les nuisances du moustique

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

290px-Culex_pipiens_2007-1La trompe (proboscis) de la femelle est composée par des pièces buccales vulnérantes ou stylets (maxilles, labre, hypopharynx) qui sont enveloppées par le labium souple (i) qui se replie au moment de la piqûre.

Le moustique enfonce les stylets dans l’épiderme jusqu’à un capillaire sanguin grâce aux maxilles qui perforent la peau et qui permettent à la trompe de se maintenir en place lors du prélèvement sanguin.

Les stylets délimitent deux canaux : l’un (canal salivaire), formé par l’hypopharynx, par lequel est injectée une salive anesthésiante et anticoagulante, l’autre (canal alimentaire), au niveau du labre, par lequel est aspiré le sang qui, s’il est infecté, contamine le moustique.

La quantité de sang prélevée varie de 4 à 10 millimètres cubes en 1 à 2 minutes.

Les piqûres peuvent être totalement indolores ou provoquer un prurit très désagréable ou des allergies plus graves, allant exceptionnellement jusqu’au choc anaphylactique. L’hypersensibilité a une origine immunitaire, qui traduit une réaction extrême de nos anticorps à des antigènes présents dans la salive du moustique.

Certains de ces antigènes sensibilisants existent chez tous les moustiques, tandis que d’autres sont spécifiques à certaines espèces. La réaction d’hypersensibilité peut être immédiate (types I et III) ou retardée (type IV).

Divers remèdes sont plus ou moins efficaces selon les personnes et les délais d’application. Outre le vinaigre au peroxyde de zinc, dont l’effet calmant n’est pas médicalement prouvé, et des produits interdits en raison de leur toxicité, quelques médicaments existent ; antihistaminiques oraux ou topiques appliqués et diphénhydramine (Benadryl en onguent), qui soulagerait les démangeaisons. Les corticostéroïdes topiques tels que l’hydrocortisone et la triamcinolone peuvent soulager, dans le cas de piqûres inopportunément placées. Le savon de Marseille a un effet calmant (frotter à l’endroit de la piqûre). On peut aussi poser un objet chaud (tasse de thé brûlant, par exemple) quelques secondes sur la piqûre, ou la tamponner avec un glaçon, ou le déo rollon et la crème anti-hémorroïdes.

L’application directe d’un tissu imbibé d’eau très chaude mais non bouillante peut bloquer quelques heures le dégagement d’histamine autour de la piqûre. L’application d’un Mylanta ou d’un antiacide liquide serait efficace en soulageant le prurit et le gonflement car réduisant l’acidité des anticoagulants injectés avec la salive de l’insecte. Finalement, toute crème à base de cortisone est efficace étant donné leur effet anti-inflammatoire. Le passage d’un flux d’air chaud, à la limite de la brûlure -avec un sèche cheveux par exemple-, semble inactiver le prurit.

Rôle vectoriel

Les Culicidae constituent le tout premier groupe d’insectes d’intérêt médical. Les moustiques sont vecteurs de trois groupes d’agents pathogènes pour l’être humain : Plasmodiumfilaires des genres Wuchereria et Brugia, ainsi que de nombreux arbovirus.

Plus de 150 espèces de Culicidae relevant de 14 genres ont été observées porteuses de virus impliqués dans des maladies humaines (Mattingly, 1971). C’est par sa trompe qui lui sert à piquer que le moustique transmet les pathogènes à l’être humain ou aux animaux.

Les moustiques sont responsables de la transmission du paludisme, une des toutes premières causes de mortalité humaine (chaque année, entre 250 et 600 millions de personnes touchées dans le monde, et plus d’un million de morts), de nombreuses maladies à virus (arboviroses) telles que la dengue, la fièvre jaune, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre du Nil occidental (West Nile Virus), le chikungunya, d’encéphalites virales diverses ainsi que de filarioses et constituent à ce titre l’un des sujets majeurs d’études en entomologie médicale.

Lors de la piqûre d’un hôte porteur d’un parasite, le moustique aspire, en même temps que le sang, le parasite pathogène (excepté les filaires, virus de la dengue, de la fièvre jaune, le virus du Nil occidental ou le virus du chikungunya…), qui parvient ensuite dans l’estomac du moustique, puis franchit la paroi stomacale. Une fois multiplié, il se retrouve dans les glandes salivaires du moustique qui l’inocule à son hôte lors de la piqûre, par la salive infectée, via l’hypopharynx.

220px-3298054073_103cba6cc2_oMélangeVertParisLes genres Anopheles (paludisme), Aedes (dengue et fièvre jaune, chikungunya), Culex (fièvre du Nil occidental et diverses encéphalites) ainsi que des Eretmapodites (fièvre de la vallée du Rift) et Mansonia (filarioses) contiennent la majorité des espèces vectrices qui contaminent l’homme.

Les moustiques vecteurs de maladies graves sont surtout présents dans les pays du Sud (notamment Afrique, Sud de l’Asie, Amérique latine). Mais les déplacements de personnes et de marchandises, combinés au changement climatique, permettent aux espèces incriminées (par exemple le moustique tigre et l’Aedes japonicus) d’étendre leur territoire toujours plus au Nord, amenant avec elles des maladies jusqu’alors absentes ou disparues (le paludisme ayant été éradiqué de l’Europe au vingtième siècle). Ainsi, de nombreux cas de chikungunya, virus véhiculé par certains Aedes, et notamment le moustique tigre, sont apparus en 2007 en Vénétie. Le moustique tigre, déjà présent en Italie ou dans le sud de la France en 2010, pourrait avoir colonisé l’ensemble de l’Europe d’ici 2030.

