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Le vol des chauves-souris

Posté par othoharmonie le 11 août 2016

 

Les chauves-souris des régions à saison froide hibernent dans un lieu humide, vivant sur les réserves de graisses accumulées en été (leur température corporelle peut alors chuter de 20 °C), ou migrent vers des régions plus chaudes.

La Roussette

La majorité des chauves-souris vivent en groupe. Dans les pays tropicaux, les roussettes s’assemblent le jour sur des « arbres-dortoirs » et s’envolent au crépuscule. Les microchiroptères se rassemblent dans des grottes ou autres lieux obscurs.

Le rôle écologique des chauves-souris est capital : les espèces insectivores contribuent à la régulation des populations d’insectes, et les nectarivores assurent la pollinisation de nombreuses plantes.

Les chauves-souris volent et recherchent leur nourriture dans l’obscurité grâce à l’écholocation : elles émettent, par le nez ou la bouche, des ultrasons dont elles recueillent l’écho. Les modifications subies par l’onde réfléchie permettent d’apprécier la distance de l’objet, mais aussi de l’identifier (proie ou obstacle). L’écholocation est surtout utilisée par les chauves-souris insectivores, qui capturent souvent les insectes en vol. Les frugivores se servent plus de leur odorat et bénéficient d’une bonne vision nocturne.

Vol de chauve souris

Vampire

Cette chauve-souris d’Amérique latine, à l’origine mystérieuse, si prompte à grimper furtivement sur les mammifères endormis pour leur sucer le sang, est pour les hommes une figure de cauchemar. Mais, pour ses congénères, c’est un être doté d’une extrême sociabilité, capable de partager sa nourriture.

Les chauves-souris vampires ont d’abord été classées dans une famille particulière appelée vampiridés, puis desmodontidés. La singularité de leur régime alimentaire, hématophage, justifiait, aux yeux des taxinomistes, la création d’une famille à part entière. De nos jours, celle-ci a été supprimée, les vampires ayant été intégrés dans la grande famille des phyllostomidés (au sein de laquelle ils forment la sous-famille des desmodontinés), dont font aussi partie de nombreuses autres espèces de chiroptères, aux régimes alimentaires variés (frugivores, nectarivores, insectivores, carnivores).

Les phyllostomidés auraient évolué en Amérique du Sud à partir de formes primitives insectivores telles qu’Icaronycteris, qui fait partie des plus anciens fossiles connus de chauves-souris : il date du début de l’éocène (au tertiaire), il y a environ 52 millions d’années. Mais on connaît mal l’origine des vampires au sein des phyllostomidés. Tous les fossiles retrouvés, plutôt récents, datent du quaternaire (pléistocène et holocène). 

Outre les espèces actuelles, on en a découvert trois autres, aujourd’hui disparues : Desmodus archaeodaptes, de Floride, Desmodus stocki, des États-Unis et du Mexique, et, enfin, Desmodus draculae(dont le nom s’inspire du héros de l’écrivain Bram Stoker, Dracula), un vampire de grande taille découvert au Venezuela, et présent également au Brésil, et qui existait peut-être encore assez récemment. La rareté des fossiles a obligé les chercheurs à reconstituer l’évolution des phyllostomidés à partir de données empruntées à la fois à la morphologie, l’immunologie, la biochimie, l’étude des chromosomes, etc. Selon ces données, il a été avancé que les vampires proviennent d’un rameau de la lignée de chauves-souris omnivores dotées, aujourd’hui encore, de certains caractères primitifs, et rassemblées dans le genre Macrotus. Alors que les vampires actuels vivent en Amérique latine, on a trouvé aux États-Unis, dans des terrains du pléistocène vieux de quelques dizaines de milliers d’années, des fossiles de deux, voire de trois espèces de vampires. L’extinction de certains groupes de grands mammifères, leurs proies, et la rigueur des hivers à la fin du pléistocène, incompatible avec leur métabolisme, ont sans doute entraîné la disparition de ces vampires nord-américains.

Il existe trois espèces de vampires actuelles, cantonnées à l’Amérique du Sud et à l’Amérique centrale : le vampire commun, Desmodus rotundus, le vampire à ailes blanches, Diaemus youngi, et le vampire à pattes velues, Diphylla ecaudata.

