Chameau de l’évangile

Posté par othoharmonie le 27 avril 2013

Le chameau est un mammifère ruminant de grande taille, de la famille des camélidés. Son corps, généralement roux, est recouvert d’une laine grossière et orné de 2 bosses dorsales dans lesquelles l’ANIMAL accumule des réserves alimentaires. Le chameau est un animal très sobre et très robuste qui vit en Asie centrale et sert de bête de somme. On le rencontre notamment dans le DÉSERT de Gobi. Il a, dit-on, un caractère assez difficile.

 Dans son évangile, saint Luc dit : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des cieux ». Cette phrase a prêté à mainte controverse, certains prétendent que le chameau en question serait un simple câble (confusion entre les mots grecs kamelos – chameau – et kamilos – câble), d’autres affirmant qu’il s’agirait non d’une aiguille banale mais de la « porte de l’Aiguille », célèbre à Jérusalem pour son étroitesse…

En 656, Ali, gendre et successeur de Mahomet, remporta près de Bassora une victoire qui consacrait son pouvoir. L’instigatrice du conflit, Aicha, faite prisonnière, fut conduite, sur un chameau, à son vainqueur qui lui fit grâce. On a donné à ce combat le nom de « bataille du Chameau ».

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Le chameau en miracles !

Posté par othoharmonie le 27 avril 2013

 

 Le chameau en miracles ! dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau2

Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés   et le ciel comment il est élevé   et les montagnes comment elles sont dressées   et la terre comment elle est nivelée?   Eh bien, rappelle! Tu n’es qu’un rappeleur   et tu n’es pas un dominateur sur eux…

 Dans ces honorés versets, Allah a choisi le chameau parmi toutes les autres créatures vivantes, et Il a avancé la contemplation de comment ils ont été créés à l’élévation du ciel, à la fixation des montagnes et à l’étalement de la terre. Allah a souligné que la contemplation de ces créatures est l’accès à la pure croyance de la force de Allah et de sa conception.

Dans cet honoré verset, Le Créateur, qui connaît les secrets de ses créatures, recommande aux gens de penser et de contempler la création du chameau comme étant une créature qui témoigne de la puissance et de la planification de Allah. On se rendra compte des faits surprenants concernant la création des chameaux que la science a récemment révélé, ce qui prouve l’avant garde du Saint Coran en indiquant une telle créature miraculeuse. Cela montre que le Saint Coran est le livre miracle que Allah a révélé à son prophète, Mohammed (que la paix soit sur lui)

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Chameau en détails

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

 

Chameau en détails dans CHAMEAU - DROMADAIRE cham2La première chose claire concernant les chameaux est leur structure externe qui présente des évidences surprenantes et remarquables.

Oreilles du chameau

Ses oreilles sont petites et un peu saillantes. Ils sont couverts de cheveux des deux côtés, ce qui les protège du sable soufflé par le vent. Ils peuvent aussi s’incurver et se coller à la tête lorsqu’un vent sableux souffle.

Narines du chameau

Elles sont deux, serrées, comme des fentes entourées par du poil et ont des bords de peau .Cela permet au chameau de fermer ses narines afin de protéger ses poumons des particules de sable portées par le vent.

Les yeux du chameau

Ils ont une double rangée de longs cils. Ils sont semblables à un piège du fait qu’ils sont entrelacés, pour pouvoir protéger les yeux du chameau et ne pas laisser entrer le sable.

La queue du chameau

Elle est couverte de cheveux sur les cotés pour protéger la partie arrière du sable des vents soufflants, qui agace comme des balles incessantes.

Les membres du chameau

Ils sont long à fin d’élever haut le corps au-dessus de la poussière élevée dans l’air. Ils assurent également son agilité et sa rapidité. Les pattes sont renforcées par de larges bourrelets calleux et souples, qui s’écartent quand le chameau marche sur le sable. Cela permet au chameau de marcher sur les sables les plus tendres, alors qu’il est difficile de marcher dessus pour tous les autres animaux. Grâce à cette caractéristique le chameau mérite bien le titre de  » navire du désert ».

Dans plusieurs habitats arides, voyager sur le chameau est la façon idéale pour parcourir le désert. Les caravanes de chameaux, portant les biens des gens, voyagent environ 50- 60 kilomètres par jour. Même les voitures ne peuvent encore pas concourir les chameaux dans le vrai désert.

Le cou du chameau

Allah – Sublime soit le glorifié – a créé les chameaux avec un long cou, afin qu’ils puissent atteindre les plantes du sol qui sont basses et les arbres qui sont hautes. De plus, le long cou du chameau lui permet d’élever sa tête des saletés, et lui permet de se dresser droit avec des charges.

Lorsqu’un chameau s’assoit pour se reposer ou se lever pour être préparé au voyage, son lourd corps s’appuie sur les bourrelets calleux de ses pattes, et la plus grande partie de son poids est celle de thorax, avec lequel il peut pulvériser un animal ou un homme s’il se couche sur lui.

Ces bourrelets représentent l’un des miracles que Le Créateur a accordé à cet animal stupéfiant. La structure du chameau l’aide à s’asseoir sur le sable dur et chaud – qui est souvent le seul endroit ou un chameau peut se reposer- et le chameau peut donc s’adapter à cela et peut se protéger de tout danger.

Les petits chameaux sont nés avec ces bourrelets. Ils sont permanents et héréditaires, non pas comme les chaussures des êtres humains.

L’estomac du chameau

L’estomac du chameau a 4 cotés, et le système digestif est fort au point qu’un chameau peut digérer n’importe quoi autre que la nourriture dans les endroits secs, comme le caoutchouc par exemple. Le chameau ne respire ni à travers sa bouche, ni par halètement même lorsque la température est élevée ou lorsqu’il a soif. Avec cette caractéristique il peut éviter l’évaporation de l’eau.

La conservation de la température dans le corps du  chameau:

Dans le cas échéant, seulement une petite quantité de sueur sort. Cela montre la capacité du corps du chameau à s’adapter aux conditions de vie dans le désert, ou la température fluctue du matin au soir.

Le corps du chameau est couvert de poils épais qui expulsent la chaleur, et la garde en dehors de la peau. Le système de la conservation de la température chez le chameau permet une fluctuation de la température de 7 degrés sans causer de dégâts. C’est à dire de 34°C à 41°C .  Le corps du chameau ne transpire que si sa température dépasse 41°C . Cela ne se produit que pendant un certain temps durant la journée. Cependant, la nuit, il libère la chaleur qu’il a reçue des rayons solaires dans l’atmosphère froide sans aucune perte d’eau. Ce mécanisme peut économiser 5 litres d’eau.

Il ne faut pas oublier de comparer cette caractéristique du chameau à celle de l’être humain dont la température normale est fixée à environ 37°C . Si cette température augmente ou baisse, il s’agit d’un signe de maladie qui doit être soignée par des remèdes efficaces. L’être humain peut mourir si la température de son corps atteint l’une des deux valeurs que le corps du chameau atteint ( 34°C à 41°C ).

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Le petit chacal et le chameau

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013


Le petit chacal et le chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE imagesLe petit chacal était un animal très rusé mais, malheureusement, il n’en profitait pas seulement pour se défendre, il aimait aussi berner les gens. Hélas ! Si on apprend vite que l’on peut être très rusé, on trouve toujours quelqu’un de plus rusé encore. Et c’est ce qui arriva au petit chacal.

Le chacal aimait beaucoup les coquillages et les crabes. Quand il eut mangé tous ceux qui se trouvaient du côté du fleuve où il vivait, il se dit qu’il devait y en avoir beaucoup sur l’autre rive. Mais le fleuve était trop large, et le courant trop fort pour qu’il puisse traverser à la nage. Il y songea longtemps, et, un jour, il alla trouver son camarade le chameau.

