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Survivre pour devenir papillon

Posté par othoharmonie le 13 septembre 2015

 

Entre les périodes de mue, la chenille semble avoir un appétit féroce. Si l’adulte (papillon), sauf rares exceptions, se nourrit d’aliments liquides, suc ou nectar en général, qu’il aspire par la trompe, la chenille, au contraire, consomme des nourritures solides qu’elle broie au moyen de ses mandibules. En général, le régime alimentaire des chenilles est plus varié que celui des adultes, et diffère d’une espèce à l’autre. On distingue ainsi les spécialistes, qui n’exploitent qu’un petit nombre d’espèces végétales, souvent apparentées, et les généralistes, dont l’alimentation est plus diversifiée. Racines, tiges, bourgeons, feuilles et autres parties de la plante composent le régime de la plupart des chenilles. Certaines ont une prédilection pour les fruits, les fleurs, voire le pollen, et même la cire d’abeille, d’autres se nourrissent de poils, de plumes ou de coton, comme les mites.

Défense et camouflage

Les chenilles déploient plusieurs stratégies pour se défendre contre leurs prédateurs. Chez certaines espèces, la chenille fabrique pour s’abriter un fourreau, fait de débris divers et de fils de soie, dans lequel elle vit à demeure. D’autres projettent un liquide corrosif ou possèdent des épines urticantes qui se fixent sur l’attaquant. Enfin, leurs couleurs, leurs formes et leurs postures contribuent à les camoufler ou au contraire à intimider le prédateur.

De la chenille au papillon

Description de cette image, également commentée ci-aprèsÀ l’issue de sa vie larvaire, et si l’abondance de la nourriture le permet, la chenille peut accroître de 1 000 à 3 000 fois son poids initial. Elle cesse alors de s’alimenter et se prépare à la dernière mue, la mue nymphale, qui fera d’elle une chrysalide (nom donné à la nymphe chez les papillons), puis un adulte ailé (imago), le papillon. La plupart des papillons de nuit se métamorphosent enterrés à quelques centimètres dans le sol ; certains creusent une petite chambre qu’ils enduisent simplement de salive, ou tissent un cocon solide. D’autres s’installent dans la végétation au sol ; d’autres encore tissent un cocon suspendu ou le collent à l’écorce d’un arbre. Sous l’action d’hormones, de profondes modifications internes ont alors lieu ; le corps rapetisse, la cuticule se solidifie et se fend. La chrysalide, ou nymphe, apparaît. La plupart des papillons de nos régions hivernent à ce stade. À l’éclosion, l’insecte se fraie un chemin vers l’air libre. Encore mou, il attend que ses ailes se déploient, par pénétration d’air dans les trachées, et durcissent. Puis il prend son envol.

La vie éphémère du papillon

À l’issue de la métamorphose, la chrysalide s’est transformée en papillon adulte. Cet être fragile a souvent une vie de courte durée, de un ou deux jours à quelques semaines. Toutefois, certaines espèces hivernent sous cette forme et vivent ainsi plusieurs mois. D’autres se nourrissent peu, voire pas du tout, durant leur vie très brève, comme la livrée ou bombyx à bague (Malacosoma neustrium), le gâte-bois (Cossus cossus) ou l’isabelle (Actias isabellae).

Lorsqu’ils s’alimentent, les papillons couvrent leurs besoins énergétiques en aspirant le nectar des fleurs ou d’autres liquides, avec leur trompe. Les microptérigidés, famille de papillons assez primitive, se nourrissent de grains de pollen qu’ils broient dans leurs mandibules.

Les papillons de nuit, comme leurs chenilles, sont plus actifs dans l’obscurité ; le jour, ils se reposent. Certains papillons, dès le crépuscule, s’envolent à la recherche d’un partenaire, car la principale fonction de l’adulte est de se reproduire. Pour attirer un mâle de son espèce parmi de nombreux autres papillons, la femelle émet une « odeur » propre à son espèce, une phéromone attractive sécrétée par des glandes abdominales dorsales ou ventrales. Cette substance est mise en contact de l’air souvent par simple élongation du corps (position d’appel).

SeleniaTrès volatile, la phéromone se disperse rapidement dans l’air et le mâle la repère, parfois à plusieurs centaines de mètres de distance, grâce aux nombreuses structures olfactives qui couvrent ses antennes dont la forme spéciale offre une surface de détection importante. Le bombyx du mûrier, par exemple, porte environ 16 000 de ces sensilles olfactives sur chacune de ses antennes. Ces dernières permettent au papillon mâle de déceler une phéromone femelle de son espèce, même lorsque celle-ci est très diluée dans l’air, de repérer et de rejoindre une femelle, même très éloignée.

Chez certaines espèces, comme la pyrale de la canne à sucre, Eldana saccharina, c’est le mâle qui produit une phéromone, qui permet à la femelle de le repérer. Chez d’autres espèces enfin, la phéromone attractive est émise par les deux sexes.

Chez les mâles, la production de phéromones se fait par des écailles spécialisées appelées androconies, situées sur les ailes et/ou l’abdomen, parfois sur les pattes.

L’accouplement et la ponte

Les deux papillons exécutent d’abord une parade sexuelle qui diffère d’une espèce à l’autre ; elle passe par des contacts entre les antennes des deux partenaires.Les mâles de certaines espèces émettent alors une phéromone aphrodisiaque qui prépare la femelle à l’accouplement. L’accouplement, qui débute la nuit, peut durer plusieurs heures.

L’émission de la phéromone attractive, qui a lieu durant quelques heures, la nuit, cesse dès que l’accouplement a eu lieu.

La fécondation n’est, en général, pas immédiate. La femelle stocke les cellules sexuelles du mâle, qui féconderont les ovules lorsqu’ils arriveront à maturité.

Pondus par paquets, de quelques-uns à plusieurs centaines, les œufs sont recouverts d’une substance qui les fait adhérer au support où la femelle les dépose.

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PAPILLONS DE NUIT

Posté par othoharmonie le 13 septembre 2015

 

MotopmouwLa plupart des milliers d’espèces de papillons de nuit actuelles étaient déjà présentes sur Terre il y a des millions d’années. Certaines sont mieux connues par leurs chenilles, ainsi le ver à soie ou les mites ; certaines ont une vie adulte si courte qu’elles ont juste le temps de se reproduire avant de disparaître.

Présents sur presque tous les continents, où ils occupent des milieux très divers, les papillons se différencient des autres insectes. Ils constituent l’ordre des lépidoptères, du grec lepis, qui signifie écaille, pteron, aile. À quelques exceptions près, ils se reconnaissent ainsi par leurs deux paires d’ailes plus ou moins couvertes d’écailles et par leur longue trompe. Un peu partout, c’est la destruction de leur habitat qui menace ces animaux.

Les insectes existent déjà il y a 400 millions d’années. Ils connaissent une expansion très dynamique au carbonifère (il y a environ 300 millions d’années), quand prolifèrent les forêts de fougères exubérantes. Certains sont de grande taille, comme ces libellules géantes qui atteignent 65 ou 70 centimètres d’envergure. Il y a 250 millions d’années apparaissent les mouches-scorpions, ou mécoptères, qui sont peut-être à l’origine des papillons actuels. Il y a 190 millions d’années (au début du jurassique), Archaeolepis mane, dont on a trouvé un fossile dans le sud de l’Angleterre, présente des nervures caractéristiques sur les ailes, que l’on retrouve aujourd’hui uniquement chez les lépidoptères et chez les trichoptères.

Toutefois, les fossiles de papillons sont rares, car le corps fragile de ceux-ci se conserve mal ; aussi est-il difficile de dater leur apparition dans le règne animal. L’évolution des lépidoptères étant liée à celle des plantes à fleurs, il est probable que leur origine se situe entre 150 et 200 millions d’années. La grande ressemblance des fossiles datant de 30 millions d’années – retrouvés notamment dans l’ambre de la Baltique – avec les papillons actuels témoigne de la diversification fort ancienne des lépidoptères, qui s’est sans doute produite au cours du crétacé (il y a 135 à 65 millions d’années), en même temps que les plantes à fleurs se diversifiaient elles-mêmes de façon considérable.

De nos jours, il existe plus de 160 000 espèces de papillons. Sur la base de leur mode de vie, diurne ou nocturne, on peut les diviser en deux grands groupes : les papillons de jour et les papillons de nuit, ces derniers rassemblant l’immense majorité des espèces (environ 140 000 décrites). Cette division n’a en revanche plus de correspondance dans la classification scientifique des lépidoptères. On considère souvent que les papillons de nuit sont ternes, par rapport aux exubérants papillons de jour ; en réalité, certains sont très colorés, comme l’isabelle ou papillon vitrail . D’autres volent… de jour, comme le moro-sphinxqui appartient à une famille (les sphingidés) de papillons essentiellement nocturnes.

