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Une histoire des moules

Posté par othoharmonie le 14 juin 2016

 

Histoire de la mouleSaviez-vous que les moules sont l’une des plus anciennes espèces sur la Terre? En fait, des preuves indiquent qu’elles existent depuis le début des temps. 

Les moules cultivées existent depuis près de 900 ans, elles remontent au XIIe siècle. Un marin qui a fait naufrage au large des côtes françaises a planté des pieux munis de filets dans l’eau pour attraper du poisson. En vérifiant ses filets, il s’est aperçu que des moules s’étaient fixées sur les pieux. Ainsi naissait ce que l’on appelle aujourd’hui la technique d’élevage ou de culture sur bouchots.

En Amérique du Nord, on récolte les moules sauvages depuis le début des années 1900. La culture en suspension des moules bleues est apparue dans les années 1970 à Seattle, dans l’État de Washington, et peu de temps après, au Canada atlantique. 

L’industrie mondiale produit maintenant plus de quatre milliards de livres par années et donne de l’emploi à 1,5 million de personnes.

Les moules bleues cultivées fraîches ne sont pas seulement savoureuses, elles constituent également un excellent choix santé. Elles ont une teneur élevée en oméga-3 et contiennent une bonne part de l’apport quotidien recommandé en zinc, l’iode, les vitamines B et C et fer.

Les moules sont également très faibles en gras (soit 2,2 g de gras par portion de 100 g de chair de moules) et contiennent peu de glucides. Une portion moyenne de moules contient environ 90 calories. 

En les accompagnant d’autres aliments faibles en gras, les moules font partie d’un repas sain, nutritif et consistant. On peut donc apprécier ce délice de la mer en toute quiétude.

 

Les producteurs canadiens sont fiers de leurs moules :  Charlottetown (Î.-P.-É.), le 15 avril 2009

Les producteurs de moules canadiens ont lancé un programme de mise en marché pour stimuler les ventes de ce mollusque abordable, délicieux et nutritif. « Nous avons un excellent produit et nous pensons tenir une excellente occasion d’accroître la sensibilisation des consommateurs et la demande des moules en Amérique du Nord », explique M. Brian Fortune, président du Conseil de l’industrie de la moule.

M. Fortune fait référence à un programme de marketing et de sensibilisation des consommateurs pluriannuel axé sur la croissance du marché des moules cultivées fraîches en Amérique du Nord. Les messages seront articulés autour de la valeur nutritive du produit, de la facilité de préparation et de la durabilité de l’industrie du point de vue de l’environnement.

MoulesCette stratégie de mise en marché d’un million de dollars par année, contiendra entre autres de la publicité payée, une couverture médiatique, l’établissement de partenariats et la participation à des activités de l’industrie. On travaille également à la mise sur pied d’un site Web convivial.

Le programme de marketing constitue le point culminant d’une recherche extensive et de consultations auprès des associations représentant l’industrie des mollusques et crustacés ainsi que les membres du Conseil, qui représente la majorité des producteurs de moules de l’est du Canada. « Nous avons uni nos efforts car nous avons appris, par la mise en place de programmes de marketing et de partenariat semblables à travers le monde, que ce genre de campagne stimule les ventes », indique Mme Ruth Salmon, directrice exécutive de l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquiculture.

L’industrie de la moule accueille d’emblée cette initiative qui avantagera toute la chaîne de valeur, de l’exploitation myticole jusqu’à l’acheteur final. Ce programme dirigé par l’industrie sera soutenu grâce à une redevance imposée sur toutes les ventes effectuées par les membres du Conseil. La redevance entre en vigueur le 1er juin 2009 et les membres du Conseil considèrent qu’il s’agit d’une redevance raisonnable par rapport à un produit abordable. Ils sont persuadés qu’à long terme, ce programme sera très avantageux pour la mytiliculture.

 

Pour plus amples renseignements : consulter le site http://www.decouvertemoules.com/

Catherine Hebb
Groupe Bristol
1-902-491-2540 (bureau)
1-902-222-5092 (cellulaire)

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LES MOULES DES ETANGS

Posté par othoharmonie le 14 juin 2016

 

L’anodonte, appelé aussi moule d’étang, est l’un des plus grands mollusques bivalves d’eau douce. Sa taille peut atteindre 23 centimètres. Si l’on trouve souvent des coquilles cassées le long des berges des étangs, c’est que les rats musqués les mangent. Ces mollusques ne sont pas comestibles pour l’homme, mais les carpes en sont particulièrement friandes. Certains plongeurs découvrent de véritables parterres de coquilles d’anodontes brisées, signe d’une zone d’alimentation des carpes.

Les Anodontes sont d’excellents filtres et, par leur action, participent à la purification de l’eau. En contrepartie, ils peuvent accumuler des polluants toxiques (métaux et pesticides) dans leurs tissus.

moule étang

Le saviez-vous? 

Les oeufs se développent jusqu’au stade larvaire dans les branchies puis, expulsés, se fixent sur les nageoires ou les branchies des poissons par des crochets. Les larves y continuent leur évolution. Une fois celle-ci terminée, elles se laissent tomber dans la vase du fond où elles continuent leur développement. Excellent moyen de coloniser les fonds vaseux!

L’Anodonte des cygnes est hermaphrodite. Il appartient à la classe des lamellibranches. il vit au fond de l’eau et se déplace grâce à un pied unique. Enfoncé dans la vase, il entrouvre sa coquille pour laisser passer ses siphons respiratoires. 

La mulette est une proche parente de l’anodonte et se trouve le plus souvent en rivière. Ces moules d’eau douce ont besoin des poissons pour se reproduire. 50 000 oeufs éclosent entre leurs branchies, puis sont expulsés par les siphons. Les jeunes larves sont gobées par les poissons et parasitent leurs branchies grâce à des crochets où elles s’enkystent. Aprés plusieurs mois, quand elles ont atteint la taille d’un centimètre et se sont métamorphosées en moules, elles se détachent du poisson et tombent au fond de l’eau.

A l’inverse, certains poissons, les bouvières, confient leur ponte aux anodontes. Plongeant un long oviducte dans les branchies du mollusque, elles déposent leurs oeufs. L’anodonte couvera la progéniture du poisson jusqu’à ce que ses rejetons aient atteint un centimètre.

La présence d’anodontes en bordure est toujours bon signe ! Youpi !

 Source d’informations :

1. Tout ou partie des définitions proviennent de l’encyclopédie libre Wikipédia publiée sous licence CC-BY-SA 3.0, elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces éléments en navigant sur le site Wikipédia.

2. Tout ou partie des définitions proviennent du site Pêche82, toute la pêche en Tarn & Garonne. Elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces éléments en navigant sur ce site.

3. Tout ou partie des définitions proviennent du site encyclopeche.com. Elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces éléments en navigant sur ce site.

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