 

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LES ADOPTIONS DE SOURIS

Posté par othoharmonie le 11 août 2016

 

 

La souris est un rongeur vif, curieux bien qu’un peu timide, intelligent, et proche de l’homme. Une fois la confiance installée entre la souris et son propriétaire, la relation qui vous lie à votre rongeur peut être assez liée. Dans de rares cas, elle peut être fusionnelle. Câlins, jeux et partage seront au rendez-vous si vous savez lui accorder le temps et surtout la patience nécessaires car la souris reste bien plus méfiante qu’un rat. Ce petit guide vous aidera à mieux la connaître et à appréhender ses besoins avant de vous lancer dans l’adoption de ce merveilleux petit rongeur…

 SOURIS

Présentation 

La souris est une espèce grégaire, cela signifie qu’elle a besoin de vivre en groupe pour s’épanouir. Il est donc primordial d’adopter au moins deux souris femelles. Exception faite pour les mâles qui, de nature territoriale, doivent bien souvent vivre seuls sous peine de déclencher des combats à mort.

Matures sexuellement dès l’âge de 5 semaines, les souris font en moyenne 8 à 12 souriceaux par portée. Les femelles sont fertiles 5 à 24 heures après la mise bas, et il n’y a aucune considération « familiale » chez la souris : le père peut se reproduire avec sa fille, le frère avec sa soeur, etc…

On estime qu’un couple de souris peut engendrer environ 1 00 000 de descendants sur une période de 425 jours !

Les souriceaux sont sevrés à l’âge de 5 à 6 semaines : de la 3è à la 4è semaine, ils peuvent cesser de téter leur mère et se nourrissent de nourriture solide, mais il est important de laisser les femelles au moins une semaine en présence de leur mère qui terminera leur éducation et leur apprendra « les codes sociaux des souris », à savoir comment se comporter au sein d’un groupe.

La hiérarchie est une notion essentielle pour qu’un groupe de souris soit équilibré. Il est normal et sain que les souris femelles d’un même groupe se battent afin de déterminer qui sera la dominante du groupe. Ces bagarres peuvent être impressionnantes (cris, poils qui volent, etc.). Il ne faut intervenir uniquement si les combats débouchent sur des morsures à sang. De la même manière que la souris vit difficilement sans compagnons, elle ne peut pas vivre sans que l’on s’intéresse à elle et qu’on l’occupe.

La souris a besoin d’être sortie tous les jours voire tous les deux jours si elle n’est pas seule, d’être stimulée, de partager une vraie relation avec son propriétaire. Et ce sera d’autant plus le cas chez les mâles qui vivent seuls.
Les souris vivent en moyenne 1 an et demi à 2 ans et demi. Adultes, les femelles pèsent en moyenne 30g et les mâles 35g, pour une taille d’environ 10 cm sans la queue.

 

La cage

Les « cages-gadgets » sont à proscrire.
Les souris ont besoin d’espace et de stimulation. Préférez les cages à rats, qui sont grandes et permettent un nombre incalculable d’aménagements ! Veillez tout de même à l’espacement entre les barreaux (si la tête d’une souris passe, le corps passe) qui ne doit pas excéder 1 cm.

N’optez pour un aquarium ou un vivarium que si vous posséder des animaux prédateurs des souris (chats, furets) afin d’éviter les accidents. Afin de favorisation une ventilation naturelle, prenez-les plus larges que hauts. D’ordinaire, les cages à barreaux permettant aux rats de grimper et étant plus faciles à aménager vous permettent de vous rapprocher plus facilement de votre compagnon.

La cage doit être agrémentée de divers accessoires qui stimuleront vos souris : hamacs, tuyaux, maisons, échelles, etc…
Il est préférable de la placer dans une pièce à vivre, pour que vos souris puissent s’adapter à votre rythme de vie. Évitez de la placer à même le sol : les courants d’air qui y circulent sont dangereux pour vos souris, et ces dernières préfèrent voir votre visage que vos pieds !

 

La litière

Les copeaux de bois de résineux parfumés ou non sont à proscrire, même si l’étiquette affirme qu’ils conviennent aux rongeurs. Au contact de l’ammoniac contenu dans l’urine du rat, les copeaux dégagent des vapeurs toxiques appelées phénols, qui irritent les voies respiratoires de la souris et finissent par causer de graves problèmes de santé.
Les litières les plus fréquemment utilisées sont la litière de chanvre, de lin ou de maïs, mais il existe d’autres alternatives comme la cellulose ou la no-smell.

 

L’alimentation 

Une souris mange environ 3 à 5g de nourriture par jour. Sa principale alimentation est un mélange de graines ou des extrudés (graines broyées puis compactées) respectant les taux nutritionnels conseillés, soit entre 13 et 15% de protéines et 3 à 4% de lipides pour une souris adulte, et autour de 18-20% de protéines et 5-6% de lipides pour un souriceau ou une femelle gestante.

