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DES CANARDS PARTICULIERS

Posté par othoharmonie le 10 octobre 2015

 

 

 Les canards belges

Riche en cours d’eau et marais, la Belgique possède de nombreuses races de canards. Pas toujours sélectionnées pour l’aviculture sportive mais plutôt pour la production. La plupart de ces races belges sont, de nos jours, rares, voire ont disparu.

 canard particulier

Le canard de Forest

Ce canard de 3 kg porte le nom de la localité de Forest-lez-Bruxelles où habitait son créateur, Herman Bertrand. Son standard fut adopté au début du siècle, mais la première guerre mondiale mit un sérieux frein à son développement. La variété d’origine est le bleu liseré noir.

Principales caractéristiques : port légèrement relevé ; bec long, de couleur bleue ; tarses cuir orange chez les variétés claires, brun orange foncé et à palmures noirâtres chez les variétés foncées. Différentes variétés : bleu liseré noir, bleu uni, noire, chocolat, gris perle, gris perle liseré, blanche. 

Le canard de Herve

Grand canard probablement importé de France (ses ressemblances avec le canard de Rouen clair sont importantes, surtout au point de vue du coloris du plumage) qui s’est bien adapté aux plateaux du pays de Herve. Bien que non sélectionnés, les sujets rencontrés étaient assez homogènes.

Principaux caractères : port horizontal ; yeux brun foncé ; bec rosé légèrement teinté de gris (jamais de vert) ; tarses jaunes.

 

Le canard de Huttegem ou d’Audenarde

Au siècle dernier, les prairies bordant l’Escaut aux environs d’Audenarde (avec Huttegem comme centre) étaient presque constamment sous les eaux ; les habitants de l’endroit en profitèrent pour entreprendre l’élevage du canard sur une assez grande échelle, dans des sortes d’abris en paille ou huttes disséminées dans ces zones marécageuses. Comme la cane couvait peu, les éleveurs faisaient couver les oeufs par la poule du pays bien acclimatée aux prairies humides : la Huttegem.

Le standard de cette race fut adopté en 1913. Canard de taille moyenne (canard : 2,25 à 2,5 kg ; cane : 2 à 2,25 kg), paraissant assez haut sur pattes. Animal élevé à 2 fins : chair (chair blanche) et ponte.

 

Autres caractéristiques : port oblique, allant vers la verticale ; tête fine ; bec droit, de couleur bleu plomb ; yeux à iris bleu foncé, presque noir ; cou long et mince ; tarses rouge clair, souvent tachetés de noir. Coloris du plumage : bleu ; le cou, la poitrine, le ventre, le vol, l’abdomen jusqu’au croupion sont blancs. 

Le canard d’Idegem ou du Gavre

Originaire d’Idegem, région de Grammont, ce canard était de petite taille, un peu plus fort que le canard de la Semois, mais à la tête plus petite. Il était utilisé pour l’élevage des aquatiques d’ornement sauvages et comme appelant à la chasse, mais aussi pour sa production et sa chair fine. Principaux caractères : port horizontal ; bec et cou moyens ; tarses fins ; masse de 1,5 à 1,7 kg. Toutes les variétés bien déterminées, sauf la blanche, sont admises, avec ou sans huppe. 

Le canard de La Plaigne

Les prairies souvent inondées qui bordaient les rives de l’Escaut dans le Tournaisis étaient mises à profit pour l’élevage du canard de La Plaigne. Les canetons étaient surtout nourris de vers de terre qui se trouvaient en abondance dans ces terrains. Souvent les paysans faisaient en sorte de faire débuter les éclosions en novembre pour avoir des canards à vendre en fin d’hiver, époque à laquelle ils se vendaient le plus cher. Ce canard aurait pour origine des croisements effectués à partir de 1873 par Aimable Dervol, un éleveur d’Ypres.

