Escargot de l’Oracle Gé

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012


Escargot de l'Oracle Gé dans ESCARGOT prive-escargot-oracle-ge-tns0Cette carte annonce un retard dans les événements annoncés par les cartes voisines. Elle symbolise lenteur dans la réalisation des projets envisagés. Cette notion de lenteur ou retard sera amoindrie si elle se trouve avec la carte n° 21 (les trois lunes) qui signifie rapidité. Elle peut également signifier l’ennui, une période de repli sur soi, de manque d’ouverture et de générosité. Accompagnée de l’araignée, elle indique clairement que les ralentissements de vos projets sont du à une mauvais appréciation des valeurs et à un certain égarement spirituel.

Carte Négative : lecture à l’envers

Mots définissant cette carte :  Retards – blocages – lenteur – avancer doucement mais sûrement. Période de repli sur soi -manque d’ouverture et de générosité

Du côté sentimentale cette carte représente :

La lame de l’Escargot présage des retards dans la vie amoureuse. Toutefois les choses peuvent évoluer lentement. Dans d’autres cas, cette carte annonce  un manque d’échange de communication entre les partenaires.

 Du coté professionnel  cette carte représente :

La lame de l’Escargot. A quoi s’attendre avec cette lame ? Une seule solution possible. Des retards dans tous les projets professionnels.

 Au niveau spirituel, elle indique une personne qui avance lentement mais plus en profondeur. Elle peut également signifier un repli sur soi.

cartes10 dans ESCARGOT

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Escargots depuis toujours

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012

Quand deux escargots, guidés par l’odorat, se rencontrent, ils commencent par se caresser avec la radula, puis ils s’unissent face à face, la partie antérieure du corps étant presque verticale. L’appareil reproducteur comporte un orifice génital,

Gif escargots 

un organe copulateur, et un dard calcaire dont le rôle est de retenir le partenaire pendant l’accouplement. De temps en temps, ils lancent leur dard, chacun des deux « conjoints » cherchant à atteindre l’autre dans la zone entourant l’ouverture génitale et, en même temps, à éviter le dard dirigé vers lui. Cette joute a pour effet d’exciter les deux partenaires jusqu’à ce que l’accouplement soit accompli. Elle dure parfois plusieurs heures.

Escargots depuis toujours dans ESCARGOT escargot.1188999512Les œufs de l’Escargot de Bourgogne ont 6 mm de diamètre et sont recouverts d’une coquille blanche, imprégnée de carbonate de calcium qui la rend très résistante. Ils sont pondus en grand nombre dans de petits trous creusés dans le sol par les escargots. Sortant la partie antérieure du corps de sa coquille, l’animal s’enfonce dans la terre humide et y creuse une petite fosse ronde, dont le diamètre varie entre 2 et 4 cm. L’ouverture de ce trou étant obstruée par la coquille, l’animal est parfaitement protégé. C’est dans cette position qu’il pond de 60 à 80 œufs en un jour ou deux. Ensuite, il recouvre le trou et aplanit la terre de façon à rendre le nid presque invisible. L’incubation des œufs dure entre 20 et 30 jours.

L’Escargot de Bourgogne fait partie des espèces qui, à l’automne, après s’être enfoncées dans la mousse ou dans la terre meuble à quelques 30 cm de profondeur, ferment l’ouverture de leur coquille avec une pellicule de mucus solidifiée, renforcée par des granules calcaires, l’épiphragme. L’animal se retire ensuite au centre de sa coquille, dont il cloisonne l’espace intermédiaire par une ou plusieurs membranes transversales. Pendant cette période, qui dure plusieurs mois, les fonctions respiratoires et l’activité cardiaque ne sont pas interrompues, l’épiphragme, quoique ne présentant aucune ouverture, étant suffisamment poreux pour permettre les échanges gazeux. Les aliments contenus dans le tube digestif au moment où l’animal s’enterre sont digérés, et l’estomac se remplit d’une bouillie brunâtre. Les premières chaleurs d’avril ou de mai réveillent l’escargot qui perfore avec son pied l’épiphragme qui bouche sa coquille. Les premiers jours ou les premières semaines qui suivent la léthargie hivernale sont consacrés par l’animal à restaurer ses forces aux dépens des jeunes herbes qui viennent de sortir de terre. L’accouplement n’aura lieu que beaucoup plus tard, pendant les journées humides de mai ou de juin. Les escargots étant hermaphrodites, il s’agit d’un accouplement croisé. Celui-ci est précédé de rites compliqués.

