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Le Colibri Abeille

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2016

 

 COLIBRI ABEILLLE

 

Le plus petit oiseau au monde est le colibri-abeille, zunzuncito ( el ave más pequeña del mundo ) en espagnol et bee hummingbird ( the World’s Smallest Bird ) en anglais. Le colibri-abeille est à peine plus gros qu’un bourdon avec lequel il est souvent confondu. Le mâle est un peu plus petit que la femelle ne mesurant que 5.5 centimêtres ( environ 2.17 pouces ) de long et pesant seulement 1.95 grammes ( environ 0.07 once ). En comparaison, le colibri géant ( picaflor gigante ) que l’on retrouve dans les Andes mesure environ 21 centimêtres ( 8 pouces et demie ) et pèse 20 grammes ( 0.7 once ), si bien que le colibri-abeille peut se percher sur le bec du colibri géant des Andes. cliquez-ici pour voir un tableau comparatif.

Le nom scientifique du colibri-abeille est Mellisuga helenae en latin et colibri d’Hélène en français. Ce nom lui a été donné en l’honneur d’Hélène Booth, l’épouse d’un ami de Juan Gundlach ( 1810-1896 ), célèbre naturaliste allemand qui a séjourné pendant plusieurs années à Cuba et qui a écrit le premier livre important sur les oiseaux de l’île ( Ornitología Cubana ). Les cubains préfèrent l’appeler zunzuncito, mot espagnol qui veut dire petit zunzun. Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes du colibri. Saviez-vous que le battement des ailes du colibri se fait à une vitesse de 80 battements d’ailes par seconde ?

Le colibri-abeille est une espèce d’oiseau endémique à Cuba, c’est-à-dire qu’elle n’existe qu’à Cuba et nulle part ailleurs. Cuba est vraiment le royaume du plus petit monde puisque c’est là aussi que l’on retrouve la plus petite grenouille au monde ( Sminthillus limbatus ) ainsi que la plus petite chauve-souris papillon au monde ( Natalus lepidus ).

Même si on peut observer le colibri-abeille partout à Cuba, les chances de le voir seront meilleures surtout dans trois régions de l’île. La première région est celle du Parc national de Zapata situé à 180 kilomêtres au sud-ouest de la Havane dans la province de Matanzas. Ce parc est constitué d’une vaste zone de 120 kilomêtres de terres humides remplies de mangroves et de marécages. Il a la forme d’une chaussure d’où son nom de Zapata qui veut dire chaussure en espagnol. C’est aussi l’habitat naturel de 160 espèces d’oiseaux, de 31 sortes de reptiles, de 12 espèces de mammifères et d’une quantité innombrable d’amphibiens, de poissons et d’insectes. La deuxième région est celle de la petite ville historique de Baracoa ( première ville espagnole à Cuba, construite en 1512 ) située sur la pointe sud-est de l’île. Enfin on peut se rendre au sud-ouest de l’île, plus précisément sur l’île de la Jeunesse ( Isla de la Juventud ), anciennement l’île des Pins ( Isla de Pinos ), à ne pas confondre avec l’île des Pins située dans l’océan Pacifique au sud de la Nouvelle-Calédonie.

Le mot colibri nous vient des indiens Taïnos ( premiers habitants de Cuba ) et signifie « oiseau dieu « . Dans la mythologie Taïno, le colibri symbolise la renaissance. Les indiens Taïnos croyaient que la création mourrait lorsque la température devenait sèche et qu’elle naissait de nouveau quand la pluie venait. Ils adoraient le colibri comme un « zeni », une idole fétiche représentant le parcourt du soleil à travers le ciel.

Autres noms communs du colibri dans les Antilles: Beija-flor, Calypte, Chupaflor, Guacariga, Pajaro Mosca, Picaflor, Zumbador, Zun Zun. En langage Taïno, le colibri-abeille se dit  »Guani » à cause de sa couleur bleu-gris. Il est considéré comme un maitre spirituel du monde animal. Audubon ( John James ) , célèbre naturaliste américain, appelait les colibris « des morceaux scintillants d’arc-en-ciel ».

