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Ancêtre du colibri

Posté par othoharmonie le 23 janvier 2016

 

L’incroyable diversité des colibris est une histoire étonnamment récente. Leur histoire évolutive n’a en effet débuté qu’il y a seulement 42 millions d’années, lorsqu’ils ont divergé de leurs plus proches cousins, les martinets. 

 martinet

Par ailleurs, on estime que le dernier ancêtre commun de tous les colibris actuels vivait il y a 22,4 millions d’années quelque part en Amérique du Sud. 22 millions d’années d’évolution pour obtenir 338 espèces, c’est une success-story évolutive comme on en fait peu! En biologie évolutive, on parle de radiation explosive! Et pour étudier le phénomène, rien de tel que de faire appel à des phylogénéticiens pour mettre de l’ordre dans les relations de parentés entre les différentes familles de piafs-mouche. C’est ce qu’a réalisé une équipe de chercheurs américains et canadiens à l’issue d’un projet qui aura duré 10 ans! Il faut dire que le boulot à abattre était énorme: pour réaliser leur analyse phylogénétique, 436 spécimens appartenant à 284 des 338 espèces connues de colibris ont été échantillonnés. Sachant que certaines espèces nichent à 4000 mètres d’altitude où l’air est raréfié en oxygène, la collecte de ces échantillons relève de l’exploit olympique (d’ailleurs, certains membres de l’équipe sont tombés dans les pommes et ont dû abandonner leurs travaux tant les conditions d’échantillonnages étaient ardues)! A partir de tous ces prélèvements, de l’ADN a été isolé pour permettre la caractérisation de la séquence de différents gènes. Tout ce travail pour réaliser cet arbre qui retrace les relations de parentés de tous les colibris. 

 

 

En utilisant le principe de l’horloge moléculaire, l’arbre a également été calibré dans le temps ce qui permet de dater grossièrement des évènements de diversification d’espèces. Ces données ont tout d’abord permis de confirmer que les colibris se sont bien séparés des martinets il y a 42 millions d’années, ce qui est en adéquation avec la découverte de fossiles de colibris d’Allemagne du Sud, de Pologne et de France, vieux de 30 millions d’années et surnommés,Eurotrochilus

 

 colibri

Du coup, la question qui se pose, c’est : qu’est ce qui est arrivé aux colibris d’Europe? Extinction massive, migration, enlèvement extra-terrestre? Une hypothèse privilégiée par Gerald Mayr, un des paléontologues à l’origine des découvertes de fossiles de colibris européens, ce serait que les colibris européens soient entrés en compétition avec d’autres oiseaux nectarivores, conduisant à une compétition trop féroce. Les colibris sud-américains auraient été plus peinards niveau compétition, ce qui aurait permis à ces derniers de coloniser de nombreuses niches écologiques tandis que les européens se faisaient gentiment évincer… 
Pourtant, il ne faut pas croire que les colibris sud-américains se soient tournés les plumes de leur côté. Ils ont en effet eu leur lot de changements climatiques et écologiques rapides et importants! Par exemple, la chaine des Andes se serait rapidement élevée entre il y a 10 et 6 millions d’années, soulèvement qui aurait entrainé son lot de modifications écologiques (rappelez-vous ce qui arrivait à ces pauvres chercheurs qu’on envoyait brusquement à 4000m d’altitude…). Du coup, ces modifications écologiques rapides auraient accéléré l’accumulation de différences entre populations de colibris, avec des pressions de sélection de ouf malade! Ce genre d’évènements peut parfois augmenter le taux despéciation au sein des espèces. La spéciation, c’est le mécanisme à l’origine des séparations progressives des populations d’une même espèce et qui aboutit à l’établissement de nouvelles espèces distinctes. 

Mais il n’y a pas que les catastrophes géologiques qui ont contribué aux bouffées de spéciation qu’on trouve chez les colibris. En effet, les colibris entretiennent des relations étroites avec les plantes à fleurs dont ils boivent le nectar car pour la fleur, le colibri représente un potentiel pollinisateur (trempant son bec de corolles en corolles, le colibri est vite saupoudré de pollen et joue finalement le rôle de pénis volant pour la fleur qui peut ainsi féconder toutes les fleurs environnantes sans bouger son gros pétale…). 