L’ordre des Stylommatophores qui groupe les Pulmonés dont les yeux sont situés à l’extrémité de longs pédoncules rétractiles, comprend les Gastéropodes communément désignés sous les noms d’escargots et de limaces, les premiers possédant une coquille et les seconds en étant dépourvus, ou plutôt en paraissant dépourvus. L’Escargot de Bourgogne (Helix pomatia, famille des Hélicidés), ou Escargot commun, également appelé limaçon et colimaçon, est une des espèces les plus répandues en Europe, et il a été importé par l’homme en Amérique du Nord. On le rencontre dans toutes les régions parsemées de prés et de buissons, surtout dans les endroits valonnés, et il manifeste une nette prédilection pour les bourgeons tendres des vignes, auxquelles il cause parfois de graves dommages. Sa coquille ventrue peut dépasser 4 cm de diamètre, brunâtre ou jaunâtre, elle est enroulée sur la droite.

escargot.jminipg dans ESCARGOTParmi les espèces proches de l’Escargot de Bourgogne et répandues en France, on peut citer le Petit-Gris (Helix aspersa), que l’on trouve en montagne jusqu’à l 500 m d’altitude, et l’Escargot des bois (Cepaea nemoralis), qui mesure 3 cm de diamètre et s’élève jusqu’à l 300 m d’altitude, mais il existe bien d’autres espèces, toutes plus ou moins comestibles.

L’Escargot commun est considéré dans beaucoup de pays comme un mets de choix, et on en fait l’élevage. Les Anciens élevaient déjà plusieurs espèces d’Hélicidés, qui étaient engraissés à des fins alimentaires. Pline raconte que, peu de temps avant les guerres de Pompée, Fulvius Lippinus, expert dans l’élevage des escargots, choisissait de préférence les Escargots blancs d’Illyrie, les espèces africaines, particulièrement fécondes et très appréciées. Les Romains élevaient les escargots dans des parcs spéciaux, ombragés et humides, entourés d’un fossé ou d’un mur, les cochlearia. Ils les engraissaient et donnaient à leur chair une saveur spéciale grâce à un mélange de végétaux et de son bouilli, auquel ils ajoutaient un peu de vin et quelques feuilles de laurier. La Ligurie fournissait aux patriciens romains de grandes quantités d’escargots qu’ils préféraient à tout autre.

Les escargots, comme les limaces, jouaient un rôle important dans l’ancienne pharmacopée, et ils ne sont pas totalement abandonnés de nos jours. Les Limaces se distinguent essentiellement des Escargots par le fait qu’elles semblent privées de coquille, mais cette coquille existe à l’état de vestige sur la partie antérieure de la région dorsale, sous la forme d’une petite plaque calcaire appelée « limacelle », cachée dans le bouclier du manteau.

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Limace

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012

 

 

La limace est un mollusque gastéropode de la famille des limacidés. Son corps, mou et allongé, de couleur brune tachetée de points plus sombres, se plaque contre le SOL et y laisse une trace baveuse. Sa tête, petite, est munie de pédoncules rétractiles qui portent les yeux. La limace, contrairement à ce que l’on pense souvent, possède une coquille interne, qui se dissimule dans un bourrelet dorsal, le manteau, strié de lignes concentriques. Les limaces vivent dans les régions FROIDES ou tempérées de l’HÉMISPHÈRE Nord. Elles recherchent l’humidité et se nourrissent de déchets et de végétaux, causant dans les jardins d’importants dégâts.

La limace rouge, fréquente dans nos bois, se reproduit entre les MOIS de septembre et d’octobre. Elle pond des oeufs : les jeunes mettent 1 ou 2 ANS pour achever leur développement. La plupart des adultes meurent en HIVER. Elle atteint 15 cm de long. La limace grise des JARDINS a la même taille. Une autre espèce, plus petite, fait des dégâts importants dans les planches de LÉGUMES et de FRAISIERS. Le limaçon – petite limace – est un organe creux en forme de spirale qui se trouve dans l’oreille interne de l’homme et renferme les terminaisons du NERF auditif.

