Panda À l’état sauvage

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2013

 

imagesEntre 1947 et 1977, les pandas géants étaient alors 1100. Ensuite, entre 1985 et 1988, ils étaient 1000. Environ 1 600 pandas vivent encore en pleine nature. Leur habitat se réduit sans cesse, car les hommes abattent de plus en plus les forêts pour le bois et l’agriculture, et il reste donc de moins en moins de bambous. De plus, les pandas géants sont parfois tués pour leur pelage ou meurent dans des pièges qui ont été placés pour attraper d’autres animaux.

Le bambou lui-même représente un problème pour la survie des pandas géants. Une fois que le bambou fleurit — tous les 10 à 100 ans — il meurt, et il faut compter dix ans avant que de nouvelles pousses aient une taille suffisante pour servir de nourriture. Parfois, des forêts entières de bambous disparaissent ainsi et le panda n’a plus de quoi se nourrir.

La fragmentation de leur habitat est particulièrement dangereuse pour les pandas, vu qu’ils doivent s’adapter aux cycles de vie des bambous. De petites populations isolées de pandas géants, dont le régime alimentaire se compose quasi exclusivement de diverses variétés de bambou que l’on trouve dans les hautes régions montagneuses, sont confrontées à un risque de croisements d’animaux de même souche. De tels croisements réduisent la résistance aux maladies, l’adaptabilité aux changements environnementaux et les taux de reproduction.

Plusieurs projets de protection ont été mis sur pied, comprenant entre autres la création de 33 réserves réparties dans les provinces de Sichuan, Gansu et Shaanxi, en Chine, à l’est du plateau tibétain, où vivent les pandas géants.

Les programmes de protection du panda englobent aussi la formation de gardes spécialisés dans la lutte contre le braconnage, la mise au point de plans de gestion pour toutes les réserves, nouvelles et existantes, et la poursuite de l’étude des pandas sur le terrain.

Les pandas géants font l’objet d’un important programme d’élevage en captivité en Chine, et dans une moindre mesure dans d’autres pays. Les scientifiques chinois ont développé des techniques de fécondation artificielle pour contourner le principal problème concernant la reproduction des pandas géants : le fait que ceux-ci ne soient naturellement en chaleur que quelques jours par an.

« En 2005, 21 pandas, nés à la suite d’inséminations artificielles, ont survécu en Chine. »

Hors de Chine, très peu de zoos en détiennent (une dizaine en 2007 dont quatre aux États-Unis et trois au Japon). Dans les années 1970 et 80, plusieurs autres zoos (Paris, Londres, Moscou…) avaient « leur » panda, généralement offert à titre de cadeau diplomatique par la Chine. Depuis 1984, les pandas acquis par des zoos étrangers sont loués par le gouvernement chinois, à un prix très élevé (l’argent allant à un fonds de protection des pandas dans leur milieu naturel, sous la direction de la CITES). De ce fait, très peu de zoos en possèdent, d’autant que le simple entretien de l’animal est très onéreux, et que sa reproduction est exceptionnelle. Ainsi, le zoo d’Ueno s’est vu prêter en février 2011 deux pandas pour dix ans, pour un prix total de 950 000 dollars par an. Le 15 janvier 2012, deux pandas géants,Yuan Zi et Huan Huan, ont été accueillis au ZooParc de Beauval, dans le Loir-et-Cher .

Historique

Des textes chinois du xiie et du viie siècle av. J.-C. en font mention. Un livre ancien de géographie le décrit comme un « animal noir et blanc qui ressemble à un ours et se nourrit de cuivre et de fer », cela à cause de la réputation qu’il avait de lécher et de mordiller les ustensiles de cuisine dans les villages.

Le missionnaire français Armand David (1826-1900) l’a fait connaître la première fois en Occident en 1869.

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Légendes des taches noires du Panda

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2013

 

Il existe différentes légendes à propos des taches noires du panda qui diffèrent un peu selon les sources et le lieu d’origine.

Une légende chinoise populaire raconte qu’autrefois, les pandas étaient complètement blancs, mais, qu’un jour, quand la plus jeune de quatre sœurs mourut, les autres trempèrent les mains dans de la cendre en signe de deuil. En pleurant, ils se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se consolèrent en entourant leurs bras autour d’eux et se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs. La légende veut que ces taches de cendre soient restées sur leur fourrure.

Une autre légende semblable, provenant du Tibet, raconte que ce serait une bergère qui aurait sauvé d’un léopard un bébé panda qui se promenait avec sa mère. La bergère qui s’interposa pour défendre le jeune panda mourut, et tous les pandas, émus par son courage, pleurèrent avec de la cendre dans les mains pour respecter les rites de l’endroit.

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Diplomatie du panda

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2013

220px-Ling_Ling_at_Ueno_ZooLa diplomatie du panda est une pratique utilisée par la Chine consistant à offrir des pandas géants en cadeaux afin d’entamer des relations diplomatiques avec un nouveau pays ou afin d’améliorer celles déjà existantes. Cette pratique, déjà utilisée sous la dynastie Tang (618 – 907), a connu son apogée sous la Chine maoïste. C’est à la suite de la formation de la République populaire de Chine en 1949 que l’expression « diplomatie du panda » a commencé à être utilisée.

En Chine, le Panda est considéré comme un « trésor national » et lorsqu’il est offert, un tel cadeau ne peut se refuser. Cependant, sous la pression des environnementalistes, cette politique a officiellement cessé en 1984 et a été remplacée par des prêts à long terme accordés à des zoos étrangers.

Historique

L’usage de Pandas géants afin d’améliorer les relations entre la Chine et divers pays remonte à plus de 2 000 ans av. J.-C. Des traces remontant à la dynastie Tang montrent que deux pandas géants ont été présentés à la cour du Japon par l’impératrice Wu Zetian.

Le don de Pandas géants a connu un renouveau dans les années 1950, à la suite de la création de la République populaire de Chine. Entre 1957 et 1982, la Chine a donné 23 pandas à neuf pays différents. La diplomatie du Panda a atteint son sommet en 1972 lors de la visite de Richard Nixon en Chine. Hsing Hsing et Ling Ling avaient été offerts à un zoo de Washington après cette visite qui avait mis fin à 25 ans de rupture des relations diplomatiques.

À partir de 1984, la Chine cesse officiellement cette pratique. La population de pandas survivants à l’état naturel est estimée à 1 600, vivant principalement dans des réserves naturelles des provinces du Sichuan, Gansu et du Shaanxi. Le don de Panda est donc remplacé par des prêts pour une durée de 10 ans, dans le but de conduire des études scientifiques ; ces prêts ne se font pas sans contrepartie et les zoos recevant les animaux doivent payer une somme qui dépend de plusieurs facteurs, dont le nombre de visiteurs. Pour certains zoos américains ou japonais, la somme peut atteindre un million de dollars par an et plus en cas de naissance.

