Projet Pigeon

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Projet Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 170px-racing_pigeon_rataedlPendant la Seconde Guerre mondiale, le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) était un projet du psychologue américain Burrhus F. Skinner qui avait pour but de développer un missile dirigé par un ou plusieurs pigeon(s).

Le dispositif reposait sur une lentille optique qui projetait une image de la cible sur un écran placé à l’avant et à l’intérieur du missile. Un pigeon entraîné grâce au principe du conditionnement opérant reconnaissait la cible sur l’écran et devait la picorer. Tant qu’il donnait des coups de bec au centre de la cible, le missile conservait une trajectoire rectiligne. Si le pigeon picorait à côté, cela signifiait que le missile déviait de sa trajectoire. Le système de contrôle rectifiait alors la direction en fonction du choix du pigeon. Trois pigeons étaient supposés se trouver à l’intérieur du missile, le système utilisant la règle de la majorité entre les trois pigeons pour décider de la direction la plus adéquate.

Le National Defense Research Committee, en dépit de son scepticisme, contribua à hauteur de 25 000 dollars US pour la recherche mais l’idée était, en fin de compte, trop radicale pour les militaires. Skinner ignorait aussi l’existence de projets secrets sur le radar, une nouvelle technologie qui rendait son invention obsolète.

Avant cela, les pigeons de la Première Guerre mondiale et ceux utilisés depuis plusieurs siècles avaient connus divers usages militaires. Certaines armées élèvent encore des pigeons pour les utiliser en cas de conflit, en cas de manque d’électricité par exemple.

D’autres animaux ont aussi été dressés à des fins militaires, comme des dauphins pour la recherche de mines sous-marines dans le cadre du Programme de Mammifères Marins de l’U.S. Navy.

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Pigeons de la guerre de 1870

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Pigeons de la guerre de 1870 dans PIGEON - COLOMBE telechargement1Durant la guerre de 1870, particulièrement à l’occasion du siège de Paris des pigeons voyageurs ont été utilisés par les Français pour communiquer à l’insu de l’occupant prussien.

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, alors que les Français sont en déroute devant les Prussiens et que Paris est assiégée, le 4 septembre 1870, les Parisiens envahissent le Palais Bourbon, permettant aux députés républicains (Gambetta, Jules Favre, Jules Ferry…) de proclamer la République et la fin du second Empire. Ces derniers créent un gouvernement de défense nationale, un ministère dit « du 4 septembre » et évacuent vers Tours. Gambetta rejoindra le gouvernement le 7 octobre par en ballon monté, accompagné de nombreux pigeons.

Deux jours plus tard, le 6 septembre, le préfet français du département du Nord, sur conseil de M. Hassebroucq, président du tribunal de commerce de Roubaix, décide d’envoyer à Paris, avant que les lignes de chemin de fer ne soient coupées, des pigeons qui pourront rapporter des nouvelles de la capitale. Mille cinq-cent pigeons sont réunis à Roubaix et Tourcoing, accompagnés de deux colombophiles (J. François de Tourcoing, H. Leman de Roubaix).

Trois jours plus tard, les pigeons sont à Paris où ils seront nourris et soignés au Bois de Boulogne pour une partie et sous les charpentes du Jardin d’acclimatation pour les autres. Roubaix et Tourcoing pourront ainsi recevoir des nouvelles de Paris. Inversement, durant le siège de Paris, ce seront 64 ballons qui exporteront des pigeons parisiens, afin qu’ils y rapportent ensuite des nouvelles du gouvernement, puis à partir du 4 novembre des correspondances privées à destination des assiégés.

Du fait qu’un important chargement de pigeons n’a pu quitter Paris par le dernier train, il a fallu expédier les pigeons vers la province par ballon, accompagnant les voyageurs et le courrier. On estime à 381 le nombre de pigeons ainsi transportés par ballon. Certains seront capturés par l’occupant, d’autres reviendront sans message, beaucoup se perdront (les pigeons sont désorientés par la neige et le brouillard). Seule une cinquantaine parvint à rapporter du courrier. Ce sera la seule voie efficace de transport d’informations de la province vers Paris durant le siège.

C’est à cette époque que le photographe René Dagron a inventé l’ancêtre du microfilm, avec un procédé de miniaturisation de texte, plans ou photos sur une pellicule de quelques mm², permettant à un seul pigeon de facilement transporter 2 000 à 3 000 messages. 115 000 dépêches officielles et plus de 1 000 000 messages privés auraient ainsi été aéropostées à Paris ou à partir de Paris.

Les télégrammes destinés à Paris étaient centralisés à Tours. Ils étaient condensés une première fois par typographie et assemblés tels les colonnes d’un journal. Puis ils étaient photographiés et microfilmés.

Un seul pigeon dans un tuyau de plume pouvait ramener à Paris 15 000 dépêches privées ou l’équivalent de 500 pages de dépêches officielles. Un volumineux rapport de Gambetta fut condensé sur une pellicule ayant la taille d’un ongle.

À l’arrivée, les messages étaient amplifiés à l’aide de microscopes électriques, recopiés et expédiés aux destinataires.

Plus de 100 000 dépêches furent ainsi reçues à Paris pendant le siège.

Beaucoup de pigeons ne revinrent jamais, égarés par les intempéries, victimes de faucons amenés par les prussiens ou tués par les chasseurs : sur 363 pigeons emportés de Paris, il n’en rentra que 57.

Après la guerre, Edgar Quinet suggéra qu’un pigeon voyageur soit symbolisé dans les armoiries de Paris.

Comme ce sera le cas durant la guerre de 1914-1918, l’occupant prussiens interdit la détention de pigeons, sous peine de mort. Les lanciers uhlans traquent et chassent les pigeons, ainsi que nombre de paysans et d’urbains qui ne veulent pas être confondus avec des espions ou « résistants », d’autant plus que le pigeon est un grand consommateur des pois et de grains qui ont rapidement manqué, tant pour les hommes que pour les chevaux. Côté français, Léon Gambetta décide d’appliquer la peine de mort à toute personne prise en flagrant délit de chasse au pigeon afin de protéger les oiseaux porteurs de messages.

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Pigeons de la Première Guerre mondiale

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013


Durant la guerre de 1914-1918, des pigeons voyageurs ont été utilisés par les Français pour communiquer sur le front.

Avant cela, lors du siège de Paris par les Prussiens, les pigeons de la guerre de 1870 ont permis au nouveau gouvernement évacué de continuer à communiquer efficacement avec la capitale. Suite à cette expérience, l’armée française, à Coëtquidan et Montoire a créé de nouveaux centres d’instruction colombophile militaire. Ceux-ci seront utiles et utilisés de 1914 à 1919.

Dix ans avant leur utilisation sur le champ de bataille, l’hebdomadaire Les nouvelles illustrées dans son n°38 du jeudi 12 février 1903, consacrait ainsi un article aux pigeons de guerre dans l’armée allemande, illustré de deux photographies.