 

EXTRAIT DU SITE A VISITER :

http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2014/10/20/Colibris-Umami-et-Sucreries

 

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Le Colibri chez les Amérindiens Hopi

Posté par othoharmonie le 23 janvier 2016

 

le colibri apparait comme un héros intercesseur

Le colibri est un terme très général du vocabulaire courant en français qui ne correspond pas exactement à un niveau de classification scientifique des oiseaux-mouches. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un nom vernaculaire dont le sens est ambigu en biologie car utilisé seulement pour désigner une partie des différentes espèces d’oiseaux classées dans la famille des Trochilidés. Cette information est tirée de  l’encyclopédie en ligne, Wikipédia. Le colibri serait donc un terme général. Mais il peut être légende comme dans le livre de Pierre Rabhi,  Vers une sobriété heureuse, le colibri a également une consonance religieuse et mythologique : Chez les Aztèques les âmes des guerriers morts redescendent sur terre sous la forme de colibris ou de papillons. On considère généralement le colibri comme l’auteur  de la chaleur solaire. 

 oiseau baise fleur

Dans un mythe des Amérindiens Hopi de l’Arizona – Indiens apparentés au moins linguistiquement aux Aztèques – le colibri apparait comme un héros intercesseur  qui sauve l’humanité de la famine intervenant  auprès du dieu de la germination  et de la croissance selon Leo W. Simmons, In tals, appendices 441-442. 

[ Peut-être que Leo W. Simmons en parle dans le livre Sun Chief: The Autobiography of a Hopi Indian publié par Yale University Press ? A l’instant où j’écris ces lignes je ne puis répondre, mais je trouverai, sans doute,  la réponse tôt ou tard. ]

Cette même valorisation positive fait que, pour les Amérindiens Tukano de Colombie, le colibri ou oiseau-mouche, qui est censé coïter avec les fleurs, représente le pénis, l’érection, la virilité radieuse. Du reste on le nomme au Brésil l’oiseau baise-fleur [ passaro beija-flor] . 

 »O beija-flor, também conhecido como colibri, cuitelo, chupa-flor, pica-flor, chupa-mel, binga, guanambi, guinumbi, guainumbi, guanumbi1 e mainoĩ2 , é uma ave da família Trochilidae e inclui 108 gêneros. Existem 322 espécies conhecidas. No Brasil, alguns gêneros recebem outros nomes, como os rabos-brancos do gênero Phaethornis ou os bicos-retos do gênero Heliomaster. » 

Voila donc quelques informations supplémentaires sur le colibri, et il est étonnant de trouver  plus d’information sur Wikipédia en utilisant son nom brésilien, l’oiseau baise-fleur, que par sa description en français. Mais somme toute, les langues et les idiomes sont aussi colorés que le colibri…  

 

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Le colibri au Musée

Posté par othoharmonie le 23 janvier 2016

 

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Les réserves

Bienvenue dans les réserves du Musée de la nature et des sciences. Ici, nous retrouvons près de 65 000 objets et spécimens de sciences naturelles dont plusieurs issus des maisons d’enseignement du milieu du XIXe et du début du XXe siècle. La diversité de la faune et de la flore du Québec et du Canada y est très bien représentée. Quelques spécimens provenant des Amériques et des autres continents complètent les collections.

La collection de colibris

La collection de colibris compte 251 spécimens, dont 236 spécimens naturalisés, 6 nids, 3 oufs et 6 peaux scientifiques. Parmi les 94 espèces et sous-espèce représentées dans la collection, il y a une seule espèce canadienne, le Colibri à gorge rubis.

Éducative et scientifique

Les collections du musée ont une fonction éducative et scientifique. Afin de les faire découvrir au public canadien, de nombreux spécimens sont présentés dans l’exposition itinérante « Colibris des Amériques ». Les informations qui accompagnent chacun des spécimens, la date et le lieu de collecte par exemple, en font aussi un outil précieux qui reste disponible aux scientifiques.

Un peu d’histoire

Un très grand nombre de colibris ont été collectés au début du XXe siècle par des marchands spécialisés d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Ce métier n’existe plus aujourd’hui. Les étiquettes attachées aux spécimens témoignent encore de ces collecteurs du passé, dont S. Briceno Gabaldon et Fils du Venezuela, Carlos Olalla et Fils de l’Équateur et Adolphe Boucard (1839-1905) de France.

Le joyau de la collection

Cette vitrine contient plusieurs oiseaux, dont 6 colibris. Elle a été préparée et montée par John G. Bell (1812-1899),taxidermiste et compagnon d’expédition de James Audubon (1785-1851). Elle avait été fabriquée pour le Peale’s Museum, le premier musée en Amérique.

SOURCE : http://www.virtualmuseum.ca/sgc-cms/expositions-exhibitions

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