L’huître, le plaisir sur un plateau
Posté par othoharmonie le 9 juillet 2016
Il y a toujours une belle allégresse quand on envisage un plateau d’huîtres. Ces petites bêtes hermaphrodites ont des noms pleins de charme – pied-de-cheval, tsarskaya, muirgen, nacre des abers – et des saveurs insolentes. On les mange fraîches, surtout pas glacées, et on les croque plutôt qu’on ne les gobe. Sachez qu’une bourriche se conserve sans sourciller pendant une semaine, au frais, à 6°C environ.
Luxueuses, délicieuses mais aussi bonnes pour la santé… les huîtres conjuguent toutes ces qualités. Elles sont également légères (70 calories pour huit huîtres) et riches d’une cascade de bénéfices : protéines, oméga 3, vitamines (B12, A, D), minéraux (cuivre, fer, zinc, phosphore, sélénium). N’en jetez plus !
Question goût, Stéphan Alleaume, ostréiculteur à Cancale, souligne : « C’est comme pour les vins. La différence entre les terroirs dépend de la salinité de l’eau. Les plus douces, ce sont les claires et celles d’estuaire. Nos parcs de Saint-Kerber exportent 90 % de leur production. Surtout vers l’Asie, c’est là qu’on les aime le plus. »Dommage que seuls 30 % des Français soient des consommateurs d’huîtres réguliers…
Les ouvrir tient du calvaire, mais les écaillers, eux, se mettent chaque année au défi. Cette fois-ci, c’est Francisco Pires, du restaurant l’Huîtrier à Paris, qui a été sacré, à Marennes, champion de France 2014 : il a ouvert 50 creuses et 50 plates – sans les abîmer – en 5 mn 30 ! A votre tour : la brasserie La Mascotte *, à Paris, dispense, jusqu’à fin février, des cours d’ouverture d’huîtres (avec verres de vin pour la case plaisir).
Enfin, la fameuse Mireille Guiliano, auteure de French Women Don’t Get Fat, vient d’écrire Meet Paris Oyster (Grand Central Life &Style, 2014, bientôt en français), avec des recettes très gourmandes.
52 rue des Abbesses, Paris 18e. Tél. : 01 46 06 28 15.
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