Les évènements liés aux pandas sont décryptés et analysés du fait de cette « politique du panda ». Par exemple, en janvier 2006, le Secrétaire d’État adjoint américain, Robert Zoellick, a été photographié embrassant un bébé panda de 5 mois lors de sa visite à la province du Sichuan. L’image a été largement diffusée par les médias chinois et a été prétendument interprétée comme un signe que Zoellick soutenait de meilleures relations entre la Chine et les États-Unis.

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Panda animal Totem

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2013

 

téléchargementLes pandas sont une perle rare dans la nature et en dépit de leur très gras, couleur noir et blanc contrasté, ils sont les maîtres d’être insaisissable. Ils se cachent les uns des autres et sont très bons grimpeurs et nageurs en dépit de leur grande taille. Panda est généralement nourrissent principalement de bambou et ne sont pas souvent ouverts à manger d’autres aliments, mais occasionnellement, ils mangent les rongeurs ou les oiseaux. Ils sont souvent en équilibre au bord de la malnutrition, malgré la grande quantité de bambous qu’ils consomment, parce qu’ils luttent pour obtenir suffisamment de nutriments dans leur alimentation.

Panda personnes ont tendance à être des gens très particuliers qui ont beaucoup de contrastes ou les conflits en eux-mêmes qui peuvent les amener à «cacher» plutôt que de vraiment se permettre d’être vu.Personnes Panda besoin de beaucoup d’encouragement de la nourriture et de l’âme pour vraiment atteindre leur plein potentiel et de réaliser à quel point unique et spécial qu’ils sont vraiment. Certaines personnes panda sont également très « difficile » et à ce titre peut souffrir d’une mauvaise alimentation.

Réflexion personnelle …

Lorsque panda vient vous rendre visite, il peut vous dire que vous n’obtenez pas assez de ce que vous avez besoin – que ce soit dans votre alimentation ou même sous la forme de « soul food » d’encourager et vous inspirer. Pandas venu vous dire que vous êtes spécial et unique et la nécessité de veiller à ce que vous vous donnez ce que vous avez besoin pour atteindre votre plein potentiel. Tendez la main à ceux qui sont en faveur et vous encouragera à ne pas se cacher.

 

Symbolisme rêve

Pour rêver d’un panda signifie la nécessité de cesser de se concentrer sur vos soucis et problèmes – ce que nous résistez persiste.

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Deux pandas géants chinois accueillis en grande pompe en France

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

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Les deux pandas géants prêtés par la Chine pour dix ans au zoo français de Beauval, Yuan Zi (« rondouillard » en chinois) et Huan Huan (« joyeuse »), ont été accueillis comme des vedettes dimanche 15 janvier à l’aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le « Panda Express », un Boeing 777 spécialement affrété par la société Fedex, lui-même décoré d’un grand portrait de panda, s’est posé sur le tarmac juste avant 11h, sous les applaudissements des officiels, dont l’ambassadeur de Chine en France, et devant plus d’une centaine de journalistes.

Les deux « trésors nationaux » de la Chine, âgés de 3 ans, sont arrivés après 8 833 km de vol, soit onze heures et quart de voyage. Apparemment à l’aise dans des cages perforées avec des feuilles de bambous tout autour, ils ont débarqué sur des palettes porteuses avant d’être réembarqués dans un camion à destination de Saint-Aignan, où se trouve le zoo de Beauval, escorté par les gendarmes.

750 000 EUROS POUR LE TRANSFERT

Leur débarquement s’effectuera cette fois à l’abri des regards. « Ils ont apprécié le transport, ils ont beaucoup mangé, ils commencent à apprendre le français, je ne doute pas qu’ils fassent encore des progrès », a plaisanté l’ambassadeur chinois Kong Quan. Le couple de pandas « symbolise l’amitié entre la Chine et la France, entre le peuple français et le peuple chinois (…) c’est un geste extrêmement fort dans l’image amicale entre nos deux peuples », s’est-il réjoui.

Avant leur départ samedi, les pandas avaient fait l’objet d’une fête d’adieu solennelle, dans la base de reproduction des pandas de Cheng du où vivent l’immense majorité des représentants en captivité de cette espèce très menacée. Yuan Zi et Huan Huan sont les premiers pandas accueillis en France depuis 1973, quand la Chine maoïste avait offert un couple à la France de Georges Pompidou.

Les intervenants se sont refusés à donner le prix du transfert. Une source proche du dossier évoquait une somme de 750 000 euros.

http://www.lemonde.fr/ 

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Panda : Cinq années de négociations pour le zoo de Beauval : de 2006 à 2011

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 

 

images (4)En 2006, la Chine a organisé une tournée internationale pour promouvoir le panda géant et la première étape de ce tour s’est tenue à Paris en hommage à Armand David, le missionnaire français qui a révélé en 1869 au monde occidental l’existence de l’ours noir et blanc.

La réception, qui s’est tenue en août 2006 à Paris, a réuni plusieurs journalistes et responsables de parcs zoologiques. Parmi eux, Françoise Delord, directrice du ZooParc de Beauval, a exprimé son intérêt pour la ville de Chengdu, pour sa base de recherches et d’élevage du panda géant et a confié sa volonté de contribuer à la conservation de l’espèce.

En novembre 2006, Françoise Delord a renouvelé son désir d’adopter un couple de pandas géants lors de la conférence annuelle du Comité chinois chargé d’évaluer les techniques d’élevage du panda géant (Chinese Committee of Breeding Techniques for Giant Pandas) qui se tenait cette année là en Thaïlande.

Entre 2006 et 2011, le ZooParc de Beauval a multiplié les échanges avec la base de recherches de Chengdu sur l’élevage du panda géant (Chengdu Research Base of Giant Panda Breeding), un des deux centres chinois qui louent des pandas à l’étranger (lire l’article sur cette base). Durant ces cinq années, la direction du zoo s’est également rendue à plusieurs reprises en Chine pour négocier avec les autorités chinoises et bâtir un accord. Ces contacts ont été menés en parallèle de négociations diplomatiques aux plus hauts niveaux car le prêt de pandas nécessite l’accord formel du président chinois Hu Jintao à son homologue qui en effectue la demande, dans le cas qui nous intéresse le Président français Nicolas Sarkozy.

Rodolphe Delord, directeur du zoo de Beauval, résumait en 2011 ces années ainsi : « Ma mère qui est la fondatrice du zoo a toujours voué une véritable passion pour les pandas. Cet animal est le symbole des espèces menacées et c’est un emblème de la protection de la faune. Le projet d’accueillir des pandas est né il y environ huit ans mais il n’a vraiment démarré que depuis cinq ans quand nous avons établi un protocole d’accord avec le centre de Chengdu en Chine. Le but était de créer un vrai projet de reproduction, de conservation et de recherche en milieu naturel ».

