Le pigeon, messager depuis toujours

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013


Le pigeon, messager depuis toujours dans PIGEON - COLOMBE telechargement-51Le pigeon messager est déjà cité dans la Bible. En effet, après quarante jours de déluge, Noé lâche une colombe qui revient en tenant dans son bec un brin d’herbe qui prouve que les eaux se sont retirées.

Trois mille ans avant Jésus-Christ, les pigeons sont utilisés par les navigateurs Égyptiens pour annoncer leur arrivée au port plusieurs jours à l’avance. Plus tard, les Grecs les utilisent pour annoncer les résultats des Jeux Olympiques. Jules César informe le Sénat des ses victoires par pigeon voyageur.

En 732, Charles Martel annonce ainsi la victoire de Poitiers sur les Sarrasins.

Au cours des siècles qui suivent, les pigeons continuent à être employés pour acheminer l’information dont la maîtrise est un facteur de puissance et souvent de richesse.

Avant l’abolition des privilèges du 4 août 1789, seuls les nobles et le clergé ont le droit de posséder des colombiers.

Le 18 juin 1815, Napoléon est défait à Waterloo. Ce jour-là le télégraphe de Chappe n’est pas opérationnel à cause du brouillard. L’un des fils du banquier Rothschild est installé à Londres. Par pigeon voyageur privé, il est informé de la défaite française avant le gouvernement anglais. Il spécule sans risque en achetant massivement à la Bourse et réalise des plus-values considérables.

Au début des deux conflits mondiaux, les Allemands s’empressent d’interdire la possession de pigeons voyageurs dans les territoires occupés et la punissent de mort.

L’idée de recourir aux pigeons voyageurs dans les opérations militaires remonte à l’Antiquité. En 43 avant Jésus-Christ, les légions d’Antoine assiègent Modène. Decimus Brutus, qui défend la cité, envoie à Hirtius, au camp des consuls, des lettres attachées aux pattes de pigeons. Pline en conclut: « Que servaient donc à Antoine ses retranchements profonds, la vigilance de ses sentinelles et même les filets tendus à travers le fleuve, quand il est possible de communiquer avec l’extérieur par la route du ciel?« .

Le pigeon voyageur a toujours joué un rôle primordial dans les guerres de siège, parfois au détriment des assiégés. En 1098, lors de la Première Croisade, Godefroi de Bouillon s’épuise en faisant le siège du fort d’Hajar, dans la plaine de Saint-Jean-d’Acre. Il s’apprête à lever le camp, quand un pigeon abattu en plein vol lui apprend que les assiégés sont au bord de la capitulation.

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Colombophilie militaire en France

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013

Colombophilie militaire en France dans PIGEON - COLOMBE col_mtval

 La guerre franco-prussienne de 1870-1871 met en lumière l’importance du pigeon voyageur. C’est le seul moyen de communication avec l’extérieur pour Paris assiégé. Plus de 1 500 pigeons voyageurs ont été mis en place par des patriotes du nord de la France dans l’éventualité d’un siège de la capitale. Dans le sens Province-Paris, cette précaution n’a pas été prise. Les pigeons sont sortis de Paris par ballon. Sur 358 pigeons ainsi acheminés, une cinquantaine seulement réussit à revenir en raison du froid intense et du manque d’entraînement. Dans le même temps, l’efficacité du pigeon voyageur est augmentée par l’invention de la microphotographie qui permet de placer de nombreuses dépêches sur un seul support. Ce dernier est lu à l’arrivée sur un écran de projection. L’utilité militaire du pigeon voyageur est désormais démontrée. Des colombiers militaires sont créés. Les élevages et les entraînements sont rigoureux.

Vers 1895, Le 24e bataillon du 5e régiment du génie réuni les personnels colombophiles et télégraphistes militaires, et prend garnison au Mont-Valérien, puis passe au 8e régiment de génie, en 1912.

Pendant la Première Guerre mondiale, plus de 30 000 pigeons sont utilisés par les armées françaises. Ils sont d’une fiabilité totale sur les courtes distances qu’ils doivent parcourir. Ils accomplissent leurs missions malgré les bombardements, la fumée, les projectiles, la brume et la poussière, alors que les liaisons téléphoniques sont constamment interrompues, que les estafettes (pts camions) sont retardées par les obstacles et les signaux optiques sont inopérants. Des actes d’héroïsme sont enregistrés et récompensés comme tels et justifient leur devise: Franchir ou mourir.

Une autre activité a été confiée aux pigeons, celle de prendre des photos des dispositifs ennemis grâce à des appareils légers à déclenchement automatique fixés sur leur poitrine. Certains ont rapporté des clichés magnifiques et du plus grand intérêt opérationnel.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pigeons voyageurs sont à nouveau utilisés, mais la vitesse de l’avance allemande, puis l’occupation désorganisent les colombiers. Lorsque la Résistance s’organise, elle a également recours à ces volatiles. Plus de 16 500 pigeons anglais sont parachutés en France. Ils permettent aux patriotes français de renseigner Londres de manière très efficace, grâce à leur entraînement dans des concours internationaux avant la guerre.

Beaucoup de pigeons reçoivent les plus hautes distinctions militaires. L’un des pigeons les plus célèbres est Le Vaillant. Pendant quatre jours, le fort de Vaux, est soumis sans répit à une formidable offensive des Allemands qui tirent contre lui plus de 8 000 obus par jour. Le 4 juin 1916, à 11h30, Le Vaillant transporte l’ultime et pathétique message du commandant Raynal. Le Vaillant est cité à l’ordre de la Nation et reçoit le diplôme de la Bague d’Honneur.

Dernier message du commandant Raynal: »4-6-16 11h30: Nous tenons toujours mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites nous donner de suite communication optique par Souville qui ne répond pas à nos appels. C’est mon dernier pigeon. Raynal.

Au début du XXIe siècle, il existe un musée colombophile militaire situé dans la Forteresse du Mont-Valérien en région parisienne.

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REVER DE PIGEON

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

 

Le pigeon, dans le langage populaire, c’est celui qui se fait plumer. Le plus souvent, il symbolise donc un homme trop gentil, qui se fait pigeonner.

A l’inverse, le pigeon des villes est un parasite. Il se nourrit des déchets de l’homme. Mais il en produit plus qu’il n’en consomme. Sa présence est mal tolérée par ceux qu’il envahit

Ainsi, le pigeon de nos rêves peut être un parasite psychique. Il symbolise un personnage – ou plusieurs – qui vit à nos dépens, qui envahit votre esprit au point d’en devenir dérangeant.

