Classification du Lama

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

Classification du Lama dans LAMA 320px-Lama_animalAvant le débarquement des Espagnols sur le continent sud-américain, le lama y était le seul animal domestique. Utilisé comme bête de somme, il était aussi très prisé pour sa fourrure et sa viande, mais sa charge maximale étant d’une vingtaine de kilos, il ne peut être monté.

 Les premiers écrits concernant le lama le comparent généralement au mouton. Pourtant, on s’aperçut très vite de sa parenté avec le chameau, et donc avec les camélidés.

 Les paléontologues Joseph Leidy, Edward Drinker Cope et Othniel Charles Marsh ont interprété la découverte d’espèces disparues de l’ère tertiaire sur le continent américain, qui apporte des lumières sur l’apparition de cette famille et leurs relations avec les autres mammifères. À l’origine, les lamas n’étaient pas cantonnés à la partie du continent américain située au sud du canal de Panama comme ils le sont de nos jours. On en a découvert de nombreuses traces datées du pléistocène dans la région des montagnes Rocheuses ainsi qu’en Amérique centrale, dont certains beaucoup plus grands que les spécimens actuels. De nombreux animaux apparentés aux chameaux, montrant des mutations génétiques et une série progressive de changements, y ont été découverts dans des strates allant du pliocène au début du miocène. Comme aucune trace de camélidé n’a – à ce jour – été découverte dans des fouilles du vieux continent, il est actuellement admis que les Amériques sont leur terre d’origine et que certains sont passés en Asie, descendant vers le sud en fonction des modifications climatiques pour devenir les chameaux. Il y a peu de mammifères dont le passé paléontologique a été retracé avec autant de succès.

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

A propos des Lamas !

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

Offrandes chez les Incas

Les « vierges du Soleil »

Fichier:Lama glama.jpgLeur nom véritable en quechua est acclacuna, « femme choisie ». Garcilaso traduisit par vierge du soleil car tout simplement elles devaient rester vierges, étant consacrées au soleil et son représentant l’Inca… Elles étaient chargées de préparer la nourriture et la boisson du Soleil, de faire les prières pour celui-ci. On les sacrifiait parfois lors de rituels, et l’Inca choisissait ses épouses parmi elles. On les choisissait parmi les plus jeunes filles de chaque communauté, à l’âge de huit ans en général, puis vers douze ans. Grâce à plusieurs cérémonies elles accédaient au statut de novices. Enfin, trois ans plus tard, elles choisissaient entre le mariage et devenir une vraie accla-cuna. Si elles faisaient ce dernier choix, elles ne pouvaient plus se marier (du moins de leur propre volonté) et se devaient de rester chastes. Si elles prenaient un amant elles étaient enterrées vivantes, leur amant pendu, et toute la communauté de celui-ci massacrée ainsi que leurs animaux. Pour achever le travail, le village était rasé et on stérilisait les terres avec du sel. En fait, même une personne prise simplement à tenter d’entrer dans la maison des acclas était pendue immédiatement. Dans leur vie de tous les jours, les acclas faisaient des tentures ou des vêtements précieux destinées à l’Inca et sa famille ou qu’on offrait en cadeaux. Elles devaient veiller également à la conservation du feu sacré d’Inti. On peut constater qu’elles présentent de nombreuses ressemblances avec les vestales romaines. Les acclas avaient leur propre hiérarchie interne, celles qui restaient en bas de l’échelle tenaient le rôle de servantes des autres.