Le 16 juin 2011, c’était au tour de Sylvie Bermann, l’Ambassadeur de France en Chine, de visiter la base de Chengdu, en compagnie d’Emmanuel Rousseau, Consul général de Chengdu, d’Anthony Chaumuzeau, Conseiller de Coopération et d’Action culturelle et de Norbert Paluch, Conseiller pour la Science et la Technologie. La délégation française a été accueillie par Zhang Zhihe, directeur de la base de Chengdu.

LIRE LA SUITE ICI ….http://www.pandas.fr/index.php/pandas-en-france-.html#Historique des grands pandas hébergés en France, au zoo de Vincennes : de 1939 à 2000

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La nutrition des deux pandas français

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 

 

images (3)Yuan Zi et Huan Huan sont nourris quasi-exclusivement avec du bambou, comme leurs congénères sauvages. Entre 30 et 50 kilos leur sont offerts quotidiennement. Cependant, pour les zoos qui hébergent des pandas, l’approvisionnement en bambous est un défi logistique et financier, et le zoo de Beauval ne fait pas exception à cette règle.

Ainsi, le zoo d’Edimbourg révélait en novembre 2011 qu’il avait contractualisé avec un horticulteur allemand pour fournir à Tian Tian et Yang Guang des bambous issus d’une plantation située dans la banlieue d’Amsterdam (Pays-Bas) pour un total de 18 000 kilos par an et un budget de 80 000 euros par an.

Le zoo de Madrid s’approvisionne quant à lui depuis 2008 chez une bambouseraie française, RezO-Plant, située à Montauriol dans le Lot-et-Garonne.

Pour l’approvisionnement en bambous pour nourrir ses deux pensionnaires, le zoo de Beauval s’appuie actuellement principalement sur deux fournisseurs :
  – la bambouseraie des Marmettes, à Fontguenand (Indre).
  – la bambouseraie Ambiances et bambous, à Faverelles (Loiret).

Le zoo de Beauval faisait également appel au départ à un troisième fournisseur, RezO’Plant (à Montauriol dans le Lot-et-Garonne), que j’avais questionné en janvier dernier (lire l’article) ; mais l’éloignement géographique de cette bambouseraie a conduit le zoo à suspendre pour l’instant ses commandes à ce fournisseur.

Le mardi 7 février 2012 après-midi, j’ai rencontré Jean Rête, le fondateur et responsable de la bambouseraie des Marmettes, située à une vingtaine de kilomètres du zoo de Beauval (lire l’article). Jean Rête m’a expliqué que le zoo de Beauval s’était rapproché de lui au premier semestre 2011 pour assurer une partie de son approvisionnement en bambous pour ses nouveaux pensionnaires noir et blanc. Juste après l’arrivée des deux pandas en France, Zhang Hao, le soigneur chinois, est venu à la bambouseraie sélectionner quelques espèces. « Il a choisi des échantillons de différentes variétés, pour les faire goûter petit à petit aux pandas », m’a expliqué Jean Rête. Et c’est ainsi qu’actuellement une fois par semaine des employés du zoo viennent chercher la commande de 300 kilos qu’ils ont en général passé la veille. Après des essais de plusieurs espèces de bambous, le zoo commande notamment 3 espèces à Jean Rête : Phyllostachys humilis,Phyllostachys bissetii et Phyllostachys dulcis. Une fois coupés au ras du sol, la totalité des bambous est conditionnée en fagots de 10 kilos et de 3 mètres de long et triée par espèce. Le zoo lui a prêté une balance afin de calibrer les fagots. Jean Rête cultive ses bambous sans apport en nitrate et sans pesticide.

Lire la suite ici …. http://www.pandas.fr/index.php/pandas-en-france-.html#La nutrition des deux pandas français

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LES MODES DE COMMUNICATION du Panda

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2013

 

600px-Portail_Conservation_de_la_NatureDans le paysage fermé des forêts d’altitude, au sous-bois dense, l’essentiel des contacts entre les animaux est indirect. Les pandas ne se livrent apparemment à aucune mimique particulière (ils ont d’ailleurs un faciès peu expressif). Ils communiquent parfois vocalement : parmi les cris de reconnaissance, on a relevé onze vocalisations différentes, dont on ne connaît pas encore précisément la véritable signification. Les appels des mâles et les gémissements liés à l’époque de la reproduction semblent spécifiques ; ces moments-là sont assez bruyants.

   Le marquage olfactif est certainement très usité. Les animaux possèdent deux glandes anales cachées sous leur courte queue au moyen desquelles ils marquent, surtout les mâles, certains arbres de leurs domaines. Les signaux sont principalement déposés le long des chemins parcourus par les pandas, plutôt qu’en périphérie de leurs territoires. Ils sont parfois aussi complétés par des griffades que l’on constate sur l’écorce des mêmes troncs.

   Le marquage peut servir aux animaux à apprécier la position de chacun afin de garder les distances minimales d’isolement. Il peut aussi, à l’époque de la reproduction, aider mâles et femelles à se retrouver facilement.

   Les jeunes forment parfois des groupes plus ou moins lâches. Sinon, on ne rencontre guère que des couples mâle-femelle et mère-petit.

   Dans la réserve de Wolong, la densité de pandas atteignait, par endroits, à la fin des années 1970, un animal pour 1,9 km2, pour un effectif de 130 à 150 animaux (malheureusement cet effectif a diminué brutalement depuis). La moyenne que l’on observait dans cette réserve était cependant de 1 panda (mâle ou femelle) pour 13 à 15 km2.

 

Un bébé minuscule pour un grand espoir

Mâles et femelles se retrouvent au printemps, de mi-mars à mi-mai. Ils restent ensemble un jour ou deux et les accouplements sont nombreux durant tout ce temps. Lorsque plusieurs mâles sont attirés par la même femelle en chaleur, c’est le mâle le plus puissant qui l’emporte.

   Les naissances ont lieu en septembre, après un temps de gestation dont la durée varie de 100 à 160 jours. De un à trois jeunes – minuscules – naissent, dans un état de développement très peu avancé. Ils pèsent de 90 à 130 grammes, ce qui laisse supposer qu’une gestation de 45 jours suffirait pour produire de tels bébés. On suppose donc que, comme chez d’autres espèces, le début de la gestation est différé : elle commence seulement lorsque l’œuf se fixe sur la paroi utérine.

   téléchargement (2)Pour mettre bas, la femelle s’isole dans un trou de rocher ou un arbre creux. Si elle met au monde deux jeunes, il est rare qu’elle réussisse à les élever tous les deux, étant donné leur totale dépendance. Le plus souvent, un seul survit. Pendant plusieurs mois, sa seule nourriture sera le lait de sa mère. Le jeune reste dans l’abri qui l’a vu naître jusqu’à 4 semaines, parfois jusqu’à 7. La femelle ne le quitte que pour aller se nourrir et s’abreuver rapidement. Le moment où elle part de l’abri avec son petit correspond à peu près à l’époque où une vraie fourrure commence à recouvrir et à protéger celui-ci, et où ses yeux s’ouvrent. Il ne marche pas encore et la femelle doit le porter. Le jeune panda découvre les bambous vers 5 ou 6 mois, c’est-à-dire au printemps. Le sevrage définitif n’intervient que vers 8 ou 9 mois. Le lien mère-jeune dure pratiquement 18 mois et, quand tout se passe bien, une femelle peut élever et sevrer un jeune tous les 2 ans. Si le petit meurt, la femelle peut se réaccoupler l’année suivante. Très jeune, le petit est parfois la proie du léopard ou du chien sauvage. Mais, à 30 mois, le jeune pèse environ 80 kg et n’a alors plus aucun ennemi, excepté l’homme.

