La Scutigère véloce

Posté par othoharmonie le 20 mai 2012

La Scutigère véloce dans BLATTES - TERMITES 220px-Scutigera_coleoptrata_reducedLa scutigère véloce (Scutigera coleoptrata, Linnaeus 1758) ou mille-pattes de maison est un arthropode myriapode originaire d’Europe qui s’est répandu dans le monde entier. Ayant plus de trois paires de pattes, les scutigères ne sont pas des insectes.

La scutigère véloce adulte possède quinze paires de pattes fragiles et qui se détachent facilement, soit, comme tous les chilopodes, une paire de pattes par segment. Les pattes postérieures sont plus longues que les autres. La taille du corps lui-même varie de 25 à 30 mm (longueur maximum : 50 mm), mais peut atteindre une dizaine de centimètres avec les pattes comprises. Les pattes arrières ressemblant à des antennes, il est difficile de distinguer l’avant de l’arrière de l’animal au repos.

Son corps est recouvert d’un exosquelette de chitine divisé en neuf plaques tergales ressemblant à des boucliers (d’où le nom de « scutigère »).

Sa couleur varie de beige à jaunâtre, son dos est strié tout du long de 3 raies foncées tandis que le dessous est presque blanc.

Elle est dite « véloce » parce qu’elle se déplace très vite, jusqu’à 0,4 m/s, pour attaquer ses proies afin de les paralyser à l’aide du venin délivré par ses forcipules fixées sous la tête, sur le premier segment de son corps.

À l’éclosion de l’œuf, les jeunes scutigères n’ont que quatre paires de pattes. Elles se développent en plusieurs phases, acquérant ensuite 5 puis 7, 9, 11, 13 et enfin 15 paires de pattes.

Il s’agit d’un arthropode lucifuge et hygrophile. On le rencontre généralement dans les maisons, en train de fuir à la vue de l’homme. Ce prédateur est capable de sauter d’un meuble ou d’effectuer des virages à 90 degrés vers une cachette propice. Les sens de la vision, de l’ouïe et de l’odorat sont assez développés.

Inoffensive pour les humains, la scutigère véloce ne pique ses agresseurs qu’en dernier recours, à l’aide de pattes qui ont évolué en dards. Le venin provoque alors une réaction épidermique semblable à celle d’une piqûre de guêpe. De très rares cas d’allergies peuvent être observés.

Il s’agit d’un animal très utile car il débarrasse la maison de nombreux nuisibles pour l’homme, tels les moustiques, les punaises des lits, les fourmis, les termites, les blattes ou les poissons d’argent. Son installation dans une maison est le signe de la présence d’insectes, dont elle se nourrit. Pour éliminer ce carnivore, le meilleur moyen est d’éliminer les insectes, eux-mêmes attirés en général par les denrées périssables.

Prédateur très actif, la scutigère véloce peut aussi attaquer des insectes comme les guêpes.

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Prévention blatte

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 

Prévention blatte dans BLATTES - TERMITES piage-a-cafards-et-blattesLa meilleure solution consiste à « couper les vivres » mais cela implique une discipline et un ensemble de précautions qui sont souvent plus contraignantes qu’il n’y paraît, d’autant que le processus s’inscrit obligatoirement dans la durée. En fonction de la configuration des lieux, et des habitudes de vie, chacun s’organisera évidemment en conséquence, le principal étant d’atteindre le but recherché, à savoir affamer l’ennemi et le dissuader ainsi de rester dans la place ou de venir s’y installer.

