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Animal Totem OIE BLANCHE

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2015

OIE BLANCHEDu 29 avril au 26 mai

Mais non, ce n’est pas une insulte ! Si, dans nos cultures, « oie blanche » est synonyme de « simplette ascendant bécasse », cet animal, dans l’astrologie amérindienne, renvoie à une toute autre symbolique : elle est synonyme de pureté, d’absolu, de perfectionnisme. 

Bref, vous êtes quelqu’un d’exigeant, d’idéaliste, parfois un peu conservatrice. Du coup, sous vos allures réservées et timides, vous cachez souvent une vraie intransigeance. Vous ne manquez ni d’autorité ni de méthode, et comme cliente, comme mère ou comme boss, vous pouvez vous révéler assez redoutable. 
Mais vous savez vous y prendre en finesse : la main de fer dans le gant de velours, c’est tout vous ! 

En revanche, vous ne brillez pas forcément par votre sens du contact, de la fiesta et de l’humour. On vous trouve souvent froide, distante, on peut vous reprocher votre manque d’originalité. Mais au final, vous saurez vous imposer : au boulot, votre esprit structuré et votre sens de l’engagement vous rendront indispensable. 

Sur le plan personnel, même si vous n’êtes pas la star des dance-floors, vous saurez reconnaître le bon partenaire lorsque vous le croiserez. Votre stabilité émotionnelle et votre respect de la parole donnée vous permettront de bâtir une relation stable et épanouissante. Un peu traditionnelle, mais c’est justement ce qui vous convient !

 

En cheminant sur notre Terre-Mère, réalisons que chaque espace est sacré et possède une énergie particulière.

La Roue de Médecine exprime ce symbole qui ouvrira les portes au « Sacré » des cérémonies.

Placez alors douze grosses roches en cercle, comme les douze points d’une horloge, en positionnant les quatre plus grosses pierres aux points cardinaux. Vous commencerez au Sud, la place de l’espace juvénile, de l’enfant, de l’Enfant-Intérieur, là où commence la vie.

Ensuite, dirigez-vous à l’Ouest, puis vers le Nord et enfin à l’Est. Vous placez la dernière à l’Est, afin que l’Esprit pénètre l’intérieur du cercle, portail doré vers l’Illumination. Et juste avant de fermer le cercle, demandez à l’Esprit d’habiter pleinement cet espace, ceci afin que le respect mutuel et l’amour y pénètrent. Ainsi se bâtit traditionnellement une Roue de Médecine.

 

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Le Masque de l’Oie

Posté par othoharmonie le 17 octobre 2015

 

masque de l'oieDepuis des siècles le mythe des oies sacrées a été mêlé à d’autres concepts et peu à peu elles ont perdu l’élément qui les rendait sacrées. Essayer de retirer ce qui était étranger au mythe des oies est un travail énorme, bien plus grand que ce que nous avons recréé avec les masques sacrés. Il est toujours possible de créer quelque chose à partir de ce qui nous reste du mythe des oies sacrées.

J’ai observé une statue contemporaine bretonne appartenant à un ami. En dehors de ses qualités artistiques, la première chose qui m’est venue à l’esprit c’est que je pouvais la « lire » car ce n’était rien de plus qu’une somme de symboles Païens. Je ne sais pas si l’artiste qui a fabriqué la statue savait ce qu’il faisait ou non, mais tous les bons symboles étaient là et ils étaient souvent juste là où vous pourriez penser les trouver.

C’était une statue de la déesse sur son trône. Derrière le trône était représenté le soleil de minuit que vous vous attendiez à trouver, mais c’était le vrai soleil et non une roue solaire ou un symbole solaire. Plus intéressant parmi tous les autres symboles il y avait deux oies, une de chaque côté du trône. Chacune avait le cou tendu et regardait la Déesse. De ce que l’on sait de l’oie dans la mythologie celte, on aurait pu s’attendre à trouver les oiseaux aux pieds de la Déesse, la regardant avec adoration, car, comme le corbeau, l’oie sauvage emporte les âmes de ceux qui meurent en hiver.

Dans ce symbolisme, l’oie sauvage tient le rôle de la Mère sous son aspect de la Déesse du Nord Glacial au Blanc Visage celle dont « le souffle est né du vent glacé du Nord ».

Ici on constate que l’observation de la nature est devenue, dans la mythologie de l’Ancienne Foi, une allégorie. Vous n’avez qu’à observer le retour des oies sauvages qui cacardent pour réaliser que même de nos jours il y a une certaine magie dans leur arrivée – surtout si nous pensons à leurs habitudes migratoires et aux longues distances qu’elles parcourent pour hiberner ici en Grande Bretagne.

L’arrivée des oies annonce l’arrivée de l’hiver, lorsque l’ombre de la mort chasse le vieux comme l’enfant, le malade comme le bien portant. Lorsque les oies sauvages quittent le pays, cela annonce l’arrivée du printemps. Comme les anciens habitants du pays observaient la formation en V de ces vols qui quittaient le pays au lever du soleil et ne réapparaissaient plus avant l’automne. Ils disaient que les oies emportaient avec elles les âmes des personnes mortes en hiver, pour les mener jusqu’au trône de la Déesse au Blanc Visage. Avec les premiers froids de l’hiver les oies et la mort arrivaient et lorsque les oies repartaient, apparaissaient les premiers indices annonciateurs des beaux jours et du règne favorable du Roi Eté (en souhaitant que les dieux n’étaient pas en colère et n’envoient pas de tempêtes, de tornades ou de mauvais temps en général)

En Amérique du Nord les Indiens ont observé que le départ des oies amène l’hiver et que leur retour annonce l’arrivée de l’esprit du prochain été. De toute façon elles restent un symbole vivant de la foi.

Peut être que les oies les plus sacrées de l’Antiquité furent les oies du Capitole à Rome qui étaient, bien sûr, des animaux domestiques. On dit qu’elles ont sauvé la garnison du Capitole en l’alertant nuitamment de l’arrivée d’une armée gauloise qui avait déjà conquit tout le reste de Rome. (Je suppose qu’il s’agit ici du seul exemple concret et documenté de l’ancienne sacralité des oies).

téléchargement (1)Une fois encore nous prenons le peu de faits connus et en tirons une thèse basée sur ce que nous savons et nous créons un rôle pour l’Oie dans les rites de la même manière que pour le Cerf, le Corbeau et l’Ecureuil. Inclure l’Oie signifie que nous retournons à l’ancienne image d’une des facettes de la Déesse. L’Oie peut symboliser le concept qui recouvre la mort, l’âme et la re-naissance éventuelle de l’âme ainsi que l’Oie qui emporte l’âme de ceux qui viennent de mourir. Avec leur retour, elles apportent une partie de l’âme qu’elles ont trouvée là où l’on est avant la re-naissance.

Certains puristes pourraient dire qu’il n’y a rien de tout cela dans la Tradition Sorcière stricte. Ils n’ont pas tort, mais je les mets au défi de me définir ce qu’est la « Tradition Sorcière stricte ». Même si le concept des oies magiques appartient plus à l’Autre Monde celte qu’à la Sorcellerie, la Sorcellerie est assez dynamique pour accepter les rites et les concepts qu’un coven ou un clan ont créé dans le cadre de la pensée Sorcière. En ayant cela à l’esprit, lorsque le moment sera venu j’espère que parmi toutes les oies qui viendront cet hiver il y aura une des ces oies magiques envoyées par la Déesse pour ramener mon âme à la maison.  

 

par Evan John Jones

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Les canards célèbres

Posté par othoharmonie le 17 octobre 2015

 

 

Canard célèbreDans la langue du journalisme, on appelle canard une bourde, une chose absurde présentée avec toutes les apparences de la vérité, quelquefois même appuyée de dissertations historiques ou scientifiques qui semblent de nature à écarter toute accusation de supercherie.

Le mot canard a pénétré dans le langage courant pour désigner une fausse nouvelle, une mystification.

Un auteur contemporain donne au canard l’origine suivante :

« Pour renchérir sur les nouvelles ridicules que les journaux de France lui apportaient tous les matins, un journaliste belge imprima, dans les colonnes d’une de ses feuilles, qu’il venait de se faire une expérience très intéressante et bien propre à caractériser l’étonnante voracité du canard. Vingt de ces volatiles étant réunis, on hacha l’un d’eux avec ses plumes et on le servit aux autres qui le dévorèrent gloutonnement. On immola le deuxième, qui eut le même sort, puis le troisième, et enfin successivement tous les canards, jusqu’à ce qu’il n’en restât plus qu’un seul, qui se trouva ainsi avoir dévoré les dix-neuf autres, dans un temps déterminé et très court. Cette fable, spirituellement racontée, eut un succès que l’auteur était peut-être loin d’en attendre. Elle fut répétée par tous les journaux de l’Europe ; elle passa même en Amérique, d’où elle revint chargée d’hyperboles. On en rit beaucoup, et le mot canard resta pour désigner les nouvelles invraisemblables que les journaux offrent chaque jour à la curiosité de leurs lecteurs. »

L’origine du canard nous semble beaucoup plus ancienne. L’auteur d’un ouvrage publié en 1605, dédié à Sully et intitulé : Histoire admirable des plantes et herbes esmerveilleuses et miraculeuses en nature, dit très gravement qu’il existe un arbre dont la moëlle est de fer, et d’autres arbres dont les fruits tombés dans les eaux se changent en poissons et les fruits tombés sur terre se transforment en oiseaux volants. Il parle surtout d’un arbre, lequel estant pourry produit des vers, puis des canards vivans et volans. Du Bartas, le poète de l’époque, a chanté cet arbre merveilleux.

….. Dans les glaneuses campagnes
Vous voyez des oysons qu’on appelle gravagnes,
Qui sont fils (comme on dit) de certains arbrisseaux
Qui leur feuille féconde animent dans les eaux.
Ainsi le vieil fragment d’une barque se change
En des canards volans : ô changement estrange!
Même corps fut jadis arbre verd, puis vaisseau,
Naguère champignon et maintenant oiseau.

Il est très probable que le volatile, si singulièrement engendré, dont parlent Du Bartas et le naturaliste, son contemporain, n’est autre que la macreuse (canard de mer). En effet, pendant longtemps, les marins, n’ayant jamais pu découvrir de nids de macreuses — par la raison que ces oiseaux font leurs nids dans les régions les plus froides du globe — ont prétendu que la macreuse prenait naissance dans les coquillages attachés aux débris des vaisseaux. Le nom scientifique de la macreuse prouverait même que les savants partagèrent, jusqu’à un certain point, cette croyance : en effet, ils l’ont appelée anatife ou anatifère, deux mots latins anas (canard) et ferre (porter). Les marins de nos jours donnent encore le nom de graine de canards à un coquillage qui s’attache particulièrement aux carènes des vieux navires.

Ne pourrait-on pas admettre que la croyance relative à la macreuse, tournée plus tard en ridicule, amena l’emploi du mot canard avec le sens figuré qu’il a pris dans la conversation. Usité d’abord parmi les marins, il aurait passé ensuite dans le langage populaire, et l’histoire du journaliste belge, qui probablement connaissait la légende du canard de mer, l’aurait fait pénétrer dans la langue du journalisme, où il a fait fortune.