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LE PANDA AFFECTIONNE LES FORÊTS DE PINS

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2013

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En 1975, dans certaines réserves, de nombreux bambous sont morts après avoir fleuri (la floraison précède toujours la disparition, chez cette plante). Il serait urgent, pendant que les bambous repoussent, de reboiser ces zones pour ne pas laisser les graminées occuper complètement le sol : les conifères semblent les arbres les mieux adaptés, tant en raison de l’altitude que de la préférence des pandas pour ces arbres.

   Manifestement, les pandas affectionnent les forêts de pins avec sous-bois de bambous. La présence des pins réduit peut-être la mortalité des graines de bambou, élevée quand le sol n’est pas protégé par des arbres, et ces pins, âgés et creux, deviennent les sites de mise bas, indispensables aux femelles pandas.

   Quand tout va bien, chaque kilomètre carré de forêt pourrait nourrir deux pandas. Ce n’est malheureusement pas souvent le cas. Il faut compter avec la mort naturelle des bambous certaines années, avec les insectes amateurs de ces mêmes plantes et avec les pandas eux-mêmes. En effet, choisissant de préférence les jeunes pousses en périphérie des grosses touffes, ils peuvent localement empêcher la régénération de leur propre nourriture.

   Heureusement les autres herbivores que côtoie le grand panda, dans les forêts chinoises (le cerf sambar, le cerf à toupet, le serow – cousin asiatique du chamois), sont trop rares pour être des concurrents sérieux pour la consommation des bambous. Seul le rat des bambous chinois (Rhizomys sinensis) peut représenter une menace quelconque. Cet animal, relativement grand pour un rongeur (il mesure 40 cm et pèse 1 kg), coupe les bambous en surface, ou directement à partir des galeries du réseau souterrain qu’il creuse habituellement.

   On a également démontré l’importance de la présence simultanée de plusieurs espèces de bambous dans les zones habitées par les pandas. Cela leur permet de mieux répartir dans l’espace leur pression de consommateurs, d’utiliser de façon optimale, en quantité et en qualité, les ressources alimentaires et de faire face plus facilement à la disparition locale d’une espèce en cas de floraison.

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Centre de recherche PANDA

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2013

 

VOIR LE SITE référence ici : http://www.pandas.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=510

 

Accès rapide aux chapitres de la page :

         Le centre de sauvetage et de recherche sur les animaux sauvages du Shaanxi

         La base de recherches de Chengdu sur l’élevage du panda géant

         La base de Yaan Bifengxia du Centre Chinois de Recherches et de Conservation du Panda Géant

 

 En plus des zoos traditionnels chinois qui hébergent des pandas géants captifs dans un but de présentation au public de l’espèce mais aussi de sensibilisation, la Chine compte à ce jour trois grandes institutions qui hébergent une population captive de pandas géants suffisamment importante en terme de nombre d’individus pour élever l’espèce en captivité c’est-à-dire faire reproduire les adultes et prendre soin des jeunes auxquels ils donnent naissance.

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Ces trois institutions sont les suivantes :

     – le centre de sauvetage et de recherche sur les animaux sauvages du Shaanxi (Shaanxi Province Wild Animal Rescue & Breeding Center, souvent abrégé SWARC pour Shaanxi Wild Animal Rescue Center). Cette institution se compose du centre principal de Louguantai et d’une annexe dédiée à la mise en œuvre d’expérimentation de réintroduction (base de Taping à Hanzhong).

     - la base de recherches de Chengdu sur l’élevage du panda géant (Chengdu Research Base of Giant Panda Breeding ; abrégé CRBGPB).

     – le centre chinois de recherches et de conservation du panda géant (China Conservation and Research Center for the Giant Panda ; abrégé CCRCGP). Le CCRCGP se compose à ce jour de la base de Yaan Bifengxia et de la base de réintroduction d’Hetaoping. Il comptait auparavant l’ex-centre de Wolong, détruit par le séisme meurtrier de mai 2008.

 

Ces institutions jouent également un rôle majeur dans la recherche scientifique de l’espèce, notamment sur les thèmes propres à la vie de l’espèce en captivité (comportement, caractéristiques de la reproduction, étude des naissances, croissance et développement des jeunes, physiologie des pandas, médecine vétérinaire, soins, pathologie, endocrinologie, nutrition, communication, génétique…). La population ex situ de pandas géants est une opportunité unique de créer la connaissance scientifique. Il existe de nombreux exemples d’informations et d’outils générés à partir d’études ex situ et qui peuvent être appliqués aux pandas sauvages. De plus, la population sauvage étant menacée, la population captive est une « assurance » contre la perte de diversité génétique, contre la perte de populations ou de l’espèce entière. Sans oublier enfin l’objectif de réintroduction.

Ces institutions ont également un rôle de recueil de pandas sauvages trouvés blessés, affamés, malades ou abandonnés (bébés). Elles sont équipées pour administrer les soins urgents aux pandas sauvages qui en ont besoin et assurent une convalescence aux animaux qui le nécessitent.

Enfin, l’objectif final des programmes d’élevage en captivité étant la réintroduction de pandas captifs dans le milieu naturel, ces institutions jouent et vont jouer dans le futur un rôme majeur pour la mise en œuvre de cet objectif. Ce point est cependant détaillé dans la page spécifique consacrée aux programmes de réintroduction.

 

Pour en savoir plus : La réintroduction de pandas captifs dans le milieu naturel, expérimentation passée et programmes futurs

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vidéo sur les premiers jours de PANDAS

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2013

Grâce à une amie qui l’a partagé sur son facebook 

Ce sont les 100 premiers jours du nouveau-né des jumeaux panda cub Mei Lun Mei et Huan. Ils alternent être avec leur mère parce qu’elle a seulement la capacité de nourrir un à la fois. De cette façon, les deux sont capables de survivre et de prospérer.

flèche à droiteune vision incontournable sur un site : ici http://www.wimp.com/pandacubs/

Les responsables de zoo d’Atlanta ont reçu des nouvelles surprenantes concernant géants pandas Po, Mei Lun Mei et Huan. tests d’ADN a confirmé que les trois ours sont des femmes. 