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Epidémies de Moustiques au 20ème siècle

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

  • Encéphalite de Saint Louis : Cette encéphalite doit son nom à l’importante épidémie qui se déclara en 1933 dans la ville de Saint-Louis (États-Unis) au cours d’une sécheresse exceptionnelle. Ces conditions climatiques associées à une forte 290px-CulexNilinsalubrité favorisèrent le développement de Culex quinquefasciatus, moustique vecteur de cette encéphalite due à un arbovirus (Flavivirus). Moins de 1 % des infections sont symptomatiques avec un taux de mortalité variant de 5 à 20 % affectant, avant tout, les personnes âgées. Cette encéphalite est présente sur le continent américain, du Canada jusqu’au sud de l’Argentine. En 2005, une épidémie a été observée en Argentine avec 47 cas dont 9 décès, et 40 cas en 2010.

Encéphalite de la Murray Valley : dénommée parfois encéphalite australienne, elle a été signalée pour la première fois en 1951 dans la vallée de la rivière Murray en Australie. Elle a été retrouvée depuis dans certaines régions de l’Australie (Province de Victoria en 2008) et de la Nouvelle Guinée. Elle est due à un virus de la famille des Flaviviridae, transmis principalement par des espèces du genre Culex, en particulier Culex (Culex) annulirostris et par Aedes (Stegomyia) aegypti (transmission transovarienne). Le réservoir principal est constitué par les oiseaux aquatiques de l’ordre des Ciconiiformes (hérons et cormorans). Il n’existe pas de traitement efficace, ni de vaccin, mais elle ne se transmet pas d’homme à homme. Si la mortalité atteint 25 % des formes symptomatiques, cette encéphalite n’a toutefois entraîné que 32 décès depuis 1951.

Encéphalite japonaise : Les Culex du sous-groupe Vishnui, principalement Culex (Culex) tritaeniorhynchus Cx. pseudovishnuiCx. vishnui, et dans une moindre mesure Culex annulusCulex gelidusCulex fuscocephala sont les vecteurs de l’encéphalite japonaise. Ces espèces sont normalement zoophiles, mais s’attaquent à l’être humain lors de fortes pullulations. Cx. quinquefasciatus a été retrouvé infecté par ce virus au Viêt Nam ainsi que Cx. bitaeniorhynchus et Cx. infula en Inde. Aedes japonicus est également cité comme espèce vectrice et peut transmettre le virus à sa descendance (transmission transovarienne) (Takashima & Rosen, 1989).

Une transmission verticale des virus (transovarienne) des encéphalites japonaise et de St. Louis par Aedes albopictus est possible (Rosen, 1988). Cette maladie virale  est endémique dans le Sud-Est de l’Inde et au Sud-Est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Viêt Nam, Philippines, Indonésie). Elle est épidémique en Chine (partie), en Corée ainsi que dans certaines régions d’Océanie, au nord de l’Australie et au Japon. L’encéphalite japonaise est une cause majeure d’encéphalite virale avec 30 000 à 50 000 cas cliniques signalés chaque année, provoquant 15 000 décès.

Les zones touchées sont essentiellement les zones rurales où les moustiques pullulent dans les rizières et zones inondées avec une forte activité crépusculaire et nocturne, infligeant alors à l’être humain et aux animaux domestiques des piqûres douloureuses. L’être humain n’est qu’un hôte accidentel du virus, favorisé en cela par la création de rizières et de porcheries à proximité d’habitations humaines. Le réservoir de base du virus est constitué par les oiseaux (hérons et aigrettes) et des canards vivant dans les zones humides, et pour réservoir relais les animaux domestiques (porcs principalement). Les chevaux, les chauves-souris et les reptiles sont également cités comme hôtes.

Il n’y a pas de transmission inter-humaine. Il existe un vaccin efficace contre cette maladie.

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certaines luttes contre le Moustique

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

images (4)Contrôle des moustiques

L’homme cherche depuis longtemps à lutter contre les moustiques, causes de démangeaisons et vecteurs de maladies. Il existe des méthodes passives ou actives, biologiques ou chimiques, adaptées au stade de développement de ces insectes. En France, ceci est régulé par la loi no 64-1246 du 16 décembre 1964 « relative à la lutte contre les moustiques ».

Lutte larvicide

Aux stades œuf, larve et nymphe, les moustiques se développent dans l’eau stagnante (et parfois courante), temporaire ou permanente. L’eau est vitale au moustique (de la boue ou de la terre humide ne conviendront pas).

Lutte à grande échelle

Depuis les années 1950, dans les régions habitées ou proches de zones habitées et fortement infestées, comme les régions marécageuses, des larvicides sont utilisés à grande échelle pour limiter la prolifération des moustiques.

Après quelques générations, les larves devenant fréquemment résistantes à un produit, les chercheurs doivent sans cesse mettre au point de nouvelles formules de pesticides ou biopesticides.

La lutte à grande échelle passe aussi par l’aménagement du territoire pour limiter les gites de ponte : drainage, collecte des eaux usées, goudronnage des routes, élimination des décharges sauvages et des stockages à ciel ouvert. C’est notamment la méthode préconisée pour éviter la propagation des espèces comme Aedes 290px-CDC-Gathany-Aedes-albopictus-1albopictus, responsables du chikungunya, transportées d’un pays à l’autre dans des stocks de vieux pneus.

Dans leur aire de répartition, on pratique une lutte biologique en relâchant dans la nature des larves de Toxorhynchites, des grands moustiques qui ne piquent pas les vertébrés mais dont les larves se nourrissent, entre-autres de larves de Culicidés. Cette méthode obtient un succès variable selon les pays ou les espèces visées.

