Le Sanglier, gibier préféré des chasseurs

Posté par othoharmonie le 13 mai 2016

Fort, sauvage et courageux, le sanglier est un animal admiré des Romains. Plusieurs grandes familles l’ont choisi pour nom ou pour emblème, et sa chasse est un des sports favoris de la société aristocratique. Elle est d’autant plus recherchée qu’elle est dangereuse, tandis que la chasse au cerf, animal réputé peureux, est sans péril. Cette chasse au porc sauvage, déjà célébrée par Homère, est un thème classique de la littérature grecque et romaine : elle se pratique à pied, avec l’aide de meutes spécialisées ayant pour rôle de rabattre l’animal vers des filets où les hommes l’attaquent au corps à corps, simplement armés d’un épieu. Gibier de choix, le sanglier constitue ainsi une des pièces maîtresses de la gastronomie romaine, laquelle atteint son apogée au iie siècle de notre ère.

sanglier

Les sangliers les plus appréciés sont alors ceux que l’on importe de Gaule, réservoir inépuisable de porcins. Moins redoutables que celles de Germanie, les immenses forêts gauloises de chênes et de hêtres n’abritent pas seulement des animaux sauvages : d’immenses troupeaux de porcs domestiques viennent s’y gaver de glands et de faines. Ils constituent une des grandes richesses de la Gaule, leur viande étant en partie destinée à l’exportation vers Rome et l’Italie, voire vers l’Orient méditerranéen. Jusqu’à l’époque des invasions barbares, les salaisons gauloises sont consommées dans presque tout l’Empire.

Cette richesse économique procurée par le cochon domestique fait écho à une forte dimension religieuse incarnée dans le porc sauvage. Celui-ci est l’animal le plus valorisé de la mythologie celtique : attribut du dieu Esus, ancêtre de tous les autres dieux, il représente à la fois la force spirituelle et l’énergie créatrice. Sa chasse est souvent une chasse rituelle, qui donne naissance à des récits fabuleux et des exploits légendaires, mettant en scène des animaux gigantesques et des chasseurs infatigables. Les Germains ne sont pas en reste qui, comme les Romains, considèrent la chasse au cerf comme une chasse de peu d’intérêt et qui, comme les Celtes, lui préfèrent celle de l’ours, roi de la forêt, et celle du sanglier, le plus courageux de tous les animaux. Pour le jeune Germain, affronter un ours ou un sanglier en combat singulier, dans un corps à corps sanglant où l’homme et la bête ne semblent plus faire qu’un, constitue un rite de passage obligé pour devenir un guerrier adulte.

Animal votif, nourriture sacrificielle, gibier royal, attribut du pouvoir spirituel (comme le druide et l’ermite, il vit solitaire dans la forêt), le sanglier est valorisé par les sociétés européennes anciennes. À l’ours il dispute le titre de roi de la forêt et incarne comme lui la force et le courage. Comme tel il joue un rôle important dans le monde des insignes et des emblèmes. Au premier siècle avant notre ère, l’image du sanglier se rencontre ainsi aussi bien du côté des légions romaines que chez les tribus gauloises et germaniques, particularité que ne manque pas de relever César dans sa Guerre des Gaules et qui le conduit à souligner la vaillance du noble animal : le sanglier c’est le courage absolu. Quelques siècles plus tard, le sanglier est, avec le corbeau et l’ours, l’insigne favori des peuples barbares dont les invasions mettent fin à l’Empire romain d’Occident. Il conserve ce rôle pendant tout le haut Moyen Âge, et lorsque naît l’héraldique, dans le courant du xiie siècle, le sanglier devient tout naturellement une des premières figures du blason. Dans les textes littéraires allemands et scandinaves, il reste même jusqu’au xive siècle la figure héraldique stéréotypée du parfait chevalier, tandis qu’en France et en Angleterre ce rôle est tenu par le lion.

Source : M. Michel Pastoureau  Directeur d’études, Ecole pratique des hautes études – Section des sciences historiques et philologiques, correspondant de l’Institut

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Le Porc, cousin de l’homme

Posté par othoharmonie le 12 mai 2016

En remontant plus haut, certains protohistoriens voient dans le porc l’animal propre aux fermiers sédentaires, et donc l’animal rejeté ou honni par les peuples nomades – ce que sont les tribus primitives des Hébreux – éleveurs de moutons, de chèvres et de chameaux, tous animaux qui peuvent les suivre dans leurs déplacements. D’autres font observer que l’élevage du cochon nécessite de grandes quantités d’eau, laquelle est rare au Proche-Orient. D’autres encore soulignent la nécessité séculaire de conduire les porcs dans les forêts pour les nourrir : dans les régions privées de forêt, il faut les alimenter avec des grains et donc prélever à leur profit une part importante de la nourriture destinée aux hommes. Ces dernières explications sont sans doute fondées mais elles ont un côté positiviste que l’historien des sociétés anciennes accepte avec réticence.

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Plus séduisantes sont les explications d’ordre taxinomique, développées par quelques anthropologues. Ceux-ci remarquent que le porc n’est pas le seul animal déclaré impur par le Lévitique et le Deutéronome, tant s’en faut. Il ne faut donc pas l’envisager isolément mais prendre en compte toutes les espèces considérées comme impures. Or si certaines se nourrissent bien d’immondices et de charognes, d’autres pas du tout. C’est pourquoi, plutôt que de mettre en avant les mœurs et le régime alimentaire des animaux concernés il vaut mieux partir des connaissances et des classifications zoologiques. Non pas celles d’aujourd’hui, bien évidemment, mais celles des époques bibliques. Semblent ainsi déclarés impurs et tabous tous les animaux qui ne réunissent pas les critères de classification habituels. Ils sont « hors catégories », inclassables donc suspects et dangereux : le porc parce qu’il ne rumine pas alors qu’il a le sabot fendu comme tous les ruminants ; le corbeau, le vautour et les oiseaux de proie parce qu’ils mangent de la chair alors qu’ils volent ; la crevette, la langouste, l’anguille et d’autres espèces aquatiques parce qu’elles nagent mais ne présentent ni écailles ni arrêtes.

À moins de considérer que les interdits bibliques répondent à la seule volonté divine et qu’il est vain et illicite de leur chercher une explication rationnelle – position adoptée par beaucoup de rabbins – c’est peut-être du côté de ces hypothèses taxino-miques qu’il faut aujourd’hui chercher pour comprendre les interdits alimentaires ayant cours dans le Proche-Orient ancien.

Il est cependant une raison qui semble aujourd’hui plus fondée que toutes les autres : le cousinage biologique entre l’être humain et le cochon. Cette parenté, bien connue des sociétés anciennes, aide à mieux comprendre non seulement les tabous mais aussi la symbolique fortement ambivalente du porc, construite à la fois sur l’attrait et le rejet. Pour les savoirs antiques et médiévaux, trois animaux seulement sont pensés comme des « cousins de l’homme » : l’ours, en raison de son aspect extérieur, de son régime alimentaire, de ses mœurs et de son comportement sexuel (longtemps on a cru que l’ours mâle était attiré par les jeunes filles, qu’il enlevait et violait) ; le cochon en raison de son anatomie interne, de sa physiologie, de ses maladies, de son caractère omnivore, de son intelligence et de sa sensibilité ; et le singe, à propos duquel plusieurs encyclopédistes du xiiie siècle précisent : « en fait, contrairement à l’ours et au cochon, le singe ne ressemble pas du tout à l’homme mais il est tellement diabolique qu’il fait semblant de lui ressembler ».

L’idée d’un cousinage entre l’homme et le porc est donc ancienne. Dans les récits mythologiques elle s’exprime surtout par le thème de la métamorphose : des humains sont changés en porcs et inversement. Le livre X de l’Odyssée, par exemple, nous raconte comment les compagnons d’Ulysse, errant sur les mers après la ruine de Troie, abordent sur l’île d’Aea, possession de la redoutable magicienne Circé. Celle-ci leur fait bon accueil, leur offre un banquet puis, comme elle a coutume de le faire avec ses visiteurs, les transforme en pourceaux en leur faisant boire un philtre et en les touchant de sa baguette magique. Grâce à une herbe protectrice fournie par le dieu Hermès, Ulysse échappe à la métamorphose et menace Circé de la tuer. Mais il tombe sous le charme de la magicienne dont il partage l’amour et la vie pendant quelque temps. Il obtient néanmoins qu’elle rende à ses compagnons leur nature humaine.

