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L’importance des rituels lors de la perte de l’animal

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2015

 

YorkshireChoisir comment disposer du corps de son animal aide également à mieux accepter son décès. Pauline a décidé d’enterrer son yorkshire sur le terrain derrière sa maison,« pour qu’il soit toujours près de nous ». Nadine a, elle, fait le choix d’être inhumée avec les cendres de sa chatte Isis. « Elle sera avec moi le jour où je partirai, et même après. » Quelle que soit la décision, il est conseillé de la prendre lorsque son animal est encore en bonne santé, afin de ne pas regretter une éventuelle décision précipitée au moment de son décès.

Effectuer un rituel, telles qu’une cérémonie d’enterrement ou encore l’écriture d’un poème, permet de faire face à la perte, mais aussi de rendre hommage à son compagnon. Après treize ans passés à ses côtés, Virginie a voulu honorer son chien en dispersant ses cendres sur son lieu de promenade préféré. « De cette façon, je sais qu’il est encore heureux là où il est. » De son côté, Francine, qui a perdu Cassiopée, sa chienne de 14 ans, a décidé de organiser une cérémonie. « À la date d’anniversaire de son adoption, je vais inviter quelques amis à une commémoration pendant laquelle je lirai un petit texte en sa mémoire, face à ses cendres. » Aurélie a, elle, préféré faire pousser une belle plante en l’honneur de sa lapine Sweety.

Reprendre un animal ?

Peur de l’oublier, de le trahir, de souffrir à nouveau… De nombreux propriétaires, comme Virginie, 38 ans, se sont dit qu’ils ne pourraient plus jamais avoir d’animal. « Je n’ai pas repris de chien car cela m’a fait trop de mal de  perdre Tchouk. C’était un vrai ami, comme il y en a peu. Il est irremplaçable. » Pour la vétérinaire Marina von Allmen, cette idée de « remplacement » n’a pas lieu d’être. « Reprendre un compagnon pour que ce soit le même que le précédent, ce ne serait ni rendre hommage à celui qui vient de nous quitter, ni accorder notre amour inconditionnel au nouvel arrivant. Le risque est d’en faire un animal de remplacement, condamné à ne pas se sentir à la hauteur. » Dans le cas des amoureux d’une race en particulier, il est conseillé de choisir un animal de couleur ou de sexe différents. Sans oublier que chaque animal a son caractère et ses particularités.

Quand reprendre un nouveau compagnon ? Cela dépend du ressenti personnel mais parfois aussi de la façon dont est décédé l’animal, comme l’observe Martine Golay Ramel. « Lorsque vous l’avez accompagné dans la maladie, ou la vieillesse, et l’avez vu décliner, il y a un processus de pré-deuil. Mais quand il s’agit d’un accident, le choc est si important qu’il n’est pas recommandé de reprendre un animal tout de suite. »

Si la douleur est forte pour le propriétaire, il ne faut pas oublier qu’elle l’est aussi pour les autres animaux de la maison, s’il y en a. « Ils viennent de perdre un véritable ami qui ne sera pas facilement remplaçable. Il s’agit de les aider eux aussi dans leur deuil », rappelle la vétérinaire. Ils peuvent avoir envie, ou besoin, d’un nouveau compagnon. En l’espace de six mois, Martine a perdu trois de ses quatre chiens, jeunes mais malades. Elle a senti le grand désespoir du dernier. « Il a très mal vécu leur départ, et, alors que je ne voulais plus reprendre d’autres chiens, il a fallu le faire. Sinon il se serait laissé mourir. Maintenant, il est apaisé et semble revivre. »

Selon la thérapeute Martine Golay Ramel, si la décision de reprendre un animal est si difficile, c’est parce que « pour beaucoup de propriétaires, elle rappelle que l’animal était un animal et non un être humain. Ce qui est très déstabilisant quand on a aimé son compagnon comme un ami, un frère ou un enfant. » Mais, malgré la douleur, il est difficile pour beaucoup d’amoureux des animaux de vivre sans eux. « Il faut savoir faire un deuil, quel qu’il soit, et avancer. Au fond, ce n’est pas parce qu’on a d’autres animaux qu’on remplace les précédents dans notre cœur, confie Caroline. On ne les oublie jamais. »

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L’Animal et le Non Jugement

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2015

Non jugementLe Temps est silencieux, comme un grand sage qui ne dévoile pas même sa raison d’être car il ne la quête pas. Ce point de Silence où tout est possible ; cet espace de silence qui s’ouvre, offrant un temps infini et illimité ( ?) à chaque accueil et appel vers le Soin.

