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POURQUOI LE CRABE Marche-t-il de côté ?

Posté par othoharmonie le 1 avril 2016

Une fois pour toutes, taisons la rumeur: les crabes ne boivent pas d’anisette. Tous les crustacés qui ont une carapace plus large que longue, même à jeun, ne savent pas marcher droit. La raison? La nature leur avait donné à choisir entre solidité et flexibilité: faute d’obtenir le beurre et l’argent du beurre, tourteaux, étrilles et autres crabes verts ont choisi d’être costauds. Pour éviter les coups de bec trop bien aiguisés, la carapace du crabe s’est aplatie et étirée au cours du temps. Le lifting fut tellement efficace qu’aujourd’hui, cette carapace l’empêche d’étendre complètement ses pattes. Un manque de souplesse qui limite les mouvements. Demandez à un chevalier en armure de faire des pas de côté… La cuirasse l’empêchera d’exécuter certaines figures parce qu’elle diminue la flexibilité de ses articulations. C’est un peu la même histoire pour le crabe. Une bonne charnière bien solide mais pas très agile. Les pattes se plient de la même manière que les bras des humains mais, comme elles sont fixées de part et d’autre de l’abdomen, elles s’articulent uniquement soit vers la gauche, soit vers la droite. Pour peu qu’il synchronise ses quatre paires de pattes et ses pinces, le crabe ne peut donc marcher que vers la gauche… ou vers la droite! Mais le crabot n’en est pas pour autant manchot: sa vitesse peut atteindre les 12 km/h. Pêcheurs, attention, les charnières des pattes et surtout des pinces sont très solides, bien plus que les doigts d’humain! Et rappelez-vous que les crabes verts sont eux aussi délicieux et tellement moins dangereux à saisir que les agiles étrilles.

crabes

Pourquoi le crabe est-il un symbole depuis toujours ?

Le crabe est un animal qui a toujours été symbolique au cours de l’histoire de l’humanité mais les variantes changent selon les siècles et les pays. 

Les romains considéraient qui était protecteur mais au Moyen-âge les gens y voient l’emblème des monstres marins et en font un animal maléfique qui est nécrophage.

En Asie, au contraire, le crabe est très respecté car sur sa carapace, on distingue un visage et la légende raconte que le crabe contient les âmes des guerriers morts au combat.

 

Pourquoi marche-t-il de travers ?

En réalité, tous les crustacés qui ont une carapace plus large que longue ne savent pas marcher droit. Cette démarche latérale particulière serait due à leurs articulations et à l’évolution. Au cours des siècles, pour le protéger des coups de bec des oiseaux, la carapace du crabe s’est aplatie et étirée, l’empêchant ainsi d’étendre complètement ses pattes. Elles s’articulent uniquement vers la droite ou vers la gauche, tout comme ses pinces. Ce qui explique son allure. Mais les scientifiques ont découvert que placé dans un couloir adapté à sa taille, le crabe serait en mesure de marcher frontalement.

A noter que malgré sa démarche latérale, le crabe peut atteindre une vitesse de 12 km/h!

 

LE SAVIEZ-VOUS /  On sait que les crabes marchent de travers mais, ce que l’on sait moins, c’est qu’ils sont tout à fait capables de marcher droit. 

En effet, si l’on met un crabe dans un couloir juste assez large pour lui par exemple, il va alors se mettre à marcher droit, même si cela reste assez difficile pour lui. D’ailleurs, à la première occasion, il va recommencer à se déplacer latéralement. 

Les chercheurs pensent que ce mode de déplacement est causé par l’atrophie (la diminution de la taille) d’un des muscles de ses membres mais aussi par ses articulations, qui sont faites pour s’articuler de côté.

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Exceptionnel: Un crabe mauve pêché au large de Sept-Îles

Posté par othoharmonie le 1 avril 2016

 

Bien rares sont ceux qui peuvent se targuer d’avoir déjà observé un crabe à la carapace mauve au Québec. Darry Noël en a pris un mardi, dans ses cages plongées au large de la baie de Sept-Îles, dans le secteur de la Sainte-Marguerite. Le phénomène est à ce point peu commun que sans le savoir, c’est un peu comme si le pêcheur avait gagné au loto.

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«J’en ai pêché peut-être 7 ou 8 en plus de 30 ans», s’est exclamé le pêcheur de Sept-Îles, qui savait que sa prise ferait jaser. «Quand on l’a vu, on l’a sorti de la cage et mis de côté pour le photographier», raconte-t-il. «C’est toujours surprenant.» D’autant plus que les couleurs étaient éclatantes, des gens du milieu disent même n’en avoir jamais observé un d’un mauve aussi franc.

De l’autre côté du fleuve, à l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli, on avait déjà entendu parler du crabe violet de Sept-Îles lorsque le Journal a appelé. «C’est exceptionnel», soutient le chercheur et chef de la section Sciences benthiques de l’Institut Maurice-Lamontagne, Bernard Sainte-Marie. «J’en ai vu que deux ou trois dans toute ma carrière.»

«Je n’ai pas de données statistiques, mais je pense que c’est encore moins fréquent que les homards bleus», a-t-il indiqué. Le nombre de homards au corps bleuté est estimé à un sur trois millions. C’est une variation génétique qui est à l’origine des teintes non traditionnelles du crabe ou du homard. «Leur couleur est composée de différents pigments, dont le rouge et le bleu sont les principaux», affirme M. Sainte-Marie.

«Chez des individus, un des pigments sera exprimé beaucoup plus fortement que l’autre, et c’est ça qui va dicter son apparence.» Le rouge est d’ailleurs le seul pigment qui résiste à la chaleur, ce qui explique leur couleur après la cuisson. La chair de ces crustacés à la coloration inusitée est aussi comestible.

«Ils ne sont pas malades, c’est seulement une erreur génétique», a indiqué la biologiste rattachée au centre Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts, Annie Beaulieu. «Ils ne sont pas non plus plus fragiles. Peut-être plus vulnérables aux prédateurs si par exemple, leur couleur nuit à leur camouflage», ajoute-t-elle.

Des musées preneurs
Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts a compté sur un crabe mauve parmi les vedettes de son aquarium l’an passé. «C’était la première fois qu’on en voyait un, il provenait de Rivière-au-Renard. Il n’a survécu que quelques semaines, il faut dire qu’il était un peu mal en point à son arrivée», se souvient Mme Beaulieu, qui aurait été preneuse «c’est certain», de celui de Sept-Îles. Exploramer possède en ce moment un homard bleu et un autre vert.

«Je n’aurai jamais pensé que ça aurait pu intéresser un musée», lance Darry Noël, qui raconte que son crabe des neiges violet est mort naturellement quelques heures après sa capture. Il a bien essayé de le conserver en le mettant au congélateur, mais la variation de température lui a fait perdre sa couleur et ses pattes. «Ce sera pour la prochaine fois», blague celui qui possède désormais, une nouvelle histoire de pêche à raconter.

Parution au magazine http://lenord-cotier.com/

 

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