La Panthère – animal de pouvoirs

Posté par othoharmonie le 14 août 2015

 

220px-Ojo_de_gata_trim » Noire & Soyeuse comme une nuit veloutée,puissante icône de la sensualité féminine et des énergies sexuelles englobant pourtant le pouvoir du mâle,la Panthère agile dit qu’il faut réveiller la passion…[..]et,en ce faisant,choisir la vie. »
Susie Green.

~En tant que symbole onirique: Beauté, féminité, obscurité, pouvoir, passion, renaissance, rédemption

~En tant que gardien ou protecteur: Protège conte un passé douloureux ; fonctionne en tant que protecteur et gardien permanent.

~ En tant que guérisseur: Aide à reconquérir le pouvoir qui vous a été enlevé; aide à reconquérir le pouvoir abandonné. En tant qu’oracle ou augure: Poursuite de l’illumination spirituelle – La perte conduit à un meilleur résultat.

~A propos de la Panthère:
Dans de nombreuses cultures, la panthère est le symbole du féminin, de la Déesse-Mère sombre, magique,du pouvoir de la lune noire.

~Si la panthère est votre animal de pouvoir

Lorsque vous avez des problèmes, ceux-ci sont graves-toxicomanie, mauvais traitements dans l’enfance non résolus, mariage brisé, troubles avec la loi.Cependant si affreux que soit votre passé, vous en émergez plus fort, en contact avec votre grand pouvoir réel. A un moment de votre vie,vous connaissez la rédemption et la renaissance menant à l’éveil spirituel. Vos problèmes viennent de la méconnaissance de votre pouvoir et de sa canalisation vers des buts positifs. Passionné et d’apparence saisissante, vous attirez facilement les membres du sexe opposé.

~Demandez à la panthère de vous aider à:
Surmonter un grave problème émotionnel
Entrer en contact avec votre pouvoir réel
Être à l’aise avec l’inconnu
Croire que la vie peut être transformée
Accédez au pouvoir de la panthère en:
Vous habillant de velours noir par exemple…

°La panthère se retire souvent pour dormir dans une grotte pendant quelques jours. Si vous avez connu une expérience difficile ou un traumatisme, prenez quelques jours pour vous reposer, recharger vos batteries et guérir vos blessures émotionnelles.

et encore, la panthère est la discrétion incarnée, sa proie ne s’aperçoit même pas de son approche~
En amour ou en affaires, soyez comme la Panthère, qui cache ses intentions afin de ne pas perdre son avantage avant d’agir

Tiré de: Animaux de pouvoir-M.Gauding.
‘Chamanisme et Messages d’Animaux’Susie Green.
‘Adaptation-Kaliris.

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Panthère et spiritualité

Posté par othoharmonie le 12 août 2015

 

Le dragon et la panthère représentent la dualité en l’homme. 
La panthère vit dans un endroit secret et lutte constamment contre le seul ennemi qu’on lui connaisse le dragon.
La panthère noire semble dissimuler sa spécificité de panthère.
Cet animal de la nuit possède un symbolisme plus lunaire.

L’individu Panthère doit savoir rester silencieux lorsque cela s’avère nécessaire mais ne doit pas se servir du silence pour se dissimuler et ne pas dire ce qu’il a à dire.

La panthère noire est une championne de la dissimulation, elle vit partout où elle se trouve un abri pour se cacher. L’individu Panthère doit développer la confiance vis-à-vis de ses pensées et ses ressentis spirituels, ce qui augmentera sa patience et sa persévérance. Armé de cette confiance, l’individu Panthère aura la force de terrasser le dragon en lui. Comme  l’individu Jaguar, il lui faut bien utiliser sa combativité, ce qui lui permet de faire des choix, des choix qui viennent du cœur et de s’y tenir fermement quelles que soient les circonstances extérieures.

La panthère, plus que tout autre félin, a une étonnante capacité d’équilibre. L’individu Panthère doit trouvez le point d’équilibre entre le rejet (ou refoulement) des émotions  et la sensiblerie exagérée. Le bon aplomb, du corps, des émotions et des pensées dépend du cœur.

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En tant qu’animal allié, Panthère noire vous demande de relever un défi :

« Cultivez la confiance et gardez l’équilibre. Laissez-vous imprégner par le monde spirituel et vous serez de plus en plus inspiré et créateur! »

« La femelle, lorsqu’elle avait découvert sa fuite, avait dû se mouvoir tellement vite et tellement silencieusement qu’elle avait réussi à courir parallèlement à lui sans qu’il s’en aperçoive, jusqu’à se retrouver à sa hauteur.
Il reçut le choc des pattes de devant et roula le long de la pente en tournoyant sur lui-même.
Nauséeux, il se releva en brandissant sa machette à deux mains, et attendit le combat final.
Au-dessus de lui, la femelle agitait frénétiquement la queue. Ses petites oreilles vibraient, captant tous les bruits de la forêt, mais elle n’attaquait pas.

Surpris, le vieux bougea doucement pour récupérer son fusil.
– Pourquoi tu n’attaques pas ? C’est quoi, ce jeu ?
Il arma les percuteurs et visa. À cette distance, il ne pouvait la rater.