Il n’y a pas eu de standard précis : le canard de La Plaigne ressemble par son plumage au canard de Huttegem, mais avec un bec verdâtre et de taille plus réduite ; il existe aussi une variété blanche avec un bec orange. 

Le canard de Merchtem

L’origine de cette race n’est pas connue : à partir de la race anglaise Aylesbury ou du canard belge de Termonde ? Du sang de Coureur indien améliora sa ponte. Merchtem est proche de Bruxelles, et les produits de basse-cour issus de cette contrée étaient destinés, au siècle dernier, au marché de la capitale belge.

C’est un beau canard de 3 à 3,5 kg (la cane est plus légère), au port horizontal, au plumage uniformément blanc, au bec rosé, aux yeux foncés et aux tarses jaunes. Il fournit de très gros canetons moyennement précoces à chair très blanche. La cane de Merchtem est une très bonne pondeuse. 

Le canard de Termonde

Il est semblable à d’autres races de canards disséminées de par le monde : canard Suédois, Duclair (France) et de Poméranie (Allemagne). 

Le canard de la Semois

C’est un petit canard (1,25 à 1,5 kg), un peu plus gros que le Mignon, qui a pour origine la vallée de la Semois. Ornemental (surtout la variété à huppe), le canard de la Semois était souvent utilisé pour la couvaison et l’élevage des aquatiques d’ornement sauvages. 

Principales caractéristiques : port horizontal ; bec de longueur moyenne, de couleur jaune vif à fève blanche ; yeux à iris bleu, toléré foncé ; cou mince, de longueur moyenne, légèrement courbé ; tarses fins, jaunes. Il n’existe qu’un seul coloris de plumage : le blanc ; par ailleurs, ce canard peut avoir une huppe. 

  Canard Campbell

Créé en 1901 par Mme Campbell d’Uley (Gloucestershire), en Angleterre, à partir du canard sauvage, du Coureur Indien panaché brun et blanc et du Rouen. Lors de l’établissement du premier standard, le coloris ne fut pas trop pris en considération : Mme Campbell s’était surtout employée à produire un canard à pondre. Et ce dernier connut son heure de gloire au début du siècle, car c’était effectivement une véritable  » machine à pondre  » des oeufs de 85 g, à la coquille de couleur blanche à verdâtre – en moyenne 250 à 260 oeufs par an et par cane, avec un record du monde de 357 oeufs en 365 jours en 1928 ! 

Le canard pèse 2,5 kg et la cane 2 kg. Ce n’est donc pas une grosse race, ce qui semble logique : les meilleures canes pondeuses ne sont, en effet, pas de gros animaux.

Jusqu’à une époque récente, cette race de canard était dénommée « Kaki Campbell » ou « Kaki », mais depuis l’apparition de la variété blanche (encore rare) il faut dire « Campbell » : « Campbell kaki » ou « Campbell blanc », selon la variété. 

  Canards Cayuga

Il porte le nom du lac Cayuga, au sud du lac Ontario, dans l’état de Nevv York (Etats-Unis). Ce serait vers 1851 qu’apparurent des canards noirs sur le lac, et les premiers spécimens, envoyés par W. Simpson, arrivèrent en Angleterre vers 1871, où ils furent sélectionnés. Cette hypothèse est séduisante, mais je pense que l’origine de ce canard est plus simple : on obtient facilement des canards noirs par croisements. Le Cayuga peut être considéré comme le grossissement du canard Labrador, par croisement avec le Rouen par exemple. Un éleveur nommé Garnot, en France, était parvenu vers 1880 à obtenir du canard Labrador plus gros que le Rouen. De plus, Lewis Wright rapporte que, 20 ans avant l’envoi de W. Simpson, on trouvait un canard noir, bien fixé, dans le Lancashire.

C’est un canard assez gros (canard : 3 kg cane : 2,5 kg), au tempérament docile, au plumage complètement noir profond à riches reflets verts.