A propos des Lamas ! dans LAMA 242px-Lombards_Museum_005_bisLes incas, pour le culte des dieux, faisaient de nombreuses cérémonies pour les événements particuliers. La plus importante était l’Inti Raymi, la fête du Soleil : une procession vers un lieu sacré avait lieu avant son lever, puis à l’aube l’Inca entonnait un hymne. Alors, la cérémonie en elle-même commençait. Pendant une période d’une semaine, le peuple était en fête… Lors des processions, on pouvait transporter des statues divines ou des momies. Des nobles importants suivaient. Seules les personnalités les plus importantes participaient. Au cours des rites, on avait souvent recours à la divination. Celle-ci était indispensable avant toute action importante : on recherchait l’approbation des dieux et on voulait savoir si la réussite serait au rendez-vous. Les méthodes variaient : observation du mouvement d’animaux, d’entrailles d’un lama sacrifié… On pouvait aussi entrer en  » communication  » avec le monde des choses invisibles en absorbant de la coca. Celle-ci était souvent utilisée dans des rituels et considérée comme une plante sacrée. La divination pouvait aussi servir à rechercher un coupable ou chasser les démons… La danse était une autre façon d’entrer en transe. On dansait jusqu’à l’épuisement afin d’entrer en contact avec les dieux. Les danseurs pouvaient être masqués et costumés, et interprétaient les divers mythes. Ces danses avaient une signification religieuse.

Des offrandes étaient faites aux dieux. On donnait par exemple de la nourriture liée à ces derniers, comme le maïs qui avait une place importante dans la société inca, ou la plante sacrée, la coca. La chicha, sorte d’alcool fait à partir de maïs fermenté, était aussi très souvent offert .Il était lié au culte divin et fabriqué par les  » vierges du soleil « . Une autre sorte d’offrande était le sacrifice. La victime était souvent un lama. Il était considéré digne de remplacer l’homme et d’être offert aux dieux ; le lama noir était pour les incas l’animal le plus pur. Parfois avaient aussi lieu des sacrifices humains. Généralement, il s’agissait de prisonniers de guerre. Ils pouvaient être égorgés ou jetés d’une falaise. Des  » vierges du soleil  » étaient parfois aussi enterrées  Un lama devant le Machu Picchuvivantes, quand il ne s’agissait pas d’enfants, comme dans la légende de Tanta Carhua qui évoque une petite fille choisie pour être offerte aux dieux. Le sacrifice était considéré comme la mort la plus digne avec la chute au combat. La victime rejoignait les dieux dans l’au-delà. Souvent, le sacrifié buvait pendant la cérémonie une coupe de chicha qui engourdissait ses sens. Viracocha, le Créateur, était supérieur encore au Soleil, car il était l’être suprême. C’était le dieu adoré par les premiers habitants du Pérou. Son culte commença dans la société inca sous le règne de Viracocha, qui prit comme nom de roi celui du dieu, et prit son essor sous Pachacuti. Ce dernier rapporta que Viracocha lui était apparu en rêve, et qu’il était son protecteur particulier. Par conséquent l’empereur fit ériger un magnifique temple avec une statue en or à l’effigie du dieu. C’est de Viracocha dont il est question dans le mythe de la création : issu du lac Titicaca, il est à l’origine du soleil, de la lune et des étoiles. Ensuite, il fit sortir du lac Titicaca quatre couples, dont le chef était Ayar Capac (lequel prit ensuite le nom de Manco Capac), qui furent à l’origine de la civilisation inca. Viracocha le Créateur, le Civilisateur et le Transformateur, aussi orthographié Huiracocha ou Wiraqoca, est un dieu bon qui rassure ses fidèles. C’est une des raisons de sa popularité. On le représente généralement comme un vieil homme barbu portant une robe, un sac sur le dos. Un mythe raconte les derniers jours de Viracocha sur terre. Etant très âgé, il se préparait à quitter le monde. Il donna son bâton, lorsqu’il le croisa, au père de Manco Capac. Celui-ci devint le premier empereur inca. Ensuite Viracocha promit de revenir un jour et alla s’enfoncer dans les eaux du Pacifique. 

