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Le Sanglier et spiritualité

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

 

Le sanglier est pour les Celtes un animal sacré. Il est possible qu’il représente d’abord l’intelligence et la ruse, il est donc associé au savoir ; mais il est également lié à l’autre monde, le Sidh. Il est donc naturellement l’animal emblématique de la classe sacerdotale, les druides dont le mot signifie : « les très savants » et qui ont la charge de la relation avec l’autre monde, le sacré et les dieux. Il semble que certains se faisaient appeler « sanglier », en gaulois « torcos », où l’on reconnaît la racine du mot « torque » qui désigne le collier que portent les dieux ou les dignitaires divinisés. On peut y voir un rapport avec le culte de la tête des Celtes.

 sanglier (1)

D’ailleurs, la tête du sanglier, cas rare pour les animaux, porte un nom spécifique : la hure (qui pourrait avoir la même racine que aurochs). Elle est représentée sur les boucliers, sur les pommeaux d’épées et elle forme très fréquemment le pavillon des carnyx, ces trompes de guerre destinées peut-être à impressionner l’ennemi et à donner du courage aux combattants par leurs « cris » horribles mais qui ont très certainement une fonction symbolique, rituelle, voire magique, au moins à l’origine. Symbole sacerdotale représentant le pouvoir intemporel de Dieu, qui vient s’opposer au pouvoir temporel du Roi, représenté par la symbolique de l’ours.

On a retrouvé en 2004 cinq carnyx près de Tulle en Limousin. Quatre sont des hures de sanglier, la gueule grande ouverte. La cinquième est un serpent. Les sangliers sont représentés notamment sur le chaudron de Gundestrup, découvert au Danemark, et qui est l’un des plus précieux objets du monde celtique pour son langage symbolique. Les écossais possédaient des carnyx, et il n’est pas improbable que les cornemuses les aient remplacées. Elles accompagnent elles aussi les soldats au combat.

La force du sanglier

Le symbole du sanglier semble commun au monde indo-européen, avec des caractéristiques similaires qui désignent le monde sauvage, la force brute. Il est présent dans les mythes grecs. C’est un sanglier, une bête horrible, qu’envoie Aphrodite pour détruire le royaume de Calydon, tuant le bétail et terrifiant les habitants. De même, c’est un sanglier qu’Aries, jaloux, envoie pour tuer Adonis, l’amant d’Aphrodite. Mais il est également présent en Inde où il est l’un des avatâra de Vishnu aux côtés de Rama et de Krishna et a sauvé la Terre enfouie au fond de l’Océan par un démon ( le Déluge ?). Il est aussi, sous l’intitulé « Puissance du sanglier » l’une des sept-Mères, l’une des sept voyelles qui forment la base du langage et de la connaissance.

 

Pourquoi un tel « culte » ? Ne peut-on voir dans cet animal l’un des derniers « sauvages » à l’époque néolithique ?

sanglier

Des trois principales espèces qui assurent à l’homme « nouveau » (néolithique) sa subsistance, le cochon est le dernier à avoir été domestiqué. Le cochon est issu du sanglier mais a subi des changements importants et perdu 2 chromosomes. Le caractère vindicatif du sanglier sauvage est connu et il reste encore aujourd’hui considéré comme dangereux. En outre, il fait mauvais ménage avec les cultures et devait déjà ennuyer les agriculteurs néolithiques. Pourtant, le sauvage ne pouvait être totalement éliminé. Peut-être pour des raisons religieuses qui nous relient aux temps anciens ? On sait que les hommes ont introduit des animaux sauvages dans certaines îles de Méditerranée, le cerf notamment, et qu’ils les ont chassés. Pourtant ils étaient venus avec les chèvres et les moutons, depuis longtemps domestiqués. Était-ce pour perpétuer un ancien rituel lié à la chasse ?

Certains préhistoriens, à la lumière du chamanisme, pensent aujourd’hui le rapport à l’animal autrement (Jean Clottes, Jean Guilaine). On pourrait considérer le sanglier des Celtes comme un animal totémique, un totem : il apparaît comme emblème et se voit investi d’un pouvoir magique. La chasse pouvait bien avoir un caractère rituel dans les sociétés paléolithiques de chasseurs-cueilleurs. En particulier la chasse aux grands animaux sans doute vénérés, peut-être totems, en tout cas certainement craints. On ne trouve pas de représentations paléolithiques de végétaux ou de petits animaux. Par contre, bisons, aurochs, mammouths, félins… se trouvent peints ou gravés sur les parois des grottes. 

Et si la chasse, comme le pense Catherine Claude, était un rituel de transgression de l’interdit de tuer ces grands animaux totémiques, interdit qui s’est transmis jusque dans le « tu ne tueras point » chrétien ? 