 Les trois pandas géants ont été à l’origine sexués comme homme par des collègues de la base de recherche de Chengdu de la Reproduction des Pandas Géants, mais il n’est pas rare pour les jeunes pandas géants à déterminer le sexe de manière incorrecte. Avant le moment où ils sont au moins 3 ans, il n’y a pas de signaux externes évidentes quant à leur sexe.  

Il n’y a pas l’intention de changer de Po, Mei Lun de ou des noms de Mei Huan, et les nouvelles qu’ils sont des femmes n’aura pas d’impact sur leurs soins ou de leur importance future de la population mondiale de pandas géants en captivité.  

Po , 3, est le troisième rejeton de Lun Lun et Yang Yang. Mei Mei Lun et Huan, 4 mois, sont les seuls pandas géants jumeaux aux Etats-Unis 

pour plus d’infos se rendre également ici : http://www.zooatlanta.org/

Image de prévisualisation YouTube

 

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PANDA et OURS À COLLIER : LE PARTAGE DES RESSOURCES

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

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Pour étudier une espèce animale dans son environnement, il est parfois intéressant de la comparer à une autre. C’est ce qui a été fait, par l’équipe de l’Américain G. Schaller, dans les montagnes Min, à l’est de Wolong, où deux espèces sont présentes : le panda et l’ours noir de l’Himalaya, ou ours à collier (Selenarctos thibetanus). L’idée était la suivante : ces deux ursidés sont végétariens, ont presque la même taille, et le même poids (environ 100 kg), et cohabitent dans les mêmes régions. Comment se partagent-ils l’espace, sachant que deux espèces ne peuvent occuper la même niche écologique dans le même biotope ?

   Deux pandas et deux ours ont été capturés puis équipés de colliers émetteurs. Pendant les semaines suivantes, leurs déplacements ont été suivis et cartographiés. Les chercheurs ont également étudié leur alimentation respective, essentiellement par l’analyse des restes de nourriture dans leurs excréments. Les résultats obtenus expliquent pourquoi les deux espèces peuvent cohabiter et, en même temps, ils éclairent les adaptations écologiques du panda d’un jour nouveau, peut-être rassurant pour sa survie.

   Au niveau anatomique, ours et panda présentent des différences. L’ours n’a pas le « sixième doigt » opposable à la main et ses molaires ne sont pas plates et larges comme celles du panda. A priori, son régime alimentaire est moins spécialisé. Cela s’est rapidement confirmé sur le terrain. La nourriture de l’ours noir de l’Himalaya est nettement plus variée que celle du panda, ce qui confirme les résultats obtenus par d’autres équipes. Il se nourrit de toutes sortes de fruits et de noix en plus des végétaux verts. De mi-avril à mi-juillet, il consomme essentiellement des feuilles, auxquelles il ajoute des fruits, de la mi-juillet à la mi-septembre, et il se gave de noix et de glands jusqu’à la mi-novembre. Ce régime est saisonnier : il peut être abondant à la fin de l’été et en automne. En revanche, l’hiver est une saison difficile pour les ours, sauf lorsqu’ils hibernent pendant 3 à 4 mois (cela dépend de la latitude où ils demeurent).

   En revanche, le panda se nourrit presque exclusivement de bambous. Or, il se trouve que les quelques espèces consommées sont disponibles toute l’année, avec une valeur alimentaire pratiquement constante, mais relativement faible. Il s’agit d’une ressource abondante, prévisible, mais qui force les animaux à se nourrir en moyenne pendant plus de 14 heures par jour.

   Une autre différence se situe au niveau de l’espace utilisé par les deux espèces. Dans le cas de l’étude de Schaller, les domaines vitaux occupés par les pandas sont nettement plus petits que ceux fréquentés par les ours. Les chiffres sont difficiles à évaluer, mais, plusieurs fois, les ours sont sortis de la zone où la réception de leur signal était perceptible, alors que jamais les pandas n’ont parcouru de telles distances pendant le suivi de l’expérience. On a un peu l’impression que le panda, ayant axé sa biologie sur les bambous, a abandonné sa curiosité vis-à-vis du monde extérieur et même une partie de son agressivité. Il paraît que les deux ours ne se sont pas laissé manipuler comme les pandas lors de leur capture. Enfin, ours et pandas n’oublient pas toujours qu’ils appartiennent à un ordre de mammifères carnivores. À l’occasion, quand ils trouvent de la viande (animal mort), ils s’en nourrissent. Ils ne savent apparemment pas chasser et doivent donc se contenter d’un régime végétarien, par obligation peut-être plus que par goût !

   Cette étude a donc bien démontré que pandas et ours noirs de l’Himalaya pouvaient – sans problème – se partager le même territoire

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le panda, UN OURS CHINOIS REDÉCOUVERT AU XIXE SIÈCLE

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

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Deux des plus anciens textes chinois connus, le Livre de l’histoire et le Livre des chants, datés de la dynastie Chou occidentale, soit de 1066 à 771 avant notre ère, mentionnent un animal qui représente très certainement le grand panda. Son nom n’est pas le même qu’aujourd’hui, mais les descriptions correspondent bien. L’histoire commune panda-homme est donc ancienne, mais elle a toujours comme cadre les forêts chinoises. De nombreux livres ultérieurs citent également ce gros ours noir et blanc à la fourrure prisée. Manifestement, l’animal a toujours été très rare et seuls en possédaient les personnages importants de ces époques. Quelques descriptions signalent alors que le panda se nourrit de bambou et qu’il mange également du métal. Cette curieuse remarque vient peut-être du fait que certains pandas sont parfois entrés dans des villages de montagne et qu’ils ont été vus léchant les marmites.

   Il faut attendre le XIXe siècle, et le début de l’ouverture de la Chine à l’Occident, pour que les choses se modifient de façon assez profonde. Le père Armand David, missionnaire et naturaliste français, fut le premier Européen à voir une peau de panda, le 11 mars 1869. Peu après, il put se procurer un animal entier mort et l’envoyer au Muséum d’histoire naturelle de Paris, où il fut décrit officiellement en 1872.

   Le résultat fut un engouement de tous les chasseurs fortunés nord-américains et européens pour aller tirer une pièce aussi rare.

   Heureusement, le physique et le comportement du grand panda attirèrent vite une autre catégorie d’aventuriers : les pourvoyeurs des grands jardins zoologiques en animaux vivants. Sur le terrain, cela s’est d’abord traduit par une intense compétition entre les représentants des divers pays demandeurs.

   Le 9 novembre 1936, c’est une Américaine, Mme Ruth Harkness, qui fit passer la frontière au premier panda sorti vivant de son pays,  pour l’introduire  aux États-Unis. Ce fut une véritable épopée, mais son exemple fut vite suivi par d’autres voyageurs intrépides.