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Troupeau de Lamas

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Le site à votre disposition : http://www.lamasdespyrenees.fr/elevage-lamas-troupeau-llamero.html

 

Troupeau de Lamas dans LAMA 320px-Lamas_in_the_sunset_San_Pedro_de_Atacama_Chile_Luca_Galuzzi_2006Dans la vallée de Saleix La Ferme des Lamas dispose d’une quarantaine d’hectares près du village ; le site est parfaitement adapté aux lamas avec des prairies de montagne et de vastes zones de taillis et épineux (en particulier ronces et acacias). Ce « paradis » pour lamas est situé entre 750 et 1200 mètres d’altitude en soulane, versant exposé au sud.

 La superficie, le type de végétation et l’exposition permettent au troupeau de vivre en plein air intégral toute l’année et de se nourrir parfaitement avec très peu d’apports extérieurs. Les terrains sont clos et chaque parcelle dispose d’un point d’eau et d’abris ouverts où les animaux pourront choisir de s’abriter, principalement quand le temps est humide. Les lamas disposent de foin à volonté pendant l’hiver.

 

Le troupeau

Nos objectifs étant d’une part la reproduction et d’autre part la randonnée, le troupeau d’une trentaine de lamas est organisé entre :
 Les mères en reproduction, gestantes ou allaitantes avec leurs petits
 Les mâles castrés, pour les balades et randonnées
 Un étalon, pour la reproduction.

Le troupeau (hormis l’étalon, les petits en période de sevrage et parfois les mères au moment de la mise bas) est continuellement ensemble et se déplace en groupe entre les parcelles pour le débroussaillage et la gestion de l’herbe. Dans l’ensemble nos lamas sont peu lainés et très rustiques.

 La reproduction…

La sélection (choix pour retenir une femelle comme future reproductrice ou un étalon) est basée sur plusieurs critères :

  LamaLa conformation, il s’agit principalement de sélectionner des animaux avec de bons aplombs pour leurs déplacements continuels en terrain escarpé. Pour les mâles destinés à la randonnée ce critère est essentiel, incluant l’aptitude au portage.
 La rusticité, il s’agit de plusieurs facteurs dont les aspects sanitaires et la résistance à la vie en extérieur en période chaude et froide.
 Le comportement, nous sélectionnons les lamas les plus sereins et « bien dans leur tête », sans difficultés au sein du troupeau ainsi que dans leurs relations avec l’homme Le choix de l’étalon est particulièrement important, il est renouvelé tous les 3 ans environ afin d’éviter toute consanguinité. Nous gardons chaque année des femelles de remplacement à partir de nos meilleures lignées de mères, qui sont en reproduction entre 3 et 10 ans.
Nous organisons les saillies afin que les petits naissent au printemps (mai-juin) au moment où l’herbe est la plus nourrissante permettant une bonne fin de gestation ainsi qu’un allaitement optimum.

 Depuis leur naissance La Ferme des Lamas laisse les petits avec leur mère pour perturber le moins possible cette relation ainsi qu’avec le troupeau. C’est le gage d’ animaux sereins et confiants . L’étape d’apprentissage et de manipulation viendra ensuite, après le sevrage (en moyenne vers 6 mois).

La Ferme des Lamas est membre actif du SNELA : Syndicat National des Eleveurs de Lamas et Alpagas, qui a pour objet la représentation et la défense des éleveurs de lamas et alpagas dans le cadre d’actions d’intérêt collectif.  www.snela.org

Visitez le site : http://www.lamasdespyrenees.fr/elevage-lamas-troupeau-llamero.html

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Les espèces de Lamas

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

Selon Wikipédia…

 

Fichier:170 - Torres del Paines - Guanaco - Janvier 2010.JPGLe lama (genre Lama) est un terme générique désignant un grand camélidé de 2,5 m de long, originaire de la cordillère des Andes. Le terme « lama » désigne en lui-même trois espèces de camélidés d’Amérique du Sud :

  • une espèce sauvage (guanaco)
  • deux espèces domestiquées (alpaga et lama).

La forme de la tête est l’un des éléments caractéristiques qui les différencient.

