Le CYGNE du Carnaval des Animaux

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2015

 

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Le Cygne est le treizième mouvement du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. Cette pièce est un solo poétique de violoncelle soutenu par le piano.

La pièce est en 6/4 et en sol M (majeur). Saint-Saëns utilise de nombreux legato et glissando pour que la musique semble glisser comme un cygne sur l’eau. Ce morceau est souvent joué en utilisant beaucoup de vibrato pour plus d’expression.

C’est le seul mouvement du Carnaval des animaux que Saint-Saëns ne censura pas – il considérait que les autres mouvements étaient trop frivoles et auraient endommagé sa réputation de compositeur sérieux s’ils avaient été joués en public.

Ce morceau est écrit en clé d’ut, et dans certains arrangements en clé de fa.

 

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Inspirée par les cygnes qu’elle voyait dans les parcs publics et par le poème de Tennyson The Dying Swan, Anna Pavlova travaille avec le chorégraphe Michel Fokine pour créer en 1905 le fameux ballet solo maintenant associé au morceau de Saint-Saëns qu’il rebaptise La Mort du cygne. C’est en 1907 qu’a lieu la première à un gala de charité au théâtre Mariinsky, le 22 décembre. Saint-Saëns n’avait pas prévu cette fin tragique du cygne, qui ne meurt pas à la fin de son œuvre, qui était écrite en tonalité majeure.

Les plus grandes interprètes de La Mort du cygne par la suite furent Yvette Chauviré, notamment aux ballets de Monte-Carlo, Natalia Makarova, Maïa Plissetskaïa et Ouliana Lopatkina.

Selon l’interprétation de Fokine, le cygne dans la danse de Pavlova est gravement blessé et est en train de mourir. Cependant, Maïa Plissetskaïa réinterprète cette danse en jouant un vieux cygne résistant obstinément aux effets de l’âge (elle interpréta le cygne au gala de ses 70 ans). La cantilène du violoncelle figure les grands mouvements du cygne au-dessus de l’eau que suivent les bras de la ballerine comme s’ils étaient ses ailes. Ensuite les petits menés avec les arpèges du piano représentent les flots. Cette pièce est souvent utilisée en compétition de patinage artistique.

Serge Lifar crée aussi une Mort du cygne le 10 décembre 1948 à l’Opéra de Paris, sur une musique de Frédéric Chopin.

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