Là-haut, la bête ne le quittait pas des yeux. Soudain, elle poussa un rugissement triste et fatigué, et se dressa sur ses pattes.
La réponse affaiblie du mâle se fit entendre, tout près, et le vieux n’eut pas de mal à le repérer.
Plus petit que la femelle, il était étendu à l’abri d’un tronc d’arbre mort. Sa peau collait aux os et un coup de feu lui avait presque arraché une cuisse. Il respirait à peine et l’on voyait que son agonie était très douloureuse.

- C’est ça que tu voulais ? Que je lui donne le coup de grâce ? cria le vieux, et la femelle disparut dans la végétation.
Il s’approcha du mâle blessé et lui caressa la tête. L’animal souleva lourdement une paupière. En examinant plus attentivement la blessure le vieux vit que les fourmis avaient commencé à le dévorer.
Il posa les deux canons du fusil sur le poitrail de l’animal.

- Excusez-moi, camarade. Cette ordure de gringo nous a tous gâché la vie. Et il tira.
Il ne voyait pas la femelle mais il devinait au-dessus de lui, cachée, secouée par des sanglots presque humains. »

« Ombres glissant dans la lumière argentée de la lune des illusions,
Agitée, et toujours magique,
Laissant les doutes assaillir l’esprit de l’observateur…
Était-ce le mouvement de l’ombre à l’intérieur de l’ombre,
Ou seulement l’illusion,
Comme est la respiration avec le vent d’été?
Soeur d’Artemis, et gardienne du pont
Ente le connu et l’inconnu,
Tu rodes la nuit, témoignant de la noirceur
Qui existe avant le levé de la lumière matinale.
Les yeux flambants percent le voile de l’obscurité de royaumes oubliés
Pour apporter la Conscience à l’inconscient.
Suivre ta silhouette et ta forme silencieuse qui glisse
Comme un spectre mystérieux au travers de la nuit,
Et faire face aux peurs les plus profondes qui peuplent les jungles
de l’esprit humain.
Lorsque nous apprenons à bouger comme tu bouges,
au travers des vignes emmêlées,
nous arrivons à comprendre que même dans les voyages les plus sombres, 
les rayons lumineux de la foi et du savoir
Nous amènerons les lumières pour nous guider en sécurité
de l’autre coté.

La panthère noire est une présence très puissante et protectrice. C’est un gardien féroce et agressif.
Symbole de courage et de bravoure ainsi que de puissance, elle est associée au soleil et à l’éclat solaire dans les traditions d’Amérique du sud.

Ceux qui ont pour totem la panthère viennent en ce monde avec un savoir spirituel, une compréhension des choses spirituelles. Ces personnes sont très souvent intuitives, psychiques, et ont une inclinaison artistique. La panthère noire est la plus mystique des panthères, symbole de la mère, de la lune noire et des puissances de la nuit. Elle nous incite à comprendre les pouvoir de l’ombre, à les utiliser et à éliminer nos peurs de l’obscurité. Elle est le symbole de la libération des passions et du démarrage d’une nouvelle phase de votre vie: découvrir vos désirs et vivre vos rêves. Nous devons prêter attention à la force de notre être intérieur, à notre force spirituelle et à notre vaillance. Elle attire notre attention aussi sur le coté sombre dont nous devons déterminer la motivation.

La panthère noire peut voir le futur de ses magnifiques yeux verts, elle le lit à l’intérieur des résonances, des actions et motivations des autres. Puisqu’elle a le don de voir leur motivation, les conséquences futures lui sont clairement visibles, et elle peut paraître prophète lorsqu’elle nous met en garde contre les ramifications possibles de nos actes.

by-Bruce-McAdam-on-FlickrPour ceux qui ont l’âme de la panthère, qui littéralement « voit le futur », c’est un challenge dans leur chemin sur terre de prendre en charge la responsabilité de savoir quand partager leur savoir car les pensées de chacun sont toujours changeantes et les visions sont reçues comme des guides ou des mises en gardes sur des futures potentiels.

Il est intéressant de voir comme le pouvoir intérieur de la panthère noire se manifeste chez eux qui ont cet animal totem: ils se développent au cours des années. Il est particulier car un si grand potentiel peut s’exprimer pour le bon comme le mauvais. Ces personnes possèdent un grand charisme et sont capable d’influencer les pensées et les actes des autres. Pour cette raison, ils ont une grande responsabilité et devront passer plusieurs périodes de vie à se perfectionner. De nombreux dictateurs au cours de l’histoire avaient la panthère noire comme totem. Mais d’autres ont utilisé le vrai pouvoir de la panthère pour changer le monde (gandhi). 

Vous avez la capacité de faire surgir l’honnêteté et le savoir intérieur chez les autres. Vous avez aussi une conscience de ce qui vous entoure très élevé. Cela peut se voir sur un sens physique particulièrement développé. Mais aussi par une grande sensibilité au stimuli non physique mais à la pure énergie. Cela est vrai si vous avez la personne à coté de vous mais aussi à distance. N’oubliez pas de toujours guider vos capacités avec la Compassion…

Les changeurs de forme ont une grande responsabilité par rapport à leur Médecine. Celle de la panthère noire est de savoir percer le voile de ténèbres qui repose dans le cœur et l’esprit d’une Âme non intégrée. Elle nous apprend qu’il n’y a rien a redouter dans les ténèbres, que la Lumière du savoir disperse la noirceur et illumine le Chemin au travers de la jungle de nos vieilles expériences difficiles. 