Source : http://ashp.revues.org/1170

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L’élevage du Porc – Tabous et sacrifices

Posté par othoharmonie le 12 mai 2016

 

L’élevage du porc s’est propagé rapidement à partir du VIe millénaire. La facilité à le nourrir, l’abondance de sa viande et de sa graisse, sa reproduction rapide expliquent cette extension précoce dans de larges zones de l’Ancien Monde. Le problème reste de savoir d’où vient ce porc domestiqué. Certains naturalistes font dériver le cochon domestique du porc sauvage, c’est-à-dire du sanglier. Celui-ci est apparu – dans l’état actuel de nos connaissances – à l’ère tertiaire, au miocène, c’est-à-dire quelque trente millions d’années avant le temps présent. Mais il est probable que la famille des suidés à laquelle il appartient, lui est antérieure d’encore quelque vingt millions d’années. Les premiers sangliers, en effet, se répartissent déjà en deux « races » : le sus scrofa d’Europe et le sus vittatus d’Asie orientale. Longtemps on a considéré que l’une et l’autre ont donné naissance aux races de porcs domestiques d’Europe et d’Asie. Aujourd’hui on en est moins sûr, et les zoologues semblent s’acheminer vers une séparation plus nette, dès la préhistoire, entre le sanglier proprement dit, avec ses différentes variétés, et les ancêtres méconnus du cochon domestique. Même si de bonne heure des croisements sont intervenus entre ces deux animaux, il s’agirait peut-être à l’origine de deux espèces différentes, appartenant toutes deux à la famille des suidés, comme le phacochère d’Afrique ou le pécari d’Amérique.

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Les débuts de la domestication du porc peuvent être datés à partir de restes osseux. L’analyse de fragments d’os et de dents permet de connaître l’âge et le sexe des sujets qui ont été abattus pour être consommés. Il apparaît ainsi qu’à partir du septième millénaire avant notre ère (au Turkestan et en Asie Mineure) ou au sixième millénaire (en certaines régions d’Asie orientale), les mâles sont tués plus tôt que les femelles – celles-ci étant conservées pour la reproduction – en général à l’entrée de l’hiver, lorsqu’il devient plus difficile de les nourrir. L’étude des mâchoires met en valeur l’ablation des canines, et l’examen ostéologique permet de dire si l’animal avait ou non été castré, la castration modifiant, chez le porc comme chez tous les mammifères, les formules osseuses. Ces trois pratiques – abattage précoce des mâles, ablation des canines, castration – attestent avec certitude la domestication. Il est donc possible d’en établir une chronologie (relative) et une géographie (plus solide) à partir des sites proto-historiques qui ont été fouillés. En aucun cas il n’a été trouvé trace de domestication avant le septième millénaire.

À partir du troisième millénaire, le porc semble répandu sur tout le pourtour du bassin méditerranéen. Mais son statut et ses rapports avec l’homme diffèrent beaucoup selon les régions et les cultures, voire à l’intérieur d’une société donnée pendant une durée un peu longue. À cet égard, le cas égyptien est exemplaire. Méprisé par les peuples nomades du désert, le porc est élevé et consommé par les fermiers sédentaires de la vallée du Nil. Du moins jusqu’au milieu du deuxième millénaire. Car vient ensuite un abandon progressif de la consommation courante de cet animal, que l’on réserve au culte d’Osiris à qui il est sacrifié : on ne le mange plus que le jour de la pleine lune. Par la suite, le discrédit du porc continue de s’accentuer : sa viande, réputée impure, n’est plus du tout consommée, et d’animal sacré offert à Osiris, dieu du Nil et de la végétation, il devient l’attribut de Seth, le dieu démoniaque de la mythologie égyptienne. Celui-ci est parfois représenté par un porc noir dévorant la lune.

Le cas égyptien n’est pas isolé. Plusieurs peuples du Proche-Orient, à partir de dates qui varient, considèrent le porc comme un animal impur et tabou : les Hébreux, bien sûr, mais aussi les Phéniciens, les Cananéens, les Crétois, plus tard les Éthiopiens et les Indiens. Les raisons de cette attitude sont diverses mais plus souvent d’ordre symbolique que proprement hygiéniques. Le climat en fait n’explique rien : dans une même région chaude, certains peuples mangent du porc et d’autres non.

Ces tabous n’ont pas cours dans le monde grec, où, dès l’époque archaïque, l’élevage de porcs représente une grande richesse. Le porc est à la fois un animal que l’on sacrifie aux dieux et un animal que l’on mange couramment. Sa chair est plus estimée que celle du mouton (surtout élevé pour sa laine) ou que celle du bœuf (réservé aux labours). Comme plus tard le Romain, le Germain ou le Gaulois, le Grec aime se nourrir du cochon. Mais c’est aussi, avec la chèvre, l’animal qu’il offre le plus volontiers à ses divinités, notamment à Déméter, déesse de la terre cultivée et dont un porc aurait autrefois saccagé les moissons. Des troupeaux entiers sont élevés pour servir de victimes sacrificielles. Le sacrifice est toujours sanglant – ne sont sacrifiés que des animaux vivants – et définit les conditions dans lesquelles il est licite et pieux de manger de la viande. Il s’accompagne d’opérations culinaires rituelles, faisant partie du rite religieux lui-même, au sortir desquelles la chair de l’animal est consommée, soit sur place, soit ailleurs. L’homme qui a mangé l’animal consacré au dieu se trouve purifié et renforcé par la puissance vitale de cet animal. Religion et nourriture sont ainsi étroitement mêlées.

Les rites et les enjeux sont un peu différents à Rome, même si le sacrifice d’animaux constitue une dimension importante de la religion romaine. Certains animaux sont sacrés en ce qu’ils sont associés, d’une façon ou d’une autre, au culte d’une divinité : ils en sont à la fois l’attribut, la victime et l’offrande préférée. La truie est ainsi l’animal emblématique de Cérès, déesse des moissons, à l’image de la Déméter grecque. Toutefois le sacrifice sanglant d’une truie ou d’un porc à Cérès – en remerciement d’une protection ou d’un bienfait, ou simplement pour s’attirer ses faveurs – devient plus rare au fil des siècles. À l’époque d’Auguste, il est déjà remplacé par l’offrande de viande cuite ou même de produits tirés du sol, des céréales notamment. De même, assez tôt, l’usage de partager et de consommer rituellement l’animal qui vient d’être immolé à la divinité, se fait moins fréquent, aussi bien dans le culte public que dans le culte domestique. Il a pratiquement disparu au début de notre ère.

Source : http://ashp.revues.org/1170

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Rituel du cochon

Posté par othoharmonie le 9 mai 2016

 

 

Quelques jours avant Noël, souvent le 20 décembre, c’est le rituel du sacrifice du cochon. En Grèce. Le sacrifice rituel d’un animal marque le passage du temps profane au temps sacré. Il purifie le temps présent et lui donne une touche solennelle en créant un cadre spirituel qui facilite le contact entre le monde réel et le monde d’en haut.

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Il est censé attirer la bienveillance des divinités afin d’obtenir leurs forces bénéfiques. Ce sacrifice était présent chez les Grecs, les Romains, les Thraces, les Celtes, les Egyptiens, les Perses, les Hindous, dans les religions polythéistes ainsi que dans les 3 grandes religions monothéistes. 

Le cochon était considéré dans les cultures anciennes comme un animal sacré et emblématique. Cette symbolique était portée par des dieux comme  Osiris (dieu du monde végétal et animal chez les Egyptiens),  Demeter et  Persephona (dieux agraires chez les Grecs) ou Céres (déesse romaine du blé). Le cochon leur était sacrifié de manière rituelle dans des cérémonies publiques de grande ampleur, suivies par des repas publics où les gens en consommaient des quantités importantes, convaincus qu’ils seraient purifiés et qu’ils hériteraient de la force de l’animal sacrifié. 

L’anthropologue  J. G.Frazer suppose que le cochon est une réincarnation du dieu grec Adonis qui symbolise la mort et la renaissance cyclique de la végétation. 

Les chrétiens ont adopté ces rites païens et ont intégré le rituel du sacrifice du cochon comme faisant partie de la période qui prépare la grande fête religieuse de la Nativité. Avant le christianisme, le 25 décembre était le jour du début d’un cycle de 12 jours de fêtes qui accompagnait le passage de l’an ancien au nouvel an, une période de renaissance et renouveau du temps astronomique. Durant cette période de 12 jours, les paysans avaient terminé un cycle biologique agraire et se préparaient pour le suivant. Ils pratiquaient ainsi divers actes rituels porteurs de chance, de purification et de guérison. Le sacrifice du cochon était alors une offrande adressée aux forces suprêmes, en guise remerciement pour la récolte obtenue et en préparation de celle à venir. 

