins nombreux, et finit par se poser, il peut alors creuser délicatement, écartant terre et cailloux pour découvrir la truffe.  L’insecte lui désigne l’emplacement.

Jusqu’à vingt ou trente larves par truffe :

La femelle se pose et dépose ses oeufs blancs entre les particules de terre ou à même le cortex du champignon s’il se trouve près de la surface. Trois ou quatre jours plus tard, ces oeufs éclosent et les jeunes larves pénètrent dans la gléba, partie interne de la truffe, où elles creusent de minuscules galeries. La truffeattaquée pourrit rapidement sous l’action des enzymes de la salive ; la gléba est réduite en une bouillie épaisse et fétide. Il n’est pas rare de trouver vingt à trente larves par truffe et en trois semaines, la truffe vidée est réduite à un cortex squelettique qui s’effondre sur place. Ces larves sont des asticots agiles, blancs. Leur corps, effilé à l’extrémité antérieure, est tronqué en arrière. La tête rétractile porte de courtes antennes et une paire de crochets mandibulaires longs, aigus et mobiles. L’abdomen porte des bourrelets locomoteurs ventraux qui facilitent la progression de la larve dans le champignon dont elle provoque peu à peu la décomposition. Les larves se transforment en pupe et dix à quinze jours plus tard, les nouveaux adultes apparaissent.

Les femelles sont alors inaptes à pondre car leurs ovaires sont vides Il leur faut s’alimenter deux ou trois semaines en butinant des fleurs ou du miellat pour acquérir leur maturité sexuelle. Plus tard, mises en présence de truffes couvertes de terre, les femelles commencent à pondre.

D’autres mouches, à régime saprophage, se rencontrent en compagnie des Suillia, et leurs larves se développent dans les truffe déjà fortement décomposées. Il s’agit en particulier de la Mouche des étables, Muscina stabulans, de Fannia canicularis, mouche dont la larve vit dans des substances végétales putréfiées, d’un Syrphide, Cheilosia scutellata, et de tout un cortège de petits moucherons noirs de la famille des Lycoriides et notamment de Sciara.

Tout observateur attentif peut constater la présence quasi-constante de ces mouches rabassières dans les truffières. Mais ces mouches ne se développent que dans la mesure où les truffes ne font pas l’objet d’une collecte régulière durant la saison normale de maturation.

Les mouches des truffes sont calmes, peu farouches; leur vol est silencieux, lent et lourd. Elles se déplacent maladroitement, par petits bonds soutenus, en voletant à de courtes distances. Essentiellement diurnes, elles ne sont actives que par temps ensoleillé, doux et chaud. Dérangées, elles reviennent pour se poser à nouveau, généralement au-dessus du site où se trouve une truffe. Les mâles, de grande taille recherchent activement les femelles. Détail curieux, ces mouches dégagent une forte odeur sulfureuse. Elles résistent aux grands froids’ en se réfugiant dans des abris. Elles peuvent supporter, plusieurs semaines des températures de l’ordre de 2°C, à condition de disposer d’un peu de nourriture et d’eau. Rien d’étonnant donc à ce qu’on rencontre des adultes en hiver au moindre radoucissement de la température.

par Remi COUTIN

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LA CHEVRE EN CORSE

Posté par othoharmonie le 10 mai 2014

 

280px-Murzo_chèvresL’agriculture reste le secteur productif le plus important malgré sa faible part dans le PIB. On ne peut comprendre la situation actuelle sans connaître un minimum l’histoire agraire de l’île. Les systèmes vivriers traditionnels disparaissent au début du vingtième siècle sous la pression conjuguée de la concurrence des céréales des pays neufs et de tarifs douaniers défavorables. Ces systèmes se basaient sur la culture des céréales en sec sur terrasses avec jachère biennale, voire culture sur brûlis en cas de crise alimentaire, de cultures d’appoint soignées (jardins, vignes, vergers) et d’un élevage « semi-nomade inverse » alliant terres de plaine d’hivernage et montagnes d’été avec village de montagne (Niolo, Alta Rocca, Ascu, etc.). Certaines régions remplacent les cultures de céréales par le châtaignier.

La brebis corse est une composante essentielle de cette agriculture vivrière de montagne grâces à sa rusticité et ses aptitudes mixtes en lait, viande et laine. À partir de la fin du xixe siècle, l’arrivée des industriels laitiers de roquefort sur l’île bouleverse cette économie et fait passer progressivement ses éleveurs dans l’ère industrielle.

L’autre composante est la chèvre corse, une race autochtone élevée en isolement des autres races, reconnue en 2003. D’ailleurs, tous les produits laitiers sont ici faits à base de lait de brebis et de chèvre.

