Kangourou gris

Posté par othoharmonie le 31 mai 2014

 

téléchargement (14)Le kangourou gris ( en anglais : Western grey kangaroo) est un grand macropus très commun dans tout le Sud de l’Australie. Il ressemble beaucoup au kangourou géant. Sa population était estimée à 3 000 000 d’individus en 1996.

Il mesure entre 0,9 et 1,4 m de haut avec une queue de 0,75 à 1 m et un poids de 15 à 54 kg. Le mâle est sensiblement deux fois plus gros que la femelle (54 kg contre 28). Il a un pelage épais, grossier dont la couleur varie du gris clair au « chocolat » ; le cou, la poitrine et le ventre sont plus clairs. La tête, petite avec un poil plus fin que chez les autres kangourous, porte deux grandes oreilles. Le mâle a une odeur très forte, désagréable, qui lui vaut le surnom de « le puant » (en anglais : « the stinker »).

On le trouve depuis la baie Shark en Australie Occidentale jusqu’au bassin Murray-Darling en Nouvelle-Galles-du-Sud et au Queensland. On ne le trouve pas au Nord du Tropique du Capricorne et dans les régions fertiles du Sud-Est.

Il habite les bois, les savanes et les prairies des régions semi-arides.

Le kangourou roux est le plus grand des marsupiaux. Le mâle est plus grand et plus lourd que la femelle. Sa longueur, queue comprise, est d’environ 2,40 m mais sa queue peut mesurer 1 m de long. Ses puissantes pattes postérieures lui permettent de se propulser jusqu’à 70 km/h. Il peut faire des bonds de 9 m de long. Le poids du mâle peut atteindre 90 kg.

Le kangourou gris (Macropus fuliginosus) occidental habite le sud du continent australien et est également présent sur l’île Kangaroo située au large d’Adélaïde. 
Il a élu domicile dans les landes du littoral, les régions boisées tempérées ou les forêts subtropicales.

Le kangourou gris oriental vit à l’est de l’Australie mais également en Tasmanie. Il préfère les régions de forte pluviosité. Le kangourou gris peut mesurer jusqu’à 1,40 m de haut pour un poids maximum de 55 kg.

Les kangourous ne sont prisonniers d’aucune contrainte sociale. Ils vivent parfois seuls, parfois en groupes.
Sans réelle organisation, les groupes se composent et se désagrègent au fil des circonstances. En général, quand ils vivent en groupes, ils ne sont pas agressifs.Contrairement à sa réputation de boxeur, les pattes antérieures des kangourous sont peu puissantes. Toute la force se concentre dans les pieds.

Mais de temps en temps, les mâles s’affrontent pour affirmer leur rang ou s’approprier les femelles réceptives.

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Kangourou antilope

Posté par othoharmonie le 31 mai 2014

téléchargement (13)Le kangourou antilope ( en anglais : The Antilopine Kangaroo) est un macropus du Nord de l’Australie depuis la péninsule du cap York au Queensland, la partie Nord du Territoire du Nord et la région de Kimberley en Australie-Occidentale. C’est un animal commun, herbivore, grégaire.

C’est l’un des rares kangourous à afficher un dimorphisme sexuel : le mâle est de couleur rousse alors que la femelle est grise. Le kangourou antilope est plus petit que le kangourou roux et le kangourou géant. Il est considéré parfois comme un wallaroo par les anglophones, c’est-à-dire de taille intermédiaire par rapport aux wallabys.

Le kangourou est un marsupial de la famille des macropodidés.

Au sens strict, le nom kangourou désigne l’un des membres des quatre plus grandes espèces vivantes : le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope.

Au sens large, on y rassemble les 63 plus grandes espèces vivantes de la famille des macropodidés. En plus des espèces précédentes, on y ajoute les wallaroos, les wallabys, les kangourous arboricoles, les pademelons et le quokka.

On les trouve exclusivement en Australie (sur le continent et en Tasmanie), ainsi qu’en Nouvelle-Guinée pour les kangourous arboricoles. On estime les kangourous d’Australie à quarante millions. Les kangourous sont nocturnes. La queue du kangourou lui sert de trépied au repos, et de balancier quand il saute : cette locomotion est appelée « crawl-walking » en anglais, littéralement « la marche rampante ».

Le mot kangourou dérive de gangurru, désignant le kangourou géant dans la langue aborigène Guugu Yimithirr. Selon une légende, le mot gangurru signifierait en fait Je ne te comprends pas: alors que le naturaliste Sir Joseph Banks du His Majesty’s Bark Endeavour commandé par le capitaine James Cook, désignait un kangourou gris à son interlocuteur autochtone, ce dernier lui répondit gangurru, transcrit en «kangooroo» ou «kanguru» en 1770. Cette origine fut démystifiée dans les années 1970 par le linguiste John B. Haviland au cours de ses recherches sur le peuple Guugu Yimidhirr.

 

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Des millions de kangourous tués en 20 ans pour leur peau et leur viande

Posté par othoharmonie le 31 mai 2014

 

téléchargement (11)L’« industrie du kangourou » compte relativement peu de grossistes et de vendeurs, mais un grand nombre de chasseurs (parfois employés à mi-temps). Les kangourous sont d’ailleurs des cibles faciles car, après une courte fuite, ils s’arrêtent pour se retourner vers leur agresseur, qui n’a plus qu’à tirer. Les animaux sont le plus souvent abattus à une distance de 50 à 200 m. L’abattage doit toutefois respecter des règles spécifiées dans le National Code of Practice for the Humane Killing of Kangaroos,  l’animal devant notamment être tué avec un seul coup de fusil.

   Toutes les activités concernant l’utilisation du kangourou quotas d’abattage, zones de chasse, nombre de chasseurs et production destinée à la vente sont sous le contrôle des autorités d’État, dont les principaux objectifs sont d’empêcher la surexploitation quand la demande est forte, de gérer au mieux la vente et d’éviter une trop grande concurrence entre commerçants en limitant leur nombre. Ainsi, en Nouvelle-Galles du Sud, la chasse ayant pour seul but la vente de la peau est très sévèrement réglementée par des quotas.