La fin d’une nuit de pleine lune si possible, et très tôt le matin, était le temps propice à beaucoup de pratiques rituelles. L’endroit du sacrifice était délimité par une ligne ou un cercle magique autour de l’autel. L’animal aspergé d’eau bénie était couché par terre avec la tête tournée vers l‘est. Une fois tué et nettoyé, on incisait sur son front une croix sur laquelle on plaçait du sel comme symbole de pureté et de protection de la maison. Une demande de pardon et d’aide était alors formulée au dieu pour le paysan et sa famille. 

Aujourd’hui, chez les orthodoxes, le pope détient un rôle important pour le profane. Dans les fermes, il transfigure le repas en acte sacré. La tradition populaire veut qu’il soit récompensé par le paysan avec une partie importante du cochon : la peau ou la langue , comme dans l’antiquité grecque, où pour les sacrifices faits au nom d’Hermès, le prêtre recevait la langue de l’animal comme symbole de communication entre lui et les divinités. 

Le sang du cochon possède également une importante signification rituelle. Les anthropologues ont relevé sa dimension régénératrice en l’identifiant au symbole même de la vie. 

Le rituel du sacrifice du cochon se clôture par un repas pris en commun. Dans l’antiquité, le repas se déroulait en silence et dans une atmosphère solennelle. De nos jours, bien qu’une partie de ces traditions soit encore conservée par endroits, le repas se déroule plutôt dans la joie arrosée de vin et de raki. Les discussions sont vives et les bonnes blagues improvisées sur l’animal et son heureux et généreux propriétaire fusent de partout.

 

 Source : http://www.la-grece.com/cochon.html

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Le cochon à travers l’histoire

Posté par othoharmonie le 9 mai 2016

 

Issu de la famille des suidés, c’est au début de l’ère tertiaire que le cochon apparaît en Asie Mineure et dans la région du Turkestan. Il colonise ensuite toute l’Asie avant d’élire domicile en Afrique et en Europe.

Bien qu’il lui fût longtemps affilié en raison de leur ressemblance, le cochon ne descend pas de son voisin le sanglier, mais du cochon sauvage. En effet, d’après les zoologues, il y a bien eu séparation dès la préhistoire entre les ancêtres du sanglier et ceux du porc domestique.cochon20

La domestication du porc a commencé, en Europe, vers 7 000 ans avant Jésus-Christ. La castration des mâles et l’ablation des canines apparaissent déjà à cette époque.

C’est au contact de l’homme que sa morphologie évolue considérablement.

Passant du statut d’animal sauvage à celui d’animal domestiqué et n’ayant plus besoin de chasser pour survivre, il devient plus petit, ses dents s’écourtent, son groin s’affine et sa peau noire s’éclaircit pour lui donner au fil des siècles la teinte rosée qu’on lui connaît aujourd’hui.

La représentation du porc dans l’histoire

Véritable nourriture spirituelle, le cochon trouve sa place dans la majorité des cultures où les diverses symboliques qui lui sont attribuées restent très manichéennes.

Dans la mythologie grecque, on l’associe à Déméter, déesse de la fécondité et de l’agriculture. Et l’on raconte même que Zeus aurait été nourri par une truie qui lui aurait généreusement offert de son lait. On retrouve aussi le cochon dans de nombreuses légendes de la mythologie de la Grèce Antique.

Chez les Romains, il devient l’attribut du dieu Esus, tandis que les Égyptiens lui prêtent une image double associée à la fécondité, mais aussi à la malfaisance. À cet égard, les porchers étaient strictement interdits dans les temples.

La mauvaise réputation du cochon, animal sale et maléfique, se retrouve dans les civilisations hébraïques et musulmanes, où Moïse et Mahomet interdirent à leur peuple tout contact avec lui.

D’après le comte de Buffon, cet interdit alimentaire constitue l’un des facteurs explicatifs du faible développement de l’Islam en Chine, où le porc est un aliment très apprécié.

La popularité du cochon dans ces régions se traduit également par sa présence dans les croyances des civilisations asiatiques. En effet, pendant que les Tibétains le vénèrent et le placent au centre de la roue de l’existence comme symbole de l’origine de toute chose, le cochon devient signe astrologique en Chine où lui sont associées des valeurs telles que la loyauté, la sensibilité, la non-violence, mais également la soif de connaissance et l’obstination.
Enfin, il est cité comme le compagnon de Saint Antoine chez les Chrétiens.
Ainsi, le cochon a traversé le temps et l’espace et inspiré les hommes aux quatre coins du monde.

Le cochon à travers les siècles

Mets très apprécié des banquets durant l’Antiquité par les Romains, les Grecs et les Gaulois, le cochon est très consommé par les intellectuels de l’époque qui se plaisent à en vanter les bienfaits.

D’Aristophane à Caton en passant par Pline et Homère, on retrouve l’animal dans les écrits des plus illustres poètes antiques.
La simplicité d’élevage du cochon en fera au Moyen Âge l’animal le plus consommé devant le mouton et le boeuf.

Vauban, ministre de Louis XIV, voit dans l’élevage du cochon un moyen de lutter contre la famine. Il observe que “cet animal est d’une nourriture si aisée que chacun peut en élever, n’ayant point de paysan si pauvre qu’il soit qui ne puisse élever un cochon de son cru par an”. Un siècle plus tard, grâce à la diffusion de la pomme de terre dont on le nourrit, l’élevage de porc français est devenu le plus dynamique d’Europe.

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Par ailleurs, comme l’explique Annette Pourrat , à cette époque “rien ne se perd dans le cochon, tout est découpé, haché, apprêté, salé dans la journée même, des meilleurs morceaux aux moins bons. La vessie soufflée et séchée servait à conserver le tabac”.

Parfaite illustration du célèbre “tout est bon dans le cochon”. En effet, ce qui n’est pas consommé est néanmoins utilisé. Par exemple, on utilisait la graisse de porc (ou saindoux) pour confectionner une pommade contre le mal de dents ou encore des savonnettes.

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MESSAGE ESSENIEN DU PEUPLE SANGLIER

Posté par othoharmonie le 8 mai 2016

 

Devant le soleil levant, nu, assis dans la posture de la méditation sur un rocher couvert de mousse je me suis concentré avec force sur le sanglier pour recevoir son message pour la Nation Essénienne sans rien y mettre de moi-même.

EXTRAIT DE : ALLIANCE ET DIALOGUE THÉURGIQUES AVEC L’ETRE SANGLIER

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« Cher(e)s Essénien(ne)s, je suis heureux de pouvoir m’approcher de vous et d’entrer dans le cercle sacré et l’aura de Lumière de votre Alliance avec Dieu. Je viens vers vous au nom d’Ouriel et par lui, parce que son sceau divin de l’Argent, de la Force créatrice a été posé sur la Mère, de par l’Alliance et la volonté du Père.

Je veux renforcer la présence et la puissance de ce sceau d’Ouriel sur la terre et dans vos vies, car vous n’avez pas encore compris les secrets de l’énergie créatrice et vous ne les comprendrez pas tant que la peur vous tiendra, sous quelque forme que ce soit.

La première clé que je vous donne est que dans la vie, si tu n’arrives pas à traverser un obstacle avec ton corps, que tu as un blocage qui se manifeste dans le plan physique, alors traverse-le avec ton âme  élève-toi vers l’Intelligence supérieures par l’étude de la parole des Archanges, puis reviens dans ton corps avec la clé de la pensée illuminée par la sagesse qui seule, peut ouvrir les portes de la réalisation dans tous les mondes. Jésus, l’un des grands représentants de votre Tradition immémoriale, vous a transmis cette clé lorsqu’il a dit :  » si l’on te frappe sur une joue, tends l’autre joue » ; autrement dit, si tu te heurtes à un obstacle qui vient se dresser devant toi et te frapper dans le plan physique, éveille l’autre côté, éveille l’intelligence et répond par l’intelligence et non pas par une réaction mécanique et bête de ton corps habité par un moi illusoire.

Mon autre message, mon message essentiel vous permettra de mieux comprendre et appréhender jusque dans vos actes, le sceau de l’Argent et de l’Energie créatrice.

Sachez et devenez conscients que vous vivez dans la peur et qu’elle est l’animatrice et l’origine de la plupart de vos pensées, paroles et actes. Vous êtes en permanence, à l’arrière-plan de votre être e t de l’orientation de vos actes, dans la peur de perdre quelque chose que de toutes façon vous perdrez, puisque vous n’êtes ni le corps ni le moi illusoire qui l’habite. Or, tout ce que vous pensez et faites dans votre vie, est la plupart du temps pensé et fait pour la survie de vote corps et de la soi-disant dignité de celui qui l’habite et que vous appelez « moi ».

