LES INVASIONS DE SAUTERELLES

Posté par othoharmonie le 25 juin 2014

 

- Leurs essaims entraînent avec eux mort et destruction. -

10.14. – Les sauterelles montèrent sur le pays d’Égypte, et se posèrent dans toute l’étendue de l’Égypte; elles étaient en si grande quantité qu’il n’y avait jamais eu et qu’il n’y aura jamais rien de semblable.

10.15. – Elles couvrirent la surface de toute la terre, et la terre fut dans l’obscurité; elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce que la grêle avait laissé; et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte.

La bible – Exode 10.14 – 15
Env. 3500 ans avant J.-C.

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Cet extrait de l’Exode est probablement le plus ancien témoignage d’une invasion de locustes. La mémoire des hommes est marquée de nombreux désastres provoqués par les essaims de sauterelles. En 125 avant J.-C., 80 000 personnes périssent de la famine en Afrique du Nord suite à la destruction des récoltes de grain. Le fléau frappe l’Italie en 591, tuant plus d’un million d’homme et de bêtes. En 1613, en Camargue, les sauterelles n’ont besoin que d’une journée pour dévorer autant d’herbe que 4000 bœufs en un an. En 1784, un des plus grands essaims jamais observé ravage l’Afrique du Sud. Cet essaim couvrait près de 3000 km² et engloutissait 600 000 tonnes de nourriture chaque jour. Heureusement, un orage chassa l’ennemi au loin de la côte et l’essaim disparut en mer. Sur 90 km de long, la marée rejeta les cadavres des insectes sur la rive, un banc de plus d’un mètre d’épaisseur.

La vallée du Nil est frappée en 1889, une fois les récoltes détruites, même les souries mourraient de la faim. La Palestine est durement touchée en 1915, de Mars à Octobre, les légions de locustes sont tellement nombreuses que pratiquement toute la végétation est dévorée et les réserves de nourriture complètement détruites.

On estime à environ 100 millions de dollars par an les ravages que les sauterelles causèrent en Afrique entre 1949 et 1963. Quand l’Éthiopie est frappée en 1958, un million de personnes souffrent de la famine. De juillet à décembre 1962 c’est l’Inde et le Pakistan qui souffrent d’incessantes invasions. Les deux pays, bien qu’ennemi depuis la nuit des temps, décident d’unir leurs forces afin de lutter contre ces insectes en les vaporisant de pesticides grâce aux avions.

En 1986-87, l’Afrique fût frappée par une des pires invasions de son histoire alors que cinq variétés de locustes différentes ravageaient le continent au même moment.

L’Afrique n’est pas la seule région touchée, des invasions de locustes frappent même l’Amérique du Nord. À cette époque sévissait une espèce de sauterelle connue sous le nom de « Criquet des Montagnes Rocheuses » (Melanoplus spretus). Entre 1873 et 1877, elles font plus de 200 millions de dollars en dégât lorsqu’elles ravagent le Colorado et le Nebraska. Mystérieusement, l’espèce s’éteindra complètement, les derniers spécimens vivants ayant été vu pour la dernière fois dans le sud du Canada en 1902. Heureusement, car ces criquets étaient particulièrement voraces et se regroupaient en très grand nombre. En 1874, un essaim donc la taille est évaluée à 513,000 km² ravageait l’Ouest des États-Unis. Selon le livre des Record Guinness, il devait contenir au moins 12,5 trillions d’insectes avec un poids total de 27,5 millions de tonnes.

Avant le 20eme siècle, ces catastrophes étaient complètement imprévisibles. Les essaims semblaient se créer en quelques instants, venant de nulle part et s’évanouissaient aussi mystérieusement. Au environ de 1920, des scientifiques observèrent que partout où disparaissait les locustes, des sauterelles aptères, c’est-à-dire sans ailes, les remplaçaient. Après analyse, les experts conclurent que les deux espèces ne faisaient qu’une. Lorsque les pluies abondantes rendent leur environnement idéal pour la reproduction, les petites sauterelles se muent en grosses locustes ailée qui, affamées, vont par million au gré des vents.

lire la suite sur le site d’origine http://www.dark-stories.com/invasion_de_criquet_sauterelle_locuste.htm

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LA SAUTERELLE de Paul Eluard

Posté par othoharmonie le 25 juin 2014

 

Sauterelle_verte_comune1Dans le Portrait de Paul Éluard (7), le corps de la sauterelle « combinée » (avec poisson, visage ,fourmis et végétaux) est à la fois pénétrant et pénétré, emboîté. L’épi de maïs pénien du corps et des ailes, découvrant en son extrémité comme l’ébauche d’un gland, s’imbrique dans le thorax du poète ; tandis que l’annulaire d’une main surgie de la base du cou s’enfonce dans le trou à bords nets de l’abdomen de l’insecte. La machine homosexuelle est parfaite, avec ses pouvoirs de fécondation réciproques, l’échange et la transfusion, le partage des lieux du corps, des femmes et des fantasmes. La sauterelle, en son apparente unité, est donc déjà un objet surréaliste. Loin de fonctionner comme signe ou nœud de représentations, l’agencement met en relation immédiate des parties hétérogènes mais non dénuées de sutures, jonctions, zones de passage, espaces de devenir ; ces parties sont corollaires des régions fantasmatiques du corps ; elles entretiennent avec celles-ci des relations figurales complexes, selon des procès de dispersion, projection, analogie formelle, passage à la limite, que l’expérience surréaliste tente de rapporter au sujet physique, dans sa multiplicité :

« À la limite de cette culture du désir naissant, nous semblons attirés par un nouveau corps, nous percevons l’existence de mille corps objectifs que nous pensions avoir oubliés. » Gilbert Lascault passe en revue cette carte anatomique. Il souligne justement l’attention portée aux sécrétions, excrétions, odeurs et fluides ; l’intérêt pour ce qui trahit, tranche, évoque, prend par surprise ou contrepied, l’allusion : le plaisir dans l’ascèse, la mort dans le vivant, le mouvement de la statue, l’huile et les couleurs sur le tableau séché. Fascination des poils et de leurs migrations, de la moustache verticale, mythe, index et signature :

« Elles sont très utiles pour attirer les petites particules, en les empêchant non seulement de se coller à la toile, mais aussi d’entrer dans votre bouche ou votre nez. Elles agissent comme des antennes. »

La moustache est sauterelle, accrochée à sa lèvre, protectrice. La bouche est cet orifice où tout le corps de Dali se conjugue avec d’autres choses, les autres, comestibles ou pas, êtres inanimés ou vivants, femmes aimées, Gala. C’est par l’idée d’une dévoration frénétique à l’œuvre dans L’Angelus de Millet que le peintre fera resurgir le sujet de la mante religieuse.

La sauterelle ne fonctionne pas comme signe, dans le jeu des évocations suscité par sa face signifiante. Dali ne semble attacher aucune importance à son nom, malgré le « sauter-elle » ou le « saute-réel » plein de promesses qui le composent. Elle insiste davantage par sa bio-physiologie : itinérante, collective, mouvements de masse de voyageurs et destructeurs, armées, fléaux.