   Finalement, 14 pandas sortirent vivants de Chine entre 1936 et 1946, mais jusqu’en 1949, date à laquelle les exportations seront réellement contrôlées, c’est un minimum de 73 animaux qui ont dû quitter la Chine. Ensuite, et jusqu’en 1983, 24 pandas ont été exportés définitivement, dont les deux animaux arrivés en France, au mois de décembre 1973 et qui furent accueillis par le zoo de Vincennes, à Paris.

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Le premier occidental à découvrir le panda géant

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

 

 

220px-Lightmatter_pandaLe panda géant, c’est l’ancien “ours du Père David”, du nom du religieux qui fut, en 1869, le premier “occidental” à en découvrir un exemplaire, dans les montagnes sud-occidentales de la Chine.

Naturaliste, explorateur et missionnaire, c’est à l’âge de 34 ans que le Père Armand David (1826-1900), de la Congrégation des Lazaristes, fut envoyé à Pékin. Là, il fut mis à la tête d’une école et consacra ses loisirs à chercher des spécimens de la flore et de la faune des environs de la capitale chinoise, tant pour la collection de son école que pour celles du Muséum d’Histoire Naturelle à Paris.

Les autorités dirigeantes du Muséum parisien, frappées de la qualité de ses envois, persuadèrent ses supérieurs de lui permettre d’étendre son travail scientifique et mirent à sa disposition les fonds nécessaires pour entreprendre des voyages d’exploration dans nombre de régions encore inconnues de la Chine. C’est ainsi que, pendant douze ans, le Père David parcourut la Chine, prenant des notes et collectionnant des spécimens de mammifères, d’oiseaux, d’insectes et de plantes.

Il est impossible de dresser une liste complète de tous les animaux que le missionnaire Armand David a découvert. Notons cependant le célèbre cerf du Père David (Elaphurus davidianus) et le panda géant.

Pendant l’hiver de 1868-1869, le Père David se trouvait au poste missionnaire de Tchentou dans la province occidentale du Setchouan. Là, il entendit étrangement parler de bêtes et de plantes remarquables que l’on trouvait dans les montagnes et les forêts aux alentours du petit village de Moupin. En particulier, on narrait que se trouvait dans cette région un ours blanc. Après un pénible voyage à travers les montagnes, le Père David arriva le 1er mars 1869 à Moupin et se mit aussitôt à explorer les environs à la recherche de ces trésors du monde végétal et animal. Le 11 mars, comme il rentrait au soir d’une journée passée dans les montagnes, il fut invité chez un fermier du nom de Li; là, dans la chambre où il fut logé, il remarque aussitôt une peau de ce fameux ours blanc qui, à la vérité, n’était pas totalement blanc, mais blanc et noir. La joie du Père David ne connut plus de bornes quand les chasseurs promirent de lui ramener un spécimen. Ils partirent sur le champ et, le 23, revinrent avec un jeune panda géant qu’ils avaient capturé vivant, mais qu’ensuite, ils avaient dû tuer pour faciliter son transport. Plus tard, d’autres semblables animaux furent obtenus et expédiés à Paris, où le professeur Alphonse Milne-Edwards (1835-1900) publia une description détaillée de ce remarquable animal.

Le panda géant puisse-t-il rester longtemps encore comme un monument vivant, pour ce grand naturaliste qui l’a découvert.

 

Pour en savoir plus : Histoire du panda : Le panda était déjà connu depuis des millénaires dans l’Orient mystérieux lorsque son existence fut révélée au monde occidental

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LA DERNIÈRE CHANCE DU GRAND PANDA

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2013

 

220px-Pandas_du_zoo_de_BeauvalL’élevage du panda en captivité est une chose, sa protection dans la nature en est une autre. Il faut essayer de combiner les deux, mais l’essentiel reste probablement de protéger les montagnes où habitent, dans des réserves, les derniers pandas sauvages.

   Les13 réserves créées entre les années 1960 et 1990 hébergaient environ 60 % des 1 000 pandas vivant à l’état sauvage à l’époque en Chine. Malheureusement, même au sein de ces réserves, les animaux paraissaient considérablement éparpillés en petites sous-populations. Les défrichements entrepris pour augmenter les surfaces cultivables, les routes de plus en plus nombreuses, les vallées occupées par l’homme ne permettaient plus aux animaux de circuler librement d’une montagne à l’autre et les isolaient les uns des autres. Des effectifs trop restreints n’étaient pas viables. Par les simples lois du hasard, ces groupes pouvaient réunir trop de mâles ou trop d’animaux âgés ; ils étaient à la merci d’une brusque chute de la reproduction, et les risques d’extinction étaient grands pour de nombreux petits groupes. Or, pour les spécialistes de la conservation des espèces, quand une espèce sauvage descend au-dessous du seuil de 1 000 individus, les dangers de disparition complète deviennent presque inévitables

   La réserve de Wolong, suivie pendant une  quinzaine d’années, est un bon exemple des menaces réelles qui pèsent sur les pandas. Au milieu des années 1970, on évaluait sa population à 130-140 animaux. En 1986, le spécialiste américain George Schaller estimait le total à seulement 72 individus. Pour lui, cette diminution s’expliquait par une pression humaine toujours plus forte, quelques morts accidentelles de pandas dans des pièges installés pour capturer des chevrotins porte-musc et le retrait des animaux en mauvais état pendant la disette de 1983 et 1984. C’est pourquoi le gouvernement chinois, en collaboration avec le WWF, a créé de nouvelles réserves et pris des mesures pour la conservation de l’habitat naturel du panda. En 2007, on comptait 59 réserves abritant environ 1 100 pandas sur les 1 500-1 600 recensés.

   La gestion des réserves doit donc tenir compte de tous ces paramètres. La question de la mort régulière des bambous n’est un problème que depuis que l’habitat des pandas est réduit et morcelé. Autrefois, il suffisait aux animaux de changer de vallée pour trouver soit une autre espèce de bambou, soit la même que celle qui disparaissait, mais à un stade plus jeune. Les deux espèces les plus importantes de bambou, le bambou flèche (Sinarundinaria, récemment rebaptisé Bashania) et le bambou parapluie (Fargesia), couvrent beaucoup moins de surface qu’autrefois. Leur floraison, qui précède la mort, intervient de manière naturelle tous les quarante ans environ et les pousses mettent dix ans pour retrouver le stade végétatif utile pour les pandas.

  159px-Panda4_Beauval Une solution pour contrebalancer le morcellement des massifs forestiers consiste à planter des couloirs de bambous entre les réserves, afin de permettre aux pandas de circuler d’un massif isolé à un autre, quand les pousses se sont raréfiées ou ont disparu. Le but est double : augmenter les chances de rencontre, donc de reproduction, et diminuer les risques de disparition pour cause de pénurie alimentaire localisée. Depuis des millénaires, bambous et pandas cohabitent. Les pandas peuvent consommer 21 espèces différentes de bambous et le rythme de reproduction de ces plantes ne les avait jamais menacés. Le risque actuel est lié à la présence humaine. En Chine, on compte un panda pour un million d’hommes ! Malgré ce passé commun ancien, l’homme n’a commencé à vraiment connaître le panda que récemment. Ce sont les études de l’équipe sino-américaine, dans la réserve de Wolong, qui ont rapporté l’essentiel de ce que nous savons maintenant. Des animaux ont été capturés, équipés de colliers émetteurs, suivis nuit et jour, très attentivement observés. Grâce aux mesures de conservation, les estimations du nombre de pandas à l’état sauvage ont été révisées à la hausse au début des années 2000.

