La plume d’oie

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2015

 

Au 18ème siècle, Auvillar connut la célébrité pour ses faïences. Une autre profession, assez rare, presque unique en France, rendit également célèbre la cité : la préparation et l’exportation de la plume d’oie à écrire. Favorisée par une région de plus dense élevages de volailles, la production s’élevait à la fin du 18ème siècle à plusieurs centaines de milliers de plumes, et s’exportait jusqu’au Levant et en Espagne.

Plume-d-oie-des-neigesChaque aile d’oie ne donnait que quelques plumes ( remiges ) de gtande qualité dites  » plumes de marque  » à canon très large. Souvent, l’artisan allait vendre lui-même sa production aux foires de Baucaire ou de Bordeaux, après la création du canal du Midi. Ces foires rassemblaient  » la hanse germanique « , association de marchands allemands ayant le monopole du commerce par eau, de la mer du Nord à la Baltique, et qui étaient grands amateurs et acheteurs de nos plumes pour leur qualité. La rapide diffusion de la plume métallique, apparue en angleterre au milieu du 19ème siècle, est venue mettre fin à cette industrie locale.

Préparation de la plume :
Avant son utilisation, la plume à écrire subissait un traitement assez complexe qui pouvait durer plusieurs jours, et qui consistait à rendre le canon plus dur, pour une meilleur et durable utilisation. Avant la taille qui se faisaient à l’aide de couteaux spéciaux, très difficiles à trouver aujourd’hui, ce traitement, appelé trempe et clarification, nécessitait une grande attention et une grande habileté manuelle de la part du fabriquant pour manier le feu, l’eau et le sable nécessaires à cette opération.

De l’habileté et de l’expérience de l’artisan, dépendait une réputation de qualité qui dépassait parfois les frontières, comme ce fut le cas à Auvillar. Habituellement, les plumes d’oies, de cygnes, de dindons sont utilisées pour des écritures de grosseur moyenne ou grande. Quant à celles de canards et de corbeaux, elles sont plutôt destinées aux écritures les plus fines et le dessin, ces dernières étant petites et difficiles à tenir : on peut tailler leur réservoir et l’insérer dans un morceau de bois ou de roseau, pour une meilleure tenue en main, ancêtre du porte plume moderne. L’usage de l’utilisation des plumes remonte très loin dans le temps. Au British Muséum, des peintures égyptiennes représentent des scribes employant cet instrument. Les romains l’utilisaient sur le vélin ( environ 190 ans AV JC ).

Au moyen âge, différentes espèces d’oiseaux furent employées : le pélican, le faisan, l’aigle, le paon et le corbeau.
Pour le dindon ou l’oie aux nombreuses pennes, les cinq premiers tuyaux sont habituellement utilisés, les rémiges, les sixièmes ou septièmes pannes sont plutôt réservées au dessin très fin, de même que les rectrices ou plumes de la queue.
Les plumes dont le tuyau s’oriente vers la droite quand on les tient dans la main qui écrit, proviennent de l’aile gauche. Certains calligraphes les préfèrent aux plumes de l’aide droite, qui elles s’orientent vers la gauche. L’époque la plus favorable pour le ramassage coïncide avec celle de la mue, car les plumes se trouvent alors dans une période qui facilite leur traitement ultérieur. Une plume se compose de trois parties : le tuyau, le réservoir et les barbes avec leurs barbules.

A l’état naturel, le réservoir est recouvert d’une sorte de peau graisseuse renfermant la moelle, et qui a donc tendance à ramollir. Afin d’y remédier, il faut durcir la plume. Avant la taille de la plume, celle-ci devait être débarrassée de la membrane graisseuse qui entoure le tuyau.  Ces différentes techniques de transformations, appelées « trempe » et « clarification », ont varié selon les époques et l’expérience des artisans.

La trempe :
Cette méthode employée au 18ème siècle consiste à humecter les plumes d’oie, soit en les plaçant dans une cave humide pendant un jour ou deux, le bec de la plume en terre, soit en les enveloppant dans une étoffe humide, plusieurs heures avant de les traiter.

A travers la grille d’un feu, introduire le réservoir de la plume de sorte qu’il ne touche pas le feu, mais soit bien chauffé en tous points. La plume ainsi chauffée sera passée sous une plaque de métal chaude, à la surface lisse. Ce procédé permet d’ôter la substance membraneuse recouvrant le réservoir et lui donne une forme bien ronde. Renouveler ensuite l’opération en inversant la position du réservoir. Lui faire reprendre sa forme originelle sur le feu. La pression sous la plaque l’ayant préalablement aplatie. A noter que si la plume n’a pas été suffisamment humectée, elle risque de se fendiller sur les côtés. Ce travail exige une très grande attention. En dernier lieu, frotter la plume avant de la polir. Un autre procédé consiste à couper en biais l’extrémité de la plume et de la placer dans des cendres chaudes. Enlever la membrane extérieure en grattant le réservoir avec le dos de la lame d’un couteau, puis limer la plume en frottant avec un lainage. On peut également mouiller le réservoir, puis en maintenant au dessus d’un feu de charbon de bois, le gratter avec le couteau.

La Clarification :
Selon ce procédé du 17ème siècle, commencer par enlever la pellicule extérieure de la plume en grattant puis couper son extrémité. La plonger ensuite dans de l’eau bouillante contenant une petite quantité d’alun et de sel. Après 15 mn, la faire sécher dans un poëlon de sable chaud puis dans un four. Au 19ème siècle, la méthode de clarification diffère sensiblement. Elle consiste à lier les plumes en botte ( mais sans trop les serrer ), et à les placer dans une marmite à l’étuvée, de sorte qu’elles ne touchent pas l’eau. Il suffit ensuite de les recouvrir d’un couvercle et de laisser la vapeur agir pendant une heure. Ensuite, il faut les sortir et les faire sécher près d’un feu. Le lendemain, il ne restera plus qu’à gratter les réservoirs avec le dos d’un couteau, et à les lisser avec un lainage. Après plusieurs jours, on pourra utiliser ces plumes.
La taille et l’incision du bec sont possibles. Cependant, exécutée trop tôt, lorsque la matière est encore molle, l’incision risque de ne pas être franche et nette.

ecrit-plume_1La taille des plumes :
On commence par raccourcir la plume, arracher les barbules superflues et ôter les duvets. L’instrument ayant été durci, on coupe obliquement l’extrémité du côté du ventre, on en fait autant pour le dos, puis on incise la fente de ce côté avec le tranchant du couteau que l’on glisse dans le tuyau, en prenant bien garde de ne pas trop enfoncer la lame. En effet, il est toujours préférable d’agrandir la fente par éclatement, ce qui présente l’avantage de la garder fermée. Par le canal ainsi formé s’écoulera l’encre. Ensuite, on retourne la plume et on lui fait une grande ouverture sur le ventre, on évide l’extrémité de part et d’autre de la fente. Enfin, pour tailler le bec, on pose le dessous de la plume sur une surface dure et lisse, et on place le canif sur le tranchant à l’endroit où l’on veut couper. Ce dernier coup que les maîtres de l’art appellent le  » tact « , doit être fait subtilement, de manière vive et nette. Cette taille date du 18ème siècle.

Une telle profession ne nécessitait pas un matériel important ou encombrant. Par contre, elle obligeait l’artisan à une surveillance soutenue et le contrôle permanent de la chaleur, de l’humidité durant les manipulations qui ne souffraient d’aucune erreur, pour atteindre la perfection exigée par les calligraphes et utilisateurs professionnels de l’époque. Il fallait aussi une parfaite connaissance de la qualité des différentes plumes, afin de les soumettre à un véritable et difficile travail d’artiste.

Consulter le site de référence : http://www.auvillar.com/le-musee/la-plume-doie/

 

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Histoire de L’oie d’Anjou

Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015

oie d'AnjouL’oie blanche fait partie du paysage agricole de la région historique de l’Anjou depuis le Moyen Age. Cette ancienne province solidement ancrée sur les cours de la Loire, de la Sarthe, du Loir et de la Mayenne recouvre les départements actuels du Maine et Loire, du sud de la Mayenne, du sud ouest de la Sarthe et du nord de l’Indre et Loire. 

L’oie figurait et figure encore sur certains blasons comme celui de la ville de L’Oie. Beaucoup de lieux dits de la région font référence à l’oie et au piron (nom local donné aux jeunes oies mâles). 

C’est en partie du à la présence de ce réseau hydrographique dense que l’élevage des oies a trouvé naturellement sa place. La nature des sols, la présence de nombreuses mares et la douceur du climat procurent toutes les conditions nécessaires à l’éclosion  précoce des oisons et au maintien de la couleur blanche des plumes de nos oies. 

Au Moyen Age, l’oie était omniprésente dans les basses cours de ferme et procurait aux fermiers jusqu’à peu, la plume et le duvet nécessaires à la fabrication de vêtements, couettes matelas et oreillers. En plus de la viande, la peau de l’oie était tannée en mégisserie pour confectionner des houppes à poudre mais aussi des gants, manchettes et faux cols ainsi que des vêtements pour les enfants. Cette peau était commercialisée sous le nom de « cygne ». 

Les marchés de Château Gontier et de Brissac Quincé qui ont lieu à laSaint Maurice remontent au XVe siècle. D’autres marchés dont ceux deLongué et de Vihiers aussi très anciens rassemblent plusieurs milliers d’oies. Tous les écrits des voyageurs font mention de la présence de ces troupeaux d’oies (« les gardeuses »). Au marché de Château Gontier elles étaient réunies en cercle sur de la paille. Les ventes avaient lieu après la troisième plumaison (entre novembre et la fin décembre). Les oies étaient bien sûr élevées en plein air sur des parcelles de céréales sur pied puis finies avec des pâtées à base de pommes de terre cuites, de son, de farine d’orge, de sarrasin et de maïs. 

Cette diversité de valorisation autour de l’oie d’Anjou permettait aux éleveurs d’obtenir un complément de revenus pour pouvoir acheter ce qui n’était pas produit sur la ferme.

La production des oies en Anjou a bien sûr évolué avec la diminution de l’intérêt pour les plumes et duvets ainsi que la peau. Aujourd’hui l’Oie d’Anjou est élevée uniquement pour sa viande si délicate. Malgré les bouleversements des modes de production et des circuits de commercialisation l’élevage de l’oie en Anjou reste traditionnel, respectant l’animal, ses rythmes et ses besoins. 

  • N’est pas oie d’Anjou qui veut !

Tout d’abord être née dans la belle région d’Anjou, qui nous offre son climat doux et océanique.

En effet le climat est déterminant pour nos dates de ponte, ce qui nous permet de gambader les premières car nous avons été pondues dès le mois de mars. Voilà déjà une partie de notre secret pour être si belles à noël, nous sommes dorlotées en élevage en moyenne 222 jours. 

C’est le début d’une grande et belle histoire dès que nous rencontrons celui ou celle qui va s’occuper de nous !

Pendant  presque 8 mois.

C’est un moment très important car nous allons devoir le reconnaître très rapidement en enregistrant sa voix et ses intonations. Nous les oies nous avons la particularité de suivre le premier venu et tant mieux si c’est un éleveur d’Oie d’Anjou.

 

Un site : http://www.oiedanjou.fr/

 

 

 

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Histoire d’oie

Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015

 

OieCendreeCharlotte est une jeune oie tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Un bec orange, une robe noire, des pattes palmées et une fâcheuse tendance à passer le plus clair de son temps dans l’étang non loin de la ferme où elle réside. Elle n’a non seulement rien d’extraordinaire mais ne cherche vraiment pas à se démarquer de ses congénères. Certes, elle est jeune et ne sait pas voler pour l’instant, mais cela viendra bien assez tôt se dit elle… rien ne presse.

L’année passait calmement et les préparatifs du Grand Départ commençaient à revenir dans tous les becs. « Qu’est ce donc que ce départ dont tout le monde parle? » demanda t-elle.
« Rien ne t’affole pas » lui répondaient ses grandes cousines, mesquines et fourbes (ce sont leur prénom !!), « nous te préviendrons quand il s’agira de te hâter… »

Et le grand jour arriva plus vite que notre candide Charlotte ne pouvait l’imaginer, et elle ne savait toujours pas voler… En réalité, à chaque automne, les oies entamaient un long et périlleux voyage devant les amener dans des pays plus ensoleillés et doux. Elles devaient laisser pour un temps le bel étang où elles se prélassent toute l’année pour entamer cette migration que les plus anciennes connaissent le mieux…. et que les plus jeunes redoutent tant.

Notre petite Charlotte réalisa un peu trop tard que ses cousines bien aimées l’avaient bien dupée. Elle était condamnée à affronter  la rigueur de l’hiver et la solitude d’un paysage givré et désolé. 

Livrée à elle-même dans ce froideur automnale où les feuilles commençaient à joncher le sol, la pauvre Charlotte ne voyait guère d’issue à son sort.

