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POURQUOI CONSOMMER DES HUITRES

Posté par othoharmonie le 24 mai 2016

 

 

L’huître, qui est un mollusque bivalve (on nomme valve, chacune des deux parties de leur coquille), est une excellente source de vitamine B12, de cuivre, de fer, de zinc, ainsi que de plusieurs autres nutriments. De plus, le contenu en lipides de l’huître, légèrement supérieur à celui des autres fruits de mer, lui donne l’avantage d’être une bonne source de vitamines A et D, ces vitamines n’étant solubles que dans l’huile.

Marennes_Principes actifs et propriétés

Les principes actifs de l’huître n’ont pas fait l’objet d’études précises. Notons tout de même quelques études démontrant des résultats intéressants sur les bénéfices à consommer des poissons et des fruits de mer. Tout d’abord, une étude réalisée auprès de plus de 14 000 femmes a démontré que plus elles consommaient de poissons et de fruits de mer, moins leur risque de cancer colorectal était élevé1. Une autre étude, réalisée auprès de Chinois, a démontré que la consommation hebdomadaire d’au moins un repas de poissons ou de fruits de mer serait associée à un risque moindre d’infarctus fatal du myocarde, comparativement à une consommation inférieure2. À l’heure actuelle, les effets bénéfiques de la consommation de ces produits marins ne peuvent être associés à un principe actif en particulier; des études cliniques sont nécessaires afin d’identifier les composantes impliquées. Par contre, la présence d’acides gras oméga-3 dans les poissons et les fruits de mer pourrait avoir un rôle important à jouer.

Acides gras oméga-3. L’huître contient de l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et de l’acide docosahexaénoïque (ADH), deux acides gras de la famille des oméga-3. L’huître est une très bonne source de ces deux acides gras, fournissant une quantité comparable à certains poissons gras tels le maquereau et la sardine. Les acides gras oméga-3 agissent comme précurseurs de messagers chimiques favorisant un bon fonctionnement des systèmes immunitaires, circulatoires et hormonaux. Plusieurs études épidémiologiques et cliniques ont mis en évidence que la consommation d’acides gras oméga-3 (provenant majoritairement de poissons gras) pourrait exercer des effets favorables sur la santé cardiovasculaire, dont la diminution de la mortalité par maladie cardiovasculaire3. Ces acides gras sont reconnus pour réduire la tension artérielle, lestriglycérides sanguins et la formation de caillots sanguins.

Le contenu en matières grasses de l’huître est quelque peu supérieur à celui de la plupart des autres fruits de mer, d’où la quantité particulièrement élevée d’acides gras oméga-3 qu’elle contient. Même si les quantités optimales d’acides gras oméga-3 à consommer ne sont pas fermement établies, les preuves scientifiques démontrent que la consommation quotidienne de 500 mg à 1 800 mg d’AEP et de ADH permettrait de profiter des bienfaits qui y sont reliés. La consommation de 100 g d’huîtres (environ deux huîtres crues moyennes) en fournit près de 1 400 mg. À titre de comparaison, l’huître contient 1,5 fois moins d’AEP et de ADH que le saumon, un poisson gras.

Phosphore. L’huître est une excellente source de phosphore, le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Mis à part son rôle essentiel dans la formation des os et des dents, il participe, entre autres, à la croissance et à la régénérescence des tissus. Il aide à maintenir à la normale le pH du sang. Il est aussi l’un des constituants des membranes cellulaires.

 Fer. L’huître est une excellente source de fer. Une portion de quatre huîtres cuites fournit respectivement 50 % et 100 % des besoins quotidiens en fer des femmes et des hommes, ceux-ci ayant des besoins différents en ce minéral. Le fer contribue au transport de l’oxygène dans le sang et à la formation de globules rouges. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, hormones et neurotransmetteurs. Une carence en fer entraîne l’anémie, provoquant de la faiblesse, de la fatigue et parfois de la dépression.

 Zinc. L’huître est une excellente source de zinc. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Le zinc interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

 Cuivre. L’huître est une excellente source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

 Sélénium. L’huître est une excellente source de sélénium. Le sélénium travaille de concert avec l’une des principales enzymes antioxydantes, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

 Vitamine B2. L’huître est une excellente source de vitamine B2, aussi connue sous le nom de riboflavine. Cette vitamine joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules, en plus de contribuer à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

 Vitamine B12. L’huître est une excellente source de vitamine B12; une seule huître cuite fournit trois fois les apports nutritionnels recommandés. Appelée aussi cobalamine, la vitamine B12 aide à la fabrication de nouvelles cellules, contribue à l’entretien des cellules nerveuses, rend l’acide folique actif et participe au métabolisme de certains acides gras et acides aminés.