Elle vaut sans doute par sa forme. Indice ou analogon, l’insecte métaphorise le doigt, le fœtus, le pénis ou l’étron.

L’essentiel n’est pas de représentation.

La sauterelle n’est pas à la place d’autre chose, mais au lieu où les choses, si distantes soient-elles, se croisent et s’entremêlent, se modifient, se détruisent, et s’engendrent. Elle est un plan de consistance où le minéral du marbre, la végétation des algues ou des cheveux, l’animalité humai ne  métabolisent leurs substances en des monstres ou des filiations insoupçonnables. Elle est un de ces lieux par où la mort se mêle au vivant, l’amour au meurtre, le mâle au femelle. Une forme en laquelle l’histoire infantile rejoint l’entomologie. Une frontière molle, transgressive, entre la passion de peindre et le goût de discourir, les images et les mots. Un point de dérive moyen entre la bouche et l’anus.

Ainsi de la sauterelle, machine de désir dissociable et singularisée. La sauterelle est d’abord un souvenir d’enfance…

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la Sauterelle de Marvel

Posté par othoharmonie le 22 juin 2014

 

images (4)Histoire : Le Docteur Auguste Hopper était un brillant entomologiste qui étudiait les insectes et leurs mutations. Alors qu’il était professeur au Métro Collège, Auguste Hopper mis au point les insecticides les plus puissants. Mais un jour, il exposa d’étranges théories sur les mutations des insectes et la soumissions des hommes aux insectes qui lui valurent d’être renvoyé du Métro-Collège. Il fut alors embauché par Ryan Chemicals, une usine produisant des insecticides qui mit les talents du Docteur Hopper à son service. Las de voir ses travaux faire la renommée de ses employeurs et non la sienne, le Docteur Hopper élabora un rayon capable d’accroître plusieurs centaines de fois la taille des insectes : le magno-rayon. Il se construisit aussi un casque le rendant capable de commander aux insectes. Il prévoyait de créer une armée d’insectes géants et de les lâcher dans la nature. Il se poserait alors en sauveur de l’humanité en proposant un insecticide capable de détruire ses créations.

Sous le nom de code la Sauterelle, il mena des hordes d’insectes à l’assaut de champs de blés. L’attaque attira l’attention du professeur Xavier qui envoya ses X-Men (sans Jean Grey alors étudiante au Métro-Collège) capturer un de ces insectes géants. La mission fut un succès malgré l’intervention de la garde nationale et la fuite de la Sauterelle. Mieux préparé à une éventuelle confrontation avec les X-Men, la Sauterelle lança une nouvelle attaque contre un champ de maïs. Les X-Men (cette fois accompagnés de Jean Grey) intervinrent mais ne purent appréhender la Sauterelle qui prit la fuite. Lorsque les X-Men le retrouvèrent, il leur opposa deux scarabées géants. Jean Grey entremêla alors les antennes du casque de contrôle de la Sauterelle (qui lui permettait de contrôler les insectes) par télékinésie. Les deux insectes géants, libérés de l’influence d’Auguste Hopper, le prirent pour une vraie sauterelle et le pourchassèrent. Secouru par les X-Men, le Docteur Auguste Hopper prit conscience de son erreur et se rendit aux autorités.

Il fut enfermé dans un quartier de haute sécurité. Il y passa plusieurs années au cours desquelles un fermier du nom de Bob Hickman épousa sa fille Carol. Ce qui déplut à Hopper qui s’échappa de prison pour attaquer la ferme de Bob Hickman avant de poursuivre le jeune couple à travers la ville, dévastant tout sur son passage. Bob et Carol croisèrent Bruce Banner alias Hulk qui les aida à défaire la Sauterelle. Durant l’affrontement, Hulk endommagea l’armure de la Sauterelle qui perdit à nouveau le contrôle de ses insectes. Il fut arrêté alors qu’il tentait de sauver sa fille de ses créations et fut impressionné de voir Bob Hickman risquer sa vie pour celle de sa fille. Il réalisa alors qu’il avait eut tort d’agir ainsi et fit la paix avec le jeune couple. De retour en prison, ses désillusions ne firent qu’empirer. Un jour il vit Facteur X et reconnu en eux les X-Men qu’il avait autrefois combattu. Jaloux de leur célébrité, il se remit à travailler sur le magno-rayon et le casque de contrôle en cachette. Il réussit et testa son rayon sur une mouche au dos de laquelle il s’évada de prison. Quelques semaines plus tard, il s’était créé une armée de cafards géants qu’il lança à l’assaut d’un restaurant de Manhattan où dînaient trois des membres de Facteur X : Cyclope, Marvel Girl (Jean Grey) et le Fauve. Après un bref combat contre les cafards, les héros de Facteur X triomphèrent et la Sauterelle fut remise aux autorités. Il s’échappa encore et recréa une armée d’insectes géants capables de causer de vastes dégâts écologiques mais les insectes furent détruit par l’Ordre et la sauterelle fut vaincue et jetée en prison.

Pouvoirs/Equipement : Aucun. La Sauterelle a conçu un magno-rayon capable d’accroître plusieurs centaines de fois la taille des insectes. La Sauterelle porte aussi un casque qui lui permet de commander aux insectes, un rayon paralysant, des recharges de soie qu’il lance sur ses ennemis pour les capturer et une exo-armure dotée d’ailes mécaniques qui lui permettent de voler. Son exo-armure augmente sa force et sa résistance. Son casque lui donne aussi une vision périphérique. Il porte généralement sur lui des oeufs d’insectes qu’il peut agrandir instantanément avec son magno-rayon. On l’a vu contrôler des sauterelles, des scarabées, des chenilles, des guêpes, des mantes religieuses et des cafards.

Aptitudes : Le Docteur Auguste Hopper est un scientifique et un entomologiste de renom.

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Sauterelle protectrice

Posté par othoharmonie le 22 juin 2014

 

La sauterelle est également un animal protecteur, qui évoque le combat pour le bien. Elle fait partie des animaux bénéfiques représentés dans les marécages, et vivant hors de l’eau, en hauteur. Parfois elle orne les pots à cosmétiques, défendant ainsi les femmes contre les agressions du temps. La sauterelle est figurée se balançant sur la courbe d’une tige végétale: elle apparaît sur le décor de certains plafonds peints dans les chapelles funéraires. Elle est représentée sur les objets de toilette dans le mobilier des caveaux. Les textes nous la décrivent comme une évocation de la valeur, de la fougue, de l’impétuosité des soldats de Pharaon exterminant l’ennemi et sauvant l’honneur des armées. Sur la dague de la Reine Iah-Hotep ( Musée du Caire) l’armée de Pharaon est représentée par des sauterelles. Les 4 grosses sauterelles représentent 4 corps d’armée organisés par le libérateur pour chasser les envahisseurs du pays au début de la XVIIIème dynastie.