Protéger ou restaurer les populations de prédateurs des larves de moustiques, tels que tritons, grenouilles, crapaud, salamandres,hirondelles, chauve-souris… permet aussi de contrôler leur prolifération.

Lutte par la destruction des gites domestiques

Pour éviter d’être envahi par les moustiques dans les zones urbaines, le plus simple consiste à éliminer au maximum tout réservoir potentiel d’eau stagnante où des moustiques pourraient pondre et des larves se développer, même de faible volume, par un entretien de son environnement proche. Ainsi les autorités sanitaires recommandent une surveillance de l’environnement proche des habitations et la suppression des récipients susceptibles de collecter de l’eau (soucoupes de pot de fleur, vases, bidons, bâches, gouttières, poubelles à ciel ouvert, brouettes…). Les soucoupes de pots-de-fleur peuvent être remplies de sable.

Une technique consiste, après avoir supprimé tous les autres points d’eau proches, à offrir des gîtes pièges (récipients d’eau de pluie stagnante) où la ponte des femelles pourra être contrôlée. Lorsque les larves commencent à être assez grosses et bien visibles, et avant qu’elles ne se nymphosent (soit environ tous les cinq jours), l’eau est vidée dans la terre, en veillant à ce qu’elle soit complètement absorbée. Les larves, privées d’eau, meurent.

Pour les récipients impossibles à vider (puisards, puits, latrines, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), il importe qu’ils soient couverts hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, de recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile : les larves ne peuvent plus respirer et meurent. Il est aussi possible de laisser du cuivre dans le récipient, ce qui tue les larves ou ralentit leur développement.

Lutte au stade adulte

De nombreuses méthodes sont réputées pour éviter d’être piqué par les moustiques, dont certaines sont inefficaces, peu efficaces ou sans efficacité prouvée. Certaines méthodes efficaces ont des effets négatifs à long terme. Pour se prémunir des piqûres dans les régions fortement infestées, il faut combiner les moyens de protection et parfois de lutte.

Se protéger physiquement

Comportement

La femelle est attirée par le CO2 émis par l’hôte et dans une moindre mesure par une température entre 18° et 30° ainsi que la transpiration : l’humidité ainsi que l’odeur de celle-ci, accentuée par certains aliments (bière, fromages…). Certains médicaments comme les stéroïdes ou les médicaments anti-cholestérol attirent aussi les moustiques, ainsi que les parfums.

Habillement

Il convient de tenir compte des horaires d’activité des moustiques afin de ne pas s’exposer inutilement. il est recommandé avant tout de porter des vêtements longs et couvrant tout le corps ; amples car les moustiques peuvent piquer à travers des vêtements serrés ; et de couleur claire car ils peuvent être plus sensibles aux couleurs foncées.

Moustiquaire imprégnée

La toile moustiquaire peut équiper les portes et les fenêtres, entourer les lits, berceaux ou poussettes d’enfant et même protéger le visage dans les zones fortement infestées. Elle sert aussi à empêcher les femelles de pondre dans les réserves d’eau.

La méthode de lutte donnant le meilleur résultat, notamment contre le paludisme, est l’utilisation de toile moustiquaire imprégnée d’insecticide. En 1983, au Burkina Faso, une première association insecticide-moustiquaire fut mise en place par imprégnation de moustiquaires dans la ville de Bobo-Dioulasso. Ces moustiquaires se sont avérées particulièrement efficaces contre les anophèles en termes de mortalité des moustiques et de réduction du taux de piqûres. Globalement, la moustiquaire imprégnée réduit de 36 % le taux de piqûres des moustiques par rapport à une moustiquaire non traitée et tue de l’ordre de 37 % des moustiques présents. La généralisation de leur emploi pourrait réduire de moitié environ l’impact du paludisme et de 20 % la mortalité infantile.

Utiliser des répulsifs

Dans les zones infestées, la peau, mais aussi les vêtements, peuvent être imprégnés d’un répulsif à insectes. En fonction du type de peau, le pharmacien peut recommander un répulsif particulier. Lors de voyages, mieux vaut acheter sur place, les produits seront plus adaptés aux moustiques locaux.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande principalement ceux qui renferment du DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide, auparavant appelé N, N-diéthyl-m-toluamide), de l’IR3535 (éthyl butylacétylaminopropionate) ou de l’icaridine (1-piperidinecarboxylic acid, 2-(2-hydroxyethyl)- 1-méthylpropylester).
Le répulsif le plus efficace est le DEET, mais de récentes études montrent une possible toxicité chez l’homme, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. On a recensé dans le monde douze cas de convulsions chez l’enfant depuis la mise en œuvre de ce produit, sans que l’origine de ces convulsions puisse être imputée au produit ; il s’agit donc là d’un principe de précaution que certains jugent abusif.

Les répulsifs à base d’huile de haricot de soja et d’IR3535 présentent une protection de plus courte durée.

Les autres répulsifs d’origine végétale, dont l’essence de citronnelle, ont une durée d’effet très courte et sont donc considérés comme inefficaces à l’extérieur. Selon l’OMS, les vaporisateurs, à la citronnelle par exemple, « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La culture, par exemple au rebord des fenêtres, de certaines plantes (citronnelle, lamiacées (labiées) tels que la mélisse, le thym, le thym citron, le romarin, la lavande, le basilic, le basilic à petites feuilles, les géraniacéestels que les geranium, en particulier le geranium citron, et pelargonium, pyrèthre, les plants de tomates, les capucines), aurait un effet répulsif.

