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Les cygnes en milieu naturel

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2015

 

 

AboardÀ l’instar de très nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs, le cygne sauvage ne fréquente pas, tout au long de l’année, le même type de milieu naturel.

Durant la saison de reproduction, il recherche des sites aquatiques. Lacs, étangs, ensemble de mares ou rivières lentes sont choisis en fonction de la haute qualité de l’eau. Celle-ci doit généralement être douce, mais le cygne ne dédaigne pas à l’occasion de s’installer en eau saumâtre, dans des estuaires, ou même en eau salée, sur des passages ou des bras de mer. Il vit à une altitude comprise entre le niveau de la mer et, en moyenne, 500 mètres. Toutefois, des couples nicheurs ont été observés jusqu’aux alentours de 800 mètres. Le cygne sauvage évite les régions occupées par la toundra, excepté, faute d’alternative, dans le nord de la Scandinavie continentale et en Islande. La végétation riveraine des sites choisis peut être de faible hauteur et comprendre des graminées constituant des étendues herbeuses ou des cariçaies, zones couvertes de bruyères. Cependant, dans de nombreux cas, les berges sont occupées par des roselières au centre desquelles les nids sont dissimulés et discrets, tout comme ils le sont lorsque les oiseaux nichent sur les pièces d’eau entourées par la taïga, cette immense forêt de conifères, où de nombreux cygnes élisent domicile.

Toutefois, cette aspiration à la tranquillité n’est pas générale, et beaucoup de cygnes sauvages nichent en terrain dégagé, notamment en Islande.

Durant les migrations, le puissant attrait pour l’eau continue à exercer son influence, mais les cygnes sauvages fréquentent plus souvent les eaux marines. Les troupes de cygnes voyageurs suivent en effet volontiers les côtes, dès que celles-ci sont accessibles, et préfèrent prendre du repos sur l’eau, où les conditions de sécurité sont, de loin, les meilleures. Néanmoins, les côtes ne sont pas partout présentes et les cygnes en déplacement se contentent alors de suivre le réseau hydrographique, survolant les fleuves ou les lacs, comme en Scandinavie.

Les régions où se réunissent les hivernants se répartissent en trois catégories, inégalement exploitées. Les franges côtières sont assez nettement préférées, qu’il s’agisse des rivages océaniques ou para-océaniques (océan Atlantique, Manche, mer du Nord, mer Jaune, mer de Chine ou océan Pacifique) ou de ceux de mers intérieures (mer Baltique, mer Noire, mer Caspienne). Viennent ensuite les régions humides parsemées d’étendues d’eau de taille variable, souvent pourvues de roselières, comme en Europe centrale ou en Chine continentale. Enfin, lorsqu’ils hivernent en Europe occidentale moyenne, les cygnes sauvages s’accommodent fort bien de zones cultivées et s’installent au milieu des vaches dans les prairies hollandaises ou allemandes, arrachant l’herbe et les plantes fourragères, ou glanant sur les éteules de maïs, par exemple.

Le critère strict qui régit la présence des cygnes sauvages dans chaque lieu où ils résident est la présence d’une nourriture adaptée. Celle-ci est essentiellement composée de végétaux, surtout aquatiques. Figurent au menu : renoncules d’eau, prêles, élodées, zoostères (ces dernières en milieu marin), petits mollusques parfois, et, le cas échéant, herbes de prairies et légumes des champs.

Les sites aquatiques répondent nécessairement à deux exigences : la surface de l’eau est aisément praticable et la profondeur ne doit pas excéder un mètre, de manière que la végétation du fond puisse être atteinte avec le cou étendu au maximum, les pattes maintenant le corps basculé. La tranquillité et l’absence de l’homme, au moins à proximité immédiate, sont également recherchées. Les « accidents de chasse » ou destructions intentionnelles existent en effet, ainsi que les attaques de grands rapaces comme le faucon pèlerin, l’aigle royal ou le pygargue à queue blanche. La prédation de très jeunes cygnes par des mammifères carnivores tels que renards, chiens viverrins ou gloutons est assez rare.

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LE CYGNE ET LES ASTRES

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2015

Cygnus

Le Cygne est une grande et brillante constellation, parfois appelée la Croix du nord (en référence à la Croix du Sud) car ses étoiles sont principalement disposées selon une grande croix. L’oiseau qu’elle représente s’étend sur la Voie lactée estivale, paraissant en migration vers le sud. Son nom lui est donné par Ptolémée dans le Livre VIII de l’Almageste datant du iie siècle.

Traversée par la Voie lactée, elle contient plusieurs étoiles brillantes et de nombreux objets célestes.