Les oeufs pèsent 65 g ; la coquille a une couleur variable de blanc à verdâtre. 

  Canards Coureur Indien

Au 18ème siècle, Buffon décrivait déjà un canard qui ressemble fortement au Coureur Indien. S’il est donc exact qu’il existait en Europe et plus particulièrement en France des canards rappelant cette variété, il ne semble pas qu’il faille chercher là la véritable origine de cet oiseau. Cette origine a d’ailleurs été discutée. Voiteller, en 1925, écrit que « cette race est de création récente et paraît être le résultat de croisements où la race de Pékin aurait été mise à contribution. Pour justifier un peu son nom exotique, on a tenté de faire l’histoire de son importation en Europe, mais ses premiers propagateurs ont reconnu lui avoir donné son nom sans souci de son origine. »

Chenevard, en 1931, écrit aussi que « l’origine de cette race est obscure et discutée ; la seule chose certaine est que sa diffusion dans le monde est due à l’Angleterre. Pour les uns, elle vient de Chine, ou de Malaisie, ou de l’Inde du Nord où elle serait connue depuis trente siècles. Son importation en Angleterre daterait du 19ème siècle. Pour d’autres, elle serait une création de Lancelot-Pickering et proviendrait de croisements entre des canards provenant de Virginie et de Pékin. »

 Canard a la queue leu-leu

En réalité, il semble que la véritable origine de ce canard remonte à son importation par les Anglais. Les indications fournies par ces derniers sont trop précises pour pouvoir être mises en doute. Les voici pour l’essentiel. Un capitaine de bateau ramena d’Asie des canards (Coureurs Indiens ) blancs, fauves, fauve et blanc, et en distribua à des amis éleveurs, en particulier à Mme Little, originaire de VVorkington, habitant Carlisle. Cette dame en céda à Pickering d’Applery qui sélectionna ce canard. 

A partir de l’Angleterre, ces canards arrivèrent ensuite sur le continent. La cane pond des oeufs de 65 g minimum, d’après le standard ; la couleur de la coquille est blanche pour la plupart des variétés, verdâtre pour les variétés foncées. La cane Coureur a une réputation d’excellente pondeuse. Le record de ponte, en concours, est de l’ordre de 350 oeufs en 365 jours. Une cane Coureur dans des conditions favorables donne plus de 200 oeufs par année. Elle pond dès l’âge de 6 mois, et cette ponte est soutenue pendant 3, 4 et même 5 ans. Actuellement, il semble que les éleveurs se soient évertués à sélectionner le type de ce canard plutôt que ses facultés de ponte.

Unique chez les canards : le Coureur indien a un port quasi vertical, alors que tous les autres ont une ligne du dos plus ou moins horizontale. Son corps mince et allongé, son long cou, ses petites ailes, sa tête mince, ses pattes portées très en arrière ne font que renforcer cette impression verticale. 

Publié dans OIE ET CANARD | Pas de Commentaire »

Les plumes et le duvet

Posté par othoharmonie le 10 octobre 2015

 

 

Contrairement aux discours de l’EDFA (ASSOCIATION EUROPÉENNE DES INDUSTRIES DE PLUMES ET ARTICLES DE LITERIE), les plumes et le duvet (1)  utilisés très largement par les industries de l’habillement et de la literie sont bel et bien issus de la cruauté.

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En effet, la majorité des plumes et du duvet utilisés pour garnir divers textiles ne sont pas issus du plumage d’animaux déjà morts, ni de la récupération de plumes tombées à terre dans les élevages !

Le plumage à vif est la méthode standard dans les principaux pays producteurs ! 

En 2009 les journalistes de France 2 ont filmé un élevage d’oies en Hongrie. Ces volatiles sont plumés à vif, leur douleur est insoutenable tout comme les images diffusées dans le cadre de ce reportage.