Les autres habitants de l’étang s’étaient réunis autour d’elle en silence… lapins, canards, coléoptères et autres bêtes à bon dieu comprenaient la tristesse de la petite oie et n’osait troubler son apitoiement. Ils restaient là, à l’entourer, en essayant de lui apporter autant de chaleur animale que possible. Un lièvre pris la parole : « Charlotte, nous sommes tous convaincus que tu peux voler, même tes cousines y sont parvenues, tu ne dois pas douter de toi. Nous, nous croyons en toi ». La petite oie leva la tête, une lueur d’espoir au fond du regard. Après tout le lièvre n’avait pas tort. Il s’agissait simplement d’essayer.

Les essais se succédèrent. Certains furent chaotiques, Charlotte se retrouvant plus souvent le bec dans l’eau que dans les airs, mais au terme d’une semaine de tentatives, la dernière fut la bonne. Elle parcouru d’une traite une bonne cinquantaine de mètre et ne fut stoppé dans son élan que par un grand bouleau, planté au milieu du champ qui jouxtait l’étang. Le choc fut impressionnant mais la situation tellement cocasse que tous les animaux partirent d’un grand éclat de rire.

Charlotte était prête pour entamer un long voyage qui devait la mener vers des contrées lointaines, mais seule l’entreprise lui paraissait démesurée. Elle se tourna vers les oisillons qui lui avaient servi de guide dans sa formation aérienne et leur demanda assistance. Les petits oiseaux, enchantés, n’en demandaient pas tant.

Après quelques embrassades et autres accolades animales, l’escadrille prit son envol vers une destination lointaine.

Les jours de vol se succédaient, avec des périodes de lassitude où notre frêle escadrille  ne trouvait rien d’autre à contempler que l’hiver qui s’était emparé de tous les paysages environnant. L’expédition pris enfin un tour plus réjouissant lorsque nos amis volatiles découvrirent par-delà les nuages gris le soleil baignant une étendue plus verdoyante. L’arrivée était proche.

Quelle ne fut pas la surprise des deux cousines de Charlotte voyant arriver dans le ciel cette équipée qui avait traversé des kilomètres sans jamais perdre leur solidarité et leur entente !!!

Charlotte avait de leur aveu bien changé. Elle était devenue une oie responsable et affirmée tout en ne niant pas avoir été bien sotte et égoïste au moment d’écouter ses ainées lui prodiguer des conseils avisés pour apprendre à voler.

Elle avait appris de ses erreurs et avait prouvé que l’on pouvait compter sur elle. Sa longue expédition en était la preuve.

La petite Charlotte était devenue une belle oie sauvage

 

Issu du site : https://sites.google.com/site/mescomptines/

 

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L’OIE DE TOURAINE

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

 

 OIE DE TOURRAINE

  

Volaille ancienne de notre région, oubliée un temps reprend petit à petit, grâce à quelques collectionneurs passionnés, sa place dans notre patrimoine régional. 

De taille moyenne, d’un blanc immaculé, aux yeux bleu ciel, aux palmes et bec orange vif.

Calme et sereine, elle est d’un élevage agréable. 

* On la retrouvait sur la table des banquets de fin de vendanges ou lors de fêtes des battages, vers la fin septembre.  

* La coutume veut que les Tourangeaux, le 11 novembre, fête de Saint-Martin, se réunissent en famille pour manger une oie rôtie.    

Cette tradition remonterait au IVème siècle:

« Les habitants de la ville de Tours, avaient choisi Martin comme successeur de l’évêque Lidoire décédé. Le nouvel élu ayant disparu, on partit à sa recherche, parcourant la campagne, fouillant les grottes des coteaux de Loire.

Lorsque, aux abords  d’une cabane abandonnée, des oies dérangées,poussaient de grands cris. Franchissant la porte de la masure, on trouva Martin en prières.  

Grâce aux Oies, les Tourangeaux avaient retrouvé leur éveque. »

 

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* On retrouve dans les archives de Sainte Maure de Touraine la trace d’un ancien impôt concernant le propriétaire du lieu dit la Tournellerie, qui le jour de la Saint Michel, devait offrir au seigneur du château de la Louère, dont le fief dépendait, une oie blanche ayant un chef d’ail pendu au col et deux deniers.  

Nous sommes à la recherche d’autres légendes ou coutumes de la Touraine ancienne en rapport avec les oies.

N’hésitez pas à nous contacter.

 

Les Oies du Plessis, 

couvées de façon naturelles, par des poules en majorité, sont élevées en prairie dès les premières semaines, dès que la température extérieure le permet.

Au début, dans de petits parcs modulables, puis l’évolution de la taille des pâtures se fait d’elle même.

 

ISSU DU SITE : http://www.histoiredoies.com/

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L’HISTOIRE D’UNE MAMAN CANE par un internaute

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

 

 

 

Le nid où la cane couvait ses œufs se trouve à 1,40 m du sol ( armoire = 1 mètre environ et le nid = 0.40 m ). 
A ma grande surprise, le matin vers 7h 30 du 4.07.2013, je trouvai la cane et ses canetons sur le sol du balcon. C’était attendrissant car les canetons se cachaient sous le ventre c.-à-d. tous se groupaient aux pieds de la cane. Je voudrais compter les canetons car en principe, les 8 œufs donnaient 8 canetons. Mai il y avait seulement 7 canetons ! Etrange ! Où est le 8è caneton ?
Malheureusement, j’ai appris plus tard qu’un caneton tombait du 6è étage où j’habite et il (elle) atterrissait au 1er étage.

 

Vidéo postée  par Hirondelle Julie en Juillet 2013

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Vers 7h30, le concierge sonna à ma porte mais je n’ai pas répondu présente !!!
Toute la journée de la veille soit le 03.07.2013, la cane n’avait pas quitté son nid.

Vers 5h du matin du 04.07.2013, mon mari a pris une photo du nid : comme la maman était parti pour aller « manger « alors que le ciel était encore tout noir : il a constaté que 2 œufs n’étaient pas éclos !
En observant l’attitude de la cane d’après les vidéos du 04.07.2013, j’ai compris qu’elle cherchait (ou une sortie) un nid pour ses canetons encore très jeunes (de quelques heures à un jour).

maman caneLa cane explorait les coins, essayait les pots qui se trouvaient sur le sol du balcon. 
A la fin, elle décida de remonter sur l’armoire (1mètre de haut) où se trouvait son nid : mais son nid en bois blanc était déplacé par terre ! La cane criait comme si elle se demandait : « Où est mon nid ? « Elle criait si forte que mon mari prenait le nid du sol et le remettre au même endroit ! Mais elle continuait de crier en restant sur le bord du balcon car le concierge et d’autres personnes pourront apercevoir la cane et ils alerteront la police ou les pompiers pour venir sauver la cane en danger ? Pourquoi criait -elle si fort ???? 

Car elle était éloignée de ses canetons : mon mari a pris un caneton , l’un après l’autre, dans sa main et le déposa dans le nid. Dans la panique de la cane et de ses canetons, 2 canetons sont tombés du 6è étage et atterrissaient au 1er étage . Donc 3 canetons se trouvaient au 1er étage et la locataire du 1er avait mis les 3 canetons dans une grande boîte jaune percée de trous pour que les canetons respirent ! 

Riing ! riing ! la sonnerie de la porte d’entrée de nouveau ! Mon mari l’ouvra et le concierge était là ! Il expliqua le ramassage des 3 canetons ! Mon mari allait les chercher pour les ramener au Centre Ornithologique de Réadaptation à Genthod. 
Après quelques minutes, à notre grande surprise, la cane et les 5 canetons ne sont plus dans le nid, ils sont partis : par quel moyen ? MYSTèRES ? Mais en regardant un vidéo sur Youtube, j’ai compris que la cane et ses canetons peuvent sauter depuis des immeubles beaucoup plus hauts que notre balcon au 6è étage !!!! 

Je suis rassuré que la cane et ses canetons pourraient être quelque part dans la nature à Genève !!! Mais les 3 autres canetons se trouvent à Genthod. J’ai téléphone à Genthod car les 3 ont un numéro : ils se portent bien d’après les dernières nouvelles ! Souvent, selon le responsable à Genthod, le caneton meurt car sa mère cane lui manque !!!!!

 

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Avoir un canard domestique

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2015

bassecourIl est surprenant d’entendre et de ne pas beaucoup de gens ont entendu parler de cela, mais, oui il ya des canards qui vivent dans des foyers de l’homme. Il est très rare, mais, semble se produire plus souvent ces jours-ci. Les canards sont de plus en domestiquée dans plusieurs régions du pays. Croyez-le ou non, Canards font de grands animaux.

Il ya beaucoup impliqué dans la prise en charge d’avoir un canard pour un animal de compagnie. Il ya aussi beaucoup à apprendre à faire. La plupart des familles reçoivent leurs canards de Pâques en guise de cadeaux. Puis les familles n’ont aucune idée de quoi faire avec leur canard. Familles commencez à réaliser que leur nouvelle canard n’est pas autour d’elle / sa mère et les canetons d’autres dont ils ont besoin pour croître et survivre. Juste après Pâques familles nombreuses (s’ils veulent) doivent entamer des recherches sur les soins de canard. La plupart des familles décident de renoncer à leur canard précieux après qu’ils obtiennent eux et lien avec eux. Il est important que les familles sachent que, dans quelques jours d’avoir leur canard, il / elle a déjà « imprimé » avec eux. La famille devient son / sa meute. Ce que la plupart des familles doivent faire est d’apprendre comment prendre soin de ce canard précieuse sans la négligence de laisser son extérieur, dans un enclos toute la journée, et sans attention. Ce canard qu’ils ont besoin de l’amour, l’affection, les soins et l’attention que nos autres animaux dans leur famille reçoivent toujours.

Maintenant, un jour, la plupart des propriétaires de canard commencer par l’Internet. La recherche peut être commencé par la recherche d’informations sur la formation chez un canard, canard couches, ce que pour nourrir un canard, le canard comme animal de compagnie, et bien plus encore. Soins de canard animaux de compagnie et Couches de canard sont faciles à trouver dans les moteurs de recherche. Plus les gens sont l’élevage de canards pour les animaux domestiques. Mais, quelques conseils à prendre, il ya toutes sortes d’opinions différentes et des conseils pour le Canard domestique et les soins Goose. Propriétaires de canard animaux devront faire un peu de l’étude de sur les différents sites de soins de canard et de services qui sont maintenant plus faciles à trouver sur Internet.

Au début, il sera très difficile de prendre soin de ce canard. Vous voyez, les canards sont des créatures très propres, d’une façon, mais très salissant dans un autre. La partie désordre d’un canard est le « Merde ». Il sera d’autant plus si vous n’avez pas le contrôler. Si vous pensez à une façon de « train de litière » de votre canard … qui n’arrivera jamais. La seule chose qui va contrôler la merde de canard est « Les Couches de canard miracle ». Qu’est-ce un épargnant de vie et de la différence qu’ils feront. Les couches-culottes permettra à votre bébé de canard pour être dans la maison à tout moment qu’il / elle a le harnais et couche. Il ya aussi des tenues de canard qui sont adorables et amusants pour les canards de sport autour de po

Non seulement l’amour de canard neuf étant dans la maison avec vous, mais, il / elle adorent être dans le bain canard plus. Ne les laissez pas prendre des bains pendant quelques semaines cependant. Ils peuvent devenir très malades et meurent, c’est qu’ils sont mis dans un bain froid avec dans les premières semaines de leur vie. Ils peuvent également se noyer. Le truc préféré pour la plupart des canards est l’heure du bain, au lieu que ce soit par aspersion, le tuyau, ou un bain spécial. Ils aiment l’extérieur piscines pour enfants tant et baignez littéralement, les éclaboussures et avoir un grand temps. La plupart des canards aiment être dans la cour, de faire paître l’herbe, et de manger les bogues. Leurs bogues préférés sont vers de farine. Vous pouvez même faire vos propres vers de farine. Il ya des instructions pour que sur You Tube. Vers de farine sont pas mal cher. Si vous les élever, et non seulement il sera plus économique, mais il y aura aussi plus d’une abondance des vers.

Si vous avez ou obtenir un canard, il est important de savoir exactement ce que leur chose la plus préférée à faire est. Leur chose la plus préférée dans le monde entier est To Be With You ou de leur famille. Si vous élever votre canard d’un bébé décousu peu, ils «empreinte» sur vous. Vous et la famille deviennent leur « pack ». Si vous mettez votre « empreinte » de canard aux autres canards … votre canard ne sauront pas quoi faire. Beaucoup de gens et de donner des canards pour des cadeaux de Pâques. Puis ils les gardent jusqu’à ce qu’ils soient fatigués d’entre eux, puis ils les jeter hors de canards d’autres vivent. Grosse erreur! Ces gens-là mettent en place leur canard pour la mort. Un « Canard humain portant l’inscription« ne sait pas comment survivre avec les autres canards. Autres canards n’acceptera pas lui / elle soit, et le « canard humaine empreinte » ne survivra pas. Le plus souvent, à obtenir ou à donner un canard de Pâques est une grosse erreur. Si vous obtenez ou donner un canard pour Pâques, alors il vaut mieux être sérieux au sujet en avoir un.

Saviez-vous que Canards ont une durée de vie de 20 ans? Il est vrai. Il est tout dépend de la prise en charge qu’ils reçoivent et les maux qu’ils subissent.