 Description de cette image, également commentée ci-après

Le développement du papillon passe par quatre étapes, ou stades : l’œuf, la larve – appelée chenille –, la chrysalide et l’adulte, ou papillon, généralement ailé. C’est sous l’une de ces quatre formes que le papillon passera l’hiver.

La femelle papillon pond ses œufs par paquets, de quelques-uns à plusieurs centaines selon les espèces, disposés en couche, en ligne ou en anneau autour d’un rameau, sur la plante dont les chenilles se nourriront. Chez certaines espèces, la femelle disperse ses œufs en vol.

Le développement de l’embryon est très lié aux conditions climatiques ; il peut durer de quelques jours à plusieurs mois, en particulier quand l’insecte hiverne à l’état d’œuf.

À l’éclosion, la chenille est formée. Ses trois paires de pattes articulées, munies de griffes, et ses fausses pattes (jusqu’à 5 paires), terminées par une couronne de griffes, lui assurent une meilleure prise sur les supports.

Peu à peu, l’enveloppe externe de la larve, la cuticule, devient rapidement trop étroite, il faut alors en changer : c’est la mue, précédée d’une période de jeûne. Quand une nouvelle cuticule, plus large, s’est élaborée sous l’ancienne, celle-ci est abandonnée (c’est l’exuvie). La chenille reprend alors sa croissance, jusqu’à la mue suivante. La période qui s’étend entre deux mues constitue un stade larvaire ; la plupart des chenilles en connaissent cinq, voire plus lorsque c’est à l’état de larve que l’insecte hiverne. La vie larvaire peut ainsi durer de quelques semaines à plusieurs mois, voire même de deux à trois ans chez les cossidés (zeuzères, gâte-bois). Après la dernière mue, la larve devient chrysalide, puis papillon.

La plupart des chenilles vivent seules, mais certaines espèces se regroupent dans des tentes de soie tissées autour des rameaux élevés d’un arbre, accessibles aux rayons solaires. Ces nids les protègent des prédateurs et des rigueurs du climat. C’est par exemple le cas des chenilles de la processionnaire du pin (Thaumetopea pityocampa). Lorsqu’elles sortent pour prospecter les alentours, un fil de soie les relie au nid. Lorsqu’elles doivent migrer plus loin pour se nourrir, leur procession est menée par l’une d’elles, souvent une future femelle, et elles maintiennent une étroite relation entre elles grâce à des sécrétions soyeuses et des contacts tactiles. Certaines soies joueraient un rôle dans le maintien des distances. Ces chenilles tissent de nouveaux nids au fur et à mesure de leurs déplacements.

Les papillons hivernant au stade larvaire peuvent succomber à un hiver prolongé ou trop froid.

RESSOURCES ENCYCLOPEDIQUES

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La population des Canards

Posté par othoharmonie le 12 septembre 2015

 

 

canardLa formation des couples a lieu généralement au début du printemps et fait l’objet de nombreuses parades. L’emplacement du nid, choisi le plus souvent par les deux partenaires, varie avec les espèces : au sol (parfois loin de l’eau), sur la végétation aquatique, dans un trou d’arbre… La construction du nid revient généralement à la femelle, qui pond 3 à 12 œufs au rythme moyen d’un par jour. À la fin de la ponte, elle arrache son duvet ventral, qu’elle dispose dans le nid. Après environ 20 jours d’incubation, les canetons nidifuges sont rapidement « imprégnés » par la nature du milieu environnant, y compris par la cane qui les élève. La mortalité est assez forte et, au bout de 40 à 60 jours, seulement 3 à 6 jeunes s’envolent. Les mâles, dès l’incubation, abandonnent généralement la femelle et se regroupent pour effectuer leur mue avant de gagner les quartiers d’hiver, que les femelles et les jeunes atteignent quelques semaines plus tard. Le grégarisme est alors classique, et la recherche de nourriture s’effectue généralement de nuit sur des emplacements différents. On évalue ainsi à un peu moins d’un demi-million le nombre de Canards hivernant en France, sans tenir compte des migrateurs qui la traversent. La migration de printemps commence dès le début janvier.

Équilibre de population

Les facteurs limitants des populations de Canards sont assez mal connus. Ils peuvent agir sur les lieux de reproduction (niveau d’eau, prédation sur les canetons, emplacements des nids) ou dans les quartiers d’hiver (pression de chasse, zones humides nécessaires aux concentrations hivernales, nourriture disponible). La chasse n’est pas incompatible avec le maintien des populations, car elle peut remplacer l’action de facteurs naturels de mortalité, mais elle doit être scientifiquement contrôlée (dates d’ouverture et de fermeture, modes de chasse, fréquence…) pour éviter que ne soient entamés les effectifs de ces populations, déjà affaiblis par les conséquences des diverses activités humaines.

L’élevage du Canard

L’élevage du Canard est le plus souvent pratiqué d’une façon artisanale et empirique. Les techniques de production et d’alimentation du Canard n’ont pas été étudiées avec la même précision que celles des poulets, mais on commence à bien connaître un certain nombre de points importants.

 

 

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Sur la route du Canard

Posté par othoharmonie le 12 septembre 2015

 

Oiseau aquatique aux pattes palmées et au bec spatulé, de l’ordre des Ansériformes.

AnasmaleLes Canards (Ansériformes), représentés par 186 espèces et sous-espèces réparties sur les cinq continents, sont des Oiseaux adaptés à la vie aquatique : pattes palmées, plumage imperméable grâce à la structure des plumes, enduites de surcroît d’un corps gras sécrété par la glande uropygienne. À part les Eiders et les Macreuses, inféodés aux eaux marines, la majorité des autres Canards exploite les eaux continentales. Certaines espèces (Tadornes, Canards de surface, « Oies » et Canards percheurs, Érismatures) nagent seulement à la surface de l’eau par un mouvement alterné des pattes ; les autres (Eiders, Fuligules, Macreuses, Garrots et Harles) sont adaptées à la plongée, au cours de laquelle les pattes sont en général mues ensemble, avec accompagnement de battements d’ailes chez les Macreuses. La profondeur maximale est de 50 m (Hareldes), mais elle se situe communément entre 1 et 10 m. La durée de plongée est de l’ordre de 1 à 2 mn, mais peut atteindre 10 mn.

Les Canards volent avec des battements d’ailes très rapides (160 à 300 à la minute) et atteignent des vitesses de 50 à 130 km/h. La plupart sont migrateurs.

L’alimentation de la grande majorité des Canards se fait également sous l’eau, en particulier grâce à l’adaptation du bec, large du bout (sauf chez le Harle, où il est relativement plat), muni de fines lamelles très sensibles permettant une sélection de la nourriture, tandis que le rebord de la langue porte parfois des denticules cornés. L’acte alimentaire se fait, selon les espèces, soit à la surface de l’eau et sur le fond des marais (atteint par immersion de la tête ou basculement du corps), soit par plongée. Certaines espèces (Siffleurs) broutent aussi comme les Oies sur les prairies exondées. La nourriture prélevée est surtout animale pendant la période de reproduction. En dehors de cette époque, les Canards se nourrissant en surface ont une alimentation essentiellement végétale (graines et parties végétatives), alors que les plongeurs ont un régime à base de Mollusques et de Crustacés (Canards marins et Garrots), de Poissons (Harles), ou encore un régime mixte, animal et végétal (Fuligules). De plus, les Canards prélèvent des particules dures (cailloux, sable) pour faciliter la désintégration mécanique de leur nourriture. Occasionnellement, ils ingèrent ainsi des plombs de chasse, qui provoquent une intoxication mortelle (saturnisme).

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Histoire de l’Oie

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2015

 

 

OiesGrand oiseau palmipède au long cou, appartenant à la famille des anatidés (ordre des ansériformes), élevé pour sa chair, son foie et son duvet. On nomme jars le mâle et oison le petit de l’oie. 

L’oie sauvage est originaire du nord de l’Europe, où elle passe la saison de reproduction. Elle hiverne dans le sud de l’Europe, en Afrique et en Asie.

La production de foie gras est principalement réalisée à partir d’une oie grise (type oie des Landes). La production d’oies à rôtir provient majoritairement de la sélection d’oies blanches (type oie du Rhin). Les sélectionneurs proposent des souches légères, médium ou lourdes adaptées à différents modes de production et différents marchés.

Contrairement aux autres volailles, l’oie est un animal difficile à désaisonner et à élever en claustration. La saison de reproduction commence fin janvier, lorsque les oies ont 6 à 9 mois, et se termine début juin. Les souches d’oies grises produisent 30 à 50 œufs, les souches d’oies blanches 40 à 70 œufs. La fertilité est relativement faible, environ 75 %. Des programmes lumineux peuvent modifier certaines caractéristiques du cycle usuel de ponte (désaisonnement, persistance de la ponte, nombre d’œufs). En fécondation naturelle, on prévoit 1 mâle pour 3 femelles. L’oie est gardée 4 à 5 ans car ses qualités de reproductrice se maintiennent pendant plusieurs saisons.

