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Quand les fruits viennent de la Mer

Posté par othoharmonie le 29 mai 2017

 

L’allergie aux fruits de mer ne concerne que 2 % environ de la population. Pour elles, en effet, il convient d’éviter d’en consommer. Pour les autres, à partir du moment où le mollusque ou le crustacé reste frais, il n’y a aucune raison de s’en priver !

les fruits de mer sont des alliés parfaits pour le régime.

  • Constitués aux trois quarts d’eau, ils demeurent peu caloriques.
  • Ils présentent également un fort taux de minéraux, d’acides gras essentiels, de protéines, d’antioxydants et de vitamines pour garder un corps sain durablement.
  • Leurs protéines et oméga-3 les rendent excellents pour la santé.

Mais attention, les fruits de mer peuvent se transformer en faux-amis du régime. En effet, ils s’accompagnent souvent de pain, beurre, vin blanc et mayonnaise, qui eux, sont fortement caloriques.

fruits de la mer

Bon à savoir : pour un petit budget, optez pour les moules. Moins chères que les huîtres et plus faciles à cuisiner, elles partagent avec leur cousine, plus coûteuse, la même richesse en vitamines et minéraux.

La plupart des fruits de mer sont lavés plusieurs fois avant d’arriver dans vos assiettes. Toutefois, ils demeurent gorgés d’eau de mer et la quantité de sel reste donc importante. Il convient d’en consommer sans excès.

Sachez toutefois que le sel demeure indispensable à la cuisson de certains mollusques et crustacés pour leur offrir un meilleur goût.

Quantité de (gros) sel nécessaire à la cuisson des :

  • Crevettes grises = 40 g.
  • Bigorneaux = 50 g.
  • Bulot = 80 g.

Bon à savoir : plus de 20 % du sel absorbé par une personne provient du pain.

Contrairement aux idées reçues, les fruits de mer ne sont pas proscrits en cas de cholestérol élevé. Il faut pour cela distinguer les bonnes graisses (les acides gras insaturés) des mauvaises (les acides gras saturés), responsables de l’augmentation du mauvais cholestérol dans le sang.

Les graisses saturées sont en faible quantité dans les fruits de mer, qui sont en revanche très riches en oméga-3, des acides gras polyinsaturés excellents pour la santé cardiovasculaire. Ils ont beau apporter une forte dose de cholestérol, les fruits de mer riches en acides gras insaturés ont tendance à augmenter le bon cholestérol dans le sang. Cela s’équilibre donc !

Si vous voulez réduire votre taux de cholestérol, les mollusques sont à privilégier par rapport aux crustacés, mais tous vous apportent des nutriments essentiels pour votre cœur et vos artères.

Comparaison :

  • 125 g d’huîtres = 68 mg de cholestérol.
  • 100 g de crevettes = 195 mg de cholestérol

Bon à savoir : pour réduire votre cholestérol, consommez des fruits frais ou secs et préférez la viande blanche et la cuisine à l’huile d’olive.

Grâce aux fruits de mer, vous pouvez repousser les premiers signes de l’âge. Ils permettent de détruire les radicaux libres, responsables du vieillissement tissulaire et pouvant présenter un danger à haute dose.

En effet, les fruits de mer contiennent des oligoéléments aux vertus antioxydantes, excellents donc pour le cœur et la circulation sanguine :

  • le sélénium ;
  • le zinc.

Bon à savoir : les fruits de mer sont également riches en oméga-3, des acides gras insaturés qui renforcent la santé cardiovasculaire.

Au palmarès des aliments aphrodisiaques, les fruits de mer conservent une place à part sur le podium.

Ils contiennent des stimulants :

  • du phosphore ;
  • de l’iode ;
  • du zinc (pour l’huître) : fabrication de testostérone.

Bon à savoir : outre leurs qualités nutritionnelles, les fruits de mer offrent un repas exceptionnel, peu calorique et non bourratif, ce qui améliore le romantisme d’un dîner.

