Nouvelle espèce de Paon

Posté par othoharmonie le 27 février 2014

Gideon_Gechtman_Yotma_002L’histoire de la découverte du seul paon africain actuel, le paon du Congo, par la science occidentale commence au début du XXe siècle. En 1913, un jeune ornithologue, James D. Chapin, adjoint à la chaire d’ornithologie du musée américain d’Histoire naturelle (American Museum of Natural History, New York), effectue un voyage au Congo belge (aujourd’hui la République démocratique du Congo). Au cours de ses déplacements, il remarque, dans la coiffure d’un indigène, une plume qu’il n’avait jamais eu l’occasion de voir auparavant. Intrigué, il cherche à en connaître la provenance, mais personne sur place ne peut lui indiquer quelle espèce d’oiseau est parée de plumes identiques.

   De retour aux États-Unis, les seules informations qu’il recueille sont que cette plume appartient sans doute à un oiseau de l’ordre des galliformes. James Chapin range sa plume et l’oublie pendant un quart de siècle. Mais, en 1936, au cours d’un voyage en Belgique, il visite le musée du Congo, à Tervueren, près de Bruxelles. Il remarque, enfermés dans une vitrine, deux gros oiseaux naturalisés ressemblant étrangement à des paons, mais qui n’en sont pas, en dépit des étiquettes portant toutes deux la mention « paon bleu, jeune, importé ». L’ornithologue, intrigué, examine les deux spécimens avec attention et remarque que la forme particulière des éperons du mâle et la silhouette de ces oiseaux ne sont en aucune façon celles de paons bleus ni même de paons spicifères.

   Repensant à la plume qu’il avait trouvée au Congo, James Chapin la compare à celles de ces oiseaux. Il s’agit bien de la même espèce et les oiseaux de Tervueren sont dès lors baptisés « paons du Congo ».

   Il ne reste plus au chercheur qu’à retourner dans le Kasaï, au Congo, d’où provenaient les paons du musée de Tervueren, afin d’y rechercher des spécimens vivants. Mais ce n’est qu’en 1938, grâce à l’aide d’un agent territorial qui en conserve trois dans une volière, que des scientifiques peuvent en observer.

 

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Le paon du Congo

Posté par othoharmonie le 24 février 2014

 

 750px-10une espèce rare et protégée

Endémique de la République démocratique du Congo, le paon du Congo est une espèce vulnérable, dont les effectifs, réduits, sont en diminution. Il est par ailleurs très rare en captivité ; seuls quelques pays en possèdent. Ce n’est qu’en 1949 que les premiers paons du Congo sont sortis de leur territoire africain, à destination du zoo de New York ; il s’agissait d’une seule femelle accompagnée de six mâles, dont le dernier ne mourut qu’en 1968, après avoir supporté près d’une vingtaine d’années d’existence en captivité. En 1957, un mâle est parvenu au zoo d’Anvers, seul survivant d’un groupe de paons capturés dans la nature. En 1959, sur le plus important envoi jamais effectué de paons du Congo d’origine sauvage (cinq mâles et autant de femelles), deux pariades meurent à l’arrivée.

   Au début des années 1960, il est décidé de mettre en place un programme de sauvegarde du paon du Congo reposant sur l’élevage en captivité de quelques spécimens de cette espèce. Le plan débute en 1962 au zoo d’Anvers. Ce programme, qui s’appuie notamment sur la connaissance des paramètres génétiques de chaque oiseau et fait largement appel à l’informatique pour examiner les meilleures solutions théoriques, est devenu une référence en matière de reproduction en captivité d’espèces délicates. D’autres zoos, tels ceux de Cologne, de Berlin et de Londres, ont ensuite démarré des programmes similaires. La population captive de paons du Congo dans les zoos européens est toutefois peu importante.

   Le paon du Congo bénéficie par ailleurs de mesures de protection dans son pays d’origine, notamment sous la forme de réserves (tel le Maiko National Park, où évolue la plus importante population de ces oiseaux). Toutefois, l’espèce souffre de la destruction de son habitat, d’une part, et de la chasse, d’autre part (sa chair, commercialisée sur les marchés aux côtés de celle d’autres animaux sauvages, fait partie de ce qui est appelé la « viande de brousse »). La situation politique instable de la région augmente encore les menaces pesant sur le paon du Congo (groupes rebelles comme réfugiés, installés dans la forêt, contribuent à accroître la pression exercée par la chasse et la dégradation de l’habitat du paon).

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le Paon et analogie

Posté par othoharmonie le 24 février 2014

220px-Peacock_served_in_full_plumage_(detail_of_BRUEGHEL_Taste,_Hearing_and_Touch)Paon est un nom ambigu désignant certains oiseaux appartenant à plusieurs espèces et sous-espèce de la famille des phasianidés, classés dans les genres Pavo et Afropavo. Les paons sont donc proches des faisans et des Pintades. Leur plumage remarquable est la raison de leur popularité dans la culture et les arts.

La femelle du paon est appelée « paonne » (prononcer « panne ») et son petit « paonneau » (prononcer « panneau »).

On dit que le paon « braille » ou « criaille », c’est-à-dire « paonner », quand il pousse son cri caractéristique.

Quand il étale les plumes de sa queue sous la forme d’un éventail, on dit que le paon « fait la roue » et pour les canadiens c’est aussi un « paon rouant ».

Par analogie, certaines races de pigeon biset ayant été sélectionnées pour leur ressembler s’appellent pigeon paon. Certaines espèces de poissons combattants sont également appelées « paon de mer » en allusion à leurs nageoires étalées. Plusieurs espèces de papillons portent également le nom de ces oiseaux, comme le grand paon de nuit, en raison de leurs ailes ocellées.

Caractéristiques principales des Paons

Les paons portent sur la tête une aigrette en couronne et le plumage de la queue du mâle peut se dresser en éventail : on dit le plus souvent qu’ils font la roue. Les plumes de la queue possèdent des ocelles ressemblant à des yeux.

Ni la femelle ni le petit ne possèdent le type de plumage qui fait la beauté de ces oiseaux. Chez les paons, les mâles et les femelles ne se différencient qu’à l’âge de deux ans. À peine plus petite, la femelle se distingue par une queue beaucoup plus courte et un plumage nettement moins bigarré, plus propice au mimétisme. Cette particularité l’aide en effet à passer inaperçue lorsqu’elle doit rester sur le sol pour couver. La traîne du mâle peut atteindre 1,50 m de long, sauf chez le paon du Congo, plus proche de celle du dindon. Elle n’atteint sa taille adulte qu’au bout de trois ans. Le cri d’appel caractéristique du paon , « léon ! », peut s’entendre à plus d’un kilomètre à la ronde. 

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Grand paon de nuit

Posté par othoharmonie le 24 février 2014

 

320px-10_grand_paon_de_nuitLe Grand Paon de nuit, est un insecte lépidoptère de la famille des Saturniidae.

Le Grand paon de nuit est appelé Großes Nachtpfauenauge en allemand, Great Peacock Moth en anglais et Saturnia del pero en italien.