REVER DE PIGEON dans PIGEON - COLOMBE 250px-man_feeding_pigeonsBouc émissaire, gogo, homme trop gentil, parasite.

L’emblème de la paix est dans vos songes. Et comme nous le savons pertinemment, il y a toujours un message dans un rêve. Cette fois, c’est le pigeon qui l’apporte. Il existe plusieurs interprétations pour ce mot ou cet oiseau, quand il est dans un rêve. Tout d’abord, le rêve que vous faites signifie une amitié réciproque. Apercevoir des pigeons migrateurs annonce des informations à propos d’un proche. Si vous voyez un pigeon mort dans le rêve, cela indique que vous allez perdre une amitié, et manger les pigeons annonce une bonne nouvelle sur le plan relationnel. Vous allez faire la connaissance d’une personne et vous allez en être très ravi. Mais il se peut aussi que manger un pigeon soit synonyme de problème familial. Par contre si vous les attrapez, cela n’annonce pas une bonne nouvelle. Un rêve pareil signale des chagrins et des problèmes. Il représente une perte. Si le pigeon est devant un temple, c’est un présage de noce. Quelqu’un de votre famille a trouvé son pair et prononcera ses vœux. Et si vous donnez à manger à un pigeon dans le rêve, cela veut dire que vous faites un acte généreux dans la vie réelle. Et enfin, si vous donnez la mort à un pigeon dans votre rêve, une personne qui vous a été loyale vous abandonnera.

Voir voler un pigeon à grands coups d’ailes: Présage des nouvelles d’un être cher.

S’il se pose devant vous: Les nouvelles seront telles que vous les désirez.

Capturer un pigeon ou entendre son cri: Annonce des fiançailles, un mariage.

Un pigeon qui vous échappe juste au moment où vous le touchez: Présage une rupture de projet, d’une union ou d’un divorce.

L’homme qui rêve qu’il coupe les ailes à un pigeon: Aura du désagrément à cause d’une grossesse commise par lui. 

 Que l’on entend roucouler : On recevra un bon conseil que l’on devrait absolument suivre; également, présage de l’union de deux personnes qui s’aiment.

Que l’on voit perché ou courant : On fera la connaissance de personnes jouissant de beaucoup de considération, chez lesquelles on sera le bienvenu.

Auquel on donne à manger : Il faut faire plaisir, d’une manière ou d’une autre, à des connaissances jouissant de beaucoup de considération, car on en sera largement récompensé.

Que l’on effraie, capture, tue ou mange : On perdra par sa faute la bienveillance de connaissances jouissant de beaucoup de considération.

Que l’on voit voler : Grâce aux relations que l’on a avec des personnes jouissant de beaucoup de considération, on se fera de nouvelles connaissances importantes.

Voir deux pigeons se caresser le bec : Amourette ou amitié.

Voir beaucoup de pigeons : Bonheur au foyer.

Marchand de pigeons : Une période de joie approche.

Pigeonnier:  Gain.

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Le Pigeon

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013


Le Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeon_in_flight_dtabLes pigeons  sont des oiseaux de la famille des Columbidae, vivant à l’origine dans les milieux terrestres mais s’étant répandus, pour certaines espèces, en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines, mais avec un régime très élargi autour des lieux où les déchets alimentaires leur sont disponibles, ce qui les fait parfois qualifier d’éboueurs urbains.

Pesant en moyenne de 500 à 800 g, ces oiseaux appartiennent à plusieurs espèces. On les trouve dans tous les continents. Le pigeon vit entre 5 et 10 ans et (en général) forme des couples stables. Le mâle et la femelle partagent toutes les tâches, y compris celle de nourrir les pigeonneaux avec le lait de jabot qu’ils produisent à l’aide d’une glande de leur jabot.

Le Pigeon domestique   est élevé pour sa chair, mais aussi pour la colombophilie et la colombiculture. C’est aussi un oiseau commensal des centres villes où l’on est obligé de limiter sa reproduction.

Depuis un certain nombre d’années, les villes et collectivités se dotent de pigeonniers. C’est particulièrement le cas en Ile-de-France où l’on en décompte en octobre 2009 dans plusieurs dizaines de villes : Bagneux, Boulogne-Billancourt, Châtillon, Clamart, Courbevoie, Fontenay-sous-Bois, Meudon, Montrouge, Paris, Puteaux, Suresnes, Versailles… Leur objectif est d’abord de réguler les populations, mais parfois aussi de développer de l’animation au cœur de la ville. Ces pigeonniers sont gérés en régie municipale, par des sociétés spécialisées ou des associations d’insertion.

Les espèces du genre Patagioenas sont par certains auteurs, considérées comme appartenant au genre Columba.

En villes, de nombreux habitants se plaignent des pigeons ou d’une surpopulation de pigeons. Le grief le plus courant est la dégradation des maisons ou immeubles par les déjections, celles-ci étant particulièrement acides.

Pour lutter contre ces volatiles, plusieurs méthodes sont employés, parmi lesquelles les pigeonniers contraceptifs ou la capture et stérilisation.

  • 2007. À l’Université de Francfort (Allemagne), l’équipe de Gerta Fleissner a mis en évidence une structure nerveuse complexe dans la peau de la partie supérieure du bec du pigeon.

Cette structure contenant des particules de magnétite et de maghémite (deux oxydes de fer) serait sensible au champ magnétique terrestre, servant ainsi de magnétomètre au pigeon lors de son vol.

  • Depuis 2007, 6 laboratoires d’universités d’Ile-de-France et de Liège en Belgique et trois associations travaillent sur des programmes de recherche-action sur le pigeon en ville.

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La Colombe Dans La Mythologie Grecque

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

La Colombe Dans La Mythologie Grecque dans PIGEON - COLOMBE black-winged_ground-dove

La colombe dans la mythologie grecque Colombe. – Cet oiseau fut, pour les Assyriens et les Babyloniens, la représentation de la reine Sémiramis, qui en avait pris la forme, disaient-ils, pour disparaître de la terre. Les femmes juives, quand elles allaient au Temple après leurs couches, devaient offrir à Dieu un agneau et une colombe. Des colombes nourrirent Zeus, selon la mythologie grecque; d’autres rendirent des oracles à Dodone et en Lybie. La colombe était l’oiseau favori d’Aphrodite.   