Cette peur viscérale, séculaire, est ce qui vous empêche de comprendre le secret de la force créatrice qui vous a été donné par votre Père Ouriel à travers son sceau divin de l’Argent. C’est pourquoi votre Père Raphaël vous a dit :  »Les hommes comprennent l’Enseignement transmis d’après ce qu’ils sont et malheureusement, je suis convaincu que les hommes sont plus confiance en l’argent du monde des hommes qu’en « l’argent-force-créatrice » qui nourrit Dieu, le fait grandir et lui confère un corps ». (voir psaume 188 de l’Archange Raphaël tome 31)

Moi, LE SANGLIER, je suis le gardien de ce secret de « l’argent-force-créatrice » dans le règne anomal, sur ces terres anciennement sacrée du pays de Kal, l’Assemblé des Anciens. Vous pourrez comprendre ce secret en méditant sur l’écriture sacrée que  je représente à travers mon mode de vie et la structure de Lumière de ma famille, de mon peuple.

Le sanglier dit : « anciennement sacrées », car la France a été dépouillées au fil du temps, par les guerres et les philosophies abstraites qui s’y sont installées, de tout ce qui faisait jadis d’elle une terre sacrée, sainte et emplie de force et de mémoire divines. C’est pourquoi il utilise l’ancien terme de « Kal » ou « Chardée » qui était utilisé par les Celtes, ces trois noms étant dérivés du mot « Ka-Eld », qui signifie « l’Assemblée des Anciens, des Sages ». Ainsi, le pays de Kal, appelé aussi « Chaldée) (qui s’étendait de la France jusqu’à l’Inde en passant par la Perse) était connu et respecté de tous les peuples comme un peuple universel et sage, gardien d’une Tradition immémoriale l qui remontait au grand Maître Essénien, Rama (voir livre « La Tradition Essénienne ».

Dans ma polarité féminine, je suis la gardienne du Temple de la famille, je protège mes petits, ma descendance, au prix de ma vie s’il le faut, mais je ne les protège pas uniquement dans le monde physique. Je protège également les mondes subtils autour d’eux afin de préserver l’atmosphère sacrée nécessaire à leur éducation, à leur développement sain et harmonieux, jusqu’à ce qu’ils deviennent autonome set capables de fonder à leur tour une famille. C’est ainsi que nous préservons la tradition de notre peuple dans tous les mondes. Dans ma polarité masculine, moi LE SANGLIER, je suis un conquérant, mais dans le respect des lois sacrées de Dieu. Je suis au service de ma famille de mon peuple, de ma tradition.

Je pars à la conquête du monde extérieur, on pas pour usurper des territoires qui ne sont pas les miens, mais pour apporter dans mon foyer les éléments nécessaires à la préservation et à la sauvegarde des valeurs fondamentales de ma lignée immémoriale. Je suis un être de vérité, de dignité et de protection. Par le sens de l’odorat que j’ai développé et que j’incarne à la perfection jusque dans le plan physique, à travers la proéminence de mon groin, je sais exactement ce qui est bon pour moi et pour mon peuple et ce qui ne l’est pas. Ainsi, aucune maladie ne peut entrer en moi, aucune impureté extérieure, visible ou invisible, ne peut dénaturer mon être.

Par ce sens de la vérité, de la dignité et de la protection de mon peuple que j’incarne et que vous appelez « l’odorat » dans votre langue devenue morte, j’ai développé cette cuirasse d’invulnérabilité qui me caractérise au sein du règne anomal et qui suscite le respect, voire la crainte – involontaire – aussi bien des animaux et des hommes.

C’est ce sens aigu de la vérité et de l’authentique noblesse, associé à ma détermination sans faille et à mon audace intrépide, qui m’a rendu invulnérable et insaisissable au monde de l’homme qui est voleur, menteur et usurpateur. D’élevage de sangliers dans le monde des hommes, car comme le loup, je suis un protecteur et un gardien du Temple de la Vérité. Ainsi, je préfère me donner moi-même la mort plutôt que d’être dénaturé en servant les intérêts vils d’êtres corrompus qui ne servent et n’honorent pas les intérêts de Dieu, qui est le Bien commun.

J’acceptai jadis d’être mangé, voire sacrifié par les Celtes, car ces êtres étaient guidés par des Druides, êtres sages et nobles, protecteurs de la Terre-Mère et serviteurs du Ciel-Père. Telle est la raison pour laquelle, fuyant l’odeur nauséabonde de l’avidité des chasseurs, je me suis offert à la Nation Essénienne à travers ses prêtres qui  ouvrent dignement et impersonnellement au service Dieu, à l’image des anciens Druides qui aveint fait alliance avec moi. Je me suis reconnu à travers ces nobles serviteurs de la Lumière. Alors, par un choc physique, une partie de mon âme collective a pu être libérée et j’ai pu à travers elle, entrer dans l’âme de Lumière de la Nation Essénienne.

Par son Alliance avec le monde divin et par ce choc et cette rencontre entre deux mondes, ces prêtres se sont éveillés dans leur fonction sacrée d’intermédiaires entre les mondes et d’unificateurs des règnes de la Mère, pour la victoire du Père. Ainsi, par un dialogue théurgique et par leurs prières enflammées pour m’offrir à Dieu, je me suis uni, j’ai lié mon sang avec l’âme de votre peule, Nation et Maison de Dieu sur la terre. C’est là l’origine ésotérique du mot « sanglier », celui qui lie son sang » à la terre pour la protéger de l’envahissement du mal.

Je suis venu vers vous au nom d’Ouriel, pour vous transmettre une force et vous révéler l’un des nombreux secrets de son sceau de l’argent, celui de l’invulnérabilité et de la puissance réalisatrice qui est mon sceau et mon offrande à la Nation Essénienne. Je vous demande de l’accepter, non pas pour moi mais pour Dieu et l’accomplissement de Sa volonté jusque dans votre vie quotidienne. Ainsi, vous pourrez transmettre un héritage sacré et pur aux générations futures qui naîtront de vous.

Sanglier

Pour conduire ce sceau d’Oureil vers l’accomplissement, soyez à mon image et portez mon écriture sacrée et mes vertus dans vos vies. Alors vous recevrez mon sceau de l’invulnérabilité et de la puissance réalisatrice.

Que les femmes Esséniennes soient des prêtresses qui protègent les mondes subtils par leur volonté claire, éveillée et déterminée à préserver et prendre soin de ce qui est précieux, des valeurs fondamentales de la Famille et de toutes les vertus qui maintiennent l’eau des relations pure et claire : l’amour, la subtilité, la délicatesse, l‘harmonie, la paix, le calme, le partage, la communion, la joie et la douceur du foyer.

Ainsi, l’atmosphère de votre Temple qui préserve et garde la femme du Père, demeurera sacrée et sanctifiée.  Alors les hommes, prêtres et chevaliers du Très Haut, pourront conduire la prière des femmes et de la Mère du monde vers l’accomplissement, en construisant jusque dans le visible un monde noble, digne et sage où tous les êtres pourront cohabiter et vivre ensemble, dans l’union pacifique et le dialogue harmonieux. Ainsi brillera de nouveau sur la terre la flamme d’amour du Père et la lumière rayonnante de sagesse de la Mère, sceau vivant de leur Alliance bienheureuse.

Si vous suivez ce chemin, celui de la protection du cœur pur et des valeurs de la Famille pour les femmes et pour les hommes, celui de la vérité, de la noblesse et de la détermination à accomplir envers et contre tout la volonté du Père, alors d’élevage de sangliers dans le monde des hommes, car comme le loup, je suis un protecteur et un gardien du Temple de la Vérité.

Ainsi je préfère me donner moi-même la mort plutôt que d’être dénaturé en servant les intérêts vils d’êtres corrompus qui ne servent et n’honorent pas les intérêts de Dieu, qui est le Bien commun. Alors le sceau d’Ouriel brillera de mille feux, éclairant le monde comme un phare au milieu de la nuit.

Je donne à la pensée créatrice de la Nation Essénienne émanée des Archange s, le puissance réalisatrice de mon être, uni à Ouriel, votre Père.

Recevez la bénédiction de mon message et de mon âme et la force de la mettre en œuvre dans vos vies. Vérité, dignité et protection soient vos guides, éternellement

Terranova, le 14/09/2013

http://www.alliance-essenienne-de-sauvegarde-des-animaux.org/medias/files/message-du-sanglier-pdf.compressed.pdf

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Les dégâts commis par le sanglier

Posté par othoharmonie le 7 mai 2016

 

Le sanglier est l’ancêtre du porc domestique. Espèce grégaire, il vit au sein d’une structure sociale appelée « compagnie ». Des individus isolés peuvent néanmoins être observés. Dans nos régions, l’activité du  sanglier est essentiellement nocturne. Il peut parcourir plusieurs kilomètres en une seule nuit.

