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Une grande histoire de la moule

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2016

 

La culture sur bouchots est la méthode d’élevage traditionnelle de la moule. Elle est pratiquée sur l’ensemble du littoral de la région, de l’estuaire de la Loire jusqu’à la Baie de l’Aiguillon, ce dernier étant le centre historique de la culture sur bouchots.


L’élevage sur estran : les moules de bouchot

Braderie de Lille 1958La culture sur bouchots est la méthode d’élevage traditionnelle de la moule. Elle est pratiquée sur l’ensemble du littoral de la région, de l’estuaire de la Loire jusqu’à la Baie de l’Aiguillon, ce dernier étant le centre historique de la culture sur bouchots.

Les bouchots sont des pieux de bois disposés en ligne sur l’estran. On distingue deux types de bouchots : les bouchots de captage, qui servent de support aux cordes en fibre de coco sur lesquelles vont se fixer le naissain de moules, et les bouchots d’élevage, sur lesquels vont être enroulées les cordes garnies de naissains. 

L’élevage en pleine mer : les moules de filière

L’élevage en pleine mer se fait grâce aux filières. Il s’agit d’un dispositif qui se compose d’un support (aussière) dont la flottabilité est assurée par des bouées, fixées au fond par des corps morts.

En Pays de la Loire, l’élevage sur filières n’est présent que dans le Pertuis Breton vendéen et sur l’Île d’Yeu. Le premier « champs de filières » date de 1991 et était à l’origine uniquement conçu pour le captage. Aujourd’hui, les mytiliculteurs y pratiquent aussi bien le captage, en installant des structures sur lesquelles sont enroulées des cordes de coco, que l’élevage, à l’aide d’aussières verticales appelées « descentes ».

Les filières offrent un meilleur rendement que les bouchots, mais les structures sont plus exposées et fragiles.

Naissance de la mytiliculture …

La baie de l’Aiguillon est le bassin originel de la mytiliculture, le berceau de l’élevage sur bouchots. La légende raconte qu’en 1235, un marin irlandais, Patrick Walton, s’échoue dans la baie suite à une tempête. Contraint de s’installer dans la baie, il installe sur l’estran des filets tendus entre des piquets afin de piéger des oiseaux pour se nourrir. Au fur et à mesure qu’il vient relever ses pièges, il se rend compte que des jeunes moules se fixent sur les pieux et les filets.

Il améliore son dispositif en plantant des pieux de plus grandes tailles, qu’il relie avec des clayonnages de branches pour améliorer son captage. Ainsi naissent les premiers bouchots, dont le nom vient de la contraction de deux mots gaëliques : bout (clôture) et chot (bois).

 Premières évolutions de la mytiliculture …

Jusqu’en 1860, cette culture empirique sur bouchots va se développer progressivement, s’étendant de La Tranche-sur-Mer en Vendée à la Rochelle en Charente-Maritime. Les boucholeurs utilisaient des lignes de bouchots en forme de V, ce qui permettait à la fois d’élever des moules et de piéger des poissons à marée descendante.

Cependant, ce système accélère l’envasement des sites de production et un décret datant de 1859 précise que les bouchots doivent être uniquement employés à l’élevage des moules. Le ministère de la Marine définit également les modalités d’installation des pieux, qui doivent désormais être plantés en ligne.

La moule Mytilus edulis …

Deux espèces de moules sont élevées en France : la moule commune (Mytilus edulis) et la moule d’Espagne (Mytilus Galloprovincialis). Seule la première est élevée sur le littoral des Pays de la Loire. Comme l’huître, la moule est un coquillage bivalve filtreur. Elle pompe de l’eau de mer et utilise ses branchies pour respirer et capter le plancton dont elle se nourrit.

imagesEn revanche, la moule est dotée de deux organes originaux que sont le pied et la glande byssogène. Le pied est un organe en forme de languette, équipé de muscles, qui permet à la moule de se déplacer très lentement. Néanmoins, ce coquillage a majoritairement une vie fixée. L’organe byssogène est une glande qui permet à la moule de se fixer, en produisant le byssus, ensemble de filaments dont les extrémités sont pourvues d’une substance hautement adhésive. 