   Les peaux sont utilisées dans l’industrie de la fourrure et du cuir. L’argent attribué aux chasseurs varie beaucoup et de nombreux stocks peuvent rester invendus. Les biologistes Sharman et Frith estimaient les exportations à destination de la seule Tasmanie, entre 1923 et 1955, à plus de 2 millions de peaux de wallabies de Bennett (un petit kangourou). Dans le Queensland, entre 1950 et 1960, environ 450 000 kangourous furent tués et leurs peaux traitées : en 2006 et 2007, le  quota avait été fixé à environ 2 millions d’animaux, la moyenne nationale annuelle dépassant largement le million. La chasse est pratiquée dans quatre États : Nouvelles-Galles-du-Sud, Australie du Sud, Australie occidentale et Queensland. Chacun d’eux doit préparer un plan de gestion (effectifs existants, lutte contre la chasse illégale, mesures de protection) conformément à l’ Environment Protection and Biodiversity Conservation Act de 1999. Les quatre espèces dont la chasse est autorisée sont communes : Macropus rufus (kangourou roux), M. giganteus, M. fuliginosus et M. robustus.

   La viande de kangourou est consommée par l’homme ; mais elle est aussi transformée en nourriture pour chiens et chats, vendue sur les marchés de Melbourne et de Sydney ; une partie seulement est exportée.

   La viande de kangourou est beaucoup plus riche en protéines que celle de  la vache ou du mouton, d’où son intérêt nutritif. Pourtant, la viande de mouton et de bœuf est préférée par les consommateurs quand elle n’est pas plus chère que celle de kangourou. Le succès de celle-ci dépend donc des fluctuations de la production de bétail domestique.

   Entre 1955 et 1969, l’Australie a réalisé d’importantes exportations de viande ; toutefois, celles-ci ont été suspendues par les pays importateurs du fait de sa qualité médiocre, mais surtout à cause de sa contamination par des salmonelles et d’autres parasites. Désormais étroitement contrôlées par diverses procédures, en matière d’hygiène notamment,  la chasse et l’exploitation industrielle ont repris intensément. L’exportation n’a cessé de croître depuis le début des années 1980 pour atteindre plus de 7 000 tonnes au début des années 2000.  L’industrie du kangourou génère 200 millions de dollars de chiffre d’affaires par an et emploie 200 000 personnes. En tout, on estime à plus de 52 millions le nombre de kangourous qui ont été tués entre 1981 et 2000.

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Le Quizz kangourou, pour tout savoir ou presque

Posté par othoharmonie le 30 mai 2014

 

160px-Wallaby_de_Bennett_JDP_2004Pourquoi les kangourous s’appellent-ils kangourous ? C’est une anecdote qui symbolise bien l’abîme d’incompréhension qui sépara dès le début les colons anglais et les aborigènes. A leur arrivée en Australie, les explorateurs européens demandèrent aux aborigènes locaux comment étaient appelés ces étranges animaux bondissant, les aborigènes répondirent  » kan-ga-roo », ce qui signifie « je ne comprends pas », et depuis, ces étranges créatures portent le nom de cette incompréhension mutuelle.

Quelle est la longévité des kangourous ? Les kangourous peuvent vivre jusqu’à 20 ans en captivité, alors qu’ils ne vivent en moyenne que 6 ans dans le Bush.

A quelle vitesse se déplacent-ils en sautant ? Les plus rapides peuvent atteindre des vitesses impressionnantes de 60 à 70 kms/heure, c’est un spectacle magique d’observer un groupe de kangourous traversant le Bush en bondissant en rythme !

Comment se nomme en Australie un kangourou mâle, femelle ? Un kangourou mâle est appelé, a Boomer, une femelle, a flyer, et un jeune kangourou, a joey.

Comment peuvent-ils survivre dans le Bush, région aride ? Les kangourous ont besoin de très peu d’eau pour survivre, ils peuvent rester des mois sans boire, quand ils en ont besoin, ils creusent des « puits » de 90 cm à 1m 20 de profondeur, pour trouver un peu d’eau, ces « trous d’eau » sont aussi une source d’eau pour d’autres créatures du Bush.

Combien de kangourous sont tués chaque année pour l’industrie ? En fonction des conditions climatiques, la population des kangourous fluctue chaque année entre 15 et 35 millions d’individus, 15 à 20 % du total sont autorisés par le gouvernement à être « prélevés », soit plusieurs millions de kangourous chaque année.

Quelle est la taille d’un jeune kangourou à la naissance ? A sa naissance, un bébé kangourou ne mesure pas plus de 2 cm, certains à l’âge adulte, mesurent jusqu’à 2 mètres et pèsent 90 kg.

A combien est estimée la population des kangourous ? L’estimation de la population des kangourous se fait tous les ans par avion, et détermine les quotas de chasse, depuis 1981, les kangourous sont passés d’une population de 15 millions à plus de 23 millions en 1996 ( source KIAA, Kangaroo Industry Association Australia )

Combien d’espèces sont chassées pour l’industrie ? Lesquelles ? 5 espèces sont chassées, dont le Red kangaroo, l’Eastern grey and Western Kangaroos.

Quels sont les produits dérivés du kangourou ? La viande pour les animaux et pour notre consommation en raison de sa faible teneur en graisse et sa valeur gustative. Le cuir de Kangourou est réputé pour être le plus fin et résistant des cuirs, les grands joueurs de football possédent tous des chaussures en cuir de kangourou pour son extrême souplesse.

Combien rapporte cette industrie à l’économie australienne ? L’industrie du kangourou rapporte plus de 200 millions de dollars australiens et fait vivre plus de 4000 personnes (source KIAA)

Pourquoi les Kangourous sont-ils chassés ? En dehors de la raison économique évidente, la reproduction de ce marsupial est si prolifique et adaptée aux dures conditions climatiques, que sans chasse, la population serait 30 % plus importante et menacerait de grandes zones de désertification, et donc appauvrirait la biodiversité, sans parler de la concurrence effrénée que le kangourou fait au mouton, richesse de l’Australie en se nourrissant comme le mouton des maigres végétaux du Bush et au fermier en se nourrissant dans les champs de blé.

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Reproduction du Kangourou

Posté par othoharmonie le 30 mai 2014

 

Un mâle féconde en moyenne vingt femelles et les prétendants à ce rôle de géniteur sont légion. C’est pourquoi ils se battent avant l’accouplement. Durant les grandes sécheresses, les femelles deviennent automatiquement stériles.