Pigeons de la Première Guerre mondiale dans PIGEON - COLOMBE telechargement-4La Première Guerre mondiale a d’abord été caractérisée par la mobilité des troupes, qui se sont enlisées dès 1915 et pour 3 ans dans une guerre de position et de tranchées. L’information et la désinformation sont alors devenues vitales et stratégiques, ainsi donc que les moyens de communication.

Bien que ce soit l’époque du développement de la téléphonie, il était fréquent que des unités soient isolées ou que des messages doivent être envoyés rapidement sur de grandes distances. Pour cela, les deux camps utilisèrent largement les pigeons voyageurs qu’ils élèveront et transporteront dans des unités mobiles de campagne, camions spéciaux se déplaçant au gré des besoins sur différents fronts..

L’occupant allemand veille à interdire aux civils des zones occupées le lâcher de pigeons. Ainsi, dès décembre 1915, dans le nord de la France, pays des coulonneux et occupé, le Bulletin de Lille de la semaine suivante rappelle aux Lillois qu’il est interdit, sous peine de mort, de lâcher des pigeons voyageurs, et précise que les personnes « qui trouveraient des pigeons voyageurs (…) sont tenues de les remettre à l’autorité militaire la plus proche, faute de quoi elles seront suspectées d’espionnage et s’exposeront à des poursuites ; les infractions commises par négligence seront punies d’un emprisonnement pouvant atteindre 3 ans ou d’une amende pouvant s’élever jusqu’à 10 000 marks ».

Un bus à impériale de Berliet (dit Araba) fut transformé en pigeonnier roulant. Le bas de caisse contenait une réserve de grain et d’eau, ainsi qu’un logement pour le soigneur, et le haut du véhicule constituait le pigeonnier. En 1916, les alliés fabriquent aussi en France seize pigeonniers sur remorque.

Les pigeons ont principalement été utilisés par les unités au sol, mais parfois aussi lancés à partir d’avions ou de navires.

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Les pigeons Soldats

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013


Les pigeons Soldats dans PIGEON - COLOMBE 250px-bundesarchiv_bild_183-r01996_brieftaube_mit_fotokamera1En France, ces pigeons-soldats faisaient l’objet d’une attention toute particulière.

Ainsi, ces pigeons-héros ont aussi leur monument, érigé près de l’entrée de la citadelle fortifiée de Lille, dans une région éminemment colombophile, à l’entrée du Champ de Mars. Certains monuments aux morts évoquent aussi le pigeon messager.

Exposés aux mêmes dangers et risques que les hommes, certains ont été décorés comme des soldats. Ce fut le cas du célèbre Vaillant (matricule 787.15), dernier pigeon du fort de Vaux, lâché le 4 juin 1916 à 11h30 pour apporter à Verdun un ultime message du Commandant Raynal. Il a eu le privilège d’être cité à l’ordre de la Nation (un fac-similé de cette distinction est conservé au colombier militaire du Mont-Valérien) pour avoir transporté au travers des fumées toxiques et des tirs ennemis le message suivant :

« Nous tenons toujours, mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite toute communication optique par Souville, qui ne répond pas à nos appels. C’est mon dernier pigeon. Signé : Raynal.»

Gravement intoxiqué par les gaz de combat, le pigeon est arrivé mourant au colombier mais vivra encore quelques années.

Dans son livre ‘Lorette, une bataille de 12 mois, octobre 1914 – septembre 1915′, le capitaine René écrit :

« Une unité de chasseurs à pied, engagée à fond, s’est trouvée en pointe et coupée des autres unités. Tous les moyens pour aviser le commandement de cette situation étaient fauchés par les bombardements ou le tir des mitrailleuses. Le téléphone était coupé et la liaison optique impossible en raison de la fumée des éclatements. C’est alors que les chasseurs qui avaient emportés quelques pigeons voyageurs obtinrent de les lâcher avec le message suivant : « Sommes sous le Souchez. Subissons lourdes pertes, mais le moral est très élevé. Vive la France ! » Du colombier, le message fut transmis à l’artillerie qui allongea le tir, protégeant ainsi nos chasseurs d’une contre-attaque allemande. Ainsi Souchez fut libéré. »

On peut rétrospectivement se demander si le pigeon-soldat n’a pas joué un rôle dans la diffusion de la grippe espagnole, qui semble s’être particulièrement développée dans les tranchées et parmi les armées, dès 1917 peut-être selon certains indices, dans le Pas-de-Calais dans le camp d’entrainement anglais d’Etaples.

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Pigeon biset

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013

Pigeon biset dans PIGEON - COLOMBE pigeon_biset-pigeonneauLe pigeon biset (Columba livia) est l’espèce qui comprend le pigeon domestique et la plupart des pigeons des villes  mais qui subsiste également comme oiseau sauvage dans son milieu naturel original : les falaises et autres milieux rocheux. Le type domestique est différent du type sauvage.

C’est un oiseau de la famille des Columbidés. L’espèce (Columba livia) a donné naissance à de nombreuses races élevées pour la chair, l’ornement ou la course (pigeon voyageur).

L’espèce est présente à l’état sauvage sur tous les continents. De nombreuses sous-espèces ont été décrites, les possibles croisements avec les populations férales rendant la situation confuse.

  • Columba livia dakhlae Meinertzhagen, 1928
  • Columba livia gaddi (Zarudny & Loudon, 1906)
  • Columba livia gymnocycla G. R. Gray, 1856
  • Columba livia intermedia Strickland, 1844
  • Columba livia livia Gmelin, 1789
  • Columba livia neglecta Hume, 1873
  • Columba livia palaestinae Zedlitz, 1912
  • Columba livia schimperi Bonaparte, 1854
  • Columba livia targia Geyr von Schweppenburg, 1916

Le pigeon est domestiqué depuis la préhistoire. Les colombiers de l’époque romaine, cités par Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle ont pour l’essentiel disparu, mais les colombiers européens construits du Moyen Âge au XIXe siècle constituent encore à eux seuls un patrimoine architectural, d’une variété de formes et de décorations qui n’a pas d’équivalent pour les basse-cours ou autres bâtiments d’élevage, hormis les écuries.

Le pigeon a en effet connu d’importantes fonctions commerciales et militaires, jouant jusqu’en 1918 un rôle important, voire essentiel pour la transmission des messages stratégiques. Il semble d’ailleurs que les Chinois, les Égyptiens, les Perses, et les Grecs aient très tôt appris à profiter de l’instinct remarquable qui ramène au pigeonnier le pigeon domestiqué. Les pigeons voyageurs sont ainsi devenus vecteurs et porteurs d’importants messages qui ont changé le cours de campagnes militaires, d’histoires d’amour ou du pouvoir et des complots. Ils ont aussi été utilisés pour le commerce et pour la spéculation financière. Ils se nourrissent essentiellement de graines, de fruits et plus rarement de quelques insectes.

