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La découverte du Mont du Lac des Cygnes

Posté par othoharmonie le 4 novembre 2015

Le Mont du Lac des Cygnes est situé dans le magnifique parc national des Grands-Jardins. On peut accéder à ce parc en suivant les indications tout près du village de Saint-Urbain dans la belle région de Charlevoix. Le sommet du Mont du Lac des Cygnes est réputé pour offrir des points de vue exceptionnels dans toutes les directions! Évidemment, l’accès à toute cette splendeur a un prix… Tout d’abord, il faut savoir que le sentier principal (8,2 km aller-retour) permettant de rejoindre directement le sommet est extrêmement populaire et constitue l’attraction centrale du parc!

Mont_du_lac_des_cygnes

Donc, je vous invite à débuter votre randonnée très tôt pour vous permettre d’avoir une certaine tranquillité. Mais attendez un instant, étant de nature très sociable, je peux très bien composer avec la présence de plusieurs randonneurs! En fait, le prix à payer n’est pas la grande popularité de ce sentier, mais plutôt le fait que la SÉPAQ a beaucoup trop aménagé celui-ci! Et c’est justement à ce niveau que le bât blesse. Ainsi, lors de la montée vers le sommet, on voit apparaître une série de trottoirs et de marches en bois. Pour ma part, le plaisir de se retrouver en nature est un peu (beaucoup, passionnément!) gâché. Malheureusement, ce sentier est sans contredit l’un des plus aménagés que j’ai parcouru dans tout le réseau des parc nationaux au Québec!

Dommage, car le Mont du Lac des Cygnes a tout pour séduire et aurait facilement pu devenir l’un de mes coups de coeur. Heureusement, il y a moyen d’atténuer le désagrément causé par l’aménagement du sentier principal en empruntant plutôt un autre sentier qui permet de faire la boucle (11,4 km) des monts de l’Ours et du Lac des Cygnes. Du même coup, vous n’aurez plus à utiliser les nombreuses marches en bois lors de la montée. En prime, il vous sera possible de parcourir la magnifique crête du Mont de l’Ours qui offre également de superbes panoramas dans toutes les directions. Et voilà! Tout est maintenant réglé! Les informations ci-dessous concernent la boucle du sentier Le Pioui. Pour ceux et celles qui sont à la recherche d’un sentier beaucoup moins achalandé, je vous recommande fortement de visiter le sommet du Mont du Dôme situé tout près.

Départ : Le départ s’effectue à partir de l’accueil du Mont-du-Lac-des-Cygnes situé au kilomètre 21 de la route 381. Le début du sentier est indiqué par ce panneau d’informations. Quelques mètres plus loin, il faut suivre les indications vers la gauche pour effectuer la boucle du sentier Le Pioui. Celui-ci effectue une montée soutenue et permet de rejoindre une aire de pique-nique située en bordure du magnifique Lac Pioui. Profitez de la beauté des lieux pour manger une collation! Plus loin, le sentier continue à monter et rejoint la crête du Mont de l’Ours où il est possible d’apercevoir de superbes panoramas dans toutes les directions. De cet endroit, il est possible d’admirer les monts du Lac à l’Empêche et du Four en regardant vers le nord-est. Sur la crête, vous allez retrouvez à certains endroits des cairns (amas de roches) afin de vous aider à suivre le sentier. Le sentier rejoint par la suite une série de marches en bois afin d’entamer tranquillement la montée finale vers le sommet du Mont du Lac des Cygnes. C’est à partir de cet endroit que le sentier devient malheureusement trop aménagé!

Une affiche indique les directions à suivre pour rejoindre la cime de la montagne où la vue est tout simplement exceptionnelle! Après avoir fait le plein de belles images, il faut redescendre et suivre les indications afin de retourner à l’accueil et le stationnement. Petit défi supplémentaire: je vous invite à compter le nombre de marches lors de la descente!