  • Maturation sexuelle : Les données de reproduction sont variables selon les espèces. Dans le cas du kangourou roux, les mâles arrivent à maturité sexuelle au bout de 24 mois contre 14 à 22 mois pour les femelles.
  • Saison des amours : Les accouplements ont lieu toute l’année.
  • Gestation : La période de gestation utérine est de 35 jours. Ensuite le bébé, qui mesure au début 2-3 cm et pèse 1 g, reste entre 235 et 250 jours dans la poche de la femelle.
  • Portée : Un deuxième bébé s’installe déjà dans la poche alors que le premier n’est pas encore sorti. Ceci permet de remédier à la mortalité infantile élevée du fait des conditions de vie extrêmes.

250px-Red-KangarooLes kangourous mâles se battent en appui sur leur queue, en se donnant des coups de pattes antérieures et postérieures. Le gagnant du combat s’accouplera avec la femelle.

Les femelles ne donnent généralement naissance qu’à un seul petit; lorsqu’elles sont jeunes, elles donnent naissance à des femelles et donneront naissance à des mâles en vieillissant. On ne connait pas la raison de ce phénomène.

La gestation varie selon les espèces entre 29 et 38 jours.

Le petit naît dans une poche remplie de liquide amniotique. Une fois celle-ci déchirée le petit s’agrippe au pelage de sa mère pour grimper aussi vite que possible dans la poche incubatrice. Le petit se développe alors à l’abri dans la poche de sa mère .

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Naissance du Kangourou

Posté par othoharmonie le 30 mai 2014

 

 

220px-Kangur.rudy.drsComme tous les marsupiaux, les kangourous mettent au monde des nouveau-né à l’état d’embryon de 4 semaines, à un stade de développement équivalant à celui d’un embryon humain de 8 semaines. À ce stade il ne mesure pas plus de 2 cm pour un poids de 1 gramme. Pour rejoindre la poche marsupiale (marsupium), il rampe sur la fourrure de sa mère. Pour l’aider, sa mère lui trace un chemin avec sa salive. Cette poche maternelle est située sur le ventre à une distante de 30 cm au-dessus du vagin et est ouverte vers le haut. Elle contient quatre « tétines » qui produisent un lait dont la composition varie au fur et à mesure de son développement, riche en sucres au début, il devient plus riche en protéines ensuite pour favoriser le développement du cerveau et des membres puis en graisse pour favoriser son activité.

À ce stade les poumons n’étant pas encore développés, le corps rouge vif, dont seul les membres antérieurs sont développés, est recouvert de nombreux vaisseaux afin de capter l’oxygène dont il a besoin.

Une fois dans la poche, le bébé nu s’accroche à une tétine et ne quitte plus son abri jusqu’à ce qu’il soit capable de se nourrir seul. Il sort la tête pour la première fois de la poche vers 5 à 6 mois. Lorsqu’il sort pour la première fois, il pèse environ 3,5 kg. Il quitte la poche définitivement 3 mois après. Les kangourous tètent leur mère jusqu’à l’âge d’environ un an. Ils sont adultes à dix-huit mois.

La femelle garde un embryon en réserve dans son utérus dans un état d’attente provoqué par la lactation du petit dans la poche, dont la perte accidentelle provoque la reprise du développement de cet autre embryon.

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Apparence du Kangourou

Posté par othoharmonie le 30 mai 2014

 

200px-Kangaroo_and_joey03Les kangourous roux sont les plus représentés et les plus connus, le mâle peut mesurer 1,8 m (la femelle 1,1 m) avec une longueur de queue de 1 m ; le mâle peut peser 85 kg (la femelle 35 kg). Ils vivent en bande et les mâles arborent une belle couleur rousse.

Ils sont caractérisés par une grande taille des membres postérieurs (d’où le nom de la famille), par leur très bonne adaptation, par leurs grands sauts et par une poche abdominale (ou poche marsupiale) qui abrite le petit du kangourou. La queue est grande et puissante, elle sert de balancier pendant les sauts et l’animal s’y appuie (comme un « siège ») au repos.

Comme leur population a fortement augmenté depuis l’arrivée des Européens, la chasse industrielle est bien organisée. La viande est maigre et assez goûteuse. Le cheptel est évalué à 50 millions d’individus.

Animal emblématique de l’Australie, le grand kangourou y est plus populaire en ville que dans les campagnes. En effet, extraordinairement adapté aux conditions de vie extrêmes du bush australien, capable de supporter en période de sècheresse des températures de plus de 40°C, ce marsupial prolifère dans tout le pays.

Les kangourous se déplacent par bonds, à une vitesse moyenne de 20 km/h et peuvent alors parcourir de longues distances. Ils peuvent se déplacer à une vitesse de 40 km/h sur une distance de 2 kilomètres. En cas de danger, les grands kangourous peuvent bondir à 3 mètres de haut, jusqu’à 9 mètres en longueur. Les grands kangourous peuvent faire des pointes à 70 km/h (le record étant de 88 km/h, sur une courte distance). Les kangourous adultes n’ont pas vraiment de prédateurs grâce à leur grande rapidité et leur agilité à bondir, mais les animaux faibles, atteints de maladies, âgés ou trop jeunes sont la proie des dingos.

Il existe cinquante-trois espèces de kangourous, divisées en 11 genres :  (On appelle kangourous les plus grandes espèces et wallabies les plus petites, mais il n’y a pas vraiment de différences entre les deux)

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Quokka le Marsupial

Posté par othoharmonie le 29 mai 2014

 

QuokkaLe quokka est un petit marsupial de la famille des macropodidés (les plus connus étant les kangourous). C’est le seul membre du genre Setonix et l’un des rares marsupiaux à posséder, comme les primates, une vision trichromatique.

Il est assez petit ; il pèse de 2,5 à 5 kg et mesure de 40 à 54 cm de long, avec une petite queue -pour un marsupial- d’une longueur de 25 à 30 cm. Sa fourrure, au poil grossier, est d’un brun gris sur le dos virant au chamois sous le ventre. C’est un animal trapu, avec des oreilles rondes, une tête courte et large. Ses pattes arrières sont moins puissantes que celles des autres kangourous et il se déplace soit en sautant sur ses pattes arrières, soit en marchant sur ses quatre membres. Il peut grimper dans les petits arbres et les arbustes.