 

téléchargement (1)PAROLES DU PEINTRE DALI : 

« Je dirais en passant que, vers l’âge de sept ou huit ans, j’avais une grande prédilection pour la chasse aux sauterelles. Je n’ai pas le moindre indice qui puisse expliquer cette prédilection. Si je me rappelle avec clarté et de façon particulièrement vive le plaisir que j’avais à regarder les tons délicats de leurs ailes quand je les déployais avec mes doigts (il est, je pense, évident à mon esprit) que ce n’était pas la cause UNIQUE de mes chasses (et je dois dire que je remettais presque toujours en liberté ces insectes peu après leur capture). À la même époque, sur les rochers, devant notre maison de Cadaquès, j’ai attrapé avec la main un tout petit poisson, dont la vue me frappa si fortement et d’une manière si exceptionnelle, que j’ai dû le jeter, Horrifié (accompagnant mon action d’un grand cri). Il a le même visage qu’une sauterelle, – voici ce que je remarquai tout de suite à haute voix.

Depuis cet incident, j’ai toujours éprouvé, toute ma vie, une véritable horreur des sauterelles, horreur qui revient avec la même intensité, chaque fois qu’elles apparaissent devant moi. Leur souvenir me donne toujours une très pénible impression d’angoisse. »

Dali s’est fait analyste et rassemble en un seul texte (5) des notices biographiques, tressées autour de quelques objets-clefs de son bestiaire anatomique : outre la sauterelle, le baveux (un poisson), l’âne pourri, les mouches, le lézard, le phallus volant, le doigt détaché ou flottant, la larve, l’oiseau, la chrysalide, le pouce émergeant, isolé, de la palette pleine de couleurs.

Quelque soit l’effet plastique de la sauterelle dans les tableaux, nul ne peut vraiment ignorer cette chaîne d’« objets », clairement érigés en équivalents interchangeables et articulables, véritables signifiants iconiques, langue d’images. Dans une sorte de bulle-lacune peinte dans le panneau central des Plaisirs illuminés, la sauterelle, accrochée par ses pattes aux bords de l’alvéole, surplombe trois formes posées au-dessus du couple enlacé du bas du tableau… L’insecte apparaît dans une niche creusée en haut et à gauche d’un tableau épais, situé dans un plan relativement rapproché du spectateur, au deuxième degré scénique d’une évocation dont les premiers plans sont occupés par le couple en mouvement fluide, l’ombre oblique et rigide d’un autre couple (qui serait donc situé, virtuellement, en avant de l’œuvre) et une main fermée sur un couteau de boucher sanglant. Pour Harriet Janis, l’explication semble claire :

« Il est établi que dans d’autres peintures de Dali la sauterelle, symbole sous lequel l’artiste dissimule ici sa propre identité, représente le père ; mais parce qu’ici, Dali s’est projeté symboliquement dans la position de son père, il est devenu de ce fait père, et, donc, sauterelle. »

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L’Homme et la Cigale

Posté par othoharmonie le 21 juin 2014

 

290px-Cigale_profilLa Cigale a une forte symbolique, elle a de tout temps marqué l’imaginaire humain.

Symbole d’Apollon, de la musique et de la poésie dans la Grèce antique, elle était aussi vénérée en orient, en Chine, Inde, Japon et Corée et très représentée dans les cérémonies des Amérindiens. En Grèce antique et dans la Chine impériale elle était mise dans des cages en osier pour l’écouter à loisir. 

La Cigale est un symbole ambivalent :

- c’est un être presque divin, philosophe et artiste (croyance tenace selon laquelle elle se nourrit de rosée et de vent)

- mais aussi un insecte paresseux, bavard et imprévoyant comme décrit dans la fable de La Fontaine.

-

Cette symbolique est reprise dans des dictons et expressions populaires de la France méridionale souvent associée à la chaleur comme : Fay pas boun travaya quand la cigalo canto. 

En 1854 est créé le Félibrige, importante association de défense de la langue et des traditions des pays de langue d’Oc, à l’initiative de l’écrivain Frédéric Mistral. Elle reprend le symbole Grec des arts et de la littérature : la Cigale et la devise de F.

Mistral lou soleu me fay cantaI. 

Dans cet esprit, Alphonse Daudet, auteur des « Lettres de mon Moulin » écrit en 1866 sur la garrigue : « c’est la bibliothèque des Cigales…une bibliothèque merveilleuse…ouverte aux poètes jour et nuit, et desservie par de petits bibliothécaires à cymbales qui vous font de la musique tout le temps… ». 

Au tout début du XXe siècle des faïencier d’Aubagne, Uzès et Aix-en-Provence utilisent ce symbole de la Cigale avec la devise de F. Mistral lou soleu me fay canta.

Un très grand succès s’en suit. Dans les années 70-80, le développement du tourisme en Provence entraîne une fabrication en masse. Le succès grandit auprès d’une population touristique et secondaire toujours plus importante. 

La Cigale a été agréée à la fois par les habitants de la Provence et ses visiteurs ce qui démontre la vitalité d’un symbole qui évolue en fonction des changements de mentalité, sociaux et culturels.

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SAUTERELLE traduction

Posté par othoharmonie le 21 juin 2014

640px-Tettigonia_virdissima_nymph_on_Phleum_pratenseL’hébreu n’a pas moins de neuf mots pour désigner les diverses espèces ou les divers états de la sauterelle. Nos versions traduisent ces termes de différentes manières (sauterelle, larve, nymphe, criquet, etc.). Elles se bornent parfois, surtout les versions anciennes (Ost., Mart.), à reproduire les mots originaux: hagab, hargol, solham, etc.

1.
arbèh, d’une racine qui signifie multiplier, se trouve plus de vingt fois dans l’A.T. (Ex 10:4,12 et suivant, Le 11:22,De 28:38,Jug 6:5 7:12,1Ro 8:37,2Ch 6:28,Joe 2:25, etc.). Dans Na 3:15 sont évidemment désignées les espèces qui, encore aujourd’hui, dévastent parfois l’Orient.

2.
khâgâb (Le 11:22,No 13:33,2Ch 7:13,Ec 12:7,Esa 40:22), peut-être une petite sauterelle, spécialement avant que l’insecte soit pourvu d’ailes.

3.
gébim  (plur, de géb) ou gôbaï (Esa 33:4,Am 7:1,Na 3:17), d’une racine signifiant groupement, essaim.

4.
gâzâm (Joe 1:4 2:25,Am 4:9), d’une racine signifiant trancher.

5.
yèlèq (Ps 105:34,Jer 51:14-27,Joe 1:4 2:25,Na 3:15 et suivant); Ost. et Mart. traduisaient ce mot par: hurbec ou hurebec (ancien nom vulgaire, souvent écrit: urbec, de larves de coléoptères nuisibles à la vigne), une fois par: grillon; Sg. précise une fois: sauterelle hérissée; V S. et Bbl. Cent.: criquet.

6.
khâsil (Ps 78:46, cf. 1Ro 8:37,Esa 33:1,Joe 1:4 2:25), d’une racine signifiant consumer.

7.
khargôl (Le 11:22), mot analogue à une racine arabe signifiant: course rapide.

8.
solâm (Le 11:22). Ces divers termes, d’interprétation très douteuse, pouvaient servir à distinguer les divers degrés de développement de la sauterelle, ou plus probablement des variétés différentes de cet insecte.

9.
tselâtsal (De 28:42), d’une racine signifiant bourdonner, pourrait désigner la cigale, dont le crissement anime les journées chaudes de l’été; la Vers. Syn. traduit: hanneton.