La constellation de la Colombe sera introduite par Bayer en 1603 sur les cartes célestes en référence à ce mythe. Les Grecs n’avaient pas pensé pour leur part à placer cet oiseau parmi les astres. Bien qu’ils aient placé l’aigle, oiseau de Zeus et le corbeau, celui d’Apollon, au rang des constellations. La colombe, qui était pourtant l’oiseau d’Aphrodite a dû laisser sa place à des… poissons. La domestication des pigeons remonte à la plus haute Antiquité : Aristote, déjà, qui vivait 3 siècles avant J.-C., parle des pigeons de Grèce   Le pigeon a toujours été considéré comme un animal sacré, souvent messager de paix. Dans la Grèce Antique, la colombe était symbole de douceur et de constance. Les Hébreux les offraient souvent en sacrifice dans le temple de Jérusalem. L’instinct et la volonté qui poussent nos pigeons à revenir vers leur point de départ sont connus et utilisés depuis les premiers temps de la civilisation.

Les Égyptiens, les Perses, les Chinois et les Grecs, utilisaient les pigeons voyageurs comme messagers lors de leurs campagnes de guerre, ou pour la politique et le commerce. Des serviteurs colombophiles étaient spécialement affectés à leurs soins et à leur transport. Après sa victoire aux jeux olympiques, un athlète de l’île d’Égine, lâcha un pigeon porteur d’un ruban pourpre qui repartit vers son île annoncer sa victoire.   Les Romains comprirent dès le début de leurs conquêtes les avantages qu’ils pourraient en tirer. Ils bâtirent d’énormes pigeonniers pouvant…

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La Colombe de la Pentecôte

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013

 

La Colombe de la Pentecôte dans PIGEON - COLOMBE telechargement-7

(D’après « Les fêtes légendaires », paru en 1866)

Si la fête de la Pentecôte, célébrant le retour de l’Esprit-Saint de Jésus 50 jours après Pâques, est personnifiée par une colombe, une légende nous enseigne que cet oiseau acquit ses lettres de noblesse en résistant au diable,lorsque Noé l’eût lâchée en reconnaissance afin de s’assurer que le Déluge touchait à sa fin, car ne voyant pas revenir le corbeau qui lui, avait succombé au charme de Satan…

Dans la Bible, c’est en effet une colombe qui annonce à Noé la fin du Déluge. La colombe blanche s’oppose par sa symbolique au corbeau noir qui s’abat sur les charognes flottant sur les eaux du Déluge :

« Et il arriva, au bout de quarante jours, que Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait faite ; et il lâcha le corbeau, qui sortit, allant et revenant jusqu’à ce que les eaux eussent séché de dessus la terre. Et il lâcha d’avec lui la colombe, pour voir si les eaux avaient baissé sur la face du sol ; mais la colombe ne trouva pas où poser la plante de son pied, et revint à lui dans l’arche, car les eaux étaient sur la face de toute la terre ; et il étendit sa main, et la prit, et la fit entrer auprès de lui dans l’arche. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Et la colombe vint à lui au temps du soir, et voici, dans son bec, une feuille d’olivier arrachée. Et Noé sut que les eaux avaient baissé sur la terre. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha la colombe, et elle ne revint plus de nouveau vers lui. » (Génèse, 8, 6-12)

Mais vous êtes-vous jamais demandé ce que faisait le diable pendant le Déluge ? Écoutez cette naïve histoire sortie du cloître, et qui raconte la vision d’un bon moine, vision si extraordinaire qu’elle fut consignée dans le registre de son monastère ; vous saurez ce que faisait le roi des maudits.

Pendant le Déluge, Satan, n’ayant plus rien à besogner sur la terre, se retira dans le coin d’un nuage très noir, le plus bas qu’il pût trouver, afin d’être proche de la terre et de s’élancer sur le premier être qui paraîtrait ; il avait avec lui comme compagnon un serpent, son ami intime (ce reptile qui ne meurt jamais symbolise l’éternité). Fatigué d’attendre, il sollicita une entrevue de Dieu et l’obtint. Le bon moine, ayant prêté l’oreille, entendit le malin esprit dire à Dieu ces paroles : « Pourquoi m’as-tu damné pour toujours, moi qui ne t’ai offensé qu’une fois, tandis que tu sauves des milliers d’êtres qui t’ont offensé si souvent ? Aujourd’hui tu les châties ; mais en même temps, tu sauves un couple de chaque espèce. Les hommes vont repeupler la terre et recommencer à t’offenser, et toi tu leur pardonneras encore. Tu pardonnes à tous, à moi jamais ! »

Dieu lui répondit : « M’as-tu demandé pardon une seule fois ? Incline-toi devant moi, repens-toi ! Ma bonté, qui est immense, te rendra le rang que tu avais parmi mes anges. » Satan refusa ; c’était un moment solennel. Si cette grande réconciliation se fût accomplie, le monde en renaissant avec Noé, le second père du genre humain, retrouvait le paradis terrestre. L’Esprit du mal retourna dans son nuage, et dès qu’il vit poindre la première aiguille d’un rocher, c’était le mont Ararat, il sauta dessus, c’est lui qui, le premier, mit le pied sur le monde ressuscité et lavé de toutes ses souillures par la colère divine.

Assis sur ce rocher, nu, la tête baissée, ses grandes ailes velues lui font comme une guérite sous laquelle il s’abrite ; à ses pieds rôde le serpent avec lequel il médite quelque machination infernale ; la nuit étend son voile noir autour d’eux ; dans les cavités des rochers résonne le clapotement lugubre des eaux vengeresses. Les yeux du roi des maudits et ceux du serpent brillent comme quatre étoiles sinistres échouées sur ce rocher, au milieu du cataclysme universel.

Soudain, un être vivant paraît. C’est le corbeau, lâché par Noé. Ce pilote sans expérience naviguait sur le monde englouti, conduit par la main de Dieu. Désirant savoir si bientôt enfin il toucherait terre, il hésita longtemps s’il devait prendre pour messager la colombe ou le corbeau ; il s’était enfin décidé pour ce dernier, et avait entr’ouvert la fenêtre de l’arche.

