Mollusques : moules, huîtres et autres
Posté par othoharmonie le 21 juillet 2016
Moules
Les moules cultivées au Canada atlantique arrivent premières parmi les mollusques cultivés au Canada au chapitre du volume, de la valeur et de leur contribution socioéconomique. Environ 23 000 tonnes de moules d’élevage sont produites dans la région chaque année. La moitié de cette production est exportée, surtout vers le marché des États‑Unis.Le Canada atlantique est le principal fournisseur de moules d’élevage vivantes aux États‑Unis et a accru sa part de marché au cours des dernières années pour supplanter la Nouvelle-Zélande à titre de premier fournisseur de moules d’élevage en Amérique du Nord. Les moules ont une forte teneur en protéines, sont faibles en gras et constituent une bonne source de minéraux et de vitamines, et une excellente source d’acides gras omégas-3, un nutriment ayant des bienfaits pour le cœur.
Les moules cultivées partout au Canada atlantique – des eaux fraîches au large de Terre‑Neuve‑et‑Labrador où transitent des icebergs aux profondes baies du Cap‑Breton et des riches bras de mer de l’Île‑du‑Prince‑Édouard aux eaux au large de la côte est du Nouveau‑Brunswick – sont supérieures en goût et en qualité aux moules cultivées à l’étranger, dans des eaux plus chaudes. L’Île‑du‑Prince‑Édouard est un important fournisseur dans l’industrie de la mytiliculture. Sa production de moules est passée d’un maigre 1 150 tonnes en 1986 à plus de 18 000 tonnes en 2009, ce qui représente 75 % de toute la production canadienne. L’industrie de la mytiliculture est devenue un secteur essentiel de l’économie de l’Île, et a créé environ 1 165 emplois directs et indirects. En 2009, la production de moules du Canada atlantique comptait pour plus de 95 % de la production canadienne de moules d’élevage, et présentait amplement d’occasions d’expansion. Ayant fait œuvre de pionnière dans le développement des technologies mytilicoles, la Nouvelle‑Écosse contribue de façon considérable à la production de moules de la région, et présente un potentiel d’expansion. À Terre‑Neuve‑et‑Labrador, la production de moules augmente elle aussi continuellement (la province s’est classée au deuxième rang de toutes les provinces en 2010 pour le volume de production) et présente amplement d’occasions d’expansion.
Huîtres
L’ostréiculture est un autre secteur en expansion au Canada atlantique. En 2009, la région a produit 3 078 tonnes d’huîtres, avec l’Île‑du‑Prince‑Édouard et le Nouveau‑Brunswick en tête de la production. Au pays, l’Île‑du‑Prince‑Édouard est le deuxième plus important producteur d’huîtres après la Colombie‑Britannique. En Nouvelle‑Écosse, la culture d’huîtres se pratique depuis près d’un siècle et la province présente encore du potentiel inexploité. Le Nouveau‑Brunswick aussi présente un potentiel semblable et prévoit accroître considérablement sa production d’huîtres le long de la côte nord-est. En fait, on prévoit une augmentation importante de l’industrie canadienne de l’huître au cours des prochaines années, et cette augmentation devrait venir principalement de l’aquaculture et du Canada atlantique.
Myes et palourdes américaines
La Nouvelle‑Écosse a mis le cap sur l’augmentation de sa production de mollusques : son plan d’aquaculture à long terme souligne le potentiel important que représente la production de myes et de palourdes américaines. La Nouvelle‑Écosse compte plus de 2 900 hectares de concessions à myes pour l’aquaculture.
Extrait de : L’aquaculture au Canada atlantique
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