Posté par othoharmonie le 21 mai 2016

– aussi appelée huître japonaise – est une huître creuse originaire du Pacifique du nord-ouest. Elle a été introduite dans de nombreuses régions du monde à des fins commerciales. Il s’agit aujourd’hui de l’espèce d’huître la plus cultivée au monde. Elle est devenue invasive dans plusieurs régions où des populations sauvages issues des installations ostréicoles se sont constituées, posant de multiples problèmes écologiques et économiques.
L’huître creuse est ovipare et l’huître plate est vivipare. Au soleil de l’été, l’huître creuse pleine de son lait va répandre dans l’eau ses gamètes. L’union d’un gamète mâle et d’un gamète femelle forme un œuf microscopique qui va dériver au gré des flots. Chaque huître mère donne naissance à plus d’un million d’œufs par an. Pour que la naissance se passe bien, plusieurs conditions doivent être réunies. Conditions climatiques favorables, une eau à bonne température, 21 degrés, une eau pas trop salée d’où la nécessité de la proximité des rivières. Au bout de vingt jours environ, l’invisible œuf va se fixer sur un support solide et propre.
Plusieurs analyses de phylogénie moléculaire ont permis de constater que l’huître portugaise (Crassostrea angulata), longtemps considérée comme une espèce distincte, ne serait en fait qu’une forme de l’huître creuse japonaise, Crassostrea gigas.
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Posté par othoharmonie le 21 mai 2016
L’étude des huîtres fossiles montre que de nombreuses espèces ont existé dans le passé et ont, comme leurs ancêtres, joué un rôle écologique et trophique important sur les plateaux continentaux, contribuant notamment au cycle du carbone et aux puits de carbone. Les paléontologues retrouvent des accumulations massives de coquilles d’ostréidés, très épaisses (« intérieur » d’un banc ou récif constitué d’huîtres) ou en couches bidimensionnelles lorsqu’elles couvraient le sédiment. Diverses espèces ont occupé une large gamme de niches écologiques, avec des morphotypes adaptés à différents substrats et à des conditions environnementales, climatiques et édaphiques variant selon la salinité, la turbidité, l’oxygénation, le courant, la saison, la bathymétrie, etc.

La croissance accrétionnaire et saisonnière des coquilles (via les stries de croissance) est une mémoire des fluctuations environnementales. Elle permet des études sclérochronologiques, qu’on peut affiner par l’analyse des teneurs en isotopes stables (C et O), ce qui permet de rétrospectivement évaluer l’âge absolu des huîtres fossiles et reconstituer leurs dynamiques de populations. On a ainsi pu évaluer le temps représenté par certaines couches sédimentaires (cycles annuels à pluriséculaires).
Leur comportement (mouvements des valves, rythmes biologiques, croissance, date et heure de ponte) est utilisé pour suivre en temps quasi réel, et à distance, l’évolution de la qualité de l’eau sur les côtes.
La coquille se compose d’aragonite et de protéines comme la conchyoline.
Le manteau constitue la structure la plus externe du corps mou de l’huître. Il correspond à la membrane qui se rétracte lorsqu’on la pique ou qu’on l’asperge de citron. Une grande partie de l’intérieur de l’huître est occupée par les branchies. Elles ont un rôle respiratoire, mais également nutritionnel. En effet, les cils présents sur les axes des branchies créent un courant d’eau qui permet l’acheminement vers la bouche des particules nutritives dont se nourrit l’animal. Comme les autres lamellibranches, l’huître ne possède pas de tête. Un muscle adducteur important permet de contrôler l’ouverture de la coquille. C’est ce muscle qui maintient l’huître fermée et que l’on doit couper lors de l’ouverture de l’animal.
Un certain nombre d’autres mollusques n’appartenant pourtant pas à cette famille, contiennent dans leur désignation le terme « huître » tout simplement parce que leur apparence est proche de celles des vraies huîtres ou parce qu’ils produisent également des perles.
Par exemple : la famille Spondylidae, les huîtres épineuses
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