Si vous êtes celui qui a un canard ou est sérieux au sujet de un, alors vous êtes plus alors probablement à la recherche d’un bon entretien. Conseils expérimentés est de faire confiance La «Mère et le Père Oies » du site. Vous serez en mesure d’apprendre: la bonne alimentation pour un canard, la formation, comment maintenir une bonne santé pour votre canard, comment traiter les maladies ou infections, et beaucoup, beaucoup plus.

Juste apprendre tout ce que vous pouvez et le voyage avec votre canard sera un grand et un succès gratifiant.

SOURCE : http://www.edukra.org/compagnie-couches

 

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L’HISTOIRE DU VILAIN PETIT CANARD

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2015

 

 

Voici l’histoire du vilain petit canard d’Hans Christian Andersen raconté et illustré par Monde Des Petits. 

canardComme il faisait bon dans la campagne ! C’était l’été. Les blés étaient dorés, l’avoine verte, les foins coupés embaumaient, ramassés en tas dans les prairies, et une cigogne marchait sur ses jambes rouges, si fines et si longues et claquait du bec en égyptien (sa mère lui avait appris cette langue-là).  Au-delà, des champs et des prairies s’étendaient, puis la forêt aux grands arbres, aux lacs profonds. 

En plein soleil, un vieux château s’élevait entouré de fossés, et au pied des murs poussaient des bardanes aux larges feuilles, si hautes que les petits enfants pouvaient se tenir tout debout sous elles. L’endroit était aussi sauvage qu’une épaisse forêt, et c’est là qu’une cane s’était installée pour couver. Elle commençait à s’ennuyer beaucoup. C’était bien long et les visites étaient rares les autres canards préféraient nager dans les fossés plutôt que de s’installer sous les feuilles pour caqueter avec elle. 

Enfin, un œuf après l’autre craqua. “Pip, pip”, tous les jaunes d’œufs étaient vivants et sortaient la tête. 
— Coin, coin, dit la cane, et les petits se dégageaient de la coquille et regardaient de tous côtés sous les feuilles vertes. La mère les laissait ouvrir leurs yeux très grands, car le vert est bon pour les yeux. 
— Comme le monde est grand, disaient les petits. 
Ils avaient bien sûr beaucoup plus de place que dans l’œuf. 
— Croyez-vous que c’est là tout le grand monde ? dit leur mère, il s’étend bien loin, de l’autre côté du jardin, jusqu’au champ du pasteur — mais je n’y suis jamais allée. 
« Êtes-vous bien là, tous ? » Elle se dressa. « Non, le plus grand œuf est encore tout entier. Combien de temps va-t-il encore falloir couver ? J’en ai par-dessus la tête. » Et elle se recoucha dessus. 

— Eh bien ! Comment ça va ? demanda une vieille cane qui venait enfin rendre visite. 
— Ça dure et ça dure, avec ce dernier œuf qui ne veut pas se briser. Mais regardez les autres, je n’ai jamais vu des canetons plus ravissants. Ils ressemblent tous à leur père, ce coquin, qui ne vient même pas me voir. 
— Montre-moi cet œuf qui ne veut pas craquer, dit la vieille. C’est, sans doute, un œuf de dinde, j’y ai été prise moi aussi une fois, et j’ai eu bien du mal avec celui-là. Il avait peur de l’eau et je ne pouvais pas obtenir qu’il y aille. J’avais beau courir et crier. Fais-moi voir. Oui, c’est un œuf de dinde, sûrement. Laisse-le et apprends aux autres enfants à nager. 
— Je veux tout de même le couver encore un peu, dit la mère. Maintenant que j’y suis depuis longtemps. 
— Fais comme tu veux, dit la vieille, et elle s’en alla. 
Enfin, l’œuf se brisa. 
— Pip, pip, dit le petit en roulant dehors. 
Il était si grand et si laid que la cane étonnée, le regarda. 
— En voilà un énorme caneton, dit-elle, aucun des autres ne lui ressemble. Et si c’était un dindonneau, eh bien, nous allons savoir ça au plus vite. 

Le lendemain, il faisait un temps splendide. La cane avec toute la famille S’approcha du fossé. Plouf ! Elle sauta dans l’eau. Coin ! Coin ! commanda-t-elle, et les canetons plongèrent l’un après l’autre, même l’affreux gros gris. 

— Non, ce n’est pas un dindonneau, s’exclama la mère. Voyez comme il sait se servir de ses pattes et comme il se tient droit. C’est mon petit à moi. Il est même beau quand on le regarde bien. Coin ! coin : venez avec moi, je vous conduirai dans le monde et vous présenterai à la cour des canards. Mais tenez-vous toujours près de moi pour qu’on ne vous marche pas dessus, et méfiez-vous du chat. 
Ils arrivèrent à l’étang des canards où régnait un effroyable vacarme. Deux familles se disputaient une tête d’anguille. Ce fut le chat qui l’attrapa. 
— Ainsi va le monde ! dit la cane en se pourléchant le bec. 

Elle aussi aurait volontiers mangé la tête d’anguille. 

— Jouez des pattes et tâchez de vous dépêcher et courbez le cou devant la vieille cane, là-bas, elle est la plus importante de nous tous. Elle est de sang espagnol, c’est pourquoi elle est si grosse. Vous voyez qu’elle a un chiffon rouge à la patte, c’est la plus haute distinction pour un canard. Cela signifie qu’on ne veut pas la manger et que chacun doit y prendre garde. Ne mettez pas les pattes en dedans, un caneton bien élevé nage les pattes en dehors comme père et mère. Maintenant, courbez le cou et faites coin ! 

Les petits obéissaient, mais les canards autour d’eux les regardaient et s’exclamaient à haute voix : 
— Encore une famille de plus, comme si nous n’étions pas déjà assez. Et il y en a un vraiment affreux, celui-là nous n’en voulons pas. 
Une cane se précipita sur lui et le mordit au cou. 
— Laissez le tranquille, dit la mère. Il ne fait de mal à personne. 
— Non, mais il est trop grand et mal venu. Il a besoin d’être rossé. 
— Elle a de beaux enfants, cette mère ! dit la vieille cane au chiffon rouge, tous beaux, à part celui-là : il n’est guère réussi. Si on pouvait seulement recommencer les enfants ratés ! 
— Ce n’est pas possible, Votre Grâce, dit la mère des canetons; il n’est pas beau mais il est très intelligent et il nage bien, aussi bien que les autres, mieux même. J’espère qu’en grandissant il embellira et qu’avec le temps il sera très présentable. 
Elle lui arracha quelques plumes du cou, puis le lissa : 
— Du reste, c’est un mâle, alors la beauté n’a pas tant d’importance. 
— Les autres sont adorables, dit la vieille. Vous êtes chez vous, et si vous trouvez une tête d’anguille, vous pourrez me l’apporter. 

Cependant, le pauvre caneton, trop grand, trop laid, était la risée de tous. Les canards et même les poules le bousculaient. Le dindon — né avec des éperons — et qui se croyait un empereur, gonflait ses plumes comme des voiles. Il se précipitait sur lui en poussant des glouglous de colère. Le pauvre caneton ne savait où se fourrer. La fille de basse-cour lui donnait des coups de pied. Ses frères et sœurs, eux-mêmes, lui criaient : 

— Si seulement le chat pouvait te prendre, phénomène ! 
Et sa mère : 
— Si seulement tu étais bien loin d’ici ! 
C’en était trop ! Le malheureux, d’un grand effort s’envola par-dessus la haie, les petits oiseaux dans les buissons se sauvaient à tire d’aile. 

« Je suis si laid que je leur fais peur », pensa-t-il en fermant les yeux. 
Il courut tout de même jusqu’au grand marais où vivaient les canards sauvages. Il tombait de fatigue et de chagrin et resta là toute la nuit. 
Au matin, les canards en voyant ce nouveau camarade s’écrièrent : 

— Qu’est-ce que c’est que celui-là ? 
Notre ami se tournait de droite et de gauche, et saluait tant qu’il pouvait. 
— Tu es affreux, lui dirent les canards sauvages, mais cela nous est bien égal pourvu que tu n’épouses personne de notre famille. 
Il ne songeait guère à se marier, le pauvre ! Si seulement on lui permettait de coucher dans les roseaux et de boire l’eau du marais. 
Il resta là deux jours. Vinrent deux oies sauvages, deux jars plutôt, car c’étaient des mâles, il n’y avait pas longtemps qu’ils étaient sortis de l’œuf et ils étaient très désinvoltes. 

— Écoute, camarade, dirent-ils, tu es laid, mais tu nous plais. Veux-tu venir avec nous et devenir oiseau migrateur ? Dans un marais à côté il y a quelques charmantes oiselles sauvages, toutes demoiselles bien capables de dire coin, coin (oui, oui), et laid comme tu es, je parie que tu leur plairas. 
Au même instant, il entendit “Pif ! Paf !”, les deux jars tombèrent raides morts dans les roseaux, l’eau devint rouge de leur sang. Toute la troupe s’égailla et les fusils claquèrent de nouveau. 

Des chasseurs passaient, ils cernèrent le marais, il y en avait même grimpés dans les arbres. Les chiens de chasse couraient dans la vase. Platch ! Platch ! Les roseaux volaient de tous côtés; le pauvre caneton, épouvanté, essayait de cacher sa tête sous son aile quand il vit un immense chien terrifiant, la langue pendante, les yeux étincelants. Son museau, ses dents pointues étaient déjà prêts à le saisir quand — Klap ! il partit sans le toucher. 

— Oh ! Dieu merci ! je suis si laid que même le chien ne veut pas me mordre. 
Il se tint tout tranquille pendant que les plombs sifflaient et que les coups de fusils claquaient. Le calme ne revint qu’au milieu du jour, mais le pauvre n’osait pas se lever, il attendit encore de longues heures, puis quittant le marais il courut à travers les champs et les prés, malgré le vent qui l’empêchait presque d’avancer. 

vilain petit canardVers le soir, il atteignit une pauvre masure paysanne, si misérable qu’elle ne savait pas elle-même de quel côté elle avait envie de tomber, alors elle restait debout provisoirement. Le vent sifflait si fort qu’il fallait au caneton s’asseoir sur sa queue pour lui résister. Il s’aperçut tout à coup que l’un des gonds de la porte était arraché, ce qui laissait un petit espace au travers duquel il était possible de se glisser dans la cabane. C’est ce qu’il fit. 

Une vieille paysanne habitait là, avec son chat et sa poule. Le chat pouvait faire le gros dos et ronronner. Il jetait même des étincelles si on le caressait à rebrousse-poil. La poule avait les pattes toutes courtes, elle pondait bien et la femme les aimait tous les deux comme ses enfants. 

Au matin, ils remarquèrent l’inconnu. Le chat fit chum et la poule fit cotcotcot. 
— Qu’est-ce que c’est que ça ! dit la femme. 
Elle n’y voyait pas très clair et crut que c’était une grosse cane égarée. 
« Bonne affaire, pensa-t-elle, je vais avoir des œufs de cane. Pourvu que ce ne soit pas un mâle. Nous verrons bien. » 

Le caneton resta à l’essai, mais on s’aperçut très vite qu’il ne pondait aucun œuf. Le chat était le maître de la maison et la poule la maîtresse. Ils disaient : « Nous et le monde », ils pensaient bien en être la moitié, du monde, et la meilleure. Le caneton était d’un autre avis, mais la poule ne supportait pas la contradiction. 
— Sais-tu pondre ? demandait-elle. 
— Non. 
— Alors, tais-toi. 
Et le chat disait : 
— Sais-tu faire le gros dos, ronronner ? 
— Non. 
— Alors, n’émets pas des opinions absurdes quand les gens raisonnables parlent. Le caneton, dans son coin, était de mauvaise humeur; il avait une telle nostalgie d’air frais, de soleil, une telle envie de glisser sur l’eau. Il ne put s’empêcher d’en parler à la poule. 
— Qu’est-ce qui te prend, répondit-elle. Tu n’as rien à faire, alors tu te montes la tête. Tu n’as qu’à pondre ou bien ronronner, et cela te passera. 
— C’est si délicieux de glisser sur l’eau, dit le caneton, si exquis quand elle vous passe par-dessus la tête, et de plonger jusqu’au fond ! 
— En voilà un plaisir, dit la poule. Tu es complètement fou. Demande au chat, qui est l’être le plus intelligent que je connaisse, s’il aime glisser sur l’eau ou plonger la tête dedans. Je ne parle même pas de moi. Demande à notre hôtesse, la vieille paysanne. Il n’y a pas plus intelligent. Crois-tu qu’elle a envie de nager et d’avoir de l’eau par-dessus la tête ? 
— Vous ne me comprenez pas, soupira le caneton. 
— Alors, si nous ne te comprenons pas, qui te comprendra ? Tu ne vas tout de même pas croire que tu es plus malin que le chat ou la femme… ou moi-même ! Remercie plutôt le ciel de ce qu’on a fait pour toi ! N’es-tu pas là, dans une chambre bien chaude, avec des gens capables de t’apprendre quelque chose ? Mais tu n’es qu’un vaurien, et il n’y a aucun plaisir à te fréquenter. Remarque que je te veux du bien, et si je te dis des choses désagréables c’est que je suis ton amie… Essaie un peu de pondre ou de ronronner ! 
— Je crois que je vais me sauver dans le vaste monde, avoua le caneton. 
— Eh bien ! vas-y donc ! 
Il s’en alla. 

