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Quel est le meilleur : l’oie ou le canard ?

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

 

Le goût du canard est réputé puissant et rustique, alors que la saveur de l’oie est décrite comme subtile et toute en finesse.

Mais l’appréciation n’est-elle pas due au  coût du produit ? ou à l’omniprésence du canard sur nos étals? Les deux sont liés!

Deux phénomènes que nous allons décrypter pour vous !

Moins coûteux à élever, le canard gambade dans nos prés  environ 12 semaines, il est  gavé  12 jours et cela  2 fois par jour. Grâce  à sa robustesse et à la rapidité de sa maturité,  le  résultat est plus rapide et donc MOINS cher. Dans le Gers, les Landes et la Vendée, des élevages intensifs se sont développés pour palier la demande du marché dont les débouchés sont essentiellement français.

L’oie quant à elle, sera élevée au minimum 19 semaines, avec 21 jours de gavage et TROIS fois par jour.

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Une affaire de coût

Le différentiel est économique ::

- 7 semaines de plus à  nourrir les animaux avec des céréales,

- la main d’œuvre nécessaire pour apporter la nourriture et prodiguer les soins,  

- 9 jours de gavage supplémentaires par rapport au canard,

- et 1 passage de plus par jour, 3 au lieu de 2.  

Le supplément  en main-d’œuvre et en matière première est significatif dans un contexte où l’aliment et le recours à une aide extérieure à l’exploitation génère des coûts que l’agriculteur seul ne peut supporter. Ce qui explique que lorsque le foie gras d’oie arrive dans une boutique, sur un étal ou dans notre assiette au restaurant, son prix est majoré par rapport au foie gras de canard.

Ce surplus financier entraîne les agriculteurs à privilégier le canard, et l’oie se raréfie sur le marché. Les palais ont plus l’habitude du canard, les saveurs de l’oie sont moins connues… la crise économique passant par là, les cordons de la bourse font le reste, au grand désarrois des paysans passionnés et des fins gourmets. La tendance aujourd’hui s’inverse : le produit se raréfie tellement que même si le consommateur est demandeur, le produit n’est plus présent.

 

Une affaire de loup !

Attention à l’origine des matières premières dans les produits et plats où le mot « foie gras » est mentionné. Car justement il n’y a pas d’obligation de mentionner l’origine des matières premières !

L’IGP (indication géographique protégée) canard à foie gras du Sud Ouest (n’existe pas encore pour l’oie) garantit que les palmipèdes ont été élevés, abattus et transformés dans la région nommée.  Elle oblige les producteurs à respecter un cahier des charges.

Anser anserLa filière industrielle qui a pignon sur rue et arbore de grands noms connus partout en France mais aussi à l’étranger, fait fi de ces bonnes manières. Elle importe la matière première principalement des pays de l’Est  et parce qu’elle la transforme dans nos régions, peut estampiller la mention « produit français ».

Les pays dans lesquels s’approvisionnent nos industriels tricolores n’ont pas les mêmes contraintes sanitaires et sociales. Ils achètent ainsi une matière première meilleur marché que le produit local, ce qui provoque une véritable distorsion de concurrence vis-à-vis de nos producteurs.

En résumé,  les deux raisons principales de la baisse de production sont le coût plus élevé pour la filière oie à foie gras,  ainsi que sa production couplée au manque d’homogénéité de la législation Européenne.

De ce fait la production de canard a pris un essor significatif dans nos régions Françaises grâce à son aptitude à la production intensive. 

 

Source de cet article : http://www.domainedelarhonie.com/

 

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Canard de Barbarie

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

Image illustrative de l'article Canard de BarbarieLe canard de Barbarie adulte est calme et silencieux. Incapable de voler en raison de son poids élevé (sauf quand un joli pompier lui court après, virilement, avec une épuisette)(contrairement à la femelle qui est légère), il déambule en balançant curieusement la tête. La cane niche dans des coins abrités, parfois en hauteur (boîtes, arbres creux, greniers ouverts).

Les mâles de cette espèce peuvent parfois se montrer agressifs pour défendre leur nourriture, leur territoire ou leur femelle ; les coups de bec sont douloureux mais sans conséquence. La femelle, quant à elle, n’hésite pas à attaquer les autres animaux et même l’homme pour défendre ses œufs ou ses canetons. Elle donne des coups d’ailes, elle pince, elle griffe avec ses pattes et l’ergot que possèdent ces canards sur le pouce. Les canards de Barbarie aiment être entourés de congénères avec lesquels ils peuvent communiquer de différentes façons : le mâle peut faire savoir à un autre qu’il n’est pas le bienvenu en émettant une sorte de sifflement sourd et saccadé, il peut également effrayer l’intrus en exécutant une sorte de danse ou il avance en baissant et levant la tête tout en émettant des cris sourds. Le canard adverse peut répondre en adoptant la même attitude. Le canard de Barbarie est surtout actif le matin et le soir, moment de la journée où la chaleur est moins ardente dans les régions tropicales d’où il est originaire. L’après-midi est consacré au repos, à l’ombre. Le canard de Barbarie vit toujours près de l’eau. Il entretient attentivement son plumage par de nombreux toilettages au cours de la journée.

Le Canard de Barbarie désigne les races de canards domestiques issues d’une espèce de canard sauvage américain appelé canard musqué. Bien qu’il soit un oiseau d’origine tropicale, il s’adapte aux climats tempérés et peut supporter des températures allant jusqu’en dessous de -12 °C.

La cane préfère couver dans des emplacements un peu sombres. Elle pond d’une douzaine à une vingtaine d’œufs.

Le mâle est beaucoup plus gros que la femelle. Le canard de Barbarie se reconnaît facilement à la peau rouge

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qu’il porte sur la tête, de la base du bec jusqu’au cou, en particulier chez le mâle. De plus, celui-ci porte sur le bec une extension de peau, contrairement à la femelle. Quand il est en colère ou qu’il se sent menacé, le canard de Barbarie hérisse une crête de plume en haut de la tête.

Le canard de Barbarie est différent du canard européen, mais il peut se croiser avec lui, donnant un hybride stérile, le mulard.

Le canard de Barbarie et le mulard sont les races les plus aptes au gavage pour obtenir du foie gras. Le « canard du sud-ouest », n’accepte que ces races.

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BIBLIOGRAPHIE sur l’oie et le canard

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

 lfkquvda

Le jeu de l’oie : pratique d’un labyrinthe initiatique et divinatoire, Robert-Jacques Thibaud, Dervy, 1995. Collection : Bibliothèque de l’initié

Jeux de cartes et jeux de l’oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles : une pédagogie ludique en France sous l’Ancien Régime, Philippe  Palasi, Picard, 2000

Traite de l’enseignement de l’héraldique et de ses créations pédagogiques : jeux de cartes et de l’oie sous l’Ancien Régime. Outils d’apprentissage, ils transmirent aux générations de l’époque des connaissances essentielles.

 By Jdforrester, CC-BY-SA-3.0, via Wikimedia Commons Cet ouvrage conservé par la Bpi consacre deux pages à l’oie  (297 et 298) :

Symboles animaux : un dictionnaire des représentations et croyances en Occident, Xosé Ramón Mariño Ferro, Desclée De Brouwer, 1996
 
BiblioSésame – Bibliothèque publique d’information

 

 

  1.  canard.net  
  2.  Origine et signification de l’expression Un froid de canard en vidéo sur le site netprof.fr  

 

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