Sanglier

Intelligent, le sanglier présente de grandes facultés d’adaptation et un taux de reproduction élevé. D’une année à l’autre, la population peut augmenter de 50 à 200 %. Cette augmentation est liée à différents  facteurs dont :

• l’amélioration des conditions alimentaires, qui accroît le potentiel reproducteur de l’espèce :

- fructifications forestières (glands, faînes) abondantes ces dernières années ;

- modification des pratiques agricoles (développement des cultures de maïs et de colza) ;

- nourrissage dissuasif autorisé en forêt ;

• le climat (hivers cléments réduisant la mortalité des jeunes et tempêtes des années 90 ayant créé des zones de refuge et d’alimentation) ;

• l’augmentation des superficies boisées ;

• la présence de zones non chassées (réserves naturelles, etc.) qui peuvent servir de refuge ;

• les prélèvements par la chasse, parfois insuffisants.

Le sanglier est classé par la loi sur la chasse dans la catégorie « grand gibier ». Il peut être chassé :

• en battue, du 1er août au 30 septembre, en plaine ;

• en battue ou au chien courant, du 1er octobre au 31 décembre, tant en plaine qu’au bois ;

• à l’approche et à l’affût, toute l’année, tant en plaine qu’au bois.

En outre, dans des cas spécifiques, il peut faire l’objet d’actes de « destruction » soumis à autorisation de la DNF.

Le sanglier est-il dangereux pour l’homme ?

Suite à la pression des activités humaines, le sanglier ne craint plus de fréquenter les zones proches des habitations. Il n’en reste pas moins un animal sauvage qui a généralement peur de l’homme.

A de rares exceptions (laie protégeant ses marcassins, animal blessé ou se sentant acculé), le sanglier n’est pas dangereux pour l’homme ; il cherche plutôt à le fuir. Le particulier qui surprendrait des sangliers dans  son jardin n’a donc pas de raisons particulières d’avoir peur. Se montrer, faire du bruit, allumer une lampe,  sont autant de bons réflexes qui devraient suffire à les faire fuir.

Sauf exception, il n’est donc pas nécessaire d’appeler la police, les gardes forestiers ou les pompiers.

Pourquoi le sanglier commet-il des dégâts ?

Le sanglier, seul grand gibier omnivore de nos régions, est une espèce opportuniste. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des aliments. En général, il est composé d’environ 90 %  de végétaux et de 10 % d’animaux (vers de terre, larves, insectes, petits rongeurs, charognes, etc.). La  ration quotidienne d’un sanglier de 60 kg se compose d’environ 3 kg de végétaux et de 200 g de nourriture  variée d’origine animale.

C’est pour couvrir ses besoins en protéines que le sanglier fouille le sol et retourne le gazon des prairies ou des pelouses, riche en vers, lombrics, petits rongeurs, etc. Les jardins situés à proximité de bois, où le sanglier se réfugie de jour, représentent donc pour lui une source de nourriture très riche et attractive. Ils peuvent être visités en toutes saisons.

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« Mieux vaut prévenir que guérir »

La meilleure protection contre les incursions de sangliers est la pose d’une clôture efficace autour du jardin ;  le coût d’une telle clôture peut être largement inférieur à la remise en état du jardin.  Encadrant le jardin, le  but d’une clôture est d’empêcher physiquement l’animal d’y accéder. Tous les accès devront être fermés car le sanglier est un animal rusé, capable d’effectuer des déplacements inattendus (ruelles, rues, etc.) pour accéder à son but.

Outre les conditions d’implantation, d’entretien et de prix de revient, le choix d’une clôture sera conditionné par les critères de fiabilité, de durabilité, de visibilité, d’esthétique et de sécurité (présence d’enfants p.ex.).

A éviter !

Il est vivement déconseillé de laisser des restes de nourriture dans son jardin pour éviter d’y attirer les  sangliers. Les tas de compost et les ordures les attirent également. Par ailleurs, en raison des risques évidents que cela comporte, mais également par obligation légale, il est interdit d’utiliser un quelconque système de piégeage, d’empoisonnement ou de tirer les sangliers dans son jardin avec une arme.

le site Internet : http://environnement.wallonie.be/publi/dnf/degats_sangliers_jardins.pdf.

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LE COCHON NOIR GASCON

Posté par othoharmonie le 7 mai 2016

 

La littérature zootechnique du début du XXe siècle ne donne que peu d’indications sur le porc gascon. Or les zootechniciens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe se sont surtout attachés à faire de la zootechnie ethnographique en dressant un inventaire des types d’animaux identifiés par région et pays, et en les cataloguant en tant que races ou variétés, tout en recensant les pratiques locales d’élevage.

Truies_gasconnes

Dans cet esprit, André Sanson, zootechnicien classificateur dans l’esprit des zoologistes disciples de Linné et de Cuvier, ne retenait que trois grands types de porcs qui pour lui étaient des races pleines et entières, au sein desquelles il distinguait des variétés. Ultérieurement les races de Sanson sont devenues des supra-races ou rameaux, tandis que les variétés de Sanson sont devenues des races. Ainsi Sanson distinguait-il :

  • la race celtique, qui a donné les races autochtones du nord de l’Europe (comme le Tamworth des Iles britanniques, et, en France, les anciennes races de l’ouest (Normand, Craonnais, Vendéen, rassemblées dans les années 1950 sous l’appellation Porc blanc de l’Ouest),
  • la race ibérique qui a donné les races du sud de l’Europe et du bassin méditerranéen (comme le porc ibérique actuel),
  • la race asiatique, qui a donné les races chinoises et vietnamiennes en particulier (comme le cochon vietnamien actuel).

À partir des croisements opérés en Angleterre entre porcs chinois et porcs celtiques sont sorties les races anglaises améliorées comme le Large White, qui à son tour a servi à améliorer les produits de croisement avec les races celtiques continentales, (à l’exception notable du Landrace danois qui a eu sa dynamique propre), pour les supplanter finalement, avant d’être intégré dans les schémas de sélection et de production en croisement qui prévalent aujourd’hui.

Le porc gascon, comme les autres porcs du Sud de la France, Périgourdin, Limousin, Basque, Corse et autres, était donc considéré originellement comme une « variété » de la race ibérique selon la classification de Sanson. Ce positionnement est surtout intéressant pour faire ressortir la parenté ethnique des races du sud et une proximité génétique qui sous-tend des aptitudes communes.

La race porcine gasconne a été sauvée en grande partie grâce à l’action engagée par l’Institut technique du porc, aujourd’hui IFIP-Institut du porc, dès les années 1970. Le Conservatoire du Patrimoine biologique régional de Midi-Pyrénées qui a rédigé une fiche de documentation sur le porc gascon annonce 938 truies réparties dans 66 élevages, au 31 décembre 2008. Cet effectif de reproductrices est plus élevé que celui annoncé antérieurement, par contre le nombre réel d’élevages pourrait être plus élevé que celui mentionné, au regard de tous ceux que l’on peut trouver qui ne détiennent qu’une à quelques unités reproductrices seulement.

Porcs_ibériques_et_chênes

Malgré son faible effectif, on a longtemps noté une relative hétérogénéité morphologique et de format sans qu’il soit possible de l’attribuer à la génétique ou aux conditions disparates d’élevage. Cette hétérogénéité est en cours de réduction dans le cadre d’une organisation collective des éleveurs fournissant le porc noir de Bigorre.

Quittet et Zert en donnaient, en 1971, la description détaillée suivante : « le porc gascon est un animal de taille moyenne (75 cm) à la tête longue et mince, à la face pointue et au groin noir, fin et mobile. Ses oreilles, d’une longueur égale à la moitié de celle de la tête, sont étroites, rapprochées à la base et portées horizontalement, légèrement inclinées au-dessus des yeux. Le corps est cylindrique, la poitrine parfois étroite. Le dos s’arrondit sur une croupe avalée. La queue, longue et épaisse, est terminée par un bouquet de grosses soies. Le pelage est fait de soies noires, longues et dures, plus épaisses et plus serrées sur la ligne dorsale, avec présence d’épis. Les pattes portent des onglons noirs. »

Certains sujets peuvent présenter une panachure de blanc très limitée à quelques tâches au-dessus des onglons. La peau est de couleur grise à blanc grisâtre, tirant sur le jaune sur les carcasses. La comparaison avec les porcs ibériques, dont il est rapproché fréquemment, fait ressortir quelques différences, notamment une adiposité moindre et une infiltration du muscle en gras moins prononcée, bien que pourtant très élevée quand on le compare aux porcs charcutiers conventionnels issus de l’élevage intensif.