L’automne vint, les feuilles dans la forêt passèrent du jaune au brun, le vent les faisait voler de tous côtés. L’air était froid, les nuages lourds de grêle et de neige, dans les haies nues les corbeaux croassaient “kré ! kru ! krà !” oui, il y avait de quoi grelotter. Le pauvre caneton n’était guère heureux. 

Un soir, au soleil couchant, un grand vol d’oiseaux sortit des buissons. Jamais le caneton n’en avait vu de si beaux, d’une blancheur si immaculée, avec de longs cous ondulants. Ils ouvraient leurs larges ailes et s’envolaient loin des contrées glacées vers le midi, vers les pays plus chauds, vers la mer ouverte. Ils volaient si haut, si haut, que le caneton en fut impressionné; il tournait sur l’eau comme une roue, tendait le cou vers le ciel… il poussa un cri si étrange et si puissant que lui-même en fut effrayé. 

Jamais il ne pourrait oublier ces oiseaux merveilleux ! Lorsqu’ils furent hors de sa vue, il plongea jusqu’au fond de l’eau et quand il remonta à la surface, il était comme hors de lui-même. Il ne savait pas le nom de ces oiseaux ni où ils s’envolaient, mais il les aimait comme il n’avait jamais aimé personne. Il ne les enviait pas, comment aurait-il rêvé de leur ressembler… 

L’hiver fut froid, terriblement froid. Il lui fallait nager constamment pour empêcher l’eau de geler autour de lui. Mais, chaque nuit, le trou où il nageait devenait de plus en plus petit. La glace craquait, il avait beau remuer ses pattes, à la fin, épuisé, il resta pris dans la glace. 
Au matin, un paysan qui passait le vit, il brisa la glace de son sabot et porta le caneton à la maison où sa femme le ranima. 
Les enfants voulaient jouer avec lui, mais lui croyait qu’ils voulaient lui faire du mal, il s’élança droit dans la terrine de lait éclaboussant toute la pièce; la femme criait et levait les bras au ciel. Alors, il vola dans la baratte où était le beurre et, de là, dans le tonneau à farine. La paysanne le poursuivait avec des pincettes; les enfants se bousculaient pour l’attraper… et ils riaient… et ils criaient. Heureusement, la porte était ouverte ! Il se précipita sous les buissons, dans la neige molle, et il y resta anéanti. 

Il serait trop triste de raconter tous les malheurs et les peines qu’il dut endurer en ce long hiver. 

Pourtant, un jour enfin, le soleil se leva, déjà chaud, et se mit à briller. C’était le printemps. Alors, soudain, il éleva ses ailes qui bruirent et le soulevèrent, et avant qu’il pût s’en rendre compte, il se trouva dans un grand jardin plein de pommiers en fleurs. Là, les lilas embaumaient et leurs longues branches vertes tombaient jusqu’aux fossés. 

Comme il faisait bon et printanier ! Et voilà que, devant lui, sortant des fourrés trois superbes cygnes blancs s’avançaient. Il ébouriffaient leurs plumes et nageaient si légèrement, et il reconnaissait les beaux oiseaux blancs. Une étrange mélancolie s’empara de lui. 
— Je vais voler jusqu’à eux et ils me battront à mort, moi si laid, d’avoir l’audace de les approcher ! Mais tant pis, plutôt mourir par eux que pincé par les canards, piqué par les poules ou par les coups de pied des filles de basse-cour ! 
Il s’élança dans l’eau et nagea vers ces cygnes pleins de noblesse. À son étonnement, ceux-ci, en le voyant, se dirigèrent vers lui. 
— Tuez-moi, dit le pauvre caneton en inclinant la tête vers la surface des eaux. 
Et il attendit la mort. 

Mais alors, qu’est-ce qu’il vit, se reflétant sous lui, dans l’eau claire ? C’était sa propre image, non plus comme un vilain gros oiseau gris et lourdaud… il était devenu un cygne !!! 
Car il n’y a aucune importance à être né parmi les canards si on a été couvé dans un œuf de cygne ! 
Il ne regrettait pas le temps des misères et des épreuves puisqu’elles devaient le conduire vers un tel bonheur ! Les grands cygnes blancs nageaient autour de lui et le caressaient de leur bec. 
imagesQuelques enfants approchaient, jetant du pain et des graines. Le plus petit s’écria : — Oh ! il y en a un nouveau. 
Et tous les enfants de s’exclamer et de battre des mains et de danser en appelant père et mère. 
On lança du pain et des gâteaux dans l’eau. Tous disaient : « Le nouveau est le plus beau, si jeune et si gracieux. » Les vieux cygnes s’inclinaient devant lui. 

Il était tout confus, notre petit canard, et cachait sa tête sous l’aile, il ne savait lui-même pourquoi. Il était trop heureux, pas du tout orgueilleux pourtant, car un grand cœur ne connaît pas l’orgueil. Il pensait combien il avait été pourchassé et haï alors qu’il était le même qu’aujourd’hui où on le déclarait le plus beau de tous ! Les lilas embaumaient dans la verdure, le chaud soleil étincelait. Alors il gonfla ses plumes, leva vers le ciel son col flexible et de tout son cœur comblé il cria : « Aurais-je pu rêver semblable félicité quand je n’étais que le vilain petit canard ! » 

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Canards comme animaux de compagnie

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2015

 

Les canards sont connus pour être domestiques, sociable, et des oiseaux adorables. Canards comme les animaux domestiques sont grandes en raison de ces qualités. Élever des canards comme animaux de compagnie est relativement facile et peu coûteux. Il est préférable si vous obtenez petits canards comme animaux domestiques, afin qu’ils soient bien adaptés à l’environnement, ce qui les rend plus sociables et amicaux envers les gens autour d’eux, surtout les enfants. Si vous avez décidé de garder le canard comme animal de compagnie, assurez-vous que vous obtenez un compagnon pour elle, comme les canards peuvent facilement se sentent seuls et ont besoin de socialiser tout comme les humains. Avant de maintien de canards comme animaux de compagnie, assurez-vous de tout planifier à l’avance comme l’espace et de nourriture. Il est obligatoire d’avoir une mare ou un lieu où les canards peuvent nager.

Drake_Mandarin_Ducks

Canetons comme animaux de compagnie; Comme avec tous les autres animaux, canetons ont eux aussi besoin de soins pour animaux appropriés. Les canetons ont besoin de soins constants pendant au moins les 5 premières semaines. Gardez les canetons dans un endroit chaud pour les 3-4 premières semaines. Vous pouvez les mettre dans une boîte ou une cage, et la garder dans un endroit chaud. Vous pouvez également mettre un ampoule dans un angle de la cage. Évitez de placer le droit de l’ampoule dans le centre, ils pourraient avoir besoin de s’éloigner de la chaleur à certains moments. Après 4 semaines, vous pouvez placer la boîte à l’extérieur, afin qu’ils s’habituent à la météo. Éviter de les conserver près de l’eau, parce que s’ils y entrer, ils peuvent attraper un rhume ou même se noyer. Ils vont s’habituer aux conditions climatiques lentement.

Nourrir les canards, canards aiment les plantes vertes. Ils peuvent manger les mauvaises herbes qui poussent dans votre cour. Les restes de cuisine peut aussi être donné aux canards, mais assurez-vous qu’ils ne sont pas trop épicés et moisissures sont libres. Toujours donner les canards de l’eau propre à boire. Vous pouvez aussi nourrir les canards Salade de légumes verts, hachés les oeufs à la coque sur, le fromage cottage et les vers. Dans le cas des canetons, ils doivent être nourris avec un démarreur de canard pendant les 2 premières semaines, puis avec un producteur de canard 3-7 semaines.

Types de canards; Il existe différents types de canard, avec des caractéristiques différentes. Examinons quelques-uns des types de canard.

Canards colvert, canard colvert comme animaux domestiques peuvent être facilement distingués, et se trouvent sur une large échelle dans l’armée américaine pendant la saison de reproduction, les mâles peuvent être reconnus par leur tête vert et bec jaune, et les femelles par leur plumage brun. En dehors de la saison de reproduction, les mâles peuvent être reconnus grâce à leurs pattes orange vif. Ce ne sont pas des canards domestiques, relèvent donc de la catégorie des canards sauvages. Lire sur l’élevage des canetons colvert.

Canards Pékin; canards de Pékin sont également connus comme les canards de Pékin blanc. Ils sont les canards domestiques, et sont largement utilisées pour la production d’oeufs et de viande. Canards de Pékin comme animaux de compagnie sont très sympathiques, avec un tempérament cool. Ils suivent les propriétaires comme les chiens, et rendre les animaux de compagnie excellent. Ils ont un plumage blanc avec un bec jaune. Donc, si vous souhaitez conserver les canards blancs comme animaux domestiques, les canards de Pékin sont les pour vous.

Les canards de Barbarie, canards de Barbarie comme animaux de compagnie sont très populaires parce que les élever est peu coûteux et moins de temps. Canards de Barbarie n’aiment pas être trop manipulé par l’homme, et sont moins sujettes aux maladies par rapport aux autres canards. La durée de vie moyenne des canards de Barbarie est à sept ans. Les canards de Barbarie sont des oiseaux tropicaux et peut s’adapter à des conditions extrêmement froides très facilement. Les canards de Barbarie ne nagez pas beaucoup les autres canards.

Runner Ducks; canards Runner sont comparés à la bouteille de vin en raison de leur forme et de longues jambes. Elles sont souvent formées par les exposants et donner bon nombre d’oeufs. Canards Runner comme animaux de compagnie sont tout à fait sympathique, mais peut facilement paniquer si troublée. Ils sont également plus sujettes à des vers, et donc doivent être vermifugés deux fois en 21 jours, puis régulièrement tous les 5-6 mois.

Rouen Canards; Les canards colverts Rouen ressemblent mais sont légèrement plus important en volume. Ils ne peuvent pas être utilisés principalement pour la production d’œufs. Rouen canards comme animaux de compagnie sont calmes et amicales, bien qu’ils soient poids lourds et encombrants. Les mâles ont une tête verte et les femelles ont des plumes brunâtres. Cette race est née en France

Élever des canards comme animaux de compagnie avec des chiens n’est pas une très bonne idée, que les chiens peuvent courir et nuire à vos canards. Vous aurez à prendre soin d’canards dans votre cas, il ya tous les chiens autour, en les maintenant dans de grands conteneurs, où ils seront en sécurité la nuit. Plus d’informations sur les oiseaux et les soins des oiseaux.

L’élevage des canards comme animaux de compagnie est très simple. Mais vous devez prendre soin matière de propreté, comme vous pourrez le trouver leurs excréments et de plumes dispersées partout dans la cour. Vous devez également garder l’eau propre étang pour l’empêcher de parasites, qui sont nocifs pour les canards. En savoir plus sur l’éclosion des œufs de canard.

Nous avons maintenant appris tout sur les canards comme animaux domestiques. Ils sont mignons et avérés bons animaux de compagnie. Ainsi, vous pouvez avancer et obtenir ces charmants oiseaux à domicile, et ont un bon moment à regarder et jouer avec eux.

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La Petite Gardeuse d’oies

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2015

 

 

La Petite Gardeuse d’oies (Die Gänsemagd) est un conte de Jacob et Wilhelm Grimm.

la-petite-gardeuse-doieUne princesse doit quitter sa mère la reine pour rejoindre l’époux qui lui est destiné. Celle-ci lui fait don d’un mouchoir sur lequel elle dépose trois gouttes de son sang puis lui offre un cheval nommé « Falada » et unecamériste.

La jeune fille part ensuite pour rejoindre son époux mais en chemin, elle perd le précieux mouchoir que lui avait donné sa mère.

Or ce mouchoir avait le pouvoir de la protéger ; elle devient donc faible et incapable de se défendre. La camériste qui l’accompagne, voyant qu’elle a perdu son mouchoir et qu’elle est désormais à sa merci, l’oblige à échanger ses habits avec elle et prend sa place en lui faisant promettre de ne jamais révéler son secret. Arrivée au château, la camériste épouse le prince et la jeune princesse est obligée de garder les oies du roi. La camériste fait ensuite tuer le cheval Falada qui avait le pouvoir de parler et pourrait révéler son secret. Mais la princesse obtient le droit d’accrocher la tête de Falada sur une porte et lui parle chaque jour en passant devant. Or même morte, la tête a toujours le pouvoir de parler et lui répond inlassablement :

« Ô jeune reine, comme tu vas là, si ta mère savait cela, son cœur volerait en éclats. »

C’est ainsi que le roi apprend un jour l’identité de la princesse. Mais comme celle-ci refuse de trahir sa promesse, il lui suggère de se confier à un poêle et apprend enfin toute la vérité. La camériste subit son supplice et meurt dans un tonneau rempli de clous. La jeune princesse épouse le prince.

