Qui est le CYGNE
Posté par othoharmonie le 26 octobre 2015
L’un des plus anciens oiseaux à être parvenu jusqu’à nous, le cygne a traversé sans grand dommage les périodes glaciaires successives, s’adaptant très facilement à de nouvelles conditions de vie. Parmi les différentes espèces, le cygne sauvage est contraint de fuir toujours plus au nord pour éviter la présence de l’homme et trouver la tranquillité à laquelle il aspire.
Les ansériformes regroupent les cygnes, les canards et les oies, et font partie, selon certains paléornithologues, des groupes d’oiseaux actuels dont les origines supposées remontent le plus loin dans le temps. Il semblerait que le point de départ de ce groupe se situerait vers le crétacé inférieur, il y a quelque 130 millions d’années.
Mais le plus grand nombre d’espèces d’ansériformes s’est développé à partir du miocène inférieur, voici environ 23 millions d’années, jusqu’à la fin du pliocène, il y a plus de 2 millions d’années. Par la suite, ce nombre a progressivement diminué ; de nos jours, on compte 162 espèces dont six seulement de cygnes.
Parmi les fossiles de cygnes retrouvés, une douzaine d’espèces disparues et quatre espèces actuelles sont représentées. Les plus anciens datent de l’oligocène, entre – 35 et – 23 millions d’années, et ont été découverts en Azerbaïdjan et en Belgique. Cygnavus formosus, le « beau cygne », détient le record d’ancienneté : le morceau de tarse de la patte droite qui a permis de l’identifier a été mis au jour dans le Kazakhstan occidental et appartient à un oiseau ayant vécu à l’oligocène inférieur.
Les restes fossiles de cygne sauvage, ou cygne chanteur, ont été découverts sur des sites postérieurs au pléistocène ; ils datent donc de moins de 2 millions d’années, pour les plus anciens, et les ossements relevés sur des gisements préhistoriques témoignent que l’oiseau était alors chassé et consommé.
Les localisations de ces découvertes montrent les variations de la répartition de cet animal selon des périodes glaciaires qui ont marqué le début du quaternaire. Ont ainsi été recensées des données établies depuis la Finlande et le Danemark jusqu’à l’Irlande en passant par la France et la Grande-Bretagne, d’une part, et jusqu’à l’Italie et Malte en passant par l’Allemagne et la Suisse, d’autre part. En France, des restes ont été trouvés près d’Arcy-sur-Cure, dans le Morvan.
L’étude des différents cygnes, disparus ou non, fait apparaître une grande homogénéité morphologique dans le groupe.
Les quelques dizaines de milliers de cygnes sauvages qui vivent encore aujourd’hui en Asie et en Islande sont protégés
Animal sacré chez tous les Celtes, il était interdit de le chasser en Bretagne sous peine de malheur, voire de mort. En effet, le Cygne est un représentant des habitants de l’Autre Monde, en particulier des Femmes du Sidh, qui affectionnent particulièrement cette métamorphose. Parmi d’autres, Fand, Etaine, Libane, Derbforgaill, toutes déesses de l’Amour, ont recours à cette apparence, couplées et reliées par une chaîne en or. Par ailleurs, le Cygne est parfois considéré comme animal solaire du fait de la blancheur éclatante de son plumage, associé au bonheur mais aussi à la musique.
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