Selon certains récits de vie à l’écart de la civilisation, la salive mélangée à du tabac pourrait être efficace. La nicotine est effectivement un excellent insecticide naturel. Le feu et la fumée éloigneraient aussi les moustiques, mais non sans conséquences pour la santé des humains qui respirent cette fumée.

Les bracelets anti-moustiques sont quasiment inopérants. De même, les appareils anti-moustiques électroniques, censés éloigner les moustiques par émission d’ultrasons, sont en réalité inefficaces, la femelle étant insensible à ces vibrations.

Lutter contre les moustiques

Des aérosols et diffuseurs d’insecticide sont commercialisés mais ils ne présentent d’intérêt que dans une pièce fermée. Ils présentent alors d’autres risques avérés ou potentiels pour la santé des occupants qui les respirent, notamment les enfants . De plus, les insecticides sélectionnent rapidement des résistances à leur efficacité chez la plupart des espèces de moustiques visées. Selon l’OMS, les spirales anti-moustiques et autres vaporisateurs « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La résistance de nombreuses souches de moustiques à certains pesticides a rapidement et fortement augmenté (beaucoup plus vite que pour les résistances des plantes aux désherbants). À titre d’exemple, une résistance (génétiquement héritable pour la descendance) au DDT a été constatée chez les moustiques dès 1947 en Floride, un an seulement après les premières utilisations du DDT (Hemingway et Ranson 2000).

290px-YosriNov04Pokok_SeraiDes indices laissent penser que la présence d’insecticides dans le milieu aquatique où se développement les larves s’accumulent dans les tissus larvaires et donc de l’adulte, entrainant peut-être « le maintien de l‟induction de certaines enzymes de détoxication et par conséquence le maintien de l‟augmentation de tolérance à l‟insecticide ». On constate en tous cas que « les moustiques issus de zones agricoles ou plus généralement polluées par des composés organiques tolèrent mieux les insecticides »), ce qui n’exclut pas des phénomènes de résistance croisée avec divers pesticides utilisés en agriculture, en médecine vétérinaire, ou ayant été utilisés, mais persistants et donc encore présent dans l’environnement des larves.

Ces adaptations posent des problèmes de lutte contre les maladies véhiculées par les moustiques (malaria…), et pourraient continuer à augmenter, alors que les populations de moustiques indésirables pourraient s’étendre à la faveur du réchauffement climatique et de la mondialisation des échanges.

Pour répondre à ces adaptations, outre l’utilisation de cocktails d’insecticides et le changement régulier de molécules, une autre stratégie consiste à ne pas encourager les milieux favorables aux moustiques piqueurs (eaux stagnantes) et à favoriser le développement de prédateurs naturels des moustiques, par exemple en protégeant les poissons et insectes aquatiques mangeurs de larves de moustiques et en offrant des nichoirs aux chauves-souris et aux hirondelles pour lutter contre le moustique commun. Cependant ces stratégies sont insuffisamment efficaces.

En revanche, les électrocuteurs d’insectes utilisant une lumière blanche ou ultraviolette pour les attirer, ont une efficacité quasi nulle sur les moustiques femelles qui sont plutôt attirés par des pièges imitant certains paramètres propres à la respiration et la peau des mammifères, c’est-à-dire une certaine concentration de dioxyde de carbone couplée à une gamme de température donnée entre autres. Il pourrait être sensible à certaines molécules émises par le corps humain et transportées par l’air. Cependant de nouvelles études de l’American Mosquito Control Association démontrent que bien que les ultraviolets soient inefficaces contre les moustiques femelles, une combinaison de LED à forte luminosité dans les tons bleus, verts, rouges et infrarouges dans certaines fourchettes de longueurs d’onde seraient à même d’attirer dans des pièges un large spectre d’espèces de moustiques de manière plus efficace que les pièges à dioxyde de carbone plus onéreux et encombrants.

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Contrôle des moustiques

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2014

 

240px-Mosquito_on_FlowerL’homme cherche depuis longtemps à lutter contre les moustiques, causes de démangeaisons et vecteurs de maladies. Il existe des méthodes passives ou actives, biologiques ou chimiques, adaptées au stade de développement de ces insectes. En France, ceci est régulé par la loi no 64-1246 du 16 décembre 1964 « relative à la lutte contre les moustiques ».

Aux stades œuf, larve et nymphe, les moustiques se développent dans l’eau stagnante (et parfois courante), temporaire ou permanente. L’eau est vitale au moustique (de la boue ou de la terre humide ne conviendront pas).

Lutte à grande échelle

Depuis les années 1950, dans les régions habitées ou proches de zones habitées et fortement infestées, comme les régions marécageuses, des larvicides sont utilisés à grande échelle pour limiter la prolifération des moustiques.

Après quelques générations, les larves devenant fréquemment résistantes à un produit, les chercheurs doivent sans cesse mettre au point de nouvelles formules de pesticides ou biopesticides.

La lutte à grande échelle passe aussi par l’aménagement du territoire pour limiter les gîtes de ponte : drainage, collecte des eaux usées, goudronnage des routes, élimination des décharges sauvages et des stockages à ciel ouvert. C’est notamment la méthode préconisée pour éviter la propagation des espèces comme Aedes albopictus, responsables du chikungunya, transportées d’un pays à l’autre dans des stocks de vieux pneus.

Dans leur aire de répartition, on pratique une lutte biologique en relâchant dans la nature des larves de Toxorhynchites, des grands moustiques qui ne piquent pas les vertébrés mais dont les larves se nourrissent, entre-autres de larves de Culicidés. Cette méthode obtient un succès variable selon les pays ou les espèces visées.