A sa vue, Satan sourit, il s’en empare, le caresse et lui dit probablement des paroles magiques ; ce qu’il y a de certain, c’est que l’oiseau mourant de faim s’acharna sur un amas des chairs pourries, tristes débris des humains réfugiés sur les plus hautes montagnes, et y demeura. Ici, la légende est d’accord avec la tradition biblique. Comme le corbeau est le premier être que vit Satan, les légendes en firent un oiseau du diable. Dans les vieux contes, nous le voyons toujours à côté de la sorcière ; il hante les carrefours maudits et les lieux de meurtre et de carnage. La sagesse des nations fit même sur lui le proverbe suivant : « Quand on prend un corbeau pour guide, on va droit au cimetière. »

telechargement-8 dans PIGEON - COLOMBELa superstition lui attribua des influences secrètes sur la destinée humaine : oiseau fatidique et de mauvais augure, il eut sa légende lugubre qui traversa le Moyen Age, qui subsiste encore dans les campagnes et qu’il partage avec la pie, qui est de la même race. Un voyageur qui voit traverser sa route par une pie ou un corbeau, ou qui les voit voler à sa gauche, prévoit un malheur avant la fin de son voyage. Si quelque chose de fâcheux lui arrive, c’est la pie qui lui a jeté un sort. J’ai connu un paysan qui, imbu de ces idées saugrenues, partit un jour pour le marché vendre sa vache ; déjà il avait fait quatre lieues quand, aux portes de la ville, il rencontra deux pies. Prévoyant que son marché serait mauvais ou qu’il serait volé, il s’en retourna ; il recommença ainsi trois semaines de suite, rebroussant chemin à la vue de cet oiseau de mauvais présage. Son aventure étant connue dans le village, on lui donna le sobriquet de père Lapie, et parmi ceux qui riaient, plus d’un aurait fait de même.

Noé, impatienté de ne pas voir revenir son corbeau, lâcha sa colombe. Si le corbeau personnifie le mal qui menace les humains, la colombe, à son tour, représente le bien. Elle arriva près du rocher douce et confiante, tournoya en cherchant un arbre, et vint se reposer sur un olivier. Le diable la guettait. Le serpent se glisse le long du tronc pour l’atteindre ; déjà elle sent son souffle, déjà même elle est fascinée par son regard maudit, quand, par un effort désespéré, elle s’arrache à cette fatale influence et s’envole en emportant dans son bec une branche d’olivier. Elle voleta encore autour de l’arbre, cherchant où reposer son aile fatiguée. C’est alors qu’elle vit le corbeau fouillant dans les cadavres, et en eut horreur. Elle retourna vers Noé, lui rapportant le rameau, gage de paix entre Dieu et les hommes. Depuis ce moment, l’olivier symbolisa la paix, et la colombe toutes les vertus, surtout celle de la fidélité.

Noé débarqua sa précieuse cargaison ; depuis, la terre se peupla, et cette tradition de la colombe continua chez tous les peuples. Fait bien remarquable ! On la voit même dans la mythologie païenne représenter Vénus. Son char est traîné par deux colombes, retenues par des liens de fleurs. Jupiter, le dieu terrible du tonnerre, fut nourri par deux colombes, les êtres les plus doux de la terre. La légende antique parle d’une colombe fameuse qui s’envola du côté de Dodone, sur un chêne auquel elle donna la vertu de rendre des oracles, et qui transmit le don de prophétie à ces arbres que nous voyons en Gaule vénérés par les Druides.

Les anciens entouraient les colombes d’une telle vénération qu’ils ne les tuaient jamais. On ne laissait approcher aucun oiseau du temple de Delphes, si ce n’est la colombe. Le respect des autres peuples était tel qu’ils n’osaient ni la tuer ni la manger. Les Russes encore aujourd’hui la regardent comme sacrée, et se font scrupule de se nourrir de sa chair. La loi de Moïse ordonnait aux femmes d’apporter au Temple, lors de leur purification, une paire de colombes.

Les chrétiens continuèrent pieusement cette touchants tradition des temps primitifs. Le Saint-Esprit, sous forme de colombe, vint visiter la Vierge prédestinée dans son humble demeure, lors de la conception. Le Saint-Esprit se montra encore, sous forme de colombe, sur la tête du Christ, quand saint Jean le baptisa dans les eaux du Jourdain, et on a continué depuis à représenter l’Esprit-Saint sous cette forme. Le symbolisme savant des grands siècles de foi s’en servit à son tour, et nous la montra gravée, sur les baptistères de nos vieilles basiliques, à côté du poisson qui présente l’eau lustrale.

On la sculpta aux chapiteaux des piliers qui entourent l’endroit le plus sacré des sanctuaires. Les vierges martyres, debout aux portiques sacrés comme une garde d’honneur faisant sentinelle à la porte de la maison de Dieu, étaient aussi représentées avec une colombe qui venait voltiger autour d’elles pour rappeler au populaire illettré que leur âme, comme une colombe sans tache, reprend son vol vers le séjour des bienheureux. Ou bien d’autres fois elle est sculptée près de la tête, à droite, comme soufflant les bonnes pensées, tandis qu’on voit à gauche un diable ailé qui souffle les mauvaises, pour exprimer la dualité de la nature humaine et la lutte que toute créature sortie de la main de Dieu doit soutenir sur la terre.

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Colombes de Zeus

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013

Colombes de Zeus dans PIGEON - COLOMBE telechargement-6

 Cet oiseau fut, pour les Assyriens et les Babyloniens, la représentation de la reine Sémiramis, qui en avait pris la forme, disaient-ils, pour disparaître de la terre. Les femmes juives, quand elles allaient au Temple après leurs couches, devaient offrir à Dieu un agneau et une colombe. Des colombes nourrirent Zeus, selon la mythologie grecque; d’autres rendirent des oracles à Dodone et en Lybie. La colombe était l’oiseau favori d’Aphrodite. 

La constellation de la Colombe sera introduite par Bayer en 1603 sur les cartes célestes en référence à ce mythe. Les Grecs n’avaient pas pensé pour leur part à placer cet oiseau parmi les astres. Bien qu’ils aient placé l’aigle, oiseau de Zeus et le corbeau, celui d’Apollon, au rang des constellations. La colombe, qui était pourtant l’oiseau d’Aphrodite a dû laisser sa place à des… poissons.