« Frère chameau, dit-il, je connais un endroit où il y a de fameuses cannes à sucre, je te le montrerai si tu veux m’y porter.
— De bon cœur, dit le chameau qui aimait beaucoup les cannes à sucre. Où est-ce ?
— Oh ! de l’autre côté de la rivière, dit le petit chacal, mais, si je monte sur ton dos, nous y arriverons facilement. »

Le chameau ne demandait pas mieux. Le petit chacal grimpa sur son dos, entre les deux bosses, et le chameau traversa la rivière à la nage. Quand ils furent sur le bord, le petit chacal sauta à terre, indiqua au chameau le champ de cannes à sucre et courut vers la rivière pour chercher des crabes, pendant que le chameau se régalait sans penser à rien.
Le petit chacal fut rassasié avant que le chameau eût seulement mâché trois cannes à sucre. Petit père chacal n’avait pas la moindre envie d’attendre que son camarade eût fini et il se mit à courir tout autour du champ en glapissant et en faisant un grand bruit. Les villageois l’entendirent tout de suite.

« Il y a un chacal dans le champ de cannes à sucre, dirent-ils. Il va faire des trous et abîmer toute la récolte, il faut le chasser. » Ils arrivèrent en hâte avec des pierres et des bâtons, et ne virent point de chacal ; rien qu’un grand chameau qui croquait tranquillement les roseaux sucrés. Ils lui jetèrent des pierres, le frappèrent avec leurs bâtons, et le firent sortir à moitié assommé. Quand les villageois furent partis, le petit chacal arriva en dansant, et dit à son compagnon : « Il faut s’en aller, maintenant.

— Bien, je te retiens, dit le chameau ; en voilà un camarade ! Quelle idée t’a pris de glapir et de sauter comme cela ?
— Oh ! je ne sais pas, dit le chacal. C’est une habitude que j’ai comme ça de chanter après dîner.
— Ah ? dit le chameau. Très bien. Rentrons chez nous, maintenant. » Il laissa le chacal grimper sur son dos et entra dans l’eau.
Quand il fut à mi-chemin, au beau milieu de la rivière, il s’arrêta et dit : « Chacal ?
— Quoi ? dit le petit chacal.
— J’ai une drôle d’envie, reprit le chameau. Je crois que je vais me rouler dans l’eau.
— Te rouler ? cria le chacal. Ne fais pas ça, frère, tu vas me noyer ! Qu’est-ce qui te donne cette idée ? Pourquoi veux-tu te rouler ?
— Oh ! je ne sais pas, répondit le chameau. C’est une habitude que j’ai comme ça de me rouler après dîner ! »
Il se roula donc, et le petit chacal tomba dans l’eau et manqua de peu se noyer ! Il eut toutes les peines du monde à gagner la rive.

Le chameau, quant à lui, revint tranquillement à la maison, et ne voulut plus jamais lui parler

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Le Chameau et les bâtons flottants

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013


Livre IV – Fable 10 d’Esope

Le Chameau et les bâtons flottants dans CHAMEAU - DROMADAIRE esope1

De deux fables d’Esope (« Le Chameau vu pour la première fois » et « Les Voyageurs et les broussailles »), La Fontaine a tiré cette pièce qui, avant Pascal, nous parle de l’imagination mais aussi de la puissance de la raison alliée à l’habitude. La Fontaine parlera de ce poème dans « Esope le Phrygien » « Esope, piqué de ce mépris, les compara aux bâtons qui flottent sur l’onde on s’imagine de loin que c’est quelque chose de considérable, de près on trouve que ce n’est rien. »

 

             Le premier qui vit un chameau
            S’enfuit à cet objet nouveau;
Le second approcha; le troisième osa faire
            Un licou pour le dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier:
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
            S’apprivoise avec notre vue
            Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
            On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
            Ne purent s’empêcher de dire
            Que c’était un puissant navire.
Quelques moments après, l’objet devint brûlot,
            Et puis nacelle, et puis ballot,
            Enfin bâtons flottants sur l’onde.

            J’en sais beaucoup de par le monde
            A qui ceci conviendrait bien:
De loin, c’est quelque chose; et de près, ce n’est rien.

 

Pour le dromadaire: Pas de véritable distinction, au XVIIe siècle, entre le chameau qui a pourtant deux bosses et le dromadaire qui n’en porte qu’une. Voir Rabelais « A la production du chameau tous feurent effroyéz et indignéz ; [...] » « Le Tiers-Livre », prologue).

A la continue: Quand cela apparaît régulièrement.

Brûlot: Petit bateau chargé de combustibles et qu’on lance sur les navires ennemis pour les incendier.

Nacelle: Littéralement, petite embarcation sans voiles.

Ballot: Un petit paquet, de marchandises par exemple.

De loin, …: Repris, avec des termes légèrement différents, dans « Esope le Phrygien » (voir introduction). Voyez aussi La Bruyère parlant de certaines gens » « Quand vous les voyez de fort près, c’est moins que rien ; de loin, ils imposent. » (« Les Caractères », II, 2). Corneille parlera d’étoiles qui de près ne sont que des vermisseaux.

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La vie des chameaux

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

 

L’art de préserver la moindre humidité

La vie des chameaux dans CHAMEAU - DROMADAIRE bebe-chameauLe chameau peut résister, dans la fournaise du désert, dix fois plus longtemps que l’homme et quatre fois plus que l’âne. Sa haute taille est un premier avantage : quand il se repose face à la lumière, une grande surface de son corps est moins exposée au soleil. Dans les déserts chauds, les dromadaires sont, en outre, relativement clairs pour favoriser la réflexion des rayons du soleil et diminuer d’autant leur effet de chaleur. Leur toison, épaisse, même en été, les protège de la chaleur le jour et du froid la nuit : les poils maintiennent une couche d’air tempéré entre la peau et l’air extérieur.

   Le chameau est aussi le seul animal à supporter facilement que sa température interne passe, entre la nuit et le jour, de 34 à 40 °C, voire à 41 °C. Alors, seulement, les glandes sudoripares réparties à la surface de son corps produisent la sueur qui rafraîchit rapidement le corps de l’animal. Cette dépense parcimonieuse de l’eau se retrouve au niveau de ses fèces, très sèches, et de son urine, très concentrée. Dans le désert, l’air est sec, et le sable porté par les vents s’insinue partout. Le chameau s’en protège en fermant les narines à volonté. De plus, l’air inspiré s’humidifie et se tempère dans les volumineuses cavités nasales de l’animal, avant de descendre dans les poumons, tandis que la fermeture des narines permet à l’air expiré de libérer son humidité avant d’être expulsé.

SOBRE COMME UN CHAMEAU

La réputation de sobriété du chameau réside dans le peu d’eau qu’il absorbe et surtout dans son étonnante faculté à rester sans boire de nombreux jours durant. Le chameau est extrêmement résistant à la déshydratation : il peut perdre 20 % de son poids d’eau sans ressentir de troubles physiques (alors que si l’homme en perd 10 %, il souffre atrocement, et s’il dépasse 12 %, c’est la mort assurée). Quand le chameau élimine le quart de son poids par la transpiration, la teneur en eau de son sang ne s’abaisse que d’un dixième. Ce sang reste suffisamment fluide pour continuer à remplir son rôle de vecteur d’oxygène. Le secret de cette fluidité réside dans les globules rouges du chameau, tout petits, très nombreux (132,5 millions par mm3) et, surtout, ovales, une caractéristique des camélidés (chameaux et lamas). Ils s’arrondissent lorsque le chameau fait provision d’eau.