Quoiqu’il en soit, les journaux de notre époque, même les plus sérieux, se livrent avec un zèle infatigable à l’éducation du canard. Telle absurdité plaisante, sortie du cerveau d’un journaliste, entre deux verres de Champagne, est servie le lendemain au public avec une gravité et un appareil de mise en scène qui trompent quelquefois les gens du métier eux-mêmes.

Le canard le plus célèbre est, sans contredit, celui auquel on a donné le nom de serpent de mer, du Constitutionnel. De temps à autre, ce journal, peu plaisant s’il en fut, publie un article constatant, avec preuves à l’appui, que les passagers de tel navire, commandé par le capitaine un tel, ayant à son bord tel ou tel savant, ont aperçu, dans les eaux de telle mer, un monstrueux serpent dont ils ont pu reconnaître exactement les formes, les mouvements et les caractères distinctifs. L’article, assaisonné aux meilleures sauces, dans les cuisines de la rédaction, est servi tout chaud aux lecteurs émerveillés. Les initiés rient dans leur barbe, et les autres croient avoir ajouté un beau fleuron à leurs connaissances en histoire naturelle.

Le serpent de mer du Constitutionnel a fait si bonne route qu’on dit souvent : c’est un serpent de mer au lieu de : c’est une fausse nouvelle, une plaisanterie.

Ce n’est pas que le serpent de mer n’existe que dans l’imagination des journalistes en bonne humeur, comme beaucoup sont portés à le croire. Cet animal n’est pas un mythe, et nous aurons occasion de lui consacrer un article.

Les canards ne sont pas toujours à l’adresse des naïfs et des ignorants. L’Académie des sciences elle-même en a avalé plus d’un, et du plus beau plumage; témoin l’histoire suivante, qui vaut la peine d’être racontée.

Les canards célèbres dans OIE ET CANARD 220px-1993_06_theatre_donald_duckLe célèbre Ampère était aussi distrait que savant. Un jour, il devait lire, à une séance de l’Académie, un rapport sur une question de la plus haute importance. Arrivé à l’Institut, quelques minutes seulement avant l’ouverture de la séance, Ampère s’aperçut qu’il avait oublié chez lui le rapport qu’il devait lire. Très contrarié de cet oubli, il s’arrêta sur la première marche de l’escalier et se mit à réfléchir à ce qu’il devait faire. Machinalement, sa main s’était posée sur la pomme de marbra de la rampe où le soleil dardait à ce moment de chauds rayons. Il remarqua que le côté de la pomme exposé au soleil était relativement chaud, tandis que l’autre côté, placé à l’ombre, avait la froideur ordinaire du marbre. Il remarqua en outre que la pomme, légèrement dévissée, pouvait faire un demi-tour de plus sur elle-même. Il lui fit faire ce demi-tour, de façon que le côté chaud se trouvât à l’ombre et le côté froid au soleil. Alors un sourire narquois apparut sur ses traits, et montant dans la salle où l’attendaient ses collègues déjà réunis, il leur dit : « Messieurs, avant de vous donner lecture de mon rapport, j’ai hâte de vous faire constater un phénomène étrange. » Il les conduisit alors au pied de l’escalier, leur fit toucher la pomme merveilleuse, froide du côté du soleil et chaude du côté de l’ombre, et s’amusa pendant plus d’une heure de leurs exclamations de surprise et des explications que la plupart donnaient incontinent. L’Académie rentra en séance, et, sans plus penser au rapport que devait lire Ampère, mit à l’ordre du jour cette question : « Pourquoi une pomme de marbre, exposée au soleil, reste-t-elle froide du côté où dardent les rayons solaires, et devient-elle chaude du côté placé à l’ombre ? »

Pondant plusieurs mois, bon nombre d’académiciens s’escrimèrent à expliquer le phénomène, mais pas un n’eut l’idée de s’assurer de la véracité du fait, en exposant une pomme de marbre au soleil. Le plus curieux de l’affaire, c’est qu’Ampère lui-même présenta à ses collègues un mémoire où il prétendait donner une explication irréprochable au point de vue de la science. Un beau jour enfin, la piste fut éventée, les rieurs eurent beau jeu et Ampère se fit, à l’Académie des sciences, des ennemis irréconciliables.

Une aventure du même genre advint, il y a quelques années, à une académie de province. Un chroniqueur l’a racontée comme il suit :

« S’il m’en souvient bien, c’était à… ne nommons pas la ville. Respect aux académies malheureuses ! Un jour, le président arriva rouge d’émotion, et tout haletant de joie :

» Messieurs et honorés collègues, dit-il, je viens vous proposer de décerner à l’un de nos compatriotes, le docteur V…, chirurgien de marine, en ce moment à Chandernagor, un diplôme de membre correspondant. Le docteur V… doit prendre rang désormais parmi les plus illustres bienfaiteurs de l’humanité. Il vient d’inventer une manière de guérir les fractures des membres, qui ouvre une voie nouvelle et brillante à la chirurgie. Voici la lettre que j’ai reçue de lui tout à l’heure :

« Mon cher maître, ce matin, un matelot, tombé du haut d’une vergue sur le pont, s’est brisé la jambe gauche. Il gisait sans pouvoir se relever, quand un de ses camarades accourt et entoura le membre fracturé de ficelle goudronnée. Aussitôt le blessé, qui n’avait donné aucun signe de douleur, se relève et reprend immédiatement son service, comme s’il ne lui fut rien arrivé. Je compte bien désormais user d’un moyen aussi héroïque, quand pareil cas se renouvellera. »

L’Académie, à l’unanimité des suffrages et par acclamation, accorda le diplôme demandé.

» Le président se hâta d’écrire à Chandernagor pour annoncer au docteur V… la glorieuse marque de sympathie et d’admiration que lui décernait l’élite savante de ses concitoyens.

» Le docteur répondit :

« Merci à vous et à l’Académie, mon cher maître. A propos! J’étais si pressé l’autre jour en vous écrivant, que j’ai oublié de mentionner un détail peu important, sans doute, mais qui complète l’observation chirurgicale qui me vaut tant d’honneur. La jambe cassée du matelot était une jambe… de bois. »

Le canard n’a quelquefois d’autre but que de faire courir les gens. C’est alors une sorte de poisson d’avril. Un journal annonça un jour que le puits de Grenelle lançait dans ses gerbes d’eau de beaux petits poissons rouges, tout prêts à être mis en bocal, et que le gardien du puits les cédait à un prix modéré. Il vint des acheteurs. Un autre annonça que désormais le public serait admis à visiter l’intérieur de l’obélisque : il se présenta des visiteurs. Un troisième rapporta que, dans les fouilles faites à Alise, on avait retrouvé une paire de pistolets qui, grâce à une inscription, étaient reconnus pour avoir appartenu à César. Le public pourrait aller admirer ces pièces rares au musée de Cluny, où le gouvernement les avait fait déposer. Et il vint au musée de Cluny des curieux qui demandèrent à voir les pistolets de César.

Image illustrative de l'article Le Canard enchaînéA un degré moins élevé de l’échelle sociale, le canard est un puissant élément de succès pour les exhibiteurs de curiosités qui parcourent les foires et les fêtes de banlieue. Nous avons vu le prospectus d’un Musée antique qui annonçait, entre autres merveilles : un pépin de la pomme qu’Eve offrit à Adam — le plat sur lequel Esaü mangea les lentilles qui lui coûtèrent si cher — un morceau de la mâchoire d’âne avec laquelle Samson assomma tant de Philistins — le glaive avec lequel Judith trancha la tête à Holopherne — la queue du chien d’Alcibiade — le cheveu qui tenait suspendue l’épée sur la tête de Damoclès, etc.

Qui de nous est sûr de n’avoir pas, plus d’une fois, avalé des canards, absolument comme il arrive aux habitués des restaurants de Paris de manger du chat pour du lapin et du cheval mariné pour du sanglier?

issu du site : Le dictionnaire des curieux

 

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Paon : la Vanité, la Fierté, la Beauté, la Complétude

Posté par othoharmonie le 13 octobre 2015

Paon, oiseau d’Héra, est une image de la vanité et un symbole solaire, ce qui correspond au déploiement de sa queue en forme de roue. Paon est l’emblème de la dynastie solaire birmane. La danse birmane du Paon est en rapport avec la sécheresse provoquée par le Soleil. La mise à mort du Paon (comme celle du Cerf) est un appel à la pluie, à la fertilisation céleste.

 La fierté du paonIl est aussi symbole de beauté et du pouvoir de transmutation, car la beauté de son plumage est supposée produite par la transmutation spontanée des venins qu’il absorbe en détruisant les Serpents. Ceci dans le cas de l’identification du Serpent à l’élément Eau, qui confirme l’apparentement du Paon au Soleil, à l’élément Feu. En Chine, le Paon sert à exprimer les vœux de paix et de prospérité. On l’appelle l’entremetteur et, dit-on, son seul regard suffit à faire concevoir une femme. Dans la tradition chrétienne, le Paon symbolise la roue solaire, il est un signe d’immortalité, et sa queue évoque le ciel étoilé.

Au Moyen-Orient, représentés de part et d’autre de l’arbre de vie, les Paons sont symboles de l’âme incorruptible et de la dualité psychique de l’homme. Parfois, le Paon sert de monture à son cavalier qu’il dirige de façon certaine. Il est appelé l’animal aux Cent Yeux, devenant signe de la béatitude éternelle, de la vision face à face de Dieu par l’âme. Dans les traditions ésotériques, le Paon est symbole de totalité, parce qu’il réunit toutes les couleurs sur l’éventail de sa queue déployée.

Il indique l’identité de la nature de l’ensemble des manifestations et leur fragilité, car elles apparaissent et disparaissent aussi vite que le Paon se déploie et se replie. Puissant Oiseau protecteur, le Paon se distingue par son plumage magnifique et ses cris rauques. Ses plumes colorées, ses ocelles et même les mythes qui le concernent sont liés aux cycles de vie et de mort de la nature. Lorsque le Paon apparaît, nous pouvons nous attendre à côtoyer la naissance, la mort et la résurrection. Si nous n’acceptons pas l’idée que la naissance est suivie de la mort et que la renaissance succède à la mort, nous vivons probablement beaucoup d’insatisfaction, et peut-être même des périodes de dépression.

Lorsque le Paon se manifeste, c’est pour nous donner l’assurance que tout ce qui est perdu sera remplacé par quelque chose de neuf et de plus avantageux pour nous. La difficulté consiste en ce que nous ignorons pourquoi nous rencontrons des obstacles, pourquoi nous connaissons des échecs, jusqu’à ce que le processus arrive à son terme. Alors, nous nous exclamons souvent : « Ah ! voilà pourquoi les choses refusaient de s’arranger ! »

Le cri du Paon a quelque chose de criard, de moqueur, comme pour nous suggérer de prendre la vie avec humour, même dans les circonstances les plus difficiles. Si nous apprenons à cultiver le sens de l’humour, nous serons en mesure de mieux faire face aux séparations, à l’effondrement de nos projets et même aux rêves brisés. En Égypte, le Paon était considéré comme un oiseau sacré, par ce qu’il détruisait les serpents venimeux.