Des esclaves ou serviteurs, puis des soldats spécialisés ont été affectés à l’élevage, aux soins et au transport des pigeons messagers. Pour abriter et élever ses pigeons, l’empire romain a construit de nombreux et énormes pigeonniers pouvant abriter 4 000 à 5 000 pigeons chacun. Les messages pouvaient être codés, ou c’est simplement le pigeon qui pouvait porter un objet (ruban coloré) ou être lui-même teint pour annoncer une nouvelle. Au siège de Modène par Marc Antoine, en 43 avant J.-C., le consul Hirtius est réputé pour avoir fait parvenir à Decimus Brutus, commandant de la ville, un message attaché au cou d’un pigeon auquel Decimus Brutus a répondu par un message attaché à la patte d’un autre pigeon. Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle évoque la moindre utilité des remparts, sentinelles et sièges alors qu’on « peut faire parvenir des nouvelles à travers l’espace ».

Les croisés ont voyagé avec un véritable service rapide, aéropostal avant l’heure, assuré par des pigeons. Les pirates et corsaires en auraient utilisé.

Une difficulté du système est qu’il faut posséder des pigeons élevés dans le pigeonnier du destinataire. Il peut également arriver que le pigeon meure en route, éventuellement sous les serres du faucon dressé à la chasse, c’est pourquoi les messages importants étaient envoyés en plusieurs copies par différents pigeons.

Après les pigeons de la guerre de 1870, le pigeon de 1914-1918 a encore joué une fonction importante, mais qui s’est presque éteinte avec le développement des transmissions par voie électrique (télégraphe, téléphone) puis hertziennes ou mixtes, liées au réseau Internet ou au téléphone portable. Néanmoins on peut citer le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) qui lors de la Seconde Guerre mondiale, était destiné à utiliser des pigeons dressés pour guider un missile. De nombreuses armées entretiennent toujours un petit nombre de pigeons voyageurs, qui servent aussi parfois au sauvetage (en mer par exemple).

Lors de la révolution industrielle, il est au XIXe siècle devenu un animal de concours choyé par de nombreuses associations colombophiles (environ 10 000 adhérents pour la seule région Nord-Pas-de-Calais en France à la fin du XXe siècle, et autant de l’autre côté de la frontière).

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Des pigeons colonisateurs

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2013


Des pigeons colonisateurs dans PIGEON - COLOMBE 220px-pigeon_de_parisLe rat du ciel : c’est ainsi qu’il est surnommé dans certaines grandes villes de France.

Des pigeonniers militaires, seigneuriaux ou d’abbayes, puis des élevages amateurs, en particulier de pigeons voyageurs, le pigeon a colonisé les villes. Il y est maintenant un hôte caractéristique, et ses populations denses et sédentarisées posent parfois problème. Commensal de l’Homme, il doit depuis quelques décennies affronter la concurrence croissante des étourneaux sansonnets et des laridés (mouettes, goélands…) qui ne partagent cependant pas tout à fait sa niche écologique.

Les pigeons de ville sont pour la plupart des pigeons bisets, (90 % à Paris) les autres espèces étant le Pigeon ramier (9 %) et le Pigeon colombin (1 %)[2]. On trouve aussi de plus en plus la Tourterelle turque, plutôt dans les parcs, et en milieu semi-urbain ou péri-urbain, cette dernière n’est pas classée comme nuisible.

Les pigeons bisets nichent dans des cavités de bâtiments. Leurs populations sont issues principalement sinon exclusivement d’animaux d’élevage ayant échappé au contrôle de l’homme (phénomène de marronnage). Ceci est mis en évidence par leurs phénotypes variés qui reflètent fréquemment des caractères sélectionnés chez certaines races domestiques (coloris blanc, roux, pigeon cravaté…). Certains sujets montrent cependant un phénotype tout à fait sauvage.

Les autres espèces sont issues de populations sauvages qui ont colonisé le milieu urbain.

Le pigeon ramier est de plus grande taille et niche dans les arbres des parcs et jardins.

Les pigeons de ville sont diversement appréciés. Leur présence ancienne fait qu’ils font souvent partie de la tradition d’un lieu, comme la place Saint-Marc à Venise. Un certain nombre d’habitants y sont attachés, prennent plaisir à les nourrir ou à les observer, tandis que d’autres développent une aversion voire une phobie à leur égard.

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Nuisance, le Pigeon ?

Posté par othoharmonie le 15 septembre 2013


Nuisance, le Pigeon ? dans PIGEON - COLOMBE 250px-bangkok-sa8La montée du risque pandémique lié au virus H5N1 de la grippe aviaire de 2003 à 2006 a justifié dans de nombreux pays une interdiction de nourrir les pigeons. En Indonésie, après des épisodes de mortalité de pigeons, certains groupes de pigeons ont été abattus et brûlés. Sachant qu’un oiseau malade peut contaminer par ses excréments et son sang, les tirer au fusil n’était probablement pas la meilleure solution. Il aurait mieux valu les piéger ou les endormir avec des appâts traités. En France en 2005, les rassemblements d’oiseaux ou leur vol en liberté ont été interdits, avec certaines dérogation pour les pigeons. Certaines métropoles interdisent de nourrir les pigeons, sauf en cas d’élevage.

Le pigeon de ville et principalement le biset (100 000 à Paris), est responsable de nombreux maux et nuisances :

  • émission de fientes (odeurs) et de particules allergènes ;
  • transport et transmission de maladies (bactéries, parasites, virus, dont, a priori rarement, celui de la grippe aviaire). La crainte de maladies transmises par des pigeons n’est pas nouvelle : En 1714, selon les chroniqueurs de l’époque, les pigeons de Paris ont été décimés par une maladie nommée « petite vérole ». On a décidé de tuer tous les survivants, croyant « qu’ils transportaient le virus chez les Hommes et les brebis ». Jean Blancou estime rétrospectivement qu’il pourrait s’agir d’un cas de grippe aviaire ;
  • leurs nids sont réputés pour attirer rats et insectes, lesquels pourraient également transmettre des maladies ;
  • nuisances sonores sur les toits des habitations ;
  • dégradation des monuments par l’acidité des fientes et la salissure.

Diverses méthodes de régulation de sa population sont utilisées en ville :

  • empoisonnement ;
  • chasse, piégeage au filet (cela est de moins en moins utilisé car dangereux et mal perçu par les habitants) ;
  • introduction ou protection de rapaces, fauconnerie (effarouchement) ;
  • mise en place de pigeonnier contraceptifs  dans lesquels il est plus facile d’attirer les pigeons et d’en contrôler la natalité et la santé ;
  • stérilisation de pigeons, via chirurgie vétérinaire ou chimique avec de la nourriture.

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Colombe (constellation)

Posté par othoharmonie le 15 septembre 2013


Colombe (constellation) dans PIGEON - COLOMBE constellation_columba-200x300La Colombe est une petite constellation de l’hémisphère sud, située au sud du Grand Chien et du Lièvre.

La Colombe est une constellation relativement récente. Elle fut introduite en 1603 par Johann Bayer et elle représente la colombe de l’Arche de Noé (sa proximité avec l’ancienne constellation du Navire Argo est sûrement à l’origine de cette dénomination).