Proches parentes des escargots, les limaces semblent complètement dépourvues de coquille, mais elles en possèdent une petite, la Limace dans ESCARGOT nat_flglimecelle, dissimulée sous un repli du manteau. Ici une loche rouge, très commune en France. Les limaces respirent par une cavité pulmonaire communiquant avec l’extérieur par un orifice situé sur le côté droit du corps.

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Coquille de gastéropodes

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012

De nombreuses espèces de gastéropodes sont munies d’une coquille extérieure, quelquefois atrophiée chez les espèces qualifiées de limace ou assez grosse pour contenir tout l’animal chez les espèces qualifiées d’escargot par exemple, lui permettant ainsi d’échapper à leurs prédateurs et survivre à des conditions d’extrême chaleur ou sécheresse pour les espèces terrestres. Ces coquilles dite univalves présentent des particularité par rapport aux coquilles des autres mollusques.

Coquille de gastéropodes dans ESCARGOT 220px-Caracol_snail_GaliciaLa coquille est sécrétée par un épais pli de peau, appelé le manteau. Elle est composée principalement de carbonate de calcium. Les gastéropodes ont donc besoin d’une alimentation riche en calcium.

À la naissance, le petit a une coquille qui constituera l’apex de la coquille adulte. À partir de ce point, la croissance n’est ni continue, ni régulière. Elle peut ralentir voire s’interrompre lors des périodes d’inactivité et de jeûne de l’animal, notamment en hiver ou en cas de sécheresse prolongée. Ces irrégularités se manifestent par la formation de stries de croissance souvent visibles en surface.

Comme chez les autres mollusques, la coquille comporte trois couches minérales: une couche externe pigmentée ou conchyoline, une couche intermédiaire calcaire, enfin une couche de nacre lisse au contact du corps de l’animal. Elle est revêtue d’une pellicule externe, très fine, le périostracum, sécrétée avant les couches minérales. En cours de croissance les mollusques ont une coquille dont le bord est très fragile. Chez certaines espèces (par exemple Zenobiella subrufescens, sur la façade atlantique de l’Europe), les couches internes sont très minces, ce qui confère à la coquille un aspect et une consistance cornées. Le périostracum présente fréquemment des expansions ayant l’allure de soies ou d’épines. À la mort de l’animal, il disparaît le premier du fait de sa nature organique. Les couleurs s’estompent donc très vite : ne subsiste alors que la coquille calcaire, qui peu à peu devient entièrement blanche.

Certains escargots ont une coquille très dure, y compris en zone tropicale où le calcium est rare dans le sol, d’autres espèces, généralement aquatiques ou palustres ont une coquille plus fine et fragile (ex : Ambrette commune (Succinea putris) en Europe).

Le muscle columellaire maintient le gastéropode dans la coquille.

220px-Coquille_d%27escargot dans ESCARGOTcoupe montrant, à l’intérieur, l’axe calcaire creux, appelé columelle, autour duquel s’articule la structure hélicoïdale de l’ensemble. La columelle communique à l’extérieur par un trou qui est l’ombilic. Le pourtour de l’ouverture, ou péristome, s’épaissit au fil de la croissance, pour finir par former un véritable bourrelet chez l’adulte.

« Avec l’Escargot, pas de conflit entre collaborateurs, pas de pénétrations mutuelles entre édifices similaires et voisins. Tout seul, bien isolé, très pacifiquement et sans songer à rien, il accomplit sa rampe transcendante avec de la matière glaireuse chargée de calcaire. ».

Comme Jean-Henri Fabre, nombre de naturalistes et de mathématiciens ont été fascinés et se sont interrogés sur la perfection architecturale de la coquille des escargots. Dès le début du XXe siècle, le grand biologiste et mathématicien écossais D’Arcy Wentworth Thompson fut le premier à proposer une formulation mathématique de la forme et de la croissance des coquilles hélico-spirales.

Quelle que soit son allure, la coquille est en effet toujours hélicoïdale. C’est sans doute en fin de compte ce qui fait la différence avec les limaces à coquille résiduelle : celle des testacelles par exemple a plutôt l’aspect d’une écaille.

En revanche, la forme est extrêmement variable. Elle peut être très allongée comme chez les Clausiliidae ou, à l’opposé, très globuleuse, presque sphérique, comme chez les espèces consommées d’Europe, le petit-gris et l’escargot de Bourgogne. Tous les intermédiaires sont possibles, et l’on trouve également des espèces dont la coquille est très aplatie, comme celle des Zonitidae.