 

Un jour, il y a très longtemps, le fils d’un puissant comte, errant dans un endroit sauvage, y rencontra une vieille, très vieille femme en train de lier un énorme tas d’herbe fraîche. — Qu’allez-vous faire de toute cette herbe? qu’il lui demande. — L’apporter chez moi pour la donner à mes oies. — C’est bien trop lourd pour vous, laissez-moi vous aider. — Volontiers, dit la vieille qui, avec une force insoupçonnée dans ce corps chétif, arrima le tas d’herbe sur le dos du jeune homme et ajouta:

– Prenez donc aussi mes paniers de pommes.

– Est-ce loin? demanda le pauvre garçon, écrasé sous la charge.

– Une heure de marche, pas plus…

Allez! En route! Le chemin grimpait durement, le soleil chauffait, les pierres roulaient sous les pieds, l’herbe pesait lourd comme du plomb, les pommes avaient le poids du bronze.  »Je n’en peux plus », dit le jeune comte, s’arrêtant pour reprendre haleine.

– Ah! Ah! fit la vieille avec un ricanement, jeune et fort comme tu es, ne peux-tu soulever ce que je transporte à tous les jours? Pourquoi s’arrêter? Personne ne viendra te secourir ici . » Et, ricanant de plus belle, elle prit son élan et sauta debout sur le tas d’herbe. Le garçon chancela: petite et menue comme elle était, la vieille pesait plus lourd qu’un plein tonneau de vin.

 »Assez, vieille sorcière! » cria-t-il tout en cherchant à se débarrasser de son fardeau. Mais c’était impossible: les paniers demeuraient fixés à ses mains, l’herbe attachée à son dos et la sorcière par-dessus.  »Il n’y a pas de joie sans peine, dit celle-ci. Je te réserve une belle surprise, mais il faut d’abord avancer », et, disant cela, elle lui fouettait les bras et les jambes à grands coups de chardon. Quand, au sommet de la montagne, la cabane de la vieille femme apparut enfin, le comte était à rendu bout de forces. Ses genoux tremblaient et un brouillard s’étendait devant les yeux. Il remarqua pourtant, au milieu d’un troupeau, une horrible gardienne d’oies, vieille et édentée, qui, sans se soucier de lui, s’élança vers la sorcière, disant:

– Comme vous revenez tard, mère, que vous est-il arrivé?

– Rien de fâcheux, au contraire, mon enfant; cet aimable jeune homme m’a offert de m’aider, et, en sa compagnie, le temps a passé très vite. Ce fut seulement après avoir longuement plaisanté sur les joies de cette promenade que la vieille, enfin, sauta à terre et délivra son porteur. Celui-ci s’écroula, plus qu’il ne s’assit, sur un banc, et il s’endormit aussitôt, anéanti de fatigue Une main brutale l’arracha à son sommeil quelques instants plus tard.  »Voici ta récompense, lui dit la vieille, si tu en fais bon usage, elle t’apportera du bonheur. » Le comte regarda ce qui lui était offert: c’était un coffret d’émeraude contenant une unique mais très grosse perle. Il remercia la vieille et partit aussitôt. Sa fatigue s’était dissipée, mais il dut marcher pendant trois jours avant de pouvoir quitter la montagne et il se trouva alors aux abords d’une grande ville, inconnue de lui. Il demanda son chemin et on le conduisit au palais. Le roi et la reine le reçurent si bien que, n’ayant rien d’autre à leur offrir, il prit le coffret d’émeraude, qu’il posa sur les genoux de la reine. Celle-ci l’ouvrit et aussitôt, devenant très pâle, elle s’évanouit. Tandis qu’on ranimait la reine, le roi s’empara du coffret, regarda ce qu’il contenait et demanda:  »Comment avez-vous eu cette perle? Je donnerais tout au monde pour retrouver celle qui l’a perdue.

– Je ne sais pas qui l’a perdue, dit le comte, mais celle qui me l’a donnée ne mérite certes pas tant d’empressement. » Puis il raconta ce qu’il savait de la sorcière. Le roi l’écouta avec attention et le supplia de le conduire aussitôt auprès d’elle. Quant à la reine, à peine revenue de son évanouissement, elle insista tellement pour se joindre à eux, que tous trois se mirent aussitôt en route. A la nuit tombante ils s’égarèrent et le comte se retrouva seul, dans une vallée sauvage où il décida de passer la nuit dans les branches d’un gros orme, au-dessus d’un puits abandonné. Il allait s’endormir lorsque, à la lueur de la lune, il aperçut une forme humaine descendant la vallée: c’était la gardienne d’oies. Elle s’approcha du puits, ôta les nattes grises qui couvraient ses cheveux et le masque de peau qui cachait son visage, puis, se penchant sur l’eau, elle mouilla ses mains, ses bras et sa figure.

La Petite Gardeuse d'oies dans OIE ET CANARD 250px-Blue_Fairy_Book-The_Goose_Girl-3Alors elle apparut, belle comme le jour, avec son teint de lis, ses yeux clairs et le manteau d’or de ses cheveux la couvrant tout entière. Si grande était la stupéfaction du comte qu’il ne pouvait en croire ses yeux et, écartant les feuilles, il se pencha pour mieux voir. Mais son geste fit craquer une branche et, prompte comme une biche effarouchée, la jeune fille remit son masque et disparut à travers les buissons, tandis qu’un nuage venait voiler la lune et couvrir sa retraite. Le comte descendit de l’arbre et s’élança à la poursuite de la si belle inconnue.

Il ne put la rejoindre, mais sa course le conduisit auprès de l’endroit où s’étaient arrêtés le roi et la reine et, les éveillant, il leur raconta ce qu’il venait de voir. A son récit, l’émotion de la reine s’accrut encore. Incapable d’attendre que le jour se lève, elle décida le roi à reprendre aussitôt leurs recherches, et tous trois marchèrent longtemps à la clarté des étoiles. Arrivés enfin, au sommet de la montagne, ils aperçurent une lumière. La sorcière veillait encore, guettant les arrivants, et au premier coup qu’ils frappèrent, la porte s’ouvrit.

– Que désirez-vous? dit la vieille, hargneuse.

– Madame, lui dit la reine, d’où tenez-vous cette perle?

– C’est une larme que pleurait une pauvre fille, chassée par ses parents.

– Ma fille aussi pleurait des perles, dit la reine.

– Et moi, je l’ai chassée, dit le roi.

– Si ma fille est encore en vie et si vous savez où elle est, s’écria la reine, dites-le-moi, par pitié. Mais la sorcière refusa de répondre et lui demanda quel crime avait pu commettre son enfant pour qu’elle soit chassée.  »J’avais trois filles, commença la reine, que j’aimais tendrement, mais la plus jeune était ma préférée. »

 – Elle était la mienne aussi, reprit le roi, mais un jour, j’ai voulu savoir à quel point mes filles m’aimaient. L’aînée, qui est coquette, m’a répondu qu’elle m’aimait plus que sa plus belle robe. La seconde, qui est coquette aussi, m’a dit qu’elle me préférait à ses plus beaux bijoux. La troisième m’a répondu:  »Je vous aime comme j’aime le sel. » Alors je l’ai chassée et j’ai partagé mon royaume entre les deux autres.

– Ah! Ah! Ah! s’écria la sorcière. Les aliments sans sel n’ont pas de goût. Votre fille voulait dire que, sans vous, la vie n’aurait plus de saveur, et vous l’avez chassée. Ah! Ah! Ah!

– Hélas! dit la reine. Nous l’avons compris trop tard! Nous avons fait en vain fouiller la forêt et la montagne. Sans doute les bêtes sauvages ont dévoré notre pauvre fille.

– Sans doute, dit la sorcière et, se levant, elle ouvrit une porte et appela:  »Viens, ma fille. » Ce ne fut pas la gardienne d’oies qui entra, ou plutôt ce fut elle, sous la forme de la magnifique princesse que le comte avait aperçue au bord du puits. Elle se jeta en pleurant de joie dans les bras de ses parents, et ses larmes étaient des perles. Sans mot dire, le comte observait la scène, puis, détachant avec effort son regard de la belle princesse, il voulut implorer la pitié de la sorcière…

Mais il ne reconnut plus celle-ci. Un sourire de joie la transfigurait et il comprit que cette vieille femme si odieuse n’était pas une sorcière, mais plutôt une bonne fée déguisée.  »Puisque vous avez déshérité votre enfant, dit-elle intervenant alors, et puisque, depuis trois ans, je la considère comme ma fille, avant de vous la rendre laissez-moi la doter.

Pour fortune, je lui donne ce monceau de perles, qui sont toutes les larmes qu’elle a versé sur vous. Pour demeure, je lui offre cette chaumière où elle a vécu loin de tout danger, sans autre chagrin que votre absence, et pour époux je lui suggère de prendre ce jeune comte dont le cœur est bon, puisqu’il a tour à tour secouru une vieille femme ployant sous sa charge et aussi des parents accablés par le chagrin. » A peine avait-elle achevé sa phrase que la chaumière se mit à craquer de toutes parts: un splendide palais la remplaça, et le jour levant éclaira la montagne, brusquement devenue fertile et peuplée. Nul ne revit la bonne fée, mais la fille du roi et le fils du comte vécurent longtemps, heureux et puissants dans le lieu même où, autrefois, il avait été si difficile de nourrir un troupeau d’oies. 

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LÉGENDE : LES OIES DU PIROU

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2015

oie du piroyu


 

Comme dans toutes les histoires fantastiques, la légende des oies de Pirou mêle des éléments que l’imagination travaille comme les rêves , pour donner un minimum de logique. Que signifie le nom Pirou ? Pirou est très proche du nom « pirot » signifiant l’oie mâle. En normand une oie s’appelle « pirotte ou pirette » selon la région du Cotentin. 

 

Il existe sur les bords de la mer, entre Coutances et Lessay, un château nommé Pirou, dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Maintenant au milieu d’une plaine aride, nue, exposée au vent de la mer, jadis il était entouré de hautes forêts. C’est un fait dont M. de Gerville a trouvé la preuve dans les anciens titres dans la Châtellenie. La cause probable du changement dans la nature du terrain est le rapprochement de la mer qui incontestablement, depuis un temps immémorial, dévore par degré les rivages de la presqu’île du Cotentin, et dont les vents, comme il est notoire sont si funestes à la croissance des arbres. Quoiqu’il en soit, voici ce qu’un auteur du siècle de Louis XIV, connu sous le nom de Vigneul-Marville, et le savant Bullet, dans son Dictionnaire Celtique, nous racontent qui arrivait de leur temps au château de Pirou, fait singulier que le premier déclare tenir du seigneur de ce château même.

Au printemps de chaque année, une grande quantité d’oies sauvages, venant des marécages voisins, s’abattaient dans les cours et les fossés du château pour y faire leurs petits. Les habitants avaient soin de préparer à ses hôtes des nids commodes avec de la paille. Pendant leur séjour, ces volatiles parcouraient avec la plus grande familiarité le château et les jardins. Quand les petits étaient assez forts pour voler, toute la colonie disparaissait en une nuit sans qu’on s’en aperçut, et c’était pour jusqu’à l’année suivante. Voilà ce que nous trouvons attesté comme une chose constante et vérifiée. Maintenant voici, d’après les mêmes auteurs, l’histoire merveilleuse bâtie sur ce fondement et qu’avait conservée une tradition locale d’une ancienneté indéfinie.

Lorsque les Normands, nos ancêtres, sous la conduite du brave Rollon, faisait la conquête de la Neustrie qui leur fut concédée plus tard par le Roi de France, il se trouva un château qui, le dernier de tous, résista à leurs efforts ; c’était le château de Pirou, bâti par la puissance des fées, et d’une telle force que les Normands désespéraient de s’en emparer autrement que par la famine. Ce fléau ne tarda pas effectivement à tourmenter la garnison.

Les Normands jurèrent que, dussent-ils y périr, ils ne partiraient pas de là que cette redoutable forteresse ne fut prise.            Un matin, ils sont surpris de ne plus entendre aucun bruit dans l’intérieur du château ; pas un homme n’apparaît ni sur les remparts, ni sur les tours, ni aux croisées. Ils ne doutent pas d’abord que ce soit un piège, et se gardent bien de monter à l’assaut. Plusieurs jours s’écoulent et toujours même silence. Et enfin, ils se décident à escalader les murs qui étaient d’une prodigieuse hauteur, et ils entrent dans la place. Ils n’y trouvent pas une âme ; je me trompe, il y avait un vieillard couché malade à l’infirmerie, qui n’avait pu suivre les autres, et qui raconta aux Normands comment la garnison s’était enfuie miraculeusement.

La magie était cultivée de père en fils, par les seigneurs du château, qui en conservaient les livres très précieux. Quand les assiégés avaient vu qu’ils manquaient de vivres, et qu’ils seraient bientôt forcés de se rendre, ils s’étaient transformés en oies sauvages et envolés par-dessus les remparts. Les Normands se rappelèrent alors qu’effectivement la veille du jour où un silence général avait commencé à régner dans le château, ils avaient vu plusieurs volées d’oies s’élever au-dessus des toits, puis allaient s’enfoncer et disparaître dans les forêts et les marécages voisins. Mais on ne songe jamais à tout, quoiqu’on soit magicien.