Au Canada et aux États-Unis, le B.t.i est notamment utilisé comme larvicide biologique à faible impact sur l’environnement.

Protéger ou restaurer les populations de prédateurs des larves de moustiques, tels que tritons, grenouilles, crapaud, salamandres, hirondelles, chauve-souris… permet aussi de contrôler leur prolifération.

Lutte par la destruction des gîtes domestiques

Pour éviter d’être envahi par les moustiques dans les zones urbaines, le plus simple consiste à éliminer au maximum tout réservoir potentiel d’eau stagnante où des moustiques pourraient pondre et des larves se développer, même de faible volume, par un entretien de son environnement proche. Ainsi les autorités sanitaires recommandent une surveillance de l’environnement proche des habitations et la suppression des récipients susceptibles de collecter de l’eau (soucoupes de pot de fleur, vases, bidons, bâches, gouttières, poubelles à ciel ouvert, brouettes…). Les soucoupes de pots-de-fleur peuvent être remplies de sable.

220px-Larve_de_moustiqueUne technique consiste, après avoir supprimé tous les autres points d’eau proches, à offrir des gîtes pièges (récipients d’eau de pluie stagnante) où la ponte des femelles pourra être contrôlée. Lorsque les larves commencent à être assez grosses et bien visibles, et avant qu’elles ne se nymphosent (soit environ tous les cinq jours), l’eau est vidée dans la terre, en veillant à ce qu’elle soit complètement absorbée. Les larves, privées d’eau, meurent.

Pour les récipients impossibles à vider (puisards, puits, latrines, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), il importe qu’ils soient couverts hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, de recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile : les larves ne peuvent plus respirer et meurent. Il est aussi possible de laisser du cuivre dans le récipient, ce qui tue les larves ou ralentit leur développement.

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Ecourter la vie des moustiques

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2014

 

Sachant que seuls les insectes les plus âgés jouent un rôle dans la transmission des virus, des chercheurs ont réduit leur durée de vie de moitié en leur transférant une bactérie.

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Les chercheurs savent déjà que ce sont les moustiques femelles qui piquent les humains, se contaminant éventuellement à leur contact avec le virus de la dengue ou le parasite du paludisme. Ils savent également qu’après la piqûre, le virus de la dengue, par exemple, se propage dans le corps du moustique jusqu’aux glandes salivaires. Et c’est seulement après que l’insecte peut transmettre le virus à un autre être humain, cette opération prenant deux semaines pour la dengue et la malaria.

Des biologistes de l’université australienne de Queensland ont donc eu l’idée de réduire l’espérance de vie des moustiques, puisque seuls les insectes les plus âgés jouent un rôle dans le développement des épidémies. Le principe étant qu’un moustique qui vit moins longtemps infectera moins de monde. Dans un article publié dans la revue Science, ils expliquent comment, grâce au transfert réussi d’une bactérie Wolbachia vers l’insecte, ils ont pu diminuer de moitié la durée de vie d’un moustique dans les conditions de laboratoire. Conor J. McMeniman et Roxanna Lane estiment qu’infecter les populations de moustiques par la bactérie Wolbachia pourrait être une bonne stratégie pour réduire la transmission de virus pathogènes.

Pour diminuer les épidémies, on avait déjà pensé s’attaquer à leurs vecteurs – donc aux moustiques – en utilisant des insecticides, des moustiquaires. Mais le problème, c’est que l’on n’a jamais réussi à se débarrasser complètement du moustique. Et contrairement aux insecticides chimiques, cette technique d’injection de la bactérie ne devrait pas développer de résistance.

Infectés jusqu’à la 30e génération

Wolbachia est une bactérie naturelle qui diminue la durée de vie de la mouche drosophile, mais que l’on n’avait jamais réussi à transférer aux moustiques jusqu’à présent. Pour faciliter son transfert, les chercheurs ont donc adapté la bactérie en la «repiquant» par des passages répétés dans des cellules de moustique… qui ont duré trois ans.

Une fois la bactérie adaptée, ils l’ont injectée à des embryons de moustiques. Les adultes survivants ont été isolés, nourris, et se sont reproduits. Les chercheurs ont obtenu huit lignées de moustiques infectés : six se sont éteintes en moins de trois générations, et les deux autres sont restées stables et infectées jusqu’à la trentième génération. C’est sur ces dernières que les essais ont été faits. Les biologistes ont alors observé que les moustiques sains vivent deux mois, contre seulement un pour les insectes infectés par la bactérie.

Par ailleurs, le taux de transmission de la bactérie de mère en fille est de 99,74 % au premier cycle de reproduction et de 99,45 au troisième cycle. De plus, une femelle non infectée fécondée par un mâle infecté fait des œufs qui n’éclosent pas. Ces résultats de laboratoire sont très intéressants. On peut s’interroger cependant sur la manière dont ils pourront être exploités concrètement pour lutter contre les maladies transmises par les moustiques et qui font des ravages…

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les moustiques changent le cours de l’histoire

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2014


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Ils ont beau être petits , ils sont beaucoup plus puissants que l’on ne pourrait le croire . Les moustiques ont modifiés le cours de l’Histoire de l’Homme et ce, depuis son commencement .

1,600,000 av. JC : Afrique —Nos ancêtres font leurs premiers pas. Les moustiques commencent déjà à les infecter avec la malaria

500 av. JC : Inde — Le prêtre Susruta déduit que les moustiques sont les responsables de la propagation de la malaria . Personne ne le croira durant 2 400 ans .