A titre d’exemple toutes les denrées alimentaires courantes, telles que les pâtes, légumes secs, biscuits, confiseries, céréales du petit déjeuner, biscottes, etc…., seront obligatoirement conservées dans des boîtes hermétiques. Pas question non plus de laisser le pain dans un simple sac, ou les fruits et légumes verts à l’air libre. Pas davantage question de laisser de la vaisselle sale accessible (évier ou lave vaisselle entrouvert), ou encore d’oublier le coup de balai après les repas. Toujours pas question de laisser traîner la gamelle de Médor ou du minet avec un fond de pâtée ou de croquettes, et mieux vaut des poissons rouges que des volatiles qui gaspillent dix fois plus qu’ils ne mangent et en mettent partout. Enfin, et c’est là une évidence, il faut s’équiper d’une poubelle véritablement hermétique, et le cas échéant s’assurer de la bonne fermeture du vide ordures et du parfait état de son joint.

Pareillement il est souhaitable d’assoiffer les bestioles, même si là encore c’est plus vite dit que fait. En cas d’usage tardif il est par exemple souhaitable d’essuyer les parois des éviers, baignoires, lavabos, bacs à douches, sachant que toute goutte d’eau résiduelle peut faire office d’abreuvoir. Il faut également se défier des robinets « goutteurs », et même de la dernière goutte qui souvent reste en suspend, et qu’il convient donc d’éliminer. Dans le même esprit il est bon de fermer les bondes, ou le cas échéant d’obturer les évacuations avec le classique disque de caoutchouc souple. J’ajouterais que l’aquarium ou le bocal du petit « Némo » doivent être dotés de couvercles, que les fontaines décoratives sont évidemment à proscrire, que les éponges de services doivent être bien essorées…. et que cet « assèchement » général est à faire ou vérifier le soir, puisque les blattes sont essentiellement nocturnes.

Au final, et vous l’aurez compris, il faut s’efforcer de mener la vie dure aux « squatteuses », mais sans pour autant sombrer dans la paranoïa, ni transformer le quotidien de la maisonnée en check-list !

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La Mante Religieuse

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 

  Mantis religiosaLa mante religieuse ou, cheval du diable en français cadien, est une espèce d’insecte de la famille des Mantidae. C’est la seule espèce du genre Mantis actuellement acceptée. Elle appartient à l’ordre des Mantoptères, ordre d’insectes très répandu sous les tropiques, mais également bien représenté en zone méditerranéenne. Elle est parfois classée dans l’ordre des Dictyoptères, avec les Blattes et les Termites.

On l’appelle « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier (quand elle est à l’affût d’une proie). L’appellation provençale de Prie Dieu est également utilisée.

La mante religieuse est un insecte diurne de 5 à 8 centimètres de long

Les deux sexes sont aptes au vol ; néanmoins, la femelle alourdie à l’approche de la ponte ne peut se déplacer que grâce à ses pattes postérieures qualifiées de déambulatoires. Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 cm mais son caractère très fluet donne souvent l’impression d’une disparité allant du simple au double. Ses antennes sont plus longues, son abdomen est plus fin, et on compte huit sternites pour le mâle contre six pour la femelle. L’extrémité de l’abdomen est différente car, si le mâle porte deux cerques comme la femelle, on observe, entre ceux-ci, deux styles et l’absence d’oviscape.

Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses (jusqu’à de petits oiseaux et des chauves-souris, et peuvent parfois faire des blessures plus ou moins importantes à la peau humaine) ou à accrocher la végétation afin de se hisser. Un névroptère, insecte volant aux ailes transparentes, Mantispa styriaca, possède les mêmes pattes avant que la mante. Il est plus petit. De même, un crustacé porte le nom de « crevette-mante »  Lysiosquilla maculata en raison de sa ressemblance morphologique (forme des pinces). Sur la face intérieure des pattes avant, des taches rappellent des yeux. Elle les montre aux agresseurs en écartant ses pattes, quand elle veut effrayer ceux-ci. Dans le même temps, la mante est susceptible d’écarter les ailes plus ou moins largement, et parfois d’aboutir à la position dite « spectrale » avec les ailes dressées et étalées en éventail face à l’adversaire. N’étant pas venimeuse, elle est inoffensive pour les humains.