Il vit uniquement dans l’État d’Australie-Occidentale, principalement sur deux îles sans prédateurs introduits par les Européens: l’île de Rottnest près de Perth et l’île de Bald, près d’Albany. On le trouve aussi dans les environs de Perth, sur le continent.

Il vit principalement en groupe dans les zones herbeuses et les fourrés marécageux.

Il se nourrit de plantes, de graminées, de plantes grasses, de feuilles mais aussi de racines qu’il déterre ou de petits insectes. Il ne peut pas rester plusieurs mois sans boire.

C’est un animal nocturne qui sort de son abri dans les broussailles où il a passé la journée à dormir à la tombée du jour. Il se regroupe en bandes de plus de cent individus pour se nourrir. Il retournera dans son abri au lever du jour.

Les accouplements ont lieu en hiver et la gestation dure 27 jours. À sa naissance le petit ne pèse que 0,6 g. Il rampe alors jusqu’à la poche marsupiale où il s’accroche à une tétine. Il commence à quitter la poche marsupiale à l’âge de 6 mois mais il s’y réfugie encore jusqu’à 10 mois.

 

 L’industrie du kangourou

Une industrie de 200 millions de dollars, du cuir, de la viande… un contrôle de la population de dizaines de millions d’individus.

Les Quotas chaque année, et dans chaque état australien le National Parks Authorities, fait un recensement de la population de kangourous dans l’état, en survolant le bush à basse altitude pour dénombrer les kangourous. De ces chiffres, 15 à 20 % de la population seront destinés à l’industrie chaque année.

Un kangourou, une étiquette Pour garantir, un contrôle de la chasse, le gouvernement impose aux chasseurs de se procurer des étiquettes délivrées par le gouvernement et à attacher sur chaque prise.

Une population en croissance… En raison du développement des zones cultivées et des points d’eau plus nombreux dans le bush, d’après la KIAA, la population de kangourous n’a jamais été aussi nombreuse. ( KIAA, Kangourou Industry Australian Association )

Une population qui varie au rythme du climat. Par exemple dans l’état du New South Wales, durant la sécheresse de 1981-1985, les populations de Red, Eastern et Western Kangourous, chutèrent respectivement de 57,72 et 54 % , durant cette période les quotas furent réduits d’autant, par contre en 1985-1987, années propices à la reproduction, les populations de ces espèces augmentèrent de 76, 233, et 96 % !

Une augmentation de la consommation de viande de kangourou.

La viande de Kangourou, serait plus saine que les autres viandes, les kangourous étant des animaux en général plus sains que le bétail, la viande est plus faible en graisse, pour ces raisons la consommation augmente dans les restaurants, bouchers, et supermarchés et elle s’exporte. Le cuir de grande qualité est aussi utilisé!

Une industrie australienne controversée….

Des associations contestent les chiffres avancés par l’industrie, ils pensent que beaucoup d’autres kangourous sont tués, certains avancent le double, que les quotas ne sont pas ajustés en fonction du climat, que la chasse

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Le kangourou du Morbihan

Posté par othoharmonie le 29 mai 2014

 

 

téléchargement (3)Dans le Morbihan, dans la région bretonne, la faune est particulièrement riche et développée. La nature accueillante a d’ailleurs adopté un pensionnaire originaire de l’autre bout du monde car c’est un jeune kangourou d’un an qui y a élu domicile.

La petite communauté de Sainte-Hélène est régulièrement visitée par un habitant des bois plutôt original pour la région. En effet, un jeune kangourou mâle échappé de son enclos depuis six mois sautille depuis dans les bois voisins.

Un kangourou ici ? C’est normal

Ce marsupial bondissant est un jeune mâle wallaby âgé d’environ un an. Il y a six mois, il saute le pas et prend le chemin de la liberté. Adieu enclos et bonjour les forêts verdoyantes du Morbihan. Mais comme il est civilisé, l’animal vient parfois se ravitailler au bourg de Sainte-Hélène.

Ouest France raconte cette histoire un peu farfelue. Les habitants de la région ne s’étonnent plus de voir un marsupial dans leurs jardins et rient de la surprise de touristes et passants. Oui, là-bas, un kangourou c’est normal. Ils en connaissent même les petites habitudes et connaissent son parcours par cœur.

 

Wanted : choisis ton destin

Les habitants l’ont d’ailleurs adopté. Ils l’ont baptisés Skippy, comme le héros de la série télévisée australienne du même nom datant de 1966. Cette série familiale met en scène les aventures de Sonny, fils du gardien du parc national de Waratha, et de son kangourou, Skippy, dans les décors somptueux du parc national. Série culte,Skippy a été mainte fois rediffusée en France ce qui fait qu’il est connu de tous.

Mais ce Skippy breton n’avait pas vocation à devenir une star du petit écran. Il devait plutôt servir de tondeuse à gazon écologique, selon son ex-propriétaire. Car les wallaby sont des herbivores qui mangent à longueur de temps, parfait donc pour avoir un gazon toujours rase sans aucun effort. Mais le marsupial s’est fait la malle en novembre 2011 en se glissant sous le grillage de son enclos. « J’étais allé l’acheter chez un particulier en Vendée. À mon retour, le soir, il a filé d’un coup« , explique Romuald Feigean, l’ancien propriétaire.

 

Une cohabitation pacifique et appréciée

« Quand les enfants m’ont dit qu’ils avaient vu un kangourou, je ne les ai pas crusmais il a bien fallu se rendre à l’évidence quand il est venu jusque sous nos fenêtres« , raconte un couple qui a eu la chance de le voir de près et suffisamment longtemps pour le filmer et le photographier.

Skippy raffole des salades et des glaïeuls que les Hélénois cultivent. Et pour lui, leurs jardins sont un peu comme des buffets à volonté. Mais il reste éco-responsable et privilégie le développement durable car il ne se sert qu’à de rares occasions. Et c’est aussi parce qu’il ne saccage pas les plantations que les habitants se sont pris d’affection pour lui.