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Combats parmi les chameaux

Posté par othoharmonie le 23 avril 2013

Combats parmi les chameaux dans CHAMEAU - DROMADAIRE combatLes chameaux peuvent s’accoupler à tout moment de l’année, mais il existe toutefois une époque plus favorable qui varie selon les régions et fait coïncider la période des mises-bas avec celle où la végétation est abondante. La saison des amours est assez mouvementée : les mâles deviennent très agressifs. Leur état d’excitation se traduit par des grincements de dents, une abondante salivation et un écoulement des glandes épidermiques qu’ils possèdent (ainsi que les femelles) sur l’occiput et qu’ils frottent sur leurs épaules, le cou renversé en arrière. Ils urinent fréquemment, les pattes arrière écartées et la tête relevée le plus haut possible. Ils s’affrontent souvent dans des combats violents, au cours desquels ils se mordent parfois jusqu’à la mort. Leurs dents sont puissantes et leur grande capacité d’ouverture de la bouche (plus que chez tout autre ruminant) leur permet de saisir à pleine gueule la tête de leur rival. Ils se battent debout, mais peuvent finir couchés, au bord de l’asphyxie, cherchant toujours à se mordre au cou ou à la tête…

   S’approchant des femelles, les mâles reniflent leur région génitale, puis, relevant la tête, ils font cette grimace caractéristique, le flehmen, qui met l’urine de leur partenaire en contact avec une glande qu’ils ont dans le palais et qui leur permet de savoir, grâce à une sorte de dosage hormonal, si la femelle est réceptive. Si c’est le cas, la chamelle se couche spontanément. Et le mâle monte sur elle, pattes arrière repliées, pattes avant appuyées sur le sol de chaque côté de sa partenaire. Les camélidés sont en effet les seuls mammifères à s’accoupler en décubitus, c’est-à-dire en se couchant sur le sol.

   L’accouplement peut durer de 10 à 20 minutes, durant lesquelles les deux animaux sont assez bruyants. Le mâle exhibe régulièrement le voile de son palais (« dulaa »), qui pend alors de sa bouche comme un ballon de baudruche et lui sert à émettre des sons qui ressemblent à des gargouillements. On dit que le chameau blatère.

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Un chamelon tous les 2 ans

Posté par othoharmonie le 23 avril 2013

Un chamelon tous les 2 ans dans CHAMEAU - DROMADAIRE chamelon-300x199Après 390 jours de gestation, la femelle donne naissance, souvent en position debout, et, presque toujours, à un seul et unique petit, que l’on appelle chamelon, même lorsqu’il s’agit d’un jeune dromadaire. Pesant de 25 à 50 kg, le nouveau-né mesure 1,20 m environ, de sa petite bosse au sol. La chamelle ne lèche pas son petit après sa venue au monde, mais elle le renifle intensément. De même, elle n’avale pas le placenta.

   Durant les toutes premières heures de sa vie, le chamelon apprend à se tenir debout et à trouver la mamelle de sa mère, qui comporte quatre tétons (les deux tétons antérieurs étant plus développés que les deux tétons postérieurs). Dès le lendemain de sa naissance, il peut suivre sa mère au pâturage ou se joindre au troupeau.

   Le lait de la chamelle, très riche et très concentré, est composé d’eau (environ 87 %) ; de matière grasse et de lactose (représentant chacun à peu près 3 à 5,5 %) ; de protéines (entre 3 et 4 %) et de cendres (de 0,6 à 0,8 %). La femelle peut produire 15 litres de lait par jour, mais la moyenne sur une période de 9 à 18 mois est de 6 litres par jour. Le sevrage naturel aurait probablement lieu après un an, mais, l’homme entrant en compétition avec le chamelon pour le lait, ce dernier se trouve sevré à un an. Dès que le chamelon a entre 7 et 10 mois, le chamelier protège la mamelle par un filet pour l’empêcher de boire à sa guise. Ayant goûté à la nourriture solide dès l’âge de 3 mois, le jeune animal se laisse d’habitude facilement sevrer, mais on a vu pourtant certains chamelons âgés de 2 ou 3 ans chercher encore à téter le lait de leur mère.

JOUTES DE CHAMELONS

Les petits chameaux sont assez joueurs et semblent prendre un plaisir évident à enjamber leur mère couchée. À l’âge de 4 ou 5 semaines, ils commencent à s’affronter entre eux. Les joutes consistent essentiellement à se mordiller les jambes et le cou, ainsi qu’à se bousculer, les jeunes mâles s’y adonnant davantage que les jeunes femelles. On retrouve encore ces simulacres de combats chez les mâles âgés de 5 à 6 ans, en dehors de la période du rut.

   Les mâles deviennent matures à 4 ou 5 ans, les femelles vers 3 ou 4 ans. Elles ne portent en général qu’un petit tous les deux ans, sauf si une nourriture particulièrement riche permet deux gestations rapprochées. Certaines femelles peuvent encore se reproduire à l’âge de 30 ans.

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Le Dromadaire et sa bosse

Posté par othoharmonie le 23 avril 2013

 

Le Dromadaire et sa bosse dans CHAMEAU - DROMADAIRE 320px-Dromedary_Essaouira_BeachLe dromadaire a une silhouette bien caractéristique, avec sa bosse unique, son long cou incurvé et la présence de callosités sur les pattes avant et arrière, ainsi que sur le sternum.

   Son unique bosse est plus ou moins haute, selon que l’animal est bien nourri ou à jeun depuis plusieurs jours, voire quelques semaines. Mais elle reste toujours verticale, à la différence de celle du chameau de Bactriane qui ploie quand elle se vide. Une deuxième bosse, antérieure, existe chez l’embryon, mais, chez le dromadaire, elle ne se développe pas.

   On a souvent prêté au chameau un air hautain, qui tient, en réalité, à de simples dispositions anatomiques : son cou assez long porte la tête haute, si bien qu’au repos le nez de l’animal est souvent plus élevé que ses yeux.

   Habitant des paysages ouverts du désert, le chameau possède une bonne vue. Ses paupières bordées de longs cils protègent ses yeux des vents de sable. Son odorat lui sert essentiellement à reconnaître ses congénères : membre du groupe, couple mère-jeune, état reproducteur des femelles et des mâles. Il semble que les chameaux soient capables de se sentir à plusieurs kilomètres de distance. L’ouïe est normalement développée. La taille, relativement modeste, des pavillons et les poils internes assurent une protection de l’oreille contre le sable. Peu bruyant, le chameau blatère.

   Le chameau adulte a 34 dents (soit par demi-mâchoire : 1/3 incisives, 1/1 canine, 3/2 prémolaires et 3/3 molaires). La paire d’incisives supérieures ressemble à de petits crocs. Les canines mesurent jusqu’à 4 cm de long. Les animaux se servent de ces dents acérées pour cueillir leur nourriture, mais aussi pour combattre entre mâles. Le chamelon possède 22 dents de lait. L’âge de leur remplacement, puis l’usure des dents adultes permettent de reconnaître approximativement l’âge des animaux jusqu’à 7 ans. Au-delà, la distinction devient difficile.

   Les pattes du chameau sont longues et se terminent par deux doigts. La longueur de la patte postérieure paraît d’autant plus importante que le chameau n’a pas ce pli de peau qui va du genou au flanc et camoufle l’avant de la cuisse chez la plupart des quadrupèdes.

   Les callosités que présente le chameau à l’articulation du carpe et du coude des pattes avant, au niveau du genou des pattes arrière et sur le sternum servent, peut-être, à protéger les parties de son corps sur lesquelles il s’appuie quand il est au repos. Ces callosités existent déjà chez le fœtus (des dromadaires et des chameaux de Bactriane domestiqués), mais sont absentes chez les derniers représentants sauvages de l’espèce, les chameaux de Bactriane vivant dans le désert de Gobi. Autant dire que ce fait a suscité de nombreux commentaires de la part des évolutionnistes !