La métamorphose avait été très bien opérée, mais on n’avait pas prévu comment, une fois hors du danger, on reprendrait la figure humaine. Plus de livres alors, plus de moyens même d’articuler une parole. Force fut donc aux malheureux de rester, sous leur nouvelle forme, habitants des marais. Quand les Normands eurent embrassé la religion chrétienne, tous les livres magiques du château furent brûlés ; par conséquent moins d’espérance que jamais pour les malheureuses victimes de la métamorphose. Seulement, chaque année, cette race infortunée de volatiles revient visiter son ancienne patrie.

Tel est le récit que, de génération en génération, on répétait dans le manoir féodal de Pirou. Si l’histoire doit être une image des siècles passés, les fables merveilleuses qui ont obtenu crédit rentrent dans ce domaine et peignent souvent mieux les hommes qu’une froide et sèche énumération de noms propres et de généalogies.

J. COUPPEY – in Annuaire du Département de la Manche (1835)

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Les oies sauvages

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2015

oies_sauvages

 

Tout est muet, l’oiseau ne jette plus ses cris.
La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris.
Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant leurs proies,
Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur.

Voilà qu’à l’horizon s’élève une clameur ;
Elle approche, elle vient, c’est la tribu des oies.
Ainsi qu’un trait lancé, toutes, le cou tendu,
Allant toujours plus vite, en leur vol éperdu,
Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante.

Le guide qui conduit ces pèlerins des airs
Delà les océans, les bois et les déserts,
Comme pour exciter leur allure trop lente,
De moment en moment jette son cri perçant.

Comme un double ruban la caravane ondoie,
Bruit étrangement, et par le ciel déploie
Son grand triangle ailé qui va s’élargissant.

Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine,
Engourdis par le froid, cheminent gravement.
Un enfant en haillons en sifflant les promène,
Comme de lourds vaisseaux balancés lentement.
Ils entendent le cri de la tribu qui passe,
Ils érigent leur tête ; et regardant s’enfuir
Les libres voyageurs au travers de l’espace,
Les captifs tout à coup se lèvent pour partir.
Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes,
Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément,
A cet appel errant se lever grandissantes
La liberté première au fond du coeur dormant,
La fièvre de l’espace et des tièdes rivages.
Dans les champs pleins de neige ils courent effarés,
Et jetant par le ciel des cris désespérés
Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages.

 

Guy de Maupassant, Des vers

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Les Oies du Capitole

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2015

D’après la légende, des oies éveillèrent les Romains de leur chant mélodieux, en entendant les Gaulois envahir la Ville dans la nuit noire. Grâce à elles, Rome fut sauvée de ces barbares chevelus. Et leur efficacité à alerter le monde a traversé vingt-quatre siècles.

Les oies du Capitole désigne un événement historique mythifié, dans lequel des oies ont donné l’alerte contre une attaque nocturne gauloise et assuré une victoire militaire aux Romains. Présents dans la plaine du Pô depuis le vie siècle av. J.-C., où ils ont fondé Milan, des Gaulois font une incursion au sud et mettent Rome à sac et l’incendient. Des Romains sont réfugiés dans la citadelle du Capitole que les Gaulois tentent de prendre par surprise, de nuit. Des oies donnent l’alerte et sauvent temporairement le peuple romain.

Oie du capitol

Selon Tite-Live :

« profitant d’une nuit assez claire, et se faisant précéder d’un éclaireur, les Gaulois s’avancèrent [sur un passage escarpé menant au Capitole], en lui tendant leurs armes dans les endroits difficiles ; et s’appuyant, se soulevant, se tirant l’un l’autre, suivant que les lieux l’exigeaient, ils parvinrent jusqu’au sommet. Ils gardaient un si profond silence, qu’ils trompèrent non seulement les sentinelles, mais même les chiens, animal qu’éveille le moindre bruit nocturne. Mais ils ne purent échapper aux oies sacrées de Junon, que, malgré la plus cruelle disette, on avait épargnées ; ce qui sauva Rome.

Car, éveillé par leurs cris et par le battement de leurs ailes, Marcus Manlius, qui trois ans auparavant avait été consul, et qui s’était fort distingué dans la guerre, s’arme aussitôt, et s’élance en appelant aux armes ses compagnons : et, tandis qu’ils s’empressent au hasard, lui, du choc de son bouclier, renverse un Gaulois qui déjà était parvenu tout en haut. La chute de celui-ci entraîne ceux qui le suivaient de plus près ; et pendant que les autres, troublés, et jetant leurs armes, se cramponnent avec les mains aux rochers contre lesquels ils s’appuient, Manlius les égorge. Bientôt, les Romains réunis accablent l’ennemi de traits et de pierres qui écrasent et précipitent jusqu’en bas le détachement tout entier. »

 

Pour Camille, c’est Aius Locutius qui a avertit les Romains du danger. Il décide qu’« on célébrera des jeux capitolins, en reconnaissance de ce que Jupiter, très bon, très grand, a, dans un péril extrême, protégé sa demeure et la citadelle du peuple romain ; et à cet effet, Marcus Furius, dictateur, établira un collège de prêtres choisis parmi ceux qui habitent au Capitole et dans la citadelle. »

De cette époque date la construction du temple de Junon Moneta qu’Ovide attribue à Camille :

Arce quoque in summa Iunoni templa Monetae
ex voto memorant facta, Camille, tuo.
ante domus Manli fuerat, qui Gallica quondam

a Capitolino reppulit arma Iove

« sur le sommet du Capitole, le temple de Junon Monéta
commémore ton vœu, Ô Camille.
Là était la maison de Manlius qui défendit Jupiter Capitolin
et repoussa les armes des Gaulois. »

Des oies consacrées à Junon depuis au moins cette date sont entretenues par l’État au Capitole, sous la responsabilité de censeurs. Pour commémorer cet événement, les Romains organisaient une procession annuelle où une oie sacrée était transportée sur une litière luxueuse. Des chiens étaient crucifiés vivants sur des poteaux de sureau, le long du trajet, entre le temple de la Jeunesse et celui de Summanus. Ils payaient pour leur négligence, pour n’avoir pas aboyé quand le Capitole était menacé.

La signification originelle de ce rituel surprenant a été rapproché du symbolisme respectif des deux espèces animales impliquées. Dans le monde romain et plus généralement dans le monde indo-européen, le chien symbolise la malchance, l’échec, la négligence et la mort. Inversement, l’oie sauvage représente le retour annuel du Soleil. Le rituel serait une réinterprétation d’une fête de fin de moisson afin d’obtenir une bonne récolte où le symbolisme de la vie et de la vigilance prend le dessus sur la torpeur et la mort. Le rituel aurait été de longtemps antérieur aux faits qui sont censés le justifier.

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l’OIE de CHINE, bonne gardienne

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2015

 

 

Oie_de_GuinéeChez l’oie de Guinée, le jar est souvent plus gros que la femelle et un caroncule se développe en période de reproduction. Cette variété est sans doute la plus belle des oies domestiques de par son plumage et sa forme plus élancée.  

L’Oie de Chine, anciennement dénommée Oie de Guinée est un terme générique utilisé pour désigner l’ensemble des races d’oies domestiques issue de l’Oie cygnoïde. Plus spécifiquement on trouve l’Oie domestique des Philippines, l’Oie de Wuzhong. 

C’est un oiseau de luxe, certes, mais comme il joint l’utile à l’agréable, on lui doit une mention spéciale. Originaire de la Gui­née africaine, cette oie magnifique n’est pas communément élevée en France, ce qui est un agrément de plus pour l’amateur, mais on la voit néanmoins figurer dans la plupart des expositions importantes. En voici la descrip­tion: port élancé et gracieux, allure élégante et vive. Tête fine ; bec plutôt petit, rougeâtre, surmonté à la base d’une caroncule presque noire ; oeil brun rouge ; dos arrondi ; la poi­trine ronde ; le ventre petit ; les ailes fortes.

Le plumage somptueux se présente ainsi tête blanche en dessous, brune sur le dessus, cou blanc en dessous, brun sur le dessus ; dos teinté de brun au milieu et de chamois clair sur les côtés ; poitrine et ventre blancs. Les grandes rémiges des ailes sont presque noi­res, les petites beige chamois. La queue est blanche en dessous. Les plumes foncées sont serties d’une teinte claire.

Le poids est de 6 kilos pour les mâles, de 5,5 kg pour les femelles. La ponte, très mé­diocre, est de 12 à 15 oeufs. Incubation nor­male de 30 jours. L’élevage des oisons ne présente aucune difficulté particulière.

Quoique étant plutôt un palmipède d’orne­ment de par sa beauté propre et d’amateur de par sa rareté, l’oie de Guinée n’en fournit pas moins de superbes rôtis à la chair sa­voureuse et fine.

 

      UNE GARDIENNE INCOMPARABLE

D’autre part, l’oie de Guinée est une gardi­enne supérieure à tous les chiens spéciali­sés dans ce domaine. On connaît depuis l’histoire des oies du Capitole, les qualités « d’avertis­seurs » de ces palmipèdes. Les oies de Guinée, sur ce chapitre, détiennent le record. Toujours en éveil, leur ouïe extraordinaire perçoit le moindre bruit anormal et, lorsqu’il se produit, leur klaxon, aussi perçant et puis­sant que les buccins des légions gallo‑ro­maines, se fait entendre. Si quelque dépré­dateur nocture est cause de ce réveil en fan­fare, il prend la fuite dès l’ouverture de cette cacophonie inaccoutumée. Car on a beau être familiarisé avec la trompette des oies ordi­naires, celle de l’oie de Guinée surprend tou­jours et affole à sa première audition.

L’oie de Guinée est, dans une grande pro­priété, le vigilant chien de garde.

 

 

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Canard colvert et sa vie

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2015

COLVER

 

Le colvert est le canard le moins farouche. Il s’acclimate facilement à la vie urbaine et ne craint peu l’homme. Il se reproduit fréquemment avec d’autres espèces (Canard noir qui habite l’ Amérique, Canard pilet qui habite l’ Europe ou son congénère le canard domestique), ce qui peut poser des problèmes de pollution génétique au sein des populations sauvages (et domestiques). Il est très grégaire en dehors des périodes de reproduction, et les femelles sont très fidèles aux mêmes territoires en y retournant tous les ans.

Le colvert appartient au groupe des canards barboteurs, ceux qui préfèrent s’alimenter en surface, ou à faible profondeur d’eau, en avançant à coups de pattes circulaires et alternés : il plonge la tête dans l’eau et bascule vers l’avant, ce qui lui permet d’atteindre le fond de l’eau avec son bec. Il s’aventure aussi sur les prairies pour brouter. Il est omnivore et se nourrit de poissons et d’herbes, de graines et de vers, de grenouilles et d’insectes.

Le colvert est monogame mais change de partenaire à chaque période de reproduction. Plusieurs mâles courtisent une femelle, certains pouvant même s’accoupler sans effectuer de parade nuptiale, plus ou moins de force4. La parade a lieu sur l’eau durant tout l’hiver, longtemps avant la saison de la reproduction. Les mâles tournent autour de la femelle. Ils tendent le cou puis le projettent vers l’arrière. Ils se redressent en gonflant la poitrine et en sifflant, puis ils dressent ensuite leurs rectrices deux ou trois fois, enfin ils placent leur tête vers l’avant au ras de l’eau et se mettent à tourner dans tous les sens.

Généralement, la femelle arrive la première sur le lieu de nidification, et bâtit son nid au sol, dans un endroit caché, près d’un plan d’eau. Il est composé d’herbe, de jonc et de feuilles, et garni de duvet que la cane arrache à son propre plumage. Pendant la période de reproduction, le mâle protège énergiquement sa femelle. Il la quitte ensuite dès l’incubation.

La ponte peut avoir lieu dès février, notamment chez les sédentaires, et jusqu’en juillet, en fonction de la latitude. Le nid des colverts est rudimentaire et le choix du lieu sans sophistication, il peut utiliser le sol nu ou des arbres creux3. Il est fait de brindilles et de duvet que la femelle arrache d’une zone particulière de son poitrail. Le nombre d’œufs varie de 5 à 15, les pontes les plus importantes (jusqu’à 18) sont considérées comme appartenant à deux femelles. Seule la femelle couve, pendant environ 28 jours. En effet, le plumage de la femelle lui permet de passer inaperçue au milieu de la végétation. Si le mâle aidait à la couvaison, le nid serait facilement repéré par les prédateurs et détruit. Ses principaux prédateurs sont l’homme et les petits carnassiers comme le renard, la martre ou encore la loutre.

Après l’éclosion, c’est encore la femelle seule qui s’occupe des canetons. Elle les mène au plan d’eau le plus proche et leur apprend à nager et à se nourrir jusqu’à ce qu’ils soient en âge de voler (7 semaines environ). Ils quittent ensuite le nid. Les canetons pourront se reproduire dès l’année suivante.