L’oie est herbivore, mais consomme aussi des graines et des insectes. En élevage, on lui fournit des fourrages verts ou un régime complet contenant de la farine d’herbe.

L’élevage des jeunes s’effectue sur litière de copeaux, caillebotis ou grillage. Dès 6 semaines, l’oison peut accéder à un parcours. La croissance est très rapide les 8 premières semaines et devient quasi nulle à partir de la 12e semaine. Les besoins en protéines de l’oison décroissent donc rapidement. Les apports de matières grasses dans l’aliment sont déconseillés afin de limiter l’engraissement des carcasses. Pour la production de viande, l’oison à rôtir est abattu entre 9 et 11 semaines. Pour la production de foie, le gavage des oies est entrepris vers l’âge de 14 semaines et dure 18 à 27 jours. 

La production d’oies en France est en déclin : l’effectif était en 1998 d’environ 500 000 têtes, produisant près de 500 t de foie gras, ce qui est marginal par rapport à la production de foies de canard et ne permet pas à la France d’être autosuffisante. Les importations proviennent majoritairement de Hongrie (près de 1 000 t de foie en 1998). Une organisation encore traditionnelle (les 2/3 des éleveurs réalisent eux-mêmes toutes les phases de l’élevage), un rendement en viande plus faible que celui du canard, un travail plus pénible expliquent en partie les difficultés de la filière.

 

 

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Le canard en élevage

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2015

 

CanardEn France, le canard de Barbarie a remplacé le canard commun dans la production de canard à rôtir. On trouve des souches lourdes (mâle de 5 kg à 84 jours, femelle de 2,7 kg à 70 jours) et des souches médium (mâle de 4,5 kg, femelle de 2,4 kg). Contrairement au poulet, il n’y a que très peu de productions label fermières (2 à 3 %) en canard.

En élevage industriel rationnel, les canards sont placés dans des bâtiments fermés, soit sur litière, soit sur caillebotis (en plastique ou en bois), soit sur grillage. Le démarrage constitue une phase délicate ; le bâtiment doit être impérativement préchauffé, et le chauffage maintenu 5 à 6 semaines, suivant les saisons. Le caneton, animal très sensible aux courants d’air et au froid, se déshydrate facilement, ce qui peut entraîner l’apparition de néphrites. La croissance des canards est particulièrement rapide, avec toutefois un développement tardif des pectoraux par rapport au reste du corps. Il convient donc de freiner la croissance dans les 5-6 premières semaines et de favoriser la croissance compensatrice en fin d’élevage. Ainsi, la femelle barbarie sera abattue à 10 semaines et principalement vendue en carcasse entière, le mâle l’étant à 11-12 semaines pour une valorisation en découpe.

Le canard régule bien son ingéré alimentaire en fonction de la concentration énergétique de l’aliment ; cependant, par rapport au poulet, il a tendance à surconsommer. Les concentrations en protéines et acides aminés, ajustées en fonction du niveau énergétique et de la consommation, sont donc relativement faibles. Contrairement au poulet, la vitesse de croissance n’est pas sensible à la concentration énergétique de l’aliment ou à l’excès de protéines. Les régimes sont constitués de céréales et de compléments azotés. La tendance à l’engraissement des carcasses limite l’utilisation de matières grasses. La distribution de la ration est le plus souvent effectuée en miettes au démarrage puis sous forme de granulés, les mélanges en farine entraînant un gaspillage important. On peut aussi distribuer une pâtée humide.

Les interventions de débecquage et de dégriffage sont quasi indispensables en élevage rationnel et peuvent être réalisées à l’âge de 16-18 jours.

La ponte des reproducteurs (180 à 200 œufs) est réalisée chez le barbarie en deux périodes d’environ 22 semaines entrecoupées d’une mue de 12 à 13 semaines. L’entrée en ponte s’effectue à l’âge de 30 semaines.

Le canard à gaver.

La production de foie gras est réalisée à partir du mâle barbarie et surtout du canard mulard. L’élevage du canard prêt à Le canard en élevage dans OIE ET CANARD Northern.pintail.arp.500pixgaver assure la croissance de l’animal, puis une préparation au gavage à partir de la 9e ou 10e semaine (rationnement puis alimentation à volonté), en vue d’un gavage qui peut débuter dès l’âge de 81 jours. 

• Le Canard à rôtir pose deux types de problèmes :
— celui de la demande dans une qualité Barbarie femelle qui est difficile et coûteuse à produire ;
— celui de l’offre dans une qualité « croisement chair », qui est facile à produire, mais dont la vente reste insuffisante et mal assurée.

• Le prix de revient de la chair peut se ventiler ainsi : Un prix de revient calculé sur 10 bandes de 400 Canards de « croisement chair » a donné la valeur moyenne de 3,85 F par kg, le poids moyen étant de 1,9 kg et l’indice de consommation de 3,35. Or, le Canard de chair de cette catégorie se vend souvent 3,20 F à 3,50 F le kg. La rentabilité de la production n’est donc pas toujours acquise.

 

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UNE OIE – UN CANARD

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2015

 

Gros oiseau (anatidé) à silhouette massive, cou allongé, bec large, pattes palmées, plumage brun ou gris, herbivore, migrateur, répandu dans tout l’hémisphère Nord.

Il existe de nombreuses races d’oie domestique, telles l’oie de Toulouse, dont la « variété de type industriel » a été sélectionnée pour la production de foie gras, l’oie du Poitou, élevée pour sa peau (« peau de cygne »), l’oie d’Alsace et l’oie du Bourbonnais, l’oie de Guinée, de format moyen, très rustique et facile à élever.

Les oies se déplacent à terre avec aisance et nagent peu. Elles mènent une vie sociale complexe, associant à la monogamie une organisation collective des vols de migration et de la prise de nourriture. Aucune espèce sauvage ne niche en France, mais presque toutes viennent y hiverner, et notamment l’oie des moissons, l’oie cendrée, dont dérive la race domestique, et l’oie rieuse, nichant dans l’extrême Nord.

CanardUNE OIE – UN CANARD dans OIE ET CANARD 220px-Zwerggans_%28Anser_erythropus%29_-_Weltvogelpark_Walsrode_2011

Canard                                                                Oie 

Oiseau palmipède appartenant à l’ordre des ansériformes. 
On nomme cane la femelle et caneton le petit du canard.

Le colvert (Anas platyrhynchos), couramment désigné par le terme générique de canard sauvage, a donné naissance à un grand nombre de races de canards domestiques ou communs : race pékin, la plus développée, aylesbury, rouen… A l’origine canard barboteur de surface, le canard commun présente un dépôt de gras sous-cutané abondant. Il ne se gave pas. 

Le canard de Barbarie (Cairina moschata) se différencie aisément des canards communs par l’existence de caroncules rouges et l’absence de chant, ce qui le fait appeler canard muet. Le mâle est nettement plus lourd que la femelle. Le barbarie produit une viande rouge avec un rendement de carcasse supérieur à celui du canard commun. Il peut se gaver. Originellement d’un plumage noir, les souches développées pour l’élevage industriel présentent le plus souvent un plumage blanc ou gris barré. 

Le croisement d’un mâle barbarie avec une cane commune donne naissance à un canard mulard, hybride infertile exploité originellement pour la production de gras, qui présente des caractéristiques intermédiaires entre celles du canard commun et celles du canard de Barbarie.

La production d’œufs de cane est quant à elle une production spécifique du Sud-Est asiatique. 

L’amélioration des techniques d’élevage a permis de diminuer l’incidence de nombreuses pathologies. Par ailleurs, les vaccinations contre la parvovirose, la maladie de Derszy et la pasteurellose aviaire confèrent une bonne protection. La réovirose et les maladies bactériennes (colibacillose et syndrome de mortalité brutale du caneton) sont les principales pathologies infectieuses qui restent à maîtriser. Le syndrome de mortalité brutale du caneton est apparu en 1991 et continue à se développer ; la maladie se déclenche vers l’âge de 5 à 10 jours chez le barbarie, et vers 12 à 15 jours chez le mulard. Elle est toujours associée à la présence de Streptococcus bovis. Les canards sont également des réservoirs, porteurs sains, de salmonelles.

Parmi les parasitoses, trichomonose, coccidiose et aspergillose nécessitent une prophylaxie médicale (aliments médicamenteux, etc.). Le canard est l’oiseau le plus sensible aux aflatoxines.

Enfin, le développement de souches lourdes a accentué les problèmes de boiterie.