Une alimentation ne respectant pas ces taux pourra provoquer des problèmes de santé tels que l’obésité, le diabète, les tumeurs, etc.

La souris est un omnivore opportuniste.
En plus de cette alimentation de base, il vous est possible de leur donner avec beaucoup de modération quelques aliments à côté : légumes frais à température ambiante, petits restes de viande, légumineuses et céréales, etc. A stopper en cas de diarrhées. Evitez tout ce qui est gras, salé, sucré, épicé, même en guise de friandise. Un tout petit bout de carotte crue ou une pâte crue sera tout aussi apprécié et plus sain pour la souris.

 SOURIS1

Les sorties

La cage est le lieu de repli des souris, et même si elles s’y sentent à l’aise, elles ont besoin d’être sorties tous les jours et que l’on s’occupe d’elles durant la sortie. L’espace de sortie devra être protégé de manière à ne présenter aucun danger pour la souris, qui reste avant tout un rongeur. Il est impossible de les éduquer à ne pas ronger. Veillez donc à ce qu’elle n’ait pas accès à des produits toxiques, des médicaments, des plantes, des câbles électriques, de l’alcool, ou encore à vos vêtements, vos sacs, vos chaussures, etc.

Vous pouvez leur apprendre à revenir vers vous à l’aide de friandises. Associez un petit bruit (claquement de doigts, de langue) ou leur nom à une friandise, elles apprendront très rapidement ! 

La santé

Les souris ne se vaccinent pas, mais il est important de les déparasiter de temps en temps (une à deux fois par an). Les anti-parasitaires sont des produits toxiques à haute dose. Demandez conseil à votre vétérinaire. Ce sont des animaux à la santé fragile, très sensibles aux abcès, aux tumeurs, ou aux problèmes respiratoires. Les soigner à un coût (consultation vétérinaire, achat de médicaments, opération), ne le négligez pas lors de l’adoption. 

Où adopter ?

Privilégiez l’adoption en refuge / sauvetage, ou chez un particulier sérieux, plutôt qu’en animalerie ou via une petite annonce prise au hasard sur Internet.
L’adoption chez un particulier sérieux vous assure :

  • D’adopter une souris correctement sevrée,
  • D’adopter un animal habitué à l’humain,
  • De ne pas adopter une femelle pleine,
  • Que votre souriceau aura vécu dans des conditions adaptées avant d’arriver chez vous (pas de surpopulation, une grande cage, des sorties, une nourriture adaptée)
  • De ne pas participer au commerce d’animaux.

Lors de l’adoption, pensez à vérifier les points suivants :

  • absence de porphyrine autour des yeux et nez (liquide lacrymal de couleur rouge, synonyme de maladie lorsqu’il est présent en grande quantité),
  • pas de bouton sur les oreilles (gale),
  • pas de trou dans le poil (teigne, dénutrition),
  • respiration non bruyante ni saccadée,
  • animal vif et curieux.

 

En bref

  • La souris est un animal grégaire, les femelles doivent vivre en groupe,
  • Un souriceau est sevré à partir de 5 semaines,
  • La souris est très fertile : un seul sexe par cage !
  • Le mâle a des testicules visibles parfois très tard,
  • Pas de cage « gadgets » ou de transport pour un habitat permanent,
  • Pas de copeaux de bois de résineux,
  • La santé des souris est très fragile : problèmes respiratoires, abcès, tumeurs,
  • La souris a une espérance de vie courte (1 an ½ à 2 ans ½),
  • La souris mâle (seul) requiert une attention quotidienne, il faut pouvoir lui consacrer au minimum une heure par jour,
  • La souris requiert les soins d’une personne responsable, elle n’est adaptée aux enfants en bas âge que sous contrôle d’un adulte avertit (attention aux chutes),
  • Renseignez-vous sur l’endroit où vous souhaitez adopter, afin d’éviter les mauvaises surprises (femelles pleines, souris malade, etc…).

Les souris nous offrent leur amour inconditionnel, sachez l’apprécier, le respecter, et le leur rendre comme il se doit.

 

Les sites informatifs

MaSouris.fr : http://www.masouris.fr
Souris Domestiques : http://noshamsters.be/souris

Les forums

Forum Des Souris : http://souris.forumactif.com
Forum Des Souris Domestiques : http://souris-domestiques.forumperso.com/forum

Les associations

A.F.A.R. : http://afar-asbl.net/info
Au Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com

SOURCE : http://pavillon-rongeurs.fr/new/les-animaux/presentation-des-especes/la-souris/

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