Le Colibri et les Autres
Posté par othoharmonie le 16 janvier 2016
Un allié
Les colibris se nourrissent d’insectes et de nectar. En attendant l’éclosion des premières fleurs printanières, les colibris à gorge rubis s’alimentent parfois de la sève qui coule des arbres. Ils y ont accès par les trous que creusent les pics maculés. La sève est aussi riche en sucrose que le nectar. Elle s’avère donc un excellent substitut au nectar des fleurs. Par ailleurs, la sève piège les insectes qui viennent s’y installer.
Rendre la pareille
Certaines mites, qui se nourrissent de nectar et de pollen, profitent des colibris pour changer de fleurs. En effet, lors de la visite d’un oiseau, elles s’accrochent à son bec et s’introduisent dans les cavités nasales, où elles se logent en attendant que le colibri visite une autre fleur. Ces mites n’affectent aucunement les colibris et complètent leur cycle de reproduction dans les fleurs. Environ quatre à sept jours s’écoulent entre le stade de l’ouf et le stade adulte. Lorsqu’un colibri passe, elles en profitent pour changer de fleurs et elles recommencent le cycle de reproduction.
Un mythe
Certaines espèces de colibris font de très longs trajets pour se rendre à leurs quartiers d’hiver. Autrefois, les gens ne pouvaient pas croire que ces si petits oiseaux, qui semblent pourtant fragiles, pouvaient parcourir des milliers de kilomètres. On racontait qu’ils voyageaient sur le dos de gros oiseaux, comme les Bernaches du Canada.
Espèce territoriale
Il est très rare de voir deux colibris adultes passer beaucoup de temps ensemble. Lorsqu’on voit plus d’un colibri à la fois, la majorité des comportements observés sont de types agressifs. Chacun revendique une source de nourriture qu’il cherche à protéger.
Les humains ont appris à préparer un doux sirop que les colibris adorent. Les colibris ne sont pas dépendants des humains, mais si vous déplacez un abreuvoir, ils vont vite s’en rendre compte. Les colibris rendent service aux humains en matère de pollinisation. Ils s’attardent à de nombreuses plantes dont les fruits sont comestibles. Le processus consiste à puiser le nectar au fond des corolles des fleurs. Le pollen adhère à ce moment aux plumes. Si, par la suite, le colibri se pose sur une autre fleur de même espèce, le pollen se dépose et il y a fécondation. En espagnol, on nomme les colibris picaflor, ce qui signifie « picoter la fleur », et en portugais bijaflor, soit « baise
fleurs ».
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