10.
Dans le grec du N.T., akris (d’où: acridiens).

Les sauterelles ou locustes, insectes de l’ordre des orthoptères, famille des locustiens, tribu des sauteurs (grâce à la conformation de leurs cuisses inférieures, ou pattes saltatoires: cf. Le 11:21) sont extrêmement nombreuses en Palestine. Elles ne se nourrissent que de végétaux. Lorsqu’elles apparaissent en essaims, elles sont un véritable fléau pour les cultures. Les espèces les plus nuisibles sont l’ acridium peregrinus et l’ oedipoda migratoria. Les sauterelles passent par trois états: des oeufs déposés dans le sol naissent les larves, qui avancent en rangs serrés en quête de nourriture; celles-ci se transforment en insectes d’abord sans ailes, puis ailés lorsqu’ils ont atteint leur plein développement: c’est alors qu’ils sont le plus nuisibles. Les sauterelles arrivent par milliers; leur vol forme des nuages épais qui voilent le soleil (Ex 10:15). Elles s’abattent et dévorent tout; ces quantités de mâchoires déchiquetant les végétaux font un bruit! caractéristique (Esa 33:4). Toute la végétation une fois consommée, elles reprennent leur vol, laissant derrière leur passage une complète  dévastation; et elles disparaissent très rapidement (Na 3:17). Il arrive que le vent les jette à la mer, où elles sont englouties (Ex 10:19), puis qu’elles soient déposées sur la côte en amas pestilentiels. Leur invasion est un des plus terribles malheurs: ce fut la 8 e plaie d’Egypte (voir art.; Ex 10:1,20, cf. Sag 16:9).

Le prophète Joël (Joe 2:1,11) en donne une description très exacte quoique poétique, et dont les termes sont choisis pour s’appliquer en même temps aux dévastations d’une armée. Cette comparaison d’une invasion ennemie avec une invasion de sauterelles se retrouve plusieurs fois (Jug 6:5 7:12,Jer 46:23). Elle est passée dans le tableau apocalyptique fort élaboré de Apo 9:3,11; l’idée de ce fléau, inspirée par 1e souvenir de la plaie d’Egypte et de la prophétie de Joël, s’y combine avec des conceptions astrologiques: les sauterelles destructrices pendant cinq mois (verset 5,10), durée moyenne de la vie de ces insectes, ne dévastent pas en dévorant–il leur est interdit de toucher aux plantes (verset 4)–mais en piquant les hommes avec un aiguillon de scorpion (voir ce mot); on entrevoit ici des signes du zodiaque: le Scorpion et le Sagittaire, celui-ci un centaure, auquel fait penser la description des sauterelles à corps de cheval et à visage d’homme (verset 7).

Par contre, plusieurs passages font allusion à la petitesse relative des sauterelles (No 13:33,Esa 40:22), à leur fragilité dans le vent (Ps 109:23). L’image de Ec 12:7, dans le tableau des infirmités de la vieillesse, ne paraît pas très claire, et des interprétations fort diverses en ont été proposées; elle signifie probablement que le moindre poids est un fardeau pour le vieillard. Les Apocryphes voient aussi dans les sauterelles un symbole d’armées innombrables (Jug 2:20), de vie passagère, (Pseud. Esd 4:24) et les comparent aux flocons de neige (Sir 43:17).

Aux temps bibliques on mangeait des sauterelles (Mr 1:6,Mt 3:4), comme encore aujourd’hui dans certaines régions d’Orient ou d’Afrique; la loi mosaïque n’en interdisait pas l’usage (Le 11:22); on les mangeait rôties, bouillies, salées, ou réduites en farine dont on faisait des gâteaux. Il n’y a donc rien d’invraisemblable à ce que Jean-Baptiste se soit nourri de sauterelles dans le désert, et il est inutile d’inventer une traduction inexacte du latin locusta (gousse, au lieu de sauterelle) à l’appui de la légende ancienne qui appelle les caroubes «pain de saint Jean» (voir Caroube). E. D. et Jn L.

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Sauterelle (insecte)

Posté par othoharmonie le 21 juin 2014

1024px-Heuschrecke_MG_6232Sauterelle est un nom vernaculaire ambigu désignant en français non pas un genre, mais plusieurs familles et sous familles d’insectes orthoptères communs presque partout dans le monde et qui se déplacent en sautant à l’aide de leurs longues pattes postérieures. Ce terme dérive de « sauter ». Elles ont des antennes longues, et des organes auditifs situés sur leurs pattes avant. Les américains les nomment katydids et les anglais bush-crickets.

Le nom « sauterelle » est réservé par les spécialistes pour certaines espèces orthoptères à antennes longues appartenant à la famille Tettigoniidae (anciennement ensifères). Dans le langage courant le nom est souvent aussi utilisé pour les espèces du sous-ordre Caelifera, qui ont des antennes courtes, mais ces derniers sont plus correctement appelés sauteriaux ou criquets.

La famille des sauterelles stricto sensu contient à ce jour plus de 6.400 espèces. Elle fait partie du sous-ordre Ensifera et de la seule famille que contient la superfamille des Tettigonioidea.

Le nom de familles des espèces de sauterelles dérive de Tettigonia, donné par Linnaeus, en 1748. Il fait appel au grec τεττιξ (τεττιγ-) qui désigne la cigale, en raison du fait que les sauterelles « chantent », comme les cigales

 

Les sauterelles sont souvent omnivores et ont de longues antennes. Les criquets sont herbivores stricts et ont de courtes antennes articulées. Le régime alimentaire des sauterelles est habituellement herbivore (feuilles, fleurs, écorces, et parfois graines), mais quelques espèces se comportent aussi en prédateurs se nourrissant d’autres insectes, d’escargots, voire de petits vertébrés (serpents ou lézards). Quelques espèces sont localement considérées comme nuisibles par les producteurs de cultures commerciales.

Quelques grandes sauterelles européennes et tropicales peuvent, si on les manipule sans précaution, pincer ou infliger des morsures douloureuses (non venimeuses), mais elles n’arrivent que rarement à percer la peau. Certaines espèces en brousse, comme Ruspolia baileyi en Ouganda et dans les régions voisines, sont consommées. En France, Tettigonia viridissima ou la grande sauterelle verte, parfois confondue avec Tettigonia cantans (la sauterelle cymbalière) sont localement très courantes. Tettigonia cantans est plus rare dans le nord, a les ailes plus courtes et son stridulement, faible au début, devient de plus en plus fort, plus rapide et dure longtemps.

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Diversité de sauterelles

Posté par othoharmonie le 19 juin 2014

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Beaucoup de tettigoniidés miment les plantes pour se camoufler, en adoptant des formes et des couleurs proches de celles de leur environnement. Elles sautent brutalement pour échapper à leurs prédateurs. Quelques espèces ont des couleurs plus ternes ou très contrastées. De rares sauterelles (tropicales) ont évolué en divergeant du schéma classique et ont adopté des formes éloignées de celles de la plupart des sauterelles.

Les mâles ont des organes produisant des sons (via la stridulation) situé sur les angles postérieurs de leurs ailes avant.