L’Arou qui est la Confrérie du Noir de Bigorre créée en 2000, assure une promotion des productions de la filière Noir de Bigorre lors de ces manifestations.

Le porc gascon est présent principalement dans le Sud-Ouest de la France, plus particulièrement dans les départements des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne et du Gers. Le professeur Girard, en 1921, situait son berceau dans le Nébouzan avec Boulogne-sur-Gesse « en tant que centre de production et principal marché de cette race un peu attardée dans ses aptitudes mais recherchée et estimée pour sa résistance aux maladies et la qualité de sa chair » (sic). Rien n’interdit de penser que le porc gascon pouvait avoir alors une extension beaucoup plus vaste, en rappelant toutefois que la race autochtone à l’ouest de la Bigorre a longtemps été le porc pie-noir ou cul noir de Bagnères-de-Bigorre, moins connu que le gascon hors de son terroir d’origine, sinon comme variante locale d’une race porcine pie noir pyrénéenne, comme le pie noir du Pays basque qu’elle a servi à reconstituer.

On retrouve le porc gascon dans la zone périphérique, dans les Pyrénées-Atlantiques, l’Ariège et les Landes. Il est ponctuellement présent dans quelques élevages répartis sur le territoire national accueillant des visiteurs (élevages et parcs animaliers de vision).

Le porc gascon est la race exploitée par un réseau de petits éleveurs associés à des transformateurs, dont un industriel local, pour une production organisée sous l’appellation Porc noir de Bigorre.

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Le Message du Sanglier

Posté par othoharmonie le 6 mai 2016

 

 

Le sanglier nous octroie le courage d’assumer le pouvoir de trancher nos attaches aux anciennes manières d’être. Le Sanglier est un guerrier aux pulsions intérieures fortes qui rendent apte à affronter toute menace, tout problème. Avec sa bravoure nous confrontons nos adversaires directement et simplement. Il nous montre à être intrépide et astucieux et à faire face à toute situation avec une intention claire. Il nous enseigne la responsabilité et la capacité de réagir aux problèmes sans tarder. La médecine du sanglier nous enseigne à confronter les faiblesses et à les transformer en forces. Nous cultivons une volonté qui nous aide à envisager nos peurs, relever nos défis et faire face aux circonstances désagréables. Pouvoir se tenir courageusement debout devant les situations que la vie apporte, voilà une médecine puissante.

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On ne chemine pas sur une sente philosophique et spirituelle sans être durement confronté aux difficultés des relations humaines, aux contradictions et paradoxes qui l’agitent continuellement et aux affects et projections qui relèvent d’un égo exacerbé et fort susceptible quant aux exigences d’une sagesse qui entend lui donner une meilleure maîtrise de lui-même et une plus grande proportion à s’investir généreusement dans le don et la solidarité « communautaires »…

On a trop tendance il est vrai à prendre des « faits » et des « situations », constatés et éprouvés pour des jugements de valeur ceci, le plus souvent parce qu’il y a confusion entre les projections des ressentis et la réalité de l’intention profonde qui accompagne pensée et acte et parfois il est vrai aussi assez maladroitement dans l’usage du langage et de ses formulations…

Il est vrai aussi que de dialoguer uniquement par écran interposé ne peut que favoriser les déviances de compréhension, les malentendus et autres mésententes…

Nous serons toujours confronté aux formes non philosophiquement et spirituellement maîtrisées soumises à leurs propres diktat et impuissance à produire l’équilibre et l’harmonie (soit deux états fondamentaux qui, seuls, permettent à la Loi d’Evolution de progresser vers plus de Forces, d’Energies aimantes et de Lumière.)…

Seul le Fond, la « Verticalité de l’Esprit » à capacité et volonté de transcender notre horizontalité existentielle et ses faiblesses et nombreux défauts. Mais c’est aussi le pourquoi de notre cheminement ici-bas au sein d’une magnifique Tradition qui nous enseigne sans cesse les dites lois d’équilibre et d’harmonie à travers les épreuves que nous ne manquons pas de rencontrer dans l’acheminement d’une humanité soumise à ses fléaux ontologiques : la peur et l’ignorance…

Nous avons fait choix, volontairement, en conscience, avec sens et intelligence, lucidité et conviction, initiatiquement et « sacerdotalement » pour certains et certaines, de marcher en nous tenant debout et digne de l’Anima qui nous conduit et nous inspire en nos actes et pensées…

Nous pensons que seul l’Esprit a pour destinée d’oeuvrer au sein de la Matière (Corporelle et charnelle également) afin de libérer en elle ou de faire croître peu à peu le « Germe de Lumière » qui repose en son sein et ce, depuis la nuit des temps…

C’est tout le « sens » donner à mes derniers propos qui posent la question qui a préséance sur toutes les autres et dont toutes les autres découlent :

Quel véritable place voulons-nous donner au Spirituel ici et maintenant et dans l’avenir ?
Portons-nous notre espérance vers une société humaine plus spirituelle que matérielle… oui ou non ?

Notre présence au sein de la mouvance druidique est une amorce de réponse qui ne demande qu’à se conforter et à grandir à partir de l’exemplarité et l’authenticité que nous incarnerons de cette volonté sans cesse réaffirmer de la préséance spirituelle en toute chose et sur toute chose…

sanglierEt cela devrait être suffisamment « puissant » pour l’emporter sur les gesticulations et tribulations formelles et souvent égocentriques et obscures qui nous enfoncent dans une matérialité fangeuse qui submerge et recouvre de leur laideur, de leurs illusions et de leur artificialité, le vrai, le beau et l’équitable….

Chaque sagesse, chaque spiritualité, enseigne ces fondamentaux et s’adresse à chacun et à chacune dans le « langage » qui lui est propre en référence à sa « mémoire » ; à ses affinités et appartenances culturelles, à sa résonance interne et profonde qui puise dans son inconscient individuel et collectif et assure ainsi des connections qui sont non des découvertes, mais des recouvrances de données intrinsèques et archétypales propices aux entendements…

Tant que nous demeurerons esclaves d’une matière qui ne sait que générer sans cesse du chaos et de l’obscurité ; la lumière demeurera en celle-ci, dans l’attente des cœurs et des esprits qui sauront la remettre au grand jour du Soleil d’Amour…

Servir l’Esprit au cœur d’une Matière rebelle à l’action de Celui-ci est une œuvre des plus ardues qui peut mener à des abattements et à des épuisements, des lassitudes voir à des abandons et cela est une réalité génératrice de souffrances qui méritent non notre jugement mais notre considération et notre respect…

Cheminant sur la Sente de Lumière nous avons fait un choix et sans doute le plus audacieux, le plus courageux mais aussi le plus difficile à assumer tant les obstacles sont nombreux qui s’opposent à nos avancées et progressions…

La peur et l’ignorance se coalisent en permanence afin d’entraver le libre écoulement de nos désirs de sagesse et de nos volontés spirituelles, car ils savent, tous deux, qu’ils perdront du terrain, que leur emprise diminuera, que l’affranchissement des servitudes et domination enclenchera une « libération » qui sera synonyme, pour eux,de perte de pouvoir sur le monde, sur les êtres, les règnes et les choses…

Chaque être qui se libère du licou de la peur et de l’ignorance libère le monde et les êtres qui le peuplent en proportion identique…

Nous avons vocation, sage et spirituelle, pour oeuvrer en toute situation et à tout instant à cette « Libération »… Et pour cela nous faisons œuvre d’enseignement et de transmission, de sensibilisation et d’accompagnement, de création et d’imagination, d’assemblée et de rassemblement fraternels…

Nous sommes des « oeuvriers » de la rencontre, de l’échange, du partage , afin que la Connaissance devienne l’outil privilégié et efficient de cette Libération des corps, des âmes, des esprits, face à une société prônant le dogme religieux et idéologique et qui fait de la vie une marchandise périssable sujette à consommation et déchetterie…

cochon-sauvageAyant « connaissance » (grâce au Livre de la Nature, grâce à ceux et celles qui l’ayant lu et feuilleté avec les doigts du cœur en redistribuent la substantifique et poétique moelle, grâce à ceux et celles qui on assuré, au sein de leur existence, le passage du flambeau de la Tradition et grâce surtout au Souffle de l’Awen et aux ambassades du Verbe Incréé) ; ayant connaissance donc des lois universelles et immortelles qui régentent et gouvernent l’univers entier au-delà même de nos « spéculations » et « projections », nous sommes à même de donner Vie à cette Essence et à ce Principe, régulateurs du chaos avec l’aide et le soutien des Forces, Energies et Lumières qui en émanent…