Selon ITIS:

Selon MSW:

Voir également l’espèce proche :

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Comportement du Lama

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

Comportement du LAMA 

  • Cri du lama : Le lama s’exprime par toute une gamme de sons, qui peuvent traduire la tristesse, la mise en garde de ses congénères contre un danger supposé, l’hostilité vis-à-vis d’un rival, voire la satisfaction sexuelle.

Le lama crache pour sa défense (très rarement sur l’homme, plus souvent sur ses congénères). Ce crachat est constitué, dans les cas graves, de régurgitations gastriques visqueuses, plus fréquemment, d’une sorte de nébulisation salivaire qu’il projette sur l’objet de sa colère.

Le lama est un animal qui rumine mais n’est pas classé parmi les ruminants.

Comportement du Lama dans LAMA 68917865

Un troupeau de lamas blancs assiste au coucher du soleil dans le désert d’Atacama, près de San Pedro de Atacama, au Chili.

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Lama / Vigogne des Andes

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

 Vigogne (Vicugna vicugna)La vigogne  est une espèce de mammifères d’Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes. La laine de sa toison particulièrement fine est utilisée pour fabriquer des vêtements de luxe. C’est la seule espèce du genre Vicugna, au sein de la famille des camélidés.

La vigogne a une hauteur au garrot de 0,7 à 1,10 mètre et elle est longue de 1,40 à 2 mètres, ce qui fait d’elle le plus petit des camélidés. La vigogne possède un cou long et musclé et un museau fin. Sa courte queue est fauve sur le dessus et blanche ou beige en dessous. Ses oreilles sont longues, pointues et fines, ses pattes, longues et fines également. Les incisives inférieures de la vigogne sont très longues et poussent continuellement, comme chez les rongeurs.

La vigogne vit en groupes constitués d’un mâle, de deux ou trois femelles et de leurs petits dans 80 % des cas. Ces groupes sont appelés harems. Les 20 % restants sont des groupes constitués de quelques mâles célibataires qui partagent un même territoire.

Les Incas tondaient autrefois les vigognes pour fabriquer des livrées impériales. La toison de la vigogne est constituée de fils particulièrement fins (12 microns de diamètre) qui permettent de tisser une étoffe de très haute qualité procurant une excellente isolation au froid. Ce tissu, qui ne peut être fabriqué que manuellement, est utilisé pour l’habillement de luxe (il est plus cher que l‘alpaga). Le cachemire semble rêche en comparaison du tissu obtenu, qui n’est pas teint pour préserver sa douceur. Plusieurs couturiers utilisent désormais ce tissu ce qui constitue une véritable aubaine pour les villageois qui vendent la laine des animaux qu’ils élèvent et tondent.

La vigogne vit exclusivement en Amérique du Sud, principalement dans les Andes centrales. On trouve ces animaux en Bolivie, au Pérou, au Chili, et dans le nord-ouest de l’Argentine. Le Pérou possède la population la plus importante, tandis que la Bolivie compte une importante population sauvage dans le sud-ouest du pays.

Une partie des populations de vigognes d’Argentine, du Chili, toutes les populations du Pérou et de Bolivie sont inscrites à l’annexe II de la Cites. Toutes les autres populations sont inscrites à l’annexe I de la Cites. La protection instaurée depuis les années 1960 a permis à la population de se reconstituer, et elle est estimée à 150 000 animaux en 2008. La vigogne reste la cible du braconnage du fait du prix élevé de la laine.

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Lama / Le Guanaco

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

( sous-espèce de Lama glama) (du quéchua huanacu, « lama ») est un camélidé sauvage présent en Amérique du Sud.  Guanaco (Lama guanicoe)Apparenté au lama, il n’a pas été domestiqué, contrairement à ce dernier.

La fourrure du guanaco est uniformément brun roussâtre : son museau et ses oreilles sont gris noirâtre, tandis que le ventre ou l’intérieur des pattes sont blancs. Le guanaco mesure près de 1,10 mètre au garrot et peut atteindre 100 kg pour les mâles. Montant rarement à plus de 3 000 mètres d’altitude, on le rencontre du Pérou méridional à la Terre de Feu; actuellement, il est plus répandu en Patagonie, où il vit généralement en petits groupes d’une vingtaine d’individus conduits par un mâle dominant.