Les premières expériences de vie de ceux qui ont la panthère noire en totem ne seront pas facile et leur âme semblera attirée ou crée des réactions fortes en eux et dans les autres. Cela peut leur donner un sens de l’isolation pendant qu’ils luttent à trouver leur propre identité. Ils attirent l’attention et paraisse étranger dans un monde étrange. Toutefois ils attirent des loyautés profondes et de grandes affections de ceux qui les connaisse.

 

Lu sur http://gaiaenergie.xooit.com

 

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La médecine de la Panthère Noire

Posté par othoharmonie le 12 août 2015

 

Panthère médecineAccepter l’inconnu

La panthère noire glisse silencieusement dans les marécages, ses yeux dorés captant la lumière des étoiles, sa sombre fourrure ondulant sans bruits par-dessous les muscles tendus d’une démarche furtive. Elle et son compagnon sont les derniers survivants de la tribu des Caddo. Le clan de la Panthère a été honoré et respecté par les peaux-rouges des bayous durant des centaines d’années. La médecine de la Panthère noire permet aux êtres humains d’affronter leur peurs et leurs comportements négatifs, explorant ces aspects ténébreux de leur être.

La plupart des membres de la tribu de la Panthère ont été pourchassés et tués par les autres êtres à deux pattes qui vinrent de l’autre côté des grandes eaux et qui avaient peur de leur propre nature ténébreuse. Ces êtres avaient nettement besoin de la médecine curative de la Panthère. Cette nuit-là, la Panthère attendit patiemment le long des rives marécageuses, humant la nuit, essayant de détecter un nouveau venu prêt à affronter ses peurs et à croire en sa médecine. Non, pas cette nuit, mais elle reviendra attendre patiemment qu’un courageux explorateur découvre le potentiel de guerison qui se cache dans les ténèbres de l’inconnu.

Les Caddo appelaient ce clan, la Panthère noire; civilisation maya, le Jaguar de minuit ou le Jaguar noir. Les peaux-rouges honorent la couleur noire: les ténèbres sont l’endroit de prédilection pour trouver réponse à nos questions, pour obtenir une guérison ou pour avoir accès à la lumière cachée de la vérité. La Panthère noire nous enseigne à travers nos rêves à fouiller à l’intérieur de notre être pour trouver les aspects ayant besoin de guérison. Elle nous montre comment explorer les territoires inconnus dans cette quête vers la découverte de soi et comment affronter courageusement l’inconnu.

Ayez confiance même si vous ne comprenez pas tout de suite. Vous aurez peut-être à confronter votre peur de l’inconnu ou celle du manque de confiance en vous ou encore celle d’être tout simplement. Laissez tomber les peurs qui vous apparaissent comme des obstacles et des barrières. Acceptez l’inconnu et suivez le courant mystérieux de votre vie. La prochaine étape sera peut-être un saut dans le vide mais accompagner cette fois d’une confiance absolue. Dans l’immobilité du vide trouvez la force d’éviter d’inutiles interruptions allant plus profondément à la découverte de vous-même et de votre processus de guérison. Là vous découvrirez les bienfaits inattendus de la Panthère noire.

 » Ô Jaguar de minuit… purifie-moi de ton courage, avec ta grâce, emmène-moi afin que je puisse connaitre la vrai valeur du vide du temps et de l’espace. Montre-moi tes enseignements, comment faire face aux ténèbres. Puis laisse-moi sauter bravement dans l’ombre de l’inconnu, seul. »

Paru sur le site : http://aiiwanah.over-blog.com/

 

 

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HISTOIRE DU DIEU PANTHERE

Posté par othoharmonie le 10 août 2015

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: L’une des plus anciennes membres de l’Ennéade, existant déjà il y a plus de 10 000 ans, Bastet était vénérée comme le dieu ou la déesse panthère, accordant pouvoirs à ses adorateurs et ses descendants. Durant l’ère hyborienne, les Enfants de Bast (l’un de ses autres noms) vivaient dans la cité montagnarde de Bastet, existant comme panthères mais pouvant adopter forme humaine grâce à la gemme mystique de l’Œil de Bast, jusqu’à ce qu’elle leur soit volée. Des millénaires plus tard, alors que les pharaons régnaient sur l’Egypte, de nombreux dieux de l’Ennéade s’installèrent dans une cité céleste, Héliopolis, alors que Bastet installait son domaine à la frontière d’Héliopolis et d’Ala (le domaine des dieux africains, les Orishas), qu’elle baptisa le Pavillon de la Panthère.

Bastet hérita de la chaleur solaire, source de vie, de son père Râ, alors que sa jumelle/jumeau Sekhmet héritait de sa furie destructrice et enflammée ; les deux dieux étaient androgynes, possédant à la fois une forme masculine et une forme féminine. En Egypte, Bastet fut principalement vénérée dans la cité de Bubastis, comme déesse du plaisir, de la danse et de la musique. Bientôt, une coutume pieuse amena à entrer des chats momifiés dans les sanctuaires de Bastet. Celle-ci protégeait les hommes contre les maladies et les esprits maléfiques, et engendra finalement un fils à tête de lion, le dieu de la guerre Mahès. Un sorcier non identifié créa vers cette époque la Griffe de Bastet, une puissante relique utilisant la puissance de la déesse pour soigner les malades ou ressusciter les morts, ou encore accroître la puissance de son détenteur. La Griffe fut utilisée à sept reprises avant que le souverain Egyptien Khafre la casser en plusieurs fragments vers 200 avant Jésus-Christ. Ce n’est qu’à l’ère moderne que la Griffe fut enfin reconstituée par Red Richards, Francesca Fisher et Victor von Fatalis – peu de temps avant la naissance des Quatre Fantastiques – mais la Griffe tomba en poussière après avoir servi à vaincre un Sphinx possédé par l’esprit de Khafre et soigner le mentor malade de Richards, le professeur van Nuys. L’apogée du culte de Bastet eut lieu vers 952 avant Jésus-Christ quand le Pharaon Sheshonk fit de Bubastis l’une des principales cités de son royaume. 