Chez certaines espèces, les femelles sont aussi capables de stridulation. Au moment de la reproduction, le mâle fournit à la femelle une spermathèque sous forme d’un spermatophylax (organe rattaché aux spermatophores des mâles, et qui est consommé par la femelle ; la fonction du spermatophylax serait d’augmenter la durée de fixation du spermatophore et d’accroître ainsi les chances de paternité.

Les œufs de sauterelles sont généralement ovales et déposés par la femelle en rangées sur la plante hôte.

Sous les lignes électriques THT, l’infiniment petit révèle son infinie diversité. François Bétard est enseignant-chercheur en géographie à l’université Paris-Diderot, et dispose par là d’une grande connaissance des milieux naturels. Il est aussi passionné d’entomologie1. Avec lui, découvrons l’une des nombreuses communautés d’insectes, qui peuplent les emprises de lignes électriques. Parmi elles, les sauterelles, grillons, criquets dits orthoptères. Ceux-ci présentent des cortèges d’espèces très diversifiés grâce à la qualité et à la variété des milieux ouverts, reconstitués sous les lignes.

«Les lignes électriques à haute et très haute tension sont souvent considérées négativement par la population et par les associations de protection de la nature, en raison de leurs impacts sur l’environnement. Or la faune rencontrée sous les lignes électriques apparaît riche et diversifiée », explique François Bétard. « Ces zones abritent en particulier de nombreuses communautés d’insectes. Nous les avons observées lors d’un inventaire préliminaire, mené tout au long de l’année 2011, sous seulement 2 km de lignes THT entre Gif-sur- Yvette (91) et Chevreuse (78). Ce premier travail a notamment permis de révéler une étonnante diversité en espèces d’orthoptères  (sauterelles, grillons et criquets). Un total de 25 espèces a été recensé, soit près de la moitié des espèces d’orthoptères connues en Île-de-France. Et plus du quart est considéré comme rare à très rare en Ile-de-France. Parmi elles, le Conocéphale gracieux , le Criquet verte-échine ou le Criquet marginé ».

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Sauterelles et environnement

Posté par othoharmonie le 19 juin 2014

 

Les sauterelles sont carnivores et ont de longues antennes. Les criquets sont herbivores et ont de courtes antennes. Le régime alimentaire des sauterelles est habituellement herbivore (feuilles, fleurs, écorce, et parfois graines), mais quelques espèces en dehors du continent européen sont des prédateurs se nourrissant d’autres insectes, d’escargots voire de petits vertébrés (serpents ou lézards). Quelques espèces sont localement considérés comme nuisibles par les producteurs de cultures commerciales.

Quelques grandes sauterelles tropicales peuvent, si on les manipule, pincer ou infliger des morsures douloureuses, mais elles n’arrivent que rarement à percer la peau. Certaines espèces en brousse, comme Ruspolia baileyi en Ouganda et dans les régions voisines, sont consommées.

La Tettigonia viridissima ou grande sauterelle verte, parfois confondue avec la Tettigonia cantans (sauterelle cymballière) dont est localement très courante (plus rare dans le nord), or elle a les ailes beaucoup plus courtes.

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Comme vous avez pu le remarquer depuis peu, la saisie des observations de sauterelles, grillons et criquets (orthoptères) est désormais ouverte à tous. Ceci est un premier pas dans le contexte de la mise en place d’un atlas des orthoptères du Poitou-Charentes pour lequel vous en saurez plus au cours de l’année. Ces prochaines années s’annoncent riches en découvertes, en observations pour ce groupe méconnu.

La détermination des différentes espèces de sauterelles, grillons et criquets est aisée pour certaines mais délicate pour d’autres. Certaines sont très communes, d’autres rares. Certaines sont précoces, d’autres se montrent tardivement en saison. Certaines sont très faciles à observer, d’autres sont très discrètes. Bref, les orthoptères forment un groupe fascinant pour lequel chacun peut désormais partager ses observations sur nature79.

Lors de vos prochaines ballades printanières, estivales et automnales, n’hésitez pas à porter attention aux sauterelles, grillons et criquets. Si vous ne connaissez pas les espèces ou voulez en savoir plus, des sorties et formations auront lieu cette année et durant les prochaines. En attendant n’hésitez pas à joindre des photos accompagnant vos observations sur nature79 (elles seront très utiles dans leurs validations). Vous pouvez également nous contacter directement par mail si vous le souhaitez (florian.dsne@gmail.com ou 79delau@gmail.com) pour avoir des conseils, des aides d’identification ou pour tout autre chose.

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La grande sauterelle verte

Posté par othoharmonie le 17 juin 2014

 

290px-Heupferd_schraeg_von_hintenL’espèce se reconnaît à ses très longues et fines antennes qui peuvent atteindre parfois, jusqu’à trois fois la longueur du corps, ce qui les différencie des criquets, qui sont toujours porteurs d’antennes courtes.

La grande sauterelle verte a une longueur de 28 à 36 mm (chez les mâles) et 32 à 42 mm (chez les femelles). Ailes comprises la taille de l’espèce atteint 6 cm, pour une envergure de dix.

La morphologie des deux sexes est très comparable, mais la femelle est dotée d’une tarière, organe de ponte également dénommé « oviscapte » ou « ovipositeur » qui peut atteint une longueur de 23 à 32 millimètres, ce qui vaut à la femelle le surnom de « sauterelle à sabre »; il atteint l’extrémité des élytres et est légèrement courbé vers le bas.

L’insecte est le plus souvent entièrement vert (mais il existe des spécimens complètement jaunâtre, ou à jambes jaunes), à l’exclusion d’une bande couleur rouille sur le dessus du corps, et liseré à l’identique le long de la frange supérieure des élytres.

Les larves sont également vertes ainsi que les imago qui ont sur le dos une fine ligne longitudinale brune. L’ovipositeur peut être vu à partir du cinquième stade, les ailes apparaissent pour les deux sexes à partir de la sixième étape de la formation rudimentaire.

L’organe de stridulation du mâle est généralement à motifs marron.

La grande sauterelle verte est carnassière et arboricole. Son régime alimentaire est surtout composé de mouches, chenilles et larves variées. Avant la généralisation des insecticides, la grande sauterelle était bien connue pour se gaver de larves de doryphores, d’où son indéniable utilité. Contrairement à de nombreux insectes la Locuste est quasiment active jour et nuit, et ses interminables chants crépusculaires et nocturnes en témoignent.

 Écouter Tettigonia viridissima [Fiche]

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Les essaims de locustes

Posté par othoharmonie le 17 juin 2014

 

 Les criquets en phase solitaire ne se rassemblent pas naturellement. Les rassemblements ont donc lieu du fait de certaines conditions environnementales et sont probablement en relation avec la concentration d’une hormone, la sérotonine, dans leur cerveau. Une densification de la population de criquets peut avoir lieu lors de périodes cycloniques, des vents convergents poussent les criquets ailés vers une même zone. L’augmentation de la densité de population des criquets solitaires donne lieu à la naissance d’une génération de criquets grégaires qui tentent de rester groupés. Si les conditions restent favorables à la reproduction des criquets (abri du vent, végétation, concentration des pontes, …), un essaim de criquets se forme rapidement.