 Open_Oyster_Lyon_marketVitamine B3. L’huître est une bonne source de vitamine B3, aussi appelée niacine. Elle participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue spécialement à la production d’énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l’alcool que nous ingérons. La niacine participe aussi au processus de formation de l’ADN.

 Vitamine A. L’huître est une bonne source de vitamine A. Cette vitamine est l’une des plus polyvalentes, jouant un rôle dans plusieurs fonctions de l’organisme. Entre autres, elle favorise la croissance des os et des dents, maintient la peau en santé et protège contre les infections. De plus, elle joue un rôle antioxydant et favorise une bonne vision.

Manganèse. L’huître contient du manganèse. Le manganèse aide plusieurs enzymes dans leurs fonctions, facilitant ainsi une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres. Il n’existe pas d’apport nutritionnel recommandé pour le manganèse, mais des apports suffisants.

Iode. L’huître contient de l’iode. Celle-ci entre dans la composition des hormones thyroïdiennes, nécessaires à la régulation de la croissance, du développement et du métabolisme. La valeur exacte du contenu en iode de l’huître n’est pas disponible dans le Fichier canadien sur les éléments nutritifs.

Acide pantothénique. L’huître contient de l’acide pantothénique, aussi appelé vitamine B5. Cet acide joue un rôle clé dans l’utilisation de l’énergie des aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs et de l’hémoglobine. Il n’existe pas d’apport nutritionnel recommandé pour l’acide pantothénique (vitamine B5), mais des apports suffisants.

Vitamine D. L’huître contient de la vitamine D. Une seule huître comble à elle seule 40 % des apports suffisants en cette vitamine. La vitamine D est étroitement liée à la santé des os, rendant disponible le calcium et le phosphore dans le sang. Elle joue aussi un rôle dans la maturation des cellules, entre autres les cellules du système immunitaire. Il n’existe pas d’apport nutritionnel recommandé pour la vitamine D, mais des apports suffisants.

 

Se référer au site : http://www.passeportsante.net/

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LA CONSOMMATION DES HUITRES

Posté par othoharmonie le 24 mai 2016

 

Les huîtres sont très prisées sur le plan gastronomique, surtout depuis le xviiie siècle en France et en Italie. En France, la plus grande partie de la production annuelle est écoulée durant la période des fêtes de fin d’année.

Les huîtres peuvent être dégustées crues ou cuisinées. Elles doivent être conservées au frais, stockées à plat, et consommées dans les dix jours suivant leur sortie de l’eau. Au-delà, elles peuvent provoquer de sérieuses intoxications alimentaires.

les huitres

Les huîtres peuvent donner lieu à des troubles digestifs pour plusieurs raisons:

  • elles peuvent contenir trop de bactéries, dont éventuellement E. coli.
  • elles peuvent contenir des virus entériques.
  • elles peuvent avoir filtré de l’eau contenant des micro-algues toxiques, dont l’origine est souvent la pollution de l’eau des bassins d’élevage par un excès de nitrates, particulièrement en période estivale près des embouchures des fleuves et rivières, et avec un marnage plus faible des marées. Les huîtres ont alors concentré ces toxines – appelées phycotoxines – mais ne sont pas en mauvaise santé.

Un contrôle sanitaire est exercé sur leur production, et les zones d’élevage font l’objet d’une constante surveillance de la qualité de leurs eaux par l’Ifremer. Les zones sont classées selon leur qualité (A, B, C et D), les huîtres pouvant être élevées dans les zones A et B, mais finies et expédiées seulement des zones classées A.

Cette pollution « naturelle » des zones d’élevage est réversible si la qualité des eaux s’améliore, car l’huître filtre en permanence cette eau et rejettera les toxines produites par ces algues, qui se dégradent aussi avec le temps. En revanche, les pollutions par les métaux lourds ou polluants pétroliers sont irréversibles (et parfois mortelles sur le naissain), et les coquillages ainsi contaminés doivent être détruits. En France, ce contrôle est dévolu aux services vétérinaires, il est particulièrement strict au plan phytosanitaire sur les bassins d’affinage, qui sont très protégés et surveillés.

Crue, l’huître est souvent dégustée nature. Un usage consiste à l’arroser de quelques gouttes de jus de citron ou de vinaigre d’échalote. Elle fait très souvent partie des plateaux de fruits de mer.

Dans la gastronomie chinoise, l’huître est l’ingrédient principal de la sauce d’huître condiment couramment utilisé, surtout dans la cuisine du sud de la Chine.

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Apports alimentaires

L’huître est très riche en protéines et pauvre en calories (70 kcal/100 g), en graisses, en cholestérol. C’est un aliment de choix en raison de ses apports nutritifs exceptionnels mais rares dans le reste de l’alimentation.