Skippy est d’ailleurs inoffensif et plutôt craintif. « Les chasseurs ont tenté de le capturer à l’occasion d’une battue administrative au renard. Mais ils ont échoué. Ça détale comme un lapin« , plaisante le maire de la commune. Après le quartier de la Chine, « on a le quartier de l’Australie ! » renchérit un habitant.

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Insolite : un kangourou dans l’actu

Posté par othoharmonie le 29 mai 2014

 

 

 en balade au bord d’une nationale de Charente

Il s’est échappé d’un élevage de Champniers

 

1024px-Petrogale_xanthopus_-_Monarto_1Un wallaby (petite espèce de kangourou) appartenant à un élevage privé est en fuite depuis mercredi en Charente, où il a été vu sur la bande d’arrêt d’urgence d’une route nationale et n’a pu être rattrapé en dépit de l’intervention des pompiers.

L’animal, d’environ 80 cm de haut, a pris la fuite en bordure de la RN 141 et de la départementale 1, entraînant une intervention des pompiers par crainte qu’il n’entraîne un accident.

« Forcément, un kangourou ça bouge », a déclaré une source chez les pompiers, confirmant une information parue dans la Charente libre et expliquant que l’animal n’avait pu être attrapé bien qu’ayant été vu à deux reprises.

L’animal a notamment été aperçu au niveau de la bande d’arrêt d’urgence puis « il est parti dans un champ de tournesols », a indiqué une source policière. « C’est rebondissant », a-t-elle ironisé.

Le propriétaire de l’animal, un wallaby de Bennett, contacté à Champniers (Charente), à quelque 8 km d’Angoulême, a précisé qu’il avait un élevage comprenant cinq autres wallabys, des animaux de plus en plus populaires qui nécessitent seulement de disposer d’un vaste terrain de 200 m2 au minimum. Ce n’est pas la première fois qu’un des animaux de la ferme prend ainsi la fuite. 

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Skippy le kangourou

Posté par othoharmonie le 28 mai 2014

 

 

220px-Eastern_grey_kangaroo_dec07_02Skippy le kangourou  est une série télévisée australienne de 91 épisodes de 25 minutes, créée par Bruce McCallum et diffusée entre 1966 et le 30 mars 1970 sur le réseau Nine Network.

Au Québec, la série a été diffusée en 1968 à la Télévision de Radio-Canada. En France, la série a été diffusée à partir du 12 décembre 1968 sur la première chaîne de l’ORTF. Elle a été rediffusée dans les années 1970 sur les chaînes hertziennes puis en 2005 sur la chaîne Eurêka du groupe TPS (devenue Planète Junior). En Belgique, la série est diffusée depuis le 2 janvier 2011 sur AB2.

En Australie, l’amitié entre Skippy, un kangourou orphelin, et un petit garçon nommé Sonny, dans le parc national Waratah que dirige le père de Sonny, qui est veuf. Skippy intervient toujours à bon escient pour sauver le petit héros des pièges dans lesquels il est tombé. 

La série a été tournée à 25 km au nord de Sydney au Parc national Ku-ring-gai Chase et dans le parc contigü de Waratah Park (devenu depuis le Waratah Park Earth Sanctuary).

Skippy dans la culture populaire

  • En France, le groupe d’humoristes Les Inconnus a parodié le nom du héros de la série dans son sketch sur les sectes. Skippy le Grand Gourou est devenu presque aussi célèbre que son quasi-homonyme australien.
  • Skippy a également été parodié dans Le Dernier Continent de Terry Pratchett en tant que Skipue (version française)
  • Une référence très elliptique à Skippy est à retenir dans Les Interviews de Raphaël Mezrahi interrogeant Brigitte Fontaine.
  •  

Autour de la série

En France, cette série animalière n’a, curieusement, jamais été rediffusée depuis les années 1970 sur les chaînes hertziennes. Diffusée dans 128 pays, elle a rencontré partout le succès, et le générique est resté dans les mémoires.

 

Produits dérivés (France)

  • DVD : Skippy le kangourou - coffret de 4 DVD – Studio Aventi ; ASIN: B000ILZ8MG ; 5 octobre 2006
  • Livre : Skippy Le Kangourou de Robert Martin ; collection Bibliothèque Rose (Hachette) ; 1re édition : 1969

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Faut-il protéger les kangourous ?

Posté par othoharmonie le 28 mai 2014

 

Shorteared_Rock_WallabyOn a beaucoup discuté pour savoir si les abattages systématiques de kangourous (par les éleveurs de moutons ou par les chasseurs) ne mettaient pas cette espèce en danger. 

   On estime aujourd’hui que les destructions périodiques de kangourous ne sont pas une nécessité écologique dans les parcs nationaux, où intervient l’autorégulation. Cependant, les objectifs diffèrent selon les parcs : l’abattage peut ainsi s’avérer nécessaire pour maintenir une végétation qui disparaîtrait si le nombre des kangourous qui la consomment devenait trop important. Cela est vrai aussi pour tous les espaces verts, terrains de golf ou autres, où les kangourous vivent en liberté et où ils se multiplient trop. 

   L’abattage sert aussi à diminuer la proportion de kangourous par rapport aux moutons, écologiquement dominés par les premiers. 

   Une campagne de destruction ayant un effet optimal à long terme peut entraîner une brusque chute de la densité d’une population de kangourous. Il faut donc trouver un équilibre entre la destruction inévitable dans certains cas, et la survie d’un nombre suffisant d’animaux pour ne pas mettre l’espèce en danger. Les objectifs des autorités sont aujourd’hui la protection complète dans certaines zones, ou la destruction selon une gestion rigoureuse par des abattages bien contrôlés qui ne menaceraient pas les populations de kangourous. 

   Le plus grand danger reste cependant la destruction du biotope et, pour les plus petites espèces, la prédation du renard et du dingo. 

   Les premières introductions de renards ont eu lieu entre 1860 et 1870 dans l’État de Victoria, et leurs populations se sont rapidement développées. Le biologiste B.J. Coman a analysé le régime alimentaire du renard dans cet État : le lapin et le mouton constituent 70 % de son régime, le wallaby bicolore 2,5 % et le kangourou géant moins de 1 %. Le régime du dingo dans l’ouest de l’Australie se compose du wallaroo  et du kangourou roux à 70 %. 