Avec la fin de l’indépendance de l’Egypte et le syncrétisme des divinités romaines et égyptiennes, Bastet tourna son attention principale vers une tribu africaine qui la vénérait depuis des siècles : les Wakandais. Un culte de la Panthère commença à s’y développer, dont les représentants successifs devaient se soumettre à une série de rituels initiatiques (dont la consommation d’une herbe rare, en forme de cœur), les liant individuellement à Bastet et devenant les chefs religieux et politiques des Wakandais, auquel le titre de Panthère noire était décerné. Au Wakanda, le culte du Dieu-Panthère – Bastet y étant principalement connue sous sa forme masculine – ne connaissait de rivaux que dans les adorateurs du Dieu-Lion – son frère Sekhmet – et ceux du Gorille Blanc, ou Dieu-Gorille – peut-être son parent le dieu Thoth sous une identité plus ancienne de Gullah – divinité tutélaire de la tribu des Jabari du Wakanda. La prospérité et la puissance sans précédents du Wakanda en Afrique ont accru encore le respect des nations voisines pour le Dieu-Panthère.

Ces dernières années, Bastet s’impatienta en observant les agissements de la Panthère noire régnante – T’Challa, le fils de T’Chaka – et de sa politique diplomate et patiente vis à vis de l’oppression et de l’apartheid régnant dans la nation voisine de l’Azanie. Bastet prit ainsi possession physiquement de Sekhem Naville, un Azanien torturé par les dirigeants blancs et qui avait le dieu à l’aide. Bastet retira même son soutien et ses pouvoirs à T’Challa, provoquant un début de contestation au Wakanda, alors même qu’un Naville doté des pouvoirs du Dieu-Panthère attaquait les soldats et dirigeants azaniens, poussant le peuple à se révolter, avant d’être massacré par des soldats mieux armés. Alors que Naville finit par défier T’Challa directement, celui-ci se montra plus habile et malin, réussissant à le maîtriser, regagnant dès lors la faveur et les pouvoirs de Bastet. T’Challa continua sa politique de soutien non-violent à la majorité noire opprimée de l’Azanie, jusqu’à ce que celle-ci obtienne finalement accès aux fonctions gouvernementales.

Quand l’archidémon Méphisto chercha à s’emparer de l’âme de T’Challa, il fut obligé d’absorber également celles de Bastet et des précédentes Panthères noires du Wakanda. Incapable de contenir en lui cette masse d’esprits purs et nobles, Méphisto les rejeta toutes et jura d’éviter désormais le Wakanda. Le lien entre T’Challa et le Dieu-Panthère fut une nouvelle fois rompu un peu plus tard par Erik Killmonger ; une tentative de restaurer ce lien poussa un autre démon, Cauchemar, à attaquer la base mystique de Bastet et les esprits des Panthères noires présents. Finalement, T’Challa put une nouvelle fois restaurer son lien avec sa divinité et obligea Cauchemar à libérer les esprits de ses prédécesseurs, sous peine d’être emprisonné à jamais dans le domaine des morts. Tout dernièrement, lors du mariage de T’Challa et d’Ororo Munroe (alias Tornade), Bastet donna son assentiment à cette union, jugeant la mutante digne d’épouser le souverain des Wakandais. Peu après, quand Tornade triompha du Roi d’ombre – qui venait de prendre possession de T’Challa, le Dieu Panthère fut contacté par la mutante ; d’abord furieux de l’arrogance de celle-ci, le dieu accepta de lui venir en aide contre son ennemi en envoyant un groupe de panthères l’assister et qui permirent à Tornade d’obtenir la confiance des Wakandais. Tornade réussit alors à chasser une nouvelle fois le Roi d’ombre, qui avait pris possession de Cyclope, et le mutant posséda alors la reine du Wakanda. Du coup, lui et l’esprit de Tornade se retrouvèrent face à face sur le plan astral où le Dieu Panthère se manifesta à son tour, dévorant le Roi d’ombre et mettant un terme à sa menace.

Après l’attentat contre le Roi T’Challa, le Wakanda fut plongé dans les troubles. Shuri, la sœur de T’Challa et princesse de la nation, fut choisie pour subir le jugement du Dieu Panthère, dans l’espoir qu’elle soit jugée digne de reprendre le manteau de la Panthère noire. Mais Shuri fut rejetée par le Dieu Panthère, principalement à cause de son ambition et désir de devenir la Panthère noire. Rejetée, Shuri se révéla cependant capable de faire face à Morlun, révélant ainsi que le jugement du dieu avait peut-être pour objectif de l’amener à surpasser ses défauts afin de mieux se réaliser. Peu après, quand le Dr Fatalis envahit le Wakanda et chercha à atteindre la réserve de vibranium du pays, il eut à faire face au Dieu Panthère, chargé d’empêcher les personnes indignes d’y accéder. Bien que désapprouvant les méthodes et le caractère du Latvérien, le Dieu Panthère reconnut que les ambitions de Fatalis avaient une certaine dignité et qu’il avait la force de caractère d’un vrai souverain, le laissant ainsi accéder à la réserve. Récemment, quand l’Escadron divin fut reformé pour faire face à la menace du Roi Chaos, le Dieu Panthère intégra le groupe d’Hercule, sacrifiant sa vie afin de retenir les hordes de démons japonais issus du Yomi, afin de permettre aux autres dieux de fuir cette dimension pour pouvoir continuer le combat. 