Au tournant de 1945, l’intérieur est ruiné, en pleine déprise rurale et agricole. Les propriétaires fonciers ont bien souvent émigré. Se produit à 10 ans d’intervalle deux phénomènes qui vont dessiner le paysage agricole actuel : la mise en valeur de la plaine orientale et la reconquête de l’intérieur par l’agriculture et l’élevage pastoral.

L’élevage de la chèvre corse est un élevage extensif, basé sur la valorisation des ressources naturelles dans les parcours. Contrairement aux races continentales qui se sont sédentarisées, les corses ont conservé leurs systèmes basés sur la transhumance, et cherchant à valoriser au maximum les ressources naturelles de l’île, l’importation d’aliments extérieurs étant onéreuse. Ainsi, chaque éleveur fait parcourir tous les jours entre 7 à 10 km dans le maquis corse, chaque élevage ayant environ 300 à 500 ha à sa disposition, sans que les limites de ces secteurs soient toujours clairement définies. Les chèvres ingèrent en moyenne 2,5 kg de matière sèche par jour au cours de ce trajet. Les systèmes d’élevage les plus courants s’appuient sur des mises bas en automne. Les chevreaux sont ensuite élevés sous la mère pour être commercialisés à Noël. Le « cabri de Noël » constitue un produit traditionnel et festif en Corse. La très grande majorité des éleveurs (90 %), sont transformateurs et produisent leurs propres fromages, dont l’AOC brocciu

Depuis plus de 5 000 ans la chèvre corse donne son lait, un lait de qualité avec un taux moyen de matière grasse de 48 g/l et un taux moyen de matière protéique de 32 g/L. La qualité de ce lait résulte de facteurs génétiques mais également du mode d’alimentation sur parcours (et des caractéristiques particulières de la végétation du maquis corse). La production de lait en Corse, avec des animaux de race corse, donne un caractère unique aux fromages corses. C’est ce qui a permis l’obtention d’une AOC pour le fromage brocciu, un fromage de chèvre à base de lactosérum

L’origine de la chèvre corse n’est pas très bien connue. On pense qu’elle a été introduite sur l’île par les premiers colons de l’île, et qu’elle appartient au rameau des races caprines du pourtour de la Méditerranée. En tout cas, sa présence sur l’île est attestée depuis plusieurs millénaires, des ossements datant du VIe millénaire avant J-C ayant été retrouvés.

Ce dernier siècle le cheptel caprin de l’île a connu une très forte régression, diminuant de 87 % entre 1852 et 1988, soit une perte de 2 000 chèvres par an. Cette chute des effectifs a vraisemblablement été particulièrement marquée entre 1954 et 1965, avec une baisse du cheptel de 110 000 têtes. Ainsi, on ne trouve plus aujourd’hui sur l’île que 25 000 à 30 000 chèvres

LA CHEVRE EN CORSE dans CHEVRE Goat_DrawingLa corse est une race caprine venant de l’île dont elle porte le nom. La Corse a la particularité de posséder ses races bovine, caprine, ovine et porcine. Cette chèvre est une race autochtone élevée en isolement des autres races. Traditionnellement, elle est élevée pour sa viande : elle n’a pas été sélectionnée pour son lait, le fromage corse étant essentiellement à base de lait debrebis. Elle peut présenter toutes les couleurs du blanc au marron, brun et noir, souvent en mélange de couleurs. La chèvre corse est un animal laitier, qui se caractérise par sa rusticité, ses facultés d’adaptation à l’environnement corse et son aptitude à valoriser les terrains difficiles. Le 10 juin 2003, la race caprine corse a été reconnue par la Commission nationale d’amélioration génétique (CNAG).

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Légende du hérisson

Posté par othoharmonie le 3 septembre 2013

Légende du hérisson dans HERISSON greater_hedgehog_tenrec_setifer_setosus

Les nouvelles voyagent vite dans la forêt, tout le monde sut bientôt que le châtaignier produisait des fruits exquis, mais blottis dans une pelure piquante.

Accourut le petit hérisson, qui, à cette époque, était une chétive bestiole chauve comme la main.

Il y a bien longtemps de cela, dans une forêt d’Auvergne, poussa le premier châtaignier ; comme il ressemblait aux autres arbres, on n’y prêta guère attention, jusqu’au jour où l’écureuil et les bêtes qui font réserves d’hiver découvrirent, en cherchant la noisette, une grosse bogue.

« Aïe ! » fit l’écureuil en y portant la patte.

« Attendez ! » dit la coque s’ouvrant en deux pour offrir ses fruits.

La légende du hérisson

C’est depuis ce temps-là que le hérisson est couvert d’aiguilles acérées.

« Je t’aurai », gronda le Renard, ouvrant une grande gueule qu’il referma sur les piquants.

« Aïe ! Ma mère ! A l’assassin !