   Il reste qu’il faut veiller à ce que l’utilisation du kangourou à des fins commerciales ne favorise pas des destructions encore plus massives, et incontrôlées, d’animaux, parce qu’ils seraient jugés nuisibles. Au milieu des années 1990, la « liste rouge » de  l’U.I.C.N. comprenait une dizaine d’espèces menacées ou vulnérables, le genre macropus étant cependant épargné à l’exception d’une espèce et une sous-espèce éteintes. Depuis,  entre 2000 et 2006,  le comité scientifique australien sur les espèces menacées (sur le territoire australien) a établi une liste comprenant 7 espèces éteintes, 2 espèces et 1 sous-espèce en danger - 11 sous-espèces et 1 espèce vulnérables : 10 wallaby des genres Lagorchestes et Petrogale, l’Euro de Barrow Island de la famille Macropus robustus et le wallaby Petrogale penicillata.

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Wallaby

Posté par othoharmonie le 28 mai 2014

 

Whiptail_WallabyLe wallaby (mot d’origine aborigène Eora, une tribu originaire des environs de Sydney) est un nom vernaculaire donné à tout un ensemble de marsupiaux semblables à des kangourous de petite taille. Il n’y a pas de définition stricte du mot. On appelle wallaby tout macropodidé qui est considéré comme n’étant pas assez grand pour faire partie des kangourous au sens strict ou qui n’a pas reçu une autre dénomination. Il faut théoriquement en éliminer les wallaroos : Macropus robustus, intermédiaires entre kangourous et wallabies.

En France, depuis le début des années 1970, des wallaby de Bennett échappés du parc zoologique de Sauvage, situé à Émancé (78), colonisent le sud de la forêt de Rambouillet où ils se reproduisent. Il est présent dans de nombreux parcs zoologiques français et européens dans lesquels, il se reproduit sans problème. Grâce à son épaisse fourrure, il peut supporter des températures relativement basses. Le climat océanique de L’Est australien et de la Tasmanie est très proche du climat européen, ce qui explique en grande partie pourquoi le wallaby de Bennet est celui qui s’est le mieux adapté au continent européen.

On peut distinguer, au sein même des wallabies, les petrogales (ou wallabies des rochers), les lièvres-wallaby, et les thylogales (ou pademelons, wallabies nains et forestiers).

Le pluriel de wallaby est wallabys ou, si l’on choisit de suivre la graphie anglaise, wallabies.

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Caractéristiques du Wallaby

Posté par othoharmonie le 27 mai 2014

 

250px-BennetwallabyÀ l’arrêt, en position assise, les wallabys se tiennent en appui sur trois points : leurs deux pieds aux 4e et 5e doigts bien développés et leur longue queue.

Pour se déplacer lentement, ils prennent appui sur leurs longs pieds et sur leurs mains.

Pour se déplacer rapidement, ils sautent par bonds, grâce à la détente par appui sur leurs longs pieds, leur queue servant de balancier.

Ils se servent de leurs petites mains pour saisir et manger les aliments, se toiletter en peignant leur pelage et en se grattant derrière les oreilles comme pourrait le faire un primate.

Les mâles sont très agressifs entre eux, en particulier quand il y a des femelles. Quand ils se battent, ils cherchent à se saisir par les mains puis se donnent de forts coups de pieds.

Les wallabies et les autres grands marsupiaux mettent bas un ou deux petits au maximum et les portent dans une vaste poche, caractéristique des marsupiaux. Même complètement sevrés, les petits continuent à dormir ou à se laisser transporter dans la poche.

La mère procède à un nettoyage de la poche marsupiale avant la mise bas, l’embryon, encore aveugle et sourd, détruit son enveloppe, sort, grimpe par reptation sur le ventre le long d’une piste tracée par la mère. Sitôt dans la poche il attrape une mamelle et commence à s’allaiter. Il reste environ 5 mois à l’abri dans cette poche.

Les wallabys, se déplacent par petits bonds à une vitesse moyenne de 15 km/h mais en cas de danger, ils bondissent rapidement et atteignent une vitesse de pointe de 30 à 50 km/h (selon les espèces). Ils peuvent faire des bonds jusqu’à 1,50 mètre de hauteur et jusqu’à 6 mètres en longueur.

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Le wallaby-lièvre à lunettes

Posté par othoharmonie le 27 mai 2014

téléchargement (4)En anglais : le Spectacled Hare-wallaby ou le Mala) est un macropodidae vivant en Australie. C’est le seul qui ne soit pas disparu ou soit menacé d’extinction mais il est considéré tout de même comme « presque menacé » (Near Threatened).

On le trouve dans la moitié nord de l’Australie dans les régions de prairies à tussock ou spinifex. On peut le rencontrer du Queensland à l’Australie-Occidentale. C’est un animal solitaire, nocturne, herbivore, beaucoup plus grand que les autres espèces du même genre. Son pelage est gris brun avec les extrémités dorées et un cercle orange autour des yeux ce qui lui a valu son nom. Il construit son nid dans la végétation. Quand il se sent menacé, il s’enfuit en zigzagant. Il a une portée d’un petit par an qui devient adulte vers l’âge de un an.

La saison des amours s’étale de décembre à septembre. Le lièvre devient adulte vers un an et se reproduit à partir de la deuxième année. Les femelles ont généralement une portée d’un petit par an, quelquefois deux. Le jeune reste dans la poche marsupiale six mois et continue ensuite de vivre avec sa mère trois mois. En cas de décès d’un petit, la femelle a souvent un deuxième embryon pour le remplacer.

Ce sont des animaux herbivores se nourrissant d’herbes et de fruits. Ils n’ont pratiquement pas besoin de boire recevant suffisamment d’eau par leurs aliments. Les mâles sont très agressifs et s’affrontent entre eux pour leur territoire de nourriture mais généralement, ils n’agressent pas les femelles.

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Wallaby de Parma

Posté par othoharmonie le 27 mai 2014

 

 

290px-Macropus_eugenii (1)Le Wallaby de Parma (Macropus parma) est une espèce de wallaby qui a été décrite pour la première fois par le naturaliste John Gould dans les années 1840. Animal craintif vivant dans les forêts sclérophylles du sud de la Nouvelle-Galles du Sud, il n’a jamais existé en grande quantité et dès la fin du XIXe siècle il semblait disparu.