Ses yeux protubérants et très écartés lui donnent une excellente vision en relief (ce qui donne une vision humaine mais jusqu’à 20 m). Contrairement aux autres insectes, la mante peut faire pivoter sa tête à 180 °, ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps. Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes. Sur ces dernières siège le sens auditif ; des sensilles spécialisées, en l’occurrence mécano-réceptrices, captent les vibrations de l’air produites par le vol d’un insecte. Ces sensilles, dites filiformes, sont d’ailleurs connues chez d’autres Orthoptères. On trouve des individus bruns ou verts dans les mêmes lieux. Par leur homochromie, elles peuvent aisément passer inaperçues dans leur milieu ; néanmoins, la concordance avec le substrat semble plus fortuite que délibérée. Ces caractéristiques font de cet insecte un spécialiste de la chasse à l’affût.

La mante religieuse vit mieux en été car les insectes sont plus présents. Elle ne vole pas très vite, ni très loin. Elle ne manque pas de puissance dans les ailes. Son thorax est frêle mais ses pattes et ses pinces puissantes. Elle n’acquiert ses ailes définitives que lors de la dernière mue, mais ne se lance jamais dans de longues migrations, elle chasse parfois les papillons de nuit jusque dans les maisons.

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Mante Religieuse – tigre de l’herbe

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

Parfois appelée « le tigre de l’herbe » en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se nourrit d’insectes vivants qu’elle attrape avec ses pattes avant et immobilise en dévorant ses ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu’à l’extrémité de l’abdomen. Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes. Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu’elle. Ses proies sont généralement d’autres insectes comme les criquets, sauterelle, papillons, abeilles…

Mante Religieuse - tigre de l'herbe dans BLATTES - TERMITES 220px-European-mantis-Mante-religieuse

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Mante religieuse et l’homme

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 AccouplementL’aspect cannibale de la femelle a servi de métaphore pour de nombreuses affaires criminelles, à l’instar de l’araignée veuve noire, mais également pour de nombreuses fictions. Symbole, parmi d’autres de la gynocratie, elle fut également utilisée comme contre-argument aux justifications naturelles de la phallocratie. On a émis la théorie que la femelle dévore le mâle après l’accouplement, cela reste cependant à démontrer. Cet acte est généralement observé dans les vivariums. Après l’accouplement, la femelle est tiraillée par la faim et mange alors ce qu’elle trouve. Dans la nature il semble que le mâle puisse s’échapper de sa femelle . Elle part ainsi à la recherche d’une autre proie, ce qui est impossible dans un vivarium.

Les caractéristiques très prédatrices de la mante religieuse en ont fait un symbole de force à l’instar du Lion. L’art martial de la mante religieuse symbolise : Sang froid (inspirant l’impossibilité de compromis, et la rationalité), énergie sauvage. Dans son art martial, l’adversaire est débordé par des saisies au bras enchainées par des techniques dans tous les angles ; il y a peu de déplacement. Ennemi naturel des prédateurs de culture, la mante fut louée par certains peuples, comme le montre la Dōtaku, cloche japonaise ornée de mantes et autres alliés servant aux prières pour avoir une bonne récolte. La mante est entrée dans les légendes et films sous les atours de monstre mutant comme la Kamacuras apparue dans la série Godzilla.

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Boxe de la Mante Religieuse

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 

Boxe de la Mante Religieuse dans BLATTES - TERMITESLe tang lang quan ou tanglang quan ou « boxe de la mante religieuse » désigne l’ensemble des styles d’imitation animalière de la mante religieuse dans les arts martiaux chinois. Selon les légendes, le créateur de ce style traditionnel serait Wang Lang, durant la dynastie Song (Xe ‑ XIIIe siècle) ou bien à la fin de la dynastie Ming (XIVe ‑ XVIIe siècle), dans la province de Shandong.