Alors que ce canard n’a jamais été observé avant le début du xxe siècle au Canada, il était même rarement observé dans les années 1930 et 1950, les comptages de population dans les années 2000 suggèrent la présence de plus d’un million d’entre eux. Ils proviennent des provinces de l’Ouest du Canada et des Grands Lacs où il y a des lâchers depuis 1935. Courant des années 2000, les effectifs des populations canadiennes sont en augmentation, malgré de fortes disparités annuelles.

Les variétés sauvages ont également été introduites aux îles Malouines, en Australie et en Nouvelle-Zélande pour la chasse.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes populations sauvages européennes migrent du nord vers le sud de l’Europe. Elles traversent la France de novembre à décembre. En France, de 30 000 et 60 000 couples restent sédentaires tandis qu’habituellement 180 000 à 200 000 oiseaux y hivernent. Les zones les plus fréquentées sont la Camargue, les marais de la Dombe, le cours du Rhin, les étangs de Moselle, les étangs de la Brenne et les zones humides du littoral atlantique. Les populations hivernantes repartent vers leurs zones de reproduction du nord entre fin février et mi-mai.

Le Canard colvertColvertCanard mallard au Canada ou Canard français en français cadien, Anas platyrhynchos, est une espèce d’oiseaux de l’ordre des Ansériformes, de la famille des Anatidés et de lasous-famille des Anatinés. C’est certainement le plus connu et reconnaissable de tous les canards, du fait de l’existence de races de canards domestiques issues de cette espèce.

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La symbolique de l’oie

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2015

 

Symbole de prudence et d’intelligence pour les romains, messagère de l’Autre monde dans la tradition celtique, l’oie est un animal qui a inspiré beaucoup de civilisations…

Symboles et croyances relatifs aux animaux dans la culture occidentale, de l’Antiquité classique à nos jours. Pour savoir déchiffrer le sens d’un animal rencontré dans un site, une légende, une fête traditionnelle ou sur un chapiteau. voici un résumé avec quelques citations du livre :

 Oie

L’oie est associée à la prudence, l’astuce, l’intelligence. C’était une qualité appréciée à Rome : « Virgile raconte comment une oie avait prévenu les Romains : « Une oie volant sur le portique doré du temple jetait l’alarme en agitant ses ailes argentées et de ses cris perçants avertissait les Romains de l’approche des Gaulois. » Pline signale : « l’oie montre une vigilance dont témoigne la défense du Capitole, alors que le silence des chiens trahissait la cause publique. C’est pourquoi les censeurs donnent toujours en premier leur nourriture aux oies ». « Un groupe d’oies qui constamment murmure, dit le Bestiaire d’Oxford, symbolise ceux qui aiment se réunir, mais passent leur temps en bavardages et médisances. » « Les oies prennent grand soin de leurs petits. Horapollon a basé sur cette caractéristique le fait que l’oie soit employée, chez les Egyptiens, comme hiéroglyphe de fils. » « L’oie domestique, trop grasse, ne peut voler. C’est pourquoi Alciato l’oppose à l’aigle et au faucon, au vol puissant, pour en faire l’emblème de l’inégalité. »

 
J’ai ensuite consulté  le Dictionnaire des symboles, Brepols, 1992, p. 693-694 : En voici un résumé, et des citations :
En Chine, il est toujours fait allusion aux oies sauvages, cette primauté symbolique donnée aux animaux sauvages sur les animaux domestiques remonte aux époques archaïques ; Ainsi, l’oie devenue de nos jours le symbole de la fidélité conjugale était, au commencement, un signal, un message pour faire comprendre à une jeune fille choisie par un jeune homme qu’elle devait, devant le présent d’une oie qui lui était fait, mettre un terme aux résistances de la pudeur sexuelle, à l’exemple de ces animaux sauvages au début du printemps.

En littérature, quand les Chinois citent les « oies sauvages pleurants », ils font allusion aux réfugiés, aux hommes obligés de quitter leur province.
 

​En Egypte, les oies sauvages étaient considérées comme des messagères entre le ciel et la terre. L’avènement d’un nouveau roi était signalé par un lâcher de quatre oies sauvages aux quatre coins de l’horizon.

Lorsque les Pharaons furent identifiés au soleil, leur âme fut représentée sous la forme d’une oie, car l’oie est le « soleil sorti de l’oeuf primordial » (Champollion).

 

En Afrique du Nord, c’est une coutume encore observée de sacrifier une oie, en tant qu’animal solaire, en la période critique du changement d’année.

Dans le rituel du sacrifice du cheval et de l’ascension chamanique dans l’Altaï, rapportée par Radlov, l’oie sert de monture au Chaman pour poursuivre l’âme du cheval.

En Russie, en Asie Centrale et en Sibérie, le terme d’oie est utilisé métaphoriquement pour désigner la femme désirée.

Dans la tradition celtique continentale et insulaire, l’oie est un équivalent du cygne, dont la lexicographie ne la distingue pas toujours nettement. Considérée comme une messagère de l’Autre Monde, elle fait l’objet, chez les Bretons, d’un interdit alimentaire en même temps que le lièvre et la poule. César, qui rapporte les faits dans le De Bello Gallico (5, 12) ajoute que ces animaux étaient élevés pour le plaisir mais il n’a pas compris pourquoi.

Le jeu de l’oie, si familier dans les souvenirs d’enfance, a fait l’objet d’une interprétation ésotérique, qui le considère comme un labyrinthe et un recueil des principaux hiéroglyphes du Grand Oeuvre (Fulcanelli); les Contes de ma mère l’oie ont été aussi interprétés comme des récits hermétiques.

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ANIMAL TOTEM : le Canard

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2015

 

 Canard

Canard - stabilité émotive, équilibre, rusticité. Cet animal totem prône l’équilibre en toute chose, tant sur le plan émotionnel que physique. Le canard est souvent confronté à un mode de vie difficile: pour cette raison, il adopte une attitude parfois rustique en société. Il enseigne que faire la part des choses est important.

Le dictionnaire des oiseaux, du site Starstuffs.com/animal totem, pourrait être traduit ainsi :

“Le Canard nous parle de confort émotionnel et de protection.

Il enseigne comment se déplacer avec grâce et confort dans les actions, dans les émotions et les pensées. Il aide à équilibrer l’esprit et les émotions – le physique et le spirituel et a discerner quand se déplacer tout en facilitant les transitions entre les mondes. 

Est-ce le moment de parler ou d’être silencieux ? 
Laissez le canard vous guider dans votre expression. Il montre la force émotionnelle dont vous pourriez avoir besoin en ce moment. Il enseigne les mouvements rapides pour que les idées prennent leur envol.  Le canard montre de nouvelles opportunités, aussi soyez vigilants.

Il aide également à filtrer ce qui n’est pas nécessaire, ce qui est important, et à discerner ce qui est vrai. C’est le bon moment pour essayer de nouveaux aliments et de nouvelles saveurs. Les goûts peuvent changer.

Il contribue à travailler le passe - les vieux schémas et les comportements, les personnes et les situations – afin de les guérir. La période pour les leçons du canard est d’environ 28 jours.
Faites attention à la variété des couleurs du canard pour d’autres éclaircissements.”

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Animal TOTEM L’OIE des Neiges

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2015

 

22 décembre au 19 janvier : Couleur : Blanc
Forces : Prudent, déterminé, courageux, ambitieux, loyal, sobre
Faiblesses : Têtu, rigide, exigeant, rancunier, sévère, fataliste
Son élément : la terre
Son allié : le cerf
Ton meilleur jour: le samedi.  
Ta pierre: le rubis.  
Ta plante: l’acacia.  
Cycle: La lune du renouveau de la terre.

oies-neiges

OIE : appelle à la vigilance, la puissance créatrice. L’Oie montre qu’il est possible d’associer les aspirations matérielles, et spirituelles dans nos vies quotidiennes. CARACTERE

Elle est blanche avec le bout des ailes noir. Comme cet animal peut parcourir des milliers de kilomètres, vous êtes une aventurière à l’esprit curieux sans cesse à la recherche de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres. Éternelle insatisfaite, vous avez soif de nouveauté et de connaissance. Le respect de la tradition et de l’autorité vous rend intraitable dans beaucoup de cas ! D’une nature discrète, vous aimez pourtant la compagnie et vous savez vous montrer serviable. Malgré tout, vous restez un mystère pour votre entourage.
Conseil du chamane

Votre vie est faite de beaucoup d’engagements personnels, de sérieux et de persévérance mais à force de voler à tir d’ailes toujours plus loin, vous pouvez finir par oublier l’essentiel car vaincre est une chose satisfaisante mais cela n’a aucun sens si vous ne prenez pas le temps de jouir de ces victoires. Cultivez davantage de fantaisie et soyez moins exigeant envers vous et les autres.

Vie amoureuse de l’oie blanche
Vous êtes aussi soucieuse de trouver la sécurité au sein d’un environnement rassurant. La famille, un compagnon attentif et sérieux ainsi que deux ou trois enfants sont pour vous des éléments indispensables à votre équilibre intérieur.

L’oie des neiges est blanche avec le bout des ailes noir. Comme cet animal qui peut parcourir des milliers de kilometres, vous êtes une aventurière à l’esprit curieux. Eternelle insatisfaite, vous avez soif de nouveauté et de connaissance.

Patiente, endurante, travaillante. Tendance à manquer de confiance, grand besoin de sécurité. Tu es la championne des vols de longue durée et tu appartiens à la période du renouveau, celle où la terre se réveille peu à peu. Tout comme l’oie, tu es faite pour le travail de longue haleine, mais tu es aussi soucieuse de trouver la sécurité au sein d’un environnement rassurant. La famille, un compagnon attentif et sérieux ainsi que deux ou trois enfants sont pour toi des éléments indispensables à ton équilibre intérieur. À moins que tu ne décides de faire partie des nombreuses célibataires qui sont 
uniquement préoccupées par leurs activités professionnelles… Tu es membre du clan de la tortue, qui t’unit à l’élément terre. «Lentement, mais sûrement», telle est ta devise dans l’existence. Réagis de façon plus favorable à l’inattendu et apprends à respecter les faiblesses des autres. Ton allié est le cerf.  Il te montrera à être spontanée et à prendre ton envol. Accepte la vie comme elle vient et ne te rends pas malheureuse pour des choses ou des êtres qui n’en valent pas la peine. 

Votre totem minéral est le quartz. C’est une pierre très puissante. Elle possède une grande force de transmission d’énergie et favorise la concentration. Les indiens l’utilisaient lors de cérémonies pour faire tomber la pluie et pour lire l’avenir. Son éclat et sa pureté possèdent un pouvoir magique bénifique. Portez-la sur vous et, lors de moments importants, tenez la serrée dans votre main ou fixez-la intensement. Cela vous aidera à trouver une solution.

Vie amoureuse et sexualité: 
Les OIES sont des amoureuses habiles et compréhensives, elles ont du cran et de l’endurance. Les hommes pourvoient bien aux besoins de la famille, ils sont fidèles et dignes de confiance, tandis que les femmes sont de bonnes maîtresses de maison et d’excelentes ménagères. Hommes et femmes veulent la sécurité et la protection d’une relation durable, c’est pourquoi ils ne sont guère sujets aux coups de foudre.

Santé: 
Les Oies ont une forte constitution, elles ne se laissent pas facilement abattre par la maladie. 
Là ou la majorité garderait le lit, elles continuent à travailler normalement. 
Eruptions nerveuses et allergies sont courantes chez elles. 
Elles peuvent aussi ressentir des maladies rhumatismales.

Votre totem végétal est le bouleau. C’est l’un des plus anciens arbres et des plus majestueux. Les Indiens utilisaient son écorce pour écrire. Ses feuilles broyées avec l’écorce donnaient un breuvage pour soigner les troubles digestifs. Lors d’une promenade en foret, rapportez une branche et posez la en hauteur sur l’un de vos meubles. Cela protègera les lieux. D’autre part, vous pouvez la boire en tisane pour faciliter la digestion.

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L’OIE de l’HOROSCOPE AMÉRINDIEN

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2015



Date de naissance : 22 Décembre au 19 Janvier. 
Influence de la Terre : Période du Renouveau. 
Vent influent : Vents du Nord. 
Totem : Bison. OIE
Direction : Nord-Nord-Ouest. 
Elément prédominant : Terre et Air. 
Clan élémentaire : Clan de la Tortue (Terre). 
Totem natal et animal : Oie. 
Totem végétal : Ronce. 
Totem minéral : Péridot. 
Totem complémentaire : Pivert. 
Couleur : Blanc. 
Personnalité : Exigent vis-à-vis de soi, digne de confiance, prudent, austère. 
Sentiments : Égocentrique. 
Intention : Confiance. 
Nature : Sévère. 
Traits positifs : Ambitieux, résolu, persévérant. 
Traits négatifs : Rigide, pessimiste, exigeant, égoïste. 
Instinct sexuel : Sensuel et persistant. 
Compatibilités : Castors, Ours Bruns et Corbeaux. 