Les principaux prédateurs naturels du guanaco sont le puma et, pour les jeunes animaux, le condor. Cependant, l’homme, exterminant ces animaux pour leur fourrure de qualité, constitue l’ennemi le plus redoutable. La population totale des guanacos est encore estimée entre 400 et 600 000 individus.

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Lama / L’Alpaga

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

L’alpaga est un mammifère domestique membre de la famille des petits camélidés, comme le lama, le guanaco et la vigogne. Comme ces derniers, il rumine mais n’est pas classé dans la famille des ruminants. Selon leur pelage, on distingue deux types d’alpagas : les suris et les huacayas.

 Lama pacosL’alpaga adulte mesure environ 90 centimètres au garrot et environ 150 centimètres jusqu’à la pointe des oreilles. Les oreilles d’un alpaga sont plus petites que celles des lamas, droites et se terminent en pointes. Il a le dos arrondi. Il peut vivre une vingtaine d’années.

C’est un animal de compagnie, d’agrément et d’ornement. Il est très calme et doux, avec une affinité naturelle pour les enfants, il garde une certaine indépendance sans pour autant être farouche. C’est un animal très curieux et très intelligent, il n’a aucune agressivité, ni envers l’homme, ni envers d’autres animaux. Il peut cohabiter facilement et n’est pas fugueur. Cependant, pendant la saison des amours, les mâles deviennent plus farouches et crachent sur les autres mâles des boules de contenu gastriques, comme le font d’ailleurs les lamas.

La laine d’alpaga est une fibre très haut de gamme, plus douce, plus chaude, plus résistante et plus légère que la laine de mouton. On peut le tondre tous les ans, mais sa toison peut être gardée 2 voire 3 ans.

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Domestication du Lama

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Domestication depuis 6000 ans environ en Amérique du Sud..
Le lama, étroitement associé à la civilisation andine, connaît son apogée sous l’empire inca.
Le cheptel a été décimé sous les conquistadors .Il a pu se reconstituer à partir d’un petit noyau.
Domestication du Lama dans LAMA 320px-Rose_Hill_Farm_Alpaca_04Sa remarquable adaptation à l’altitude est encore intéressante aujourd’hui pour les indiens de l’altiplano.

La domestication des lamas en Amérique du Sud a débuté depuis 6000 ans environ. C’est un des exemples de l’étroite association qui peut exister entre des groupes ethniques et une espèce animale : on pourrait citer les lapons et le renne, les nomades du désert et le dromadaire, les cavaliers des steppes et le cheval, et même les tibétains et le yack.

Chaque fois c’est grâce à l’exceptionnelle adaptation de ces animaux au milieu que l’homme a pu occuper durablement des territoires, a priori, inhospitaliers. C’est ainsi que les indiens ont eu l’idée de domestiquer les guanacos sur les hauts-plateaux de la cordillère des Andes .Cet animal, adapté à l’altitude, servira d’animal de bât pour le transport, il fournira sa chair pour l’alimentation, sa laine pour les vêtements, son cuir pour les chaussures, ses os pour les outils ou l’ornement, et jusqu’à ses excréments pour le chauffage.

Ses effectifs ont atteint leur apogée sous l’Empire Inca. Le cheptel avait alors une grande importance économique mais le lama était omniprésent aussi dans les rites religieux, les mythes, légendes, superstitions des peuples andins. Les lamas, comme représentant le bien le plus précieux, étaient régulièrement offert en sacrifice pour s’attirer la bienveillance des dieux. A cette époque l’élevage a été encadré par l’administration inca permettant un certain degré de sélection des animaux.