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la Protection du Panda

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2013

290px-Grosser_PandaEn Chine, la population des pandas est aujourd’hui protégée ce qui est tout à fait positif.
Malheureusement, le problème est plus complexe.
Le panda est tributaire des bambous. Si l’espèce par elle-même est aujourd’hui protégée, c’est son habitat qui est menacé. La déforestation intensive a déjà détruit en 20 ans plus de la moitié de son habitat.
Pan Wenshi déclare avec raison : « A quoi bon protéger et multiplier l’espèce en captivité si l’on ne protège pas son habitat naturel ? ».

De plus, les méthodes d’élevage ne sont pas concluantes. Les pandas deviennent impuissants, mélancoliques et agressifs en captivité.

Les mères captives refusent d’élever leurs petits qui meurent avant leur maturité. On recense encore aujourd’hui environ 100 pandas en captivité

Il est évident que seule la protection de leur environnement évitera l’extinction de l’espèce.
La bonne nouvelle c’est que notre « papa panda » comme on le surnomme projette de lâcher dans la nature, vers 2005, les pensionnaires des réserves en surnombre.
Ce mélange éviterait la consanguinité qui est une autre menace pour l’espèce

En 1989, le WWF publia un programme pour la protection des grands pandas :

Création de 14 réserves naturelles 
* Formation de gardes 
* Plantation de couloirs bordés de bambous reliant les 13 réserves existantes 
* Mise en liberté de jeunes individus nés en captivité 

En 2005, la survie du grand panda n’est toujours pas assurée. Si son habitat est aujourd’hui préservé, c’est le faible taux de reproduction qui pose problème.

A Wulong, la population était de 55 individus en 2003 contre 20 en 1998. Les pandas de la vallée de Jiuzhaigou, estimés à 17 individus en 1996, sont sans doute moins nombreux aujourd’hui.

Malgré les efforts des scientifiques, la population des grands pandas n’augmente pas. Les tentatives de reproduction en captivité n’ont donné que de maigres résultats. Seule l’insémination artificielle porte quelques fruits

sources texte, videos : Dinosoria

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Panda est aussi une voiture Fiat

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2013

 

280px-Fiat_Panda_front_20071205La Fiat Panda est une automobile citadine produite par le constructeur italien Fiat Auto de 1980 à 2003.

Dans la gamme, au niveau encombrement et habitabilité, la Panda se situe entre les Fiat 126 - Cinquecento et les Fiat 127 - Uno - Punto.

Sa grande notoriété est due à sa robustesse, sa longévité (23 ans de production), à son très faible coût d’achat comme d’entretien et sa version quatre roues motrices, très prisée en montagne.

Dessinée par Giorgetto Giugiaro, la Fiat Panda peut être considérée comme une interprétation moderne de la Citroën 2CV. Une voiture moderne, simple, facile à utiliser et à entretenir. Présentée en février 1980 et commercialisée immédiatement, la Panda a été bien notée pour son style novateur, développé deux ans plus tard lors de la conception de la Fiat Uno. L’assemblage de la Panda utilise la banque d’organes Fiat, comme les moteurs et la transmission dérivés de la Fiat 127.

Beaucoup de dispositifs ont contribué au rôle de « voiture de ville » de la Panda : la banquette arrière pouvait être pliée à plat pour en faire un lit rudimentaire, voire être enlevée entièrement pour augmenter l’espace de charge. Tous les sièges étaient recouverts de tissus démontables pour être lessivés, de même pour le dessous du tableau de bord. Certaines Panda possédaient même un toit en toile pour la transformer en cabriolet.

La Panda sera la première voiture de grande série du groupe Fiat Auto dont l’ingénierie de la carrosserie sera confiée à un prestataire extérieur, certes de renom comme Giugiaro.

Versions

Pendant les 23 années de sa commercialisation, la Panda a peu évolué, tant en options qu’en versions. Il y a eu deux séries (1980-1986 et 1986-2003), et un restylage (en 1992).

Première série (1980 – 1986)

La Panda voit le jour au mois de février de l’année 1980, avec les deux modèles : Panda 30 (non importée) et 45. Une année plus tard, est commercialisée la Panda 34 en provenance d’Espagne, fabriquée dans la filiale Fiat de l’époque, Seat. En septembre 1981, Fiat lance la Panda 45 avec toit en toile, au salon de Paris 1982, apparaît la version Panda Super qui inaugure la nouvelle calandre Fiat aux 5 barres inclinées, puis, en juin 1983 viendra la Panda 4×4.


Deuxième série, première version (1986 – 1992)

La Panda, deuxième série, apparaît en février 1986. Bien plus qu’un simple restylage, c’est quasiment une refonte complète du modèle avec de nombreuses modifications intérieures et extérieures, mais surtout structurelles. Une version équipée du moteur diesel de 1 301 cm3 - 37 ch des Fiat 147 et Fiat Uno sera proposée sur certains marchés européens comme l’Italie.

De nombreuses modifications sont apportées :

  • à l’intérieur : le tableau de bord est plus large; les nouveaux cadrans sont plus lisibles; nouvelles poignées de portes intérieures et aérateurs.
  • à l’extérieur : les pare-chocs sont plus larges; à l’arrière, il inclut la plaque d’immatriculation. Les phares et feux sont légèrement retouchés pour être plus enveloppants. La calandre en tôle est remplacée par une calandre en plastique qui arbore en gros le logo Fiat à barres inclinées sur toute la calandre : « //// »; nouveaux rétroviseurs. Dorénavant, les bas de portière sont lisses et de couleur carrosserie. La plaque d’immatriculation arrière est placée dans le pare-chocs.
  • mécanique : l’ancienne plateforme avec suspension arrière à essieu rigide et ressorts à lames est remplacée par le développement mis au point pour l’Autobianchi Y10, avec une suspension à essieu déformable et ressorts hélicoïdaux, dit essieu Omega. Elle est équipée des nouveaux et très modernes moteurs FIRE 750 et 1 000 cm³.

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Panda Security est un anti-virus

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2013

 

téléchargement (6)Panda Security SL, anciennement Panda Software, est une entreprise de sécurité informatique créée en 1990 en Espagne. À l’origine spécialisée dans l’offre de logiciels antivirus, l’entreprise a étendu sa gamme de produits et techniques pour intégrer désormais, entre autres, des protections pare-feu (firewall), des systèmes de filtrage du spam, des logiciels espions et des contenus indésirables, des appliances de protection périphérique et des solutions de gestion de la sécurité, tant pour les entreprises que pour les particuliers.