La Colombe se situe au Sud-Ouest du Grand Chien et au Nord-Nord-Ouest de Canopus. Elle apparaît initialement sous la forme d’une petite paire d’étoiles de brillance moyenne (mag 3), α (NO) et β (SE).

La constellation est peu brillante et ne dégage pas de forme très précise. Avec un peu d’imagination, on peut tracer un oiseau à grande patte, qui ressemble donc plus à un échassier qu’à une colombe.

Le bout de la queue de la Colombe, δ Col, est situé juste sous la patte arrière du Grand Chien, ζ CMa, et la limite entre ces deux constellations n’est pas franche : par temps très dégagé, on peut voir que δ Col est au centre d’un petit alignement de trois étoiles, celle du bas est κ Col, mais celle du haut est déjà λ CMa.

Côté sud, η Col (le bout de la patte) se situe à la limite sud de la Colombe, pratiquement à la limite entre la Carène et du Peintre.

La constellation de la Colombe présente peu d’objets célestes, mais on y trouve néanmoins les radiogalaxies NGC 1808 et NGC 1792, ainsi que l’amas globulaire NGC 1851.

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La Colombe diamant

Posté par othoharmonie le 15 septembre 2013

La Colombe diamant dans PIGEON - COLOMBE geopelia_cuneata03La Colombe diamant ou Géopélie diamant,  est une espèce de la famille des colombidés originaire d’Australie. C’est la colombe la plus petite du monde.

C’est une sorte de petit pigeon de 19 à 21 cm de long pesant de 40 à 50 g.

Différents coloris ont été obtenus par combinaison des mutations apparues pour la plupart en Afrique du Sud qui exportait beaucoup vers la Belgique et les Pays-Bas (Brune répertoriée en 1964 , Jaune ou Agaat en 1975 , Rouge importée en 1977) . Voici les couleurs les plus courantes auxquelles il convient d’ajouter le Croupion Blanc (gène dominant à une seule dose) et la Queue Blanche (gène du Croupion Blanc à double dose):

  • Oiseau de base ou Phénotype Sauvage , Type Sauvage à Croupion blanc , appelée aussi Grise à croupion blanc . Type Sauvage à Queue Blanche (Grise Queue Blanche)
  • Opale (ex.Argenté),Opale à croupion blanc , Opale à Queue Blanche
  • Brune , Brune à Croupion Blanc , Brune à Queue Blanche
  • combinaison Brune-Opale = ex. Brillante , existe aussi en Croupion Blanc et Queue Blanche
  • Rouge , Rouge Croupion Blanc , Rouge Queue Blanche
  • combinaison Rouge-Opale
  • Jaune , Jaune Croupion Blanc , Jaune Queue Blanche
  • combinaison Jaune-Opale appelée aussi *Isabelle*
  • combinaison Jaune-Rouge (couleur Ochre)
  • Blanche : trois combinaisons donnent ce résultat , reconnaissables tout de même à la différence de coloration des grandes rémiges . Ce sont les combinaisons Opale-Brune-Queue Blanche , Opale-Rouge-Queue Blanche & Opale-Jaune-Queue Blanche .
  • Satinet , ancien nom Crème Ino aux Pays-Bas : gène lié au sexe
  • Panaché

Les deux sexes sont semblables sauf le tour de l’œil qui est moins voyant chez la femelle que chez le mâle et le plumage qui est un peu plus brun suivant la mutation ou la combinaison de mutations réalisée.

Cet oiseau vit dans le Centre, le Nord et l’Ouest de l’Australie, dans des régions semi-arides mais toujours près d’un point d’eau. Quand les conditions de vie deviennent trop difficiles dans ces régions, les colombes diamant migrent vers le Sud.

La Colombe diamant se nourrit sur le sol de graines, accessoirement d’herbes. Elle mange des fourmis.

Elle se reproduit après une pluie et de préférence au printemps. Elle niche alors sur le sol où elle couve deux œufs pendant 14 jours.

Cette colombe miniature est appréciée comme animal de compagnie ou de concours avicoles dans le monde entier. Les variétés d’élevage sont d’ailleurs souvent considérées comme domestiques par la législation. C’est le cas en France.

Les colombes diamants, facilement apeurées, doivent être maintenues en volière suffisamment grande pour voler, un seul couple à la fois. Elles supportent de rester à l’extérieur jusqu’à – 10°.

Caractéristiques:

  • comportement social : pacifique ; 2 couples tout au plus par volière.
  • logement : volière intérieure ou extérieure (les deux sont pareilles) ; cage plus large que haute
  • température : il lui faut un abri résistant au gel et isolé
  • alimentation : mélange de graines pour oiseaux exotiques ; verdure ; millet d’Italie ; graines germées
  • activités : elles aiment prendre un bain de soleil et chercher leur nourriture sur le sol de la volière
  • incubation : 12 à 13 jours
  • nichoir : 12 cm de côté sur 5 cm de hauteur
  • nombre d’oeuf(s) : 2
  • mutations : plumage type sauvage, cinnamon (isabelle), agate, argenté, fauve, brillant, jaune, panaché (pie), croupion blanc

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Colombe de la Paix

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013


Colombe de la Paix dans PIGEON - COLOMBE picui-doveLe terme de colombe est un nom vernaculaire désignant certains oiseaux de la sous-famille des Columbinés. Toutefois, le plus souvent, le terme colombe désigne la forme blanche domestique d’un pigeon ou d’une tourterelle. Ce nom vernaculaire est aussi à la base de plusieurs noms normalisés ou de noms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français. La plus petite de toutes les colombes est la colombe diamant que l’on trouve facilement en animalerie. Une colombe blanche tenant un rameau d’olivier dans le bec, sans précision d’espèce, est un symbole de paix.

  • Autre nom du pigeon, appliqué surtout aux variétés blanches et à la tourterelle d’élevage.
  • Terme d’affection à l’adresse d’une jeune fille, d’une femme.
  • Symbole de la paix, de la douceur.
  • Dans un gouvernement, une organisation politique, partisan de la paix, d’une attitude de conciliation, de détente

En 1949, quelques années après la Seconde Guerre mondiale, un gigantesque Congrès mondial des partisans de la paix organisé par le Mouvement mondial des partisans de la paix se tient à la salle Pleyel à Paris. Picasso est alors membre du Parti communiste, comme de nombreux intellectuels. En janvier 1949, le Parti communiste, très engagé dans l’action pour la paix aux côtés des chrétiens et des libres penseurs, demande à Picasso de dessiner une affiche symbolisant le Mouvement de la Paix.

Picasso trace le profil d’une colombe, comme les pigeons blancs qu’il garde en cage dans son atelier et ceux des arbres de son enfance à Malaga.

Dans l’iconographie chrétienne, la colombe représente le Saint-Esprit.

Picasso déclare lui-même à cette époque : « Je n’ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément de distraction. Ces années d’oppression terribles m’ont démontré que je devais combattre non seulement pour mon art mais aussi pour ma personne ».

p_dove_peace dans PIGEON - COLOMBEAu printemps de la même année, la colombe de Picasso est apposée sur tous les murs des villes d’Europe. Par la suite, le symbole sera abondamment utilisé dans la propagande du Mouvement de la paix, en particulier afin d’illustrer les affiches des congrès du Conseil mondial de la paix. La contre-propagande anticommuniste de l’officine Paix et Liberté détournera l’image de la colombe en la transformant en char d’assaut soviétique avec le slogan La colombe qui fait boum !.