- Cours toujours, lui lança le hérisson qui se tordait de rire dans sa coquille. Quant à toi, bogue ou pelure, je ne te quitte plus, tu es plus douce que le velours pour moi, et tout piquant pour les autres !

- A ton choix », dit la coque, qui préférait vivre sur le dos d’autrui que pourrir dans quelque coin.

Par un autre chemin, Messire Renard arrivait au trot, se disant qu’un rendez-vous d’animaux profiterait à son cher estomac… et le renard se prit à ricaner.

« Au secours ! » s’écria le hérisson en entendant le rire terrible. Une coque piquante et vide sautant sur le hérisson l’habilla et le coiffa, hop ! d’un coup !

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Cheval ailé-Néflier

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2012

Relations du Cheval ailé-Néflier

 Mespilus germanica Conscient de ses pouvoirs particuliers, il tend à être hautain et souvent même méprisant envers les autres. Non pas qu’il ait une haute idée de lui-même – au contraire il est plutôt humble de nature -, mais il ne supporte pas la mièvrerie ni la mesquinerie que manifestent la plupart des humains. Aussi cherche-t-il toujours à se retrouver avec des êtres évolués, supérieurs ou identiques à lui-même. Avec le natif du signe astrologique celte du Dragon-Cornouiller, il trouve son alter ego, son double terrestre. Le Dragon-Cornouiller est le portier du domaine souterrain et le Cheval ailé-Néflier le portier du Ciel. Leur fonction commune, permettre ou d’interdire le passage dans les autres plans de la réalité, les rapproche et se développe entre eux une profonde amitié, dans laquelle l’estime mutuelle tient une grande part. Ils n’ont pas besoin de se voir souvent pour conserver une fidélité d’esprit et de cœur inaltérable.

L’ami intime du Cheval ailé-Néflier appartient de préférence au signe du Grand Chien-Figuier. Ils ont tous les deux une conception très particulière des services à rendre à leurs maîtres, qui alimente habituellement leur conversation. Ils aiment se rappeler qu’ils sont tous les deux indispensables pour certaines missions et ils se flattent mutuellement, exaltant leurs vertus et évoquant toutes les prouesses qu’ils ont déjà accomplies. Le contentement de soi du Cheval ailé-Néflier se voit bien souvent compromis par ses exigences de perfection; avec son ami le Grand Chien-Figuier, il abandonne ses idéaux rigides et fanfaronne bruyamment! Avec grand plaisir!

Enfin, les natifs du signe du Héros solaire-Épicéa parviennent aisément à se faire un ami dévoué du Cheval ailé-Néflier, après une rencontre brutale déterminante, comme dans le mythe. Si ces deux êtres ont la bonne idée d’allier leurs forces respectives et de les lancer dans une activité professionnelle dynamique, ils voleront ensemble de succès en succès!

Il en va tout autrement des rapports du Cheval ailé-Néflier avec les natifs du Héros terrestre-Peuplier. Le Cheval ailé-Néflier se laisse dompter, mettre le mors et conduire pendant un certain temps, mais un jour, il décoche le coup de sabot qui traduit toute sa révolte, son mépris et son désir de vengeance. Et le Héros terrestre-Peuplier risque bien d’avoir du mal à s’en remettre. Étrangement, malgré leur inimitié, on rencontre fréquemment des natifs de ces deux signes faisant équipe : tour à tour, ils jouent les Laurel et Hardy ou les Frères ennemis.

Avec la Baleine-Châtaignier, le contentieux laissé entre eux par le mythe (le Héros solaire chevauche le Cheval ailé pour la tuer) s’avère si fort qu’une bonne relation parvient rarement à se développer. C’est pourtant toujours indirectement qu’ils se trouvent confrontés, mais souvent avec violence : un Héros solaire-Épicéa est nécessaire pour que se joue cet épisode. Ordinairement, ces deux signes vivent dans des éléments (eau-air) tellement différents qu’ils ne se rencontrent pas.
Enfin les relations avec l’Hydre-Saule ne sont pas placées sous les meilleurs auspices. Le Cheval ailé-Néflier au caractère direct et héroïque s’accommode très mal de devoir côtoyer le calculateur obstiné et retors qu’est l’Hydre-Saule. Il y a vraiment incompatibilité de caractères ! Le Cheval ailé-Néflier se retrouvera « sur la paille » avec rien à manger s’il ne prend pas garde à cet étrange compagnon l

 FruitsDestin du Cheval ailé-Néflier

Il est plutôt rare que le Cheval ailé-Néflier parvienne à la sérénité, à la joie et à la paix intérieure avant d’entrer dans son « troisième âge ». La première partie de sa vie se déroule dans l’exaltation et lui procure ses moments les plus brillants et les plus fougueux! Dans la période de l’âge mûr, les charges et les responsabilités sont très lourdes sur sa croupe et il se peut qu’il tourne mal et vieillisse précocement. S’il sait se ménager et ne pas accepter de porter de trop pénibles fardeaux, il parvient alors jusqu’aux sommets de la vie spirituelle. Ce que le mythe décrit comme l’entrée du Cheval ailé-Néflier au service du dieu Dagda signifie la réalisation suprême : le petit moi, avec ses désirs contradictoires et égoïstes, s’accepte comme simple instrument de l’âme immortelle. La sagesse est souvent l’apanage du Cheval ailé-Néflier vieillissant.