323 av. JC : Babylone —Alexandre le Grand est vaincu par un moustique, mourant de la malaria à l’âge de 33 ans. Son rêve d’unifié l’empire Grec s’éteint avec lui , et la propagation de la malaria contribuera d’ailleurs grandement à la fin de la civilisation grec .

 410 av. JC : Rome —Les Wisigoths mettent un terme à l’Empire Romain , déjà grandement affaibli par une énorme épidémie de malaria apporté par les moustiques . Peu après , Alaric , le chef des Wisigoths est également écarté du pouvoir par une piqûre de moustique et meurt , lui aussi , de la malaria .

1593 : Amérique —Les moustiques transmettent la maria ainsi que la fièvre jaune à leurs homologues du nouveau monde via le trafic d’esclaves , déclenchant ainsi des épidémies qui viendront à bout , à la fois des colonialistes et des aborigènes 

1658 : Angleterre —Mordu par un moustique ( certainement royaliste ) , Oliver Cromwell meurt de la malaria, ce qui facilitera grandement le retour de la monarchie au Royaume Unis.

1690 : Barbados — Les moustiques propagent la fièvre jaune et stop ainsi l’expédition Britannique en route pour attaquer la France au Canada . 

1802 : Nouvelle Orléans — Napoléon envoi des troupes pour renforcer les soldats déjà présent en Louisiane et pour mettre fin à une rébellion d’esclaves à Haiti. Des 33,000 soldats envoyés , 29,000 sont tués par la fièvre jaune ( et donc par les moustiques ) . La Louisiane devient une partie des USA ; Et Haiti devient indépendant .

1902 : Stockholm —Un chirurgien de l’armée britannique , Dr. Ronald Ross reçoit le prix Nobel de médecine pour avoir établi le lien entre les morsures de moustiques et la malaria ( avec juste 2 400 ans de retard … ).

1905 : Panama — Les moustiques réussissent presque à stopper la construction du canal du Panama car les ouvriers s’enfuient en craignant d’être contaminé par l’épidémie de fièvre jaune . 

1942 : Japon — Des troupes japonaises saisissent les îles qui fournissent la plupart de la quinine du monde, qui est alors la seule thérapie fiable connu pour guérir la malaria, espérant ainsi que les moustiques deviendront leurs alliés contre les forces Alliées. Presque un demi-million de troupes américaines à l’Est sont hospitalisées à cause de la malaria entre 1942 et 1945.

1965–1975 : Vietnam— Les moustiques infectent 53 Soldats sur 1000 chaque jour avec la malaria durant la guerre du Vietnam .

1995 : Genève—L’organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la fièvre dengue causé par les moustiques  “Epidémie mondiale” alors que les morts de la malaria ont augmentés de 2.5–3 million en 1 an .

 

source : http://www.moustiquesolutions.com/

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chasse : Anti-moustique naturel

Posté par othoharmonie le 11 juillet 2014

220px-3298053437_ea5c15ccaa_oAnti-moustiqueIl est déconseillé d’utiliser certains anti-moustiques lorsque l’on a des enfants en bas âge, à cause de la toxicité des composants. Il existe heureusement des solutions pour lutter contre ces vilains insectes. Il faut tout simplement choisir un anti-moustique naturel respectueux de l’environnement et de la santé. Les possibilités sont diverses et concernent aussi bien des plantes que des produits fabriqués par l’homme.

Les plantes

Comme bien souvent, c’est dans les plantes que l’on trouve les meilleurs remèdes. Lorsque l’on veut lutter contre les attaques ou les invasions des moustiques, c’est pareil. Les recettes de grands-mères parlent toutes de l’usage de la citronnelle en tant qu’anti-moustique naturel. Il est vrai que cette plante a un effet répulsif. Il suffit de faire brûler des feuilles sèches, ou encore de l’utiliser en vapeur d’huile essentielle. De plus, la citronnelle a bien d’autres effets positifs sur l’organisme. Depuis l’antiquité, elle est utilisée pour ses vertus diurétiques et digestives. On peut donc s’en servir comme de l’encens ou en condiment dans la cuisine. D’autres plantes sont mal tolérées par les moustiques, et peuvent être utilisées comme anti-moustique naturel. Il est par exemple recommandé de placer un pot de basilic frais sur le rebord de sa fenêtre. Cela permet également d’avoir toujours de bonnes herbes à disposition pour accommoder ses petits plats. Une autre solution naturelle consiste à placer une orange piquée de clous de girofle dans chaque pièce à vivre. Le champ d’action est relativement limité. Il ne s’étend pas sur plus d’un mètre.

Les produits anti-moustiques du commerce

Dans le commerce, on peut aussi trouver de l’anti-moustique naturel. Les produits concernés sont généralement constitués de pyrèthre. Il s’agit d’une fleur originaire d’Asie et d’Afrique. Elle est séchée et broyée après récolte. Elle remplace avantageusement les insecticides de synthèse toxiques. Le pyrèthre est très efficace contre les moustiques. Il peut être utilisé même en présence de jeunes enfants. L’autre produit anti-moustique naturel performant se présente sous la forme de spirales. Il fonctionne à la manière d’un encens. Il suffit donc de mettre le feu au bout à l’aide d’un briquet ou d’une allumette, et de souffler dessus pour éteindre la flamme. La spirale se consume alors durant plusieurs minutes. Elle produit une fumée peu appréciée des moustiques. Il est conseillé de placer la spirale dans une pièce bien aérée. Dans le commerce, on trouve également un produit anti-moustique qui peut être considéré comme étant naturel, car il ne produit pas de gaz toxiques. Il s’agit d’un appareil technologique. Ce dernier se branche sur la prise secteur de la maison. Il produit des ultrasons. Il peut être utilisé dans la chambre d’un nouveau-né. C’est très pratique lors de la saison estivale ou pendant les vacances hors de chez soi. Il s’agit d’un appareil totalement inodore. La fréquence diffusée ne peut être entendue par l’oreille humaine, ou tout du moins que très faiblement. Elle suffit toutefois à éloigner les moustiques de votre maison. Ces produits récents peuvent cependant encore faire débat.