Cette constellation est associée à plusieurs oiseaux légendaires de la mythologie grecque :

  • Selon l’une des légendes, le dieu Zeus s’était déguisé en cygne pour séduire Léda, dont il eut pour enfants les Gémeaux et Hélène de Troie.
  • Elle pourrait également représenter Orphée, métamorphosé en cygne après son assassinat et placé dans les cieux à côté de sa lyre.
  • Enfin, on dit qu’un jeune homme nommé Cycnus était l’amant (ou le demi-frère) du malheureux Phaéton. Après que celui-ci a été foudroyé par Zeus pour avoir conduit les chevaux du Soleil et ainsi fait bruler la terre, Cycnus se mit à chercher son corps désespérément dans le fleuve Éridan où il était tombé. Cycnus plongea tant de fois dans le fleuve que Zeus eut pitié de lui et le changea en l’oiseau aquatique qui porte depuis son nom.

Répertoriée par les astronomes grecs, cette constellation était alors désignée sous le nom de l’Oiseau. Elle fut également désignée sous le nom de Croix de Sainte-Hélène par Julius Schiller en 1627 à une époque dechristianisation massive du ciel (la constellation de la Croix du Sud en est contemporaine).

Dans la mythologie chinoise, la constellation du Cygne héberge une fois par an le pont qui relie les amants Niu Lang et Zhi Nu.

Repérage de la constellation

L’étoile α Cygni (Deneb) marque l’un des angles du triangle d’été, visible dès que la nuit est tombée (mag 1). Des trois étoiles du triangle d’été, Deneb est la moins brillante.

Quand les conditions de visibilité sont meilleures (mag 3), le cygne se reconnaît facilement par sa forme de croix très caractéristique.

Forme de la constellation

La « Croix du Nord » que dessine les étoiles principales du Cygne est très nette et très régulière ; elle sert de repère pour les constellations voisines. Le Cygne a un long cou et des ailes placées sur l’arrière, les deux figures sont donc inverses l’une de l’autre : la « tête » de la croix est donc la « queue » du Cygne, et la « tête » du Cygne forme le « pied » de la croix.

L’étoile la plus brillante (mag 1) est Deneb, à la « tête » de la croix (et la base de la queue du Cygne). Les trois étoiles alignées du « bras » sont sensiblement de même éclat (mag 2), et sont d’est en ouest ε Cyg, γ Cyg (les épaules, dans l’axe du corps), et δ Cyg. Quand le bras commence à être visible, on prolonge le corps dans l’axe Deneb – γ Cyg, pour tomber 15° plus loin sur β Cyg (Albireo), qui marque le pied de la croix (et donc la tête du Cygne).

Quand les conditions sont très bonnes (mag 6) on peut tracer l’ensemble de la forme du Cygne, avec ses ailes entièrement déployées.

Entre les épaules et la « tête » du cygne, un alignement de trois petites étoiles intermédiaires marque le cou. Ce sont η, χ (variable) et φ Cyg.

L’axe des ailes se recourbe vers l’arrière de part et d’autre, et atteint ζ Cyg côté sud-est, et au nord-ouest, la paire d’étoiles ι et κ Cyg.

Par temps exceptionnel, on peut suivre l’alignement arrière des ailes, qui forme un deuxième arc passant par Deneb, et bordé de petites étoiles extérieures (qui peuvent être des pennes détachées ou des pattes, suivant l’imagination de l’observateur).

Repérage du voisinage

Le Petit Renard se situe immédiatement au sud du Cygne. Il borde toute la constellation, mais ses deux étoiles identifiables sont situées sous la tête du Cygne : ce sont les deux étoiles moyennes qui forment un alignement est-ouest, l’une à 5° de la tête vers le sud, et l’autre à 7° au sud-est (opposée à Véga). Au-delà du Petit Renard on reconnaît assez facilement la forme de la Flèche si la visibilité le permet.

L’aile nord du Cygne pointe approximativement en direction de la tête du Dragon (suivant qu’on prend l’aile droite ou la gauche, on tombe au niveau de ξ Dra, la pointe du losange, ou au niveau des « deux yeux »). Cet alignement passe par le cœur du Dragon (η Dra), Thuban (α Dra) et le bord intérieur de la « casserole » (δ et γ UMa).

Dans l’autre sens, l’aile du Cygne pointe sur une zone assez obscure où l’alignement passe par les pieds de Pégase, le centre du Sagittaire, et vient finir sur Fomalhaut après une traversée de près de 60°.

Il n’y a pas d’alignement très convaincant dans l’axe du Cygne. La tête du Cygne pointe dans la direction de l’Aigle et du Serpentaire, tandis que la queue s’oriente vers Céphée.

 

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