La quintessence de la légende, recopiée par les nombreux copistes qui ne font pas la différence entre mythe des origines et données historiques :

Le fondateur du style de la mante religieuse serait un certain Wong Long. Il serait né en Chine durant la dynastie Ming (1368 – 1644) dans le district de Jimo dans la province de Shandong. Il viendrait d’une famille aisée et aurait étudié les arts martiaux dans sa jeunesse auprès des moines de Shaolin.

Wong Long, plus petit et moins fort physiquement que ses homologues se faisant battre à chaque combat. Aussi il décida de trouver un moyen de pallier le manque de force.

Un jour en se promenant, Wong fut témoin d’un combat entre une mante religieuse et une sauterelle. Wong Long fut fasciné par l’agressivité, la vitesse et la force de la mante religieuse. Quand la sauterelle attaquait, la mante se jetait sur le côté, et avec la vitesse et la force de l’éclair elle immobilisait la sauterelle avec ses avant-bras puissants. Wong Long emmena la mante chez lui pour l’étudier de près. Il employa un roseau pour poignarder la mante et soigneusement étudia ses mouvements, examinant comment elle réagissait aux diverses situations. Wong imitait alors ces actions et lentement son système évolua.

 Wong Long a longuement compilé ces mouvements dans ce qui est connu aujourd’hui comme formule verbale de douze mots clés, les sept longs, huit courts, huit modèles rigides de main, les douze modèles flexibles de main, les huit points vulnérables et huit d’attaque mortelle. Ceci a mené au développement du modèle du style de la mante religieuse avec ses mouvements caractéristiques forts et rapides.

 Quand Wong Long a été satisfait, il a ajouté au nouveau modèle les meilleures techniques tirées des dix-sept autres modèles qu’il avait précédemment étudiés. Plus il pratiquait, plus il se rendait compte que bien que la structure du modèle ait été très rapide, dépeignant la puissance et la vitesse de la mante, le jeu de pieds était inadéquat pour délivrer des coups brefs.

  dans BLATTES - TERMITESC’est en observant, plus tard des singes qui jouaient ou combattaient, que la solution lui apparu clairement. S’il pouvait fusionner les positions intelligentes du singe avec les mouvements de main de la mante, la vitesse des mains et des pieds serait assurée.

Au-delà de la légende, on peut observer qu’il s’agit d’un style syncrétiste qui mêle les techniques de main de divers styles de la grue et les techniques de déplacements du singe.

La multitude des styles de mante religieuse, tous issus de la province du Shandong, et qui se sont ensuite répandues vers le Sud de la Chine, montre la complexité à construire sérieusement une « généalogie ». Il existe des styles, branches et écoles de mante religieuse du Shandong qui n’ont pas encore été répertoriés.

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Les Termites

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 

Les Termites dans BLATTES - TERMITES 220px-Termite-nest-Tulum-MexicoLes termites (nom masculin), parfois surnommés fourmis blanches, sont les seuls représentants de l’ordre des isoptères qui compte environ 281 genres et 2 600 espèces. Ce sont des insectes sociaux, qui vivent au sein de colonies hiérarchisées et organisées en castes. Ils se rencontrent surtout dans les pays chauds, où certaines espèces construisent de grands nids en terre mâchée, les termitières, caractéristiques des plateaux tropicaux.

Ils existent au moins depuis le Jurassique.

Les termites appartiennent au règne animal, à l’embranchement des arthropodes, à la classe des insectes et à l’ordre des isoptères. Ils sont caractérisés par la présence de :

Plusieurs études récentes (Inward et al., 2007 et Legendre et al., 2008) convergent vers le fait qu’Isoptera ne serait en fait qu’une famille au sein des Blattodea, sœur de Cryptocercidae dans la superfamille Blattoidea. Suite à sa découverte, Inward propose de renommer Isoptera en Termitidae. Cette solution, impliquant de trop nombreux problèmes (Isoptera compte déjà une famille Termitidae), sera rejetée par de nombreux scientifiques (Michael S. Engel, David Grimaldi…) dans un article collaboratif. Prenant en compte les arguments avancés, Inward propose alors la création de l’épifamille (un rang entre la famille et la superfamille) Termitoidea.