 

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Comment parler de l’OIE

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2015

 

 

L'oieLe terme oie dérive de auca qui signifie « oie » en bas latin. Auca serait une contraction de *avica, dérivé de avis, « oiseau ». La forme oie est régionale, la forme normale en ancien français étant oue (cf. Rue aux Ours, à Paris, réfection, par fausse étymologie, de la Rue aux Oues, c’est-à-dire, la « Rue des Oies »).

Cette origine se retrouve également dans l’italien et le catalan Oca ainsi qu’en gascon auca alors que l’ensemble des dénominations des langues indo-européennes dont le latin classique (Anser) dérive d’un terme indo-européen originel spécifique *ghans (que l’on retrouve dans le sanskrit Hamsa).

La plupart des espèces d’oies sont principalement végétarienne et complètent leur diète par des mollusques ou larves d’insectes. On a aussi observé des oies rechercher des coquilles de certains mollusques bivalves au printemps, probablement pour leur teneur en calcium, alors que les femelles vont avoir besoin de produire des œufs. Ce calcium pourrait aussi réduire la gravité des intoxications saturnines induites par l’ingestion de billes de plomb de chasse (confondues avec les petits cailloux ronds ingérés comme gastrolithes par de nombreux oiseaux).

 

Oie est un  ambigu en français. Les oies forment un groupe d’oiseaux appartenant à la famille des anatidés parmi laquelle on trouve aussi les cygnes et les canards. Le terme « oie » ne désigne pas spécifiquement les espèces du genre Anser, ni même les espèces de la sous-famille des Anserinae. Ainsi on qualifie volontiers les Anserinae, que ce soit les bernaches et les céréopses, d’oies mais aussi les ouettes regroupées au sein des Tadorninae. Ce sont des oiseaux aquatiques assez grands, apparentés aux canards (plus petits) et aux cygnes (plus grands). On distingue aussi les oies sauvages et les oies domestiques. Les oies cacardent.

La plupart des espèces d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord sont migratrices à l’état sauvage. Les différentes espèces d’oies sont principalement végétariennes, quelques espèces peuvent même nuire aux agriculteurs en pâturant leurs champs.

Les petits s’appellent des oisons. Le terme jars ne s’applique qu’aux mâles des oies domestiques.

Plusieurs espèces d’oies ont été domestiquées. L’Oie cendrée (Anser anser) est à l’origine des races européennes, mais en Asie l’Oie cygnoïde (Anser cygnoides) possède une histoire tout aussi longue. Les races d’oies domestiques sont donc d’issues de ces deux espèces indépendamment ou de leurs hybrides qui ne sont pas stériles.

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Les Oies de Meïdoum, en Égypte, sont une des plus anciennes représentations d’oies. Aphrodite a plusieurs fois été représentée sur un char tiré par des oies blanches ou des cygnes, mais chez les anciens Grecs l’oie ou le cygne sont porteurs de la même symbolique. Chez les peuples gaulois, c’est Belisama qui est représentée chevauchant une oie. Chez les Romains, l’oie est associée au culte de Minerve.

Une fable d’Ésope raconte l’histoire d’un fermier possédant une oie pondant des œufs d’or ; il décide de la tuer afin d’obtenir tous les œufs d’or à la fois, mais perd ainsi la source de sa richesse. La Fontaine a écrit « La Poule aux œufs d’or » qui reprend la même histoire avec un autre oiseau.

Tite-Live raconte l’épisode des oies sacrées d’un temple de Junon qui sauvèrent Rome par leurs cris vers -390, lorsque les Gaulois attaquèrent le Capitole la nuit.

Le jeu de l’oie est un jeu ancien de divination encore très apprécié des enfants. Le jeu du Monopoly en est une version moderne.

L’oie, est, avec le cygne, un des véhicules (vahana) du dieu hindou Brahmâ, dieu-Créateur – « l’Aïeul de tous les êtres » – de la mythologie hindoue, né dans un Œuf d’or  rayonnant de Lui-même : l’« Univers » étant d’ailleurs traduit littéralement dans les langues indiennes par l’Œuf de Brahmâ : Brahmânda (« Univers »).

Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède (également à l’origine du dessin animé Nils Holgersson), est un roman qui décrit le voyage d’un enfant réduit magiquement en taille qui est emporté par le jars de la ferme et accompagne un troupeau d’oies sauvages à travers toute la Suède dans leur migration vers la Laponie.

L’oie est un des esprits totems de la roue de la vie des Amérindiens. En Chine, l’oie est considérée comme un principe yang qui illumine la nature. Pour les Tchéous l’oie symbolise le mariage, le mari doit offrir une oie lors de la signature du contrat de fiançailles.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLa patte d’oie est un symbole magique du Moyen Âge. Les lépreux devaient porter une patte d’oie jaune, alors symbole d’impureté. La reine Pédauque, pé d’auca = pied d’oie, une reine lépreuse, connue par le roman La Rôtisserie de la reine Pédauque, en est une illustration.

L’oie et le canard sont la gloire de la gastronomie périgourdine. Tous les morceaux de ces volatiles sont préparés et cuisinés de mille façons. Le cou d’oie farci par exemple est un plat qui figure souvent sur la carte.

Tout est bon dans le canard gras et  l’oie, mais ces deux volatiles doivent leur célébrité à leur foie, engraissé depuis l’Antiquité égyptienne.

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Quel est le meilleur : l’oie ou le canard ?

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

 

Le goût du canard est réputé puissant et rustique, alors que la saveur de l’oie est décrite comme subtile et toute en finesse.

Mais l’appréciation n’est-elle pas due au  coût du produit ? ou à l’omniprésence du canard sur nos étals? Les deux sont liés!

Deux phénomènes que nous allons décrypter pour vous !

Moins coûteux à élever, le canard gambade dans nos prés  environ 12 semaines, il est  gavé  12 jours et cela  2 fois par jour. Grâce  à sa robustesse et à la rapidité de sa maturité,  le  résultat est plus rapide et donc MOINS cher. Dans le Gers, les Landes et la Vendée, des élevages intensifs se sont développés pour palier la demande du marché dont les débouchés sont essentiellement français.

L’oie quant à elle, sera élevée au minimum 19 semaines, avec 21 jours de gavage et TROIS fois par jour.

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Une affaire de coût

Le différentiel est économique ::

- 7 semaines de plus à  nourrir les animaux avec des céréales,

- la main d’œuvre nécessaire pour apporter la nourriture et prodiguer les soins,  

- 9 jours de gavage supplémentaires par rapport au canard,

- et 1 passage de plus par jour, 3 au lieu de 2.  

Le supplément  en main-d’œuvre et en matière première est significatif dans un contexte où l’aliment et le recours à une aide extérieure à l’exploitation génère des coûts que l’agriculteur seul ne peut supporter. Ce qui explique que lorsque le foie gras d’oie arrive dans une boutique, sur un étal ou dans notre assiette au restaurant, son prix est majoré par rapport au foie gras de canard.

Ce surplus financier entraîne les agriculteurs à privilégier le canard, et l’oie se raréfie sur le marché. Les palais ont plus l’habitude du canard, les saveurs de l’oie sont moins connues… la crise économique passant par là, les cordons de la bourse font le reste, au grand désarrois des paysans passionnés et des fins gourmets. La tendance aujourd’hui s’inverse : le produit se raréfie tellement que même si le consommateur est demandeur, le produit n’est plus présent.

 

Une affaire de loup !

Attention à l’origine des matières premières dans les produits et plats où le mot « foie gras » est mentionné. Car justement il n’y a pas d’obligation de mentionner l’origine des matières premières !

L’IGP (indication géographique protégée) canard à foie gras du Sud Ouest (n’existe pas encore pour l’oie) garantit que les palmipèdes ont été élevés, abattus et transformés dans la région nommée.  Elle oblige les producteurs à respecter un cahier des charges.

Anser anserLa filière industrielle qui a pignon sur rue et arbore de grands noms connus partout en France mais aussi à l’étranger, fait fi de ces bonnes manières. Elle importe la matière première principalement des pays de l’Est  et parce qu’elle la transforme dans nos régions, peut estampiller la mention « produit français ».

Les pays dans lesquels s’approvisionnent nos industriels tricolores n’ont pas les mêmes contraintes sanitaires et sociales. Ils achètent ainsi une matière première meilleur marché que le produit local, ce qui provoque une véritable distorsion de concurrence vis-à-vis de nos producteurs.

En résumé,  les deux raisons principales de la baisse de production sont le coût plus élevé pour la filière oie à foie gras,  ainsi que sa production couplée au manque d’homogénéité de la législation Européenne.

De ce fait la production de canard a pris un essor significatif dans nos régions Françaises grâce à son aptitude à la production intensive. 