0209564bLa coquille de la grande majorité des espèces est dextre, ce qui signifie que l’enroulement de la spire se fait vers la droite. Quelques espèces sont toutefois sénestres : c’est le cas de la plupart des clausiliidés par exemple. Mais il peut également arriver, selon une probabilité généralement très faible, qu’une coquille soit sénestre chez une espèce normalement dextre. Pour déterminer facilement le sens d’enroulement, il suffit de placer l’apex (la pointe) de la coquille vers le haut et son ouverture tournée vers soi : si celle-ci est à droite de l’axe vertical, la coquille est dextre.

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Histoire évolutive de la coquille d’escargot

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012

Histoire évolutive de la coquille d'escargot dans ESCARGOT 220px-Zonitoides_nitidus_drawing.svgLes gastéropodes primitifs (plus ou moins apparentés aux amphineures) devaient avoir une masse viscérale et une coquille coniques, dressée verticalement au-dessus de la région céphalo-pédieuse. Mais cette disposition, qui était adaptée à des animaux fouisseurs, a dû se modifier une première fois pour permettre la reptation en surface. Masse viscérale et coquille se sont rabattues vers l’arrière.

À ce stade, le gastéropode a encore une symétrie bilatérale normale.

L’évolution des gastéropodes s’est effectuée en plusieurs étapes.

Torsion à 180°

Cette disposition est devenue incommode par suite du resserrement de la cavité palléale entre la masse viscérale et le pied. Alors s’est produite une torsion de 180° en sens inverse des aiguilles d’une montre, qui a ramené la cavité palléale en avant (juste en arrière de la tête).

Conséquence de cette torsion : ploiement en « U » du tube digestif, anus rapproché de la bouche, branchies en avant du cœur, organes de droite passés à gauche et inversement, système nerveux croisé en « 8″. La symétrie bilatérale est inversée, mais non détruite.

C’est le stade où se sont arrêtés les prosobranches (branchies en avant du cœur), du groupe des diotocardes (qui ont un cœur à deux oreillettes).

Enroulement spiral

En général, les choses n’en restent pas là. La masse viscérale et la coquille, ne pouvant s’allonger indéfiniment en ligne droite, s’enroulent en spirale ou en hélice. L’enroulement a toujours lieu vers le pied (courbe vers l’arrière), et en général, en débordant du côté droit (pointe à droite) : c’est l’enroulement dextre.

220px-Door_snail dans ESCARGOTConséquence de cet enroulement : atrophie, puis disparition de l’oreillette, du rein, et de la branchie du côté droit. L’animal devient asymétrique.

C’est le stade où se trouvent les prosobranches monotocardes (à une oreillette) et les pulmonés, qui en dérivent par adaptation à la vie terrestre.

Perte secondaire éventuelle de l’enroulement

Il peut enfin se produire une détorsion et un déroulement, qui font revenir la cavité palléale en arrière du corps. Mais les organes disparus ne réapparaissent pas. L’asymétrie subsiste intérieurement, sinon extérieurement. C’est le stade ultime atteint par les opisthobranches (à branchies en arrière du cœur).

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Bibliographie de l’Escargot

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012

Bibliographie de l'Escargot dans ESCARGOT escargot002

  1.  Voir un exemple [archive] de Vitrinidae
  2. Voir l’article du Wikipédia anglais listant les espèces de Slovaquie)
  3. The Roman snail or escargot (Helix pomatia) [archive]
  4. Enquête publique AFNOR [archive]
  5. les différentes espèces d’escargots européens [archive]
  6. Arrêté du 24 avril 1979 fixant la liste des escargots dont le ramassage et la cession à titre gratuit ou onéreux peuvent être interdits ou autorisés [archive] sur Légifrance
  7. La protection des escargots comestibles indigènes [archive]
  8. L’achatiniculture [archive]
  9. Pollution : les escargots jouent les indics [archive]

Gif escargots

Voir aussi

 

« escargots », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

« escargot », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel)

 

 

Notes et références

  1. Fabre, J.H.(1903). Souvenirs entomologiques. VIIIe Série, chapitre 18.
  2. Roux, J.B. (2005). La coquille des mollusques. [archive]
escargot002 dans ESCARGOT

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