Les solutions de sécurité Panda pour le grand public et pour les entreprises incluent une protection contre les cybercriminels et tous les types de logiciels malveillants susceptibles d’affecter les ordinateurs et les systèmes d’information : virus, chevaux de Troie, vers, logiciels espions, spam, numéroteurs, canulars, contenus web indésirables, pirates, intrusions WiFi, etc. Les technologies propriétaires TruPrevent sont un ensemble de technologies préventives conçues pour bloquer les virus inconnus et les intrusions. En 2007, Panda Security a introduit un nouveau modèle de sécurité dans ses produits, l’intelligence collective, qui repose sur le grid computing pour recueillir, identifier, classer et désinfecter automatiquement les nouvelles menaces informatiques.

Considéré comme le premier éditeur de solutions de sécurité à avoir exploité le potentiel du « cloud computing », Panda Security a présenté en novembre 2009 des nouveaux services de sécurité « in-the-cloud » pour les particuliers et les entreprises.

 

Panda Security a été fondée en 1990 sous le nom de Panda Software par l’ancien PDG Mikel Urizarbarrena dans la ville de Bilbao, en Espagne. L’entreprise a annoncé le 24 avril 2007 la vente de 75 % de son capital – alors détenu à 100% par Mikel Urizarbarrena – au fonds d’investissement européen Investindustrial et à la société de financement par capitaux propres Gala Capital. Le 30 juillet 2007 l’entreprise a changé de nom, passant de Panda Software à Panda Security et M. Urizarbarrena a été remplacé par Jorge Dinares. Un an plus tard, le 3 juin 2008, le conseil d’administration a décidé du remplacement de M. Dinares par Juan Santana au poste de PDG.

Avec une part de marché de 3,2 %, Panda Security est le 4e éditeur antivirus mondial, selon un classement de 2005. L’entreprise a été classée parmi les 500 entreprises européennes à la plus forte croissance à plusieurs reprises depuis 1997. Panda Security est leader sur le marché espagnol et en 2008, l’entreprise est devenu le premier développeur de logiciels antivirus d’Europe. Panda Security est classé comme le premier éditeur de logiciel espagnol dans l’édition 2009 du Truffle 100.

Panda Security est présent sur les cinq continents, via un réseau de franchises et de filiales dans 56 pays parmi lesquels l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède. Les produits Panda sont disponibles en plus de 23 langues et commercialisés à des millions d’utilisateurs de 195 pays dans le monde.

Panda Security a été classé par le cabinet d’analyse Gartner comme un innovateur technologique. L’histoire de l’entreprise a été jalonnée d’innovations technologiques, parmi lesquelles le lancement de solutions de sécurité reposant sur le concept du SaaS (“Security as a Service”) et apportant une protection “in-the-cloud” (cloud computing) grâce à l’Intelligence Collective Antimalware de Panda, un modèle de sécurité novateur introduit sur le marché en 2007.

Selon son PDG, le principal avantage de ce modèle de sécurité est qu’il permet d’analyser automatiquement les menaces et non plus de les analyser manuellement comme le font d’autres entreprises, ce qui rend la détection des codes malveillants plus rapide et efficace.

Panda Security a comme concurrents sur le marché antivirus les entreprises SymantecKasperskyMcAfee et Trend Micro, entre autres.

En 2009, Panda Security a noué un partenariat avec Against Intuition pour permettre une navigation sur Internet plus sûre avec l’extension WoT

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Les logos du Panda

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2013

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histoires de Pandi Panda

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2013

 

 « Maman Panda, maman Panda, quelque chose d’affreux vient de se produire. Mon ami le colibri vient de se faire traiter de moucheron par un méchant corbeau tout noir.
– Oh, le vilain garnement. Ramène donc ton ami le colibri et le corbeau tout noir par ici. J’ai une histoire à leur raconter. »

téléchargement (2)
Vingt minutes plus tard…

Le corbeau en larmes s’excuse auprès de son petit congénère : « Colibri, je suis désolé de toute la peine que j’ai pu te causer. Je ne recommencerai plus jamais de ma vie ».
Le colibri tout ému : « Corbeau, je viens de me rendre compte de ma grandeur intérieur. Tu es tout excusé et je sais dorénavant que ce n’est pas la taille qui fait l’oiseau ».
Snif, c’est beau n’est-ce pas ? Mais comment la mère panda s’y est-elle pris pour obtenir un tel résultat ? Facile, en racontant un joli conte fabuleux gratifié d’une leçon de morale finale. 
Voilà ce qu’est Tao Tao, les histoires de Pandi Panda. Réalisé en 1983 par les studios japonais Shun Mao et Cimadis et diffusé sur France 3 à partir de 1988, ce dessin animé en 52 épisodes s’adresse uniquement à un public très jeune (moins de 8 ans) qui se laissera emporter par ces gentilles aventures imaginaires d’animaux. 

Chaque épisode est construit sur le même schéma. Tao Tao joue avec ses amis en plein coeur d’une merveilleuse vallée chinoise lorsqu’une légère mésaventure se produit (voir les déclarations du corbeau). Ni une, ni deux, tout le petit monde va voir la maman Panda qui va raconter une histoire dont la morale permettra de réconcilier tout le monde. Bref, tout le monde prend du Prozac et semble adorer ça. Comme bien d’autres dessins animés, Tao Tao suit la voie du « tout le monde est beau et gentil » mais se distingue de la masse par son ton calme et poétique renforcé par des dessins doux aux couleurs pastel. Quitte à vouloir réaliser des histoires gentilles, autant le faire à fond. Dès lors, seuls les plus jeunes enfants réussiront à regarder l’anime. 

Passé un certain âge, la série n’est plus regardable. J’en ai fait la douloureuse expérience il y a quelques jours et je me suis rendu compte que je n’avais plus 5 ans. Les bons souvenirs que m’avait laissés l’anime ont été quelque peu refroidis. Mais devant une telle candeur et une telle gentillesse des personnages, il m’est apparu évident que je n’avais plus du tout l’âge pour apprécier. J’ai donc basé ma critique et ma notation sur l’impression que m’avait laissé le dessin animé jusque là. 

Chers parents, vous pouvez laisser tranquillement votre bambin devant cet anime et vaquer à vos occupations. A moins que l’enfant ne soit hyperactif ou ne soit trop habitué aux dessins animés surexcités, il boira les paroles de la maman panda. Les époques et les mentalités changent mais si la série a plu à un enfant de 5 ans il y a presque 20 ans, il y a toutes les chances pour qu’elle charme encore aujourd’hui. 

PS : Le chanson Pandi Panda de Chantal Goya en bonus et pour la page de présentation n’était absolument pas nécessaire, surtout que celle du générique est plutôt sympa.

weirdkorn 

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