Les colibris ou oiseaux-mouches habitent exclusivement les Amériques. On les retrouve à partir de la Terre de Feu ( la pointe la plus au sud de l’Amérique du Sud ) jusqu’aux abords du Cercle arctique. Toutefois la majorité des espèces habite l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale. À peine une vingtaine d’espèces ont été observées aux États-Unis et de celles-ci, une seule espèce, le colibri à gorge rubis, fait son nid à l’est de la rivière Mississippi jusqu’au Québec.

Aujourd’hui, les colibris font face à un autre danger: la perte de leur habitat naturel. La forêt tropicale, le principal habitat des colibris, recule sur la planête. La bonne nouvelle est que les colibris ont de bonnes chances de survivre grâce à leur grande capacité d’adaptation. Certaines espèces ont même bénéficié du développement de l’agriculture et de l’engouement des gens pour le jardinage qui est devenu l’activité de loisir numéro un en Amérique. L’observation des oiseaux, pour sa part, est la deuxième activité de loisir.

  En 1999, le gouvernement cubain a fait graver des pièces de monnaie illustrant le colibri-abeille. Différentes valeurs ont été mises sur le marché dont celle de 10 pesos en or ( voir illustration à gauche ). Cette jolie pièce de monnaie s’appelle « Zunzuncito » et fait sûrement la joie des collectionneurs. On peut trouver aussi une pièce de 50 pesos en or et une autre de 10 pesos en argent. En 2001, une nouvelle monnaie de 10 pesos en argent est apparue sur le marché. Cette monnaie montre deux zunzuncitos ( colibri-abeilles ) en effigie.

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LE COLIBRI : un mouvement pour la Terre

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2016

 

 

LA LEGENDE DU COLIBRI

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu…

 

Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »

Retrouvez aussi la légende du colibri en dessin animé ! Elle est racontée (en anglais) par Wangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de l’environnement.

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Qui sommes-nous ?

Le mouvement Colibris est une plate-forme de rencontre et d’échange qui s’adresse à tous ceux qui veulent agir, cherchent des solutions concrètes ou développent des alternatives. Le mouvement a été initié en 2006 par Pierre Rabhi et quelques proches, sous la forme d’une association loi 1901.

Colibris a l’ambition d’être un accélérateur de transition, en s’appuyant sur la capacité de chacun à changer et à incarner ce changement dans des expériences concrètes et collectives. Sa vocation est d’encourager l’émergence et l’incarnation de cap-pierrenouveaux modèles de société fondés sur l’autonomie, l’écologie et l’humanisme.

Nous sommes nombreux à vouloir construire une société véritablement écologique et humaine. Dont la priorité est notre épanouissement collectif sur cette planète. Qui prenne soin de la nature et des animaux.

Nous sommes encore plus nombreux à savoir que si nous poursuivons dans la voie actuelle, les
conséquences seront catastrophiques.

La plupart des responsables politiques, des organisations internationales, des collectivités locales, des entreprises grandes ou petites, des citoyens le savent. Le GIEC, l’ONU, la Banque Mondiale même, ainsi que bon nombre de chefs d’Etats le disent, les journalistes l’écrivent…

Pourtant, aucune décision, politique ou économique, réellement courageuse, véritablement en adéquation avec la gravité de la situation, n’est prise.

Voici en quelques pages, les directions que nous, colibris de toutes plumes, pensons juste de prendre pour construire une société nouvelle, réellement soutenable et épanouissante pour tous.

Ces orientations ne sont pas exhaustives. Elles ne sont pas non plus des Vérités. Mais elles constituent des pistes qu’il nous semble urger de creuser, d’expérimenter et de bonifier. Un bon point de départ pour nous mettre au travail.

(Vous pouvez aussi télécharger le Plan des colibris en pdf)

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Les colibris et l’homme

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2016

 

Naturalisés et montés en bijoux ou exposés en décor, ces minuscules oiseaux étaient, au xixe siècle, la coqueluche des salons. La mode est passée, et ils sont encore nombreux ; mais, aujourd’hui, ils dépendent du bon vouloir des hommes, ne s’adaptant pas toujours quand ceux-ci détruisent leur habitat et les privent de leurs sources de nourriture habituelles.