La colombe de la paix est un symbole couramment utilisé pour symboliser la non-violence. Elle tient son origine du récit du Déluge dans la Bible où Noé, sur son arche, sauve la totalité des espèces animales du monde. Le signe de la fin du Déluge vient d’une colombe, portant un rameau d’olivier, annonçant l’arrêt des précipitations et le début de la paix sur Terre. Le rameau d’olivier ou parfois une simple branche verte est donc aussi un symbole de paix.

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Les colombes symbolisent l’amour (fidélité).

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013


Les colombes symbolisent l'amour (fidélité). dans PIGEON - COLOMBE peace_dove.svg_Dans l’Antiquité, on offrait des colombes en sacrifice aux déesses de l’amour, telles Astarté et Aphrodite.

Dans la Bible, c’est une colombe que Noé envoie depuis son arche pour savoir si les eaux se sont retirées de la terre après le déluge. Celle-ci revient dans le soir avec un rameau d’olivier dans le bec, indiquant ainsi à Noé que les eaux ont baissé. Dans le Cantique des Cantiques, un recueil de chants d’amour qui font partie de l’Ancien Testament, les colombes occupent aussi une place de choix. Dans le Nouveau Testament, on raconte que le Saint Esprit descendit sur le Christ à son baptême sous la forme d’une colombe.

Dans la symbolique occidentale, la colombe est associée au Saint-Esprit dans les œuvres d’art inspirée par le christianisme, l’amour et à la paix depuis le XXe siècle. C’est souvent un pigeon ou une tourterelle blanche qui sont lâchés en guise de colombe. L’Antiquité donna la colombe pour attribut à Vénus-Aphrodite. Les chrétiens y voyant le symbole de l’Esprit-Saint, et elle figure souvent la troisième personne de la Trinité. Elle est aussi le symbole de la paix (avec un rameau d’olivier, comme dans la légende de Noé).

Dans la culture amérindienne, offrir une plume de colombe à quelqu’un équivaut à une déclaration d’amour.

La colombe est un symbole de pureté et de simplicité. La grande sociabilité de cet oiseau en a fait un symbole d’harmonie et cette harmonie s’est transformée au cours du temps pour faire de cet oiseau un symbole de la paix et de l’espoir.

L’apparence magnifique de cet oiseau en a fait également une représentation de la sublimation de l’instinct avec une notion de pureté c’est pourquoi elle a également été associée à l’amour non pas en opposition à l’amour charnel mais comme un accomplissement amoureux de l’amant(e) à l’objet de son désir.

Les colombes symbolisent l’amour, (fidélité).

Dans l’Antiquité, on offrait des colombes en sacrifice aux déesses de l’amour, telles Astarté et Aphrodite, ce qui démontre que la colombe a un lien symbolique avec l’amour depuis très longtemps.

Dans la Bible, c’est une colombe que Noé envoie depuis son arche pour savoir si les eaux se sont retirées de la terre après le déluge. Celle-ci revient dans le soir avec un rameau d’olivier dans le bec, indiquant ainsi à Noé que les eaux ont baissé. Dans le Cantique des Cantiques, un recueil de chants d’amour qui font partie de l’Ancien Testament, les colombes occupent aussi une place de choix. Dans le Nouveau Testament, on raconte que le Saint Esprit se déposa sur le Christ à son baptême sous la forme d’une colombe.

Dans la symbolique occidentale, la colombe est associée au Saint-Esprit dans les œuvres d’art inspirée par le christianisme, l’amour et à la paix (depuis le XXe siècle, voir : colombe de la paix). C’est souvent un pigeon ou une tourterelle blancs qui sont lâchés en guise de colombe.

Dans la culture amérindienne, offrir une plume de colombe à quelqu’un équivaut à une déclaration d’amour.

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A :
– guérir les traumatismes émotionnels du passés.
– créer une maison confortable et sûre.
– développer des relations affectueuses.

ACCÉDEZ A SON POUVOIR EN :
– consommant un régime riche en fruits et grains.
– étant le conciliateur dans une dispute familiale.

EN TANT QUE GUÉRISSEUR :
– soigne par une alimentation saine.
– guérit grâce à son roucoulement distinctif.

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR :
– maintient la chaleur du foyer.
– protège du mauvais traitement.

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Colombe de Bâle

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013


Colombe de Bâle dans PIGEON - COLOMBE 200px-stamp-basler_taubeLa Colombe de Bâle est le nom donné au premier timbre émis par la poste du canton suisse de Bâle en 1845.

Le 21 janvier 1843, le même jour où le Conseil d’Etat de Zurich acceptait l’introduction des marques de franchises, les autorités bâloises faisaient parvenir une demande au directeur des Postes cantonales, M. Bernouilli Johannes d’effectuer la diffusion des «franco-étiquettes» projetées par lui.

Elle furent mises en circulation le 1er juillet 1845.

La colombe de Bâle qui n’est pas un timbre rarissime a été crée par l’architecte Melchior Berry. Ce timbre fut gravée au burin sur du cuivre. Son créateur n’aurait jamais pensé que cette petite «vignette franco» comme l’appelaient les postes bâloises deviendrait si populaire.

C’est l’imprimeur allemand Krebs de Frankfurt am Main qui a réalisé ce timbre. Il a utilisé un procédé en typographie et en trois couleurs. Le timbre a été imprimé en relief sur du papier fort. Les feuilles étaient composées de quarante pièces (cinq rangées de huit timbres).

Ce timbre a été tiré à 41’480 exemplaires.

Non dentelé, il représentait une colombe blanche sur un écu rouge, entouré de la mention « STADT-POST-BASEL » (Poste urbaine de Bâle). Ce fut le premier timbre-poste en relief et en couleur (blanc, rouge et un pourtour bleu clair). Ce dessin a été réalisé par l’architecte Melchior Berri.

De manière similaire au Double de Genève, un timbre de 2 centimes et demi (2½ Rp) suffit pour une lettre dans la ville. Il faut deux timbres pour la lettre allant de la ville aux faubourgs et aux autres communes du canton. Comme pour les cantons de Zürich (4 et 6 rappen de Zürich) et de Genève (Double de Genève), les autorités cantonales de Bâle ont gardé de la réforme britannique de 1840 (matérialisée par le Penny Black) l’idée du paiement d’avance du transport postal, mais ont continué à tenir compte de la distance.

Dans la phase de conception de ce timbre, un essai avec le pourtour en vert fut imprimé. Cet essai en vert figure sur un timbre d’Ouganda pour le 150e anniversaire du Penny Black, en 1990.

Il existe deux nuances typiques provenant des différents tirages. La «bleue» qui a un relief bien marqué et la «bleu vif» dont la couleur est particulièrement appréciée des collectionneurs. Il existe également des essais, vermillon et gris noir.