En savoir plus : http://www.alexhike.com

 

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LA COPULATION DES CYGNES

Posté par othoharmonie le 4 novembre 2015

 

 

Copulation de cygnesUn couple de cygnes sauvages a besoin d’un vaste territoire pour mener à bien une nidification. L’espace doit représenter une centaine d’hectares, être à l’écart des activités et des implantations humaines et offrir une nourriture appropriée. Ce genre d’eldorado ne se rencontre pas souvent, et une compétition s’instaure entre les couples déjà installés et ceux qui souhaiteraient prendre leur place. Les rencontres sont probablement évitées dans un premier temps grâce à deux signaux avertisseurs. Un individu détenteur d’un territoire manifeste ostensiblement sa présence par la blancheur de son plumage, se faisant ainsi repérer par d’éventuels intrus survolant les lieux. De plus, le cygne mâle émet des appels sonores, qui comprennent des séries de sept sons en moyenne.

Pour éloigner l’intrus qui franchit les limites d’un territoire avec l’idée bien arrêtée de s’y installer, le propriétaire légitime écarte les ailes en les faisant frémir, tend le cou et pousse des cris. Cette dissuasion suffit généralement à éloigner l’importun, qui est proprement reconduit jusqu’aux limites du domaine. Dans des cas extrêmes, des affrontements peuvent avoir lieu, même en plein vol.

Une fois installé dans son territoire, le couple de cygnes se reproduit enfin, vers le mois de mai. Tête basse et secouée, les ailes collées au corps, mâle et femelle s’accouplent sur l’eau, après un bref instant de synchronisation. Le mâle monte sur le dos de sa partenaire ; souvent il lui pince la nuque, peut-être pour parer à d’éventuelles manifestations d’humeur. Le couple se livre ensuite à une parade de conclusion : le mâle étend les ailes, parfois imité par la femelle, puis les deux oiseaux émettent simultanément quelques cris. Ils procèdent ensuite à un simulacre de baignade et de toilettage du plumage, ponctué de redressements du corps au-dessus de l’eau grâce à quelques battements d’aile et frétillements latéraux de la queue.

Mâle et femelle bâtissent ensemble le nid

Constitué de roseaux, de laîches et d’autres végétaux aquatiques, plus ou moins mêlés de boue, le nid, édifié sur la terre ferme, à proximité de l’eau, peut aisément mesurer 2 mètres à la base et une soixantaine de centimètres de hauteur. Le mâle se charge de rechercher des matériaux et de les apporter à la femelle, qui les dispose ensuite. Cette construction importante perdure parfois d’une année sur l’autre et est alors réaménagée et consolidée. À son sommet, la femelle façonne un creux de 10 à 15 centimètres de profondeur et tapisse celui-ci d’un peu de duvet et de fins éléments végétaux.

Dès que le nid est prêt, la femelle pond de 4 à 6 œufs en moyenne. Cette ponte se produit en général à partir de mai sur le continent, mais parfois à la fin d’avril en Islande, et il n’y a qu’une couvée annuelle. Il semble que les couples n’ayant pas réussi leur nidification abandonnent prématurément leur territoire et partent rejoindre les troupes de jeunes oiseaux nicheurs, un peu plus au sud.

L’incubation commence à la ponte du dernier œuf. Pendant les 34 à 36 jours de couvaison, la femelle assure seule cette tâche, remplacée par le mâle lorsqu’elle s’accorde quelque répit. Mais alors, il se contente de protéger les œufs sans participer à l’incubation. Si l’un des parents s’absente sans que la relève soit immédiatement assurée, l’oiseau prend soin de recouvrir les œufs de matériaux végétaux, afin que leur blancheur n’attire pas les prédateurs.

À leur naissance et pendant un an, les petits cygnes sont gris-brun. Ils quittent le nid peu après l’éclosion et se nourrissent seuls de ce qu’ils trouvent autour du nid, où ils reviennent dormir. Ils peuvent voler vers trois mois et accompagnent leurs parents vers les lieux d’hivernage ; ils resteront avec eux jusqu’au printemps suivant.

Les parents entourant leur nichée de soins constants, le taux de mortalité des petits reste limité (environ 10 % selon une étude effectuée en Finlande). Mais, quatre étés sur dix, le gel dans le nord de la Finlande paralyse les eaux avant que les jeunes cygnes aient atteint assez de maturité pour suivre leurs parents vers des climats plus doux.

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