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Les derniers chameaux sauvages

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

Il existe peut-être un million et demi de chameaux de Bactriane entre la Mongolie, la Chine et la Turquie. À côté de cette population d’animaux domestiqués, on estime qu’il en subsiste moins d’un millier à l’état sauvage dont 600 en Chine et 350 en Mongolie (2004). L’espèce sauvage est classée par l’U.I.C.N. (Union internationale pour la conservation de la nature),  sous le nom de Camelus ferus, dans la catégorie « en danger critique d’extinction » depuis 2002.

   Les chameaux de Bactriane sauvages sont moins lourds et ont une silhouette plus fine que leurs congénères domestiques. Leur pelage, relativement plus court, est toujours brun, leurs oreilles sont plus petites, leurs bosses, coniques et moins développées. Leurs pieds sont également plus petits. Mais, surtout, ils n’ont pas ces callosités au poitrail et aux pattes qui sont si caractéristiques des animaux domestiques.

Les derniers chameaux sauvages dans CHAMEAU - DROMADAIRE sauvages

   Les derniers chameaux de Bactriane sauvages de Chine et de Mongolie se réduisent désormais à quelques sous-populations fragmentées. En Chine, l’espèce se maintient dans le Gashun Gobi (Gansu), le désert Taklamakan (Xinjiang, peut être éteinte aujourd’hui) ; au nord des montagnes Arjin Shan et dans les zones adjacentes de la Réserve nationale de Lop Nur ainsi que dans une zone strictement protégée du désert de Gobi (Mongolie intérieure). En Mongolie, l’espèce vit dans le désert de Gobi,  y compris les avant-monts de la chaîne de l’Edren, jusqu’au Mt Shiveet Ulaan, et dans une zone située entre la chaîne Hükh Tömörtei et la frontière sino-mongole.. Ils se nourrissent de plantes comme les tamaris, d’ail sauvage (Allium chrysantum), d’une chénopodiacée, le saxaoul (Haloxylon), et de peuplier Populus diversifolia. Ils peuvent tenir un mois sans boire, quand l’alimentation est suffisamment riche en eau. Pendant l’hiver, ils se rassemblent dans le fond des vallées, où la nourriture et l’eau abondent. Ils se déplacent alors en troupeaux habituellement constitués d’une trentaine d’animaux. Leurs caractéristiques biologiques sont proches de celles des chameaux domestiques. Leur maturité sexuelle se situe autour de 4 ou 5 ans, la gestation dure 13 mois ; et ils vivent entre 30 et 50 ans.

   Même s’ils sont officiellement protégés par le gouvernement de la Chine, dont ils relèvent, ces derniers chameaux sauvages ont un avenir fort incertain. Avec un effectif si réduit, ils sont à la merci d’un puits asséché, d’un mauvais pâturage, ou de la concurrence des troupeaux des nomades…

Croisements entre dromadaires et chameaux

Les deux espèces se rencontrent ensemble, des rives orientales de la mer Noire à l’est de la mer d’Aral. Pendant longtemps, on a cru qu’elles étaient stériles l’une pour l’autre. En réalité, dromadaire et chameau de Bactriane se croisent, et, de plus, leurs hybrides sont féconds. De tels croisements, sans doute rares à l’état sauvage, se sont multipliés depuis l’intervention de l’homme. L’hybride a une silhouette un peu étrange avec sa bosse qui semble allongée. En fait, sa bosse arrière, celle du dromadaire, se prolonge dans une bosse avant peu individualisée. Mais les accouplements entre chameau et dromadaire ne sont pas toujours sans dangers. Le mâle de Bactriane, avec ses pattes plus courtes, peut perdre son équilibre sur une femelle dromadaire et tomber. Si la femelle est de Bactriane, le dromadaire mâle peut, avec son poids différemment réparti, blesser la deuxième bosse de sa partenaire qui, pour se dégager, roule sur le côté.

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Le Chameau magique

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

Le Chameau magique dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau-magique-300x225Selon les potiers de Guellala, le village de Djerba spécialisé dans cet artisanat, son inventeur serait Mesaoud Elghoul (décédé en 1972). La création de cette poterie remonterait aux 1940-1950.

Jean-Louis Combès et André Louis, dans leur livre décrivant en détail les activités des artisans potiers, sur la base de données de la période 1942-1944, signale en effet la création par « M. El Ghoul » d’une « pièce » novatrice sous la forme d’un chameau. Cependant, une image reproduite dans le livre laisse apparaître cette pièce comme un ancêtre du chameau magique, puisque celle-ci est encore dépourvue d’ouverture permettant l’introduction de liquides, et constitue une simple décoration ; ce qui est souligné à l’époque comme une nouveauté est plutôt la peinture qui l’orne. Le principe à la base du chameau magique était néanmoins déjà bien connu, comme le montre un dessin d’un buqal bu ruhin dans lequel un liquide, introduit à partir du haut, ressort par le bec via un système de tubes internes.

Le phénomène qui le rend « magique » est le fait qu’il est possible d’introduire un liquide par deux ouvertures sur le haut de la bosse et à la base de la poterie ; celui-ci s’échappe ensuite par le bec, représentée par le cou sinueux coiffée par la tête et une grande bouche, comme dans une théièreordinaire.

En présentant la pièce à l’acheteur, le vendeur fait généralement observer qu’il se prête au mélange de deux liquides, comme le café et le lait, introduits séparément en haut et en bas, puis ressortant mélangés par la bouche. En effet, lorsqu’on insère un liquide par le trou supérieur, le liquide ne coule pas une fois la poterie retournée. Il est ensuite possible de mettre un autre liquide par le trou inférieur ; même en secouant la poterie, aucun des deux liquides ne sort par le haut ou par le bas. En revanche, ils sortent uniquement par la bouche.

Cet effet est obtenu par un système de tubes internes qui partent des extrémités, inférieure et supérieure, et empêchent la fuite du liquide par l’ouverture d’où il est entré. La fabrication de ces pièces, qui exige la préparation de tubes en argile très fins, est réalisée à la main sur le volant du tour et exige une grande habileté de la part du potier.

Le chameau magique est une poterie artisanale en argile typique de la Tunisie, en particulier de l’île de Djerba. Le sujet représenté est un dromadaire à une bosse et non un chameau comme son nom tendrait à l’indiquer.

Cette poterie est souvent présente dans les souks où les touristes peuvent l’acheter comme souvenir.

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Ecologie et milieu naturel du Chameau

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

Des îles Canaries, à l’ouest, à l’Inde, à l’est, on estime la population mondiale de dromadaires à environ 20 millions d’individus (probablement davantage). Si, ces dernières décennies, leur nombre a fortement régressé dans certaines régions, notamment la Turquie, l’Iran et la Syrie, du fait de la sédentarisation forcée des nomades, et la Libye, du fait de la mécanisation, la population globale reste stable.