L’envergure remarquable du mâle (10 à 20 cm) en fait le plus grand papillon d’Europe. Il doit son nom à des cercles de couleur (« ocelles » rappelant l’ornementation des plumes de la queue des paons) sur ses 4 ailes. La chenille est également remarquable par sa très grande taille, ses couleurs et de longues soies noires émergeant de petites protubérances bleu turquoise.

Le Grand paon n’a qu’une génération annuelle (= « monovoltin »). Comme beaucoup d’espèces nocturnes, il ne s’alimente pas, d’où l’absence de trompe et une durée de vie très réduite. Il ne vit en effet qu’une semaine environ, laps de temps uniquement dévolu à la reproduction. Le mâle est muni d’antennes très développées qui lui permettent de localiser les papillons femelles jusqu’à plusieurs kilomètres. La femelle en revanche ne porte que des antennes atrophiées. Période de vol : de fin mars à juin.

Le Grand-paon-de-nuit construit une chrysalide à l’intersection de branches d’arbre ou le bas du tronc à l’aide d’une soie ressemblant à du crin, très solide, légère et imperméable.

Ce papillon de nuit est présent de l’ouest et le sud de l’Europe jusqu’au Moyen-Orient, en Arménie et en Afrique du Nord. Il semble en forte régression et une enquête sur sa répartition actuelle est en cours à l’initiative de Tela Insecta.

La première des protection à mettre en oeuvre et de ne pas laisser la nuit des éclairages artificiels dans votre terrain ou votre jardin.Et,naturellement, de ne pas traiter aux pesticides vos arbres fruitiers, il y a quelques moyens bios de s’en passer. D’ailleurs, plus on traite plus il faut traiter, les insectes s’immunisent.

 

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Le plumage du Paon

Posté par othoharmonie le 24 février 2014

 

200px-Pavo_cristatus_LC0025Les couleurs chatoyantes et les ocelles sont provoqués par la structure complexe de la plume du Paon.

De fait dans l’absolu la plume est de couleur noire permettant une absorption complète du spectre lumineux, les barbules étant hérissées de microlamelles parallèles. Lorsque la plume est éclairée, selon le chemin parcouru par les radiations lumineuses dans les microlamelles, deux radiations lumineuses de mêmes couleurs peuvent s’annuler, la barbule recevant alors une lumière d’où a disparu une couleur, soit la couleur complémentaire. La couleur qui apparaît à nos yeux dépend de l’écartement entre les microlamelles, celui-ci est de l’ordre de la longueur d’onde, soit quelques dixièmes de microns.

Le terme plumage fait référence, à la fois aux coloris des plumes et à leur disposition. Les motifs et les couleurs du plumage varient entre les espèces et sous-espèces, et peuvent également varier entre les différentes classes d’âge, de sexe, et les saisons. C’est une des manières les plus usuelles de reconnaître les espèces.

L’implantation des plumes ne se fait pas au hasard mais sur des zones de la peau appelées ptérylies. Les zones où les plumes ne poussent pas sont appelées aptéries. Seuls les Spheniscidae et les ratites ne répondent pas à ce schéma. Le plumage paraît uniforme du fait de la différence de taille des plumes. Ceci est particulièrement visible chez les juvéniles. Les petits Trochilidae éclosent avec une rangée de plumes dorsales, qui leur permettent de détecter par vibration l’arrivée de leurs parents.

On distingue plusieurs régions d’implantation des plumes dont plusieurs noms sont en rapport avec le vêtement :

  • la cape ou le manteau : la partie supérieure (le dos) du plumage,
  • le bonnet ou calotte : la partie supérieure de la tête ; lorsque les plumes sont érectiles, on parle de huppe (quelquefois improprement appelée crête). Certains oiseaux présentent des touffes de plumes dressées sur la tête, appelées aigrettes, qui peuvent (par exemple chez les hiboux) faire penser à des oreilles, mais ce n’en sont pas.
  • la bavette : la partie sous le bec.
  • La couverture parotique, sur la joue
  • La couverture scapulaire, sur l’épaule
  • Les miroirs, des bandes de couleur sur les rémiges
  • Les plumes scapulaires désignent une partie du plumage de l’aile venant recouvrir les épaules de l’oiseau au repos.
  • Le camail est l’ensemble des plumes de la tête et du cou des animaux d’élevage
  • Les lancettes, palettes sont des plumes de la queue

On sait que les femelles de certaines espèces évaluent la teinte du plumage des mâles qu’elles choisissent. C’est le cas par exemple de la mésange bleue ou du gorge-bleue. Le mâle de gorge-bleue ne disposant que de peu de plumes réfléchissant l’ultra violet mettra plus de temps à former un couple et aura moins de copulations hors couple. D’après la théorie de Ronald Aylmer Fisher, les femelles cherchent les mâles avec qui elles auront le plus de descendants parce que les plus beaux. Cependant, certaines les femelles de certaines espèces préfèrent les mâles avec un ornement handicapant. Amotz Zahavi explique, avec sa théorie du handicap, qu’elles choisissent le mâle avec le plus lourd handicap car celui-ci doit avoir de bons gènes pour survivre malgré cela. Ainsi, pour les espèces du genre Pavo, plus les plumes de queues sont longues, plus le mâle a du succès.

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La roue du paon

Posté par othoharmonie le 22 février 2014

 

La roue du paon dans PAON 250px-Pfau_imponierendLes oiseaux très voyants paradent volontiers pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.

Le paon mâle « fait la roue » pour séduire les femelles lors de sa parade nuptiale. Il étale en éventail les longues plumes de sa queue, puis tourne sur lui même en les agitant pour faire admirer sa parure.

Dans la plupart des espèces animales la parade nuptiale a lieu immédiatement avant et pendant, voire un peu après l’accouplement. Il s’agit d’un ensemble de comportements plus ou moins stéréotypés propres à chaque espèce (mais dont les détails peuvent ou non varier d’un individu à l’autre). Souvent cela implique une parade consistant à exhiber des caractères sexuels secondaires, à émettre des signaux spéciaux (bruits vocaux ou non, lumière) ou encore à adopter des comportements spécifiques (certains oiseaux offrent des objets brillants à leurs femelles, par exemple).

La parade nuptiale augmente la disponibilité à l’accouplement parce qu’au cours de la parade nuptiale la motivation sexuelle augmente. Parallèlement, la parade nuptiale diminue l’agressivité entre les partenaires. Les parades nuptiales consistent en général en un mélange d’actions liées aux comportements de procréation et d’actions liées aux comportements d’attaque et de fuite.

On appelle parade nuptiale aviaire l’ensemble des comportements ritualisés précédant la formation du couple chez les oiseaux. Les parades nuptiales chez cette classe d’animaux sont souvent particulièrement complexes.