Son plumage ocellé lui donne l’apparence d’un être aux yeux multiples. L’apparition du Paon nous rappelle qu’il ne faut pas prendre l’apparence pour la réalité. Notre regard doit se tourner vers l’essentiel, et tout ce qui disparaît de notre vie nous était probablement devenu préjudiciable à certains égards. Paon est l’oiseau qui ressemble le plus au phénix de jadis, cet oiseau légendaire, symbole de résurrection, qui renaissait de ses cendres après avoir été sacrifié sur un bûcher. Quoi qu’il puisse se passer actuellement dans notre vie, le Paon nous promet la résurrection et la renaissance. Nous ignorons peut-être comment cela se produira, mais cette promesse se réalisera. Les plumes de Paon ont été utilisées à des fins rituelles et cérémonielles partout sur la planète. Les reflets bleuvert de l’oiseau mâle suscitent un sentiment d’émerveillement et lui confèrent une magnificence altière, alors que les ocelles de sa queue font penser à des centaines d’yeux, de sorte que l’oiseau a souvent été un symbole de vigilance. Ainsi, il se peut que nous ne voyions pas notre entourage sous son véritable jour. Quelque chose échappe peut-être à notre vue ; peut-être voyons-nous plus ce qu’il y a réellement.

De façon négative, il est le reflet d’une ombre flottant au-dessus de nous, une ombre que nous avons du mal à distinguer correctement. Même si ce n’est évident à admettre, l’ombre fait partie de la phase de la mort dans un nouveau cycle de vie ; elle sera suivie d’une renaissance ou d’une résurrection, mais uniquement lorsque nous aurons abandonné ce qui n’est plus salutaire pour nous. C’est le moment de nous concentrer sur du neuf. Les grosses pattes du Paon revêtent une signification symbolique, puisque nos pieds nous permettent de prendre appui sur le sol. Cela indique que l’appui auquel nous nous fions n’est peut-être pas aussi solide que nous l’avions imaginé. Nous ne pouvons compter vraiment pas sur les autres en ce moment.

Sommes-nous aveugles aux chances qui nous sont données de recréer notre vie ? Refusons-nous de profiter des occasions qui s’offrent à nous ? Avons-nous perdu notre sens de l’humour face à la vie ? Le temps est-il venu d’abandonner ou de laisser mourir certaines choses afin de pouvoir poursuivre notre route ? Avons-nous besoin d’aide et de conseils spirituels ?

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La chouette et les Dieux

Posté par othoharmonie le 13 octobre 2015

la chouette et les dieuxAh les chouettes ! Vous avez la  » hulette  » (hulotte). 
Vous avez le chat-huant qui vit dans les grands bois, mais qui est très rare, 
qui fait « houhouhouhou… houhouhouhouhou… houhouhouhou… ».

Et vous avez la toute petite, très rare de nos jours aussi, 
qui faisait encore une fois son nid dans les souches de pré. 
Maintenant elles ont presque disparu.

Ou alors, dans les nids de muraille, dans les vieux nids de muraille, on appelait ça le « choutôt » (chevêche): « kwioucoucou, kwîou, kwî-ou… kwîoucoucou, kwîou, kwîou ». Cet oiseau-là, j’en ai trouvé étant gosse. Sûrement, il y avait encore des vieilles rues, des chemins creux, des « queules » (souches) dans les « pians » (haies), des souches creuses des chênes, d’ormes, ou de toutes espèces d’arbres. C’était plein de nids. Ils appelaient ça des « écornées »: ils laissaient un gros pied de chêne et ils coupaient le bois tous les dix quinze ans, tout du long, au fur et à mesure de la repousse.

Au bout d’un certain temps, le pied se creusait et il venait un trou. Alors, sur cette écornée-là, elle était pas bien haute, je montais facilement, en deux ou trois sauts j’étais dessus. J’avais dix douze ans, à peine, il y a bien cinquante-cinq ans de ça. Un jour, en montant sur la souche, j’ai trouvé un nid de chouette, avec six oeufs dedans. Naturellement, j’ai jamais rien fait de mal aux oiseaux. J’y passais tous les jours, c’était au bout du chemin, en bas de la bergerie. Alors, tous les jours, quand les oeufs ont été éclos, je montais voir les petites chouettes. Les premiers temps, elles ne voyaient pas clair, je ne les touchais pas. Mais quand elles ont été toutes emplumées, quand elles ont commencé d’ouvrir les yeux, elles se retournaient sur le dos, avec les griffes en avant.

Là, fallait pas les toucher ! Alors, tu y vas tous les jours, tu te mets pas loin d’elles et tout d’un coup, tu fais « touoût… touoût… ». Petit à petit, tu leur donnes confiance. Elles sifflent, elles crachent, elles font fff…, mais elles ne se retournent plus sur le dos avec les griffes en avant. Et quand elles ne se retournent plus, tu viens tous les jours t’asseoir près du nid et tu continues: « touoût… touoût… touoût… « et tu commences d’avancer la main vers elles, mais faut aller doucement, tout doucement. Faut d’abord faire voyager ta main sur elles sans les toucher, et après tu peux les toucher, et après tu peux les flatter. C’était au mois de juin, avant les vacances.

Les chouettes restent longtemps dans le nid avant de s’envoler. Elles faisaient leurs petits assez tard, ça dépend des nichées. Je montais m’asseoir sur la souche tous les jours, pendant que mes moutons étaient avec ma chienne. Et je prenais les chouettes, j’en mettais une sur mon épaule, j’en mettais une dans ma poche, j’en mettais une sur ma tête…, elles ne bougeaient pas.

Elles ne bougeaient pas, tout à coup, j’étais assis au milieu des chouettes, voilà ma grand-mère qui arrive, une bonne vieille de quatre-vingts ans, ah, cinq cents nom de nom !

- Mais, elle dit, qu’est-ce que tu fais là-dessus ? Pose-moi ça, pose-moi ça! Je ne veux plus te voir, pose-moi ça!

Mais non, je ne l’ai pas écoutée, tu sais bien, quand on est gosse! Je suis resté avec mes chouettes. Eh bien ! elle a fait demi-tour, et ce jour-là, elle n’est pas revenue garder les moutons avec moi, et elle est restée un sacré bout de temps sans revenir. Ça l’avait sidérée de m’avoir vu avec des chouettes tout à l’entour de moi.

Mais tu sais, dans le temps, on les crucifiait, les chouettes. C’est un oiseau qu’on voyait la nuit. Et souvent la nuit, quand on se trouve tout seul, dans un coin, qu’on entre dans une grange, si on croise une chouette, ça fait lugubre.

On a même coutume de dire que, quand les vieux entendaient une chouette non loin d’eux le soir, qu’elle faisait « houhouhou », ils disaient que c’était leur fin, c’était la chouette qui les appelait, c’était un oiseau de malheur.

Etant jeunes, on allait souvent grimper dans les murailles de la tour, au vieux château. Et au-dessus, il y avait encore les quatre trous des arquebusiers, comme ils disaient. Dans ces trous-là, tous les ans, on trouvait un nid de tiercelet, le tiercelet rouge, I’émouchet (faucon crécelle).

Et en bas, les deux ou trois trous, c’était sans doute pour loger une arquebuse, des trous qui avaient une visée, un découvert, tu pouvais sans doute tirer si les autres approchaient trop près du château. Alors là, il y avait d’autres nids: c’était des effraies.

A l’époque, ils disaient que le plus grand destructeur de taupes, c’était l’effraie, la chouette. Alors ça, je le croirais bien, parce que, tout à l’entour du nid, chaque fois qu’on montait voir, il y avait des taupes. Il y avait des taupes.

Extrait de « Demain j’aurai mille ans » Contes et récits paysans – Maurice Digoy et Rémi Guillaumeau.
Éditions du pas de l’âne. 7, place Sainte Barbe – 71400 AUTUN

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LA VIE SOCIALE DE L’OIE

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2015

 

 

OIEL’oie est un animal grégaire; elle a donc une tendance naturelle à rejoindre ses congénères. Ce comportement est hautement appréciable lorsqu’il faut conduire les oies en groupe d’un endroit à un autre. C’est avec plaisir que je me souviens de l’air ébahi d’automobilistes arrêtés par mon troupeau d’oies qui se rendaient en rangs serrés d’une pâture à une autre.

Les oies ne craignent pas les autres animaux et font face, notamment, aux chats ou aux chiens même de grande taille.

Cohabitation avec d’autres espèces

La poule peut cohabiter avec d’autres espèces, tels que le canard ou l’oie. Néanmoins, il faut veiller à satisfaire les besoins des uns et des autres au niveau de l’alimentation ou du logement.

Le plus simple est de faire cohabiter les animaux ensembles depuis leur plus jeune âge. Un regroupement plus tardif peut parfois amener des problèmes.

Lors de l’introduction d’un nouvel animal dans une basse-cour, il faut savoir que le dernier arrivé est d’office placé en bas de la pyramide hiérarchique. Puis la personnalité de chaque individu se manifeste au point, parfois, de bousculer toute la hiérarchie mise en place et d’en détrôner les meneurs.

On ne peut que recommander une vigilance très accrue au moment de l’introduction d’un nouveau venu. Les réactions peuvent se révéler très violentes. Blessure(s) et mort dans les cas graves peuvent survenir dans les premières heures, voir les premiers jours. Attention, les canards de Barbarie peuvent être très agressifs vis-à-vis de leurs congénères.

Une manière de contourner la difficulté est de profiter d’un changement d’enclos pour introduire le ou les nouveau(x) venu(s). Tous les animaux sont placés sur un pied d’égalité: la nouveauté pour tout le monde. La curiosité et la découverte d’un nouvel environnement occulte un peu la compétition entre animaux. Néanmoins, une surveillance est nécessaire pendant les premières heures, voire pendant 1 jour ou 2.

Il ne faut pas croire que l’animal le plus grand en taille dominera automatiquement le plus petit. L’établissement d’une hiérarchie intra et inter-espèce est bien plus subtil que cela. Chez nous, il est déjà arrivé qu’un jeune canard fasse seul la loi au sein d’un groupe d’une quinzaine d’oie: il s’arrogeait le droit de manger en premier et sans partage.

Observer les animaux permet d’observer la hiérarchie au sein d’un groupe. Par exemple, si l’eau ou la nourriture vient à manquer pendant une heure ou deux, la hiérarchie est mise à jour au moment du ravitaillement. Est-ce une poule qui becque un canard? Ou bien un grand canard qui empêche une jeune cane d’accéder à l’abreuvoir? Visiblement, certains règnent sans partage.

C’est la raison pour laquelle, il faut être particulièrement vigilant quant à l’approvisionnement en eau et nourriture quand la basse-cour est peuplée. La taille du poulailler et de la volière est également un facteur à ne pas négliger pour une cohabitation inter-espèce réussie. Permettre à un dominé de fuir facilitera aussi la cohabitation. Plantez même l’un ou l’autre buisson dans la volière afin de permettre à un animal pourchassé de se cacher. Pensez à choisir des mangeoires qui donnent accès au plus grand nombre. Choisissez un abreuvoir circulaire ou linéaire suffisamment grand pour éviter les bousculades.

 

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La vie d’une oie et son jars

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2015

 

Grand oiseau palmipède au long cou, appartenant à la famille des anatidés (ordre des ansériformes), élevé pour sa chair, son foie et son duvet. On nomme jars le mâle et oison le petit de l’oie.

 L'oie et son jars

L’oie sauvage est originaire du nord de l’Europe, où elle passe la saison de reproduction. Elle hiverne dans le sud de l’Europe, en Afrique et en Asie.