Devenue symbole de pureté chez les Chrétiens qui l’identifient au saint-Esprit, c’était elle déjà qui, dans la Bible, apporte un rameau d’olivier à Noé à la fin du Déluge. Par ailleurs, les Chrétiens en ont choisi la forme pour représenter le St Esprit. Voilà pourquoi les Russes se sont longtemps fait scrupule de manger la chair des colombes, qu’ils regardaient comme sacrées. Autrefois, à la messe de canonisation, on offrait des colombes, comme une image de la pureté du saint. Dans l’iconographie chrétienne, deux colombes qui boivent dans un calice rappellent les vertus qu’il faut acquérir pour recevoir la Communion. La colombe est donnée comme attribut à St Ambroise, Grégoire le Grand, Hilaire d’Arles, St Remi, St Célestin, Ste Eulalie, Ste Scolastique, etc. Les Luthériens, tout iconoclastes qu’ils soient, ont admis la figure de la colombe dans leurs baptistères et au-dessus de la chaire de leurs prédicants.          

Autrefois on donnait le nom de colombe à un vase en métal qui avait la forme de cet oiseau, et où l’on renfermait la réserve eucharistique, pour la suspendre au-dessous et au milieu du ciborium. Le musée d’Amiens possède une de ces colombes du XIIe siècle, en cuivre émaillé. On plaçait des colombes de ce genre au-dessus des tombeaux et dans les baptistères; mais elles ne contenaient rien, et avaient seulement une signification symbolique. On fit aussi des reliquaires en forme de colombes.

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Des pigeons physionomistes

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013


 Des pigeons physionomistes dans PIGEON - COLOMBE telechargement-5

Dans la série Que font nos scientifiques de leurs journées ?, deux chercheuses parisiennes viennent de mettre en évidence les capacités physionomistes des… pigeons ! Si si ! En observant leurs comportements dans les jardins publics de la capitale, elles se sont en effet rendu compte que ces volatiles n’oubliaient jamais un visage. Explications.

Les deux femmes ont donné à manger à des pigeons d’un parc parisien. Il s’agissait donc de pigeons« sauvages » et non d’élevage. L’une et l’autre avaient la même couleur de peau, la même corpulence mais portaient des blouses de couleurs différentes. La première fois, elles ont consciencieusement nourri les animaux , puis l’une d’elles s’est dévouée pour les effrayer ! Envol et bruits de plumes…

Les jours suivants, nos deux scientifiques ont régulièrement échangé leurs vêtements. Heureusement toutefois pour les granivores, elles se sont abstenues ensuite de les effrayer à nouveau.

Pourtant, les ramiers ont ensuite obstinément ignoré celle qui les avait apeurés la première fois ! Pour le Dr Dalila Bovet, (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) qui est l’une des co-auteurs de l’étude, « il est très probable que les pigeons aient reconnu les chercheuses par leur visage, dans la mesure où il s’agissait de deux femmes, du même âge et de même couleur de peau. Ces pigeons ont spontanément utilisé des caractéristiques révélatrices (les traits du visage – ndlr), plutôt que la couleur des blouses qui couvraient 90% du corps ».

Source : Conférence annuelle de biologie expérimentale, Glasgow (Ecosse), 3 juillet 2011

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COLOMBE ET LES DIEUX

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

COLOMBE ET LES DIEUX dans PIGEON - COLOMBE telechargement-41

Genèse 8/1 à 12:

 » Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’apaisèrent. Les sources de l’abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie ne tomba plus du ciel.

Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours.

Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat.
Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes.

Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche.
Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux aient séché sur la terre.
Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la surface de la terre.
Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l’arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche. Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.

La colombe revint à lui sur le soir; et voici, une feuille d’olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre. Il attendit encore sept autres jours; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui.

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Pigeon voyageur

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

Pigeon voyageur dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeons_voyageursLe pigeon voyageur est une race d’oiseau de l’espèce du pigeon biset spécialement sélectionnée pour effectuer des voyages afin de transmettre des messages et dont les déplacements constituaient un vecteur de communication courant — et considéré comme très fiable — jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Les éleveurs sont les colombophiles.

Le routage n’avait pas toute la flexibilité désirée :

  • un pigeon ne sait faire qu’une chose, c’est retourner vers son pigeonnier ;
  • on gardait donc dans chaque pigeonnier des pigeons appartenant à un autre pigeonnier, pour pouvoir envoyer des réponses éventuelles ou accusé de réception ;
  • mais pas trop longtemps non plus, car il ne faut pas que ce pigeon finisse par considérer ce nouveau pigeonnier comme le sien.

Cela restait tout de même pour les troupes un moyen efficace de remonter des messages à l’état-major sur la situation du terrain

  • sans grand risque d’interception (un pigeon est plus difficile à viser qu’un ballon) ;
  • sans grande ponction sur les ressources (un pigeon est léger à emporter, et facile à nourrir) ;
  • dans un silence total de fonctionnement (par rapport à un avion, par exemple), d’où discrétion ;
  • de façon presque invisible : comment distinguer en plein ciel un pigeon militaire de ses confrères sauvages ?

Un pigeon pouvait par ailleurs emporter des microfilms en cas de besoin. Mais le recours au pigeon voyageur fut abandonné dans les décennies où se généralisait l’usage du microfilm.

La colombophilie reste activement pratiquée en Europe, y compris en France (notamment par les « coulonneux » du Nord), comme activité de loisirs.

  • Pendant les croisades, les Turcs et les Arabes maîtrisaient déjà l’élevage des pigeons, ce qui leur rendait bien des services aux dépens des Croisés.
  • Jean Desbouvrie a gagné sa célébrité en tentant de remplacer le pigeon voyageur par des hirondelles, plus rapides et capables de se nourrir en vol, mais sensibles à l’hiver.
  • L’US Navy utilise les pigeons pour le sauvetage en mer. Les pigeons sont entraînés par conditionnement opérant à réagir à certaines couleurs (celle des gilets de sauvetage). Grâce à son excellente vue, le pigeon, situé dans une bulle sous un hélicoptère, repère les naufragés bien mieux que l’œil humain.

Colombophilie militaire

  • L’armée belge, en plus d’avoir utilisé des pigeons pendant la Première Guerre mondiale, est pratiquement la seule armée à les avoir encore utilisés à des fin militaires pendant la Deuxième Guerre mondiale. Une statue, située à Bruxelles au square des Blindés et dont le piédestal porte la mention Au pigeon soldat, leur a été édifiée en signe de reconnaissance. Cette statue, due au sculpteur Victor Voets (1882-1950) et inaugurée en 1931, représente un pigeon prêt à aller porter un message confié par la Patrie reconnaissante et dépoitraillée.
  • Les pigeons ont été utilisés comme moyen de communication par les Français pendant la guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale. Un monument de la société colombophile française situé dans le parc de la citadelle de Lille leur rend hommage.