Ces comportements, extrêmement variés, tiennent lieu de signes préparatoires à l’accouplement et jouent différents rôles. Ces signes peuvent se manifester de façon sonore (vocaux ou non) ou visuel. Ils peuvent se manifester par des voltiges, des danses au sol, des mouvements particuliers du corps, une exhibition particulière du plumage. Chez certaines espèces, la parade nuptiale s’accompagne de modifications morphologiques ou anatomiques du corps qui constituent des caractères sexuels secondaires. Les manifestations de la parade nuptiale chez les oiseaux varient tellement qu’il n’est pas possible de faire ressortir de traits communs pour l’ensemble mis à part les trois principales fonctions qu’elle remplit :

  • La parade assure que ce sont des individus de la même espèce qui s’accoupleront. L’accouplement entre espèces différentes, lorsqu’il est fécond, produit souvent des hybrides stériles ou qui ont une capacité de survie et de reproduction moins élevées. Le mâle et la femelle se reconnaissent comme étant de la même espèce par les caractéristiques de leur parade.
  • La parade indique le sexe, l’état de reproduction et le niveau de motivation sexuelle du partenaire.
  • La parade stimule et synchronise le comportement reproducteur des partenaires. C’est probablement pour cette raison que des espèces comme la Sittelle à poitrine blanche et la Bernache du Canada, des espèces qui s’accouplent pour la vie, exécutent toujours une parade nuptiale avant de se reproduire.

Une méta-analyse montre que les oiseaux femelles investissent davantage dans la reproduction (en termes de taille et de nombre d’œufs ou de l’approvisionnement en nourriture) lorsque la parade est assurée par un mâle plus attractif mais cette stratégie reproductive est à nuancer, la femelle d’espèces pratiquant le soin biparental a tendance principalement à augmenter le nombre d’œufs, celle d’espèces dont seule la femelle prend soin des petits pond des œufs plus gros mais pas plus nombreux, ce qui reflète des coûts et bénéfices différents selon les contextes.

La parade nuptiale la plus communément observée est sans doute celle du Pigeon biset, en ville dans les parcs urbains, au sol ou sur la corniche d’un édifice. Le mâle roucoule, le jabot gonflé, la queue étalée, en tournant sur lui-même et autour de la femelle, répétant les courbettes. 

vidéo : http://youtu.be/NCUSmLsstP4

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Charles Darwin et sa théorie de l’évolution ne comprenaient pas l’existence des paons. En effet, d’après les théories de Darwin, un tel animal, très voyant, aux couleurs extravagantes, aux cris si aisément reconnaissables et perceptibles, et courant aussi lentement, aurait dû disparaître depuis longtemps parce qu’il était mal adaptée à son environnement. Charles Darwin disait lui-même que les paons étaient son cauchemar. Darwin soutenait la théorie de la sélection sexuelle : évolution d’un attribut sexuel apparu au départ de façon arbitraire. Amotz Zahavi l’explique dans le cadre de la théorie de l’évolution par une théorie appelée théorie du handicap. De son côté, Ronald Aylmer Fisher, fait de la traîne du mâle est un exemple classique d’emballement fisherien, parce que son développement ne donne aucun avantage à part d’attirer les paonnes.

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Yézidisme ou l’Ange Paon

Posté par othoharmonie le 22 février 2014

 

251px-Tausi-MalekLe Yézidisme est une religion monothéiste qui plonge ses racines dans l’Iran ancien. Les Yézidis appelés également yazidi qui sont les adeptes de cette religion peuvent ainsi faire remonter leur calendrier religieux à 6762 années (en 2012). Par rapport à d’autres religions majeures, le calendrier yézidi a 4 750 années de plus que le calendrier chrétien, 990 années de plus que le calendrier juif et a 5329 années de plus que le calendrier musulman. Cependant le yézidisme ancien a évolué au XIIe siècle lors de la réforme de Sheikh Adi, qui y a introduit des éléments exogènes.

Les Yézidis parlent un dialecte kurde, le kurmandji, qui est une langue indo-iranienne. Il est difficile de connaitre le nombre exact de Yézidis : ils sont 600 000 en Irak (essentiellement dans la région du Kurdistan autonome, qui est leur berceau historique) et 180 000 dans les ex-républiques de l’URSS (Russie, Géorgie, Arménie). Il existe également des communautés importantes en Europe (notamment en Allemagne où ils sont 50 000) , mais aussi aux États-Unis et au Canada.

De tradition essentiellement orale, les fidèles de cette religion croient en un Dieu unique Xwede. Malek Taous, littéralement « l’ange-paon », l’émanation de Dieu tient cependant une place importante dans cette religion. Avant de créer le monde, Dieu a créé les 7 anges et désigné Malek Taous comme leur chef. Une fois le monde créé, Dieu a chargé Malek Taous de s’en occuper.

Le principal lieu de culte des Yézidis est le temple de Lalesh, qui se trouve dans le Kurdistan irakien. Les Yézidis possèdent deux livres sacrés : le Kitêba Cilwe, le Livre des Révélations et le Mishefa Reş, le Livre noir. Le Kitêba Cilwe décrit Tawsi Melek et sa relation spéciale avec les Yézidis, alors que le Mishefa Reş décrit la création de l’univers, des sept grands Anges, des Yézidis et les lois que ces derniers doivent suivre.

Les Yézidis ont un système de castes depuis leur fondation, cependant il a été modifié par Sheikh Adi. Au sommet de cette hiérarchie se trouve le Prince yézidi, le « Mîr ». Juste au-dessous de lui il y a le Baba Sheikh, le « Pape » yézidi. Les Faqirs, Qewels et Kocheks, qui sont des serviteurs religieux, servent le Baba Sheikh. Toutes ces positions hiérarchiques sont détenues par deux des trois castes yézidies principales, les Sheikhs et les Pirs, tandis que la majorité des Yézidis sont de la caste de Murids, qui est la caste du commun des mortels.

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le Paon littérature et arts

Posté par othoharmonie le 22 février 2014

 

Dans les deux poèmes épiques de Kalidasa (Meghaduta et Kumarasambhava), la beauté du paon a été utilisée en tant qu’outil littéraire fleuri.

Plusieurs expressions de la langue française utilisent le terme paon : par exemple faire le paon signifie se mettre en valeur d’une façon ostentatoire.

250px-Shah_Jahan_on_The_Peacock_ThroneLe Trône du Paon est le nom du trône des shah d’Iran, bien que cette appellation soit d’origine mongole. Le nom vient de la forme du trône, derrière lequel se tiennent les représentations de deux paons debout, parures déployées, le tout orné de saphirs, rubis, émeraudes, perles et autres pierres précieuses de couleurs aptes à symboliser la vie. Le trône avait été créé pour l’empereur Moghol (Hindustani) Shah Jahan au XVIIe siècle, et était dans la halle d’audience publique (le Diwan-i-Am) dans sa capitale impériale, Delhi.

Le nom viendrait de la forme du trône, derrière lequel se tiennent les représentations de deux paons debout, parures déployées, le tout orné de saphirs, rubis, émeraudes, perles et autres pierres précieuses de couleurs aptes à symboliser la vie. Le trône avait été créé pour l’empereurMoghol (Hindustani) Shah Jahan au xviie siècle, et était dans la halle d’audience publique (le Diwan-i-Am) dans sa capitale impériale, Delhi.