 

Professions :

Coursier du ciel, il se retrouvera fréquemment dans tous les métiers « aériens » : compagnies d’aviation, communications avec fil et sans fil, aérospatiale, etc. Les natifs du Cheval ailé-Néflier sont très inventifs et leur esprit recherche sans cesse d’autres domaines à parcourir. Un Cheval ailé-Néflier se fait apprécier par ses employeurs (il est rarement « patron » lui-même, il aime mieux servir et exécuter) pour sa puissance de travail démesurée. Infatiguable arpenteur du monde, on le retrouvera dans les professions qui nécessitent de nombreux voyages… intérieurs et extérieurs. Les succès d’un natif de ce signe sont brillants et durables, autant que ses erreurs et les échecs qu’elles entraînent irréparables. Les objectifs d’un Cheval ailé-Néflier doivent être rigoureusement contrôlés par ses supérieurs : si les ordres sont mal énoncés, ils seront mal interprétés et les conséquences pourront s’avérer catastrophiques. Mais tel est le propre du Cheval ailé-Néflier sur le plan professionnel : il peut devenir génial, mais il ne faut pas lui laisser la bride sur le cou !

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Mouche orientale des fruits

Posté par othoharmonie le 14 avril 2012

La mouche orientale des fruits (Bactrocera dorsalis) est une mouche de la famille des Téphritidés des régions de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique.

L’espèce a aussi pour nom vernaculaire mouche orientale des arbres fruitiers et mouche des fruits asiatique en français, Oriental fruit fly en anglais, Orientalische Fruchtfliege en allemand et mosca oriental das frutas en portugais.

 Bactrocera dorsalisL’individu, long de huit millimètres et un peu plus grand que la moyenne des mouches des fruits, a un thorax foncé sur le dos passant au brun-orangé et pâle à foncé sur l’abdomen. Celui-ci porte une bande foncée longitudinale médiane qui forme un T avec l’autre bande foncée présente à la base du segment III. Les ailes sont longues de 7,3 millimètres et l’ovipositeur est proéminent.

L’espèce peut être confondue avec B. carambolae, B. papayae, B. philippinensis et B. occipitalis mais est facilement identifiable grâce aux deux taches noires présentes sur le bout des antennes.

Le développement de la ponte au stade adulte dure seize jours durant l’été mais se déroule tout au long de l’année.

Les œufs de la mouche orientale des fruits sont pondus sous la peau des fruits, préférentiellement mûrs. Blancs, elliptiques et mesurant 1,17 millimètre de longueur pour 0,21 millimètres de diamètre, ils éclosent au bout de un à trois jours. Les larves, blanc crème et longues de dix millimètres, se développent en se nourrissant de la chair du fruit durant 9 à 35 jours si les températures sont supérieures à 13 °C. Une fois achevée sa croissance, la larve quitte le fruit et passe au stade de pupe sur le sol durant une à deux semaines. L’adulte qui en sort en général entre sept et huit heure du matin met neuf jours a atteindre la maturité sexuelle.

Dans des conditions optimales, la femelle peut pondre 3 000 œufs durant sa vie mais la moyenne se situe autour de 1 200 à 1 500.

L’espèce s’attaque aux fruits cultivés et sauvages en y pondant des œufs, rendant toute consommation humaine impossible. C’est une des espèces les plus nuisibles du genre Bactrocera. Elle sévit sur 117 espèces hôtes (76 genres et 37 familles) en Asie et 173 à Hawaii. Les fruits les plus attaqués sont l’avocat, la mangue et la papaye mais l’espèce s’en prend aussi au citron, psidium, banane, nèfle du Japon, tomate, cerise de Cayenne, fruit du jamrosat, fruit de la passion, kaki, ananas, pêche, poire, abricot, figue et café.

 Drosophile (Drosophila melanogaster)En Polynésie française, elle affecte l’avocatier, le badamier, le bananier, le carambolier, le châtaignier de Tahiti, le corossol, le goyavier, le manguier, l’oranger, le pamplemoussier, le papayer et le prunier de Cythère.

Les mâles sont attirés par le méthyle eugénol.