  Ecologie et milieu naturel du Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE drom1-300x206 Environ 80 % des dromadaires habitent l’Afrique et le reste, l’Asie. À eux seuls, la Somalie et le Soudan totalisent environ 9 millions de têtes. La densité de chameaux, qui est, en moyenne, de 3,6 animaux par kilomètre carré en Afrique de l’Est, est de 8,7 animaux en Somalie. Les chiffres tombent à 0,4 dromadaire par kilomètre carré en Afrique de l’Ouest et à 0,14 en Afrique du Nord. Au Sahara, une surface moyenne de 12,5 km2 héberge un seul chameau ! En Asie, les chiffres varient de 1,7 dromadaire par kilomètre carré en Inde à 0,14 dans la péninsule arabique. Ces données reflètent les disponibilités alimentaires des différents milieux dans des zones d’élevage où les animaux doivent, pour l’essentiel, subvenir seuls à leur nourriture. Toutes ces régions se caractérisent par l’aridité de leur climat. La pluie y atteint rarement 500 mm par an, et souvent beaucoup moins. La température peut monter jusqu’à 50 °C dans la journée pour redescendre à près de 0 °C la nuit. À cette amplitude journalière très élevée s’ajoutent de forts écarts de température entre l’hiver et l’été. Le vent contribue également, pour une large part, à l’aridité du milieu où se rencontre le dromadaire. L’humidité relative de l’air y est parfois inférieure à 10 %.

   Pour vivre et se maintenir dans cet écosystème désertique, le dromadaire pâture en marchant, ce qui, nous l’avons vu, favorise la repousse de la maigre végétation. En saison des pluies, il recherche le tapis herbacé vert et s’en nourrit le plus longtemps possible. En saison sèche, il délaisse les herbes jaunies pour consommer les rameaux d’arbres, même si leur densité est nettement moindre que celle des herbes. Prélevant de 1 à 20 g par bouchée, le dromadaire peut, en une heure de pâturage, ingérer de 2 à 3 kg de fourrage, quand les conditions sont favorables, et de 1 à 1,5 kg seulement, si la végétation est pauvre.

UNE COHABITATION FACILE

Le fait que le dromadaire n’opère, à chaque fois, qu’un prélèvement léger sur la végétation, à la différence du mouton ou de la chèvre, favorise sa cohabitation avec d’autres herbivores. Sur une grande partie de l’aire occupée par le chameau, on rencontrait, autrefois, diverses espèces de gazelles en Afrique et en Asie, l’oryx algazelle et l’addax en Afrique, l’oryx d’Arabie au Moyen-Orient. Leur différence de taille et d’habitat leur permettait d’éviter une trop grande concurrence alimentaire. Toutes ces espèces avaient ce même comportement évitant au maximum le surpâturage : elles prélevaient peu de nourriture à chaque endroit et prospectaient rapidement de larges surfaces. Victimes de la chasse et de la concurrence des troupeaux domestiques, gazelles, oryx et addax sont, de nos jours, très menacés ou au bord de l’extinction dans la nature.

   À l’autre bout de la chaîne alimentaire, le chameau fait également vivre des petits animaux par ses excréments. Ces derniers sont pourtant extrêmement secs : ils ne contiennent qu’entre 40 et 60 % d’eau. Un chameau de 500 kg absorbant une nourriture sèche, ne perd que 2,5 kilos d’eau par jour dans ses fèces, alors qu’un bovin peut en éliminer de 20 à 40 litres dans le même temps ! Malgré cela, les excréments du chameau sont recyclés par toute une faune d’invertébrés et par des rongeurs comme les gerboises, qui sont capables d’en récupérer une partie de l’humidité.

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Le Chameau, une domestication ancienne

Posté par othoharmonie le 22 avril 2013

 

« Vaisseaux du désert » et compagnons fidèles

Le Chameau, une domestication ancienne dans CHAMEAU - DROMADAIRE cham1Transportant à travers les déserts la soie, les épices, l’or ou le sel, les chameaux ont contribué à l’épanouissement de royaumes. Ils ont permis à l’homme de subsister dans les régions les plus désolées. En échange, l’homme les a aidés à trouver de l’eau.

 Sur les 17 millions de chameaux existant dans le monde, quelques centaines seulement sont restés sauvages… Tous les autres ont été domestiqués depuis des temps très anciens, même si l’espèce est une des dernières à avoir été soumise par l’homme.

   Le sud de l’Arabie pourrait avoir été le refuge des derniers dromadaires sauvages et le site de leur domestication initiale. Sans savoir exactement ce qu’il en est, on peut supposer qu’un peuple présémite de pêcheurs et de chasseurs aurait apprivoisé des chameaux pour se nourrir de leur lait. Cela devait se passer il y a environ 4 000 ans avant notre ère dans la région de l’Hadramaout, du Mahrah et du Dhufar et dans celles qui forment actuellement le nord-est de la république démocratique du Yémen et le sud-ouest d’Oman. L’absence relative de prédateurs et la rareté des points d’eau facilitaient l’approche de l’animal par l’homme. Près de la côte, encore maintenant, les éleveurs de chameaux complètent la ration de leurs animaux avec des restes de poissons séchés, sardines ou requins. Ils sont les seuls à agir de la sorte, et l’on peut imaginer qu’autrefois ces mêmes restes de poissons servaient à attirer les dromadaires vers les pièges de capture. Quoi qu’il en soit, le sud de l’Arabie était très isolé du reste de la péninsule et l’expansion du dromadaire n’a commencé que quelques siècles plus tard, probablement vers le nord, d’une part, et vers la corne de l’Afrique, d’autre part, entre 2 500 et 1 500 ans avant notre ère. Les navires de l’époque ont parfaitement pu transporter hommes et bêtes de l’autre côté de la mer Rouge et du golfe d’Aden, vers la Somalie et même l’île de Socotora. La raison essentielle de l’élevage du chameau restait toujours la production de lait, mais le commerce de l’encens contribua également à son expansion.

   Depuis la Somalie, le dromadaire a traversé l’Afrique le long de la bordure sud du Sahara jusqu’à la côte Atlantique, entre 1 500 et 500 ans avant notre ère. Par une autre route, il arriva en Égypte, en provenance de Palestine, et, le long des côtes, jusqu’au Maghreb.

   La domestication du chameau de Bactriane se serait faite indépendamment de celle du dromadaire, il y a environ 4 500 ans, dans le nord-est de l’Iran et le sud-ouest du Turkestan. Des fouilles récentes faites à Sistan (est de l’Iran) ont mis au jour des os de chameaux, des excréments et des poils tissés qui témoignent sans doute d’un stade précoce du lent processus de domestication du chameau à deux bosses. L’espèce était alors, pense-t-on, au bord de l’extinction et fut sauvée par l’homme, qui vit en elle un puissant animal de trait. D’Iran, le chameau domestiqué se répandit dans le sud de l’Oural et dans le nord du Kazakhstan vers 1700-1200 avant J.-C., puis vers la Sibérie occidentale et l’Ukraine. Le chameau arriva en Chine seulement quelque 300 ans avant notre ère. Connu en Mésopotamie il y a 4 000 ans, le chameau de Bactriane domestique se répandit également dans le nord, l’est et l’ouest de l’Afghanistan et pénétra dans la vallée de l’Indus avec les Aryens.

LA ROUTE DE LA SOIE ET LE CROISEMENT DES CHAMEAUX

Sur les routes qui reliaient la Chine à l’Occident, et par où transitèrent non seulement la soie mais aussi les épices, le papier ou la porcelaine, les chameaux jouèrent un rôle très important. Les premières caravanes, qui, à l’époque des Parthes (IIe et Ier siècle avant J.-C.), se rendirent de Chine à Bagdad à travers les steppes désertiques d’Asie centrale et le nord de l’Iran, étaient constituées de chameaux à deux bosses. En Mésopotamie, ceux-ci rencontrèrent des dromadaires et se croisèrent avec eux. Les hybrides à une bosse auxquels ils donnèrent naissance s’avérèrent plus résistants et remplacèrent bientôt les chameaux à deux bosses sur la route de la soie, du moins jusqu’à la hauteur de l’Oxus, l’actuel Amou-Daria.