Le voyageur français Jean-Baptiste Tavernier, qui vit Delhi en 1665 décrit le trône comme ayant une forme de lit (un takht c’est-à-dire une plate-forme), de 1,80 m sur 1,20 m, supporté par quatre pieds dorés, de 50 à 70 cm de hauteur. Par-dessus les pieds s’élevaient douze colonnes pour supporter la canopée ; les pieds étaient décorés de croix de rubis et d’émeraudes, et aussi de diamants et de perles. Il y avait en tout 108 grands rubis sur le trône, et 116 émeraudes, mais beaucoup ont disparu au cours du temps. Les douze colonnes soutenant la canopée étaient décorées de rangées de splendides perles, et Tavernier considérait que c’était là la partie la plus précieuse du trône. Tavernier, en fin négociant, estime le trône à 12 millions de livres tournois, ce qui équivaut à 200-300 millions d’euros ou la somme dépensée pour la construction du château de Versailles entre 1660 et 1680.

Le Shahanshah Nader Shah envahit l’empire moghol en 1738 et revint en Iran avec le trône du Paon ainsi que d’autres trésors, et en particulier les plus grands diamants du monde Koh-i Nor et Daria-e nour, pris en tant que tribut de l’empereur moghol Muhammad Shâh.

Depuis lors, le terme « Trône du Paon » est utilisé pour désigner non seulement le trône, mais aussi la monarchie iranienne elle-même.

Après que Nader Shah a été assassiné en 1747, le trône original du paon fut détruit dans le chaos qui s’ensuivit. Cependant, les trônes suivants furent appelés Trône du Paon, bien qu’ils aient ressemblé à une chaise plus qu’à une plateforme. Un exemple de ce type de trônes est le Trône Naderi, construit en 1812 pour Fath Ali Shah Qajar. Un autre trône, construit en 1836 pourMohammad Shah Qajar, était aussi appelé Trône du paon.

Le voyageur français Jean-Baptiste Tavernier, qui vit Delhi en 1665 décrit le trône comme ayant une forme de lit (un takht c’est-à-dire une plate-forme), de 1,80 m sur 1,20 m, supporté par quatre pieds dorés, de 50 à 70 cm de hauteur. Par-dessus les pieds s’élevaient douze colonnes pour supporter la canopée ; les pieds étaient décorés de croix de rubis et d’émeraudes, et aussi de diamants et de perles. Il y avait en tout 108 grands rubis sur le trône, et 116 émeraudes, mais beaucoup ont disparu au cours du temps. Les douze colonnes soutenant la canopée étaient décorées de rangées de splendides perles, et Tavernier considérait que c’était là la partie la plus précieuse du trône. Tavernier, en fin négociant, estime le trône à 12 millions de livres tournois, ce qui équivaut à 200-300 millions d’€ ou la somme dépensée pour la construction du château de Versailles entre 1660 et 1680.

Le Shahanshah Nader Shah envahit l’empire moghol en 1738 et revint en Iran avec le trône du Paon ainsi que d’autres trésors, et en particulier les plus grands diamants du monde Koh-i Nor et Daria-e nour, pris en tant que tribut de l’empereur moghol Muhammad Shâh.

Depuis lors, le terme « Trône du Paon » est utilisé pour désigner non seulement le trône, mais aussi la monarchie iranienne elle-même.

Après que Nader Shah a été assassiné en 1747, le trône original du paon fut détruit dans le chaos qui s’ensuivit. Cependant, les trônes suivants furent appelés Trône du Paon, bien qu’ils aient ressemblés à une chaise plus qu’à une plateforme. Un exemple de ce type de trônes est le Trône Naderi, construit en 1812 pour Fath Ali Shah Qajar. Un autre trône, construit en 1836 pour Mohammad Shah Qajar, était aussi appelé Trône du paon.

Arts

Le paon est un des motifs utilisés dans l’Art nouveau à l’instar d’Aubrey Beardsley. Dans les années soixante, ce matériel sera réutilisé par les graphistes de la mouvance psychédélique.

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LE PAON dans tous ses états

Posté par othoharmonie le 21 février 2014

 

220px-Male_peacock_with_feathersL’oiseau multicolore –ou blanc – que nous connaissons actuellement sous ce nom médiéval de “piéton” (cf. art. Jeu* d’échec : pion, paonez) est originaire de la région indo-malaise – rapporté, dit-on, par Alexandre : il faut donc toujours penser  qu’il s’agissait à l’origine de la “grue couronnée” qui, ultérieurement, a donné son nom – indo-européen – à l’oiseau d’origine exotique ! Celui qu’on appelle “Paon des baléares” est en effet… une Grue Sacrée* que nous venons de voir plus haut !

 

La prononciation “pan” – en v-n – vous fera sans doute penser à ’homophone grec qui signifie limon : en effet, c’est là qu’ils vivaient dans le Grand Marais

maglemosien, c’est à dire atlante boréen, jusqu’à ce que le “cri du grand Pan” annonce la submersion du Pays de l’Âge d’Or (cf. Coq, supra) :

 

Il est en effet des étymologies* curieuses : en latin pavo, vient de la racine pav,

“idée de peur”, il y a aussi dans cette famille une idée de “battre la terre pour l’aplanir, la paver” : la Danse du Paon est la… Pavane (cf. infra), donc “la paveuse” ; mais il y a aussi une idée de “bronzer” et de “violet” (?) dans cette racine. pCaev o vient de la racine indo-européenne *pen “idée de tendre, pendre” d’où “pois et poids” (–› pendule) : paon en anglais se dit pea-cock / pea-hen et l’on a aussi “poids” pound ; le paon allemand est un Pfau, en allemand “poids” pfund et le curé pfarr n’est pas loin, mais aussi : “filer, étoffe (grec trame), drapeau et girouette” qui est devenue… un coq   !

 

Danse : Le paon est un oiseau “royal” car seul le roi ou (et) la reine peuvent se pavaner car ils le doivent : cela fait partie du rite de la danse* d’aplanissement de l’Aire royale où l’on construira le temple*, cela fait partie de la “majesté” de la première Fonction* dumézilienne… Le Paon est donc bien consacré à Héra-Junon.

 

Le paon des Indes, et en particulier l’ocelle qui est la parure des plumes caudales du mâle qui dessine un magnifique et lumineux soleil, ont été diabolisés avec tellement d’insistance au Moyen Âge que c’est une preuve “à contrario” de son importance dans nos mythes indo-européens.…

 

Aux Indes, le dieu Kumâra (= Skanda 23) chevauche un paon. Dans leurs danses

de la pluie on sacrifie un paon car “trop de soleil nuit” !

« L’oiseau solaire peut aussi êtrep auonn , lui aussi destructeur de serpent quand il est Skanda dans la mythologie védique.