En 1965, des travailleurs sur Kawau Island (près d’Auckland) essayant de détruire une colonie de wallabies de l’ile Eugène, une espèce largement répandue en Australie, furent surpris de constater qu’un certain nombre des animaux n’étaient pas des wallabies de l’île Eugène mais les survivants inattendus d’une espèce qu’on croyait disparue depuis longtemps: le wallaby de Parma. On arrêta les travaux d’extermination et on captura les individus qu’on envoya en Australie et un peu de partout dans le monde avec l’espoir qu’ils puissent se reproduire en captivité et puissent finalement être réintroduits dans leur habitat d’origine.

L’intérêt renouvelé pour le wallaby de Parma amena à une autre surprise: en 1967 on découvrit qu’il en existait toujours dans les forêts près de la ville de Gosford en Nouvelle-Galles-du-Sud. On poussa les recherches dans la région et l’on s’aperçut que, même si l’animal n’était pas très répandu, on pouvait le rencontrer le long des forêts de la cordillère australienne depuis Gosford au sud, jusqu’à la frontière du Queensland au nord.

On s’aperçut très vite que les wallabies de Kawau Island étaient plus petits que ceux du continent australien même lorsqu’ils étaient bien nourris; cela semble confirmer que les animaux de petite taille avaient mieux survécu que les autres dans un environnement pauvre en ressources naturelles.

Le wallaby de Parma est le plus petit membre du genre Macropus, avec un poids de 3,2 à 5,8 kg, moins du dixième de celui de son cousin le kangourou roux. Il mesure environ cinquante centimètres de haut; il a un pelage clairsemé sur une queue noire de la même longueur que le corps. Sur le dos, le pelage est roux à gris brun devenant plus gris vers la tête et gris pâle sous le ventre. Très probablement, ces individus ont été aperçus dans les périodes où l’on croyait ce wallaby disparu mais il a dû être confondu avec un animal assez semblable comme le Description de cette image, également commentée ci-aprèspademelon à pattes rouges ou le pademelon à cou rouge.

Comme les pademelons, il préfère vivre dans les forêts sclérophylles humides avec un sol largement boisé et des carrés de prairie bien qu’on puisse le rencontrer occasionnellement dans les forêts sèches d’eucalyptus et même dans les forêts fortement humides. C’est un animal surtout nocturne, se cachant dans les broussailles pendant la journée. Il sort de sa cachette peu avant la tombée du jour pour se nourrir d’herbe dans les clairières. C’est un animal essentiellement solitaire avec au plus deux ou trois individus se nourrissant ensemble dans des circonstances favorables.

Bien qu’il reste rare, le wallaby de Parma ne semble pas menacé à court terme; son habitat ne semble pas menacé et sa population augmente lentement.

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les sauts de Kangourou

Posté par othoharmonie le 25 mai 2014

 

800px-Macropus_rufogriseus_rufogriseus_4Des pattes exceptionnelles pour sauter et se battre

Alors que, chez l’homme, le record mondial de saut en hauteur est de 2,44 m et celui de saut en longueur de 8,90 m, le kangourou peut franchir 3,30 m de haut et 9 m et plus en longueur. Ces performances ne sont toutefois atteintes que lorsque l’animal doit fuir, en terrain découvert, devant un prédateur. Mais, habituellement, lorsqu’il se déplace pour rejoindre un point d’eau ou un congénère, ses sauts ne dépassent pas 1,90 m de long. Cette progression, exclusivement bipède (pattes postérieures), donne l’impression que le kangourou rebondit comme un ressort sur le sol. Ce mode de déplacement peut atteindre 20 km/h. Mais, lorsqu’il se sent menacé, l’animal passe à la vitesse supérieure.

   Quand il broute, le kangourou se tient généralement penché en avant et se déplace très lentement en se servant de ses quatre pattes, un peu comme un lapin. Il pose ses pattes antérieures sur le sol et tire sa queue vers son corps, faisant basculer ses pattes postérieures. Le poids porte alors sur la partie arrière du corps et sur la queue, qui joue le rôle d’une cinquième patte. Ce type de locomotion, basée sur un cycle à quatre temps, semble exiger beaucoup plus de dépenses énergétiques que le saut.

   Les études faites pour mesurer la dépense énergétique du kangourou en déplacement ont montré que, lorsqu’un kangourou va à moins de 18 km/h, il dépense plus d’énergie qu’un animal de même poids courant sur quatre pattes.

   En revanche, lorsqu’il accélère, le kangourou dépense moins d’oxygène, grâce au stockage, puis à la libération d’énergie dans ses éléments élastiques. En effet, le très long calcanéum (os du tarse qui forme le talon) agit comme un levier sur les tendons et les ligaments du talon. Plus le kangourou se déplace vite, plus la force appliquée à ce levier provoque l’étirement des éléments élastiques. Quand l’animal décolle pour sauter vite, l’énergie stockée est récupérée, ce qui explique la diminution de la consommation d’oxygène.

DES COUPS DE PIED MORTELS

D’un caractère plutôt placide, le kangourou roux sait pourtant se défendre.

   Quand un kangourou isolé est attaqué par une meute de dingos (Canis familiaris dingo) ou chiens sauvages, il fuit alors vers un éventuel point d’eau où il essaie de noyer les dingos tout en restant debout. Si cette tactique échoue, du fait de la faible profondeur du point d’eau par exemple, le kangourou s’adosse contre un arbre et repousse les assaillants en leur assénant de grands coups de pied, le plus souvent mortels lorsqu’ils atteignent leur cible. De même, lorsque deux mâles se battent pour une femelle, il leur arrive de s’empoigner et de se boxer, mais, si le combat devient violent, ils se mettent à sauter en avant et à se donner des coups de pied.

LE SAUT DU KANGOUROU

Caractéristique du kangourou, le saut est toujours spectaculaire. L’animal l’utilise pour se déplacer rapidement : il détend alors ses pattes postérieures à la manière d’un ressort, formant avec le sol un angle proche de 45°. Puis il projette vers l’avant sa tête et ses pattes presque à l’horizontale : sa queue puissante et musclée qu’il utilise comme support au repos lui sert de balancier. Elle vient s’aligner sur le reste du corps. Au moment d’atterrir, l’animal relève vivement sa queue pour ne pas gêner sa réception sur le sol. Il procède ainsi par bonds successifs et peut atteindre 40 km/h.