Pouvoirs : Bastet est un dieu, ou une déesse, et possède à ce titre tous les attributs surhumains des divinités : force, endurance, longévité, vitesse, résistance d’un niveau largement supérieur à celui des mortels. Le Dieu-Panthère apparaît en général sous la forme d’une immense panthère noire ou alors sous la forme d’une panthère semi-humanoïde. A la fois dieu et déesse, Bastet est capable de transférer une partie de ses pouvoirs à des mortels, traditionnellement le souverain du Wakanda. Tirant sa puissance directement du soleil, Bastet est l’une des plus puissantes divinités de l’Ennéade. 

Commentaires : Bastet est parfois considérée, à tort, comme la fille d’Osiris.

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Véritable nom : Bastet
Profession : Dieu protecteur du Wakanda, dieu du plaisir, de la danse et de la musique
Statut légal : Citoyen de l’Héliopolis céleste
Identité : Connue des Wakandais ; son existence est inconnue du grand public, qui la considère comme un personnage mythique
Autre identité : The Panther God (VO) ; Baast-Hathor, Bast, Bubastis, la Dame de l’Est, le Dieu-Chat, la Déesse-Chat, la Déesse-Panthère
Lieu de naissance : Bubastis (près de la ville moderne de Zagazig, Egypte)
Situation de famille :Célibataire
Parents connus : Neith (Gaea, grand-mère), Noun (le Démiurge, grand-père), Ammon-Râ (Atûm, père), Thoth (oncle), Sekhmet (le Dieu-Lion, frère/sœur), Shou (frère, Tefnut (sœur), Khonshu (Chons, demi-frère), Hathor (demi-sœur), Mahès (Apedemak, fils), Geb (neveu), Nout (nièce), Osiris (petit-neveu), Seth (petit-neveu), Isis (petite-nièce), Nepththys (petite-nièce), Anubis (arrière-petit-neveu), Horus (arrière-petit-neveu), d’autres membres du panthéon d’Héliopolis

Appartenance à un groupe : Membre de l’Ennéade (le panthéon des dieux de l’ancienne Egypte)
Base d’opérations : le Pavillon de la Panthère (probablement près de l’Héliopolis céleste)
Première apparition : VO : (totem) Fantastic Four (vol.1) # 52 (juillet 1966, par Stan Lee & Jack Kirby), (forme complète) Black Panther (vol.3) # 5 (mars 1999, par Christopher Priest & Vincent Evans) – VF : (totem) Album Les Fantastiques (Lug) n°3 (2ème trimestre 1974), (forme complète) Marvel Knights n°5 (janvier 2000)

Taille : Variable
Poids : Variable
Yeux : Verts (variables)
Cheveux : Noirs (pelage)

 Par ThierryM du Site http://www.marvel-world.com

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Panthère d’eau

Posté par othoharmonie le 10 août 2015

220px-Pergamonmuseum_Ishtartor_02La panthère d’eau est une puissante créature de la mythologie amérindienne, particulière aux tribus de la région des Grands Lacs. En ojibwa, cette créature est parfois appelée Mishibizhiw qui peut être traduit en « Grand Lynx » ou « Grande panthère ». La panthère d’eau est l’un des composants majeurs du culte méridional de la civilisation du Mississippi dans le sud-est américain.

Les monstres aquatiques apparaissent dans la mythologie de la plupart des civilisations, mais dans certaines mythologies amérindiennes, ils ont les traits des félins sauvages comme le puma ou le lynx ou de serpents. La panthère d’eau est une chimère de plusieurs animaux : les cornes dudaim ou du bison, le corps ou la queue du puma, et d’autres animaux qui dépendent du mythe. Mishipizheu est censée vivre dans les plus grandes profondeurs des lacs et des rivières. Quelques traditions voient les panthères d’eau comme des créatures protectrices et serviables, mais dans la plupart des cas ce sont des bêtes malveillantes qui apportent la mort et la malchance.

Pour les Algonquins, les panthères d’eau étaient les plus puissants des êtres souterrains. Selon les Ojibwas, elles étaient comme les serpents les maîtres de toutes les créatures aquatiques. Quelques versions de la légende de Nanabozho parlent de communautés entières de lynx d’eau. Le sac médecine des Potawatomis représentait une panthère d’eau sur un côté et de l’autre l’oiseau-tonnerre, associé à l’élément air. Aussi tardivement que dans les années 1950, la Prairie Band of Potawatomi Indians a continué leur cérémonie traditionnelle d’apaisement de la grande panthère afin de maintenir l’équilibre avec l’oiseau-tonnerre.

