Moules d’eau douce
Posté par othoharmonie le 11 juin 2016
Il existe des « moules d’eau douce » mais qui sont classées dans l’ordre des Unionoida et ne sont pas consommables. La plus connue est la moule zébrée, espèce invasive qui colonise en Europe et en Amérique du nord de nombreux canaux, lacs et cours d’eau, au point parfois de poser des problèmes de dysfonctionnement des écluses, de boucher des tuyaux ou éliminer d’autres espèces moins résistantes. Cette espèce n’est habituellement pas consommée, ni commercialisée, et elle peut accumuler des quantité importantes de toxiques, dans la chair, mais surtout dans la coquille.
Les principales espèces de moules de mer comme Mytilus edulis peuvent également séjourner temporairement dans l’eau douce. Aux Pays-Bas, l’un des principaux gisements de moules est l’estuaire de l’Escaut.
La moule perlière d’eau (Linnaeus 1758), ou mulette, est un mollusque lamellibranche des rivières claires d’Europe, de Russie, du Canada1 et de la façade Est des États-Unis, communément classée parmi les moules d’eau douce. Dans le cycle de développement de l’espèce, la larve doit – durant quelques mois – parasiter un saumon ou une truite (qui la nourrit et la transporte).
Les adultes tolèrent des substrats limoneux ou vaseux mais les juvéniles ont impérativement besoin d’un substrat sableux ou graveleux dans lequel de l’eau propre et oxygénée puisse circuler.
C’est une espèce connue pour sa durée de vie exceptionnelle (plus d’un siècle), mais qui est au bord de l’extinction bien que protégée.
Cette espèce a jusqu’au milieu du xxe siècle été exploitée pour la production des perles de joaillerie, avant la découverte au xviiie siècle des huîtres perlières tropicales, souvent plus grosses et surtout plus régulières.
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