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Un essaim peut contenir jusqu’à plusieurs milliards d’individus et couvrir un territoire de plusieurs centaines de kilomètres carrés. Le comportement d’un essaim est souvent comparé à celui des nuages, car il subit les mêmes effets du vent. Ainsi, un essaim prend principalement deux formes différentes : cumuliforme ou stratiforme. Sous l’action des vents, un essaim peut avancer de 200 kilomètres par jour. Le déplacement des essaims provoque des effets désastreux sur les cultures, l’élevage et la végétation naturelle.

L’Ancien Testament présente les criquets comme une plaie de l’humanité.

« Elles couvrirent la surface de toute la terre et la terre fut dans l’obscurité ; elles dévorèrent toutes les plantes de la terre et tous les fruits des arbres, tout ce que la grêle avait laissé et il ne resta aucune verdure aux arbres ni aux plantes des champs dans tout le pays d’Égypte. ».

Locuste est aussi le nom de la plus célèbre empoisonneuse de l’antiquité romaine.

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Invasions de sauterelles

Posté par othoharmonie le 17 juin 2014

La bible et les chroniqueurs passés citent tout au long de l’histoire des épisodes d’invasion de sauterelles, responsables de défoliations à grande échelle (l’une de ces invasions était l’une des dix plaies d’Égypte de la Bible). Au Moyen Âge, une dévastation de l’Hispanie vers 584 aurait été causée par des sauterelles selon Grégoire de Tours (« …le royaume de la Manche -Carpitanie- était cruellement dévasté par les sauterelles, de telle sorte qu’il n’y avait ni arbres, ni vignes, ni forêts, ni fruits, ni aucune verdure, qu’elles n’eussent entièrement détruits… »). En réalité, il s’agit du criquet pélerin, et non de sauterelles, mais à cette époque, ils étaient aussi dénommés sauterelles.

Les invasions des sauterelles

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C’est un triste vocable que celui d’invasion ; il sonne toujours d’une façon lugubre à l’oreille, même lorsqu’il s’applique à ces fléaux qui s’abattent sur la terre pour y causer d’effroyables famines et au premier rang desquels il faut placer les invasions de sauterelles.

Notre Algérie en a cruellement souffert. Plus d’une fois les acridiens des liants Plateaux y ont engagé contre l’agriculture une lutte violente. Duel terrible où l’homme fut souvent vaincu ! On a vu des soldats illustres, Bugeaud, Mac-Mahon, Chanzy, Ladmirault et d’autres, en proie à de grandes angoisses lorsqu’il leur a fallu défendre le territoire qui leur était confié contre un ennemi plus insaisissable, plus difficile à réduire qu’une armée arabe.

Ainsi qu’on l’a dit quelque temps après que l’Algérie eut eu à supporter la plus affreuse des disettes, et que Ion eut vu, dans un appel suprême à la solidarité publique, les prêtres du Christ s’unir aux serviteurs d’Allah, ce combat entre l’homme et l’insecte eut par momens un caractère de grandeur qui impressionna et frappa l’imagination tout en imposant à l’homme de science, plus qu’à tout autre, réflexion et méditation.

C’est qu’en effet c’était au naturaliste qu’incombait le devoir de pénétrer le mystère qui entoure l’apparition des vols envahisseurs, de déterminer les lois qui président à leur organisation, à leurs déplacements, puis à leur disparition soudaine ; c’est à lui que revenait le soin d’observer toutes les particularités de l’existence des sauterelles afin de savoir à quel moment il serait avantageux de les combattre, de rechercher les causes naturelles qui arrêtent leur multiplication indéfinie, afin d’éviter des destructions onéreuses si elles sont inopportunes.

« Il n’est pas, dit M. Künckel d’Herculais, un point de l’étude anatomique, physiologique et biologique des acridiens, qui n’offre un vif attrait au savant ; il n’est pas une observation relative aux mœurs des animaux ou au développement des végétaux parasites de ces insectes qui ne conduise à des déductions d’une haute importance pour l’agriculture . »

Cela devient aussi une question d’humanité lorsqu’on songe qu’en 1867 des milliers d’Africains moururent des suites d’une famine due à une irruption formidable de sauterelles. Après cette année néfaste, ces insectes reparurent en 1888 aussi nombreux et presque aussi meurtriers. Depuis lors, habilement combattus, ils sont devenus bien moins agressifs, plus rares, et l’on est heureux d’avoir à dire que de ce côté du moins la science semble avoir triomphé.

 LIRE LA SUITE ICIhttp://fr.wikisource.org/wiki/Les_Invasions_des_sauterelles

 

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L’invasion du criquet pélerin

Posté par othoharmonie le 15 juin 2014

 

téléchargement (10)2003-2004

La dernière invasion du criquet pèlerin en Afrique a débuté en septembre 2003 et 65 000 km² avaient été dévorés à fin juillet 2004 sur neuf pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad) et du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Tunisie). Selon les experts les dégâts peuvent être évalués à 200 millions d’euros (juillet 2004).

En juillet, les abondantes pluies estivales poussent les essaims d’insectes à migrer du Maghreb vers le Sahel pour se reproduire en rejoignant les zones naturelles de reproduction du sud de la Mauritanie, du nord-est du Sénégal et de l’ouest du Mali, en avançant de 100 kilomètres par jour.

Le traitement consiste en l’épandage d’insecticides liquides à l’aide de véhicules tout-terrain adaptés. En juillet, 1820 km² avaient été traités en Mauritanie et 9 km² au Sénégal. L’Algérie envoie 48 véhicules et 80 000 litres de pesticides, le Maroc, 6 véhicules et 50 000 litres, et la Libye, 6 véhicules et 10 000 litres, la FAO a apporté 9 millions de dollars américains dans le cadre de l’aide d’urgence.

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Essaims de CRIQUETS

Posté par othoharmonie le 15 juin 2014

 

images (9)L’une des problématiques de la lutte contre les essaims de criquets est l’usage de grande quantité d’insecticide. La campagne de 1987-1988 a montré que les insecticides restent le moyen de lutte le plus performant, malgré les effets polluants sur le milieu biologique.

Le criquet pèlerin possède des prédateurs naturels : les hérons, les cigognes, les lézards, les rats, les singes, en sont friands. Mais la consommation de tous ces insectivores est largement dépassée par la rapidité du cycle reproducteur du criquet pèlerin. Les femelles sont très prolifiques, et en quelques mois, soit trois ou quatre générations, un essaim peut multiplier ses effectifs par dix mille, voire un million. Des mouches, des guêpes et des coléoptères s’attaquent aux œufs, des araignées à ses larves. Mais ces prédateurs sont beaucoup moins prolifique et ne peuvent non plus pourchasser les essaims dans leurs migrations.

Les micro-organismes sont également un système de lutte envisagés. La substance provenant de bactéries (Bacillus thuringiensis), la bactospéine PM est très efficace contre les chenilles et les papillons. Mais elle est éliminée par le système digestif des acridiens. Aux États-Unis, on pulvérise des nozemas, protozoaires parasites habituels des criquets. Efficace sur les sédentaires, la méthode semble inopérante sur les migrateurs. Plus prometteuse semble la production par synthèse de toxines de champignons.