COLIBRI D'ARICA

  Le colibri d’Arica

Le colibri d’Arica, Eulidia yarrellii, long de 8 cm en moyenne et dont le mâle est vert sur le dos, blanc en dessous et porte une bavette bleu violacé, n’existe que dans les environs d’Arica, petite ville du nord du Chili, au milieu d’une région particulièrement aride. On le trouve uniquement dans deux vallées – les vallées Lluta et Azapa – et, bien qu’il y soit plus rare, dans les jardins mêmes d’Arica. L’histoire du colibri d’Arica n’est pas connue avec précision, mais il semble qu’il ait vécu dans plusieurs autres vallées fertiles avant qu’elles ne soient cultivées. Ils se nourrissent du nectar des fleurs des arbustes indigènes des vallées Lluta et Azapa et, dans les jardins, essentiellement de celui des fleurs d’hibiscus et de lantanas.

 Depuis le milieu du xxe siècle, époque à laquelle on pouvait parfois observer jusqu’à une centaine d’oiseaux se nourrissant en même temps – bien que cet oiseau cherche habituellement sa nourriture en solitaire –, la population de colibris d’Arica a vertigineusement chuté. L’espèce, devenue rare, est aujourd’hui menacée, de par son aire de répartition très réduite et parce que la mise en culture intensive des vallées où elle vit ne laisse que peu d’îlots de végétation intacts comprenant les arbustes qu’elle « butine ». Le colibri d’Arica est inscrit en Annexe II de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction) ; l’exportation de tout spécimen est strictement contrôlée.

Très prisé au xixesiècle

Les colibris ont commencé à souffrir des agissements de l’homme au xixe siècle. Leur petite taille, leurs teintes éclatantes et leur plumage parfois extravagant étaient idéals pour en faire des accessoires de mode. En vogue surtout à Paris, New York et Londres, des colibris naturalisés apparurent comme éléments de décoration sur les chapeaux des élégantes ou bien, montés en broche, sur leur corsage. Il devint également de bon ton de posséder des compositions « artistiques » avec des colibris présentés sous des globes de verre ou dans des vitrines. Au muséum d’histoire naturelle de Londres, on peut voir l’une de ces vitrines. De très grandes dimensions, elle abrite des centaines de colibris naturalisés de diverses espèces, au milieu d’un décor de forêt vierge.

Vers 1890, un importateur londonien traitait 400 000 colibris annuellement. Curieusement, une si large prédation sur ces oiseaux n’entraîna la disparition que d’une petite dizaine d’espèces de colibris, qui ne sont aujourd’hui connues que par l’intermédiaire de sujets naturalisés au xixe siècle.

Des pesticides meurtriers

De nos jours, les colibris n’ont plus à souffrir de captures en nombre à des fins lucratives ; pourtant, ils sont peut-être plus gravement menacés qu’au siècle précédent. La déforestation galopante opérée en Amérique centrale et du Sud prive certains colibris de leur habitat et de leurs ressources alimentaires. Les espèces dont la situation est la plus délicate sont évidemment celles dont la spécialisation est la plus poussée : les colibris à long bec, qui sont liés à certaines fleurs, comptent ainsi parmi les premiers visés. Que les végétaux épiphytes, dont ils consomment le nectar des fleurs et qui se développent sur les grands arbres, viennent à disparaître, et leur fin serait inéluctable. Sur la liste rouge des espèces menacées 2007 publiée par l’U.I.C.N. (Union internationale pour la conservation de la nature), une cinquantaine d’espèces sont placées dans diverses catégories de risque, de « quasi-menacée » à « en danger critique d’extinction ».

Les modifications apportées par l’homme au milieu naturel des colibris ont cependant favorisé certaines espèces. Les vergers, par exemple, sont aisément adoptés, car ils offrent du nectar. Mais les grandes plantations et les zones de cultures font l’objet de traitements préventifs ou curatifs à l’aide de produits phytosanitaires qui peuvent être néfastes aux colibris, très sensibles en raison même de leur faible taille. Ainsi les oiseaux-mouches peuvent-ils être affectés par des empoisonnements directs, si le nectar qu’ils consomment a été contaminé par des pesticides, ou indirects, s’ils attrapent des insectes dans une zone traitée. Localement, une parade – hélas très ponctuelle – peut être mise en œuvre. Elle consiste à procurer aux colibris, à l’aide de mangeoires artificielles, une nourriture adaptée, exempte de toute contamination chimique.

 

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