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Le rôle essentiel du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

CHAMEAU SANS ÉQUIVALENT POUR L’HOMME DU DÉSERT

Le rôle essentiel du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameaDans l’écosystème du désert, le chameau joue un rôle essentiel, permettant aux tribus de se déplacer rapidement, à la recherche de nouveaux pâturages pour leurs chèvres ou leurs moutons. Le chameau porte le matériel, les tentes, les personnes, quelques animaux domestiques comme les volailles ou les agneaux, mais il nourrit aussi l’homme de son lait et de sa viande. Il lui donne également son poil et son cuir qui deviennent des vêtements, des tapis ou des abris. En échange, l’homme l’aide à trouver de l’eau.

   La traite des chameaux est extrêmement répandue. Les chameliers protègent en général une des mamelles avec une résille, pour que le chamelon n’y touche pas. Certaines peuplades n’élèvent d’ailleurs les dromadaires que pour leur lait et pour transporter les tentes, lorsque le camp déménage. C’est le cas notamment des Somalis – qui habitent la Somalie et l’Ogaden –, pour qui le lait de chamelle constitue la nourriture de base.

   Les chameaux trop âgés pour travailler sont abattus pour leur viande (ou à l’occasion de cérémonies), mais ce n’est pas partout le cas. Si, au Soudan et au nord du Kenya, on élève des chameaux uniquement pour leur viande, la chair de l’animal est taboue chez de nombreuses populations non musulmanes du Proche-Orient, notamment les juifs, les zoroastriens d’Iran, les mandéens d’Iraq et d’Iran, les nosairiens de Syrie et les coptes d’Égypte et d’Éthiopie.

   La fourrure du dromadaire ne pousse pas uniformément sur la surface de son corps, elle est surtout développée sur la bosse, le dessus du dos et les épaules. Son commerce est peu important, comparé à celui de la fourrure du chameau de Bactriane. On en fait cependant des tentes, des couvertures et des vêtements. La production est en moyenne de 1 à 1,4 kg par dromadaire, alors qu’elle atteint 4,5 kg pour un chameau à deux bosses.

   Le cuir du dromadaire est peu utilisé. Toute la peau de l’animal ne permet, dit-on, que de faire 6 paires de sandales. Le cuir sert essentiellement, en Égypte et au Moyen-Orient, à confectionner des objets pour touristes.

   Peu à peu, au cours des siècles, les dromadaires sont devenus des races locales, avec des caractéristiques morphologiques qui distinguent des animaux mieux adaptés au trait, et d’autres à la selle. Les dromadaires de montagne sont petits, assez massifs et plus poilus que ceux de plaine. Parmi ces derniers, les dromadaires du désert sont plus fins et plus performants que les « riverine » ou dromadaires des bords de vallée. Les races les plus connues sont les bishari (Soudan et Erythrée), les benadir (Somalie), les reguibi (Mauritanie) et les rapides mehari (Hoggar), ces dromadaires blancs que les Touareg montent avec une selle posée devant la bosse, les pieds reposant sur l’encolure, alors que les Maures placent leur selle sur la bosse.

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Chameau, caravanes du froid

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Chameau, caravanes du froid dans CHAMEAU - DROMADAIRE caravane1Au Pamir, près de la frontière chinoise, ce sont des chameaux à deux bosses, capables de supporter les plus grands froids, qui, deux fois par hiver, forment encore des caravanes pour aller chercher du blé auprès des paysans Whakis qui habitent les vallées plus basses. Les Kirghiz qui les mènent les font marcher sur les rivières gelées, passer de hauts cols enneigés, longer des précipices vertigineux. De leur pas lent mais sûr, les puissants chameaux de Bactriane parcourent 200 km en neuf ou dix jours. « Un chamelier pour trois chameaux, un cheval par chamelier, telle est, en principe, la disposition de la caravane », racontent Roland et Sabrina Michaud, qui ont partagé pendant un mois la vie des caravaniers et qui en ont rapporté un superbe livre, Caravanes de Tartarie.

   Pouvant transporter jusqu’à 280 kg de marchandises, donnant son lait, et, plus tard, sa viande, le chameau est l’animal le plus précieux pour les Kirghiz. Sa laine est si chaude et si moelleuse que les caravaniers surveillent leurs animaux la nuit de peur qu’on ne vienne leur voler quelques touffes de poils.

DES ESCLAVES, DE L’OR ET DU SEL…

Les caravanes d’esclaves existaient encore au XIXe siècle, et, jusqu’en 1850, près de 5 000 esclaves quittaient, chaque année, la ville de Kano, au Nigeria. Mais les grandes caravanes, de quelques centaines à quelques milliers d’animaux, n’avaient pas que ce commerce pour but. Au XIe siècle, l’ancien royaume de Ghana exportait d’extraordinaires quantités d’or vers le nord, au pas des chameaux, qui en portaient chacun, jusqu’à 130 kg. Au XIIe siècle, les caravanes allaient du sud du Maroc au Ghana, pour échanger le sel contre de l’or, à poids égal. Seules les caravanes de sel subsistent encore, dans le sud du Sahara. Dans les mines de Idjil (Mauritanie), Taoudéni, Teghazza (Mali) ou Bilma (Niger), chaque dromadaire est chargé de quatre barres de sel, soit 140 kg. De Taoudéni à Tombouctou (700 km), le voyage dure trois semaines. En 1900, 50 000 dromadaires ont transporté 6 000 tonnes de sel. En 1950, 31 250 animaux en exportaient 3 750 tonnes ; en 1967, seulement 1 600 tonnes étaient commercialisées.

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Introduction du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

INTRODUCTIONS du CHAMEAU RÉUSSIES : AUX CANARIES ET EN AUSTRALIE

Au début de l’ère chrétienne, la distribution du dromadaire était pratiquement celle que nous connaissons aujourd’hui. L’animal, qui accompagne l’épopée islamique, voit néanmoins son implantation renforcée dans une grande partie de son aire géographique, notamment en Afrique du Nord, vers l’an 640, puis, à nouveau, vers l’an 1060. Le même mouvement le conduit en Espagne en 1020, en Sicile en 1059 et même sur les bords du Rhin en 1136. Mais ces quelques incursions en Europe sont restées sans lendemain. En revanche, en 1405, un propriétaire terrien d’origine normande réussit à introduire l’espèce dans les îles Canaries, où elle s’est maintenue jusqu’à nos jours. D’autres tentatives ont été faites pour acclimater le dromadaire aux États-Unis, en particulier près de la frontière du Mexique. L’essai, commencé en 1856, a tourné court dès 1866, au moment de la guerre civile américaine. Le Pérou, le Brésil, la Namibie, le Botswana et même l’Italie ont essayé d’importer des chameaux, avec des succès variés. On a même élevé des dromadaires en Toscane jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Mais l’absence de chameliers compétents a souvent été à l’origine des échecs.

Introduction du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE cham

   Le seul pays, avec les Canaries, où l’implantation du chameau a véritablement réussi est l’Australie. Les descendants des animaux domestiqués introduits au XIXe siècle constituent aujourd’hui la seule population au monde de dromadaires vivant à l’état sauvage. Après l’importation de quelques couples venus des Canaries, dès 1849, plusieurs autres arrivages se succédèrent venant des Indes britanniques, dont celui d’un groupe de 121 dromadaires partis de Karachi en 1866. Le succès de leur implantation est dû, pour une large part, aux chameliers baloutches (appelés « Afghans »), qui les accompagnaient. L’idée était de se servir des dromadaires pour faciliter l’exploration et la colonisation de cet immense continent aride qu’est l’Australie. Dans les années 1920, le troupeau, qui se montait à quelque 20 000 têtes, était aussi employé pour apporter des vivres aux communautés isolées de l’« outback » et pour transporter les matériaux nécessaires à la construction des premières lignes télégraphiques et des voies ferrées. Les transports furent mécanisés, peu après, et ces dromadaires furent remis en liberté. Dans les années 1970, le chercheur McKnight estimait qu’il ne restait plus qu’un petit nombre de dromadaires domestiques, utilisés par les aborigènes, tandis que 15 000 à 20 000 animaux environ étaient retournés à l’état sauvage et vivaient librement dans les terres arides du Centre et de l’Ouest. Cette population, qui atteint aujourd’hui environ 500 000 individus (et peut être même 1 000 000), est en augmentation, ce qui pose le problème de son contrôle en raison des dommages qu’elle peut causer à la végétation.