Des pièges au méthyl eugénol sont confectionnés dans la méthode dite d’éradication des mâles : des pièces de bois, de bourre de coco ou de tissus sont trempés dans un mélange de méthyle eugénol et d’insecticide et cloués sur les arbres ou éparpillés sur de grandes surfaces. Un renouvellement du mode opératoire tous les deux mois pendant six à huit campagnes suffit en général à éradiquer l’espèce. Cette méthode fut efficace à Guam, aux îles Mariannes du Nord et à Nauru mais moins en Polynésie française.

Les fruits (plus particulièrement la mangue, le psidium, la châtaigne tahitienne, le jamrosat et le badamier) sont surveillés. Des moyens de prévention comme le ramassage des fruits tombés à terre, la limitation du transport des fruits, leur emballement et leur mise en quarantaine sont aussi efficaces.

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Caractère du Loup-Aulne

Posté par othoharmonie le 6 mars 2012



Caractère du Loup-Aulne dans LOUP WEB-Chataignier-Cent-ChevauLe natif du signe du Loup-Aulne est secret, parfois taciturne en ce qui concerne sa vie privée. Il reste mystérieux, même pour ses proches parents, et il semble n’avoir qu’un seul objectif : voyager dans l’au-delà. Le Loup-Aulne pousse sans cesse son véhicule corporel vers le dépassement de toutes ses limites. Il peut jeûner, se passer de dormir, voyager sans cesse ou, au contraire, rester des heures immobile en ne faisant rien d’autre que manger et dormir. Il dérange la plupart des gens par sa seule présence. Il semble irradier une lumière argentée, trouble, un peu comme les reflets brillants du granit des pierres tombales. Son vrai caractère, nul ne pourrait mieux le définir que lui-même : il poursuit sans cesse une introspection qui le conduit aux limites de la folie; mais il est douteux qu’il soit vraiment loquace. En effet, pour lui, le « caractère » n’existe pas; il n’y a que des courants d’énergie, des flux qui s’entremêlent et peuvent donner un moment l’illusion d’une personnalité stable. Selon les phases de la Lune, selon qu’il fait nuit ou jour ou selon l’heure, le Loup-Aulne se sent un être différent. Le seul élément constant de sa personnalité, c’est sa prodigieuse mémoire. Elle photographie tous les états de conscience successifs et très distincts qui forment la trame de son existence. En outre, il y a ses projets qui l’occupent sans cesse, comme son avenir et son destin.

 Deux centres d’intérêt demeurèrent dans son esprit, à côté de ses accointances avec l’univers des morts et les mondes à naître. Il s’agit de l’amour et de la reproduction. Extrêmement conscient de la fragilité de la vie corporelle, et en même temps de l’incorruptibilité des forces de la grande Vie, il œuvre sans cesse sur les deux plans : celui du développement de l’âme pour favoriser sa prochaine incarnation, et celui de l’accomplissement de la transmission génétique. Le Loup-Aulne est toujours un excellent père ou une excellente mère. Le corps aussi présente pour lui une importance capitale.

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Relations du Loup-Aulne

Posté par othoharmonie le 6 mars 2012



Relations du Loup-Aulne dans LOUP 220px-Werwolfle Loup-Aulne : Il a beaucoup de relations et entretient avec elles des contacts très profonds, bouleversants d’intensité pour la plupart de ses interlocuteurs. Avec lui, impossible de n’échanger que des banalités ou des lieux communs. Il reste muet dans ces cas-là. Non, le Loup-Aulne ne parle que de choses essentielles, même dans ses tous premiers contacts avec un être. Cependant, lorsqu’on le connaît mieux, on s’aperçoit que l’amitié ne l’intéresse pas vraiment, car il est extrêmement méfiant. Les confidences, essence même de la relation entre amis intimes, il n’en fait jamais. Il semble toujours se croire le dépositaire de secrets qui ne doivent être révélés à personne.

 Il parvient cependant à développer des relations amicales très plaisantes avec certains signes, mais il ne faut pas attendre de lui qu’il se livre complètement. Il reste toujours un peu sur la défensive dans la relation, comme s’il avait été blessé auparavant ou comme si, en sachant trop long, il ne lui restait plus qu’à se taire.

Avec le Corbeau-Genévrier, il partage cette façon de vivre en bande et d’être cependant solitaire. Avec la Baleine-Châtaignier, il s’ouvre davantage peut-être qu’avec aucun autre signe, bien que souvent il le regrette ensuite. Les natifs du signe de la Baleine-Châtaignier adorent le Loup-Aulne, le seul qui, selon eux, ose voyager au-delà des peurs de la nuit et de la mort. Ils essayent en permanence de savoir ce qu’il a appris « de l’autre côté ». Contrairement à leurs habitudes, les natifs du signe du Loup-Aulne ne leur opposent aucune résistance. Ils racontent, se détendent, s’apaisent.