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la poche à Kangourou

Posté par othoharmonie le 25 mai 2014

 

290px-Macropus_eugeniiDeux heures avant la naissance du bébé kangourou, la mère nettoie sa poche marsupiale. Elle s’assied alors, les pattes postérieures en avant, la queue entre les jambes, et trace un chemin avec sa salive entre le cloaque – où réside le vagin – et la poche. Le jeune, encore à l’état de larve, sort du corps de sa mère et, guidé, comme on le pense, par l’odeur de sa salive va remonter le long de son ventre pour se glisser dans la poche où il restera « accroché » à une tétine, pendant 190 jours.

La femelle possède une poche sur le ventre. Celle ci est nécessaire au développement de son petit. En effet, après 1 mois de gestation, un petit haricot rose, aveugle et pesant 1 gramme sort du ventre de sa mère. Après quelques efforts d’escalade, il plonge directement dans la poche et recherche une mamelle. Il va rester ainsi au chaud près de 70 jours, tout en se nourrissant du lait maternel. Au bout de ce temps, il sort enfin la tête de la poche. Il pèse alors 3.5 kg environ et commence à découvrir le monde. Mais la poche maternelle restera un abri précieux jusqu’à ce qu’il atteigne l’age d’1 an.

La poche ventrale du kangourou est appelée un marsupium

Le kangourou roux ne se reproduit pas à une saison particulière, mais toute l’année, en fonction des conditions du milieu dans lequel il vit. La femelle est apte à se reproduire entre 14 et 22 mois après sa naissance et les mâles après 2 ans. Le cycle de la femelle dure 35 jours. L’œuf se développe dans l’utérus jusqu’à devenir, au bout de 33 jours environ, un embryon larvaire de 0,8 à 1 g, mesurant de 2,5 à 5 cm de long. Nu, muni de griffes aux pattes antérieures, cet embryon commence son ascension – qui dure cinq minutes – vers la poche, en s’accrochant aux poils de la mère. Une fois la poche atteinte, il s’accroche par la bouche à l’une des quatre tétines et reste dans cette position pendant tout le développement embryonnaire (190 jours). Après 110 jours, il est poilu et, au bout de 150 jours, il sort la tête de la poche pour la première fois. Puis, à 200 jours, il commence à en sortir, mais il y rentre immédiatement au moindre danger. Après environ 235 à 250 jours, il quitte la poche à Kangourou dans KANGOUROU 150px-Wallaby_joey_face_in_pouchdéfinitivement la poche : il pèse alors entre 2 et 4 kg, tète encore sa mère, tout en étant beaucoup plus indépendant. Il peut s’éloigner pendant de longues périodes, retournant encore vers elle pour l’allaitement ou en cas de danger. Il continuera à la suivre pendant quelque temps. Le jeune kangourou est sevré au bout d’un an : il pèse alors 10 kg.

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Les Kangourous célèbres

Posté par othoharmonie le 25 mai 2014

 

220px-Eastern_grey_kangaroo_dec07_02Skippy le kangourou ou (Skippy) est une série télévisée australienne de 91 épisodes de 25 minutes, créée par John McCallum et diffusée entre 1966 et 1968 sur le réseau Nine Network. En France, la série a été diffusée à partir du 12 décembre 1968 sur la première chaîne de l’ORTF et rediffusée en 2005 sur la chaîne Eurêka du groupe TPS (devenue Planète Junior par la suite ). En Belgique, la série est diffusée depuis le 2 Janvier 2011 sur AB2.

Cette série familiale met en scène les aventures de Sonny, fils du gardien du parc national de Waratha, et de son kangourou, Skippy, au sein du Waratah National Park.

 

Charlie et Louis, les loosers, ont encore fait une belle gaffe avec la police. Magnanime, Sal Maggio, le beau-père mafieu de Charlie, leur confie une mission : acheminer au fin fond du désert australien une veste rouge contenant 50 000 dollars. Mais ne voilà-t-il pas qu’un facétieux kangourou dérobe la fameuse veste à nos deux lascards..

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Le Wombat, Marsupial

Posté par othoharmonie le 24 mai 2014

 

290px-Vombatus_ursinus_(Wombat_in_snow)Le wombat est un marsupial car tout comme le kangourou il a une poche ventrale où son petit se développera.

Cette poche est ouverte par l’arrière afin que la terre ne tombe pas dedans quand la mère creuse.

Cet animal est trapu et recouvert d’une fourrure épaisse qui le fait ressembler à un ourson. Il peut atteindre 40km h à la course.

Ses pattes sont munies de griffes puissantes qui lui servent à creuser des terriers et des galeries qui peuvent atteindre 10 mètres de longueur.

Le wombat est solitaire sauf pour le temps des amours. Il est un animal qui mène une vie nocturne et vit en Australie. Il creuse un très long tunnel au bout duquel il y a une chambre tapissée d’herbe et où il dort toute la journée.

Il est herbivore, l’herbe, les écorces et les racines sont son menu de tous les jours.

Ils peuvent être grossièrement apprivoisés en captivité et, s’ils sont bien cajolés et caressés, devenir plus conviviaux. On en trouve dans de nombreux parcs, zoos et autres sites touristiques de toute l’Australie. Ce sont des animaux très populaires. Toutefois, l’absence de peur peut conduire chez eux à des actes d’agression s’ils se sentent provoqués, ou même simplement s’ils sont de mauvaise humeur. Leur poids leur permet de faire tomber un homme de corpulence moyenne et leur mâchoire puissante peut entraîner de graves blessures. Le naturaliste Harry Frauca a été mordu à une profondeur de 2 cm à la jambe — à travers une botte en caoutchouc, une jambe de pantalon et une chaussette de laine épaisse.

Pendant les mois de mai, juin et juillet, la femelle donne naissance à un seul petit qui grimpe dans la poche ventrale et qui n’en sort que lorsqu’il est assez grand. Il passera toute une année avec sa mère.

 

Le dingo est un prédateur du wombat. L’homme aussi le chasse parce que, disent-ils, les terriers qu’il creuse et l’herbe qu’il mange nuisent à leurs terres. Il est menacé et protégé.

Un wombat a une durée de vie de 19 à 27 ans.

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