 

Source de cet article : http://www.domainedelarhonie.com/

 

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Canard de Barbarie

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

Image illustrative de l'article Canard de BarbarieLe canard de Barbarie adulte est calme et silencieux. Incapable de voler en raison de son poids élevé (sauf quand un joli pompier lui court après, virilement, avec une épuisette)(contrairement à la femelle qui est légère), il déambule en balançant curieusement la tête. La cane niche dans des coins abrités, parfois en hauteur (boîtes, arbres creux, greniers ouverts).

Les mâles de cette espèce peuvent parfois se montrer agressifs pour défendre leur nourriture, leur territoire ou leur femelle ; les coups de bec sont douloureux mais sans conséquence. La femelle, quant à elle, n’hésite pas à attaquer les autres animaux et même l’homme pour défendre ses œufs ou ses canetons. Elle donne des coups d’ailes, elle pince, elle griffe avec ses pattes et l’ergot que possèdent ces canards sur le pouce. Les canards de Barbarie aiment être entourés de congénères avec lesquels ils peuvent communiquer de différentes façons : le mâle peut faire savoir à un autre qu’il n’est pas le bienvenu en émettant une sorte de sifflement sourd et saccadé, il peut également effrayer l’intrus en exécutant une sorte de danse ou il avance en baissant et levant la tête tout en émettant des cris sourds. Le canard adverse peut répondre en adoptant la même attitude. Le canard de Barbarie est surtout actif le matin et le soir, moment de la journée où la chaleur est moins ardente dans les régions tropicales d’où il est originaire. L’après-midi est consacré au repos, à l’ombre. Le canard de Barbarie vit toujours près de l’eau. Il entretient attentivement son plumage par de nombreux toilettages au cours de la journée.

Le Canard de Barbarie désigne les races de canards domestiques issues d’une espèce de canard sauvage américain appelé canard musqué. Bien qu’il soit un oiseau d’origine tropicale, il s’adapte aux climats tempérés et peut supporter des températures allant jusqu’en dessous de -12 °C.

La cane préfère couver dans des emplacements un peu sombres. Elle pond d’une douzaine à une vingtaine d’œufs.

Le mâle est beaucoup plus gros que la femelle. Le canard de Barbarie se reconnaît facilement à la peau rouge

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qu’il porte sur la tête, de la base du bec jusqu’au cou, en particulier chez le mâle. De plus, celui-ci porte sur le bec une extension de peau, contrairement à la femelle. Quand il est en colère ou qu’il se sent menacé, le canard de Barbarie hérisse une crête de plume en haut de la tête.

Le canard de Barbarie est différent du canard européen, mais il peut se croiser avec lui, donnant un hybride stérile, le mulard.

Le canard de Barbarie et le mulard sont les races les plus aptes au gavage pour obtenir du foie gras. Le « canard du sud-ouest », n’accepte que ces races.

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BIBLIOGRAPHIE sur l’oie et le canard

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

 lfkquvda

Le jeu de l’oie : pratique d’un labyrinthe initiatique et divinatoire, Robert-Jacques Thibaud, Dervy, 1995. Collection : Bibliothèque de l’initié

Jeux de cartes et jeux de l’oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles : une pédagogie ludique en France sous l’Ancien Régime, Philippe  Palasi, Picard, 2000

Traite de l’enseignement de l’héraldique et de ses créations pédagogiques : jeux de cartes et de l’oie sous l’Ancien Régime. Outils d’apprentissage, ils transmirent aux générations de l’époque des connaissances essentielles.

 By Jdforrester, CC-BY-SA-3.0, via Wikimedia Commons Cet ouvrage conservé par la Bpi consacre deux pages à l’oie  (297 et 298) :

Symboles animaux : un dictionnaire des représentations et croyances en Occident, Xosé Ramón Mariño Ferro, Desclée De Brouwer, 1996
 
BiblioSésame – Bibliothèque publique d’information

 

 

  1.  canard.net  
  2.  Origine et signification de l’expression Un froid de canard en vidéo sur le site netprof.fr  

 

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Le Papillon Lunaire

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2015

290px-An_Arkansas_Luna_MothLe choix de cet insecte comme symbole de la féminité remonte aussi loin que la période néolithique. Il représentait la déesse minoenne de la vie et de la fécondité, rappelant par la forme de ses ailes les lèvres de l’orifice vaginal féminin. Chez les Aztèques, il symbolisait la végétation et la fécondité, de même qu’une espèce précise le représentait en divinité présidant aux rites en rapport avec les femmes et les fleurs. Le papillon était associé à l’âme ainsi qu’au feu de l’esprit et de la renaissance. La mue de la chenille en papillon était regardée comme métaphore du concept de vie après la mort, d’abandon du corps terrestre pour une forme nouvelle et plus belle.

Dans le légendaire irlandais, la vierge Etain, jalousée par une rivale en amour, fut changée en papillon et voyagea de par le monde sous cette apparence jusqu’à ce qu’elle renaisse sous une forme humaine. On l’associait aussi au feu, et le mot gaélique désignant le tissu allumant les feux de la communauté à partir du feu de joie cérémoniel était le même que celui employé pour « papillon ».

Comme c’est le cas pour d’autres représentations féminines, on l’associait à la lune compte tenu de la courbure de ses ailes rappelant les croissants de cet astre en phase ascendante et descendante ; l’art de Minos a d’ailleurs stylisé cette forme par la suite pour aboutir à la hache à double tranchant, ou labrys.

 

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Panda : l’Équilibre, la Force Tranquille, la Détermination

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2015

 

Sous sa douceur apparente, ce totem nous rappelle l’importance d’établir un périmètre clair afin de délimiter l’espace de notre vie privée et de nous sentir en sécurité dans notre monde. Si vous avez Panda comme animal totem, vous pouvez être enclin à être assez émotif. Le confort matériel stable est une source de bien-être, parfois au risque d’en dépendre et de tomber dans l’excès.

panda-totem-300Les significations associées à cet animal sont : la combinaison de force et de douceur, la paix extérieure et intérieure, la chance, la perspective positive de la vie, la connexion avec la sagesse orientale, l’intégration de la polarité des énergies féminines et masculines, l’énergie centrée sur le cœur, la capacité de se nourrir au sens littéral et symbolique, les émotions, une détermination calme, la capacité à prendre le temps pour atteindre vos objectifs, l’importance de l’espace privé et des limites personnelles. Panda se caractérise par une très forte sensibilité à son environnement et peut rapidement éprouver du stress quand il y a trop de mouvement ou bruit autour de lui. Si vous vous identifiez avec le totem Panda, vous êtes probablement très conscient de l’énergie et des influences à l’œuvre dans votre environnement. Le totem Panda nous rappelle l’importance d’établir un espace personnel clair et sain entre soi et les autres pour se sentir à l’aise et en sécurité dans le monde. Cet animal vit en solitaire pendant la majeure partie de son existence.

Par affinité avec ce totem, vous pouvez avoir besoin de garder vos distances afin de vous sentir à l’aise dans les contextes sociaux ou avec vos proches. Le message de sagesse de Panda souligne également l’importance d’être à l’aise avec nous-mêmes que nous soyons seul ou en compagnie d’autres personnes. Panda a dû adapter son régime alimentaire à un système digestif particulièrement court en passant la majeure partie de sa journée à manger. Il est connu pour sa consommation impressionnante de bambou, jusqu’à 40 livres par jour.

Par affinité avec cet animal, vous pouvez être tenté de dépendre de l’accumulation de sources matérielles pour assurer votre confort : si Panda est votre animal totem, vous pouvez constater que vous avez placé beaucoup d’importance sur votre confort matériel. Lorsque Panda apparait dans votre vie, il peut être temps de rechercher ce qui vous procure un sentiment de bien-être et d’équilibre. Quelles sont les sources de paix et d’harmonie dans votre vie quotidienne ? Passez-vous assez de temps à cultiver ce qui vous réchauffe le cœur et vous rend « tout chaud » à l’intérieur ?

Parvenez-vous à trouver un équilibre entre donner et recevoir dans votre relation avec votre environnement professionnel ou personnel ?

Panda est symbole d’une énergie centrée sur le cœur, et son esprit nous rappelle l’importance de s’occuper des aspects de notre vie associés à la douceur et à prendre soin de soi et des autres. Le totem Panda est en complicité avec le totem Ours. Malgré sa douceur apparente, il est fort, avec une détermination inébranlable. Comme Ours, il apporte un soutien puissant à ceux qui ont besoin de courage et de constance dans leurs efforts. Ceux qui ont Panda comme totem ont tendance à allier fermeté et douceur en toute circonstance.

La sagesse de Panda nous apprend à nous déplacer sur le chemin de la vie avec calme et détermination. Vous pouvez faire appel à cet animal totem pour vous aider à maintenir une direction stable dans votre vie. Dans la culture orientale, cet animal est le symbole de la paix et de la résolution harmonieuse des conflits. Panda est d’un grand soutien pour faire face pacifiquement à des situations conflictuelles délicates.