Les astuces naturelles

En guise d’anti-moustique naturel, il existe quelques astuces simples et efficaces. Elles permettent de réduire le nombre de piqûres. Les moustiques sont attirés par la lumière. Il est donc recommandé d’allumer le moins possible ses ampoules durant l’été. Autre astuce, les ampoules de couleur jaune attireraient moins les moustiques que celles de couleur blanche. Les 220px-Mosquito_Nettingmoustiques femelles sont particulièrement attirés par le parfum. Si vous êtes sensible aux piqûres, évitez de trop vous parfumer avant de sortir à l’extérieur. Pensez également à vous doucher plusieurs fois par jour pour réduire l’odeur de transpiration émise naturellement par votre corps. L’anti-moustique naturel mérite d’être testé avant d’opter pour des solutions plus chimiques et donc plus toxiques. Il ne pollue ni son environnement immédiat ni la planète. Il a sa place même au sein des familles avec enfants.

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L’impact des moustiques étrangers sur les îles galapagos

Posté par othoharmonie le 11 juillet 2014

 

190px-Coupling_mosquitos_by_Igors_JefimovsUn moustique, nouvelle menace la faune unique des îles Galapagos. Pensé pour être un «étranger» des moustiques, des études sorti juste ce mois montrent que l’envahisseur étranger peut en fait être un moustique natif développer d’une manière inhabituelle. Pire encore, si les moustiques étrangers vraiment trouver leur chemin vers les îles, ils pourraient dévaster la faune de l’île.

L’impact de moustiques étrangères sur les îles Galapagos

Différentes espèces de moustiques en tirer une variété de sources pour obtenir le sang dont ils ont besoin pour la reproduction. Certaines espèces mammifères choisissez de préférence, tandis que d’autres préfèrent les oiseaux ou même des reptiles – assez intéressante, les espèces de moustiques rarement errants de leurs sources d’alimentation préférés.

Toutefois, dans les îles Galapagos, une espèce de moustique est présentant un comportement inhabituel nouvelle. Le taeniorhynchus Aedes, ou noir moustique des marais salés, a traditionnellement choisi les mammifères et les oiseaux pour se nourrir. Maintenant, il a commencé à se nourrir sur les reptiles, en particulier les iguanes marins de l’île célèbres et des tortues géantes.

Dans un premier temps, on pensait que ces moustiques étaient une nouvelle espèce ou à l’étranger qui avaient été artificiellement introduites sur les îles Galapagos. En fait, il ya deux espèces de moustiques qui se trouvent sur les îles Galapagos qui ont apparemment été introduites par l’homme dans la mémoire récente. Des recherches plus poussées, cependant, a montré que ces moustiques ont été effectivement là pour un certain temps – peut-être aussi longtemps que 200.000 ans.

Les chercheurs croient que le fait que ces noirs de sel des marais moustiques ont commencé à changer leurs habitudes alimentaires peut constituer une preuve qu’ils sont actuellement l’objet d’une période de changement évolutif. Les différences entre les moustiques A. taeniorhynchus trouvés dans les Galapagos et l’A. taeniorhynchus moustiques trouvés sur le continent sont si vastes, qu’ils peuvent presque être considérés comme des espèces différentes. En fait, devenir une nouvelle espèce peut être exactement ce que les moustiques Galapagos font.

La véritable menace, c’est que, avec l’augmentation du tourisme, une espèce de moustiques nouvelles pourraient facilement être introduit à l’île, celui qui porte une maladie qui affecte les animaux – en particulier les reptiles ou les oiseaux pour lesquels l’île est célèbre. La faune des îles Galapagos est très isolé et a peu de résistance à la maladie. Cela signifie que l’introduction d’une nouvelle maladie pourrait avoir des conséquences graves et peut-être irréparable, dévastant cette ressource naturelle incroyable. Tout ce qu’il faudrait c’est un moustique pour aller faire un tour à bord d’un avion à destination de Galapagos et de la faune remarquable qu’il pourrait être anéanti à jamais.

À l’heure actuelle, le gouvernement de l’Equateur a commencé à exiger des plans de vol pour les îles Galapagos d’être traités avec des insecticides à l’intérieur de la cabine et maintenez, et en dehors du plan ainsi. Des exigences similaires ont été proposées pour les navires, mais aucun n’a jusqu’à présent été mis en œuvre, sous forme de lignes de croisière de nombreux sont préoccupés par le coût et la logistique associée à ces processus.

220px-Anopheles_gambiaeÀ l’heure actuelle, les chercheurs croient que la plus grande menace contre les moustiques à base aux îles Galapagos est de moustiques étrangers introduits, plutôt que des changements dans les moustiques indigènes. Par conséquent, ils l’intention de laisser les changements évolutifs dans le moustique natif suivre leur cours naturel. Espérons qu’ils ont raison, et les mesures que le gouvernement équatorien est de prendre pour empêcher l’introduction de moustiques étrangers sera efficace. Sinon, la grande ressource écologique qui est des îles Galapagos, pourrait être nettoyée de la carte, la destruction d’un écosystème fascinant qui n’est pas représenté nulle part ailleurs dans le monde.