« Mais pour les Yézidis, il est Malik al Taous, ou “l’ange-paon”, figure mithraïque, intermédiaire entre le ciel et la terre, intercesseur et sauveur, même. »

 

Dans la Mythologie grecque : Erinona (l’Irlande?)n, une jeune, belle et chaste jeune fille, fut violée par Adonis (le Printemps récurrent)n sur l’instigation d’Héra (la Terre Mère noire du Marais)  qui la transforma ensuite en Paon (des Baléares, c’est-à-dire en grue couronnée)n…

 

Le paon était pour les Grecs un emblème orphique : oiseau orphique

(d’Orphée, ce qui en fait tous deux des natifs du même pays) est consacré à

Héra/ Era, la Déesse Mère* du “Grand Marais” Maglemose !

Fichier: Marchand de panaches de paon.jpgLorsqu’il fait la roue solaire et vous regarde de ses mille yeux, comment ne pas penser au mythe d’Argos  le berger grec à qui cette même Héra avait confié  parce qu’étant “panoptès” il avait des yeux sur tout le corps ! Mais “ce paon fut tué par Hermès et c’est alors qu’Héra disposa ses yeux sur sa queue ocellée.

 

Au moyen âge encore deux paons étaient représentés de part et d’autre de

l’Arbre de Vie comme les supports du Blason* dans les Armoiries.

 

Dicton : on disait autrefois dans nos campagnes : « Un vœu prononcé sur la tête du paon est sûrement exaucé ! »

 

Le paon spicifère
Pavo muticus

écrit par Green peafowl

L e plus bel oiseau du monde ! Tel est en tout cas l’avis de bon nombre d’observateurs, ornithologues, zoologistes et éleveurs des 5 continents ! Avis sans doute subjectif mais la prestance, l’élégance et les couleurs du paon spicifère, appelé aussi paon vert, ou encore vert de Java, gallinacé encore méconnu, en font un oiseau fascinant, d’une incroyable beauté. Il rejette loin derrière lui la grâce bien connue de son cousin, le paon bleu (pavo cristatus) ; ce dernier, au port massif, trapu, d’un bleu presque uniforme évoque bien peu la fière silhouette et la riche palette des couleurs du paon spicifère..

C e site n’a pas de vocation scientifique. Il n’est que l’hommage d’un amateur passionné à cette merveille de la nature, hélas menacée d’extinction dans son habitat d’origine. Conçu donc par un amateur pour les amateurs, le site ignorera dans ses pages, autant que faire se peut, les dénominations scientifiques généralement en vigueur( taxonomie, génotype, phénotype et autre éthologie…)au profit de synonymes plus parlants. Mille excuses aux puristes!

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Le Paon se plaignant à Junon

Posté par othoharmonie le 21 février 2014

téléchargement

Le Paon se plaignait à Junon :
Déesse, disait-il, ce n’est pas sans raison
Que je me plains, que je murmure :
Le chant dont vous m’avez fait don
Déplaît à toute la Nature ;
Au lieu qu’un Rossignol, chétive créature,
Forme des sons aussi doux qu’éclatants,
Est lui seul l’honneur du Printemps.
Junon répondit en colère :
Oiseau jaloux, et qui devrais te taire,
Est-ce à toi d’envier la voix du Rossignol,
Toi que l’on voit porter à l’entour de ton col
Un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies ;
Qui te panades, qui déploies
Une si riche queue, et qui semble à nos yeux
La Boutique d’un Lapidaire ?
Est-il quelque oiseau sous les Cieux
Plus que toi capable de plaire ?
Tout animal n’a pas toutes propriétés.
Nous vous avons donné diverses qualités :
Les uns ont la grandeur et la force en partage ;
Le Faucon est léger, l’Aigle plein de courage ;
Le Corbeau sert pour le présage,
La Corneille avertit des malheurs à venir ;
Tous sont contents de leur ramage.
Cesse donc de te plaindre, ou bien, pour te punir,
Je t’ôterai ton plumage.

 

Jean de la Fontaine

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Le Paon en Inde

Posté par othoharmonie le 21 février 2014

 

paon bien paré

250px-Okyo_Peacock_and_PeahenAnimal sacré en Inde puisqu’il est le seul à avoir le courage de combattre les cobras, on prête également au paon des origines mythologiques. Ce serait la déesse grecque Héra, reine du ciel et de l’Olympe, qui lui aurait offert cette majestueuse roue ornée de cent yeux en hommage à son fidèle gardien Argos. Ce prestigieux héritage ne l’empêche pas de se pavaner dans les plus beaux parcs et jardins du monde… et plus récemment sur des bijoux précieux multicolores. Son physique rare, un cadeau du ciel donc, inspire en effet les plus grands joailliers qui s’amusent à reproduire son plumage, sa roue et sa traîne avec de savants sertissages, des pierres de couleur et des diamants éclatants. Des pièces hors du commun qui se parent parfois d’une seule monture platine et diamants pour rendre hommage aux paons blancs. Ce plus rare spécimen offre un spectacle inattendu quand il déploie son plumage immaculé. (Hervé Borne)

Le Paon, symbole de l’Inde

Le paon est l’oiseau national de l’Inde. Il est connu sous le nom de MOR en hindi et mayura et nilkantha en sanscrit. Le paon a toujours joui d’une dignité et d’un statut particulier en Inde. On l’appelle aussi la créature aux mille yeux en sanscrit, car c’est le plus beau des oiseaux mâles, avec son long cou bleu, sa poitrine en forme d’éventail et son magnifique derrière de plumes. Chaque plume se termine par une demi-lune ou oeil. Quand il fait la roue, sa queue de plumes forme un éventail sur lequel des milliers d’yeux vous regardent. Ironiquement, la femelle est un petit oiseau ennuyeux en comparaison, sans ces magnifiques plumes.

Le paon est l’un des plus gros oiseaux volants au monde. Malgré sa beauté, le paon pousse des cris forts et peu agréables. Et malgré sa timidité, il danse devant les femelles pour leur faire la cour. Il se retourne ensuite pour leur montrer sa roue colorée. L’arrivée de nuages de pluie est une autre occasion d’observer un paon faisant la roue.

Lord Krishna a donné au paon sa dignité et sa gloire en portant ses plumes sur sa couronne. Le paon est aussi la monture de Kartikeya, le Dieu de la guerre. Parfois, Saraswati, la Déesse de l’enseignement, est montrée avec un paon. Alexandre le Grand était si fasciné par le paon qu’il en ramena avec lui d’Inde en Grèce. Le trône de l’empereur mughal Shahjahan, était appelé le trône du paon, du fait de paons incrustés de pierres précieuses dessus. Ce trésor fut emporté en Iran durant l’invasion de Nadir Shah. L’expression « fier comme un paon » est couramment utilisée. Les paons perdent leurs plumes une fois par an, puis elles repoussent.

Les gens ramassent précieusement les vieilles plumes, qui sont transformées en de jolis éventails ou autres articles décoratifs. Les paons blancs se trouvent uniquement dans les forêts de l’Assam, et parfois dans les zoos. Ils sont une espèce rare.