Le principal moyen de lutte est donc la lutte chimique. L’expérience a montré qu’arroser chimiquement les nuages d’insectes volants est inefficace: les doses mortelles mettraient en péril tous les êtres vivants de la contrée. Le traitement retenu se pratique le matin, juste avant l’envol.

Pour empêcher les oeufs d’éclore, il est parfois recommandé de labourer le sol à grande profondeur. Mais, le plus souvent, le relief et les moyens d’accès l’interdisent. La campagne 1987-1988 aura toutefois permis d’expérimenter sur les essaims de larves des insecticides de plus en plus raffinés. Soutenus par les écologistes, les pyréthrinoïdes sont des molécules de synthèse copiées sur les toxines naturelles du pyrèthre, un végétal qui pousse en afrique. Efficaces, mais peu rémanents ces produits exigent des pulvérisations fréquentes et coûteuses. La plus heureuse surprise est venue avec les dérégulateurs de croissance comme le téflubenzuron. Répandue sur les larves, avant la poussée des ailes définitives, cette sorte d’hormone empêche le raidissement du nouveau squelette de chitine lors de la dernière mue. Ne pouvant s’extraire de leur tégument précédent, 99 à 100 pour 100 des insectes meurent avant d’avoir pu s’envoler. Inoffensive pour les oiseaux et mammifères, cette  » potion  » peut être dangereuse pour les autres insectes. Pour les spécialistes, il était encore trop tôt pour crier victoire. Et pour preuve, l’invasion 1987-1988 n’a pas été la dernière.

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Le criquet

Posté par othoharmonie le 15 juin 2014

 

220px-Tetrix.spec.2159Caelifera est un sous-ordre d’insectes phytophages de l’ordre des orthoptères, couramment appelés caelifères ou criquets. Ils portent, suivant leur comportement, le nom de locuste lorsqu’ils sont grégariaptes (tendence à devenir grégaire) et sauteriau lorsqu’ils ne sont pas grégariaptes.

Certaine espèces sont considérées comme des insectes ravageurs ; en particulier les locustes peuvent causer de très importantes défoliations en Afrique, et aussi parfois dans le sud de l’Europe. Il existe des criquets de morphologie très proche de celle du criquet pèlerin en Amérique équatoriale, mais qui n’y provoquent pas de défoliations massives.

On distingue deux infra-ordre

  • les criquets (Acrididea) et
  • les criquets pygmées (Tridactylidea).

Souvent confondus avec les sauterelles, les criquets ont eux des antennes courtes et multiarticulées. Leurs élytres sont longs ou courts selon les espèces. Leurs chants sont caractéristiques, parfois inaudibles pour l’Homme. Leur système nerveux est constitué de ganglions cérébraux (tête), et d’une chaine nerveuse ventrale reliant d’autres ganglions (un par métamère/segment). Le criquet est donc un hyponeurien. Leur circulation sanguine est « ouverte » (Le sang part du/des cœurs de l’animal vers des vaisseaux sanguins mais aussi vers diverses cavités du corps où il se charge d’oxygène). Leur système respiratoire est constitué de plusieurs trachées (solidifiés par des anneaux de chitine) reliées à des sacs aériens permettant le déplacement de l’air (convection externe). L’air est apporté directement aux cellules par un système de trachéoles, la régulation de l’apport en air est effectuée grâce au niveau de liquide trachéolaire présent à l’extrémité des trachéoles. Plus il y a de hauteur de liquide, moins l’apport en dioxygène est fort et vice versa.

Les œufs sont pondus en masse, enrobés ou surmontés de matière spumeuse et enfouis dans le sol par la pénétration presque totale de l’abdomen.

Quatre espèces sont célèbres pour les dégâts qu’elles peuvent occasionner quand ils se groupent en nuages (de centaines de millions d’individus parfois qui constituent en Afrique de véritables fléaux, dévorant toute la végétation sur leur passage) ; ce sont :

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Le criquet : solitaire et grégaire

Posté par othoharmonie le 14 juin 2014

 

290px-Wanderheuschrecke-03Une même espèce de criquet peut avoir deux apparences physique très différentes appelées « phases ». Les phases du criquet sont « solitaire » ou « grégaire ». La phase va avoir une incidence importante sur le comportement, la morphologie, l’anatomie et la physiologie du criquet.

La phase d’un criquet est déterminée par la densité de la population de criquets et les conditions environnementales (température, sécheresse, masse alimentaire disponible, etc.). Ainsi, si des criquets en phase solitaire sont rassemblés, ils adoptent immédiatement un comportement grégaire. Ce comportement sera transmis à leur descendance et aura une incidence sur la morphologie, l’anatomie et la physiologie de la nouvelle génération de criquets. Ces nouveaux criquets seront en phase grégaire. Ce phénomène est réversible : si des criquets grégaires sont isolés, ils adoptent un comportement de solitaires qui sera transmis à leur descendance. Cette descendance sera en phase solitaire.

Ces changements phasaires se déroulent rarement en une génération. Il existe souvent plusieurs stades intermédiaires en fonction de l’espèce et des conditions environnementales.

Les espèces de criquets disposant d’une différence de phase très marquées sont des locustes. Beaucoup sont connues pour les ravages qu’occasionnent leurs essaims sur les cultures et la végétation naturelle, notamment le criquet pèlerin. Les espèces de criquet ayant une transformation phasaire limitée à des modifications morphologiques et comportementales mineures sont des sauteriaux.

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Avec le mot Sauterelle

Posté par othoharmonie le 14 juin 2014

 

Dans son sens le plus commun en français, une sauterelle est un insecte, mais, par analogie, ce mot peut avoir d’autres usages.

  • La Sauterelle est un insecte orthoptère
  • La sauterelle (ou sauterolle) est une sorte de piège à oiseaux confectionné à partir d’un rejet.
  • Le Bruant sauterelle est un oiseau de l’ordre des passereaux
  • La Sauterelle de mer était le nom donné au XVI° siècle au crustacé appelé familièrement langouste aujourd’hui. Le mot est emprunté, par l’intermédiaire de l’ancien provençal langosta, du latin locusta, « sauterelle ». Il est aussi donné à la squille (ou crevette-mante) et aux « Cigales de mer. »

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Sauterelle : Instruments et engins

Posté par othoharmonie le 14 juin 2014

 

  • 220px-JCB_gelb_2La sauterelle est un type de bande transporteuse. Ce dispositif de transport, généralement mobile, comporte un tapis roulant montant pour charger notamment les navires, péniches ou silos (par le passé, les locomotives à vapeur), etc. La sauterelle comporte souvent un bac pour réceptionner les denrées ou matériaux à charger. Ceux-ci peuvent être de toute nature, notamment des matériaux meubles : minerai, gravier, sable, ou charbon, mais aussi, grains, maïs ou betteraves ainsi que des sacs aux contenances diverses : farine, riz, etc. Ils sont amenés par une chargeuse (sorte de tractopelle). Le bac, s’il y a, est alors éventuellement muni d’un extracteur et les matériaux ou les sacs sont ensuite convoyés sur le tapis roulant et déversés à destination. L’engin est de taille variable en fonction de l’usage industriel, agricole, portuaire, etc. Sans les faire disparaître tout à fait le chargement par conteneurs et les nouveaux conditionnements nécessaire à la manutention par palettes en ont réduit l’usage dans certains secteurs.