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Pigeon ramier

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013


Pigeon ramier dans PIGEON - COLOMBE 220px-froidetpigeonLe Pigeon ramier ou palombe est la plus grande (entre 460 à 570 grammes, envergure de 75 à 80 centimètres et une longueur de 40 à 42 centimètres) et la plus commune des espèces de pigeons européens. Il est répandu aussi bien en forêt que dans les espaces urbains et ruraux. La colonisation des grandes villes est plus récente que celle faite par le pigeon biset. Dans les grandes villes, et à Paris notamment, ces oiseaux nichent fréquemment dans les jardinières des balcons ou des terrasses où ils pondent deux œufs. Ils reviennent au nid initial de génération en génération sur des dizaines d’années.

Les populations ouest-européennes du pigeon ramier sont erratiques et sédentaires, tandis que les populations du nord et de l’est sont migratrices. La population britannique ne quitte son île qu’exceptionnellement à l’occasion, rarissime, d’un enneigement prolongé.

Les populations migratrices au long cours franchissent les Pyrénées pour hiverner dans la péninsule Ibérique, où elles s’alimentent de glands dans la « dehesa ». Ce sont ces populations longues migratrices qui supportent l’essentiel de la pression de chasse lors de leur migration à l’automne et, depuis quelques années, dans leur stationnement hivernal. Elles sont en forte diminution, tandis que les populations « erratico-sédentaires » semblent se maintenir ou progresser.

La dénomination des pigeons est assez confuse sur le territoire français. On relève notamment :

  • Columba palumbus (pigeon ramier) = « palombe » dans le sud-ouest de la France et également désormais dans le sud-est où l’ancienne dénomination « biset » a pratiquement disparu en référence à cette espèce.

  • Columba œnas (pigeon colombin) dit pigeon « ramier » ou pigeon des champs ou « rouquet » dans le sud-ouest.
  • Columba livia (pigeon biset) dit pigeon de roche, pigeon commun, pigeon domestique, pigeon des villes, celui des pigeonniers et des falaises à l’état sauvage (« rock pigeon » ou « rock dove » en anglais).

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Le plumage du Pigeon Ramier

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013


Le plumage du Pigeon Ramier dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeons

des nouveaux nés

Le plumage est épais, mais fragile. Le moindre choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs. Le principal ennemi naturel est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par-dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un très rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignée de plumes entre ses serres.

La robe du ramier est d’un bleu clair grisé tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pâle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires à son extrémité, sur la face ventrale.

Le cou est orné d’un collier blanc non fermé dont les bords virent au vert sombre et au pourpre. Ce collier n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines. C’est un bon moyen pour différencier un très jeune individu d’un adulte. Par contre, dès que l’oiseau porte ce collier, il est plus délicat de déterminer son âge.

Le critère qui sépare à coup sûr les oiseaux de première année des oiseaux plus âgés est la présence d’un liseré marron clair sur certaines plumes des ailes et plus particulièrement les plumes qui recouvrent les grandes rectrices.

Un bon critère de différenciation lorsque la mue post juvénile est terminée, est la couleur de l’iris et de la base du bec qui sont gris bleutés pour les jeunes ramiers. La pointe du bec est d’un blanc jaunâtre et les pattes sont rose mauve ou gris bleu avec des marques pourpres.

Les plus vieux individus ont un iris jaune citron pâle ou jaune sulfureux, la base du bec devient rose rouge, pourpre ou rouge vif, la pointe du bec jaune vif ou jaune orangé et les pattes rouge pourpre profond ou rouge foncé.

La mue du manteau n’est jamais complète. En effet, on pourra retrouver des individus avec des séries de plumes neuves séparées par des vieilles plumes de l’année précédente. Les chasseurs qui élèvent des ramiers en captivité provoquent souvent la mue en leur arrachant les plumes, surtout celles de la queue qui ont tendance à s’abîmer dans les volières.

Les petits ramiers ne ressemblent pas à l’adulte : -Ils ne possèdent pas de tache blanche sur la nuque et sont nus excepté quelques « poils » . Les bébés pigeons ont des pattes plutôt roses et un bec aplatis et plutôt gros pour la taille des petits.

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Comportement du Pigeon

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013


Comportement du Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 220px-pigeons4Le pigeon ramier est un oiseau très grégaire notamment sur les lieux d’alimentation et les dortoirs mais cela en dehors de la période de reproduction. Des observations font état de rassemblements de plus de 100 000 individus, peut-être plus. Les dortoirs sur les sites d’hivernage rassemblent bien souvent plusieurs milliers d’oiseaux.

Pendant la reproduction qui se situe de mars à juillet, le ramier mène en effet une vie essentiellement familiale, partagée entre le couple et la progéniture, vie que l’on pourra donc opposer au reste de l’année où il vit en société. Une femelle protégeant son nid peut devenir le plus dangereux oiseau qui soit pour les humains. Les biologistes travaillant près des nids portent des vêtements de protection pour se prévenir de leurs attaques sanglantes.

Comme beaucoup d’animaux, les regroupements qui créent un effet de masse assurent sa défense contre les prédateurs.

C’est ensemble que les ramiers se lèvent le matin pour aller chercher leur nourriture et s’abreuver, c’est ensemble qu’ils feront leur sieste, côte à côte perchés.

Le régime du pigeon ramier est essentiellement constitué de matière végétale (feuilles vertes, baies, bourgeons, fleurs, racines et graines) mais des invertébrés sont consommés occasionnellement. L’alimentation se déroule principalement au sol par picorage mais elle peut également s’effectuer dans les arbres, les oiseaux se montrant alors d’une rare agilité. Au sol, l’alimentation a souvent lieu en groupe dans lequel il règne une véritable hiérarchie. Les oiseaux dominants se trouvant au centre du groupe se nourrissent plus rapidement que les subordonnés placés, eux, en périphérie.

Il a été observé que la plus grande quantité de nourriture est prise en fin d’après-midi.

Le comportement des oiseaux est cependant fortement dépendant de la période de l’année et de la nature des cultures exploitées. En effet, en hiver, le ramier va passer 95 % de sa journée à chercher sa nourriture alors qu’en automne et en été ce pourcentage tombe à 10 % dans les champs de céréales. Cela est dû à la différence de valeur énergétique des aliments consommés : plus la nourriture est riche et abondante, moins les oiseaux ont besoin de temps pour obtenir leur ration quotidienne.