Le paon est un oiseau timide. La bataille sanglante de Kalinga en 260 avant JC poussa l’empereur Ashoka à embrasser le Bouddhisme. Ahimsa et la non-violence devinrent un principe important de sa vie. Il interdit complètement la chasse des paons qui étaient alors tués quotidiennement pour la cuisine de la famille royale. Dans le Gujarat et au Rajasthan, les paons sont considérés comme des animaux sacrés. Des nuées entières d’entre eux entrent dans les villes, cherchant un peu d’herbe.
L’exportation des plumes de paon ou d’autres articles confectionnés à partir de plumes de paon est interdite, mais les plumes sont quand même vendues aux yeux de tous dans les lieux les plus touristiques d’Inde et sont utilisées pour combattre l’arthrite. La population de paons diminue peu à peu dans les régions du nord de l’Inde. Les paons sont protégés par l’article 51, 1-A de l’Acte de Protection de la Faune de 1972 et les tuer est strictement prohibé.

Le paon symbolise la grâce, la beauté et la fierté. C’est un signe de joie pour tous ceux qui le croisent. Il est mentionné en mythologie et dans de nombreux contes populaires.

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Le paon et ses cousins

Posté par othoharmonie le 20 février 2014

 

300px-Afropavo_congensis_-Antwerp_Zoo_-pair-8aCousins éloignés des pintades et des dindons et parents plus proches des faisans, les paons peuplaient au tertiaire une bonne partie de l’Ancien et du Nouveau Monde. Depuis, en Europe et en Amérique, où le paon bleu a été introduit par l’homme, on ne peut admirer la longueur et l’extravagance de la queue des mâles qu’en captivité.

La vie du paon : Des arbres dortoirs pour dormir en groupe

 

Selon un rituel quasi immuable, au lever du jour, le paon s’envole de l’arbre où il a passé la nuit avec ses congénères pour gagner la terre ferme et chercher, seul, sa nourriture. Celle-ci se compose surtout de bourgeons, graines, fruits et pousses, que l’oiseau trouve dans les clairières, en lisière des forêts ou dans les sous-bois plus denses. De son bec puissant, il capture également les petits animaux qui passent à sa portée tels que vers, mollusques, gros insectes – notamment les coléoptères et leurs larves –, amphibiens et même des reptiles. Les serpents constituent un mets de choix, surtout dans certaines régions d’Inde. Pour limiter les risques de ce type de prise, le paon s’attaque plus volontiers à de jeunes sujets. Lorsqu’ils vivent à proximité, les paons arpentent les champs fraîchement labourés, de préférence quand la terre a été retournée, amenant ainsi à la surface larves, insectes ou même petits rongeurs.

Les paons complètent ces ressources alimentaires terrestres en grimpant dans les frondaisons des arbres pour cueillir des fruits et des pousses et pour capturer des insectes et des petits animaux arboricoles.

   Après avoir glané son alimentation, le paon s’octroie, en milieu de journée, une pause favorable à la digestion. Les aliments qu’il a emmagasinés dans son jabot sont triturés, dans le gésier, par des plaques cornées fonctionnant comme des meules et mues par de puissants muscles. Cette opération mécanique prépare l’action chimique de l’estomac. En fin de journée, quelques heures sont encore consacrées au fourrage, mais, dès le crépuscule, le paon regagne les grands arbres garants de sa protection.

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Le Paon et des plumes très spéciales

Posté par othoharmonie le 20 février 2014

 

219px-Feather_of_male_Pavo_cristatus_(Indian_peafowl)Faire la roue est la phase essentielle de la parade nuptiale du mâle. Le succès de cette exhibition est possible grâce à la spécificité des longues plumes de la queue. Les plus longues (1,50 m en moyenne) sont celles qui sont implantées le plus en arrière sur le dos de l’oiseau. Elles sont pourvues latéralement de barbes qui, contrairement à la norme, ne sont pas liées entre elles, mais sont lâches sur la majeure partie du tuyau (ou rachis) qui, chez le paon, est particulièrement allongé. Les barbes qui se situent à l’extrémité des plumes forment une sorte de palette terminale où prend place un dessin en forme d’œil appelé ocelle, en raison de sa ressemblance avec un petit œil à pupille noire.

   Lors de sa parade, le mâle, tournant sur lui-même, installe d’abord ses pennes parées des ocelles, puis relève en forme de roue les plumes situées à l’arrière de son long cou. Les modifications de nuance des dessins lumineux des grandes plumes dépendent de l’orientation de celle-ci. Leur légèreté permet au mâle de parader plusieurs minutes durant. Les bruyants « frissons » secouant les plumes participent au succès de cette entreprise de séduction.

Une alchimie de couleurs changeantes

Le plumage du paon, du moins celui du mâle, arbore des couleurs et des reflets multiples, parmi les plus belles que l’on puisse observer dans l’ordre des galliformes. Sa parade amoureuse lui fournit l’occasion d’exhiber les multiples éléments le composant. L’instrument principal de sa cour auprès d’une conquête éventuelle est, outre la livrée bleutée aux reflets métalliques qui couvre son cou et son corps, une longue traîne de quelque 100 à 150 plumes qu’il déploie en roue. Les noirs, les bruns et toutes les teintes dérivées dans la gamme du rouge, de l’orange, de l’ocre sont dus à la présence, en concentration variable, d’un pigment foncé, la mélanine (du grec melanos, noir). Les irisations, les teintes aux reflets métalliques, notamment les verts, les bleus et les dorés, proviennent de la diffraction des rayons lumineux. Cette décomposition de la lumière est elle-même assurée par la structure particulière et complexe des éléments constitutifs de la plume, qui agissent comme autant de prismes.

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La parade du Paon

Posté par othoharmonie le 20 février 2014

 

262px-Peacock_courting_peahenUne cérémonie d’accueil est offerte par le paon à toute paonne qui s’approche ; pour l’attirer au centre de l’aire de parade, il relève sa longue traîne, la déploie en une roue géante et cherche à impressionner la femelle en lui tournant le dos pour bien lui montrer les touffes de duvet contrastées du dessous de sa queue. Puis, se retournant, il s’approche de sa congénère et ponctue sa démonstration de frissonnements des plumes, dont le son évoque le murmure des roseaux secs parcourus par le vent. Si la femelle est sensible à ce spectacle visuel et sonore offert à son intention, elle s’accroupit sur le sol, invitant ainsi le mâle à l’accouplement. La longue traîne se rabat alors sur elle.

Les oiseaux très voyants paradent volontiers pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.

Le paon mâle « fait la roue » pour séduire les femelles lors de sa parade nuptiale. Il étale en éventail les longues plumes de sa queue, puis tourne sur lui-même en les agitant pour faire admirer sa parure.

En s’appuyant sur sa théorie de l’évolution, Charles Darwin ne comprenait pas l’existence des paons. En effet, d’après les théories de Darwin, un tel animal, très voyant, aux couleurs extravagantes, aux cris si aisément reconnaissables et perceptibles, et courant aussi lentement, aurait dû disparaître depuis longtemps parce qu’il était mal adapté à son environnement. Charles Darwin disait lui-même que les paons étaient son cauchemar. Darwin soutenait la théorie de la sélection sexuelle : évolution d’un attribut sexuel apparu au départ de façon arbitraire. Amotz Zahavi l’explique dans le cadre de la théorie de l’évolution par une théorie appelée théorie du handicap. De son côté, Ronald Aylmer Fisher, fait de la traîne du mâle un exemple classique d’emballement fisherien, parce que son développement ne donne aucun avantage à part celui d’attirer les paonnes.