 La Grande Ourse-Marronnier fascine le Loup-Aulne comme la Lune fait hurler le loup. Il se met fréquemment sous sa dépendance. Il a besoin de sa présence. Elle le rassure. Avec elle, il se sent en confiance, bien qu’il ne lui raconte jamais beaucoup de choses sur lui. Non, c’est plutôt une étrange amitié où le besoin de sentir simplement une présence est satisfait, dans une complicité toute animale.

Le Loup-Aulne s’entend très bien aussi avec la Reine-Orme. Comme elle, il aime les secrets, les intrigues et les mystères; comme elle, il est mystérieux. Ensemble, ils jouissent de savoir que l’autre sait qu’il ne dira rien, et que c’est accepté d’avance. Le Loup-Aulne est content parce qu’il peut cesser d’être sur ses gardes. En revanche, l’inimitié règne entre lui et le Héros Solaire-Épicéa. Le Loup-Aulne craint que son mystère ne soit percé, que ses rapports avec le monde des ombres soient découverts et que le Héros Solaire-Épicéa brise les ponts qui l’unissent à son cher monde de l’au-delà. Ils se fréquentent peu, n’appartenant vraiment pas au même univers.

220px-Loup-garou-Lebrun dans LOUPAvec le Cocher-Gui, c’est la guerre, le plus souvent. Le Loup-Aulne considère les natifs de ce signe comme les maîtres du mensonge, des traîtres et des profiteurs. Le Cocher-Gui le regarde avec des yeux pleins de commisération et en même temps souhaite « lui faire la peau ». La violence physique peut même survenir entre ces deux signes terriblement fâchés l’un contre l’autre.

 Les natifs du signe du Dragon-Cornouiller craignent Le Loup-Aulne. Ils le perçoivent comme un être extrêmement dangereux – ce qui n’est pas faux – et n’ont qu’un désir : se débarrasser de lui, le mettre à mort. Le Loup-Aulne lit dans les pensées du Dragon-Cornouiller comme à livre ouvert et il sait que le destin de ce signe est de s’ouvrir, de périr et d’être soumis à la grande métamorphose. C’est sûrement ce que ne supporte pas le Dragon-Cornouiller, qui aime tant jouer à faire peur aux autres.

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La Baleine-Châtaignier

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2011


Légende :

Branwen était, en des temps très anciens au cours desquels les dieux celtes côtoyaient sur terre les humains, la déesse de La Baleine-Châtaignier dans BALEINE can-stock-photo_csp6474581l’amour et de la fécondité. Sous ses pieds nus, le sol devenait fertile et partout où son regard se posait des fruits délicieux mûrissaient. Ce qu’elle détestait le plus au monde était l’amour égoïste, narcissique des humains qui les détourne de l’accomplissement du mouvement de la vie propice à la prolifération de l’espèce. Personne n’est rien sans les autres. On ne prend son véritable sens qu’en se reproduisant, en transférant l’étincelle de vie que l’on porte en soi. C’est pourquoi, lorsque le dieu Llyr, offensé par les propos tenus par la Reine à son sujet et à celui de sa fille la Princesse, demanda à Branwen de l’aider à punir la famille royale de son infatuation, elle devint un des plus gros mammifères marins existant : la Baleine. Cette dernière se dirigeait vers la Princesse enchaînée pour l’engloutir lorsqu’elle fut tuée par le Héros solaire-Épicéa. Ce meurtre est le symbole de la seconde nécessité de sacrifice, pour les humains, le premier sacrifice étant celui du petit moi égoïste et le second, le renoncement à la vengeance, au jugement et à la punition. Il s’agit en fait du « détachement » dont parlent les mystiques du monde entier. 


Les astrologues celtes attribuent à ce signe un arbre dont les fruits sont délicieux mais enrobés dans une horrible gangue hérissée de piquants : le Châtaignier.

Caractère :

flarbr10 dans BALEINETendre fruit à la triple enveloppe, dont l’abord risque de décourager, animal au doux caractère et au corps effrayant, la Baleine-Châtaignier est un être merveilleux, aux multiples facettes et aux ressources inépuisables. Lorsqu’elle ouvre son cœur, qu’elle donne son corps, qu’elle révèle son âme, on est saisi par tant de beauté et de grâce, par la force d’amour qui se dégage d’elle. Pour le commun des mortels, elle apparaît surtout comme un personnage froid, distant, autoritaire… à qui il vaut mieux ne pas se frotter. Les traits d’esprit des natifs de la Baleine-Châtaignier sont aussi surprenants et impressionnants que le jet d’eau qui sort du dos du mammifère marin. Le caractère de la Baleine-Châtaignier est difficile à définir car elle ne se révèle que rarement et reste avare de confidences. Elle semble toujours se suffire à elle-même, mais ce n’est qu’une illusion : en réalité, elle a beaucoup besoin de vivre entourée d’amis et d’amants. Très sauvage, la Baleine-Châtaignier dissimule son cœur d’or sous des dehors de grand seigneur ou de grande dame. 