La chasse au sanglier, chez les Celtes, semble perpétuer ce rituel. Une forme de chasse au sanglier, pratiquée à cheval et avec des lances, s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui en Inde. Peut-on se risquer à faire le parallèle ? Et alors la culture des peuples indo-européens aurait-elle gardé ce fond commun de croyances des chasseurs paléolithiques dans leur rapport avec le sauvage et l’animal dangereux ?

En Espagnol, sanglier se dit « jabali » et on y retrouve la même racine que le mot « javelot », l’arme de jet utilisée pour le chasser, peut-être depuis la préhistoire…

Publié le 8 septembre 2009 par Serviteur d’Odinn-Brahma 

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Pourquoi vous devriez arrêter de manger du porc

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

De nombreuses religions interdisent spécifiquement la consommation de viande de porc. La viande est considérée comme «impure» et non casher.

Y a-t-il une raison à cela? Y a-t-il plus qu’une instruction religieuse que nous devrions tous connaître? En fait, il y a beaucoup de preuves scientifiques pour étayer cette hypothèse.

DU PORC

Les cochons sont des charognards, par nature, ce qui signifie qu’ils mangent presque tout, y compris de la nourriture avariée, les fèces, l’urine, les carcasses et même les tumeurs cancéreuses. Malheureusement, le système digestif d’un cochon est incapable d’éliminer efficacement les toxines accumulées du corps, car un cochon digère complètement sa nourriture en seulement 4 heures. Ce n’est pas assez long pour enlever les excès de toxines qui ont été ingérées, ces toxines sont ensuite stockées directement dans les cellules graisseuses et les organes du porc.

« Transpirer comme un cochon » encore? Ironie du sort, cette expression n’est pas vraie – Les porcins n’ont pas de glandes sudoripares, ce qui signifie qu’ils sont incapables d’éliminer l’excès de toxines par la transpiration (comme nous). Alors, naturellement, cela signifie que la viande de porc serait une viande beaucoup plus toxique que d’autres et quand vous en consommez vous ’ingérez ces toxines dans votre organisme. Avec nos environnements actuels, nous n’avons vraiment pas besoin d’exposer notre corps à encore plus de toxines.

Selon une enquête menée par Consumer Reports, 69% de tous les échantillons de porc cru testés (d’environ 200 échantillons) ont été contaminés par une bactérie dangereuse connue comme Yersinia enteroclitica. Cette bactérie peut causer de la fièvre, des troubles gastro-intestinaux, de la diarrhée, des vomissements et des crampes.

La viande de porc hachée était plus susceptible d’être contaminée que les côtelettes de porc. Elle contient également d’autres contaminants, y compris un médicament controversé appelé ractopamine, qui est interdit en Chine et en Europe. La plupart des bactéries qui ont été trouvées dans la viande de porc étaient en fait résistantes à plusieurs antibiotiques, ce qui rend le traitement d’une maladie problématique et potentiellement dangereux.

Les porcs sont un hôte pour un certain nombre de parasites, des virus et d’autres organismes, dont beaucoup peuvent être directement transmis à l’homme, certains incluent:

Taenia solium – Un parasite intestinal qui peut causer une infection des tissus et la perte d’appétit. Menangle virus – Un virus qui peut causer de la fièvre, des frissons, des éruptions cutanées, des maux de tête et la transpiration. Trichinella – Un ascaris parasitaire, qui peut provoquer un œdème, la myalgie, la fièvre et autres malaises. L’hépatite E -Une inflammation virale qui peut causer de la fatigue, des nausées et l’ictère. Les cas les plus graves peuvent conduire à la fibrose du foie et à la cirrhose. L’étude indique que si vous faites cuire la viande de porc correctement, vous pouvez réduire le risque de ces parasites, mais il n’y a pas de température garantie pour la sécurité quand on veut manger du porc.

Si vous décidez malgré tout de manger du cochon, suivez les instructions suivantes pour accroître la sécurité.

Porcelets

Comme publié par Consumer Reports :

Lors de la cuisson du porc, utilisez un thermomètre à viande pour vous assurer que la chaleur interne atteigne la température qui tue les bactéries potentiellement nuisibles: au moins 60 °C pour le porc entier et 70 °C pour le porc haché. Gardez la viande de porc crue et ses jus séparés des autres aliments, en particulier ceux consommés crus, comme la salade. Lavez-vous soigneusement les mains après avoir manipulé de la viande crue. Choisissez le porc et d’autres produits à base de viande qui ont été élevés sans médicaments. Achetez du porc certifié biologique, à partir de porcs élevés sans antibiotiques ou ractopamine. Cherchez une déclaration claire concernant l’utilisation d’antibiotiques. « Aucun antibiotique utilisé ». Méfiez-vous des étiquettes trompeuses. «Naturel» n’a rien à voir avec l’utilisation d’antibiotiques ou comment un animal a été élevé. Nous avons trouvé des allégations non approuvées, y compris des «résidus d’antibiotiques ».

Lire la suite de cet article sur le site d’origine http://www.espritsciencemetaphysiques.com/pourquoi-vous-devriez-arreter-de-manger-du-porc.html

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