La production de foie gras est principalement réalisée à partir d’une oie grise (type oie des Landes). La production d’oies à rôtir provient majoritairement de la sélection d’oies blanches (type oie du Rhin). Les sélectionneurs proposent des souches légères, médium ou lourdes adaptées à différents modes de production et différents marchés.

Contrairement aux autres volailles, l’oie est un animal difficile à désaisonner et à élever en claustration. La saison de reproduction commence fin janvier, lorsque les oies ont 6 à 9 mois, et se termine début juin. Les souches d’oies grises produisent 30 à 50 œufs, les souches d’oies blanches 40 à 70 œufs. La fertilité est relativement faible, environ 75 %. Des programmes lumineux peuvent modifier certaines caractéristiques du cycle usuel de ponte (désaisonnement, persistance de la ponte, nombre d’œufs). En fécondation naturelle, on prévoit 1 mâle pour 3 femelles. L’oie est gardée 4 à 5 ans car ses qualités de reproductrice se maintiennent pendant plusieurs saisons.

L’oie est herbivore, mais consomme aussi des graines et des insectes. En élevage, on lui fournit des fourrages verts ou un régime complet contenant de la farine d’herbe.

L’élevage des jeunes s’effectue sur litière de copeaux, caillebotis ou grillage. Dès 6 semaines, l’oison peut accéder à un parcours. La croissance est très rapide les 8 premières semaines et devient quasi nulle à partir de la 12e semaine. Les besoins en protéines de l’oison décroissent donc rapidement. Les apports de matières grasses dans l’aliment sont déconseillés afin de limiter l’engraissement des carcasses. Pour la production de viande, l’oison à rôtir est abattu entre 9 et 11 semaines. Pour la production de foie, le gavage des oies est entrepris vers l’âge de 14 semaines et dure 18 à 27 jours.

La production d’oies en France est en déclin : l’effectif était en 1998 d’environ 500 000 têtes, produisant près de 500 t de foie gras, ce qui est marginal par rapport à la production de foies de canard et ne permet pas à la France d’être autosuffisante. Les importations proviennent majoritairement de Hongrie (près de 1 000 t de foie en 1998). Une organisation encore traditionnelle (les 2/3 des éleveurs réalisent eux-mêmes toutes les phases de l’élevage), un rendement en viande plus faible que celui du canard, un travail plus pénible expliquent en partie les difficultés de la filière.

Resource Encyclopédique Sourdioux

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DES CANARDS PARTICULIERS

Posté par othoharmonie le 10 octobre 2015

 

 

 Les canards belges

Riche en cours d’eau et marais, la Belgique possède de nombreuses races de canards. Pas toujours sélectionnées pour l’aviculture sportive mais plutôt pour la production. La plupart de ces races belges sont, de nos jours, rares, voire ont disparu.

 canard particulier

Le canard de Forest

Ce canard de 3 kg porte le nom de la localité de Forest-lez-Bruxelles où habitait son créateur, Herman Bertrand. Son standard fut adopté au début du siècle, mais la première guerre mondiale mit un sérieux frein à son développement. La variété d’origine est le bleu liseré noir.

Principales caractéristiques : port légèrement relevé ; bec long, de couleur bleue ; tarses cuir orange chez les variétés claires, brun orange foncé et à palmures noirâtres chez les variétés foncées. Différentes variétés : bleu liseré noir, bleu uni, noire, chocolat, gris perle, gris perle liseré, blanche. 

Le canard de Herve

Grand canard probablement importé de France (ses ressemblances avec le canard de Rouen clair sont importantes, surtout au point de vue du coloris du plumage) qui s’est bien adapté aux plateaux du pays de Herve. Bien que non sélectionnés, les sujets rencontrés étaient assez homogènes.

Principaux caractères : port horizontal ; yeux brun foncé ; bec rosé légèrement teinté de gris (jamais de vert) ; tarses jaunes.

 

Le canard de Huttegem ou d’Audenarde

Au siècle dernier, les prairies bordant l’Escaut aux environs d’Audenarde (avec Huttegem comme centre) étaient presque constamment sous les eaux ; les habitants de l’endroit en profitèrent pour entreprendre l’élevage du canard sur une assez grande échelle, dans des sortes d’abris en paille ou huttes disséminées dans ces zones marécageuses. Comme la cane couvait peu, les éleveurs faisaient couver les oeufs par la poule du pays bien acclimatée aux prairies humides : la Huttegem.

Le standard de cette race fut adopté en 1913. Canard de taille moyenne (canard : 2,25 à 2,5 kg ; cane : 2 à 2,25 kg), paraissant assez haut sur pattes. Animal élevé à 2 fins : chair (chair blanche) et ponte.

 

Autres caractéristiques : port oblique, allant vers la verticale ; tête fine ; bec droit, de couleur bleu plomb ; yeux à iris bleu foncé, presque noir ; cou long et mince ; tarses rouge clair, souvent tachetés de noir. Coloris du plumage : bleu ; le cou, la poitrine, le ventre, le vol, l’abdomen jusqu’au croupion sont blancs. 

Le canard d’Idegem ou du Gavre

Originaire d’Idegem, région de Grammont, ce canard était de petite taille, un peu plus fort que le canard de la Semois, mais à la tête plus petite. Il était utilisé pour l’élevage des aquatiques d’ornement sauvages et comme appelant à la chasse, mais aussi pour sa production et sa chair fine. Principaux caractères : port horizontal ; bec et cou moyens ; tarses fins ; masse de 1,5 à 1,7 kg. Toutes les variétés bien déterminées, sauf la blanche, sont admises, avec ou sans huppe. 

Le canard de La Plaigne

Les prairies souvent inondées qui bordaient les rives de l’Escaut dans le Tournaisis étaient mises à profit pour l’élevage du canard de La Plaigne. Les canetons étaient surtout nourris de vers de terre qui se trouvaient en abondance dans ces terrains. Souvent les paysans faisaient en sorte de faire débuter les éclosions en novembre pour avoir des canards à vendre en fin d’hiver, époque à laquelle ils se vendaient le plus cher. Ce canard aurait pour origine des croisements effectués à partir de 1873 par Aimable Dervol, un éleveur d’Ypres.

Il n’y a pas eu de standard précis : le canard de La Plaigne ressemble par son plumage au canard de Huttegem, mais avec un bec verdâtre et de taille plus réduite ; il existe aussi une variété blanche avec un bec orange. 

Le canard de Merchtem

L’origine de cette race n’est pas connue : à partir de la race anglaise Aylesbury ou du canard belge de Termonde ? Du sang de Coureur indien améliora sa ponte. Merchtem est proche de Bruxelles, et les produits de basse-cour issus de cette contrée étaient destinés, au siècle dernier, au marché de la capitale belge.

C’est un beau canard de 3 à 3,5 kg (la cane est plus légère), au port horizontal, au plumage uniformément blanc, au bec rosé, aux yeux foncés et aux tarses jaunes. Il fournit de très gros canetons moyennement précoces à chair très blanche. La cane de Merchtem est une très bonne pondeuse. 

Le canard de Termonde

Il est semblable à d’autres races de canards disséminées de par le monde : canard Suédois, Duclair (France) et de Poméranie (Allemagne). 

Le canard de la Semois

C’est un petit canard (1,25 à 1,5 kg), un peu plus gros que le Mignon, qui a pour origine la vallée de la Semois. Ornemental (surtout la variété à huppe), le canard de la Semois était souvent utilisé pour la couvaison et l’élevage des aquatiques d’ornement sauvages. 

Principales caractéristiques : port horizontal ; bec de longueur moyenne, de couleur jaune vif à fève blanche ; yeux à iris bleu, toléré foncé ; cou mince, de longueur moyenne, légèrement courbé ; tarses fins, jaunes. Il n’existe qu’un seul coloris de plumage : le blanc ; par ailleurs, ce canard peut avoir une huppe. 

  Canard Campbell

Créé en 1901 par Mme Campbell d’Uley (Gloucestershire), en Angleterre, à partir du canard sauvage, du Coureur Indien panaché brun et blanc et du Rouen. Lors de l’établissement du premier standard, le coloris ne fut pas trop pris en considération : Mme Campbell s’était surtout employée à produire un canard à pondre. Et ce dernier connut son heure de gloire au début du siècle, car c’était effectivement une véritable  » machine à pondre  » des oeufs de 85 g, à la coquille de couleur blanche à verdâtre – en moyenne 250 à 260 oeufs par an et par cane, avec un record du monde de 357 oeufs en 365 jours en 1928 ! 

Le canard pèse 2,5 kg et la cane 2 kg. Ce n’est donc pas une grosse race, ce qui semble logique : les meilleures canes pondeuses ne sont, en effet, pas de gros animaux.

Jusqu’à une époque récente, cette race de canard était dénommée « Kaki Campbell » ou « Kaki », mais depuis l’apparition de la variété blanche (encore rare) il faut dire « Campbell » : « Campbell kaki » ou « Campbell blanc », selon la variété. 

  Canards Cayuga

Il porte le nom du lac Cayuga, au sud du lac Ontario, dans l’état de Nevv York (Etats-Unis). Ce serait vers 1851 qu’apparurent des canards noirs sur le lac, et les premiers spécimens, envoyés par W. Simpson, arrivèrent en Angleterre vers 1871, où ils furent sélectionnés. Cette hypothèse est séduisante, mais je pense que l’origine de ce canard est plus simple : on obtient facilement des canards noirs par croisements. Le Cayuga peut être considéré comme le grossissement du canard Labrador, par croisement avec le Rouen par exemple. Un éleveur nommé Garnot, en France, était parvenu vers 1880 à obtenir du canard Labrador plus gros que le Rouen. De plus, Lewis Wright rapporte que, 20 ans avant l’envoi de W. Simpson, on trouvait un canard noir, bien fixé, dans le Lancashire.

C’est un canard assez gros (canard : 3 kg cane : 2,5 kg), au tempérament docile, au plumage complètement noir profond à riches reflets verts.

Les oeufs pèsent 65 g ; la coquille a une couleur variable de blanc à verdâtre. 

  Canards Coureur Indien

Au 18ème siècle, Buffon décrivait déjà un canard qui ressemble fortement au Coureur Indien. S’il est donc exact qu’il existait en Europe et plus particulièrement en France des canards rappelant cette variété, il ne semble pas qu’il faille chercher là la véritable origine de cet oiseau. Cette origine a d’ailleurs été discutée. Voiteller, en 1925, écrit que « cette race est de création récente et paraît être le résultat de croisements où la race de Pékin aurait été mise à contribution. Pour justifier un peu son nom exotique, on a tenté de faire l’histoire de son importation en Europe, mais ses premiers propagateurs ont reconnu lui avoir donné son nom sans souci de son origine. »

Chenevard, en 1931, écrit aussi que « l’origine de cette race est obscure et discutée ; la seule chose certaine est que sa diffusion dans le monde est due à l’Angleterre. Pour les uns, elle vient de Chine, ou de Malaisie, ou de l’Inde du Nord où elle serait connue depuis trente siècles. Son importation en Angleterre daterait du 19ème siècle. Pour d’autres, elle serait une création de Lancelot-Pickering et proviendrait de croisements entre des canards provenant de Virginie et de Pékin. »

 Canard a la queue leu-leu

En réalité, il semble que la véritable origine de ce canard remonte à son importation par les Anglais. Les indications fournies par ces derniers sont trop précises pour pouvoir être mises en doute. Les voici pour l’essentiel. Un capitaine de bateau ramena d’Asie des canards (Coureurs Indiens ) blancs, fauves, fauve et blanc, et en distribua à des amis éleveurs, en particulier à Mme Little, originaire de VVorkington, habitant Carlisle. Cette dame en céda à Pickering d’Applery qui sélectionna ce canard. 

