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Une chronique de vie animalière

Posté par othoharmonie le 3 octobre 2015

 

Francesca et M. ZENUne perte souvent ignorée dont nous souffrons quand nos animaux de compagnie meurent est la perte d’un « documentariste vivant ». Nos animaux de compagnie ont été là dans nos vies à travers vents et marées. Ils nous ont connu sous notre angle le plus humain (sous notre meilleur jour), et sous notre angle le plus blessant (sous notre pire jour) et à tous les points entre les deux. Ils nous ont assistés quand nous avons célébré nos réalisations, et ils étaient là lorsque nous avons souffert de nos échecs. Peu, si pas du tout, d’autres créatures, humaines ou autres ont cet honneur et privilège.

Nos compagnons animaux ont servi, que nous en ayons été conscients ou non, d’une sorte de journal de vie. Les gens qui tiennent des journaux intimes savent exactement ce dont je parle. Ils savent comment ils dépendant sainement des entrées quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles et le fait de les partager sur ces pages. La santé mentale est tributaire de ces moments privés de l’auto-conscience solitude. Le journal est une source de bien-être. Ce serait une perte énorme pour eux de ne pas avoir ces entrées.

En effet, notre animal de compagnie devient un confident et pas seulement un journal ou un journal de vie. Il nous donne l’acceptation inconditionnelle et le non jugement, nous permettant une totale confiance et la confiance en lui. Il nous donne aussi la validation. C’est l’ultime que nous pouvons demander et de recevoir. Nous racontons à nos amis de compagnie des histoires que personne d’autre n’entendra jamais.

En retour, nos animaux ne demandent rien. Ils nous regardent dans les yeux, nous donnant leur attention complète et unique ; ils nous nous lèchent, ronronnent ou se frottent à notre pantalon. Et nous nous sentons embrassés, réconfortés et sécurisés que nous ne serons jamais blessés, exploités ou indignés de ce que nous venons partager.

Cette perte d’un enregistrement fait partie de la douleur que le compagnon de l’homme de l’animal sent quand son animal meurt. Donc, avec la mort d’un ami cher animal vient la perte de ce témoin remarquable et unique. Après tout, c’est un aspect essentiel de notre vie dont nous avons été témoins, et qui a peut-être été invisible aux autres. Beaucoup d’entre nous ont ressenti la douleur de l’invisibilité à un moment ou un autre.

Un des seuls êtres à avoir vécu cette exposition et cette vulnérabilité d’accompagnement a été notre animal de compagnie. Péniblement pour nous, avec la mort d’un animal de compagnie, nous souffrons de cette autre perte ainsi. Ainsi, il y aura une certaine période de temps où nous sommes en risque de ne pas sentir le visible ; pour certaines personnes, c’est une perspective effrayante en effet.

C’est article est une gracieuseté de  Peter Losse Groupe de soutien de la zone Denver vétérinaire société médicale.

 

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Vivre un réel processus de deuil pour notre animal

Posté par othoharmonie le 3 octobre 2015

 

M.ZEN de FrancescaDéni, colère, culpabilité, dépression, acceptation… Le deuil d’un animal comporte les mêmes étapes que celui d’un être humain. Des étapes qui ne se traversent pas forcément dans un ordre préétabli, comme l’explique Marina von Allmen. « Elles peuvent surgir en boucles et certaines peuvent même être « zappées », pour resurgir lors d’un autre deuil. »

D’abord, le déni. « Je ne voulais pas y croire, je me suis mise à hurler et à pleurer. C’était trop brutal, trop soudain », se souvient Jennifer. Retrouver son chat allongé dans l’herbe, mort écrasé, a été un choc assourdissant. « J’ai été dans un état second pendant quelques jours ». Selon Martine Golay Ramel, « pour beaucoup, l’animal de compagnie rythme le quotidien et sa mort déclenche une perte de repères ».

Une fois le choc passé, la colère et la recherche d’un responsable prennent souvent le dessus. « J’ai ressenti tellement de rancoeur contre l’automobiliste qui a écrasé mon chat et qui n’a même pas eu la décence de s’arrêter, » commente Souslik. Pour Camille, le plus insupportable a été pendant un certain temps de voir d’autres propriétaires avec leurs chevaux. « Je leur en voulais d’avoir la chance que leur cheval soit encore là. Pourquoi le méritaient-ils plus que Rock et moi ? » Mais le plus souvent, la colère éprouvée est dirigée contre soi-même et l’impression d’avoir failli à son animal fait culpabiliser.

Ne pas avoir été présent dans les derniers instants, l’avoir réprimandé quelques heures avant sa mort, ne pas s’être assez bien occupé de lui… Autant de raisons de se sentir coupable lorsque son animal décède. « C’est un passage quasi obligé », affirme Martine Golay Ramel. De son côté, la vétérinaire Marina von Allmen souhaite rassurer les propriétaires : « les animaux ne nous en veulent pas pour nos agissements ou nos manquements ». Mais même en sachant cela, difficile de ne pas se sentir responsable. Ophélie, qui, faute de place, a dû laisser sa chatte chez ses parents, s’en est terriblement voulu. « Elle s’est faite écraser en traversant la route. Je me dis qu’elle a dû se sentir abandonnée et qu’elle essayait peut-être de me rejoindre. Encore aujourd’hui, je me sens responsable. Je n’ai même pas pu lui dire au revoir. »

Ne pas avoir pu dire adieu est un regret qu’ont connu de nombreux propriétaires. « Il faut savoir que comme chez les humains,il y a des animaux qui attendent notre départ pour mourir, explique Marina von Allmen. D’autres, à l’inverse, désirent notre présence. Cela dépend du caractère de l’animal mais aussi de notre façon plus ou moins inconsciente de vouloir le retenir auprès de nous. » Une acceptation de la mort qu’a voulu montrer Norbertus à sa labrador Orit. « Elle a fait ses adieux à chaque membre de la famille, avant de se cacher. Mais je l’ai mise dans son panier, parmi nous tous. Le lendemain elle ne bougeait plus, elle s’était endormie sereinement. »

La phase de « dépression réactionnelle » pendant un deuil est probablement la plus difficile à surmonter. Au décès de son chat, Saloua a perdu tout intérêt pour ce qui l’entourait. « J’ai failli échouer dans mes études universitaires, je m’absentais tout le temps. Je n’avais pas le courage de quitter ma chambre. » Cet état dépressif ne doit pas être sous-estimé. Selon la vétérinaire Marina von Allmen, il est même nécessaire. « Cette étape permet de vraiment ressentir à quel point nous passons du vide et du désespoir à la reconnaissance de ce qu’il nous a été donné de vivre avec notre animal. » C’est ce sentiment de gratitude qui a permis à Camille d’accepter enfin la disparition de son cheval. « La douleur n’a finalement duré qu’un moment par rapport au bonheur d’avoir vécu cette belle histoire avec Rock. »

 

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