Mais, avec l’arrivée des conquistadors, l’Empire Inca s’effondra en un jour (capture de l’Inca Atahualpa par Pizarro le16 Novembre 1532 à Cajamarca. ) En quelques années les effectifs de Petits Camélidés furent réduits de 90% par l’abattage, l’épuisement dans le transport impitoyable de chargements de minerais précieux., les maladies comme la gale importées avec les moutons des espagnols. Les effectifs se reconstituèrent cependant peu à peu à partir de troupeaux difficilement accessibles sur les hauts-plateaux.

Aujourd’hui, même si son rôle d’animal de bât a reculé, son adaptation à l’altitude en fait un animal irremplaçable, tant que subsistera la volonté de certains hommes de vouloir vivre sur la terre de leurs ancêtres.

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Elevage de Lamas, la Montagne Bleue

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Elevage de lamas et de bergers d’Asie à Kiffis

 

Ronald Guldenshuh est un actif un peu spécial. Depuis 1991, il consacre son temps à l’élevage de lamas et de bergers d’Asie dans sa ferme du Hornihof ou Montagne Bleue. Deux passions à poil long, affectueuses et vigoureuses. Ceux qui ont peur des animaux peuvent s’abstenir (sauf si votre patron vous y emmène de force) ! Voilà. Le décor étant planté, nous pouvons à présent entrer dans l’enclos… euh, le vif du sujet, pardon.

L’élevage du Hornihof, la Montagne Bleue

Un troupeau d’une centaine de lamas ça n’est pas rien. Pour vous situer, voilà quelques détails techniques :

Originaires des Andes, Les Lamas (lama glama) sont des camélidés, comme il en existe quatre espèces, originaires d’Amérique du Sud. Alpagas et lamas sont domestiqués depuis 7 à 8000 ans. Indispensables aux peuples Indiens des Andes, les lamas jouent un rôle important dans les rituels et la mythologie indigène. Les animaux sont même considérés comme Elevage de Lamas, la Montagne Bleue dans LAMAdes frères sans paroles.

Les lamas évoluent : à l’origine aide agricole, le lama n’est plus sélectionné pour sa vigueur et ses qualités génétiques, de ce fait, sont en train de changer : épidémies, manque de nourriture et phénomènes climatiques modifient le type de l’animal.

La plus grande partie du troupeau (une centaine de têtes en moyenne) descend des deux premières importations du Chili en 1991 et 1994. Entre temps des lignées argentines et nord-américaines s’y sont rajoutées. Blanc, crème, fauve, charbonnée, paille, roux, brun, gris-brun, gris et noir, bringé, pie et tacheté, le lama c’est un peu comme la haute couture, tous les goûts sont représentés.

Visites libres ou guidées de la ferme et de la propriété en français, allemand ou anglais jusqu’à 120 personnes (durée : 1h30).

Possibilité d’effectuer des promenades avec un lama en laisse pour les enfants.

Vente de lamas et de chiens Bergers d’Asie Centrale.

Horaires d’ouverture du Hornihof

  • Le dimanche après-midi, de 15h à 17h : possibilité de visites guidées.
    Visites guidées sur demande pour les groupes et les scolaires en semaine.
    Visites guidées organisées par l’Office de Tourisme de Ferrette en saison estivale.

Renseignements

Ferme du Hornihof : -mail : Ronald.Guldenschuh@wanadoo.fr

Site Internet : Ferme du Hornihof

Ronald Guldenschuh
et
Petra Mellert
Hornihof
68480 Kiffis

Tél : +33 (0)3 89 40 33 60

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

Bibliographie du Lama

Posté par othoharmonie le 2 mai 2012

 

Sites à visiter :

http://www.blue-lamas.fr/lamas-pourquoi-home-g/home.html

 

http://www.lamas-bouble.com/

http://leslamasdubarroux.com/

http://aixenlama.fr/   

Publié dans LAMA | Pas de Commentaire »

12
 

Жихен - Tendresse Éternelle |
binsle120 |
Univers sans lisse |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les maux avec des mots
| Iz avance
| mbuello