Au-delà de toute idée sur la vie et les mœurs de chacun, les Animaux offrent leur tempérance, l’accueil du Juste, sans oublier leur fougue vivante ! Vers le Non Jugement pour laisser s’éveiller librement la Vie en nous… et en chaque vivant.

Un Animal ne va pas penser à travers nous pour nous dire ce qui devrait être différent pour nous, comme pourrait le faire un thérapeute humain, ou comme nous le faisons chaque jour pour nous ! Par contre, il saura nous orienter indéniablement vers notre mieux, ainsi et toujours, c’est juste merveilleux ! Et quand son cœur sent que la voie est bonne et généreuse, pour nous, alors il fonce et y met tout son engagement et sa foi, son énergie, en nous accompagnant, nous poussant, sans lâcher… tout en accueillant le fait que nous puissions choisir de ne pas écouter le sens vers lequel nous pousse la Vie, tout en accueillant et acceptant le fait qu’il nous faille parfois un certain temps pour être touché et réaliser. Tout ceci, sans nous aimer moins. C’est incroyable cette constance que les Animaux manifestent à notre égard, cette confiance à l’égard de la vie elle-même ! Ce n’est pas grave, tout se fera, en son temps, selon les modalités les plus propices pour chacun, peuvent-ils dirent ! Mais quel bonheur quand ils se sentent entendus !!!

Il n’y a donc pas forcément d’acharnement thérapeutique au point de renier le son de la Vie. Mais aussi sans doute leur lien à la mort n’est pas construit comme celui des Humains, il est vécu, de même que le lien vécu à la notion de maladie. En toute conscience animale, un échec apparent n’est pas grave à l’échelle du vivant… l’essentiel est de trouver son Cœur, à un moment. On peut mettre des milliards d’années pour cela. Les Animaux ont foi dans ce processus global, qui dépasse et englobe tout vivant, d’ici et maintenant, d’ailleurs et du passé-futur. Les Animaux savent écouter ce qui est détail tout autant ce qui est plus vaste que l’individu et leur compréhension ne cherche pas à s’arrêter et à se nourrir en désignant des causes ou des conséquences forcément, leur compréhension est là juste pour accueillir la vie, « prendre avec eux» et non classifier, ordonner et légiférer dans la partialité et le jugement.. ils ne forcent en rien les candidats humains au soin, ils soutiennent et accompagnent, tout en leur insufflant tellement d’amour et de mouvement ! Un soin enseigné auprès d’eux réactive nos voies des possibles, y compris dans le miracle du temps : chacun est libre d’évoluer à son rythme : celui proposé par la rencontre entre l’Être et sa Vie. L’Animal, de par sa présence toute généreuse, crée une ouverture dans laquelle le miracle du repositionnement instantané est possible, l’abandon imminent de toute souffrance et même de toute addiction à n’importe quelle souffrance, quelles qu’en soient ses croyances ou illusions fondatrices.

Pour l’Animal, pas de technique de soin car il n’y a pas établissement d’un diagnostic ou de détails morbides à changer, rien à reconnaître d’autre que la Grâce qui vit en chacun et qui est disponible partout. Lors d’un soin animal, tout est entendu, écouté et accepté, rien n’est rejeté… car tout est ok, de la matière à l’esprit, car c’est la liberté qui prime sur les lois psychiques et autres. L’Homme, quel qu’il soit, auprès d’un Animal en pleine conscience, ne croit plus être aliéné à une logique mentale, temporelle pensée par une culture ; il se sent libre d’opérer des changements, en vue de vivre, tout simplement. Blotti dans le cœur d’un Animal, ou recevant le cadeau de l’impulsion de vie présente dans un Animal, l’Homme va à nouveau avoir ENVIE de ne plus appartenir à une catégorie, de ne plus s’identifier… sauf à un vivant qui sait sentir la Vie ! L’Animal, en conscience, est libéré de ses attentes et nous offre en retour la même chose : sortir d’un soin libre d’attente, déjà satisfait !

Extrait de Florence Emmeline Lombardini

Ostéopathe animalière de formation vétérinaire, communicante animale, claire-sentante

Facebook : Florence Lombardini

Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org

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