Reproduction de la moule …

La moule n’est pas bisexuée : elle naît mâle ou femelle et le reste toute sa vie. De la même manière que les huîtres, les femelles vont expulser des paquets d’ovules par contractions répétées de la coquille tandis que les mâles vont libérer leurs spermatozoïdes.

L’émission des produits génitaux a lieu au printemps. Une fois fécondées, les larves se déplacent grâce à leurs velums, voile cilié. Elles vont peu à peu s’alourdir et chercher à se fixer. Contrairement aux huîtres, elles ne se fixent pas définitivement et peuvent se déplacer grâce à leurs pieds et à leurs byssus.

Lire le dossier en entier sur : http://www.huitre-vendee-atlantique.fr/le-savoir-faire/les-moules-de-bouchot-et-de-filiere/7-histoire-de-la-moule.html

 

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LES MOULTITUDES

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2016

 

Les moules sont peu caloriques mais sont en revanche riches en fer, en calcium et en iode alors si vous les servez en plat principal et quel que soit l’apprêt choisi, ne soyez pas petit joueur… laissez tombez le litre et visez plutôt le kilo par personne !

Différentes espèces de moules

moulesLa moule comme l’huître est un mollusque (du latin mollis, « mou ») bivalve (dont la coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées pouvant s’ouvrir ou se fermer) de couleur noir plus ou moins bleuté.

Il en existe de très nombreuses espèces mais nous ne consommons en général que les moules de l’espèce : Mytilus edulis que l’on trouve sur les côtes bretonnes, de la mer du nord et plus généralement dans tout le nord de l’Europe et au Canada. Mytilus galloprovincialis sur les côtes atlantiques et méditerranéennes ainsi qu’en Espagne et au Portugal.

Pour se nourrir, elles filtrent l’eau de mer dans laquelle elles croissent pour récupérer le plancton. Par conséquent, comme tous les animaux « filtreurs » elles sont également susceptibles de récupérer toxines, métaux lourds et polluants divers. Pour cette raison elles font l’objet de contrôles rigoureux avant d’être commercialisées.

Différents modes de production des moules

 

 

L’élevage des moules est appelé mytiliculture et consiste au captage de naissins (jeunes individus) dans le milieu naturel puis à l’élevage de ceux-ci dans un milieu qui assurera leur croissance et leur engraissement selon des modes de production différents tels que :

L’élevage à plat, réalisable lorsque les fonds sont durs, à l’abri des fortes houles et ne se découvrent pas à marée basse. L’inconvénient de cette méthode vient de l’envasement rapide des fonds qui oblige à un nettoyage régulier.

L’élevage sur bouchot, probablement la méthode la plus ancienne qui consiste à élever les moules sur des pieux de chêne ou de châtaignier hauts de 4 à 6 mètres plantés en alignement de 50 à 100 mètres de long sur des zones qui se découvrent totalement ou en partie à marée basse. Le terme « bouchot » désigne donc précisément une double ligne de pieux régulièrement espacés sur 100 m de long soit 120 à 200 pieux.
Cette production sur bouchots représente plus des trois quarts des élevages de moules et concerne des zones comme la baie du Mont Saint-Michel, la Normandie, la Mer du Nord.

L’élevage en suspension utilisé dans des zones à très faible amplitude de marée comme la Méditerranée et l’étang de Thau mais parfois aussi dans des zones de fortes marées (rias espagnoles) où la grande profondeur exclut tous les autres modes d’élevage. Les jeunes moules sont fixées à des cordes, elles même attachées à des traverses fixes ou flottantes.

Il existe aussi des « moules de pêche » récoltées à la drague sur des bancs sauvages. C’est le cas de la moule de Barfleur.

Variétés de moules et Cuisine

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