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La posture du Chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Présentation :

Pour commencer il faut se tenir debout sur les genoux assez écartés, les pieds sont dans l’alignement des genoux et les orteils sont allongés. Sur une expiration pleine et entière, il faut prendre appui d’une main sur un talon puis de la même manière avec l’autre main sur l’autre talon, enfin toujours sur l’expiration se laisser aller complètement la tête en arrière. Il est à remarquer qu’il y a un passage dans ce geste, il faut sentir l’abandon de la tête qui se renverse le plus possible en arrière et vers le bas. Attention, il faut veiller à bien garder le bassin en avant, ce qui change complètement la posture. Les yeux restent ouverts en Shambavi Mudrà, ou bien fermés en fixant le point intersoucillié (Bhrumaddya Drishti). La langue est retournée en Khéchari Mudrà et il faut exercer la contraction de la base (Mulà Bandha) durant toute la durée de la posture.

Cette posture est réputée pour entraîner un déconditionement complet du mental, en effet cette posture nous fait regarder en arrière et la tête en bas, autant dire une inversion complète de notre point de vue habituel. Il est remarquable de constater combien cette posture est difficile, non pas tant au niveau physiologique mais bien plus au niveau mental. Cette attitude complètement inhabituelle entraîne, de prime abord, une crispation certaine et un malaise général qui peut se traduire par un contrôle du souffle extrêment difficile à réaliser.

Il est donc préférable dans un premier temps de se familiariser avec la posture les yeux ouverts, en essayant simplement de ne pas bloquer le souffle, mais au contraire en le faisant bien circuler, en allongeant simplement l’expiration et en marquant juste une pause à poumons pleins et à poumons vides.

Si la posture ne pose pas de problèmes particuliers, il faut s’exercer dans le contrôle du souffle selon le rythme Visamavritti, prendre un rythme confortable, ce qui est recherché avant tout est d’y rester le plus longtemps possible. Enfin intensifier la contraction de la base pendant la rétention à poumons pleins. Il est excellent d’y rester au moins 3 mn, puis 5 mn, puis 10 mn. Cette posture est une pratique à part entière dans la mesure où il faut s’y exercer de nombreuses fois avant de pouvoir y rester dans la durée.

Prendre par exemple un contrôle du souffle en 3,6,6 puis en 4,8,8 et enfin en essayant le rythme approprié soit en 3,12,6 puis en 4,16,8 etc…

Pour abandonner la posture, ce qui n’est pas toujours évident, il faut revenir sur une inspiration. Pour faciliter le redressement, il est recommandé de le faire d’abord par un côté, en gardant encore appui sur un talon, et enfin complètement en revenant doucement à la position de départ. Sur une expiration, abandonner et s’allonger sur le dos quelques instants, les bras le long du corps, les mains tournées vers le haut, ressentir l’effet de la posture, les yeux fermés, dans l’immobilité et le silence.

Conseils :

  • Veiller à bien garder le bassin vers l’avant
  • Lâcher prise : il n’y a aucun danger physique

Astuces :La posture du Chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE posture

  • Garder tout d’abord les yeux ouverts
  • Quitter et revenir plusieurs fois dans la posture

Bienfaits :

  • Apprend le lâcher prise
  • Extension de toute la colonne

Auteurs :

photos : Svetlana Sayapina
commentaires :Michel Chauvet
composition :Michel Chauvet

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Les maladies cutanées du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Les infections de la peau causées par des parasites sont un grave problème chez les chameaux. Les chameaux peuvent être infectés par les tiques et les acariens, et ils souffrent des larves de mouches qui se nourrissent sur les plaies et dans les naseaux.

Si elle n’est pas traitée, la gale (infection due aux acariens) peut provoquer la mort du chameau. La gale est très infectieuse et elle vient au second rang après le surra parmi les maladies qui entraînent des pertes de chameaux.

Par ailleurs, la gale provoque aussi la perte de laine précieuse chez les lamas et les alpagas.

Objectifs d’apprentissage

Après avoir étudié ce module, vous devez savoir:

1 Quelles sont les maladies cutanées des chameaux.Les maladies cutanées du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau2
2 Quels sont les problèmes causés par les maladies cutanées.
3 Comment traiter et maîtriser les maladies cutanées chez les chameaux.

Les infections cutanées des chameaux

Les chameaux souffrent d’infections dues à des acariens et à des tiques, ainsi qu’aux larves de mouches qui se nourrissent sur les plaies ouvertes ou vivent dans les naseaux.

Les acariens provoquent la gale. Les infections débutent souvent sur l’encolure, la tête ou le ventre de l’animal, mais se propagent rapidement à tout le corps si elles ne sont pas traitées.

Les chameaux peuvent être attaqués par de nombreuses tiques différentes. On trouvera habituellement les tiques fixées aux pattes, à la tête et au ventre.

Si les plaies ne sont pas soignées, elles s’infectent avec les larves de différentes mouches qui se nourrissent du sang et de la chair. Le chameau est infecté aussi par les larves de la mouche des naseaux. Cette mouche pond ses œufs autour des naseaux du chameau et les larves, qui atteignent une longueur d’environ 1 cm, éclosent et se nourrissent à l’intérieur des naseaux de l’animal.

La teigne provoque des dépilations circulaires recouvertes de pellicules farineuses blanchâtres sur la tête, l’encolure et d’autres parties du corps.

La gale du chameau

Comme le surra, la gale est chez le chameau une maladie très importante et très infectieuse. Les chameaux sont infectés par contact avec des animaux infectés par les acariens sur les selles et d’autres pièces de harnachement, et aussi quand ils se roulent dans la poussière à la suite d’animaux infectés. L’homme peut lui aussi être infecté par la gale.

L’acarien de la gale creuse des galeries sous la peau, provoquant la chute du poil; la peau épaissit et devient blanche. L’infection débute souvent sur la tête ou l’encolure mais, si elle n’est pas traitée rapidement, elle s’étendra au corps tout entier en l’espace de deux à trois semaines. Les animaux infectés se grattent contre tout objet solide et ne mangent pas bien. On constate une perte de poids et une baisse de la production laitière, et les animaux risquent de mourir. Cette infection est plus fréquente par temps froid et quand le fourrage se fait rare.

Les infections dues à la gale doivent être traitées rapidement. Si les chameaux dans votre communauté ont la gale, vous devez immédiatement demander conseil à votre vétérinaire qui vous indiquera le médicament à utiliser (voir R15, annexe 1). Le traitement comportera le lavage ou la pulvérisation des régions infectées.

Pour éviter la propagation de l’infection, il faut nettoyer à fond, ou même brûler, les selles et autres pièces de harnachement. Votre vétérinaire vous conseillera peut-être de traiter d’autres animaux dans la communauté, même s’ils ne manifestent pas les signes de l’infection. N’oubliez pas que l’homme peut être infecté par l’acarien. Lavez-vous toujours les mains avec soin après avoir manipulé des chameaux.