Les fruits de mer restent beaucoup plus longtemps dans l’estomac que les autres aliments, comme la viande ou la volaille. Leur putréfaction peut être toxique pour l’organisme, c’est pourquoi il convient de choisir des produits de qualité.

En outre, la pollution de la mer rend parfois certains fruits de mer impropres à la consommation.

  • Si vous partez à la pêche à pied, respectez à la lettre le calendrier de ramassage des palourdes, moules, huîtres et pétoncles sous peine de subir une intoxication alimentaire grave.
  • Ne gardez jamais un fruit de mer vivant plus de 2 jours au réfrigérateur.

Bon à savoir : en cas de symptôme d’intoxication alimentaire, vous devez boire beaucoup d’eau et consultez un médecin.

les fruits de mer ont un goût incomparable fraîchement pêchés ! Dans certains cas même, ils se consomment encore vivants.

  • Les fruits de mer, conservés au frais, vivent au maximum 48 h.
  • Les huîtres peuvent rester au réfrigérateur une dizaine de jours au maximum.

Pour savoir si des langoustines ou des crevettes sont fraîches, observez-les. Leur corps doit rester frétillant et briller tandis que leurs yeux doivent garder leur couleur noire.

Quant aux crabes, homards et langoustes, ils doivent conserver leur vigueur et la mobilité de leurs yeux. Dans le meilleur des cas, vous les verrez replier leurs pattes sur leur corps.

Bon à savoir : les crevettes les plus savoureuses vous font travailler. Les décortiquer s’avère fastidieux, salissant et (parfois) douloureux. Mais, contrairement aux crustacés déjà décortiqués, le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Comme les fruits et les légumes, les fruits de mer sont pêchés en abondance suivant le cycle de reproduction. En respectant ce cycle, vous contribuez à protéger les espèces et payez vos fruits de mer nettement moins cher.

Quelques exemples de récoltes :

  • janvier = bigorneaux, coquilles Saint-Jacques, huîtres, crevettes, moules, praire ;
  • mai = coquille Saint-Jacques, crevette, langouste, langoustine, tourteau ;
  • novembre = crevette, homard, huître, langouste, moule, oursin.

« Il y a deux catégories de fruits de mer. Il y a la catégorie crabe, coquilles Saint-Jacques, écrevisses, crevettes… qui sont des produits peu caloriques, très riches en protéines, très pauvres en matières grasses, très pauvres en cholestérol… quand on a du cholestérol on peut tout à fait manger des fruits de mer.

 LA MER

« La deuxième catégorie de fruits de mer rassemble les huîtres, les moules, les oursins et les autres coquillages. Ces fruits de mer ont des qualités nutritionnelles différentes. Ils contiennent des protéines, ils sont peu caloriques et ils ont des concentrés d’oligoéléments fantastiques. Il y a beaucoup d’iode, beaucoup de sélénium, beaucoup de cuivre, beaucoup de zinc… et tous ces éléments sont très importants pour notre santé. En France, 20% de la population des adultes manquent d’iode, surtout les populations dans le centre de la France et à l’Est. En revanche, les populations vivant sur les côtes, sur le littoral, n’ont pas de problème avec leur thyroïde parce qu’elles mangent beaucoup de poissons et de fruits de mer. Ils ont suffisamment d’apport en iode. Il est donc vivement conseillé au reste de la population de manger des fruits de mer, c’est très important.

« Le sélénium est lui, un puissant antioxydant qui en plus va aider à l’iode dans son fonctionnement de la thyroïde. Le cuivre est un autre antioxydant que l’on va trouver en quantité très importante dans les huîtres d’où leur belle couleur verte. Parce que le cuivre est un oligoélément qui donne cette couleur de verte. Le zinc est également un antioxydant très puissant que l’on va trouver en quantité très importante dans les huîtres également.

« Enfin il ne faut pas oublier le fer car on a toujours tendance à dire que l’on trouve le fer dans la viande rouge et les femmes manquent souvent de fer. Mais les moules et les huîtres sont très riches en fer. Dans les huîtres et les moules, il y a deux fois plus de fer que dans la viande rouge. Les fruits de mer sont donc très bons pour la santé. »

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