Quand l’ethnographe Johann Kohl visita les États-Unis dans les années 1850, il parla avec un chef Fond du lac qui lui montra une pièce de cuivre de son sac médecine étant selon lui une mèche de cheveux de mishibizhiw, ce qui était considéré comme un objet extrêmement puissant.

L’effigie d’Alligator

Panthère d'eau dans PANTHERE - LEOPARD 220px-Underwater_Panther_rock_painting_%28crop%29Le tumulus à l’effigie de l’Alligator à Granville dans l’Ohio est considéré par Brad Lepper comme une représentation d’une panthère d’eau plutôt que d’un alligator. Le principal argument est que l’alligator était un animal inconnu des tribus de l’Ohio. La confusion pourrait être le résultat d’une mauvaise interprétation par les premiers colons européens qui, lorsqu’ils demandèrent ce que représentait le tumulus aux Amérindiens, se virent répondre qu’il s’agissait d’une créature féroce qui vit dans l’eau et mange les gens, qu’ils comprirent comme un alligator.

Dans les croyances des différents peuples Amérindiens, la panthère d’eau et le serpent à cornes ont un rôle analogue. Selon la région d’Amérique, le peuple croyait en l’une ou l’autre de ces créatures, avec de nombreux stades intermédiaires où la créature possédait des caractéristiques intermédiaires aux deux créatures.

 

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Comportement de la panthère de l’Amour

Posté par othoharmonie le 8 août 2015

 

L’animal est solitaire en dehors des périodes de reproduction, mais compte tenu de sa rareté, son comportement est peu connu. Il chasse au crépuscule ou à l’aube. Sa robe lui permet de passer inaperçu au milieu de la végétation, et de s’approcher suffisamment près de sa proie pour fondre sur elle en quelques sauts. La panthère est résistante au manque d’eau. En effet, en période de sécheresse elle peut survivre en buvant seulement tous les deux ou trois jours. Le fauve partage son territoire avec le tigre de Sibérie mais des différences dans les techniques de chasse, les proies et le rythme d’activité leur permettent de cohabiter sans qu’il n’y ait trop de confrontations dont la panthère ne sortirait pas vainqueur.

Next_Leap_CincizooReproduction de la panthère de l’Amour

Au contraire des régions équatoriales, la période de reproduction ne s’étend pas sur l’année, mais se limite aux mois de janvier et février. En effet, comme la gestation dure environ trois mois, les petits naissent au printemps, ce qui permet à la mère d’assurer leur subsistance après l’allaitement, et de leur enseigner les rudiments des techniques de chasse. Les petits naissent aveugles dans la tanière ou l’abri qu’aura trouvé leur mère, et ils commencent à voir au bout de six à dix jours.  Leur fourrure est généralement plus longue et plus épaisse que celle de leur génitrice afin de les protéger du froid de l’hiver. Elle présente également un coloris plus terne, un peu grisâtre, ce qui leur permet de mieux se confondre avec l’environnement et d’échapper aux éventuels prédateurs. Les jeunes sont indépendants vers 1 an, mais restent avec leur mère entre dix-huit et vingt-quatre mois.

La menace de disparition de l’espèce est réelle. Selon les scientifiques qui suivent les félins, il ne subsisterait qu’une trentaine d’individus à l’état sauvage, dont sept femelles seulement. Ce sont la déforestation ainsi que la chasse pour sa fourrure et pour alimenter le marché de la pharmacopée traditionnelle chinoise, qui lui valent ce statut de « danger critique d’extinction ». Si rien n’est fait pour protéger le félin dans son environnement naturel, ses derniers refuges seront les zoos qui, à l’heure actuelle, abritent environ 200 individus. 

 

D’après Bestiaires du moyen-âge de Michel Pastoureau

La panthère est un être admirable, un animal doux et bienveillant, une figure christologique. C’est un fauve dont les propriétés sont en tout point merveilleuses. Son pelage n’est pas uniforme mais fait le plus souvent de 7 couleurs différentes, nombre qui au moyen-page constitue la perfection. Ces sept couleurs selon les auteurs du moyen-âge sont: blanc, noir, rouge, bleu, vert, jaune, brun (etc selon les auteurs). 

Plusieurs bestiaires anglais du XIIIème siècle montre une panthère dont la robe est parsemée non pas de tâches mais d’yeux à l’image d’Argus, ce géant de la mythologie grecque qui voyait tout et partout. 

D’après les auteurs, tous les animaux, sauf le dragon, sont attirés par l’odeur de la panthère. Celui-ci s’enfuit à sa vue et se réfugie dans les profondeurs de la terre, car la panthère est l’ennemie du dragon. La panthère chasse le dragon, le met en fuite et parfois le tue uniquement avec son odeur. Car la panthère a l’odeur de la sainteté, l’odeur du Christ lui-même, d’ailleurs la panthère est souvent comparée au Christ à cette époque. Dans les plus anciens manuscrits, la panthère vient en deuxième position dans la présentation des animaux, juste après le lion, qui est comparé à Dieu.

Phillipe de Thaon, compilateur d’un bestiaire anglo-normand (1120-1130) ajoute que le nom de la panthère commence par la syllabe « pan », qui en grec veut dire « tout », il explique ainsi que comme le Christ, la panthère est l’incarnation chez les animaux d’un « grand tout » rassembleur.