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Des Colombes et du Faucon leur Roi.

Posté par othoharmonie le 14 septembre 2013

Des Colombes et du Faucon leur Roi. dans PIGEON - COLOMBE telechargement-2

   Les Colombes se voyant hors d’état de résister aux attaques et aux insultes du Milan, qui leur faisait la guerre à toute outrance, résolurent de se mettre sous la protection du Faucon, et de l’élire pour leur Souverain, afin de l’engager dans leurs intérêts, et de l’opposer au Milan. Mais elles se repentirent bientôt du choix qu’elles venaient de faire : car ce nouveau Roi les traitait comme un ennemi déclaré. Il les mettait en pièces et les dévorait, sans qu’elles pussent se délivrer de ses violences. Alors les Colombes, pleines de douleur et de désespoir, disaient qu’il leur eût été plus avantageux de souffrir la guerre et les fureurs du Milan, que la tyrannie du Faucon.

ANALYSE D’ESOPE

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Colombophilie

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013

Colombophilie dans PIGEON - COLOMBE telechargementLa colombophilie est l’art d’élever et de faire concourir les pigeons voyageurs. C’est aussi un sport non reconnu et très peu connu. Il y a de moins en moins de colombophiles, ce qui pose le problème du renouvellement générationnel. Ce sport organise des concours locaux, régionaux, nationaux et internationaux.

Un pigeon possède une bague dite « matricule » qui lui est placée à la patte dès la naissance (entre 8 et 10 jours) et équivaut à sa carte d’identité. Cette bague, de couleur différente chaque année, est associée à un carton d’immatriculation que le propriétaire doit garder précieusement. Outre la bague dite « matricule », l’animal peut aussi être muni d’une bague qui indique soit l’adresse de son propriétaire (ou de la société colombophile à laquelle ce dernier est sociétaire) avec le numéro de téléphone, soit simplement celui-ci. Cette dernière bague peut être remplacée par une bague électronique si le colombophile dispose d’un constateur électronique. Cette bague adresse est obligatoire en France.

La colombophilie est le fait d’élever des pigeons voyageurs et de les faire concourir. Pour avoir une bonne colonie et faire de bons prix, il faut sélectionner ses pigeons sur plusieurs années et garder les pigeons qui font le plus de prix. La période des concours varie en fonction des régions, 21 en France. Les concours se déroulent tous les week-ends, le samedi pour les concours de fond et de grand fond et le dimanche pour ceux de vitesse et demi-fond.

Pour les concours de vitesse et demi-fond, l’enlogement, fait de mettre ses pigeons en concours, a lieu le samedi matin. Les pigeons sont amenés au local de la société. Après que les colombophiles sont arrivés, l’enlogement peut commencer. Les numéros matricules de chaque pigeon de chaque colombophile sont énoncés et marqués sur une feuille donnée par le groupement. Ensuite, les pigeons sont munis d’une troisième bague en caoutchouc. Cette bague est mise par dessus l’une des deux bagues déjà présentes. Ensuite, ces pigeons sont mis dans des paniers (plombés) qui sont eux-mêmes mis dans un camion qui les emmène au point de lâcher. Pour les colombophiles qui sont à l’électronique, la bague électronique est passée au-dessus du systemclub qui est lui-même relié au constateur du colombophile. La suite est la même que pour l’enlogement manuel. Le lendemain matin, les pigeons sont lâchés et c’est le premier qui revient le plus vite possible à son colombier. Pour finir, les colombophiles retournent au local de la société pour procéder au dépouillement des constateurs. Le déroulement est le même pour les concours de fond et demi-fond, sauf que l’enlogement s’effectue le mercredi ou le jeudi.

La colombophilie est pratiquée dans de nombreux pays du monde. Les organisations sont différentes, mais le but est le même partout : réaliser des compétitions de pigeons voyageurs. Les nations colombophiles se sont regroupées en une Fédération colombophile internationale dont le siège est à Bruxelles. Son conseil d’administration se réunit deux fois par an pour étudier les questions communes à tous mais aussi à certaines fédérations nationales. Les questions peuvent être liées aux pigeons, recherches scientifiques et médicales et protection du pigeon, mais aussi aux compétitions, systèmes de constatation, championnats mondiaux, etc.

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La colombophilie en France

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013

La colombophilie  en France dans PIGEON - COLOMBE 250px-bundesarchiv_bild_183-r01996_brieftaube_mit_fotokameraL’organisation colombophile en France est réglementée par la loi du 23 juin 1994, par le décret d’application du 18 décembre 1995, ainsi que par les statuts et règlements fédéraux. Cette réglementation est la conséquence de l’utilisation militaire du pigeon voyageur comme vecteur de transmission de messages (guerre de 1870 et les deux Guerres mondiales). Bien que le Ministère des Armées entretienne un colombier et un musée au Mont-Valérien à Suresnes dans la banlieue parisienne, le rôle militaire du pigeon voyageur a disparu au profit des transmissions hertziennes. Les associations locales recueillent les adhésions des amateurs. Entre la FCF et les associations locales, on trouve les fédérations régionales et les groupements. Tous ces organismes sont à but non lucratif.

La Fédération colombophile française fédère les colombophiles français et les associations locales. Elle a son siège à Lille (54, boulevard Carnot). Elle est administrée par un bureau directeur élu pour quatre ans et constitué d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire et d’un trésorier. Le bureau est complété par sept présidents de sections élus également pour 4 ans : communication et relations publiques – contrôle – entraide – instruction – protection – recherche scientifique – sport.

Le conseil d’administration de la FCF est composé des membres du bureau directeur, des présidents de sections  et des présidents des fédérations régionales.

Il est réuni deux fois par an par le président national pour examiner les questions de gestion et les orientations de la politique colombophile.

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Lampe Pigeon Pourquoi ?

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013


Lampe Pigeon Pourquoi ? dans PIGEON - COLOMBE 220px-lampe_pigeon_1-163x300La lampe Pigeon est une lampe fonctionnant à l’essence minérale dont le principal fabricant fut Charles Pigeon qui développa sa fabrication pour l’éclairage domestique. Une lampe standard pouvait brûler plus de quinze heures. Poids à vide de 200 gr. Présentation en laiton, ou laiton nickelé, cuivre, cuivre nickelé.

Le corps 

cylindrique pour la lampe standard, fait d’une feuille de laiton enroulée et brasée à l’étain, rempli de bandes de feutre roulées, sert de réservoir de carburant. Sur sa face arrière, une anse de maintien manuel est percée, sur la face latérale, d’une boutonnière pour une éventuelle fixation murale et sur le dessus, d’un trou pour l’adaptation d’un déflecteur de lumière.

Le fond 

serti et brasé à l’étain sur le corps, il est plus large que le corps pour garantir une bonne stabilité. La matière était de fer blanc puis de laiton. Ce fond est à double paroi pour raison de sécurité et rempli de matière pour permettre le lestage de la lampe.