Voir Une chargeuse et une sauterelle en action au port de Dunkerque

 

  • La sauterelle est un terme utilisée dans la batellerie pour désigner une longue perche horizontale permettant aux mariniers d’accoster sur les berges démunies de quais à l’époque et de s’y propulser. Elle servait aussi pour amarrer la péniche avec une corde et à des usages divers. Elle pouvait être munies de pointes à un bout sur environ cinquante centimètres, pour permettre une bonne prise de corde, par exemple.
  • La sauterelle est une barque légère utilisée particulièrement sur le cours aval de la Marne (Boucle de la Marne) en France. Très plate, avec des bordés de côtés très évasés et des extrémités fines closes par de petites marottes, la sauterelle de la Marne est un bateau marchant bien à l’aviron pour une embarcation de service. Il semble que cette désignation était également utilisée ailleurs, notamment en Chine sous le nom de « Zemeng » (= sauterelle en chinois).
  • En menuiserie, la sauterelle est une équerre mobile, aussi appelée fausse équerre.
  • La sauterelle était une pioche à douille ouverte et col de cygne, utilisée dans l’agriculture et dans les vignes. Cf. Patrimoine de France
  • La sauterelle de bridage est un dispositif de serrage rapide à crochet (généralement vertical) que l’on peut faire « sauter » sur-le-champ, par exemple, pour tenir des pièces de moyennes et grandes séries à souder. Cf. Sté Supratec. Egalement pour les bat-flancs d’écurie, etc..

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  • La sauterelle est une branche de bascule droite qui entre dans la composition de certaines serrures traditionnelles.
  • La sauterelle est le surnom donné à un robot sauteur miniature de sept grammes, pouvant faire des bonds de 1,4 m, soit plus de 27 fois sa taille. Il a été mis au point par le laboratoire des systèmes intelligents de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et présenté en mai 2008.
  • La sauterelle existe également sous cette appellation sous forme d’attraction foraine, formée de nacelles montant et descendant subitement et très rapidement, mûes par des vérins, dont les mouvements rappellent les bonds et sauts d’une sauterelle.

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Cigale aérienne

Posté par othoharmonie le 13 juin 2014

 

téléchargement (8)La famille des Cicadidae est une famille d’insectes de l’ordre des hémiptères et sont des insectes hétérométaboles (seule la dernière métamorphose sera complète). Le nom vient du grec kiccos (membrane) et de ado (chanter). Il s’agit de la famille des cigales.

La famille des Cicadidae a été décrite par l’entomologiste français Pierre André Latreille en 1802.

La cigale Cicada orni ou « Syndelle ». Elle mesure de 2 à 5 cm. A son stade juvénile, elle atteint 5 à 8 cm.

Les cigales se nourrissent de la sève d’arbre ou d’arbuste, qu’elles prélèvent à l’aide de leur rostre situé sous la tête.

Les œufs sont pondus en été en France, au collet d’arbustes et d’herbes. À la fin de l’été ou à l’automne les œufs donnent des larves qui vont s’enfouir dans le sol, pour plusieurs années en général.

Pendant la période larvaire souterraine, qui dure de 10 mois à plusieurs années, la nutrition se fait sur des racines. Les pattes avant sont munies d’une structure fouisseuse qui lui permet de creuser des galeries. La structure de l’abdomen est telle que l’urine abondante des larves de cigales est canalisée vers les pattes avant, ce qui permet de ramollir la terre.

Ce n’est que durant la dernière année de sa vie que commence la vie aérienne de la cigale. La nymphe sort de terre et se fixe sur une tige ou un tronc, voire sur une pierre et commence sa dernière mue ou « mue imaginale ». La cigale se transforme alors en insecte adulte dit « parfait », ou imago, pour se reproduire durant seulement un mois et demi.

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La cymbalisation ou « chant des cigales »

Posté par othoharmonie le 13 juin 2014

 

images (7)La cymbalisation est produite chez le mâle et a pour fonction d’attirer les femelles. Dès que la température est suffisamment élevée (environ 25 °C), le mâle « chante », ou plus exactement, il cymbalise. Une erreur fréquente est de dire que les cigales stridulent comme le criquet. Or la stridulation est produite par le frottement de deux parties du corps d’un insecte (ou plus généralement d’un arthropode, car les mygales stridulent aussi, par exemple), alors que le mâle cigale possède un organe phonatoire spécialisé, les cymbales, qui est situé dans son abdomen.

La cymbalisation est le résultat de la déformation d’une membrane (un peu comme le couvercle d’un bidon) actionnée par un muscle. Le son produit est amplifié dans une caisse de résonance et s’évacue par des évents. La fréquence et la modulation de la cymbalisation caractérisent les différentes variétés de cigales. Le but de cette cymbalisation est d’attirer les femelles de la même espèce.

Généralement, on différencie les espèces grâce à leurs particularités morphologiques. Chez certaines cigales, les entomologistes n’en trouvent aucune. Le chant est alors un critère majeur de différenciation. Le mâle cigale fait vibrer ses cymbales, l’organe qui émet les sons, pour attirer la femelle qui n’est sensible qu’au chant de son espèce. Des notes faibles, aiguës et parfois à la limite de la perception. Les spécialistes sont capables de distinguer deux espèces de cigales simplement à l’oreille. Le plus délicat consiste à enregistrer et à collecter les individus en même temps. C’est la seule façon d’être sûr que le son vient bien de la cigale que l’on ramasse.

La cigale est un INSECTE hémiptère de la famille des cicadidés. Son corps est court et ses 4 ailes entièrement membraneuses. Le mâle fait entendre un bruit strident, produit par 2 membranes SONORES placées sous son abdomen. La larve de la cigale vit plusieurs ANNÉES sous terre, sucant la sève des racines des plantes. Il existe, dans tous les pays chauds et ensoleillés, de nombreuses espèces de cigales.

Les poètes se sont plu de tout temps à célébrer le « chant » de la cigale. Ainsi, La Fontaine l’a choisie comme exemple d’insouciance dans sa fable La Cigale et la FOURMI, cette dernière personnifiant, par contraste, l’esprit d’économie. Il nous conte que la cigale avait chanté tout l’ÉTÉ sans penser à mettre de côté de quoi se nourrir pendant les longs MOIS d’HIVER. Lorsque, le FROID arrivé, elle s’aperçut qu’elle n’avait rien à manger, affamée, elle alla demander à sa voisine, la fourmi, de lui prêter quelque nourriture qu’elle lui rendrait l’été suivant. Mais la fourmi, qui n’est pas prêteuse, lui dit : « Que faisiez-vous au temps chaud ? – je chantais, avoua la cigale. – Eh bien, dansez maintenant ! », répondit la fourmi, en fermant sa porte au nez de l’infortunée.

 

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