L’oiseau multicolore –ou blanc – que nous connaissons actuellement sous ce nom médiéval de “piéton” (cf. art. Jeu* d’échec : pion, paonez) est originaire de la région indo-malaise – rapporté, dit-on, par Alexandre : il faut donc toujours penser qu’il s’agissait à l’origine de la “grue couronnée” qui, ultérieurement, a donné son nom – indo-européen – à l’oiseau d’origine exotique ! Celui qu’on appelle “Paon des baléares” est en effet… une Grue Sacrée* que nous venons de voir plus haut !
La prononciation “pan” – en v-n pá – vous fera sans doute penser à ’homophone grec qui signifie limon : en effet, c’est là qu’ils vivaient dans le Grand Marais
maglemosien, c’est à dire atlante boréen, jusqu’à ce que le “cri du grand Pan” annonce la submersion du Pays de l’Âge d’Or (cf. Coq, supra) :
Il est en effet des étymologies* curieuses : en latin pavo, vient de la racine pav,
“idée de peur”, il y a aussi dans cette famille une idée de “battre la terre pour l’aplanir, la paver” : la Danse du Paon est la… Pavane (cf. infra), donc “la paveuse” ; mais il y a aussi une idée de “bronzer” et de “violet” (?) dans cette racine. pCaev o vient de la racine indo-européenne *pen “idée de tendre, pendre” d’où “pois et poids” (–› pendule) : paon en anglais se dit pea-cock / pea-hen et l’on a aussi “poids” pound ; le paon allemand est un Pfau, en allemand “poids” pfund et le curé pfarr n’est pas loin, mais aussi : “filer, étoffe (grec trame), drapeau et girouette” qui est devenue… un coq !
Danse : Le paon est un oiseau “royal” car seul le roi ou (et) la reine peuvent se pavaner car ils le doivent : cela fait partie du rite de la danse* d’aplanissement de l’Aire royale où l’on construira le temple*, cela fait partie de la “majesté” de la première Fonction* dumézilienne… Le Paon est donc bien consacré à Héra-Junon.
Le paon des Indes, et en particulier l’ocelle qui est la parure des plumes caudales du mâle qui dessine un magnifique et lumineux soleil, ont été diabolisés avec tellement d’insistance au Moyen Âge que c’est une preuve “à contrario” de son importance dans nos mythes indo-européens.…
Aux Indes, le dieu Kumâra (= Skanda 23) chevauche un paon. Dans leurs danses
de la pluie on sacrifie un paon car “trop de soleil nuit” !
« L’oiseau solaire peut aussi êtrep auonn , lui aussi destructeur de serpent quand il est Skanda dans la mythologie védique.
« Mais pour les Yézidis, il est Malik al Taous, ou “l’ange-paon”, figure mithraïque, intermédiaire entre le ciel et la terre, intercesseur et sauveur, même. »
Dans la Mythologie grecque : Erinona (l’Irlande?)n, une jeune, belle et chaste jeune fille, fut violée par Adonis (le Printemps récurrent)n sur l’instigation d’Héra (la Terre Mère noire du Marais) qui la transforma ensuite en Paon (des Baléares, c’est-à-dire en grue couronnée)n…
Le paon était pour les Grecs un emblème orphique : oiseau orphique
(d’Orphée, ce qui en fait tous deux des natifs du même pays) est consacré à
Héra/ Era, la Déesse Mère* du “Grand Marais” Maglemose !
Lorsqu’il fait la roue solaire et vous regarde de ses mille yeux, comment ne pas penser au mythe d’Argos le berger grec à qui cette même Héra avait confié parce qu’étant “panoptès” il avait des yeux sur tout le corps ! Mais “ce paon fut tué par Hermès et c’est alors qu’Héra disposa ses yeux sur sa queue ocellée.
Au moyen âge encore deux paons étaient représentés de part et d’autre de
l’Arbre de Vie comme les supports du Blason* dans les Armoiries.
Dicton : on disait autrefois dans nos campagnes : « Un vœu prononcé sur la tête du paon est sûrement exaucé ! »
Le paon spicifère
Pavo muticus
écrit par Green peafowl
L e plus bel oiseau du monde ! Tel est en tout cas l’avis de bon nombre d’observateurs, ornithologues, zoologistes et éleveurs des 5 continents ! Avis sans doute subjectif mais la prestance, l’élégance et les couleurs du paon spicifère, appelé aussi paon vert, ou encore vert de Java, gallinacé encore méconnu, en font un oiseau fascinant, d’une incroyable beauté. Il rejette loin derrière lui la grâce bien connue de son cousin, le paon bleu (pavo cristatus) ; ce dernier, au port massif, trapu, d’un bleu presque uniforme évoque bien peu la fière silhouette et la riche palette des couleurs du paon spicifère..
C e site n’a pas de vocation scientifique. Il n’est que l’hommage d’un amateur passionné à cette merveille de la nature, hélas menacée d’extinction dans son habitat d’origine. Conçu donc par un amateur pour les amateurs, le site ignorera dans ses pages, autant que faire se peut, les dénominations scientifiques généralement en vigueur( taxonomie, génotype, phénotype et autre éthologie…)au profit de synonymes plus parlants. Mille excuses aux puristes!