Le dessus 

serti et brasé sur le corps, il était à l’origine percé de deux orifices ; un pour le vissage du bec et l’autre pour le remplissage de l’essence. Pour raison de sécurité, ce dernier orifice fut supprimé et le remplissage se fit par l’orifice supérieur, après dépose du bec ; ce qui permet de remplir d’essence une lampe éteinte.

le bec 

élément principal de l’ensemble, auquel Charles Pigeon porta une très grande attention, dans sa forme définitive est formé d’une mèche, à l’origine enfermée dans un tube, et qui, maintenant, est seulement protégée par quatre fils d’acier, ce qui lui permet d’être en contact permanent avec le feutre imbibé d’essence. Cette essence monte par capillarité jusque dans la partie supérieure du bec. Une mollette permet le réglage de la hauteur de mèche et donc de l’intensité de la lumière émise. Sur la tige de réglage, une chaînette maintient un capuchon de fermeture du bec pour freiner l’évaporation de l’essence pendant le repos.

La galerie 

appelée galerie à flamme plate, enfilée sur le bec, cette galerie brevetée qui soutient la verrine, est percée à sa base de petites perforations qui provoquent un courant d’air et permet ainsi de tripler la puissance éclairante de la flamme.

La verrine 

fabriquée hors des ateliers Pigeon, elle était de forme, de matière et de couleur différentes en fonction des besoins et des désirs du client. Elle pouvait être ajointe d’un abat-jour en carton.

En 1884, la lampe de sécurité 

Le but recherché par Charles Pigeon était essentiellement l’aspect sécuritaire à un coût très abordable pour une lampe utilisant de l’essence minérale. Le premier brevet fut déposé le 21 octobre 1884 sous le numéro 162634.

1885, la lampe standard ou lampe merveilleuse 

additif au précédent brevet déposé quelques semaines plus tard et portant sur des améliorations importantes de pratique, d’économie de réalisation et de consommation. C’est le début d’une série de lampes destinées à de nombreux usages : lampes d’intérieur, lampe de luxe, de jardin, de cave, d’atelier, de laboratoire photographique, de voitures, de marine, lampes de poche, lampes bougie, lampes murales, etc..

200px-lampe_pigeon-marque dans PIGEON - COLOMBE1887, la lampe en cuivre fondu 

créée essentiellement pour deux raisons qui sont le recyclage des chutes de laiton utilisé pour la fabrication des lampes standard et pour répondre à la demande de certains clients qui, habitués aux anciennes lampes de fonte, privilégiaient la solidité indépendamment du prix.

Sur la partie avant des lampes standard (cylindriques), les spécifications de la marque Pigeon sont spécifiées en relief pour, en partie, lutter contre la contrefaçon. LAMPE PIGEON – GARANTIE VERITABLE – Inexplosible à l’essence minérale – Toute lampe véritable Pigeon doit porter sa double marque de fabrique. D’abord en tête LAMPE PIGEON puis plus bas un pigeon reposant sur un globe terrestre et portant une lampe à son bec.

L’inscription est suivie en dessous de trois écussons portant les mentions, de gauche à droite :

  • Médaille d’argent – Paris 1885
  • Marque de fabrique (pigeon sur le globe terrestre tenant une lampe dans son bec)
  • Diplôme d’honneur – Arcachon 1885
  • SÉCURITÉ ÉCONOMIE – MARQUE DEPOSÉE

Une garantie exceptionnelle, incrustée sur l’anse des lampes produites entre 1900 et 1910, assurait au client qui réussissait à faire exploser ladite lampe, une récompense de 10 000 Francs de l’époque, soit environ 40 000 € de 2008. Lassé de répondre devant la justice à ceux qui avaient, certainement par des moyens inavouables, réussi à faire éclater une lampe, Charles Pigeon supprima finalement l’inscription.

libellé de l’inscription sur l’anse :

« M. Pigeon offre 10 000 FS garantis au client qui fera exploser une lampe Pigeon, garnie de lama comme son réchaud à l’alcool », suivi du logo de la marque de fabrique (pigeon tenant une lampe dans son bec).

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Pigeonnier ou colombier

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

 

Un colombier était à l’époque féodale un édifice destiné à loger et à élever des pigeons. Le colombier, lointain héritier du colombarium romain, est nommé plus souvent pigeonnier depuis le dix-huitième siècle mais le terme de colombier peut dans une acception plus étroite désigner un pigeonnier en forme de tour. Les mutations agricoles des Temps modernes, par l’introduction des cultures fourragères comme la betterave, ont condamné insensiblement l’intérêt nourricier et la rentabilité de l’élevage en colombier.

Une grande diversité architecturale caractérise les petits dérivés domestiques ou isolés du colombarium. Il existe une surprenante géographie des colombiers, avec des densités éminemment variables suivant les régions du Moyen-Orient et méditerranéennes, ou encore les contrées d’Europe occidentale. Les colombiers ont marqué les paysages en Gascogne, Quercy, Occitanie toulousaine, Provence, Touraine, Anjou, Normandie, Picardie mais aussi en Angleterre après la conquête normande et plus tardivement en Basse Écosse, notamment sur les rives du Firth of Forth, près d’Édimbourg pendant le règne des Stuart.

L’Antiquité donna la colombe pour attribut à Vénus-Aphrodite. Les chrétiens y voyant le symbole de l’Esprit-Saint, elle figure souvent la troisième personne de la Trinité. Elle est aussi le symbole de la paix (avec un rameau d’olivier, comme dans la légende de Noé).

Pigeonnier ou colombier dans PIGEON - COLOMBE mons_pigeon_esclapon

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Colombier ou édifice

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

Colombier ou édifice dans PIGEON - COLOMBE manoir_dango_03-201x300Le colombier désigne encore les édifices de la Renaissance et du début des Temps modernes.

Une variante de petite taille annexée à une tour ou à une ferme s’est appelée en latin classique fŭga et en latin populaire fūga. Un mot français fuie est attesté vers 1135 au sens de « fuite », puis à partir du XIIIe siècle de « refuge » et enfin de « volière pour les pigeons », le terme français remonte probablement au latin vulgaire *fūgĭta. La fuie consiste en une petite volière qu’on ferme avec un volet et où l’éleveur particulier peut nourrir son pigeon domestique.

Il faut noter que l’évolution gasconne de fuga, sous la forme hune, désigne un colombier à pied. En effet, dans les pays proches de la Garonne et du Midi français, couloume dérivé de colombarium correspond à une installation domestique, c’est-à-dire à la fuie de Touraine.

Le terme « pigeonnier » est plus commun au XIXe siècle, attestant la lente obsolescence du mot colombier. Les deux termes peuvent être considérés comme synomymes.

Les plus anciens seraient les colombiers forteresses de Haute-Égypte, et les colombiers perses surmontés d’une poivrière. Dans les régions arides, la fiente est une fumure recherchée et elle est recueillie sur des nattes régulièrement nettoyées. Dans l’ancienne Perse et Irak, elle servait à la culture des melons.