Source : http://www.evadeo.org/moustiques-etrangers-a02497438.htm

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Des Moustiques à la fête dans le Var

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

téléchargement (3)Ce sont des « monstres » qui mesurent moins d’1 centimètre. Noirs tachetés de blanc, leur bourdonnement caractéristique sème la terreur chez les Azuréens. Oui, les moustiques tigre sont toujours là, particulièrement actifs en ce mois de novembre. En cause : le climat clément et la baisse de vigilance des citoyens.

« Les températures particulièrement douces expliquent ce phénomène. Les moustiques ne sont pas encore en période d’hivernage. Quand l’épisode froid arrivera finalement, les moustiques disparaîtront »indique Franck Roturier, responsable du service des parcs et des jardins de Menton, ville où le moustique tigre a été découvert pour la première fois en 2004.

« Après l’été, qui correspond à leur pic d’activité, les moustiques préparent la saison d’hiver,explique Bernard Cadiou, le chef d’agence de l’EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication) pour les A.-M. et le Var. Une partie de ces œufs va éclore avant l’hiver et une autre partie n’éclora qu’au printemps prochain. Autrement dit quand les conditions idéales seront réunies : un équilibre entre le jour et la nuit et une moyenne des températures de 14 °C de jour comme de nuit ».

Une telle omniprésence de ces animaux de (mauvaise) compagnie est aussi due à notre baisse de vigilance. Passé l’été, on oublie vite de surveiller les eaux stagnantes, de vider les coupelles. « Les bonnes habitudes doivent être conservées de mai à décembre. Le moustique ayant un rayon d’action de 80 m, tout le monde doit agir »explique le directeur de l’EID, organisme placé sous l’égide du conseil général des Alpes-Maritimes.

« Si l’on a un bassin, quelques poissons éradiquent les moustiques. Et au fond des coupelles, un peu de terre fait le même effet que de l’eau. L’utilisation d’insecticide n’est pas recommandée, car le moustique développe ensuite un gène de résistance »conseille Franck Roturier. Petite consolation : pour l’heure, les moustiques tigres sont sains. « Cette année, sur 172 cas suspects, nous avons identifié 61 cas de dengue confirmés et un cas de chikungunya,déclare-t-on à l’Agence régionale de santé PACA. Il n’y a pas eu de cas autochtone, que des cas importés. »


Savoir +

Durant l’été 2013, l’EID a traité près de 1 200 lieux dans une trentaine de communes des Alpes-Maritimes. 

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La démoustication sur la côte Atlantique

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

téléchargement (2)Les moustiques, qui ont le don de gâcher les soirées des campeurs à la belle saison, font l’objet sur l’île d’Oléron comme sur toute la côte Atlantique d’une lutte acharnée à quelques semaines de l’arrivée des touristes.

Les moustiques honnis « attaquent souvent à l’heure de l’apéro », rappelle dans un sourire Jean-Paul Guyot, le patron de l’unité de démoustication de l’île d’Oléron, où une poignée d’agents, équipés de cuissardes et de vaporisateurs à dos, sont à l’ouvrage dans les marais.

C’est dans ces marais salants bâtis par l’homme, où le niveau d’eau fluctue en fonction des marées, que grandissent les larves de moustiques.

La cible principale ? L’ »aedes caspius », l’espèce considérée comme la plus virulente parmi la trentaine recensée sur la côte Atlantique. La femelle peut faire des dizaines de kilomètres pour trouver une belle peau bronzée à piquer et pomper le sang dont elle a besoin pour pondre.

« Le moustique fait partie de la biodiversité, il doit exister. Mais, nous, on va faire en sorte de réguler la population de moustiques à un niveau acceptable », explique Bruno Bouletreau, chef de service pour la Charente-Maritime de l’EID Atlantique.

L’EID Atlantique, établissement public commun à cinq conseils généraux et présidé par l’élu vendéen Norbert Barbarit, est chargé de la démoustication en Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime et Gironde. Cinq départements dont l’économie dépend en grande partie du tourisme.

Du golfe du Morbihan au bassin d’Arcachon, en passant par les marais de Guérande ou la baie de l’Aiguillon, les 55 agents de l’établissement public surveillent des milliers d’hectares de marais et procèdent aux traitements lorsque les larves apparaissent à la surface des eaux. Les oeufs éclosent à la remontée des eaux, après les grandes marées ou les fortes précipitations.

Dans ces « secteurs très sensibles du point de vue environnemental », les traitements se font à base d’un biocide d’origine biologique, le BTI, précise Laurence Thibaud, directrice de l’environnement et l’aménagement à l’EID.

La démoustication se veut ciblée grâce à l’utilisation des appareils à dos. Dans certains secteurs spécifiques, comme dans l’estuaire de la Gironde, les démoustiqueurs ont toutefois aussi recours aux quads, voire à l’hélicoptère, « seuls moyens d’intervenir en deux jours, avec la bonne réactivité, sur des surfaces de plusieurs milliers d’hectares », assure la responsable.

Ces « experts du moustique », bienfaiteurs anonymes des campeurs, sont avant tout des « sentinelles du marais », insiste-t-elle. Ils sont parfois les derniers à assurer une régulation humaine dans des marais abandonnés par les agriculteurs.

« Ils assurent une veille sanitaire de ces espèces, qui peuvent être porteuses de maladies, ils sont aussi là pour nous alerter si des espèces exotiques arrivent ou encore par rapport aux évolutions climatiques », ajoute Laurence Thibaud.

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bibliographie du moustique

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

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