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L’Animal offre un soin

Posté par othoharmonie le 6 septembre 2015

Là où l’esprit – le mental – humain peut porter des limites ou des jugements de valeurs fondés sur des croyances… l’Animal, en tout point du globe, au-delà de son histoire particulière, y voit des espaces possibles où la vie peut s’exprimer en toute liberté. A notre image aussi, le message conscient des Animaux est le même sur tout le globe… amour, écoute, échange, entente….et non attachement à ce que l’on croit vivre pour se nourrir que de ce que l’on Vit vraiment. L’Animal offre un soin (ou nous aide à aller vers la pratique d’un soin) dépouillé de l’ancrage à la souffrance, à la répétition du drame comme passage obligé. Un soin où l’Animal propose de voir et de recevoir du NEUF, du direct du Grand Cœur de la Grande Âme du Monde, comme une mère à tous, toute bienveillante. Un soin où même les apparents résultats, ne sont ni jugés ni même attendus sous une forme précise, totalement libres de se manifester ici ou ailleurs, maintenant ou plus tard ou déjà, remodelant l’Histoire…

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Celui qui est soigné, cet individu totalement Sacré, est parfait à chaque moment et le restera même en exprimant encore des incapacités physiques ou des limitations à l’expression de sa toute lumière. Un soin où rien n’est attendu… mais où Tout est possible, le plus beau est possible car il est déjà inscrit au plus profond de chaque vivant, dans la moindre parcelle de chaque matière vivante. Il n’y aura plus qu’à le laisser se Manifester, pour notre plus grand bonheur, même si à certains niveaux d’intellectualisation, nous ne comprenons sa manifestation car nous n’avons pas les antennes pour le capter ! Et cela n’est pour les Animaux qu’une question toute relative de temps et non une question duelle comme « est-ce possible ou est-ce impossible ? ». L’Animal reconnaît notre potentiel infini à Tous et ne cherche pas à influencer ou limiter la façon et le déroulement selon lesquels le soin va s’exprimer. Car une part de l’essentiel est que ce soit déjà inscrit au fond de Nous, tous, et que sans nul doute, la Foi en action de la vie va pousser à toutes ses manifestations d’abondance, de béatitude, de profit sous toutes ses formes.

Et aussi le Soin, ou (se) porter soin, c’est donc juste accueillir ce qui est, et accepter comme l’on est dans tout ce que l’on porte et tout ce que l’on réussit à exprimer, dans l’instant plus ou moins en accord avec la Vie qui coule en nous. Cet Accueil est riche de possibles et d’ouvertures qui nous rendent libres et heureux de participer au collectif Vie, au point de décider consciemment de lâcher tout simplement toutes nos identifications, même les plus soit-disantes spirituelles!

Pour moi, c’est LA force animale, celle de réunir par-delà les masques et idées et de nous redire à chaque moment : tu peux, tu es libre, c’est possible, mais si tu ne peux complètement, viens dans la Vie et vis le bien.

Cette force qu’ont les Animaux, force d’écoute intime de l’autre, dans toutes ses réalités et dimensions, en les accueillant toutes, mêmes celles qui dépassent leur cadre de vision, sans les séparer, les juger, les comparer, mais en les sentant et les sachant de l’intérieur en ce qu’elles représentent. Une véritable attitude de Soignant qui crée un espace libre de Vie. Cette force de Non Jugement, qui ne trie pas, ne crie pas non plus à tort ou à raison, qui respecte à l’infini ce que nous sommes et comment nous sommes et sous quelles formes nous évoluons. Cette force qui comprend bien au-delà de ce que nous savons de nous et de ce que nous savons mettre en mots ou en pensées. Cette force qui t’enveloppe tel que tu es, tel que tu ES, tout simplement, comme une Mère et tout en t’insufflant l’Energie d’avancer et de t’aimer, comme un Père, car, pour les Animaux, sans distinction aucune, tous ensemble, nous formons l’Unique. Pour Eux, dans leur cœur conscient, pas de doute qui alarme et fait peur, juste une infinie Bonté qui nous mène, nous aussi Humains, amis et alliés car vivants, vers la réalisation de notre Paix et Entente, vers l’harmonie, vers l’accueil, même petit, même partiel, même intermittent, de la douce sensation que la Grande Vie coule en nous, nourrissant notre vie, nous parlant délicatement sans jamais faillir, pour nous permettre de susciter en nous et autour de nous un certain bonheur immense. Il s’agit, dans ma compréhension, d’un Foi absolue en la Grande Vie que nous montrent les Animaux. Et ainsi, ils ne forcent jamais personne à changer. D’eux émanent une immense bonté, une richesse de cœur, de compréhension et d’écoute qui ne croît pas aux dogmes.

Dans leur regard, qu’il soit quotidien ou en lien conscient, les Animaux ne portent jamais trace de jugement, car ils vous savent, ils nous savent, comme ils savent – au-delà de tout apprentissage ou expérience de vie — que la vie est bonne en chacun, insécable et illimitable, dans l’instant et dans l’espace.

Extrait de Florence Emmeline Lombardini

Ostéopathe animalière de formation vétérinaire, communicante animale, claire-sentante

Facebook : Florence Lombardini

Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org

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Le nombre d’éléphants et de rhinocéros a chuté

Posté par othoharmonie le 6 septembre 2015

 de manière dramatique en cinq ans à peine.

Le 1er juin, le ministre tanzanien des Ressources naturelles et du Tourisme, Lazaro Nyalandu, a livré les conclusions d’une étude sur le nombre d’éléphants dans le pays africain. Le site Blueandgreentomorrow.com, qui relaie les données du recensement, explique que leur population a baissé de 60% entre 2009 et 2015, passant de 109.000 à seulement 43.330.

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Ces chiffres ressemblent à ceux du Mozambique, tout aussi effrayants. L’ONG WCS (Wildlife Conservation Society) rapportait fin mai que, ces cinq dernières années, le nombre d’éléphants est ainsi passé de 20.000 à 10.300, soit une chute de 48%. Alastair Nelson, directeur de la WCS, qui gère la réserve Niassa dans le pays, expliquait que «le problème majeur est la gouvernance. Le Nord a toujours été une région isolée et mal gouvernée, avec un haut niveau de corruption sous-jacente». 

Et que dire du nombre de rhinocéros encore en vie en Afrique du Sud? Le Washington Post, qui reprend des chiffres du ministère de l’Environnement sud-africain, explique que, de 1980 à 2007, on comptait neuf rhinocéros tués par an à cause des braconniers. Depuis, le nombre a explosé: on en dénombrait 1.215 pour la seule année 2014. 

Si cela continue, il pourrait y avoir plus de morts que de naissances d’ici un à trois ans, note Quartz, avant d’ajouter que les rhinos noirs de Namibie subissent le même massacre. La corne de rhinocéros se vendant plusieurs dizaine de milliers de dollars le kilo, notamment en Asie, où on lui prête des vertus médicinales. 

Car la Chine et d’autres pays d’Asie de l’Est font face à des accusations de la part de nombreux gouvernements et ONG. En dévoilant les chiffres sur les éléphants en Tanzanie, Lazaro Nyalandu n’avait pas hésité à utiliser le terme «abattoir» pour dénoncer cette recrudescence de ce commerce macabre dans la région:

«Il est hautement probable que le braconnage soit responsable de ce nombre de morts très élevé. […] La raison probable pourrait être l’augmentation de la demande d’ivoire, en particulier en Asie de l’Est.»

Arrestations

Mais les responsabilités ne sont pas uniquement asiatiques. L’année dernière,l’Environmental Investigation Agency accusait la Tanzanie de soutenir la Chine dans ce trafic, en facilitant notamment l’exportation de l’ivoire. 

Quartz rappelle toutefois que la Tanzanie a fait de nombreux efforts pour stopper ce trafic, notamment grâce à l’arrestation de vendeurs d’ivoire et de braconniers. Tout comme la Chine, qui a même lancé des campagnes de communication avec l’aide du basketteur chinois Yao Ming, immense star dans son pays.

 

Image de prévisualisation YouTube

Difficile de savoir pour l’instant si ces efforts vont payer, tant la situation est critique. En 1979, la population d’éléphants en Afrique atteignait 1,3 million, rappelle le site Quartz, avant de chuter à un chiffre allant de 472.000 à 690.000 animaux en 2007.

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Panthère Noire : le Courage, la Bravoure

Posté par othoharmonie le 6 septembre 2015

 

panthere couragePanthère, autant que Dragon, représentent la dualité en l’homme. Elle vit dans un endroit secret et lutte constamment contre le seul ennemi qu’on lui connaisse : le Dragon.