Infections dues aux tiques et moyens de lutte

Les infections dues aux tiques sont très répandues. Elles ont les effets suivants:

  • · Les morsures causent une tuméfaction et de petites plaies sur la peau.
  • · La tique se nourrit de sang, et les infections entraînent une perte de sang, une perte de poids et un affaiblissement de l’animal.
  • · Les tiques peuvent propager d’autres maladies.
  • · Les toxines provenant de certaines tiques affectent le système nerveux et les muscles; l’animal ne peut plus bouger (paralysie), ce qui entraîne sa mort.
  • · Les infections dues aux tiques peuvent provoquer la mort des jeunes chameaux.

La paralysie est causée par la morsure de certaines tiques. Le chameau accuse soudain des signes de paralysie et la température de son corps diminue. Les toxines peuvent affecter la respiration; le chameau cesse de respirer et meurt.

On tue les tiques au moyen de pulvérisations; on peut aussi les enlever à la main, ou appliquer du pétrole ou une cigarette allumée sur le dos de la tique. Le pâturage tournant permet de combattre les infections (voir module 16). La paralysie peut être causée par la morsure d’une seule tique. L’unique traitement de la paralysie consiste à repérer la tique et à l’enlever. Si on procède ainsi assez rapidement, l’animal pourra se rétablir peu à peu.

Les larves de mouches peuvent empêcher la cicatrisation des plaies, et d’autres germes risquent d’infecter celles-ci. C’est généralement au printemps et en été qu’on observe les larves de la mouche des naseaux chez le chameau. Il y a un écoulement aux naseaux et l’animal peut éternuer. Habituellement, les chameaux ne sont pas sérieusement affectés par les larves, mais ils sont gênés par l’activité des mouches adultes qui essaient de déposer leurs œufs.

Il faut retirer les larves des plaies, nettoyer correctement ces dernières et les panser (voir module 73). On peut tuer les larves de la mouche des naseaux en administrant des injections de nitroxynil (voir R11, annexe 1), mais vous n’aurez besoin de le faire que si votre vétérinaire vous le conseille.

La teigne du chameau

La teigne du chameau est analogue à celle d’autres animaux (voir module 16). C’est une maladie infectieuse qui se propage à d’autres animaux et peut infecter l’homme.

On soigne la teigne par des applications de teinture d’iode. Vous devez demander conseil à votre vétérinaire. Il prélèvera des raclures de peau pour découvrir si le problème est causé par la gale ou par la teigne. Il conseillera peut-être l’emploi d’autres médicaments s’ils sont disponibles (voir R25, annexe 1).

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Anecdote du nez du chameau

Posté par othoharmonie le 19 avril 2013

 

Le nez du chameau ou la fable des accommodements !

Anecdote du nez du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE nez

Une nuit froide, alors qu’un arabe était assis dans sa tente, un chameau introduisit gentiment son nez sous le battant et regarda en disant: « Maitre, laissez-moi seulement mettre mon nez dans la tente. Il fait froid et tempête dehors. »

« Certainement et bienvenue » dit le maitre en se retournant et s’endormant de nouveau,

Un peu plus tard, l’arabe se réveilla pour constater que le chameau avait non seulement mis son nez dans la tente mais aussi sa tête et son cou. Le chameau, retournant sa tête, dit : Je vais prendre juste un peu plus d’espace si je place mes pattes de devant dans la tente. C’est difficile de rester dehors. »

« Oui, tu peux entrer tes pattes de devant, » dit le maitre, se déplaçant un peu pour laisser de la place, car la tente était petite.

Finallement, le chameau dit, « Puis-je entrer complètement à l’intérieur ? Je garde la tente ouverte en me tenant comme je le fais. »

Oui, oui, dit l’arabe. Entre complètement à l’intérieur. Ce sera peut-être mieux pour nous deux. »

Alors le chameau s’entassa à l’intérieur. L’arabe réussit difficilement à se rendormir dans ce cantonnement encombré. Lorsqu’il se réveilla de nouveau, il était dehors au froid et le chameau avait la tente pour lui tout seul.

Conte arabe, auteur inconnu

Pour nourrir votre réflexion:

1.- Pensez-y deux fois avant de laisser quelqu’un mettre son nez dans vos affaires !

2.- Dans la vie, on est jamais trop bon, mais toujours trop bonasse !!!

3.- Accomoder pour faire de la place, oui ! Accomoder pour céder toute la place, non !

Un chameau dit à un dromadaire:
– Comment ça va?
– Bien, je bosse, et toi?
– Je bosse, je bosse!

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Vie de chameau

Posté par othoharmonie le 19 avril 2013

 

Vie de chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE 220px-M%C3%A9har%C3%A9e_Simpson_d%C3%A9sertLe nom du genre latin est Camelus provenant lui-même du grec kamélos. Ce nom a été emprunté à une langue sémitique, le phénicien, où son nom était gamal.

Le nom du chameau peut être également à l’origine d’une lettre de l’alphabet phénicien (lointain ancêtre de l’alphabet latin), soit la troisième lettre de l’alphabet proto-sinaïtique, gamel (qui a donné gamma en grec).

On pense qu’à l’origine cette lettre représentait une bosse qui en s’inclinant a donné le C de l’alphabet latin. Cette lettre se nomme par ailleurs gimel en hébreu et en arabe (les voyelles n’étant pas notées, la succession des trois consonnes gml peut donc se lire gimel (la lettre g) ou gamal (le chameau).

D’autre part, on peut entendre dans le midi de la France le mot technique camelle – venu du provençal camello qui signifie « chamelle » – pour désigner les longs tas de sel qui s’étendent au bord des marais salants.

Un chameau, lorsqu’il pousse un cri, blatère. Le petit du chameau est un chamelon.

Les chameaux paraissent originaires de l’Asie centrale, la première espèce (Camelus bactrianus) a été retrouvée sous sa forme sauvage dans le désert de Gobi. D’après des données récentes, il semble que le chameau sauvage du désert de Tartarie appartienne à une espèce génétiquement différente du chameau de bactriane que les chercheurs ont baptisé Camelus ferus.

Le chameau est plutôt utilisé dans l’Asie centrale. Dans l’Asie méridionale, l’Asie mineure et l’Afrique, c’est le dromadaire qui le remplace.

Le chameau de Bactriane était anciennement très répandu, mais sa population est aujourd’hui réduite à environ 1,4 million d’individus essentiellement domestiques. Il semble qu’il reste environ 1 000 chameaux de Bactriane sauvages dans le désert de Gobi et de petites quantités en Iran, en Afghanistan, en Turquie et en Russie.

Bien qu’il y ait presque 20 millions de dromadaires aujourd’hui, l’espèce est inconnue à l’état sauvage en Afrique ou en Asie. Cependant, suite à l’introduction de l’espèce dromadaire dans les déserts d’Australie, les individus ont plus ou moins été

chameau1 dans CHAMEAU - DROMADAIRE

 abandonnés par les agriculteurs au début du XXe siècle ont donné naissance à une population retournée à l’état sauvage (dromadaires marrons). On compterait actuellement environ1 000 000 dromadaires sauvages surtout dans le désert de Simpson. Les plus importantes populations se trouvent par ordre décroissant en Somalie (6 millions de têtes), au Soudan (3,5 à 4 millions) en Mauritanie (1,5 à 2 millions) en Inde (1 million), en Éthiopie (1 million). Toutefois, en l’absence de statistiques fiables, ces chiffres présentent probablement une sous-évaluation de la population réelle.

 

Il existe une population d’hybrides (dromadaire, chameau de Bactriane) principalement au Kazakhstan afin d’associer la robustesse du chameau (notamment sa résistance au froid) avec la productivité laitière de la chamelle dromadaire.

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