Elle est connue pour sa teneur record en zinc (6,5 mg/100 g) et en iode (0,06 mg/100 g), mais contient aussi un intéressant taux de sélénium (0,06 mg/100 g), de manganèse (1 mg/100 g) et de fer (5,8 mg/100 g). Il faut ajouter à cette liste d’autres oligo-éléments et minéraux tels que le calcium, le magnésium, le potassium, le fluor et le cuivre.

L’huître est naturellement riche en vitamines E, B, D, et dans une moindre mesure en vitamine C (l’apport en vitamine C du jus de citron qui l’accompagne souvent est négligeable). La consommation de l’huître avec le jus de citron a aussi le défaut de détruire presque immédiatement l’essentiel des ressources en vitamine E, contrairement à la consommation nature ou avec le vinaigre souvent préféré au citron par les gourmets (et les nutritionnistes) en raison de son acidité plus faible. Contrairement aux idées reçues, le citron n’a aucun effet sur le niveau sanitaire (il est sans effet sur les éventuelles toxines présentes).

Il est souvent conseillé de ne pas consommer la « première eau » présente dans la coquille à l’ouverture, qui est de toute façon présente en trop grande quantité et contient l’eau d’affinage, parfois un peu de sable désagréable, ou peut être trop salée (dans le cas des huîtres insuffisamment affinées), ou encore contenir un peu de leur eau de lavage (réalisé préalablement à la vente dans une eau légèrement chlorée), ce qui en masque ou dégrade le goût (de plus cette eau a plus de chance de contenir encore les micro-algues vivantes, si leur lavage n’a pas suffi, les toxines produites par ces algues étant à l’origine des désordres digestifs) : une fois ouverte, et vidée de cette eau, l’huître encore vivante exfiltre en une ou deux minutes une eau purifiée suffisante pour apprécier sa consommation et très riche en éléments nutritifs et sels minéraux facilement assimilables.

Les huîtres dites « laiteuses » correspondent à leur période de reproduction (mai à août) et contiennent davantage de glucides. Elles sont tout à fait comestibles, même si leur valeur gustative n’est pas autant appréciée de tous.

Aspects sanitaires

La plupart des coquillages, et en particulier les mollusques bivalves, captent leur nourriture (phytoplancton, débris microscopiques, bactéries…) en filtrant l’eau. Ceci se fait avec une certaine sélectivité : si les nutriments présents dans le milieu ne leur conviennent pas, ils peuvent s’arrêter momentanément de filtrer, ou les rejeter avant absorption sous forme de pseudo-fèces. Après absorption, les éléments indésirables sont soit rejetés avec les fèces, soit assimilés, soit comme pour certains métaux lourds en grande partie fixés dans la coquille où ils sont ainsi provisoirement inertés.

FourasHuitres

Plusieurs types d’éléments indésirables peuvent être présents dans la chair du coquillage au moment de sa consommation par l’homme :

  • des métaux lourds (mercure, plomb et cadmium) : une partie est stockée dans la coquille, mais le reste est difficilement éliminé par le coquillage une fois absorbés à partir de l’eau. Les normes actuelles à respecter sont : 0,5 mg/kg de chair humide pour le mercure, 1 mg/kg pour le cadmium, 1,5 mg/kg pour le plomb (Règlement (CE) 1881/2006). Si la zone d’élevage ou de pêche est trop contaminée et ne permet de respecter ces critères, elle est interdite pour cette production. En France, Ifremer publie une cartographie interactive des données de surveillance obligatoire pour les métaux, HAP, PCB, DDT, lindane dans la chair des huitres et moules.
  • des bactéries et virus provenant d’une contamination fécale du lieu de pêche ou de production. On peut trouver à la sortie des émissaires des stations d’épuration des villes côtières différents germes susceptibles d’être nuisibles à la santé (Salmonella, virus entérotoxiques…). Pour des raisons pratiques, la bactérie Escherichia coli est recherchée comme germe témoin de cette contamination. La norme à respecter est de 230 E. coli/100 g de chair. Le coquillage a la faculté de se décontaminer naturellement s’il est placé quelques jours dans une eau de mer propre. On met à profit cette faculté par le procédé de purification en bassin, dans les centres d’expédition de coquillages.
  • du phytoplancton toxique. Certaines espèces d’algues planctoniques, faisant partie du régime habituel des mollusques, peuvent produire des toxines (phycotoxines) : les plus fréquentes sont des Dinoflagellés :

Une surveillance régulière des eaux marines, des blooms planctoniques et des coquillages permet de contrôler l’absence de ces espèces dans le milieu et des toxines dans les denrées. La fermeture préventive des zones de production est la seule possibilité de se garantir de ces intoxications alimentaires.

De plus, les mollusques bivalves vivants sont considérés comme propres à la consommation humaine lorsqu’ils possèdent les caractéristiques organoleptiques liés à la fraîcheur et à la vitalité, en particulier l’absence de souillure de la coquille, la réponse adéquate à la percussion et une quantité normale de liquide intervalvaire.

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