La Hongrie n’est malheureusement pas le seul pays à pratiquer cet acte cruel… 

Le plumage des oies vivantes peut représenter jusqu’à 80% de la collecte mondiale des plumes et si la Chine prend une importance croissante, les principaux producteurs de plumes sont européens, parmi lesquels la Hongrie, la Pologne et… la France.

Les plumes sont arrachées du cou, du dos et de la poitrine, en blessant souvent grièvement les animaux. Les plaies sont, dans le meilleur des cas, cousues immédiatement et sans anesthésie par les ouvriers et les ouvrières.​

Les animaux sont ensuite soit laissés dehors – c’est ainsi que les animaux plumés vivants souffrent, en plus de leurs blessures, du froid, et cela afin que nous ayons bien chaud ! – soit ré-entassés dans des hangars dans des conditions désastreuses.

Le 30 Juin 2009, à 40 km de Hambourg, dans le village de Königsmoor, Allemagne…

En secret et dans la plus grande sécurité le personnel de l’une des plus grandes installations d’élevage d’oies en Allemagne commet des cruautés illégales envers les animaux. Systématiquement, des centaines d’oies sont brutalement poussées vers une machine à plumer, machine créée en réalité pour le plumage d’animaux morts.

Sur cette vidéo tournée à leur insu, on peut voir les disques rotatifs en métal cassant le duvet de la peau des oies pleurantes. Les machines résonnent comme les scies circulaires, et on peut entendre les cris de panique des oies. Un employé attrape les oies grossièrement à l’aile ou la gorge, pour les plumer. Les oies essaient de fuir et elles sont poussées à coup de pied dans la machine à plumer. Un membre du personnel se met en colère et frappe sur une oie. Les animaux une fois plumés sont jetés dans le pâturage – ils s’enfuient, ils sont paniqués. Quelques animaux restent, la procédure de plumage leur a infligée des blessures trop graves pour survivre, bon nombre d’entre eux mourront. 

(1)Lexique spécialisé :

  • Le duvet : Plumage formant la première couche des oiseaux aquatiques et se composant de touffes de filaments légers et moelleux qui poussent à partir d’un noyau faiblement ébauché, mais n’ont ni tige ni vexille.
  • La plume : Enveloppe cornée des volailles. Elle a un vexille plus court et plus doux que les pennes et, contrairement aux flocons de duvets, elle a une tige bien développée.

 

téléchargement (2)Dans le doute, n’achetez pas !

D’une part, des produits déclarés « sans plumage à vif » peuvent provenir d’animaux qui avaient été précédemment plumés à vif ! Les magasins qui vendent des oreillers et des couettes ne savent pas toujours d’où viennent les plumes ni comment elles sont produites à causes de nombreux intermédiaires de la filière.

​Et si vous vous demandez si les plumes qui se trouvent dans vos oreillers, doudounes, coussins et autre proviennent d’une oie ou d’un canard vivant à qui on a arraché les plumes  ou si elles proviennent d’un volatile mort, vous constaterez qu’il n’y a à ce jour aucun moyen de le savoir.

Explications dans l’excellent et très complet article fait par l’association Respect Animal.

A noter : même si la production de volailles (poulets, dindes, pintades) est la seconde production de viande en France après le porc et devant le bœuf et le veau, les plumes ne représentent environ que 5% du poids vif des animaux, et la production de  »plumes neuves », par opposition aux « plumes de récupération », via ce canal, est d’une importance toute relative.​​

 

 

Le cas du duvet de canard…

Selon l’état actuel de nos informations, on ne plume pas les canards, vivants s’entend… Malheureusement, là encore, il y a de nombreuses possibilités de fraude : on pourrait y mêler du duvet d’oie, et les éleveurs de canards pourraient être incités à plumer également leurs animaux.

En outre, la plupart des canards sont engraissés dans des élevages de masse cruels, et souffrent par millions pour la production de foie gras..