La paonne protège seule ses petits

La femelle du paon est appelée « paonne » (prononcer « panne ») et son petit « paonneau » (prononcer « panneau »).

On dit que le paon « braille » ou « criaille », c’est-à-dire « paonner », quand il pousse son cri caractéristique.

Quand il étale les plumes de sa queue sous la forme d’un éventail, on dit que le paon « fait la roue »; pour les Canadiens, c’est aussi un « paon rouant ». Cette roue comprend des structures rondes appelées ocelles.

Par analogie, certaines races de pigeon biset ayant été sélectionnées pour leur ressembler s’appellent pigeon paon. Certaines espèces de poissons combattants sont également appelées « paon de mer » en allusion à leurs nageoires étalées. Plusieurs espèces de papillons portent aussi le nom de ces oiseaux, comme le grand paon de nuit, en raison de leurs ailes ocellées.

L’arrivée des pluies annonce le début de la saison des amours pour le paon. Chaque reproducteur potentiel s’isole alors et entreprend de défendre ses droits sur un territoire, vaste de 5 000 à 50 000 m2, qu’il s’est choisi dans une zone dégagée assurant une bonne visibilité. Sur cet espace, il privilégie de 1 à 4 sites, de quelques mètres de diamètre. C’est sur l’une de ces pistes d’exhibition que, dès le matin, le propriétaire des lieux attend ses partenaires potentielles ; le plus souvent, il parvient à attirer successivement de 2 à 5 paonnes.

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L’homme Paon Maya

Posté par othoharmonie le 18 février 2014

 

WikiProject_Burma_(Myanmar)_peacock.svgsigne Maya du 15 novembre au 12 décembre: l’homme Paon 

Caractère

C’est un meneur né. Dès l’enfance il est clair pour lui que quoi qu’il fasse, il sera le meilleur et il se prépare intensément à le devenir. Son intelligence et son charisme le mènent tout naturellement au succès. Il doit tout de même se garder d’un danger: doté d’un esprit vif et rapide, il a parfois trop confiance en lui et a tendance à s’endormir sur ses lauriers. Mais s’il échappe à la tentation du confort et de la facilité, il ira de triomphe en triomphe. Il suit son instinct, qui lui dicte ses idées les plus merveilleuses ou au contraire le précipite dans des problèmes dont lui-même ne sait plus comment se sortir. Mais pour lui l’aventure est le sel de la vie, sans elle il mourrait d’ennui.

En amour il est assez exigeant. La femme qui vit à ses côtés doit être une secrétaire parfaite, une hôtesse idéale et un joyau qu’il puisse montrer avec orgueil à ses amis. Bien que difficile à marier, une fois tombé amoureux il traite sa femme comme une véritable reine, choisit le meilleur pour elle et la couvre de cadeaux.

Pour conquérir un paon, il faut d’abord le surprendre. Il lui faut quelqu’un de créatif et d’indépendant. Quand un travail ou une relation commence à l’ennuyer, il s’échappe tout simplement vers de nouveaux horizons. Il aime la compétition et être le premier en tout. Le succès est sa mission.

Affinités amoureuses

LE JAGUAR (7 mars – 3 avril) et LA CHAUVE-SOURIS (26 juillet – 22 août) dont il partage les ambitions
LA TORTUE (27 juin – 25 juillet) qui apporte paix et sagesse dans sa vie agitée

Les Paons célèbres :  Woody Allen, Pierre Arditi, Edouard Baer, Alain Bashung, Valeria Bruni Tedeschi, Antoine de Caunes, Rachida Dati, Jacques Gamblin, Jimi Hendrix, Rock Hudson, Virginie Ledoyen, Bruce Lee,, Martin Scorsese,. 

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La Femme Paon Maya

Posté par othoharmonie le 18 février 2014

 

Melek_tausisigne Maya du 15 novembre au 12 décembre: Femme Paon 

Caractère

C’est une des femmes les plus coquettes du zodiaque. Très attentive à son image, elle veille à s’habiller d’une façon très personnelle, voire exotique. Elle adore les accessoires, les bijoux et les chapeaux.

Ce n’est pas une femme facile à aimer, et elle le sait. Comme elle est très centrée sur elle-même, il lui faut un homme à sa mesure, mais qui ne lui fasse pas d’ombre. Il faut avant toutes choses qu’il comprenne que le personnage principal c’est elle, car elle ne supporte pas qu’un homme lui fasse concurrence. Si tel est le cas ce sera une guerre sans merci, et les deux partenaires risquent de finir sur le carreau.

Le problème c’est qu’elle ne peut pas non plus supporter la présence à ses côtés d’un homme trop faible qui se laisse facilement dominer. Il lui faut respecter et admirer son partenaire, et bien souvent elle se plaint de ce que les hommes cèdent devant elle. Si la femme paon veut réellement être heureuse, elle doit comprendre que l’homme qu’elle cherche n’existe pas, qui lui laisse le premier rôle sans être pour autant l’ombre effacée de sa personne. Si elle comprend cette contradiction et accepte l’amour de son partenaire tel qu’il est, elle pourra rencontrer le véritable homme de sa vie.

Affinités amoureuses

LE JAGUAR (7 mars – 3 avril) et  LA CHAUVE-SOURIS (26 juillet – 22 août) dont elle partage les ambitions
LA TORTUE (27 juin – 25 juillet) qui apporte paix et sagesse dans sa vie agitée

Les Paones célèbres :  Rachida Dati,  Virginie Ledoyen, Bruce Lee, Sophie Marceau,  Chloe Sevigny, Kim Wilde. 

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Le Paon bleu

Posté par othoharmonie le 18 février 2014

 

180px-Blue_Peafowl_(Pavo_cristatus)Le Paon bleu (Pavo cristatus) est une espèce d’oiseau galliforme de la famille des phasianidés. Ce paon est connu pour ses couleurs brillantes et sa queue magnifique qu’il peut déployer en roue. C’est un oiseau originaire d’Asie (plus principalement d’Inde et du Sri Lanka).

Caractéristiques du paon bleu

Le mâle est facilement reconnaissable à son plumage, sa huppe et sa traîne. Il mesure 90 cm à 110 cm sans sa queue, atteignant 3 m avec sa queue. La femelle est plus petite et mesure 86 cm. Elle n’a pas de traîne et son plumage est moins éclatant.