Paradoxalement, les natifs de ce signe sont plutôt avares, nourrissant de profondes inquiétudes au sujet de l’argent et des biens matériels. Ils ne parviennent jamais, cependant, à posséder quoi que ce soit, leurs passions les entraînant toujours à des dépenses inconsidérées. Grands voyageurs, ils sont partout chez eux, à leur aise. Citoyens du monde, leur sensibilité leur permet de se faire n’importe où des relations.

GIF BALEINE PHOQUE ET ORQUE

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Baleine-châtaignier et Relations

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2011

L’aptitude à la relation humaine est très grande chez les natifs du signe de la Baleine-Châtaignier, bien qu’ils semblent peu enclins à faire le premier pas. Froids, lisses et distants, ils fascinent leur entourage. Leurs amis ont toujours certaines prédispositions pour la solitude. 


Baleine-châtaignier et Relations  dans BALEINE WEB-Chataignier-Cent-ChevauC’est ainsi que l’ami intime de la Baleine-Châtaignier sera fréquemment un natif du signe astrologique celte du Loup-Aulne. Ils peuvent passer des heures à se raconter leurs rocambolesques aventures, ne vivant pratiquement jamais rien ensemble. Bien qu’étant de 


deux mondes très différents, leurs caractères les rapprochent. Ils se comprennent à demi-mot, quelle que soit leur différence d’âge ou de milieu social. Grands voyageurs tous les deux, ils aiment évoquer leur passé et discuter de projets les plus fous. De grands rires ponctuent leurs échanges. 


Avec cette autre solitaire, la secrète Grande Ourse-Marronnier, la relation amicale s’établit sur des bases d’intimité quasi amoureuse. Leurs propos tournent autour de leurs amours respectives et touchent les moindres détails de leur vie. Mystiques l’une et l’autre, leurs consciences s’interpénètrent si profondément qu’elles peuvent parvenir à une communication non verbale et même à certaines formes de télépathie. 


Le Dauphin-Mélèze quant à lui, n’est pas un solitaire, mais il compte parmi les amis les -plus chers et les plus appréciés de la Baleine-Châtaignier. Ils ont en commun un amour inconditionnel de la mer, entreprennent ensemble de grands voyages sur les océans du globe, jouissent de la même sensibilité. Ce qui accroît leur complicité et approfondit leurs rapports. 


En revanche, les natifs du Vaisseau-If comptent parmi les ennemis de la Baleine-Châtaignier. Elle les ressent comme des intrus, des gens irrespectueux et pouvant devenir dangereux. Le Vaisseau-If devient une baleinière pour ce signe déjà beaucoup sur la défensive habituellement. Attention ! Le Vaisseau-If a vraiment intérêt à ménager la susceptibilité des natifs du signe de la Baleine-Châtaignier, car, une fois ceux-ci envahis par la colère, ils peuvent devenir très méchants, voire destructeurs. 


chataigne-foire-corse dans BALEINEIl est plutôt rare qu’un natif du signe du Roi-Sureau recherche la compagnie amicale d’une Baleine-Châtaignier. Pourtant, celle-ci semble toujours prendre un malin plaisir à faire peur et à maltraiter le Roi-Sureau. Incarnation de la déesse de l’amour, la Baleine-Châtaignier aime tenter et menacer à la fois le tendre et charmant Roi-Sureau, en lui montrant les dimensions colossales, cosmiques de la sexualité instinctive dont elle est capable de déployer tous les fastes et toutes les tempêtes. La fille de joie et le milord ! 

Quant aux relations amicales avec le Corbeau-Genévrier, elles sont plutôt difficiles. Il est certain que ces deux signes se trouvent démesurément opposés aussi bien en ce qui concerne l’esprit que le corps ! Le Corbeau-Genévrier est un être détaché, froid et prudent, alors que la Baleine-Châtaignier est immergée dans le monde, totalement réceptive à ce qui l’entoure. Ils peuvent finir par s’entendre, par la mise en œuvre d’un processus alchimique où sentir et penser ne constituent plus des activités contraires. Si vous êtes du signe de la Baleine-Châtaignier, essayez de développer une relation amicale avec un natif du Corbeau-Genévrier, vous connaîtrez des moments difficiles, mais votre être s’enrichira de tout ce qui lui manque : une certaine distance par rapport aux sentiments et aux instincts !

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Baleine Châtaigner et Destin

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2011

Gif baleines orques« Bonne à tout, bonne à rien « dirait le proverbe l Les ressources inépuisables des natifs de La Baleine sont le plus souvent inexploitées, parce que la discipline n’est pas leur qualité principale, et encore moins la persévérance. La Baleine-Châtaignier suit son mouvement intérieur et elle ne supporte pas d’être employée à quelque tâche que ce soit. Elle ne fait que ce qui lui plaît, quand cela lui plaît ! Ce n’est pas qu’elle n’aime pas travailler, mais elle déteste le mot « travail ». Tout ce qu’elle entreprend doit avoir un lien avec le sentiment profond d’agir justement, pour le bien de l’humanité entière. 