La Panthère Noire semble dissimuler sa spécificité de Panthère. Cet animal de la nuit possède un symbolisme plus lunaire. L’individu Panthère doit savoir rester silencieux lorsque cela s’avère nécessaire, mais ne doit pas se servir du silence pour se dissimuler et ne pas dire ce qu’il a à dire.

Panthère Noire est une championne de la dissimulation ; elle vit partout où elle se trouve un abri pour se cacher. L’individu Panthère doit développer la confiance vis-à-vis de ses pensées et ses ressentis spirituels, ce qui augmentera sa patience et sa persévérance. Armé de cette confiance, l’individu Panthère aura la force de terrasser le Dragon en lui. Comme l’individu Jaguar, il lui faut bien utiliser sa combativité, ce qui lui permet de faire des choix, des choix qui viennent du cœur, et de s’y tenir fermement, quelles que soient les circonstances extérieures. Panthère, plus que tout autre félin, a une étonnante capacité d’équilibre.

L’individu Panthère doit trouver le point d’équilibre entre le rejet (ou refoulement) des émotions et la sensiblerie exagérée. Le bon aplomb, du corps, des émotions et des pensées, dépend du cœur. En tant qu’animal allié, Panthère Noire vous demande de relever un défi : « Cultivez la confiance et gardez l’équilibre. Laissez-vous imprégner par le monde spirituel et vous serez de plus en plus inspiré et créateur ! » Panthère Noire est une présence très puissante et protectrice. C’est un gardien féroce et agressif. Symbole de courage et de bravoure ainsi que de puissance, elle est associée au soleil et à l’éclat solaire dans les traditions d’Amérique du sud. Ceux qui ont ce totem viennent en ce monde avec un savoir spirituel, une compréhension des choses spirituelles.

Ces personnes sont très souvent intuitives, psychiques, et ont une inclinaison artistique. La Panthère Noire est la plus mystique des Panthères, symbole de la mère, de la lune noire et des puissances de la nuit. Elle nous incite à comprendre les pouvoirs de l’ombre, à les utiliser et à éliminer nos peurs de l’obscurité. Elle est le symbole de la libération des passions et du démarrage d’une nouvelle phase de votre vie : découvrir vos désirs et vivre vos rêves. Nous devons prêter attention à la force de notre être intérieur, à notre force spirituelle et à notre vaillance. Elle attire notre attention aussi sur le côté sombre dont nous devons déterminer la motivation.

De ses magnifiques yeux verts, Panthère Noire peut voir le futur ; elle le lit à l’intérieur des résonances, des actions et motivations des autres. Puisqu’elle a le don de voir leur motivation, les conséquences futures lui sont clairement visibles, et elle peut paraître prophète lorsqu’elle nous met en garde contre les ramifications possibles de nos actes. Pour ceux qui ont l’âme de la Panthère, qui littéralement « voit le futur », c’est un challenge dans leur chemin sur terre de prendre en charge la responsabilité de savoir quand partager leur savoir car les pensées de chacun sont toujours changeantes et les visions sont reçues comme des guides ou des mises en gardes sur des futures potentiels.

 Il est intéressant de voir comme le pouvoir intérieur de la Panthère Noire se manifeste chez eux qui ont cet animal pour totem : ils se développent au cours des années. Il est particulier car un si grand potentiel peut s’exprimer pour le bon comme le mauvais. Ces personnes possèdent un grand charisme et sont capable d’influencer les pensées et les actes des autres. Pour cette raison, ils ont une grande responsabilité et devront passer plusieurs périodes de vie à se perfectionner. De nombreux dictateurs au cours de l’histoire avaient la Panthère Noire comme totem. Mais d’autres ont utilisé le vrai pouvoir de la Panthère pour changer le monde (Gandhi). Vous avez la capacité de faire surgir l’honnêteté et le savoir intérieur chez les autres.

Vous avez aussi une conscience très élevée de ce qui vous entoure. Cela peut se voir sur un sens physique particulièrement développé. Mais aussi par une grande sensibilité au stimuli non physique mais à la pure énergie. Cela est vrai si vous avez la personne à coté de vous, mais aussi à distance. N’oubliez pas de toujours guider vos capacités avec la Compassion. Les changeurs de forme ont une grande responsabilité par rapport à leur Médecine. Celle de la Panthère Noire est de savoir percer le voile de ténèbres qui repose dans le cœur et l’esprit d’une Âme non intégrée. Elle nous apprend qu’il n’y a rien a redouter dans les ténèbres, que la Lumière du savoir disperse la noirceur et illumine le Chemin au travers de la jungle de nos vieilles expériences difficiles.

Les premières expériences de vie de ceux qui ont la Panthère Noire pour totem ne seront pas faciles et leur âme semblera attirée par les autres mais créera des réactions fortes chez ceux-ci. Cela peut leur donner un sens de l’isolement pendant qu’ils luttent pour trouver leur propre identité. Ils attirent l’attention et paraissent étrangers dans un monde étrange. Toutefois ils attirent des loyautés profondes et de grandes affections de la part de ceux qui les connaissent. Panthère Noire est une championne de la dissimulation ; elle vit là où elle se trouve un abri pour se cacher.

 

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La médecine de la Panthère Noire

Posté par othoharmonie le 5 septembre 2015

 

 

Panthere-noireAccepter inconnu

La panthère noire glisse silencieusement dans les marécages, ses yeux dorés captant la lumière des étoiles, sa sombre fourrure ondulant sans bruits par-dessous les muscles tendus d’une démarche furtive. Elle et son compagnon sont les derniers survivants de la tribu des Caddo. Le clan de la Panthère a été honoré et respecté par les peaux-rouges des bayous durant des centaines d’années. La médecine de la Panthère noire permet aux êtres humains d’affronter leur peurs et leurs comportements négatifs, explorant ces aspects ténébreux de leur être.

La plupart des membres de la tribu de la Panthère ont été pourchassés et tués par les autres êtres à deux pattes qui vinrent de l’autre côté des grandes eaux et qui avaient peur de leur propre nature ténébreuse. Ces êtres avaient nettement besoin de la médecine curative de la Panthère. Cette nuit-là, la Panthère attendit patiemment le long des rives marécageuses, humant la nuit, essayant de détecter un nouveau venu prêt à affronter ses peurs et à croire en sa médecine. Non, pas cette nuit, mais elle reviendra attendre patiemment qu’un courageux explorateur découvre le potentiel de guerison qui se cache dans les ténèbres de l’inconnu.

Les Caddo appelaient ce clan, la Panthère noire; civilisation maya, le Jaguar de minuit ou le Jaguar noir. Les peaux-rouges honnorent la couleur noire: les ténèbres sont l’endroit de prédilection pour trouver réponse à nos questions, pour obtenir une guérison ou pour avoir accès à la lumière cachée de la vérité. La Panthère noire nous enseigne à travers nos rêves à fouiller à l’intérieur de notre être pour trouver les aspects ayant besoin de guerison. Elle nous montre comment explorer les territoires inconnus dans cette quête vers la découverte de soi et comment affronter courageusement l’inconnu.

Ayez confiance même si vous ne comprenez pas tout de suite. Vous aurez peut-être à confronter votre peur de l’inconnu ou celle du manque de confiance en vous ou encore celle d’être tout simplement. Laissez tomber les peurs qui vous apparaissent comme des obstacles et des barrières. Acceptez l’inconnu et suivez le courant mystérieux de votre vie. La prochaine étape sera peut-être un saut dans le vide mais accompagner cette fois d’une confiance absolue. Dans l’immobilité du vide trouvez la force d’éviter d’inutiles interruptions allant plus profondément à la découverte de vous-même et de votre processus de guérison. Là vous découvrirez les bienfaits inattendus de la Panthère noire.

 » Ô Jaguar de minuit… purifie-moi de ton courage, avec ta grâce, emmène-moi afin que je puisse connaitre la vrai valeur du vide du temps et de l’espace. Montre-moi tes enseignements, comment faire face aux ténèbres. Puis laisse-moi sauter bravement dans l’ombre de l’inconnu, seul. »

source : http://aiiwanah.over-blog.com/

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LA SOCIÉTÉ DES HOMMES-PANTHÈRES

Posté par othoharmonie le 5 septembre 2015

 

PanthèreLe port de la peau de panthère lors de certaines danses exige l’appartenance à un mkem et le versement d’un droit forfaitaire au fo mais ne signifie pas forcément une alliance totémique avec la panthère. Tous ceux qui ont fait un pacte avec la panthère kè nomgwi forment une confrérie particulière. Nous avons déjà mentionné le rôle important de cette société dans les rituels de l’année du kè. Son organisation et son initiation s’apparentent à celles que nous venons de voir pour les autres sociétés totémiques.