A partir de l’Angleterre, ces canards arrivèrent ensuite sur le continent. La cane pond des oeufs de 65 g minimum, d’après le standard ; la couleur de la coquille est blanche pour la plupart des variétés, verdâtre pour les variétés foncées. La cane Coureur a une réputation d’excellente pondeuse. Le record de ponte, en concours, est de l’ordre de 350 oeufs en 365 jours. Une cane Coureur dans des conditions favorables donne plus de 200 oeufs par année. Elle pond dès l’âge de 6 mois, et cette ponte est soutenue pendant 3, 4 et même 5 ans. Actuellement, il semble que les éleveurs se soient évertués à sélectionner le type de ce canard plutôt que ses facultés de ponte.

Unique chez les canards : le Coureur indien a un port quasi vertical, alors que tous les autres ont une ligne du dos plus ou moins horizontale. Son corps mince et allongé, son long cou, ses petites ailes, sa tête mince, ses pattes portées très en arrière ne font que renforcer cette impression verticale. 

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Les plumes et le duvet

Posté par othoharmonie le 10 octobre 2015

 

 

Contrairement aux discours de l’EDFA (ASSOCIATION EUROPÉENNE DES INDUSTRIES DE PLUMES ET ARTICLES DE LITERIE), les plumes et le duvet (1)  utilisés très largement par les industries de l’habillement et de la literie sont bel et bien issus de la cruauté.

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En effet, la majorité des plumes et du duvet utilisés pour garnir divers textiles ne sont pas issus du plumage d’animaux déjà morts, ni de la récupération de plumes tombées à terre dans les élevages !

Le plumage à vif est la méthode standard dans les principaux pays producteurs ! 

En 2009 les journalistes de France 2 ont filmé un élevage d’oies en Hongrie. Ces volatiles sont plumés à vif, leur douleur est insoutenable tout comme les images diffusées dans le cadre de ce reportage.

La Hongrie n’est malheureusement pas le seul pays à pratiquer cet acte cruel… 

Le plumage des oies vivantes peut représenter jusqu’à 80% de la collecte mondiale des plumes et si la Chine prend une importance croissante, les principaux producteurs de plumes sont européens, parmi lesquels la Hongrie, la Pologne et… la France.

Les plumes sont arrachées du cou, du dos et de la poitrine, en blessant souvent grièvement les animaux. Les plaies sont, dans le meilleur des cas, cousues immédiatement et sans anesthésie par les ouvriers et les ouvrières.​

Les animaux sont ensuite soit laissés dehors – c’est ainsi que les animaux plumés vivants souffrent, en plus de leurs blessures, du froid, et cela afin que nous ayons bien chaud ! – soit ré-entassés dans des hangars dans des conditions désastreuses.

Le 30 Juin 2009, à 40 km de Hambourg, dans le village de Königsmoor, Allemagne…

En secret et dans la plus grande sécurité le personnel de l’une des plus grandes installations d’élevage d’oies en Allemagne commet des cruautés illégales envers les animaux. Systématiquement, des centaines d’oies sont brutalement poussées vers une machine à plumer, machine créée en réalité pour le plumage d’animaux morts.

Sur cette vidéo tournée à leur insu, on peut voir les disques rotatifs en métal cassant le duvet de la peau des oies pleurantes. Les machines résonnent comme les scies circulaires, et on peut entendre les cris de panique des oies. Un employé attrape les oies grossièrement à l’aile ou la gorge, pour les plumer. Les oies essaient de fuir et elles sont poussées à coup de pied dans la machine à plumer. Un membre du personnel se met en colère et frappe sur une oie. Les animaux une fois plumés sont jetés dans le pâturage – ils s’enfuient, ils sont paniqués. Quelques animaux restent, la procédure de plumage leur a infligée des blessures trop graves pour survivre, bon nombre d’entre eux mourront. 

(1)Lexique spécialisé :

  • Le duvet : Plumage formant la première couche des oiseaux aquatiques et se composant de touffes de filaments légers et moelleux qui poussent à partir d’un noyau faiblement ébauché, mais n’ont ni tige ni vexille.
  • La plume : Enveloppe cornée des volailles. Elle a un vexille plus court et plus doux que les pennes et, contrairement aux flocons de duvets, elle a une tige bien développée.

 

téléchargement (2)Dans le doute, n’achetez pas !

D’une part, des produits déclarés « sans plumage à vif » peuvent provenir d’animaux qui avaient été précédemment plumés à vif ! Les magasins qui vendent des oreillers et des couettes ne savent pas toujours d’où viennent les plumes ni comment elles sont produites à causes de nombreux intermédiaires de la filière.

​Et si vous vous demandez si les plumes qui se trouvent dans vos oreillers, doudounes, coussins et autre proviennent d’une oie ou d’un canard vivant à qui on a arraché les plumes  ou si elles proviennent d’un volatile mort, vous constaterez qu’il n’y a à ce jour aucun moyen de le savoir.

Explications dans l’excellent et très complet article fait par l’association Respect Animal.

A noter : même si la production de volailles (poulets, dindes, pintades) est la seconde production de viande en France après le porc et devant le bœuf et le veau, les plumes ne représentent environ que 5% du poids vif des animaux, et la production de  »plumes neuves », par opposition aux « plumes de récupération », via ce canal, est d’une importance toute relative.​​

 

 

Le cas du duvet de canard…

Selon l’état actuel de nos informations, on ne plume pas les canards, vivants s’entend… Malheureusement, là encore, il y a de nombreuses possibilités de fraude : on pourrait y mêler du duvet d’oie, et les éleveurs de canards pourraient être incités à plumer également leurs animaux.

En outre, la plupart des canards sont engraissés dans des élevages de masse cruels, et souffrent par millions pour la production de foie gras..

 Pour comprendre ce qu’est le foie gras, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’association L214 !​​

 Au 21ème siècle …

Il existe tant de matières alternatives pour assurer notre confort ! Les produits synthétiques sont tout aussi efficaces et confortables !

Ainsi le polyester ou le gel microfibre reproduisent de nos jours parfaitement dans les couettes et autres articles de literie l’effet gonflant typique du duvet de canard ou du duvet d’oie. Il existe de nombreuses variétés de fibres en polyester (Quallofil Air, Hollofil, Cyclafill…). Plus les fibres sont élaborées de façon à contenir de l’air, plus elles sont légères tout en restant isolantes. Certaines sont siliconées pour avoir un toucher proche des couettes naturelles, les fibres glissent plus facilement les unes sur les autres comme le duvet.

Ces matières synthétiques ont également un très bon pouvoir isolant comme en témoigne leur emploi par les unités spéciales de l’armée ou les fabricants de vêtements et literie pour les sports extrêmes… – « Sur le plan du confort thermique, notre test ne montre pas de réelle différence entre naturelle et synthétique » Que Choisir, article sur les couettes, décembre 2011. 

De plus, ces alternatives synthétiques sont moins chères, plus résistantes à l’humidité, et conviennent également aux allergiques (certaines personne le sont aux plumes et duvet).

Et les alternatives synthétiques aux plumes et duvet ont également tout bon côté environnemental, si on les compare avec les bilans environnementaux de la production de plumes et de duvet (élevages industriels + traitement par des procédés chimiques complexes), lesquels sont extrêmement négatifs !

Sans parler bien sûr du nettoyage : pour le nettoyage des couettes en plumes et duvet, direction le pressing ! Les couettes synthétiques présentent de grands avantages écologiques également en termes d’entretien : elles passent à la machine à laver, de 30 à 90°, ainsi qu’au sèche-linge !

Enfin, la plupart des fabricants développent des gammes à base de polyester recyclé, souvent associées à des enveloppes également « vertes », coton « bio », viscose de bambou, etc. 

​Ces souffrances inimaginables sont infligées pour des raisons évidentes de rentabilité.

Les vétérinaires contactés parlent de torture, ces pauvres bêtes pourront être plumées 4 fois pour récolter des plumes ou du duvet toujours plus doux pour contenter les acheteurs…

 

 oies-blanches

​ Le cas du duvet d’OIES…

 

Au cours de leur brève existence, les oies sont plumées 2 à 4 fois à la main par des « brigades de plumage ». Ce travail est payé à la pièce : en l’espace de 5 heures, on plume ainsi à nu environ 3000 animaux. L’Union Européenne interdit cette façon de procéder mais il n’y a pas de sanction!

Les usages méconnus des plumes….

En sus des utilisations connues des plumes pour habillement et literie, les industriels exploitent de bien d’autres manières ces produits de la souffrance animale ! Ainsi on trouve des plumes dans les matériaux d’isolation, l’industrie automobile, les engrais et les farines animales (ainsi, entre autres utilisations, la poudre de plume ou farine sert comme farine animale, et transformée, donne la cystéine, utilisée en boulangerie comme correcteur de la force de la pâte à pain…).

 

Des articles pour aller plus loin …

Un très bon article synthétique sur le sujet, avec deux vidéos, d’Animalier.

Un article de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui explique de façon pragmatique les réalités de l’industrie : « Production de plumes et de duvets«  

L’article de l’association One Voice dénonçant la prise de position en 2010 de l’EFSA, favorable à la collecte sur animaux vivants !

​Un article de la fondation « 30 millions d’amis » faisant le point sur la situation et la législation européenne.

Un article en français expliquant le scandale allemand de 2009.

Une vidéo de campagne de PETA à la fois sur le plumage et le foie gras.

SOURCE DE l’ARTICLE : http://www.laissons-leur-peau-aux-animaux.org/

 

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Le secret efficace pour se débarrasser des corbeaux et corneilles

Posté par othoharmonie le 7 octobre 2015

corbeauSi vous habitez dans un endroit où la menace posée par les corbeaux est un grand, alors, vous êtes évidemment la recherche de moyens nouveaux et meilleurs de se débarrasser des corbeaux. Outre perturber votre sommeil et faire un gâchis, les corbeaux sont aussi dans la nature parasitaire. Ils peuvent endommager vos cultures et de légumes.

Si votre patch est rempli avec des produits, en gardant les corbeaux alentours il se videra;   peut être qu’ils ont un emploi à temps plein. C’est parce que les corbeaux sont très intelligents et ils peuvent parfois déjouer les plans les plus intelligents que nous laïcs, et entrer dans nos jardins!

Alors, quelles sont les meilleures façons de faire fuir les corbeaux?

Épouvantails: Il s’agit de la méthode éprouvée et testée utilisé pour effrayer les corbeaux. Pour que cela fonctionne à tous, vous avez besoin pour rendre votre épouvantail aussi crédible que possible. Il doit avoir le droit de hauteur, des regards, des vêtements et des proportions. Même l’expression du visage doit être juste. Pourquoi est-il si difficile pour effrayer les corbeaux? Comme nous l’avons mentionné plus tôt, les corneilles peut observer l’épouvantail facile et de faire que l’objet n’est pas humain si elle n’est pas faite juste. Même si l’épouvantail est couronnée de succès en éloignant les corbeaux, vous avez besoin de déplacer la position de l’épouvantail de temps à autre. Sinon, ces gars intelligents petits vont à attraper, et Epouvantailvous trouverez bientôt quelques corbeaux perchés sur le très épouvantail qui était destiné à effrayer les corbeaux!