 Pour comprendre ce qu’est le foie gras, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’association L214 !​​

 Au 21ème siècle …

Il existe tant de matières alternatives pour assurer notre confort ! Les produits synthétiques sont tout aussi efficaces et confortables !

Ainsi le polyester ou le gel microfibre reproduisent de nos jours parfaitement dans les couettes et autres articles de literie l’effet gonflant typique du duvet de canard ou du duvet d’oie. Il existe de nombreuses variétés de fibres en polyester (Quallofil Air, Hollofil, Cyclafill…). Plus les fibres sont élaborées de façon à contenir de l’air, plus elles sont légères tout en restant isolantes. Certaines sont siliconées pour avoir un toucher proche des couettes naturelles, les fibres glissent plus facilement les unes sur les autres comme le duvet.

Ces matières synthétiques ont également un très bon pouvoir isolant comme en témoigne leur emploi par les unités spéciales de l’armée ou les fabricants de vêtements et literie pour les sports extrêmes… – « Sur le plan du confort thermique, notre test ne montre pas de réelle différence entre naturelle et synthétique » Que Choisir, article sur les couettes, décembre 2011. 

De plus, ces alternatives synthétiques sont moins chères, plus résistantes à l’humidité, et conviennent également aux allergiques (certaines personne le sont aux plumes et duvet).

Et les alternatives synthétiques aux plumes et duvet ont également tout bon côté environnemental, si on les compare avec les bilans environnementaux de la production de plumes et de duvet (élevages industriels + traitement par des procédés chimiques complexes), lesquels sont extrêmement négatifs !

Sans parler bien sûr du nettoyage : pour le nettoyage des couettes en plumes et duvet, direction le pressing ! Les couettes synthétiques présentent de grands avantages écologiques également en termes d’entretien : elles passent à la machine à laver, de 30 à 90°, ainsi qu’au sèche-linge !

Enfin, la plupart des fabricants développent des gammes à base de polyester recyclé, souvent associées à des enveloppes également « vertes », coton « bio », viscose de bambou, etc. 

​Ces souffrances inimaginables sont infligées pour des raisons évidentes de rentabilité.

Les vétérinaires contactés parlent de torture, ces pauvres bêtes pourront être plumées 4 fois pour récolter des plumes ou du duvet toujours plus doux pour contenter les acheteurs…

 

 oies-blanches

​ Le cas du duvet d’OIES…

 

Au cours de leur brève existence, les oies sont plumées 2 à 4 fois à la main par des « brigades de plumage ». Ce travail est payé à la pièce : en l’espace de 5 heures, on plume ainsi à nu environ 3000 animaux. L’Union Européenne interdit cette façon de procéder mais il n’y a pas de sanction!

Les usages méconnus des plumes….

En sus des utilisations connues des plumes pour habillement et literie, les industriels exploitent de bien d’autres manières ces produits de la souffrance animale ! Ainsi on trouve des plumes dans les matériaux d’isolation, l’industrie automobile, les engrais et les farines animales (ainsi, entre autres utilisations, la poudre de plume ou farine sert comme farine animale, et transformée, donne la cystéine, utilisée en boulangerie comme correcteur de la force de la pâte à pain…).

 

Des articles pour aller plus loin …

Un très bon article synthétique sur le sujet, avec deux vidéos, d’Animalier.

Un article de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui explique de façon pragmatique les réalités de l’industrie : « Production de plumes et de duvets«  

L’article de l’association One Voice dénonçant la prise de position en 2010 de l’EFSA, favorable à la collecte sur animaux vivants !

​Un article de la fondation « 30 millions d’amis » faisant le point sur la situation et la législation européenne.

Un article en français expliquant le scandale allemand de 2009.

Une vidéo de campagne de PETA à la fois sur le plumage et le foie gras.

SOURCE DE l’ARTICLE : http://www.laissons-leur-peau-aux-animaux.org/

 

Publié dans OIE ET CANARD, XXX - ARTICLES DE PRESSE | Pas de Commentaire »

 

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