Histoire de L’oie d’Anjou
Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015
L’oie blanche fait partie du paysage agricole de la région historique de l’Anjou depuis le Moyen Age. Cette ancienne province solidement ancrée sur les cours de la Loire, de la Sarthe, du Loir et de la Mayenne recouvre les départements actuels du Maine et Loire, du sud de la Mayenne, du sud ouest de la Sarthe et du nord de l’Indre et Loire.
L’oie figurait et figure encore sur certains blasons comme celui de la ville de L’Oie. Beaucoup de lieux dits de la région font référence à l’oie et au piron (nom local donné aux jeunes oies mâles).
C’est en partie du à la présence de ce réseau hydrographique dense que l’élevage des oies a trouvé naturellement sa place. La nature des sols, la présence de nombreuses mares et la douceur du climat procurent toutes les conditions nécessaires à l’éclosion précoce des oisons et au maintien de la couleur blanche des plumes de nos oies.
Au Moyen Age, l’oie était omniprésente dans les basses cours de ferme et procurait aux fermiers jusqu’à peu, la plume et le duvet nécessaires à la fabrication de vêtements, couettes matelas et oreillers. En plus de la viande, la peau de l’oie était tannée en mégisserie pour confectionner des houppes à poudre mais aussi des gants, manchettes et faux cols ainsi que des vêtements pour les enfants. Cette peau était commercialisée sous le nom de « cygne ».
Les marchés de Château Gontier et de Brissac Quincé qui ont lieu à laSaint Maurice remontent au XVe siècle. D’autres marchés dont ceux deLongué et de Vihiers aussi très anciens rassemblent plusieurs milliers d’oies. Tous les écrits des voyageurs font mention de la présence de ces troupeaux d’oies (« les gardeuses »). Au marché de Château Gontier elles étaient réunies en cercle sur de la paille. Les ventes avaient lieu après la troisième plumaison (entre novembre et la fin décembre). Les oies étaient bien sûr élevées en plein air sur des parcelles de céréales sur pied puis finies avec des pâtées à base de pommes de terre cuites, de son, de farine d’orge, de sarrasin et de maïs.
Cette diversité de valorisation autour de l’oie d’Anjou permettait aux éleveurs d’obtenir un complément de revenus pour pouvoir acheter ce qui n’était pas produit sur la ferme.
La production des oies en Anjou a bien sûr évolué avec la diminution de l’intérêt pour les plumes et duvets ainsi que la peau. Aujourd’hui l’Oie d’Anjou est élevée uniquement pour sa viande si délicate. Malgré les bouleversements des modes de production et des circuits de commercialisation l’élevage de l’oie en Anjou reste traditionnel, respectant l’animal, ses rythmes et ses besoins.
- N’est pas oie d’Anjou qui veut !
Tout d’abord être née dans la belle région d’Anjou, qui nous offre son climat doux et océanique.
En effet le climat est déterminant pour nos dates de ponte, ce qui nous permet de gambader les premières car nous avons été pondues dès le mois de mars. Voilà déjà une partie de notre secret pour être si belles à noël, nous sommes dorlotées en élevage en moyenne 222 jours.
C’est le début d’une grande et belle histoire dès que nous rencontrons celui ou celle qui va s’occuper de nous !
Pendant presque 8 mois.
C’est un moment très important car nous allons devoir le reconnaître très rapidement en enregistrant sa voix et ses intonations. Nous les oies nous avons la particularité de suivre le premier venu et tant mieux si c’est un éleveur d’Oie d’Anjou.
Un site : http://www.oiedanjou.fr/
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