Miroirs ou CD: Si vous avez des arbres, vous pouvez essayer et accrocher des miroirs ou même des CD recyclés sur les branches. CD sont légers et ils se déplacent dans le vent. Ils ont également réfléchir la lumière. Ces fonctionnalités aident les effrayer les corneilles loin.

Une corneille morte: Dans le passé, certains agriculteurs ont utilisé pour accrocher une corneille morte à l’endroit où les corbeaux viennent d’autres. De toute évidence, les corbeaux nouvelles ne vont pas à se regrouper à l’un des leurs a rencontré sa mort. Cependant, de nombreuses personnes peuvent trouver cette option répulsive.

CD Crow: Ces jours-ci, une option beaucoup plus facile est disponible pour ceux qui veulent effrayer les corneilles. Il est possible d’acheter des CD qui imitent des bruits qui effraient les corneilles loin. Tout ce que vous avez besoin pour que cela fonctionne est un système de musique. Il suffit de lire le CD pendant les périodes où les corbeaux ont tendance à voler à votre cour. Vous verrez que dans quelques jours, les corbeaux ont cessé de vous rendre visite tout à fait. Vous ne devez mettre dans l’effort de faire un épouvantail ou de passer par la corvée désagréable et inacceptable de tuer un corbeau!

Même si les corbeaux sont inoffensifs pour les humains, la plupart des gens les considèrent franchement moche, bruyante et gênante.

SOURCE  / http://www.edukra.org/

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Le Voyage du Lapin sur la Lune

Posté par othoharmonie le 7 octobre 2015

 

lapinLe lapin lunaire est toujours présent à l’esprit des habitants de l’Est de l’Asie lorsqu’ils regardent la Lune. Dans les cratères de l’astre de nuit, on peut y voir un lapin qui pilonne herbes et mixtures d’Immortalité pour les chinois, des moshis (gâteaux de riz) pour les Japonais. En Chine, il est le “Lapin de Jade” : l’assistant apothicaire de Chang’e, déesse de la Lune. Il partage parfois, cette fonction avec Chan Chu, le crapaud herboriste…

Voici une ancienne légende bouddhiste aux variantes nombreuses puisque déclinées en Chine, en Inde, en Thaïlande, en Corée, au Japon… Un jour, un dieu prit les traits d’un mendiant affamé, il descendit du ciel et entama un voyage sur la Terre. Il voulut tester les capacités des animaux de la forêt ainsi que leur générosité, pour cela il demanda à chacun d’eux, un peu de nourriture et les observa. Le Singe agile monta tout en haut d’un bel arbre et cueillit les fruits les plus beaux pour l’homme. La Loutre svelte trouva des poissons lourds et frétillants, échoués près de la rivière et les offrit au vieil homme. Le Chacal rusé s’empara d’un lézard et d’un pot de lait caillé et en fit don à l’étranger affamé.

Le Lapin, lui, n’avait rien à donner. Désespéré, il alluma un brasier et se jeta dans les flammes, son corps était son sacrifice en l’honneur du vieillard. Heureusement, le Lapin ne brûla pas dans le feu. Le vieil homme était en fait l’Empereur de Jade, le roi des dieux. Il apprécia et reconnut son acte d’une gratitude et d’une générosité extrême. Pour le remercier, il dessina les contours de son corps sur la blancheur de l’astre lunaire pour que tout le monde se souvienne de la bravoure et du sacrifice du Lapin. Selon la légende chinoise, l’animal aux grandes oreilles est envoyé par le dieu directement sur la Lune où il deviendra le compagnon de Chang’e, la déesse Lune personnifiant le Yin suprême pour les Taoïstes.

Étrangement, on retrouve une histoire similaire chez les Aztèques, où le roi des dieu Quetzalcoatl demande de la nourriture au Lapin et où celui-ci propose sa propre chair, et donc sa vie au dieu. Alors, Quetzalcoatl offre une récompense semblable au Lapin qu’il place sur la Lune et lui adresse ces quelques mots : “Tu n’es peut-être qu’un lapin, mais tout le monde se rappellera de toi ; ici se trouve ton image dans la lumière, pour tous les hommes et pour tous les temps. »

D’un continent à l’autre, le lapin dessine sa silhouette au centre du globe lumineux de la nuit. Gardien de nos rêves, il peuple l’astre lunaire si mysté- rieux et en même temps si doux et accueillant, puisque les hommes du monde entier l’ont peuplé d’êtres et de créatures merveilleuses.

(Magazine Lune Bleue/ LWE) et le lien : http://la-lwe.bbfr.net  .

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UTILISATION DE LA PLUME DE CANARD

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2015

 

 Plume de canard

La laine à base de plumes de canard est composée d’environ 70% de plumes (canard), lors de la fabrication on ajoute d’autres matières premières (10% laine de mouton, 20% fibres de polyester). Un traitement préalable lui permet de résister aux champignons et aux insectes.

La laine à base de plumes de canard est fabriquée en rouleaux, en panneaux ou en vrac, elle peut être utilisée de préférence pour les combles non habitables, pour l’isolation des plafonds rapportés, pour les murs, les maisons à ossature bois ou sous les parquets flottants.

La plume de canard est perméable à la vapeur d’eau mais conserve toutes ses qualités d’isolant après séchage. Néanmoins, cet isolant n’est pas utilisable dans les locaux à forte hygrométrie, les murs et parois humides, les planchers en contact avec le sol.

Ce produit isolant étant issu de matières premières de qualité et de nature variables, la conductivité thermique ne peut pas être garantie (variation de plus à moins 10%) sauf dans le cas de produits certifiés (Acermi) ou sous Avis Technique.

 

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La plume d’oie

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2015

 

Au 18ème siècle, Auvillar connut la célébrité pour ses faïences. Une autre profession, assez rare, presque unique en France, rendit également célèbre la cité : la préparation et l’exportation de la plume d’oie à écrire. Favorisée par une région de plus dense élevages de volailles, la production s’élevait à la fin du 18ème siècle à plusieurs centaines de milliers de plumes, et s’exportait jusqu’au Levant et en Espagne.

Plume-d-oie-des-neigesChaque aile d’oie ne donnait que quelques plumes ( remiges ) de gtande qualité dites  » plumes de marque  » à canon très large. Souvent, l’artisan allait vendre lui-même sa production aux foires de Baucaire ou de Bordeaux, après la création du canal du Midi. Ces foires rassemblaient  » la hanse germanique « , association de marchands allemands ayant le monopole du commerce par eau, de la mer du Nord à la Baltique, et qui étaient grands amateurs et acheteurs de nos plumes pour leur qualité. La rapide diffusion de la plume métallique, apparue en angleterre au milieu du 19ème siècle, est venue mettre fin à cette industrie locale.

Préparation de la plume :
Avant son utilisation, la plume à écrire subissait un traitement assez complexe qui pouvait durer plusieurs jours, et qui consistait à rendre le canon plus dur, pour une meilleur et durable utilisation. Avant la taille qui se faisaient à l’aide de couteaux spéciaux, très difficiles à trouver aujourd’hui, ce traitement, appelé trempe et clarification, nécessitait une grande attention et une grande habileté manuelle de la part du fabriquant pour manier le feu, l’eau et le sable nécessaires à cette opération.

De l’habileté et de l’expérience de l’artisan, dépendait une réputation de qualité qui dépassait parfois les frontières, comme ce fut le cas à Auvillar. Habituellement, les plumes d’oies, de cygnes, de dindons sont utilisées pour des écritures de grosseur moyenne ou grande. Quant à celles de canards et de corbeaux, elles sont plutôt destinées aux écritures les plus fines et le dessin, ces dernières étant petites et difficiles à tenir : on peut tailler leur réservoir et l’insérer dans un morceau de bois ou de roseau, pour une meilleure tenue en main, ancêtre du porte plume moderne. L’usage de l’utilisation des plumes remonte très loin dans le temps. Au British Muséum, des peintures égyptiennes représentent des scribes employant cet instrument. Les romains l’utilisaient sur le vélin ( environ 190 ans AV JC ).

Au moyen âge, différentes espèces d’oiseaux furent employées : le pélican, le faisan, l’aigle, le paon et le corbeau.
Pour le dindon ou l’oie aux nombreuses pennes, les cinq premiers tuyaux sont habituellement utilisés, les rémiges, les sixièmes ou septièmes pannes sont plutôt réservées au dessin très fin, de même que les rectrices ou plumes de la queue.
Les plumes dont le tuyau s’oriente vers la droite quand on les tient dans la main qui écrit, proviennent de l’aile gauche. Certains calligraphes les préfèrent aux plumes de l’aide droite, qui elles s’orientent vers la gauche. L’époque la plus favorable pour le ramassage coïncide avec celle de la mue, car les plumes se trouvent alors dans une période qui facilite leur traitement ultérieur. Une plume se compose de trois parties : le tuyau, le réservoir et les barbes avec leurs barbules.

A l’état naturel, le réservoir est recouvert d’une sorte de peau graisseuse renfermant la moelle, et qui a donc tendance à ramollir. Afin d’y remédier, il faut durcir la plume. Avant la taille de la plume, celle-ci devait être débarrassée de la membrane graisseuse qui entoure le tuyau.  Ces différentes techniques de transformations, appelées « trempe » et « clarification », ont varié selon les époques et l’expérience des artisans.

La trempe :
Cette méthode employée au 18ème siècle consiste à humecter les plumes d’oie, soit en les plaçant dans une cave humide pendant un jour ou deux, le bec de la plume en terre, soit en les enveloppant dans une étoffe humide, plusieurs heures avant de les traiter.

A travers la grille d’un feu, introduire le réservoir de la plume de sorte qu’il ne touche pas le feu, mais soit bien chauffé en tous points. La plume ainsi chauffée sera passée sous une plaque de métal chaude, à la surface lisse. Ce procédé permet d’ôter la substance membraneuse recouvrant le réservoir et lui donne une forme bien ronde. Renouveler ensuite l’opération en inversant la position du réservoir. Lui faire reprendre sa forme originelle sur le feu. La pression sous la plaque l’ayant préalablement aplatie. A noter que si la plume n’a pas été suffisamment humectée, elle risque de se fendiller sur les côtés. Ce travail exige une très grande attention. En dernier lieu, frotter la plume avant de la polir. Un autre procédé consiste à couper en biais l’extrémité de la plume et de la placer dans des cendres chaudes. Enlever la membrane extérieure en grattant le réservoir avec le dos de la lame d’un couteau, puis limer la plume en frottant avec un lainage. On peut également mouiller le réservoir, puis en maintenant au dessus d’un feu de charbon de bois, le gratter avec le couteau.

