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Les chauves-souris d’Amérique tropicale

Posté par othoharmonie le 16 août 2016

 

Les chauves-souris se rencontrent partout sauf dans les zones polaires, mais c’est dans les régions tropicales du Nouveau Monde qu’elles sont le plus nombreuses et le plus diversifiées : environ 260 espèces sur les quelque 950 décrites, soit plus du quart des chiroptères. Ainsi, 3 kilomètres carrés de forêt guyanaise hébergent plus de 50 espèces de chauves-souris différentes, alors que 100 kilomètres carrés de forêt équatoriale au Gabon en abritent 35. Cet écart est moins important entre l’Asie et l’Amérique : pour des surfaces similaires, la péninsule de Malacca d’une part, le Costa Rica et Panamá d’autre part possèdent respectivement environ 90 et 110 espèces de chiroptères.

Chauve souris

Par ailleurs, dans les forêts tropicales américaines, le nombre d’espèces de chauves-souris équivaut à peu près à celui des autres espèces de mammifères.

Les chiroptères d’Amérique tropicale se répartissent en 9 familles et 81 genres. Six de ces familles sont endémiques de ce continent : les noctilionidés (2 espèces), les mormoopidés (8 espèces), les phyllostomidés (qui, avec environ 143 espèces, réunissent plus de la moitié des espèces chiroptères du Nouveau Monde), les natalidés (5 espèces), les furiptéridés (2 espèces) et les thyroptéridés (2 espèces) ; les trois autres familles – les emballonuridés, les molossidés et les vespertilionidés – sont également représentées dans l’Ancien Monde.

Certaines espèces, comme les vampires, ont un régime très spécialisé ; d’autres, au contraire, sont omnivores et se nourrissent en partie de végétaux et en partie d’animaux, des invertébrés surtout. Selon leur alimentation, on distingue 6 grandes catégories de chauves-souris : les hématophages ; les insectivores – qui sont les plus nombreuses – ; les frugivores, les nectarivores, les piscivores et les carnivores.

Bien que le mot vampire soit originaire d’Europe centrale (étymologiquement, il pourrait venir d’un mot turc[uber] signifiant « sorcière »), c’est dans les régions les plus chaudes d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud que l’on trouve les vrais vampires. Un certain nombre d’invertébrés, comme les sangsues, les tiques et de nombreux insectes (punaises, puces, moustiques), se nourrissent de sang, mais, chez les vertébrés, les vampires sont les seuls à avoir adopté ce régime alimentaire. Il est d’ailleurs assez paradoxal que ces chauves-souris hématophages soient apparues et aient évolué uniquement en Amérique, continent qui, avant l’introduction du bétail par les Européens, était relativement pauvre en grands mammifères. D’autres parties du monde, comme l’Afrique, avec ses grands troupeaux d’herbivores, semblaient, a priori, plus favorables. Sur ce point, le mystère demeure.

Des trois espèces existant actuellement, le vampire commun, Desmodus rotundus, est celle qui a l’aire de répartition la plus étendue. Présent du Mexique à l’Argentine et au Chili, il évite pourtant la région des hauts plateaux mexicains ainsi qu’une bonne partie de la cordillère des Andes. Toutefois, on le trouve à plus de 1 000 m d’altitude (2 300 m au Mexique, 2 600 m en Colombie et même 3 800 m au Pérou). Les vampires se rencontrent dans les deux hémisphères, dans les régions où la température hivernale minimale est au moins égale à 10 °C.

 

-       Les chauves-souris hématophages

-       Les chauves-souris insectivores

-       Les chauves-souris frugivores

-       Les chauves-souris nectarivores

-       Les chauves-souris piscivores

-       Les chauves-souris carnivores

 Les chauves-souris d'Amérique tropicale dans RAT et SOURIS la-chauve-souris-en-plein-vol

Un animal lié aux climats chauds

L’étude de la physiologie du vampire montre que cette chauve-souris est incapable d’hiberner. Par ailleurs, le sang étant un aliment peu énergétique, maintenir la température corporelle constamment élevée alors que la température ambiante est basse nécessiterait, de la part de l’animal, l’absorption d’une quantité de nourriture bien supérieure à ses capacités. Voilà pourquoi l’espèce est introuvable sous des climats tempérés.