Influence de la Terre : 
C’est le premier cycle de l’hiver, incluant le solstice d’Hiver, qui amène une période de repos et de renouveau. Les natifs de cette période sont des gens pratiques et ambitieux ; bien qu’ils aiment être entourés, dans leurs relations ils hésitent à dépasser le stade superficiel. Ils aiment les gens, mais peuvent paraître réservés car s’ils se livrent trop, ils se sentent vulnérables au niveau émotionnel.

Éléments prédominants : Terre et Air. 
L’Air est l’élément associé au mental, aux pensées, aux idées, aux changements, aux mouvements rapides et parfois imprévus. Alors que le Feu donne l’énergie, l’Eau rafraîchit, la Terre nourrit, l’Air vivifie et transforme. L’Air élémentaire apparaît comme l’influence qui permet aux choses de se transformer et de s’accomplir grâce à de nouvelles idées et de nouveaux rêves. 

Comme l’Air élémentaire, les natifs de la Période du Renouveau sont vifs, souples, capables d’accomplir des choses inattendues. Ils sont toujours actifs, toujours en mouvements. 
La Terre élémentaire donne goût de la stabilité et de la sécurité ; confiance et prévisibilité la caractérisent.

Clan élémentaire : Clan de la terre. 
Les gens nés entre le 22 Décembre et le 19 Janvier appartiennent au Clan de la Tortue, et sont sous l’influence stabilisatrice de l’élément Terre. Solidité, sécurité, sûreté, prévisibilité, telles sont les caractéristiques les plus importantes à leurs yeux. Pour eux, parole et action sont deux aspects d’une même chose ; aussi sont-ils généralement fidèles à leur parole et ils sont très ennuyés quand les autres ne font pas ce qu’ils ont promis de faire. Les personnes du Clan de la Tortue peuvent faire preuve d’abnégation ; une fois qu’ils ont réussi à se fixer un but, ils suivent rigoureusement leur ligne d’action.

Totem natal et animal : Oie. 
Comme leur totem animal, les natifs de la période du Renouveau ont l’esprit imaginatif, ce qui leur permet de franchir les frontières et de s’atteler à des tâches de longue haleine. Ce sont des perfectionnistes ; comme leur totem ils ont tendance à chercher la petite bête et à se tracasser pour des choses qui n’en valent pas vraiment la peine. Quand ils cèdent au découragement, à cause d’un obstacle qui leur barre la route ou parce que leurs rêves ne semblent pas devoir se réaliser de sitôt, ils peuvent sombrer dans la mélancolie et tisser autour d’eux une atmosphère de désolation. Quand ils sont dans un état d’esprit positif, ils peuvent surprendre les autres par la quantité d’énergie qu’ils déploient et leur enthousiasme débordant. 

L’oie est blanche, la couleur de la pureté, une caractéristique particulièrement en évidence chez les Oies ; car lorsqu’elles s’expriment par la pureté d’intention, elles réussissent l’impossible. Dans la symbolique amérindienne, l’oie était considérée comme une grande Rêveuse. Ce caractère se reflète également chez les Oies, qui se sentent inspirées à faire les choses ordinaires extraordinairement bien, voire à la perfection. 

Les Oies sont naturellement douées pour enseigner aux enfants, en particulier aux enfants handicapés ; elles s’épanouiront dans tout travail où elles devront s’occuper d’enfants, de handicapés ou d’arriérés mentaux. Silver Bear m’a expliqué que les Oies sont accompagnées par un reflet de leur Moi supérieur. C’est-à-dire qu’elles ont certaines aspirations précises et sont résolues à accomplir ce qu’elles perçoivent dans leur conscience. Si elles se sentent frustrées, c’est avant tout parce que leurs rêves ne peuvent pas se réaliser rapidement.

Totem végétal : Ronce. 
Les épines pointues de la ronce dénotent à la fois la protection et la souffrance, deux caractéristiques qui semblent particulièrement associées aux Oies ; elles rencontrent souvent des difficultés qui les font souffrir, et cependant on les dirait protégées contre les blessures irréparables. 

La ronce est un totem d’hiver pour l’époque du solstice d’hiver et de la « mort » du Soleil. Il semble aussi que son aspect transformateur soit mis en avant, ce qui laisse à penser que les complications et les souffrances doivent parfois être éprouvées afin que nous puissions donner nos meilleurs fruits. Fruits de notre Mère la Terre, les mûriers passaient pour conférer l’inspiration, une caractéristique spécifique du Nord ; aussi ce totem est-il particulièrement associé à l’inspiration, au courage et à la persévérance qui sont souvent nécessaires pour aller jusqu’à lui.

Totem minéral : Péridot. 
Les Amérindiens le considéraient comme un rayonnement « céleste » pétrifié, directement issu de la force solaire ; pierre de lumière, on l’associait à la lucidité et à la clarté d’esprit. Elle était aussi associée au Soleil spirituel, et l’on pensait qu’elle pouvait servir à transmettre l’énergie spirituelle et le discernement spirituel. Le Péridot est donc lié à la connaissance intuitive et à la vision intérieure, ainsi qu’à la faculté de voir dans l’avenir. Il a un contact apaisant, en particulier si on le porte sur un couvre-chef ou à la base de la gorge, car il passe pour agir sur les chakras de la tête.

L’OIE de l’HOROSCOPE AMÉRINDIEN dans OIE ET CANARD 800px-Anser_anser_%28aka%29
Totem complémentaire : Pivert. 
Les Oies sont des gens qui font attention à tous les détails et qui recherchent la perfection ; mais ils sont souvent déroutés par les petites choses et par la moindre provocation. Ils ont une résistance naturelle au changement brusque, préférant se hâter lentement ; aussi ont-ils parfois du mal à faire face aux situations inattendues, à accepter les faiblesses d’autrui par lesquelles ils se laissent perturber. 

Ils peuvent tirer certaines leçons face à ces difficultés en se tournant vers le Pivert, qui reconnait l’importance d’avoir une base sûre et harmonieuse et la nécessité de partager. Ceci peut bien sûr s’interpréter dans un sens spirituel car la quête de la voie et de la perfection spirituelles doit être équilibrée par une impression de sécurité ; et pour être reçu, l’amour doit d’abord être donné.

Santé : 
Les Oies ont une forte constitution. Elles ne se laissent pas facilement abattre par la maladie, quelle qu’elle soit, et poursuivent leurs occupations là où la plupart se seraient depuis longtemps réfugiés dans leur lit. Éruptions nerveuses et allergies sont courantes chez les Oies, souvent provoquées par des émotions refoulées. Les Oies ont aussi tendance à avoir des problèmes de genou, des blessures au genou, et des maladies rhumatismales.
Sources : « Médecine de la Terre, la voie chamanique » de Kenneth Meadows

 

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L’HISTOIRE DU CANARD

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2015

 

 LE CANARD

L’origine du terme canard n’est pas connue, une orthographe connue du XIIIe siècle donne quanart. Il est probable que ce terme dérive d’une onomatopée, comme caqueter.
Ce terme est aussi générique; les espèces appelées « canard » peuvent être plus spécifiquement appelées Silkounet, Riplounet, Perlounette, …

Jamais volatile ne fut plus mésestimé.
Pourtant au fil des siècles, aucune race ayant peuplé les Terres de Nawakim n’ a pu imposer sa volonté au fier volatile.

Les premières traces que nous en avons remonte à quelques 66 millions d’années.
Oui, ami lecteur, le canard est contemporain des dinosaures !
Mais si les mastodontes se sont éteint, les canards eux, ont prospéré jusqu’à nos jours.

Voici d’ailleurs le plus ancien canard répertorié à ce jour : Prénommé Lucien, puisqu’au moment de sa découverte passait à la radio la célèbre chanson « Lucien in the sky ». Ce spécimen découvert dans les montagnes d’Akim était encore accroché au cou d’un Dinosaure de 26 mètres.

La formation chez les Canards :

Le canard est un animal aquatique, au départ.

Ses grandes facultés d’adaptation lui ont permis, au fil des millénaires, de conquérir d’autre domaines. Il est étonnant de constater que si ses talents d’origines en ont fait un survivant, le canard ne se repose pas sur ses lauriers. Ainsi chaque caneton, du plus déplumé au plus prometteur, suit une formation de choc, pour à terme, devenir un « Békenfer ».
(Caste guerrière chez les canards)

L’habitat :

Aujourd’hui ,le canard s’est implanté sur toutes les îles de Nawakim. Pacifiquement la plupart du temps, mais quelquefois aussi, par le glaive. A noter, certaines technique de chasse du canard sont entré dans la légende. Tel que « Le Bikini du bosquet » :

La diplomatie : La supériorité du canard est cité en exemple dans les écoles humaine.
 
Si le canard sait être un loup pour l’homme, force est de constater que la plupart du temps, il préfère se développer en harmonie avec les autochtones.

Cette noble attitude est d’ailleurs maintenant souvent imité par l’humain.
Qui cherche toujours à se hausser au niveau du canard, en toute chose.

Reproduction :

Un canard seul n’est rien !
La survie et l’efficacité du canard dépend de l’ensemble de la mare.
Les rites amoureux des canards sont mal connus, mais il semble être assez complexe.

Et jusqu’à la première prise de bec : Il semblerait que Ce soit la petite cane qui décide de tout.
(Un peu comme chez les humains en fait) Ce qui doit arriver, arrive parfois : Au moment de l’heureux événement la cane adulte mue subitement en mère poule.

Prédateur :

Les canards n’ont pas véritablement de prédateurs, mais on as pu observer quelques attaques isolés. Un groupe d’individu, dérangé semble t’il, s’attaque en effet aux canards isolé dans le but de leurs voler leurs plumes. Ils alimentent par ces vols odieux un marché noir qui se développe de façon inquiétante sur nos îles. Fort heureusement, nos savants ont mis au point une technique défensive imparable.

Canard emblématique, le Silk :

Un canard sort du lot, leur chef, Silk 1er.L’HISTOIRE DU CANARD dans OIE ET CANARD 220px-Colvert-male
Le nom diffère d’une île à l’autre.
En dehors d’Akim, les noms de :
« Toutenbandelette 1er », »La momie », »Le vieux » désigne la même personne.

Certaines rumeurs font, en effet, état de l’âge avancé du leader des canards.
Elle semble néanmoins exagéré à la communauté scientifique.
(On raconte qu’il aurait connu le fameux « Lucien »)
Nous avons fait une demande de datation au carbone 14 qui nous a été refusé.
Néanmoins nous pouvons produire deux clichés de Silk 1er.

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L’histoire de l’Oie

Posté par othoharmonie le 16 septembre 2015

 

De : Michel Marc BOUCHARD
Mise en scène par Daniel MEILLEUR
Avec Par la compagnie Les Deux Mondes (Québec)

http://www.dailymotion.com/video/xgmyiv

Le petit Maurice n’a que son oie Teeka comme amie. En l’absence de ses parents, il fait pénétrer Teeka dans sa maison. Ils plongent alors tous les deux dans l’imaginaire à la suite de Tarzan dans une jungle habitée de peluches féroces. Conte cruel, l’histoire de l’oie n’est pas le conte de fées idyllique que le titre peut laisser supposer. C’est un plaidoyer contre la violence sur fond de pauvreté et d’obscurantisme religieux. Un classique du théâtre, un superbe moment de magie, interprété partout dans le monde depuis plus de dix ans par le théâtre des deux mondes, pour tous les publics.

 

Les ATP ont accueilli en 1994 une autre mise en scène de Daniel Meilleur, celle de Nuages de Terre de Daniel Danis et en février 2001 une autre pièce de Michel Marc Bouchard, Le chemin des Passes dangereuses, mise en scène par Vincent Goethals. L’Histoire de l’oie raconte une journée dans la vie d’un enfant, sur une ferme du Québec, dans les années cinquante, où une oie perspicace se fait la complice ébahie des jeux équivoques du jeune Maurice, enfant mal-aimé, dont elle partage le destin. La pièce explore les forces de l’inconscient régissant cet obscur comportement humain menant à la transmission de la violence. La mise en scène de Daniel Meilleur, la scénographie de Daniel Castonguay, l’environnement sonore de Michel Robidoux ont créé autour de ce texte poétique de Michel Marc Bouchard un spectacle fascinant qui suscite une émotion et une réflexion profonde chez le public, toutes générations confondues. 

oies-blanchesLe résultat qu’ont obtenu les créateurs au terme d’expérimentation et d’ateliers qui se sont déroulés de façon intermittente sur plus de trois ans est dû à leur détermination, à un désir insatiable d’aller toujours plus loin sur le plan de la recherche et de la création et à leur volonté de ne pas faire de l’art un simple divertissement. Depuis sa création, à Lyon en 1991, le spectacle a gagné les prix suivants : Prix du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal pour la meilleure production théâtrale de la saison (1991); Prix du Gala du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour la meilleure œuvre de fiction (1991) ; Prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre pour le meilleur texte créé à la scène (1992) ; Prix de l’Union des critiques et chroniqueurs de théâtre du Mexique pour la meilleure production étrangère (1993) ; Prix du Gouverneur général du Canada pour les arts de la scène (1993) Masque de la Production de l’année Jeunes publics (1998); Masque du Décor (1998); Masque de la Conception sonore, (1998). 

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