La Clarification :
Selon ce procédé du 17ème siècle, commencer par enlever la pellicule extérieure de la plume en grattant puis couper son extrémité. La plonger ensuite dans de l’eau bouillante contenant une petite quantité d’alun et de sel. Après 15 mn, la faire sécher dans un poëlon de sable chaud puis dans un four. Au 19ème siècle, la méthode de clarification diffère sensiblement. Elle consiste à lier les plumes en botte ( mais sans trop les serrer ), et à les placer dans une marmite à l’étuvée, de sorte qu’elles ne touchent pas l’eau. Il suffit ensuite de les recouvrir d’un couvercle et de laisser la vapeur agir pendant une heure. Ensuite, il faut les sortir et les faire sécher près d’un feu. Le lendemain, il ne restera plus qu’à gratter les réservoirs avec le dos d’un couteau, et à les lisser avec un lainage. Après plusieurs jours, on pourra utiliser ces plumes.
La taille et l’incision du bec sont possibles. Cependant, exécutée trop tôt, lorsque la matière est encore molle, l’incision risque de ne pas être franche et nette.

ecrit-plume_1La taille des plumes :
On commence par raccourcir la plume, arracher les barbules superflues et ôter les duvets. L’instrument ayant été durci, on coupe obliquement l’extrémité du côté du ventre, on en fait autant pour le dos, puis on incise la fente de ce côté avec le tranchant du couteau que l’on glisse dans le tuyau, en prenant bien garde de ne pas trop enfoncer la lame. En effet, il est toujours préférable d’agrandir la fente par éclatement, ce qui présente l’avantage de la garder fermée. Par le canal ainsi formé s’écoulera l’encre. Ensuite, on retourne la plume et on lui fait une grande ouverture sur le ventre, on évide l’extrémité de part et d’autre de la fente. Enfin, pour tailler le bec, on pose le dessous de la plume sur une surface dure et lisse, et on place le canif sur le tranchant à l’endroit où l’on veut couper. Ce dernier coup que les maîtres de l’art appellent le  » tact « , doit être fait subtilement, de manière vive et nette. Cette taille date du 18ème siècle.

Une telle profession ne nécessitait pas un matériel important ou encombrant. Par contre, elle obligeait l’artisan à une surveillance soutenue et le contrôle permanent de la chaleur, de l’humidité durant les manipulations qui ne souffraient d’aucune erreur, pour atteindre la perfection exigée par les calligraphes et utilisateurs professionnels de l’époque. Il fallait aussi une parfaite connaissance de la qualité des différentes plumes, afin de les soumettre à un véritable et difficile travail d’artiste.

Consulter le site de référence : http://www.auvillar.com/le-musee/la-plume-doie/

 

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Histoire de L’oie d’Anjou

Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015

oie d'AnjouL’oie blanche fait partie du paysage agricole de la région historique de l’Anjou depuis le Moyen Age. Cette ancienne province solidement ancrée sur les cours de la Loire, de la Sarthe, du Loir et de la Mayenne recouvre les départements actuels du Maine et Loire, du sud de la Mayenne, du sud ouest de la Sarthe et du nord de l’Indre et Loire. 

L’oie figurait et figure encore sur certains blasons comme celui de la ville de L’Oie. Beaucoup de lieux dits de la région font référence à l’oie et au piron (nom local donné aux jeunes oies mâles). 

C’est en partie du à la présence de ce réseau hydrographique dense que l’élevage des oies a trouvé naturellement sa place. La nature des sols, la présence de nombreuses mares et la douceur du climat procurent toutes les conditions nécessaires à l’éclosion  précoce des oisons et au maintien de la couleur blanche des plumes de nos oies. 

Au Moyen Age, l’oie était omniprésente dans les basses cours de ferme et procurait aux fermiers jusqu’à peu, la plume et le duvet nécessaires à la fabrication de vêtements, couettes matelas et oreillers. En plus de la viande, la peau de l’oie était tannée en mégisserie pour confectionner des houppes à poudre mais aussi des gants, manchettes et faux cols ainsi que des vêtements pour les enfants. Cette peau était commercialisée sous le nom de « cygne ». 

Les marchés de Château Gontier et de Brissac Quincé qui ont lieu à laSaint Maurice remontent au XVe siècle. D’autres marchés dont ceux deLongué et de Vihiers aussi très anciens rassemblent plusieurs milliers d’oies. Tous les écrits des voyageurs font mention de la présence de ces troupeaux d’oies (« les gardeuses »). Au marché de Château Gontier elles étaient réunies en cercle sur de la paille. Les ventes avaient lieu après la troisième plumaison (entre novembre et la fin décembre). Les oies étaient bien sûr élevées en plein air sur des parcelles de céréales sur pied puis finies avec des pâtées à base de pommes de terre cuites, de son, de farine d’orge, de sarrasin et de maïs. 

Cette diversité de valorisation autour de l’oie d’Anjou permettait aux éleveurs d’obtenir un complément de revenus pour pouvoir acheter ce qui n’était pas produit sur la ferme.

La production des oies en Anjou a bien sûr évolué avec la diminution de l’intérêt pour les plumes et duvets ainsi que la peau. Aujourd’hui l’Oie d’Anjou est élevée uniquement pour sa viande si délicate. Malgré les bouleversements des modes de production et des circuits de commercialisation l’élevage de l’oie en Anjou reste traditionnel, respectant l’animal, ses rythmes et ses besoins. 

  • N’est pas oie d’Anjou qui veut !

Tout d’abord être née dans la belle région d’Anjou, qui nous offre son climat doux et océanique.

En effet le climat est déterminant pour nos dates de ponte, ce qui nous permet de gambader les premières car nous avons été pondues dès le mois de mars. Voilà déjà une partie de notre secret pour être si belles à noël, nous sommes dorlotées en élevage en moyenne 222 jours. 

C’est le début d’une grande et belle histoire dès que nous rencontrons celui ou celle qui va s’occuper de nous !

Pendant  presque 8 mois.

C’est un moment très important car nous allons devoir le reconnaître très rapidement en enregistrant sa voix et ses intonations. Nous les oies nous avons la particularité de suivre le premier venu et tant mieux si c’est un éleveur d’Oie d’Anjou.

 

Un site : http://www.oiedanjou.fr/

 

 

 

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Histoire d’oie

Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015

 

OieCendreeCharlotte est une jeune oie tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Un bec orange, une robe noire, des pattes palmées et une fâcheuse tendance à passer le plus clair de son temps dans l’étang non loin de la ferme où elle réside. Elle n’a non seulement rien d’extraordinaire mais ne cherche vraiment pas à se démarquer de ses congénères. Certes, elle est jeune et ne sait pas voler pour l’instant, mais cela viendra bien assez tôt se dit elle… rien ne presse.

L’année passait calmement et les préparatifs du Grand Départ commençaient à revenir dans tous les becs. « Qu’est ce donc que ce départ dont tout le monde parle? » demanda t-elle.
« Rien ne t’affole pas » lui répondaient ses grandes cousines, mesquines et fourbes (ce sont leur prénom !!), « nous te préviendrons quand il s’agira de te hâter… »

Et le grand jour arriva plus vite que notre candide Charlotte ne pouvait l’imaginer, et elle ne savait toujours pas voler… En réalité, à chaque automne, les oies entamaient un long et périlleux voyage devant les amener dans des pays plus ensoleillés et doux. Elles devaient laisser pour un temps le bel étang où elles se prélassent toute l’année pour entamer cette migration que les plus anciennes connaissent le mieux…. et que les plus jeunes redoutent tant.

Notre petite Charlotte réalisa un peu trop tard que ses cousines bien aimées l’avaient bien dupée. Elle était condamnée à affronter  la rigueur de l’hiver et la solitude d’un paysage givré et désolé. 

Livrée à elle-même dans ce froideur automnale où les feuilles commençaient à joncher le sol, la pauvre Charlotte ne voyait guère d’issue à son sort.

Les autres habitants de l’étang s’étaient réunis autour d’elle en silence… lapins, canards, coléoptères et autres bêtes à bon dieu comprenaient la tristesse de la petite oie et n’osait troubler son apitoiement. Ils restaient là, à l’entourer, en essayant de lui apporter autant de chaleur animale que possible. Un lièvre pris la parole : « Charlotte, nous sommes tous convaincus que tu peux voler, même tes cousines y sont parvenues, tu ne dois pas douter de toi. Nous, nous croyons en toi ». La petite oie leva la tête, une lueur d’espoir au fond du regard. Après tout le lièvre n’avait pas tort. Il s’agissait simplement d’essayer.

Les essais se succédèrent. Certains furent chaotiques, Charlotte se retrouvant plus souvent le bec dans l’eau que dans les airs, mais au terme d’une semaine de tentatives, la dernière fut la bonne. Elle parcouru d’une traite une bonne cinquantaine de mètre et ne fut stoppé dans son élan que par un grand bouleau, planté au milieu du champ qui jouxtait l’étang. Le choc fut impressionnant mais la situation tellement cocasse que tous les animaux partirent d’un grand éclat de rire.

Charlotte était prête pour entamer un long voyage qui devait la mener vers des contrées lointaines, mais seule l’entreprise lui paraissait démesurée. Elle se tourna vers les oisillons qui lui avaient servi de guide dans sa formation aérienne et leur demanda assistance. Les petits oiseaux, enchantés, n’en demandaient pas tant.

Après quelques embrassades et autres accolades animales, l’escadrille prit son envol vers une destination lointaine.

Les jours de vol se succédaient, avec des périodes de lassitude où notre frêle escadrille  ne trouvait rien d’autre à contempler que l’hiver qui s’était emparé de tous les paysages environnant. L’expédition pris enfin un tour plus réjouissant lorsque nos amis volatiles découvrirent par-delà les nuages gris le soleil baignant une étendue plus verdoyante. L’arrivée était proche.

Quelle ne fut pas la surprise des deux cousines de Charlotte voyant arriver dans le ciel cette équipée qui avait traversé des kilomètres sans jamais perdre leur solidarité et leur entente !!!

Charlotte avait de leur aveu bien changé. Elle était devenue une oie responsable et affirmée tout en ne niant pas avoir été bien sotte et égoïste au moment d’écouter ses ainées lui prodiguer des conseils avisés pour apprendre à voler.

Elle avait appris de ses erreurs et avait prouvé que l’on pouvait compter sur elle. Sa longue expédition en était la preuve.

La petite Charlotte était devenue une belle oie sauvage

 

Issu du site : https://sites.google.com/site/mescomptines/

 

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Une chronique de vie animalière

Posté par othoharmonie le 3 octobre 2015

 

Francesca et M. ZENUne perte souvent ignorée dont nous souffrons quand nos animaux de compagnie meurent est la perte d’un « documentariste vivant ». Nos animaux de compagnie ont été là dans nos vies à travers vents et marées. Ils nous ont connu sous notre angle le plus humain (sous notre meilleur jour), et sous notre angle le plus blessant (sous notre pire jour) et à tous les points entre les deux. Ils nous ont assistés quand nous avons célébré nos réalisations, et ils étaient là lorsque nous avons souffert de nos échecs. Peu, si pas du tout, d’autres créatures, humaines ou autres ont cet honneur et privilège.

Nos compagnons animaux ont servi, que nous en ayons été conscients ou non, d’une sorte de journal de vie. Les gens qui tiennent des journaux intimes savent exactement ce dont je parle. Ils savent comment ils dépendant sainement des entrées quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles et le fait de les partager sur ces pages. La santé mentale est tributaire de ces moments privés de l’auto-conscience solitude. Le journal est une source de bien-être. Ce serait une perte énorme pour eux de ne pas avoir ces entrées.

