La Mouche et le Spirituel
Posté par othoharmonie le 27 avril 2012
« LE SPIRITUEL D’UNE CHOSE EST LA VÉRITÉ. »
Tant que ce spirituel n’a pas été élucidé, on peut tout comparer à une noix creuse et vide, dans l’intérieur de laquelle il n’y a absolument rien. La position est donc la base. Ceci est ce que nous avons énoncé et qui doit obtenir ici sa confirmation. Examinez donc à présent notre mouche de ce point de vue.
Est-elle, elle-même, spirituelle seulement, ou bien seulement matérielle ? Non, devrez-vous répondre, elle est matérielle d’une part, et puisqu’elle vit, elle est aussi spirituelle d’autre part. Elle se trouve, à l’égal d’innombrables autres êtres, entre les deux polarités principales, c’est-à-dire entre la polarité vivante et positive du soleil, et la polarité négative des planètes en face du soleil.
Cela signifie que par conséquent elle est neutre, c’est-à-dire ni totalement positive et pas non plus entièrement négative; oui, c’est juste ainsi, bien et vrai; par conséquent ni exclusivement génératrice, ni exclusivement porteuse, mais bien plutôt accumulatrice de lumière.
Mais qu’est-ce-que la lumière? Nous le savons, elle se représente à partir de la mobilité de la vie; donc lumière et vie sont une et même chose, et la lumière n’est qu’une manifestation de la vie.
Mais étant donné que notre mouche est un accumulateur de la lumière, qu’accumule-t-elle encore ? N’est-elle pas ainsi un accumulateur de vie?
Et maintenant comment se manifeste cette vie dans la mouche? – Se manifeste-t-elle peut-être encore dans une lumière éblouissante?
Vous devriez être aveugles ou bien avoir une vue fantastique si vous prétendiez avoir déjà vu voler une mouche qui émet sa propre lumière comme une luciole. – Oui, la mouche conserve en elle la vie de façon exemplaire; elle ne la laisse plus irradier, et elle s’est vêtue d’un habit sombre, afin que la vie puisse justement d’autant plus augmenter en elle.
Or, voyez-vous, Mes chers enfants, qui n’aperçoit pas l’essence de l’humilité dans la mouche, celui-là doit être plus que trois fois aveugle.
Vous connaissez sa multiple utilité, mais la lumière du monde ne la reconnaît pas, et ainsi la mouche diligente, active et qui se rend utile par chacun de ses mouvements, doit être abandonnée au mépris général. Mais, et pourquoi cela? Parce que la mouche est un accumulateur de vie, et préfère la multiplier en elle plutôt que d’en faire parade en se distrayant elle-même.
Reconnaissez-vous maintenant sa position, et comment de cette position s’en vont à présent des rayons dans toutes les directions afin que, bien éclairés, vous puissiez apercevoir la victoire que ce petit animal remporte en combattant toujours courageusement? Mais qu’est vraiment cette victoire? Il suffit que nous revenions à notre position et que nous passions attentivement en revue tous ces points que nous avons appris à connaître jusqu’à présent; oui, en partant de la raison première de la naissance de la lumière, et en considérant bien tout ce qui a été dit au sujet de la lumière, nous verrons qu’il est plus qu’évident, que parmi toutes les tâches possibles et imaginables, la plus difficile à résoudre est précisément celle-ci: Comment fait-on pour lier la vie libre? Et avant cela, comment fait-on pour rassembler la vie errant librement partout?
Nous avons appris, quand on parla de la formation d’une planète, que la mouche est la première créature visible qui l’habite. Nous voyons donc la mouche accueillir d’abord et accumuler en elle la vie dispersée; et maintenant que l’on a parlé de la lumière, nous voyons à nouveau la mouche entre les soleils et les planètes, comme collecteur de vie; mais, quelle différence y-a-t-il donc entre l’époque actuelle et celle des origines, lorsque la mouche était encore l’unique habitant d’un corps terrestre?