De tous les galliformes, le paon bleu est celui dont les couleurs sont les plus spectaculaires. Le plumage du mâle est particulièrement brillant. La tête, le cou et la poitrine sont bleu-vert et violet avec des reflets métalliques. Autour des yeux se trouve une tache dénudée, et une crête de plumes, munies de barbes uniquement à leur extrémité, orne la couronne. Le bec, d’assez grande taille, est brun clair comme l’iris. Les plumes du dos sont vert doré avec des bordures couleur bronze, les couvertures alaires tertiaires blanches avec de fines rayures noires, les couvertures alaires primaires et secondaires d’un bleu-vert métallique et les rémiges et rectrices brunes. Les plumes sus-caudales au nombre de 100 à 150 en moyenne sont beaucoup plus longues que les rectrices et forment la traîne du paon. Ces plumes dites en « terminaison en queue de poisson » peuvent atteindre jusqu’à 1,5 mètre de longueur – elles grandissent jusqu’à la sixième année – mais en principe ne dépassent pas un mètre. Elles possèdent de longues barbes vert métallique avec des reflets bleus et de couleur bronze, formant, près de leur extrémité, une tache évoquant un œil et connue sous le nom d’ocelle (ocelles disposés à l’intersection de deux familles de spirales), dont le centre d’un bleu vif est entouré d’anneaux concentriques brun, jaune d’or et violet.

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Habitat du Paon

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

320px-Pavo_cristatus_-Oak_Mountain_Petting_Zoo,_Alabama,_USA_-colour_mutant-8À l’état sauvage, il vit en Inde en toute liberté dans les jungles, dans les fermes, ville, montagne et au Sri Lanka dans les forêts et les bois. En Europe, il est surtout répandu dans les parcs, zoos et les grands jardins, souvent en semi-liberté.

Il mange des graines et céréales, fruits et baies, fleurs, insectes, petits mammifères et jeunes reptiles.

Comme la majorité des Phasianidés et malgré sa taille imposante, le paon peut voler, mais c’est de préférence un animal terrestre qui marche, grimpe et court plutôt que de prendre son vol.

En dehors de la saison des nids, les paons vivent en petits groupes de 1 à 3 mâles pour jusqu’à 5 femelles. Ils mangent tôt le matin ou au crépuscule et ils passent la journée dans l’ombre. Pendant la saison des nids, le mâle parade. Il monte la garde autour de la troupe.

Au moment de la couvaison, les mâles ne s’éloignent jamais beaucoup du nid et montent la garde en donnant l’alerte par un cri sonore au moindre changement de l’environnement.

Fait exceptionnel chez les oiseaux, les mâles et parfois les femelles présentent un comportement assimilable à un jeu en se poursuivant autour d’un buisson ou autres objets apparemment sans but spécifique et hors des périodes de reproduction.

Les paons sont très curieux et analysent les changements environnementaux avec soin. Par exemple, à proximité de l’homme, il passe un long temps à regarder les nouvelles constructions, les couleurs vives par exemple sur les murs l’attirent tout particulièrement et il se regarde dans des miroirs nouvellement posés pendant de longs moments.

Cri

Le mâle a un cri très reconnaissable que l’on associe souvent, chez les francophones, aux prénoms Léon ou Théo. On dit qu’il braille, criaille ou paonne.

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Les plumes de paon

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

199px-Pavo_cristatus_feather-mxCe sont des flabella. L’usage de ces éventails se retrouve en Égypte antique, où sous le nom de nékhekh, ils faisaient partie des attributs du pharaon. Dans l’Église catholique, ces éventails étaient portés devant le pape, jusqu’à la simplification des cérémonies induites par le dernier Concile sous le pontificat de Paul VI. Les plumes de paon dont ils étaient confectionnés, à cause de leurs ocelles, symbolisaient le regard, et donc la vigilance du pape sur l’ensemble de l’Église. 

Mais le paon peut représenter plusieurs symboles: pour les premiers chrétiens, il est considéré de façon bienveillante car sa chair passait pour être imputrescible comme le corps du Christ au tombeau. La chute et la repousse de ses plumes au printemps était interprétée comme symbole de renouveau et de résurrection. Il faut donc voir le paon comme symbole d’immortalité.

Selon une croyance populaire, le sang du paon passait aussi pour écarter les démons. Le paon a souvent été représenté sur les images de la nativité. Deux paons buvant à une coupe indiquent la renaissance spirituelle, la dualité harmonisée et l’initié libéré des désirs et du pouvoir de l’égo et les ailes des anges sont souvent en plumes de paon. 

La plume, symbole de justice chez les Égyptiens, dont le poids suffit à rompre l’équilibre, est associée à un symbole lunaire représentant la croissance de la végétation. Symbole de puissance aérienne, la force ascensionnelle de la plume libère l’homme des pesanteurs de ce monde. Mais aussi symbole solaire, lié au déploiement de sa queue en forme de roue. Par la multitude de ses « yeux », et les couleurs de ses plumes, c’est la manifestation d’un principe de totalité, de plénitude solaire. 

Les Égyptiens appelaient aussi la plume « le traceur de tout ». C’est le symbole de l’expression de la parole divine délivrée par l’écriture. Mais, comme la plume est l’attribut exclusif des oiseaux, elle symbolise aussi des vertus anthropomorphiques prêtées à certaines espèces d’oiseaux comme l’aigle, qui est symbole de sagesse et messager spirituel entre les dieux et l’homme. Pour les peuples nord-amérindiens, la plume d’aigle apporte la sagesse à celui qui la porte. 

Dans la Religion romaine antique, des bijoux à base de plumes ou des plumes étaient déposés dans les sanctuaires de Junon. Cette tradition, venue vraisemblablement d’Orient, était équivalente à celle retenue pour le culte grec d’Héra. Dans la mythologie, c’est Junon/Héra qui a placé les ocelles sur les plumes du paon. À Rome, les plumes de paon symbolisaient Junon (IVNO REGINA) puisque justement sa beauté résidait, paraît-il surtout dans ses yeux.

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Paon, Constellation

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

 

300px-Pavo_HeveliusLe Paon est une constellation de l’hémisphère sud, peu lumineuse à l’exception d’une étoile de première magnitude. Il s’agit de l’une des constellations les plus méridionales de la voûte céleste et elle est quasiment invisible au nord de l’Équateur.

La constellation du Paon était trop au sud pour être connue par les astronomes antiques du pourtour méditerranéen. La première mention de cette constellation revient aux navigateurs néerlandais Pieter Dirkszoon Keyser et Frederick de Houtman à la fin du XVIe siècle. Comme une douzaine d’autres, elle fut popularisée par Johann Bayer dans son Uranometria en 1603.

L’inspiration pour le nom de la constellation proviendrait de l’animal consacré à Héra, la femme de Zeus dans la mythologie grecque.

L’étoile la plus brillante de la constellation (α Pavonis) est appelée justement Paon ou Étoile du Paon — peut-être plus connue sous son nom anglais de Peacock. C’est une sous-géante bleue, environ 5 fois plus massive que le Soleil et 4 fois plus large que celui-ci. Avec une magnitude apparente de 1,94, c’est la 46e étoile la plus brillante du ciel.

C’est également une étoile double : son compagnon, de magnitude 9,20, distant d’à peu près 0,21 ua — donc très proche de la principale, orbite en seulement 11,8 jours

La constellation du Paon contient l’amas globulaire NGC 6752, distant de 20 000 années-lumière, la galaxie spirale barrée NGC 6744 et les deux galaxies en interaction NGC 6872 et IC 4970, situées à 300 millions d’années-lumière.

 

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