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Les pigeons ramiers sont monogames.

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013

Les pigeons ramiers sont monogames. dans PIGEON - COLOMBE telechargement-31

Les couples se forment jusqu’à la disparition d’un des deux partenaires. La maturité sexuelle est atteinte dès la seconde année de vie. Les nids sont installés hauts dans les arbres, à la division de plusieurs branches. Les territoires sont défendus par les mâles. Plus la densité de population est forte et plus les territoires sont réduits.

Les jeunes ramiers sont nourris au début de leur vie avec du « lait de jabot ». Ce « lait » est une formation légèrement caséeuse (caséine : protéine du lait) sécrétée par l’épithélium glandulaire du diverticule œsophagien, c’est-à-dire le jabot. Il est composé de 65 à 85 % d’eau, de 13 à 19 % de protéines, de 7 à 13 % de matières grasses et 1,5 % de sels minéraux. Il contient aussi des vitamines A, B1 et B2, un peu de calcium mais pas de glucides contrairement à celui des mammifères.

Après 15 jours « d’allaitement », ce lait n’est plus composé que de 20 % de matière nourrissante. Ce qui n’est plus fourni par le lait de jabot est remplacé par des aliments végétaux légèrement prédigérés par les parents. Les jeunes font régurgiter les parents en stimulant le fond de la gorge parentale à l’aide de leur bec, beaucoup plus aplati que celui des parents (certains le comparent même à un bec de « pélican »…).

Il a été démontré, à partir d’individus bagués, que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance.

La parade aérienne des pigeons ramiers est proche de celle des autres membres de la famille des Colombidés et se déroule en 3 phases :

  • le mâle monte dans les airs lentement sur 20 à 30 mètres,
  • il semble s’arrêter puis bascule en battant très rapidement des ailes pour laisser entendre des claquements très caractéristiques,
  • enfin, il plonge sur 7 à 8 mètres les ailes ouvertes à l’horizontale et la queue bien étalée.

Ce cycle peut être renouvelé jusqu’à 5 fois avant que les oiseaux ne se décident à se poser.

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Réunion des Pigeons Ramier

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013


Réunion des Pigeons Ramier dans PIGEON - COLOMBE palombiere_4Le pigeon ramier aime, en dehors de sa période de reproduction, à se retrouver en larges bandes et à se réunir sur des dortoirs communs pour passer la nuit.

Ces dortoirs sont choisis en fonction de paramètres comme la hauteur des arbres, la densité du feuillage qui doit laisser la vue du sol, la fréquentation de la zone par l’homme et les prédateurs.

Ces dortoirs peuvent être parfois éloignés des zones d’alimentation. Un cas a été signalé où les ramiers parcouraient 65 km aller et retour deux fois par jour (un pour la sieste et l’autre pour la nuit). En général, compte tenu de la « loi du moindre effort alimentaire» qui régit le monde animal, les ramiers préfèrent s’installer dans des secteurs où les ressources sont suffisamment proches des dortoirs.

Il est évident que ces rassemblements attirent les prédateurs. Les ramiers ont mis au point une technique consistant à se regrouper d’abord jusqu’à la nuit sur un « pré-dortoir », et au dernier moment, quasiment dans l’obscurité, à passer rapidement sur le vrai dortoir, laissant derrière les indésirables.

L’hiver, la population urbaine aime dormir dans les parcs et les jardins des villes où les individus se sentent bien protégés et où ils peuvent gagner 1 ou 2 degrés par rapport à la campagne, une économie d’énergie non négligeable dans une telle période.

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Reproduction du Pigeon

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013


Reproduction du Pigeon dans PIGEON - COLOMBE common_wood_pigeonIl y a des variations considérables concernant la saison de reproduction selon les régions. Par exemple, les populations urbaines de Grande-Bretagne commencent à nicher à partir de mi-février alors que leurs congénères ruraux commencent un à deux mois plus tard. Les différences entre les régions sont souvent dépendantes de l’accès à la nourriture: en Afrique du Nord, les pontes commencent en mai-juin, aux Açores de mai à juillet alors qu’en Europe Centrale, elles ne débutent pas avant la mi-avril.

Les nids sont généralement installés assez haut dans les arbres, dans une fourche, rarement au sol ou dans une haie basse. Un même nid peut être utilisé pour plusieurs pontes et au cours de plusieurs années. Ce nid est une vague plate-forme de 17 à 26 cm de diamètre, composée de brindilles assez grossières. Les œufs sont en général d’une taille de 41 x 29 mm, de couleur blanche, et pèsent en moyenne 18,5 g. Comme pour le plupart des colombidés en France, la ponte est composée généralement de 2 œufs, parfois 1 seul, mais rarement plus.

Théoriquement, dans des zones non perturbées et sans prédateurs, les ramiers peuvent effectuer trois pontes par an. Il y a généralement deux couvées pour la plupart des couples, et les secondes couvées sont souvent des couvées de remplacement.

L’incubation dure 17 jours en moyenne et est assurée par les deux parents à tour de rôle, le mâle ne couvant qu’un tiers de la durée de la journée, et généralement de 10 h à 17 h.

Les jeunes naissent dans un état de développement incomplet et nécessitent donc d’être couvés encore au moins 7 à 8 jours de plus. Les petits sont nourris avec du lait de jabot plusieurs fois par jour au début, puis seulement deux fois par jour au bout de 8-10 jours par chacun des parents. Le lait de pigeon, très nutritif, est à l’origine de la croissance rapide des pigeonneaux. Durant les deux premiers jours, ceux-ci doublent de poids. Cette adaptation est probablement un des facteurs qui explique le succès des Columbinés qu’on retrouve dans presque toutes les parties du monde.

Les jeunes ramiers sont indépendants à partir de 20 à 35 jours.

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Le pigeon ramier roucoule.

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013


Le pigeon ramier roucoule. dans PIGEON - COLOMBE 220px-detail_tete_palombeIl existe des variations non négligeables d’un individu à l’autre au niveau du timbre de la voix, du rythme et de la durée du chant. De plus, le chant du mâle est plus guttural que celui de la femelle, dont les vocalisations sont plus douces et assez sporadiques.

Le pigeon ramier est capable de résister à des conditions météo telles que la pluie, le froid ou une forte humidité mais supporte mal la chaleur torride, l’aridité, le gel prolongé et l’enneigement au sol. On le retrouve donc sous les latitudes moyennes de toute l’Europe occidentale qui sont d’un climat tempéré. On retrouve quelques nichées, mais de manière marginale, dans les steppes et les zones méditerranéennes.