Mais la panthère est symbole de force et de puissance royale dans toute la région et, de ce fait, il est plus difficile d’adhérer à cette confrérie ; la société des hommes-panthères intervient dans les rites de protection et de fertilité de la chefferie ; en outre, elle est associée, comme la société des hommes- éléphants, au mystère de maso’ et participe au respect de l’autorité royale. Le rôle des peh-nomgwi est aussi considérable chez les Douala où ils constituent le mungi : « Mungi, la confrérie des fils du léopard, est l’ordre des administrateurs et de la police, véritable centrale politique, qui sillonnent les états locaux et les chefferies apparemment indépendantes … . » « Les grandes loges des fils du léopard apparaissent à tous les niveaux comme des gouvernements parallèles. » Notons que l’on retrouve des confréries un peu analogues jusqu’au Gabon, au Congo et au Za’ire. De même que dans ces régions où cette société est considérée comme néfaste, chez les Bamiléké les hommes-panthères peuvent indifféremment accomplir de bonnes ou mauvaises œuvres. Tous les objets sculptés ou perlés à figuration de panthère  et de serpent sont la propriété de droit du fo ou du fofo’.

Le fo se désigne lui-même comme la panthère nomgwi. En outre, lors de son initiation, il contracte une alliance avec une panthère pi qui vit en brousse. Le fo est donc, avec sa première femme nkung fo, membre influent de la société des hommes-panthères Peh-nomgwi. « Le fon est réputé faire en compagnie de sa femme, comme lui transformée en panthère, de longues courses de nuit dans la brousse. Ainsi quand un chasseur tue une panthère et que cet événement coïncide avec la mort d’un fon, on dit que le chasseur a tué le fon. Malgré cela, il n’est pas puni puisque le chef s’est endormi et qu’il a bien voulu quitter son trône148. » La croyance, à l’inverse, selon laquelle la panthère est susceptible de prendre forme humaine et, en particulier, capable de marcher debout est très répandue.

« La panthère chassée se débarrasse du chasseur en lui jetant une poignée de fer. » Les te sont les fourmis magnan rouges, insectes très agressifs. Le chasseur qui a tué une panthère doit immédiatement cacher avec un morceau de tissu le museau de l’animal pour éviter qu’on ne reconnaisse la victimelso. Peu après, il remet la peau au chef qui la garde de droit ainsi que les moustaches soigneusement recueillies. En revanche, le fo doit donner une fête en l’honneur du chasseur au cours de laquelle les autres grands chasseurs dansent. On lui donne en outre un titre honorifique dans la chefferie et une femme. Cette danse s’appelle gu. La panthère est souvent le pi des guérisseurs gheghè, qui collectent les remèdes en brousse, ce qui la lie à la médecine. Aussi, outre leurs fonctions sacerdotale et politique, les hommes-panthères se spécialisent dans des domaines comme la géomancie, la pharmacopée, la botanique, l’astrologie.

Extrait du livre en PDF : http://detoursdesmondes.typepad.com/files/panthere.pdf

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Communication émouvante avec une panthère

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2015

Communication

Voici une vidéo qui démontre que la communication est très possible avec les animaux.

Voici les grandes lignes de ce qui est dit, car la vidéo est en anglais :

C’est une partie de l’histoire de cet homme, ancien policier, qui a décidé de consacrer sa vie pour aider les félins venus de zoos, où ils étaient quelques fois, maltraités.

Un jour, il va chercher une panthère, appelé Diablo, qui est très agressif, réagit aux humains en mordant et blessant et qui ne se laisse approcher par personne. L’animal reste dans son enclos nocturne tout le temps. Pendant six mois, c’est la même chose : aucun moyen d’approcher la panthère. Cet homme dit qu’il ne croit pas du tout que les animaux peuvent communiquer leurs pensées aux humains … il est plus que sceptique.

Une femme vient communiquer avec l’animal, qui lui fait savoir qu’il a été mal traité par le personnel du zoo où il était. Il y avait toujours des attentes envers lui et il n’aimait pas cela. Il se méfie des humains, au plus haut point.

Aussitôt que cette femme s’approche de la cage, il ne grogne même pas, il est calme et relaxé. Elle dit que l’animal est inquiet du sort de deux bébés qui se trouvaient dans sa cage, au zoo.

Ce message bouleverse l’homme, car il sait que la femme n’avait aucun moyen de savoir ce détail, car tous les membres de son équipe, l’incluant lui-même, ne se souvenait de cela. 

Il n’en revient pas ! Ils s’informent donc de l’état des bébés et donne de bonnes nouvelles à la panthère. L’animal dit être content de savoir cela et est aussi content de savoir que personne n’attend rien de lui. Il peut vivre sa vie en paix. La panthère dit qu’il n’aime pas le Nom Diablo, qui a une connotation sombre et le nom de Spirit lui est alors donné. La femme dit que cet animal est empli de sagesse et mérite le respect. 

Plus tard, on voit la panthère sort de son enclos pour la première fois et explorer son nouvel environnement. On voit que l’homme est vraiment ému du message de l’animal et a décidé, par la suite, de suivre une formation en communication animale, ce qui lui sert régulièrement pour son travail avec les félins.

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La Panthère Noire et le Voyage Astral

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2015

 

 Voyage astral

Panthère noire a comme puissance le voyage astral, le tuteur de l’énergie, symbole de la féminité, la mort et la renaissance, la compréhension de la mort, la réappropriation de ceux qui le pouvoir, la capacité de connaître la récupération de l’énergie sombre, agressif et la puissance sans influence solaire. La panthère est un spirituelle ancienne et puissant. Leur pouvoir est lunaire (la lune). Dans les rites égyptiens une queue de panthère a été porté autour du cou ou de la taille pour aider à protéger et à renforcer l’individu. La panthère a été un symbole de la «Argos de mille yeux », qui a protégé la génisse IO que Zeus aimait. Après sa mort, les yeux ont été déplacés vers les plumes du paon.

Le nom de panthère est souvent liée à une certaine espèce de léopard ou de jaguar et parfois les couguars. Les panthères noires sont plus petites mais plus féroce que les lions et les tigres. Ils sont aussi brillants nageurs et grimpeurs agiles. Parce qu’ils ont la capacité de sprint à grande vitesse, ils détiennent les enseignements de l’action décisive rapide. Les panthères sont solitaires, très à l’aise avec eux-mêmes et sont souvent attirés par d’autres personnes seules. Les femmes avec des animaux de pouvoir de la panthère, de léopard ou de jaguar se trouvent fréquemment à élever seules leurs enfants, que ce soit par le divorce ou d’une circonstance. 

Les personnes atteintes de cette puissance animale peut se développer la clair audience, la capacité d’entendre les communications à partir d’autres formes de vie ou de dimensions. Ils doivent faire confiance à leurs pensées et la voix intérieure / de visions car ils sont basés dans la réalité. Il s’agit d’un animal guide pour vous aider sur votre chemin, parfois sous la forme d’une personne réelle comme un mentor ou un enseignant. Il s’agit d’un symbole de la capacité de la forme-décalage de réalités, en utilisant toutes les parties du corps pour effectuer une tâche. La panthère a le don de la puissance du silence. 

La panthère détient les secrets des mondes qui sont invisibles et sont associées à des énergies lunaires. Dans l’obscurité de la nuit que réside la vérité de la création. Ils représentent la vie et la puissance de la nuit. Ils peuvent nous montrer comment accueillir l’obscurité et incite à la lumière en son sein. Ceux qui ont ce pouvoir animal contiennent la connaissance d’une origine galactique, et ont la responsabilité de soigner et de respecter cette connaissance. Il faut être prudent quand il partage avec les autres. Lorsque l’élève est prêt le maître apparaît, et vice-versa. Si l’étudiant n’est pas mûr l’information donnée pourrait entraîner des conséquences négatives.

C’est tout un symbole pour ceux qui ont ce guide. C’est une indication de la nécessité de prêter attention à leurs sentiments et d’honorer les messages transmettent ces sentiments. Le toucher peut être un chemin important à explorer pour éveiller ceux des cadeaux cachés. Les panthères noires épurées, lisses et au manteau sensuelle a été liée à la sexualité. Si la panthère vient dans votre vie, il peut être … vous demandant de résoudre de vieux problèmes sexuels, ou d’embrasser votre sexualité pleinement.

Lorsque vous rencontrez la présence de la panthère, l’un de leurs traits les plus frappants est leur regard sans ciller. Il semble voir à travers le corps. Ceux qui ont la panthère médecine peuvent utiliser leurs yeux comme un outil de guérison et ont le potentiel de guérir au niveau cellulaire. La panthère est un guide puissant pour avoir, apportant toujours une énergie tuteur pour ceux à qui elle vient. 

SOURCE OFFICIEL (ENGLISH TEXT) ::http://www.shamanicjourney.com/article/6014/black-panther-power-animal-symbol..

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