Comportement de la panthère de l'Amour dans PANTHERE - LEOPARD 220px-SnowCubs01Selon Pline, la panthère ne peut enfanter qu’une seule fois, car ses petits dans son ventre lui déchirent le ventre avec leurs griffes lui interdisant de procréer une seconde fois. Cela a permis de donner comme conclusion qu’il faut respecter ses parents et ne pas leur faire la guerre et qu’il faut se montrer patient en toute circonstance. Ste Marguerite (patronne des femmes enceintes au moyen-âge) semble associée à la panthère, dans le sens où à cette époque il était dit que « prier Ste Marguerite évitera aux femmes de connaître le sort de la panthère »

Quelques textes consacrent un chapitre au « pard » (pardus) présenté comme la mâle de la panthère. Il est doté d’un pelage bigarré et ne possède pas l’haleine délicieuse de la panthère et n’attire pas les autres animaux. Au contraire, c’est une bête cruelle, rusée et infidèle. Il s’accouple parfois avec la lionne (femelle perpétuellement en chaleur presque aussi lubrique que la louve) ils donnent ainsi naissance à un bâtard, néfaste et redoutable: le léopard.

 

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LA PANTHERE SYMBOLIQUE

Posté par othoharmonie le 8 août 2015

 

 

PanthèreSymbole de courage et de sagesse

Puissante, mystérieuse, imprévisible, revêtue d’une fourrure magnifique, la panthère possède également une forte valeur symbolique dans les pays où elle vit. La fascination de l’homme pour cet animal explique également la disparition de ce félin de certaines contrées. Le chasseur qui réussit à le tuer reçoit marques de respect et honneurs. En Afrique occidentale, la panthère est le symbole de la sagesse et du courage. En Afrique orientale, chez les Karamoja et chez les Acholi, seuls les guerriers ont le droit de posséder des peaux de panthère. Chez les Buganda, ce privilège est même réservé aux rois et aux chefs de clan. Toujours chez les Buganda, la queue de l’animal est parfois utilisée de façon très particulière, pour provoquer le retour à la maison d’un proche ou d’un parent qui est parti. Durant une cérémonie spéciale, la fourrure de la queue est brûlée dans une pipe. Pendant que la fumée s’envole, on récite une prière. Ce rituel magique jette un sort au fugitif : de même que la queue de la panthère remue sans cesse, le cœur de celui-ci restera sans repos tant qu’il ne reviendra pas là où on l’attend.

En Afrique australe, les guerriers Matabele du Zimbabwe accédaient à un rang social élevé en chassant la panthère munis d’armes fort modestes. Ils allaient provoquer le félin avec une branche touffue d’acacia épineux, jusqu’à ce que l’animal finisse par les charger en bondissant. Ils devaient alors l’abattre à l’aide d’un simple gourdin.

Les griffes de la panthère sont considérées comme des porte-bonheur. Elles apportent chance et stabilité dans les affaires. Les moustaches sont également appréciées : coupées en petits morceaux et mêlées à la nourriture, elles font passer de vie à trépas celui qui les ingère, en provoquant des perforations de l’intestin.

Une des formes les plus mystérieuses de célébration de la panthère est probablement celle liée à la secte des hommes-panthères. Il s’agit d’une société secrète qui comptait des adeptes dans de nombreuses régions du continent. Ses membres auraient travaillé pour le compte de certains dirigeants et auraient été chargés d’exécuter diverses personnes. Ils agissaient couverts d’une peau de panthère, le visage masqué par un fragment d’écorce tacheté, des griffes métalliques aux mains. Ils se considéraient comme l’animal qu’ils représentaient.

 

 

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Origine et évolution de la panthère

Posté par othoharmonie le 5 août 2015

 

La famille actuelle rassemble 37 espèces. Faute de fossiles suffisamment nombreux, il est bien difficile de retracer leur histoire évolutive. La lignée des félins aurait fait son apparition il y a 25 millions d’années environ ; le plus vieux fossile connu, candidat au titre d’ancêtre commun de cette dernière, est Proailurus, de petite taille et arboricole, qui date de cette époque. D’autres fossiles, les nimravidés et les barbourofelidés, longtemps considérés comme membres ancestraux de la lignée des félidés, en sont plutôt vus aujourd’hui comme des cousins, qui auraient évolué de façon différente à partir d’un ancêtre commun partagé avec les félidés.

La lignée conduisant à la panthère a émergé aux environs de – 5 millions d’années. Le genre Panthera lui-même serait apparu il y a 2 millions d’années. Panthera schaubi, à peu près de la taille d’une panthère actuelle, pourrait être son premier représentant (à moins qu’elle ne soit à rapprocher, comme le pensent certains auteurs, du puma). Dès le début du pléistocène, c’est-à-dire il y a moins de 2 millions d’années, le genre essaime à travers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. C’est seulement un peu plus tard que se détache la branche qui se ramifie pour donner le lion, le tigre, le jaguar et la panthère. Ces deux dernières espèces ont, par ailleurs, des aires de répartition géographique très distinctes, puisque le jaguar est spécifique au continent américain, tandis que la panthère est particulière à l’Ancien Monde.

Aujourd’hui, malgré sa présence sur deux des cinq continents du globe, le genre Panthera ne s’en trouve pas moins menacé en de nombreuses contrées.

Animal mythique, inspirant, encore aujourd’hui, crainte et respect, la panthère n’en a pas moins été chassée. Le commerce de sa peau, la protection des troupeaux et l’intolérance générale ont peu à peu éliminé ce fascinant félin de plusieurs régions du monde.