D’un côté, absolument aucune, puisqu’elle correspond encore aujourd’hui, comme par le passé, parfaitement à sa nature et à l’ordre qui lui a été fixé; mais d’un autre côté il y a par contre une différence infiniment grande, puisque nous la voyons se tenir à présent à l’extrémité polaire la plus basse, non seulement du rassemblement de la vie, mais aussi de la conversion et du retour de la même vie vers des puissances toujours plus grandes et plus intérieures, et enfin jusqu’à la plus haute et la plus sublime Puissance de la Vie Première elle-même.
Alors existait encore entre elle et la Puissance infinie, un abîme sans fond; maintenant celui-ci est comblé par l’être humain, comme aussi par cette série presque infinie d’autres êtres qui ont précédé l’homme. Ceci n’est-il pas une différence infinie entre la condition d’alors et celle actuelle?
Il a été déjà montré ce qu’était autrefois ce petit animal; aujourd’hui c’est le même petit animal qui vous est montré, mais avec lui aussi la victoire, et c’est en cela justement que se trouve la différence infinie entre autrefois et aujourd’hui; car autrefois aucune mouche n’aurait encore pu entonner l’hymne de la victoire: mais maintenant elle le peut, et c’est bien pour cela qu’entre son chant d’alors et celui d’aujourd’hui existe une différence infinie; et qu’est donc cette différence infinie? – C’est la victoire justement; et qu’est donc la victoire?
Et maintenant touchez du doigt et saisissez la victoire qui est sous votre nez. Mais si vous ne pouvez pas encore l’apercevoir, alors Je vous le dis explicitement, c’est le maintien de la vie reçue qui représente la victoire. Et de quelle manière la mouche put-elle donc conserver cette vie? Elle put la conserver grâce à sa grande activité, car « la vie veut être exercée »; elle put en outre la conserver grâce à sa grande humilité, car la vie veut être « rassemblée »; elle put la conserver enfin avec la plus aveugle soumission à Ma Volonté légiférante (donc par une parfaite obéissance) car toute vie doit être « jugée » si elle veut un jour se retrouver d’une certaine façon elle-même, et arriver à la conscience et à la connaissance de son propre être.
Si vous considérez ces points, et réfléchissez sur les Lois qui vous ont été données par Moi pour la conservation perpétuelle de la vie, et si vous confrontez bien toutes ces choses entre elles, en gardant toujours présent à l’esprit ce qu’est la victoire, alors vous parviendrez enfin à reconnaître ce que signifiaient les strophes d’introduction de la mouche, lorsqu’elles vous disaient:
LA MOUCHE, LA MOUCHE – ELLE VOUS CHANTE LA VICTOIRE!
Car, voyez-vous, cette petite chanson consistant en quelques strophes, qui vous a été dictée depuis pas mal de temps, peut être considérée du début à la fin, comme seulement une première strophe de ce grand cantique qui vous a été donné à présent; car c’est seulement en ce grand cantique que vous reconnaissez le véritable hymne de la victoire de la mouche; et puisque nous avons appris maintenant à connaître cette victoire, préparons-nous à la découvrir en nous-même et à y prêter bien attention, afin de devenir de plus en plus plus capables de nous rapprocher réciproquement toujours plus, jusqu’à remporter ainsi en nous-mêmes la dernière et plus grande victoire, laquelle est:
»La réunion de chaque vie particulière
avec Ma Vie Première et Éternelle ».
Cependant la mouche, dans la prochaine et dernière communication, aura encore à nous faire connaître dans une petite chansonnette, comment il arrivera que, sans le moindre préjudice, toute vie pourra rester éternellement indépendante, tout en restant intimement jointe avec la Vie Première.
Extrait de : Une démonstration naturelle pour éclairer l’éternelle vérité : »Dieu est Amour » Reçu par la Grâce du Seigneur par Jacob Lorber 1942
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