La présence de colombiers n’est pas attestée en France avant l’invasion romaine par César. L’élevage des pigeons était alors une passion à Rome. Le colombarium romain, généralement rond, avait son intérieur recouvert d’un enduit blanc de poudre de marbre. Varron, Columelle et Pline l’Ancien ont écrit des ouvrages sur l’élevage des pigeons et la construction des colombiers.

L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier ou être en poterie (pots couchés, tuiles canal, diverses cases), en osier tressé en forme de panier ou de nid. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier. Celui du château d’Aulnay avec ses 2000 boulins et celui de Port-d’Envaux avec ses 2400 boulins de terre cuite sont parmi les plus vastes.

Au Moyen Âge, la possession d’un colombier à pied, construction séparée du corps de logis (ayant des boulins de haut en bas), était un privilège du seigneur haut justicier. Pour les autres constructions, le droit de colombier variait suivant les provinces. Elles devaient être en proportion de l’importance de la propriété, placées en étage au-dessus d’un poulailler, d’un chenil, d’un four à pain, d’un cellier… Généralement les volières intégrées à une étable, une grange ou un hangar, étaient permises à tout propriétaire d’au moins 50 arpents (environ 2,5 hectares) de terres labourables, qu’il soit noble ou non, pour une capacité ne devant pas dépasser suivant les cas 60 à 120 boulins.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient vus comme une catastrophe par les cultivateurs, en particulier au moment des semailles. Il était donc nécessaire d’enfermer les pigeons dans le colombier lors des semis agricoles, en obstruant les ouvertures du colombier.

Dans les anciennes provinces de Droit coutumier où posséder un colombier était un privilège réservé à la noblesse et au clergé (Normandie, Bretagne, etc.), les cahiers de doléances en demandèrent très fréquemment la suppression, ce qui sera entériné lors de la nuit du 4 août 1789.

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de l’habitat paysan puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu’alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison soit indépendant d’elle. Toujours de dimension considérable, puisqu’il était censé ennoblir l’habitat, il s’élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d’une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d’accéder à l’intérieur.

De nos jours, des pigeonniers modernes sont installés dans les espaces verts des villes pour éviter les nidifications sur les fenêtres et les abords d’immeubles. Munis de casiers supports des nids qui sont numérotés pour le suivi des pontes et de perchoirs indépendants, ils servent ainsi à lutter contre le bruit, les fientes ou la détérioration des plantes florales. Des « pigeonniers contraceptifs » ont été créés en 1990 par la Société Protectrice des Oiseaux de Ville et la SREP Société de Régulation et d’entretien de Pigeonnier: la stérilisation manuelle des œufs évite la prolifération des pigeons.

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Architecture de Colombier

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013


Architecture de Colombier dans PIGEON - COLOMBE 360px-epoisses_-_chateau_-_pigeonnier_-_interieur_3-225x300Leur emplacement est choisi loin des grands arbres qui peuvent abriter des rapaces et à l’abri des vents dominants et leur construction obéit à quelques règles de sécurité : portes d’accès hermétiques et murs lisses munis d’un bandeau en saillie nommé larmier ou radière afin d’interdire la montée aux prédateurs (fouines, belettes…). La façade était, si nécessaire, enduite uniformément ou seulement sur une bande horizontale, afin d’empêcher leur ascension.

En Provence, le crépi des pigeonniers était constellé de morceaux de verre qui, dans le miroitement du soleil, attiraient du plus loin des bois les pigeons sauvages.

Les colombiers peuvent être de matériaux très variés et de forme et de dimension extrêmement divers :

  • le colombier carré à quadruple voûte serait d’avant le XVe siècle (château de Roquetaillade, Bordeaux) ou Saint-Trojan près de Cognac)
  • la tour cylindrique : du XIVe siècle au XVIe siècle, elle est recouverte de tuiles canal, de tuiles plates, de lauzes et très exceptionnellement d’une coupole de briques. Une fenêtre ou une lucarne est la seule ouverture. Des balconnets forment plage d’envol en saillie ;
  • le colombier sur pilier ou sur arcades, cylindrique, hexagonal ou carré ;
  • le colombier hexagonal (colombiers de la poste royale à Sauzé-Vaussais) ;
  • le colombier carré à toit de tuiles plates au XVIIe siècle puis à toit d’ardoises au XVIIIe siècle ;
  • le pied de mulet, adossé aux bâtiments.
  • le colombier monté sur escalier à vis

L’intérieur d’un colombier pouvait être soit pratiquement vide (les boulins étant situés dans les murs), soit réduit à une structure d’échelle tournante, permettant le ramassage des œufs ou des pigeonneaux et l’entretien.

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Les colombes de Fatima

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

Les colombes de Fatima dans PIGEON - COLOMBE geotrygon_montana_parc_des_mamelles_guadeloupe_2010-04-04

En 1946, le Portugal célébrait le troisième centenaire de sa consécration à Notre-Dame de la Conception par le roi Jean IV, et ND de Fatima fut couronnée le 13 mai par le cardinal légat Aloisi-Masella devant 800.000 fidèles pour la clôture du Congrès marial d’Evora, où fût prononcé le vœu 300 ans plus tôt, puis une grande procession solennelle de plus de 400 kilomètres commença autour de la Vierge pèlerine.

Ce voyage triomphal qui dura du 22 novembre au 24 décembre et qui attira des foules immenses fut marqué le 29 novembre par 5 colombes que lâcha Terezinha Campos à Bombarral et qui après s’être élevée dans les airs, à grande hauteur, revinrent se poser l’une après l’autre au pied de la statue et se prosterner devant elle, tournées vers elle, dans des attitudes tout çà fait étonnantes.

A partir de ce jour, de nombreuses colombes furent lâchées et beaucoup venaient se réfugier au pied de la statue, restant de longues journées, de jour comme de nuit, sans chercher à s’alimenter, sans picorer la statue ou les fleurs, sans être perturbées par la foule, se tournant vers les orateurs ou vers le Saint Sacrement ou le crucifix quand ils sont mis sur l’autel, suivant la statue dans les voitures ou les avions lorsqu’elle partit en voyage sur les 5 continents, ou bien attendant la statue à l’endroit où elle allait être placée.

L’épisode des colombes frappa grandement l’esprit du peuple portugais : le Cardinal de Lisbonne exprima sa stupéfaction dans son radio-message de Noël 1946 et les journaux du pays reflétèrent cet émoi. L’Abbé Miguel de Oliveira écrivit ainsi dans le numéro de 7 décembre de Novidades, presqu’entièrement consacré aux colombes de Notre-Dame : « Au bout de quelques siècles, il ne manquera pas des esprits forts qui souriront de notre naïveté et demanderont comment il fut possible au milieu du XX° siècle de créer une légende moyennâgeuse. Mais ce n’est pas une légende, ô hommes de l’avenir ! C’est une réalité que nos yeux contemplent ; c’est de l’histoire authentique dont témoignent des centaines et des centaines de milliers de personnes. »

Extrait du livre « Les colombes de Notre-Dame »
qui présente des dizaines de photos de ces prodiges
Résiac – Fatima édition – février 1985 

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