En effet, notre animal de compagnie devient un confident et pas seulement un journal ou un journal de vie. Il nous donne l’acceptation inconditionnelle et le non jugement, nous permettant une totale confiance et la confiance en lui. Il nous donne aussi la validation. C’est l’ultime que nous pouvons demander et de recevoir. Nous racontons à nos amis de compagnie des histoires que personne d’autre n’entendra jamais.

En retour, nos animaux ne demandent rien. Ils nous regardent dans les yeux, nous donnant leur attention complète et unique ; ils nous nous lèchent, ronronnent ou se frottent à notre pantalon. Et nous nous sentons embrassés, réconfortés et sécurisés que nous ne serons jamais blessés, exploités ou indignés de ce que nous venons partager.

Cette perte d’un enregistrement fait partie de la douleur que le compagnon de l’homme de l’animal sent quand son animal meurt. Donc, avec la mort d’un ami cher animal vient la perte de ce témoin remarquable et unique. Après tout, c’est un aspect essentiel de notre vie dont nous avons été témoins, et qui a peut-être été invisible aux autres. Beaucoup d’entre nous ont ressenti la douleur de l’invisibilité à un moment ou un autre.

Un des seuls êtres à avoir vécu cette exposition et cette vulnérabilité d’accompagnement a été notre animal de compagnie. Péniblement pour nous, avec la mort d’un animal de compagnie, nous souffrons de cette autre perte ainsi. Ainsi, il y aura une certaine période de temps où nous sommes en risque de ne pas sentir le visible ; pour certaines personnes, c’est une perspective effrayante en effet.

C’est article est une gracieuseté de  Peter Losse Groupe de soutien de la zone Denver vétérinaire société médicale.

 

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Vivre un réel processus de deuil pour notre animal

Posté par othoharmonie le 3 octobre 2015

 

M.ZEN de FrancescaDéni, colère, culpabilité, dépression, acceptation… Le deuil d’un animal comporte les mêmes étapes que celui d’un être humain. Des étapes qui ne se traversent pas forcément dans un ordre préétabli, comme l’explique Marina von Allmen. « Elles peuvent surgir en boucles et certaines peuvent même être « zappées », pour resurgir lors d’un autre deuil. »

D’abord, le déni. « Je ne voulais pas y croire, je me suis mise à hurler et à pleurer. C’était trop brutal, trop soudain », se souvient Jennifer. Retrouver son chat allongé dans l’herbe, mort écrasé, a été un choc assourdissant. « J’ai été dans un état second pendant quelques jours ». Selon Martine Golay Ramel, « pour beaucoup, l’animal de compagnie rythme le quotidien et sa mort déclenche une perte de repères ».

Une fois le choc passé, la colère et la recherche d’un responsable prennent souvent le dessus. « J’ai ressenti tellement de rancoeur contre l’automobiliste qui a écrasé mon chat et qui n’a même pas eu la décence de s’arrêter, » commente Souslik. Pour Camille, le plus insupportable a été pendant un certain temps de voir d’autres propriétaires avec leurs chevaux. « Je leur en voulais d’avoir la chance que leur cheval soit encore là. Pourquoi le méritaient-ils plus que Rock et moi ? » Mais le plus souvent, la colère éprouvée est dirigée contre soi-même et l’impression d’avoir failli à son animal fait culpabiliser.

Ne pas avoir été présent dans les derniers instants, l’avoir réprimandé quelques heures avant sa mort, ne pas s’être assez bien occupé de lui… Autant de raisons de se sentir coupable lorsque son animal décède. « C’est un passage quasi obligé », affirme Martine Golay Ramel. De son côté, la vétérinaire Marina von Allmen souhaite rassurer les propriétaires : « les animaux ne nous en veulent pas pour nos agissements ou nos manquements ». Mais même en sachant cela, difficile de ne pas se sentir responsable. Ophélie, qui, faute de place, a dû laisser sa chatte chez ses parents, s’en est terriblement voulu. « Elle s’est faite écraser en traversant la route. Je me dis qu’elle a dû se sentir abandonnée et qu’elle essayait peut-être de me rejoindre. Encore aujourd’hui, je me sens responsable. Je n’ai même pas pu lui dire au revoir. »

Ne pas avoir pu dire adieu est un regret qu’ont connu de nombreux propriétaires. « Il faut savoir que comme chez les humains,il y a des animaux qui attendent notre départ pour mourir, explique Marina von Allmen. D’autres, à l’inverse, désirent notre présence. Cela dépend du caractère de l’animal mais aussi de notre façon plus ou moins inconsciente de vouloir le retenir auprès de nous. » Une acceptation de la mort qu’a voulu montrer Norbertus à sa labrador Orit. « Elle a fait ses adieux à chaque membre de la famille, avant de se cacher. Mais je l’ai mise dans son panier, parmi nous tous. Le lendemain elle ne bougeait plus, elle s’était endormie sereinement. »

La phase de « dépression réactionnelle » pendant un deuil est probablement la plus difficile à surmonter. Au décès de son chat, Saloua a perdu tout intérêt pour ce qui l’entourait. « J’ai failli échouer dans mes études universitaires, je m’absentais tout le temps. Je n’avais pas le courage de quitter ma chambre. » Cet état dépressif ne doit pas être sous-estimé. Selon la vétérinaire Marina von Allmen, il est même nécessaire. « Cette étape permet de vraiment ressentir à quel point nous passons du vide et du désespoir à la reconnaissance de ce qu’il nous a été donné de vivre avec notre animal. » C’est ce sentiment de gratitude qui a permis à Camille d’accepter enfin la disparition de son cheval. « La douleur n’a finalement duré qu’un moment par rapport au bonheur d’avoir vécu cette belle histoire avec Rock. »

 

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L’OIE DE TOURAINE

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

 

 OIE DE TOURRAINE

  

Volaille ancienne de notre région, oubliée un temps reprend petit à petit, grâce à quelques collectionneurs passionnés, sa place dans notre patrimoine régional. 

De taille moyenne, d’un blanc immaculé, aux yeux bleu ciel, aux palmes et bec orange vif.

Calme et sereine, elle est d’un élevage agréable. 

* On la retrouvait sur la table des banquets de fin de vendanges ou lors de fêtes des battages, vers la fin septembre.  

* La coutume veut que les Tourangeaux, le 11 novembre, fête de Saint-Martin, se réunissent en famille pour manger une oie rôtie.    

Cette tradition remonterait au IVème siècle:

« Les habitants de la ville de Tours, avaient choisi Martin comme successeur de l’évêque Lidoire décédé. Le nouvel élu ayant disparu, on partit à sa recherche, parcourant la campagne, fouillant les grottes des coteaux de Loire.

Lorsque, aux abords  d’une cabane abandonnée, des oies dérangées,poussaient de grands cris. Franchissant la porte de la masure, on trouva Martin en prières.  

Grâce aux Oies, les Tourangeaux avaient retrouvé leur éveque. »

 

~~~~~

 

* On retrouve dans les archives de Sainte Maure de Touraine la trace d’un ancien impôt concernant le propriétaire du lieu dit la Tournellerie, qui le jour de la Saint Michel, devait offrir au seigneur du château de la Louère, dont le fief dépendait, une oie blanche ayant un chef d’ail pendu au col et deux deniers.  

Nous sommes à la recherche d’autres légendes ou coutumes de la Touraine ancienne en rapport avec les oies.

N’hésitez pas à nous contacter.

 

Les Oies du Plessis, 

couvées de façon naturelles, par des poules en majorité, sont élevées en prairie dès les premières semaines, dès que la température extérieure le permet.

Au début, dans de petits parcs modulables, puis l’évolution de la taille des pâtures se fait d’elle même.

 

ISSU DU SITE : http://www.histoiredoies.com/

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L’HISTOIRE D’UNE MAMAN CANE par un internaute

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

 

 

 

Le nid où la cane couvait ses œufs se trouve à 1,40 m du sol ( armoire = 1 mètre environ et le nid = 0.40 m ). 
A ma grande surprise, le matin vers 7h 30 du 4.07.2013, je trouvai la cane et ses canetons sur le sol du balcon. C’était attendrissant car les canetons se cachaient sous le ventre c.-à-d. tous se groupaient aux pieds de la cane. Je voudrais compter les canetons car en principe, les 8 œufs donnaient 8 canetons. Mai il y avait seulement 7 canetons ! Etrange ! Où est le 8è caneton ?
Malheureusement, j’ai appris plus tard qu’un caneton tombait du 6è étage où j’habite et il (elle) atterrissait au 1er étage.

 

Vidéo postée  par Hirondelle Julie en Juillet 2013

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Vers 7h30, le concierge sonna à ma porte mais je n’ai pas répondu présente !!!
Toute la journée de la veille soit le 03.07.2013, la cane n’avait pas quitté son nid.

Vers 5h du matin du 04.07.2013, mon mari a pris une photo du nid : comme la maman était parti pour aller « manger « alors que le ciel était encore tout noir : il a constaté que 2 œufs n’étaient pas éclos !
En observant l’attitude de la cane d’après les vidéos du 04.07.2013, j’ai compris qu’elle cherchait (ou une sortie) un nid pour ses canetons encore très jeunes (de quelques heures à un jour).

maman caneLa cane explorait les coins, essayait les pots qui se trouvaient sur le sol du balcon. 
A la fin, elle décida de remonter sur l’armoire (1mètre de haut) où se trouvait son nid : mais son nid en bois blanc était déplacé par terre ! La cane criait comme si elle se demandait : « Où est mon nid ? « Elle criait si forte que mon mari prenait le nid du sol et le remettre au même endroit ! Mais elle continuait de crier en restant sur le bord du balcon car le concierge et d’autres personnes pourront apercevoir la cane et ils alerteront la police ou les pompiers pour venir sauver la cane en danger ? Pourquoi criait -elle si fort ???? 

Car elle était éloignée de ses canetons : mon mari a pris un caneton , l’un après l’autre, dans sa main et le déposa dans le nid. Dans la panique de la cane et de ses canetons, 2 canetons sont tombés du 6è étage et atterrissaient au 1er étage . Donc 3 canetons se trouvaient au 1er étage et la locataire du 1er avait mis les 3 canetons dans une grande boîte jaune percée de trous pour que les canetons respirent ! 

Riing ! riing ! la sonnerie de la porte d’entrée de nouveau ! Mon mari l’ouvra et le concierge était là ! Il expliqua le ramassage des 3 canetons ! Mon mari allait les chercher pour les ramener au Centre Ornithologique de Réadaptation à Genthod. 
Après quelques minutes, à notre grande surprise, la cane et les 5 canetons ne sont plus dans le nid, ils sont partis : par quel moyen ? MYSTèRES ? Mais en regardant un vidéo sur Youtube, j’ai compris que la cane et ses canetons peuvent sauter depuis des immeubles beaucoup plus hauts que notre balcon au 6è étage !!!! 

Je suis rassuré que la cane et ses canetons pourraient être quelque part dans la nature à Genève !!! Mais les 3 autres canetons se trouvent à Genthod. J’ai téléphone à Genthod car les 3 ont un numéro : ils se portent bien d’après les dernières nouvelles ! Souvent, selon le responsable à Genthod, le caneton meurt car sa mère cane lui manque !!!!!

 

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