À l’origine, son habitat était essentiellement forestier, mais ce milieu sera d’autant mieux colonisé s’il est bordé d’espaces dégagés mis en culture ou si la forêt est parsemée de clairières cultivées. Mais cette espèce s’adapte très facilement à des changements climatiques et à des modifications de son environnement.

On pourra trouver des nichées au-dessus de 1500 mètres dans les Alpes et entre 1500 et 3000 mètres dans l’Himalaya en été, pourtant l’espèce est censée éviter les zones rocheuses de montagne.

Les bois de frênes, de chênes et d’aulnes et les jeunes plantations de conifères sont volontiers utilisés pour nicher.

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le Pigeon des rochers

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2013

Le Pigeon des rochers est une espèce d’oiseau de la famille des Columbidae.

C’est un pigeon trapu très semblable en taille et en apparence générale au pigeon biset mais s’en différenciant par la queue qui se compose de deux bandes gris foncé, l’une à la pointe, l’autre à la base séparées par une large bande médiane presque blanche, un peu semblable en vol à celle du Pigeon des neiges.

C’est une espèce grégaire se nourrissant en bandes dans les champs en terrasses en hiver et nichant dans les falaises en été. Ses habitudes alimentaires sont similaires à celles du Pigeon biset étant principalement granivore et complétant son alimentation avec des pousses vertes et des feuilles et parfois de mollusques et d’escargots. Les mâles ont un salut similaire à celui du pigeon biset. La période de reproduction commence très tôt. Il niche en petites colonies dans les falaises et les rochers. Au Tadjikistan, il commence à nicher en février alors que de nombreux jeunes prennent tout juste leur envol en septembre, dans le nord du Tibet. Le nid est une plateforme de brindilles ou de tiges placées dans une anfruactuosité.

On le trouve en Chine, Pakistan, Kazakhstan, Corée du Nord, Corée du Sud, Mongolie, Népal, Pakistan, Russie, Tadjikistan, Afghanistan et Turkménistan.

le Pigeon des rochers dans PIGEON - COLOMBE columbarupestris

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Le Pigeon colombin

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Le Pigeon colombin dans PIGEON - COLOMBE columbaoenas-239x300Le Pigeon colombin est une espèce d’oiseau paneuropéen (jusqu’en Asie occidentale) essentiellement présent en Europe (et surtout au Royaume-Uni qui en abrite 1/3 des populations européennes), qui est en forte régression dans certains pays, semble-t-il parce que son habitat l’est aussi, ainsi que certaines de ses sources de nourriture dans les zones d’agriculture intensive.

Il apprécie les creux des vieux arbres, pour nicher. Le recul du bocage, l’exploitation intensive des forêts lui sont défavorables. Il est par ailleurs chassable en France.

Il est surtout présent dans les forêts anciennes lorsqu’on y a laissé les arbres morts et creux ou des arbres sénescents dont le tronc ou certaines grosses branches sont cariés. Il peut parfois aussi nicher dans les carrières, sur les falaises, dans les rochers, voire dans un terrier de lapin.

Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts françaises, pourrait freiner sa régression.

Il vit dans les Milieux forestiers riches en vieux arbres et espaces ouverts à végétation basse.
Milieux de substitution : vieux parcs, bocage, vieilles haies vives, vieux vergers, allées boisées et parfois en ville (Paris, Dijon ou Lyon abritent des colombins nicheurs), toujours en dessous de 1500 m d’altitude.

Il se nourrit essentiellement de Feuilles, plantules, graines collectées au sol.

C’est un cavernicole forestier nichant théoriquement dans les trous des vieux arbres.
Il s’est montré localement capable de coloniser des sites rupestres, des carrières, voire parfois des terriers de lapins

Sa migration prénuptiale est plus diffuse et plus discrète que celle du pigeon ramier avec lequel il est souvent confondu. En France, pays critique en raison d’un effondrement des populations, il est partiellement sédentaire. Pour les migrateurs, la migration commence aux environs du 15 février (50% des oiseaux ont été observés le 5 mars et 99% le 4 avril). La période proposée par le rapport « Ornis » (2001) est la 3e décade de février, date retenue par l’Observatoire national de la faune sauvage et de ses habitats comme début de la migration prénuptiale.

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Régression du Pigeon Colombin

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

 

Régression du Pigeon Colombin dans PIGEON - COLOMBE columba_oenas0Non menacé en Europe, il est en forte régression en France depuis 30 ans au moins, où il est « à surveiller« , semble-t-il parce que son habitat l’est aussi, et en raison de la chasse ; plus de 50 000 pigeons colombins seraient tués par les chasseurs annuellement en France, rien que dans le sud-ouest (pour un effectif nicheur estimé à 1000 à 10 000 couples pour toute la France, par Yeatman en 1976). Il est en fort déclin dans ce pays (- 57 % en 1976) bien que considéré comme non menacé au niveau européen (où il est néanmoins classé en annexe 2 de la Directive oiseaux et en annexe III de la Convention de Berne) et alors que le nombre d’hivernants serait de 100 000 à 200 000 colombins en France.

Les nicheurs semblent avoir disparu du Sud-Ouest du pays. Et moins de 10 % de l’effectif nicheur européen y est représenté, alors que plus de 10 % des hivernants y sont présents.
Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts a pour objet d’y freiner sa régression, mais il ne bénéficie pas en France de mesure de protection ni de moratoire pour la chasse.

Ses effectifs sont pourtant encore importants et en augmentation au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, et ils sont importants et stables en Russie, Allemagne, Espagne, Bélarus et Roumanie. Les effectifs se sont légèrement reconstitués en Belgique, au Danemark et en Irlande. En Espagne les populations migratrices sont en déclin bien plus net que les populations sédentaires.

Outre le recul des vieux arbres creux et de ses habitats forestiers, outre les pesticides parfois évoqués, la chasse est une menace importante pour cette espèce qui se laisse plus facilement leurrer et tuer que le pigeon ramier. Dans le sud-ouest de la France (région comptant 110 000 chasseurs et environ 15 000 palombières selon l’ONC), la migration d’automne (de 1981 à 1993) comptait 1,8 % de colombins par rapport aux ramiers mais les colombins constituaient 3% à 20 % des oiseaux abattus. 50 000 à 100 000 colombins sont tués annuellement à la chasse (selon l’ONC, 1986).

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