Dans l’archipel des Antilles, elle n’est présente aujourd’hui que dans l’île de la Trinité, mais elle l’était autrefois à Cuba, comme en témoigne la découverte de fossiles dans deux grottes de cette île.

La capacité d’adaptation de l’espèce est étonnante : elle vit aussi bien en pleine forêt amazonienne que dans les forêts décidues (dont les feuilles des arbres tombent à la saison sèche) d’Amérique centrale, dans les forêts sèches à épineux, dans les savanes, les zones cultivées et même dans les déserts côtiers du Pérou et du Chili. Si le vampire est plutôt rare au sein des grands massifs forestiers de l’Amérique latine, c’est sans doute parce que les grands mammifères y sont peu nombreux.

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Les souris blanches

Posté par othoharmonie le 16 août 2016

Longévité : 2 à 3 ans.

On ne trouve que très peu d’informations sur l’origine des souris, elles font partie des plus vieux mammifères au monde. On retrouve leur trace avant le XVIème siècle en Asie et au Proche Orient. Son statut d’animal de compagnie est maintenant rentré dans les mœurs.

La souris est un rongeur qui peut être facilement apprivoisé et devenir un animal domestique très sociable si elle est manipulée souvent et avec douceur. Pour cela il vous suffit de la prendre dans vos mains au moins une fois par jour, pour qu’elle s’habitue à votre odeur. Préférez le creux de la main, elle se sentira plus rassurée.

souris blanche

Elle  mord très rarement seulement si elle a peur.  Toutefois il est déconseillé de laisser les jeunes enfants la manipuler sans surveillance au risque de la blesser involontairement. Elles sont habituées à vivre en groupe donc, si c’est votre première souris prenez plutôt un duo sinon elle risque de s’ennuyer (deux mâles ou deux femelles de la même portée si possible).

Si vous avez déjà une souris à la maison et  si vous souhaitez en acquérir une nouvelle  il faudra simplement respecter quelques règles de base pour que tout se déroule correctement.

Tout d’abord il est impératif de mettre votre nouvelle souris en quarantaine environ deux semaines pour être sur qu’elle ne développe aucune maladie et ne contamine les souris déjà présentes dans votre cage.

Une fois la période de quarantaine terminée, placez les deux cages côte à côte pour qu’elles puissent faire connaissance.

Ensuite pour la rencontre, choisissez un terrain neutre et si cela se passe bien, vous pouvez introduire la nouvelle petite bête dans la cage.

Toutefois il est possible qu’il y ait quelques batailles au début, le temps qu’elles s’habituent  l’une à l’autre. Rien de très grave mais gardez toujours un œil dessus pour éviter les accidents.

La souris commune appelée aussi Souris de Laboratoire a été et continue à être beaucoup utilisée comme organisme modèle en biologie, par exemple en génétique, en embryologie, en oncologie, en pharmacologie ou en toxicologie.

La souris présente plusieurs avantages pour les laboratoires dont celui d’avoir un cycle de développement et de vie court, un élevage facile à faible coût, une faible taille et une grande prolificité.

Un autre intérêt est qu’elle est un mammifère dont le génome reste assez proche de celui de l’homme (99% de gènes homologues entre l’homme et la souris, c’est-à-dire de gènes proches mais pas forcément identique); ainsi la souris est-elle souvent utilisée en médecine et en toxicologie, en particulier pour l’établissement d’indicateurs, comme la DL50 (Dose létale médiane : indicateur quantitatif) de la toxicité d’une substance.qui est un indicateur de la toxicité aiguë.

L’abondance des études antérieurement faites sur la souris facilite le travail des chercheurs contemporains.

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