Les termites sont surtout nombreux dans les régions tropicales de l’Afrique, de l’Amérique centrale, du Sud et de l’Extrême-Orient. On les rencontre également dans des zones plus tempérées comme les États-Unis, l’Australie, le Japon, l’Afrique du Sud et l’Europe. Leur aire de répartition s’étend du sud du Canada au sud de l’Australie.

En Europe, les termites se rencontrent à l’état naturel dans les forêts de la moitié sud du continent (péninsule Ibérique, France, Italie, Balkans). Leur répartition urbaine est bien plus large : des colonies de termites sont aujourd’hui installées dans de nombreuses villes françaises situées au nord de la Loire (Tours, Paris, Rouen, Le Mans…), plusieurs cas étant également connus en Allemagne (Hambourg) et en Angleterre.

Les termites ont une grande cohésion sociale, à l’image des fourmis. Ils font preuve d’une grande intelligence collective.

 dans BLATTES - TERMITESLes « ouvriers » et les « soldats » sont aptères, les termites sexués sont ailés. Les ailes sont perdues après le vol nuptial. Ils sont lucifuges (fuient la lumière) à l’exception des imagos ailés, et souvent aveugles. Les sociétés de termites comportent des individus neutres ou stériles, et des sexués. Les premiers n’ont pas d’ailes, ils sont roussâtres ou blancs, mous, avec la tête rousse, cornée, très développée chez certains d’entre eux qu’on appelle soldats et dont le rôle est de défendre la colonie, tandis que les individus à tête normale sont des ouvriers, chargés des travaux d’aménagement du nid et d’approvisionnement.

Les sexués sont ailés, mais ils perdent les ailes aussitôt après l’essaimage. Le mâle conserve ses dimensions normales, tandis que chez la femelle fécondée, l’abdomen rempli d’œufs devient énorme, acquérant cinquante ou soixante fois, quelquefois des centaines de fois, le volume du reste du corps.

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Règlementation contre les termites

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 Coptotermes formosanusLes termites abondent dans les pays chauds, où ils deviennent un véritable fléau dans les endroits habités, détruisant les constructions en bois. Quelques mois leur suffisent pour ronger intérieurement les charpentes des maisons, qui s’effondrent tout d’un coup sans qu’un seul signe extérieur ait pu faire prévoir le danger. Ils ont détruit des vaisseaux en bois dans les ports de l’Inde, et à la Rochelle même, miné la préfecture et réduit les archives en débris spongieux.

En Europe, les termites sont des insectes ravageurs qui peuvent causer de grands dégâts dans les habitations en creusant leurs galeries dans le bois d’œuvre dont ils se nourrissent. Sont en danger uniquement les bois d’œuvre conservant une humidité au-delà de 20 % et d’une température ambiante ou chaude, les bois normalement ventilés ne seront pas sujets à attaques. En outre, ce ne sont que les Reticulitermes qui s’intéressent aux bois d’œuvre dans les bâtiments.

En France, en vertu de la loi n° 99-471 du 8 juin 1999 tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires d’immeubles contre les termites et autres insectes xylophages, la présence de termites dans un immeuble doit être déclarée auprès des autorités. Les municipalités ont le pouvoir de procéder aux travaux de désinfestation, le cas échéant aux frais des propriétaires.

Par ailleurs, l’article 3 de ladite loi impose à tout vendeur de bien immobilier de fournir à son acquéreur, lorsque le bien immobilier est situé en « secteur contaminé ou susceptible de l’être », un état parasitaire de moins de six mois. À défaut, le vendeur ne peut pas s’exonérer de sa garantie des vices cachés. Les « secteurs contaminés ou susceptibles de l’être » sont très fréquents. C’est le cas par exemple de toute la commune-département de Paris.

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Bibliographie des Blattes

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

Des liens  à visionner : 

 

blatte dans BLATTES - TERMITES

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