Parce que forte et lucide est notre conscience de Cela qui Fût, Est et Sera nous offrons, à la vie et à ce qui la constitue, le meilleur de nous-mêmes et témoignons au quotidien et avec l’humilité, que cela requiert de cela qui œuvre en nous, pour parfaire notre « matière perfectible o combien » et l’acheminer avec paix et sérénité, en ses parties les plus subtiles, au seuil du Grand Voyage vers le Gwenved…

 

Réflexion Bran du 01 09 2014 sur le FORUM  le CHENE ET LE SANGLIER 

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LA SYMBOLIQUE DU SANGLIER

Posté par othoharmonie le 5 mai 2016

 

Le sanglier a souvent été symbole d’autorité spirituelle. Cela tient à sa vie solitaire dans la forêt, à sa capacité de repérer les truffes (produit de la foudre divine, symbole de la révélation cachée) et au fait qu’il se nourrit des fruits du chêne, arbre sacré par excellence.

sanglier symbolqie

Nombre de divinités se sont incarnées en sangliers : c’est sous les traits d’une truie aux défenses en forme de croissant de lune que Perséphone aurait tué Adonis, sous ceux d’un sanglier que Seth aurait tué Osiris.

Au Japon, le sanglier est associé au courage et à la témérité et sert de monture à Kami, le dieu de la Guerre.

Pour les Gaulois, le sanglier, dédié à Lug. constituait la nourriture sacrificielle de la fête de Samain. Dans la tradition chrétienne, au contraire, il symbolise le démon : goinfre, lubrique et impétueux.

Dans l’iconographie chrétienne, le sanglier symbolise parfois le Christ, comme en Allemagne où, de façon curieuse, et par suite d’un raisonnement étymologique erroné, on pensait que le mot Eber venait du mot Ibri qui désigne l’ancêtre des Hébreux (lbrim). Mais, dans l’aire germanique, il incarne surtout la férocité débridée de l’animal sauvage et le règne des forces diaboliques ;

Christianisme

  • saint Cyr de Tarse est représenté chevauchant un sanglier. Selon la légende Charlemagne rêva une nuit qu’il fut tué par un sanglier lors de la chasse. lui appraut alors un petit enfant qui lui dit qu’il le sauverait s’il lui donnait de quoi se vêtir. L’évêque de Nevers interpréta le rêve comme suit ; s’il réparait le toit de la cathédrale St Cyr il serait sauvé de la mort.

 

  • saint Antoine est souvent représenté avec un petit cochon. La légende raconte comment Saint Antoine est descendu en enfer pour ramener le feu sur terre aux paysans. Le diable avait éteint tous les feux. Alors saint Antoine est allé le chercher au seul endroit où il y en avait : il est entré en enfer sous prétexte de parlementer avec le diable (après avoir frappé trois fois à la porte). Ensuite il a fait s’échapper son cochon qui a commencé à courir partout. Les diables lui courent après. Saint Antoine, laissé sans surveillance, en profite pour capturer des braises dans son bâton de marche qui est creux. Il a été expulsé de l’enfer après une fouille, mais les démons n’avaient trouvé les braises cachés dans le bâton. C’est ainsi qu’il a ramené le feu sur terre.

Sources  Extrait de Vie sauvage – Dans les champs et les bois Larousse Sélection 1994

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Le cochon magique

Posté par othoharmonie le 5 mai 2016

Déjà au Néolithique, ce qui est resté jusqu’à nous le « trophée » de cette chasse, la dent du sanglier, est investie d’un pouvoir magique, qui paraît en rapport avec la résurrection. On a trouvé des squelettes néolithiques des deux sexes inhumés avec comme seule parure un bracelet fait de deux défenses de sanglier à leur poignet (Lingolsheim, Alsace, France). 

 On a aussi retrouvé des défenses de sangliers, associées à des restes humains, près du baptistère de Limoges, daté des environs du IIIe siècle après J.-C. Ce « culte » du sanglier perdurait donc dans les rites de la chrétienté naissante, de façon officielle ou officieuse… en tout cas on continuait sans doute à lui attribuer un pouvoir magique en rapport avec l’au-delà. On trouve encore aujourd’hui des pattes de sangliers clouées sur les portes des granges du Limousin ou de l’Auvergne. Sans doute possèdent-elles, comme la dent un pouvoir magique protecteur, pour le bétail ou pour la nourriture. 

cochon magique

Dans la mythologie celte, le cochon magique est comme le chaudron un instrument de résurrection que possède le puissant Dagda (Teutates en Gaule),le dieu patron des druides qui règne sur la vie et la mort. On peut se nourrir au chaudron sans jamais qu’il ne tarisse et les morts, jetés dedans, retrouvent une nouvelle vie. De même le cochon peut être mangé un jour et redevenir intact le lendemain et mangeable à nouveau. Il est facile d’établir un parallèle avec le taureau dont le mythe est sans doute premier et qui a perduré dans les religions orientales (culte de Mithra…). Le taureau indo-européen est en effet à la fois la puissance destructrice et la source de la vie et de l’éternité. Le symbolisme de la corne d’abondance qui lui est lié se retrouve sans doute dans le croissant lunaire de l’Islam lui-même qui n’est autre qu’une corne ou plutôt une paire de cornes. Le croissant, alors qu’il peut se refermer, comme la mort sur l’homme, ouvre une porte sur l’éternité. Le bracelet des deux dents de sanglier, au poignet des défunts néolithiques, est leur passeport pour l’éternité, la forme de la dent est celle du croissant et les deux dents associées forment un cercle, comme le cycle de la vie.

Le sanglier est lui aussi associé autant à la force et à la guerre qu’à l’abondance, la nourriture et la santé. 

Le dieu Mars romain semble avoir repris cette même dualité. Il est en effet à la fois le dieu de la guerre et le dieu de l’abondance, des récoltes et des troupeaux. Est-ce la même dualité que celle de la foudre qui est capable de tuer mais qui a donné le feu aux hommes ? La mythologie attachée à la foudre semble bien le confirmer (chez les Germains avec Thor, mais aussi chez les Grecs avec Zeus qui punit Prométhée pour sa trahison). On pourrait voir dans le sanglier une conjonction des opposés renforçant la puissance du symbole fort de cette double valeur antagoniste. La question de la couleur joue peut-être un rôle. Le sanglier, naturellement noir, est blanc lorsqu’il est le sanglier mythique que poursuit le roi Arthur. Néanmoins, il est possible que cette vision soit faussée : on pense que la guerre possédait un caractère religieux profond chez les Celtes et leur rapport à la mort était certainement bien différent du nôtre aujourd’hui, du moins dans nos sociétés fortement désacralisées. 

L’importance des symboles cycliques, le triskell représentant la course diurne du soleil, ou les cornes du Dieu Cerf Cernunnos pour la succession des saisons, laissent penser que la mort devait être entièrement acceptée comme faisant partie elle aussi du cycle de la vie. C’est peut-être pourquoi, sous l’emblème du sanglier, les guerriers celtes étaient décrits si impavides face à la mort.

 

Lire la suite sur le site d’origine : http://spiritualite-indo-europeenne.over-blog.com/article-35810583.html

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Le Sanglier et spiritualité

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

 

Le sanglier est pour les Celtes un animal sacré. Il est possible qu’il représente d’abord l’intelligence et la ruse, il est donc associé au savoir ; mais il est également lié à l’autre monde, le Sidh. Il est donc naturellement l’animal emblématique de la classe sacerdotale, les druides dont le mot signifie : « les très savants » et qui ont la charge de la relation avec l’autre monde, le sacré et les dieux. Il semble que certains se faisaient appeler « sanglier », en gaulois « torcos », où l’on reconnaît la racine du mot « torque » qui désigne le collier que portent les dieux ou les dignitaires divinisés. On peut y voir un rapport avec le culte de la tête des Celtes.

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D’ailleurs, la tête du sanglier, cas rare pour les animaux, porte un nom spécifique : la hure (qui pourrait avoir la même racine que aurochs). Elle est représentée sur les boucliers, sur les pommeaux d’épées et elle forme très fréquemment le pavillon des carnyx, ces trompes de guerre destinées peut-être à impressionner l’ennemi et à donner du courage aux combattants par leurs « cris » horribles mais qui ont très certainement une fonction symbolique, rituelle, voire magique, au moins à l’origine. Symbole sacerdotale représentant le pouvoir intemporel de Dieu, qui vient s’opposer au pouvoir temporel du Roi, représenté par la symbolique de l’ours.