Globe-trotters, journalistes indépendants, voyageurs solitaires, les natifs de ce signe se réalisent pleinement lorsqu’ils suivent leur intuition. Romanciers ou poètes, ils réussissent également. Mais bien souvent, la Baleine-Châtaignier vit « de l’air du temps », car elle apporte tant à ceux qui l’entourent que ceux-ci la gâtent et la comblent de présents. Son rôle de catalyseur, de révélateur de la personnalité la conduit parfois à opter pour des professions touchant à la psychothérapie et à la direction de conscience. De toute façon, il vaut mieux laisser la Baleine-Châtaignier décider seule du choix de sa profession. Il arrive que les natifs de ce signe aient reçu une mission sur cette terre qui ne comporte pas de nécessité de travailler pour vivre. Héritages, mécènes, protecteurs de toutes sortes peuvent intervenir pour soutenir cette personnalité chargée de dons artistiques.

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Destin

Gif baleines orquesDans le mythe, son destin est la mort. Aussi, le sens de la vie de la Baleine-Châtaignier est de se donner à fond dans tout ce qu’elle entreprend et en particulier en amour. La mort se confond alors avec l’orgasme, avec cette suprême intensité qui met fin à l’excitation parvenue à un paroxysme. 

A la fin de sa vie, le natif du signe de la Baleine-Châtaignier atteindra certainement, dans la sublimation, l’apothéose; il réussira à aller jusqu’au bout de ses forces dans un acte à la fois destructeur et créateur. C’est le sacrificateur sacrifié ! Le chemin est long, pour cet être toujours engagé dans des aventures rocambolesques, avant qu’il ne se rende compte que son destin est de réunir chacune de ses forces, de ses ressources et de ses talents pour les engager dans une œuvre qui les dépasse mais pour laquelle il fut « créé ». Au terme de sa longue quête errante, la Baleine-Châtaignier découvre que le Cosmos entier est en elle, dépend d’elle et qu’il semble morcelé et dispersé autour d’elle seulement parce qu’elle-même se trouve divisée dans sa conscience. Dernier signe de la roue de la vie cosmique des anciens Celtes, la Baleine-Châtaignier résume tous les destins; elle représente le bilan final de chaque être existant sur la Terre.

 

 

Astrologie celtique.

Gif baleines orques

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Destin de L’Homme-Serpent-Pin

Posté par othoharmonie le 15 octobre 2011

C’est l’artiste de la roue de la vie, dans l’astrologie celte. Quoi qu’il entreprenne, il va jusqu’au bout… de son bon plaisir. En effet, ce n’est pas un être dévoué à une cause ou à un parti, mais un individualiste qui n’écoute que la voix de ses désirs. Au cours de sa vie, il fera de nombreuses volte-face et investira son énergie dans des domaines variés. Explorateur disposé à s’attarder sur les lieux qu’il aime, juste le temps qu’il faut pour en bénéficier pleinement, il disparaît dès que son plaisir diminue d’intensité.


Destin de L'Homme-Serpent-Pin dans SERPENT pinL’art de l’Homme-Serpent-Pin semble toujours à la limite du conventionnel. Celui-ci aime transgresser les tabous et adore les coups d’éclat. 


Les meilleurs collaborateurs de cet excentrique personnage se rencontrent chez les Baleine-Châtaignier et les Reine-Orme.

Destin :

S’il sait écouter son mouvement intérieur et le laisser se révéler totalement, l’Homme-Serpent-Pin se découvrira un destin de cyclone, de tornade, de raz de marée. Son rôle dans le grand jeu de la roue cosmique de la vie consiste à placer ceux qu’il approche dans des conditions hors normes et en dehors des conventions pour leur permettre d’évoluer. Il est le détonateur des charges de dynamite cachées à l’intérieur de chaque être et qui sommeillent dans le ronron de la vie quotidienne. Il est l’aiguillon animal, exerçant une fonction primordiale dans tout développement personnel et spirituel. Comme il joue ce rôle à la perfection, en s’amusant, l’Homme-Serpent-Pin sait fort bien où le conduit son destin : partout où il y a une récompense sous une forme quelconque de volupté et dont il sera le premier bénéficiaire. Il est le principe du plaisir incarné, la force implacable de la vie créatrice. Il donne de très belles pommes… qui semblent inutiles et purement décoratives mais qui recèlent, cachées, de merveilleuses petites graines appelées « pignons » à la saveur délicieuse. 

 

 

img-3-small580 dans SERPENT

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