On a retrouvé en 2004 cinq carnyx près de Tulle en Limousin. Quatre sont des hures de sanglier, la gueule grande ouverte. La cinquième est un serpent. Les sangliers sont représentés notamment sur le chaudron de Gundestrup, découvert au Danemark, et qui est l’un des plus précieux objets du monde celtique pour son langage symbolique. Les écossais possédaient des carnyx, et il n’est pas improbable que les cornemuses les aient remplacées. Elles accompagnent elles aussi les soldats au combat.

La force du sanglier

Le symbole du sanglier semble commun au monde indo-européen, avec des caractéristiques similaires qui désignent le monde sauvage, la force brute. Il est présent dans les mythes grecs. C’est un sanglier, une bête horrible, qu’envoie Aphrodite pour détruire le royaume de Calydon, tuant le bétail et terrifiant les habitants. De même, c’est un sanglier qu’Aries, jaloux, envoie pour tuer Adonis, l’amant d’Aphrodite. Mais il est également présent en Inde où il est l’un des avatâra de Vishnu aux côtés de Rama et de Krishna et a sauvé la Terre enfouie au fond de l’Océan par un démon ( le Déluge ?). Il est aussi, sous l’intitulé « Puissance du sanglier » l’une des sept-Mères, l’une des sept voyelles qui forment la base du langage et de la connaissance.

 

Pourquoi un tel « culte » ? Ne peut-on voir dans cet animal l’un des derniers « sauvages » à l’époque néolithique ?

sanglier

Des trois principales espèces qui assurent à l’homme « nouveau » (néolithique) sa subsistance, le cochon est le dernier à avoir été domestiqué. Le cochon est issu du sanglier mais a subi des changements importants et perdu 2 chromosomes. Le caractère vindicatif du sanglier sauvage est connu et il reste encore aujourd’hui considéré comme dangereux. En outre, il fait mauvais ménage avec les cultures et devait déjà ennuyer les agriculteurs néolithiques. Pourtant, le sauvage ne pouvait être totalement éliminé. Peut-être pour des raisons religieuses qui nous relient aux temps anciens ? On sait que les hommes ont introduit des animaux sauvages dans certaines îles de Méditerranée, le cerf notamment, et qu’ils les ont chassés. Pourtant ils étaient venus avec les chèvres et les moutons, depuis longtemps domestiqués. Était-ce pour perpétuer un ancien rituel lié à la chasse ?

Certains préhistoriens, à la lumière du chamanisme, pensent aujourd’hui le rapport à l’animal autrement (Jean Clottes, Jean Guilaine). On pourrait considérer le sanglier des Celtes comme un animal totémique, un totem : il apparaît comme emblème et se voit investi d’un pouvoir magique. La chasse pouvait bien avoir un caractère rituel dans les sociétés paléolithiques de chasseurs-cueilleurs. En particulier la chasse aux grands animaux sans doute vénérés, peut-être totems, en tout cas certainement craints. On ne trouve pas de représentations paléolithiques de végétaux ou de petits animaux. Par contre, bisons, aurochs, mammouths, félins… se trouvent peints ou gravés sur les parois des grottes. 

Et si la chasse, comme le pense Catherine Claude, était un rituel de transgression de l’interdit de tuer ces grands animaux totémiques, interdit qui s’est transmis jusque dans le « tu ne tueras point » chrétien ? 

La chasse au sanglier, chez les Celtes, semble perpétuer ce rituel. Une forme de chasse au sanglier, pratiquée à cheval et avec des lances, s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui en Inde. Peut-on se risquer à faire le parallèle ? Et alors la culture des peuples indo-européens aurait-elle gardé ce fond commun de croyances des chasseurs paléolithiques dans leur rapport avec le sauvage et l’animal dangereux ?

En Espagnol, sanglier se dit « jabali » et on y retrouve la même racine que le mot « javelot », l’arme de jet utilisée pour le chasser, peut-être depuis la préhistoire…

Publié le 8 septembre 2009 par Serviteur d’Odinn-Brahma 

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Pourquoi vous devriez arrêter de manger du porc

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

De nombreuses religions interdisent spécifiquement la consommation de viande de porc. La viande est considérée comme «impure» et non casher.

Y a-t-il une raison à cela? Y a-t-il plus qu’une instruction religieuse que nous devrions tous connaître? En fait, il y a beaucoup de preuves scientifiques pour étayer cette hypothèse.

DU PORC

Les cochons sont des charognards, par nature, ce qui signifie qu’ils mangent presque tout, y compris de la nourriture avariée, les fèces, l’urine, les carcasses et même les tumeurs cancéreuses. Malheureusement, le système digestif d’un cochon est incapable d’éliminer efficacement les toxines accumulées du corps, car un cochon digère complètement sa nourriture en seulement 4 heures. Ce n’est pas assez long pour enlever les excès de toxines qui ont été ingérées, ces toxines sont ensuite stockées directement dans les cellules graisseuses et les organes du porc.

« Transpirer comme un cochon » encore? Ironie du sort, cette expression n’est pas vraie – Les porcins n’ont pas de glandes sudoripares, ce qui signifie qu’ils sont incapables d’éliminer l’excès de toxines par la transpiration (comme nous). Alors, naturellement, cela signifie que la viande de porc serait une viande beaucoup plus toxique que d’autres et quand vous en consommez vous ’ingérez ces toxines dans votre organisme. Avec nos environnements actuels, nous n’avons vraiment pas besoin d’exposer notre corps à encore plus de toxines.

Selon une enquête menée par Consumer Reports, 69% de tous les échantillons de porc cru testés (d’environ 200 échantillons) ont été contaminés par une bactérie dangereuse connue comme Yersinia enteroclitica. Cette bactérie peut causer de la fièvre, des troubles gastro-intestinaux, de la diarrhée, des vomissements et des crampes.

La viande de porc hachée était plus susceptible d’être contaminée que les côtelettes de porc. Elle contient également d’autres contaminants, y compris un médicament controversé appelé ractopamine, qui est interdit en Chine et en Europe. La plupart des bactéries qui ont été trouvées dans la viande de porc étaient en fait résistantes à plusieurs antibiotiques, ce qui rend le traitement d’une maladie problématique et potentiellement dangereux.

Les porcs sont un hôte pour un certain nombre de parasites, des virus et d’autres organismes, dont beaucoup peuvent être directement transmis à l’homme, certains incluent:

Taenia solium – Un parasite intestinal qui peut causer une infection des tissus et la perte d’appétit. Menangle virus – Un virus qui peut causer de la fièvre, des frissons, des éruptions cutanées, des maux de tête et la transpiration. Trichinella – Un ascaris parasitaire, qui peut provoquer un œdème, la myalgie, la fièvre et autres malaises. L’hépatite E -Une inflammation virale qui peut causer de la fatigue, des nausées et l’ictère. Les cas les plus graves peuvent conduire à la fibrose du foie et à la cirrhose. L’étude indique que si vous faites cuire la viande de porc correctement, vous pouvez réduire le risque de ces parasites, mais il n’y a pas de température garantie pour la sécurité quand on veut manger du porc.

Si vous décidez malgré tout de manger du cochon, suivez les instructions suivantes pour accroître la sécurité.

Porcelets

Comme publié par Consumer Reports :

Lors de la cuisson du porc, utilisez un thermomètre à viande pour vous assurer que la chaleur interne atteigne la température qui tue les bactéries potentiellement nuisibles: au moins 60 °C pour le porc entier et 70 °C pour le porc haché. Gardez la viande de porc crue et ses jus séparés des autres aliments, en particulier ceux consommés crus, comme la salade. Lavez-vous soigneusement les mains après avoir manipulé de la viande crue. Choisissez le porc et d’autres produits à base de viande qui ont été élevés sans médicaments. Achetez du porc certifié biologique, à partir de porcs élevés sans antibiotiques ou ractopamine. Cherchez une déclaration claire concernant l’utilisation d’antibiotiques. « Aucun antibiotique utilisé ». Méfiez-vous des étiquettes trompeuses. «Naturel» n’a rien à voir avec l’utilisation d’antibiotiques ou comment un animal a été élevé. Nous avons trouvé des allégations non approuvées, y compris des «résidus d’antibiotiques ».

Lire la suite de cet article sur le site d’origine http://www.espritsciencemetaphysiques.com/pourquoi-vous-devriez-arreter-de-manger-du-porc.html

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