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Après avoir été considérée comme menacée par l’U.I.C.N. (Union internationale pour la conservation de la nature) au début des années 1990, elle bénéficie depuis 1996 du statut « faible risque ». Cependant, ses effectifs sont en diminution et sa situation dépend des régions. Plusieurs de ses sous-espèces sont ainsi très menacées, voire au bord de l’extinction — telles celles du Sri Lanka et du sud-ouest de la Turquie. Pour sauvegarder ce grand prédateur, il faudrait parvenir à supprimer le braconnage, maintenir une densité de proies suffisante et, surtout, préserver son milieu naturel. Toutes les sous-espèces de panthère en voie de disparition sont confrontées à des situations où ces facteurs échappent à tout contrôle.

La panthère est encore bien présente en Afrique subsaharienne, mais elle est devenue rarissime en Afrique du Nord. Au Maroc, dans l’Atlas, la panthère d’Afrique du Nord, Panthera pardus panthera, est aujourd’hui probablement éteinte. Pourtant, dans les années 1950, ses effectifs étaient passés d’une cinquantaine d’individus à une centaine grâce à un programme de protection. Mais, à partir de 1970, la chasse n’a plus été contrôlée ; la dernière observation d’une panthère dans le pays remonte au début des années 1990. En Algérie, la panthère occupait les forêts méditerranéennes : il semble que la dernière ait été tuée vers 1960 à la frontière tunisienne, près de El Kala. La panthère a aussi probablement disparu d’Égypte et du Liban, et n’existe plus en Libye.

Sur le continent asiatique, la panthère reste assez abondante en Asie du Sud-Est (sauf à Java et au Sri Lanka, où elle est très menacée), en Inde et en Chine. En revanche, elle est menacée dans le nord-est de son aire de répartition. En Asie occidentale et centrale, elle n’est représentée que par des populations de petite taille et isolées. Elle a disparu du Koweit, de Syrie, de Singapour, de Hong Kong, et probablement de la Corée du Sud et des Émirats arabes unis. Ailleurs dans la péninsule arabique, elle est également en danger.

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LES CHATONS DE LA PANTHERE

Posté par othoharmonie le 5 août 2015

 

 bébé panthèreLe temps des amours et celui de l’éducation des petits viennent rompre la solitude de la panthère. Dans les zones tropicales de l’Afrique et de l’Inde, les périodes d’accouplement et les naissances peuvent avoir lieu à n’importe quelle époque de l’année. En revanche, là où les saisons sont plus marquées, la reproduction est nettement saisonnière. Ainsi en Mandchourie et en Extrême-Orient russe la période des amours commence-t-elle en janvier ou en février. 

Les cycles de réceptivité sexuelle de la femelle durent en moyenne un mois et demi. Mais ce n’est que quelques jours avant l’œstrus proprement dit, et pendant 6 à 7 jours, qu’elle émet des taux élevés d’hormones dans ses urines. Le ou les mâles présents aux alentours se trouvent donc ainsi avertis de ses bonnes dispositions et peuvent commencer les approches. Lorsque plusieurs prétendants se présentent au rendez-vous, c’est l’issue des combats qui désigne le vainqueur. Il y a plusieurs accouplements, mais généralement, dès la fin de l’œstrus, le mâle quitte définitivement sa compagne. 

Quelque trois mois plus tard (au bout de 90 à 105 jours), la future mère cherche un abri sûr, une grotte creusée sous un rocher, un fourré très dense, un tronc creux ou une crevasse dans un éboulis, pour mettre bas. Elle donne naissance à une portée comprenant de 1 à 6 chatons, le plus souvent 2 ou 3. À la naissance, les petits ont les yeux fermés et leurs sens sont peu développés. Ils pèsent entre 500 et 700 grammes et sont très vulnérables. Durant les tout premiers jours, la mère reste avec eux pour leur tenir chaud, les allaiter et les protéger, ne s’accordant que de brèves sorties pour s’alimenter. Le lieu qu’elle choisit pour donner naissance à ses petits se révèle donc capital : plus il est entouré de proies potentielles, moins elle a besoin de s’en éloigner, ce qui diminue d’autant les risques encourus par la portée. 

La croissance des jeunes est rapide. Ils ouvrent les yeux à 10 jours et sont sevrés à 3 mois. En fait, en vrais carnivores, ils goûtent à la viande plus tôt, mais continuent de téter jusqu’au sevrage total. Cet âge de trois mois marque l’apprentissage de l’autonomie : ils commencent à suivre régulièrement leur mère lors de ses déplacements, s’aventurent sur son domaine avec de plus en plus de hardiesse et s’initient à la chasse. Vers 5 ou 6 mois, ils parviennent à capturer seuls de petites proies, mais restent toutefois dépendants de la présence maternelle jusqu’à 18 mois, voire 2 ans. Certains, plus précoces, sont capables de subvenir seuls à leurs besoins dès 1 an. Une fois émancipés, ils partent à la recherche du territoire sur lequel ils éliront domicile. Ils n’atteignent pas leur maturité sexuelle avant l’âge de 3 ans. La femelle en charge de progéniture attend presque 2 ans avant de se reproduire à nouveau.

 

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La vie de la panthère

Posté par othoharmonie le 3 août 2015

 

leopard-panthereMême si elle convoite des proies d’une grande diversité, la panthère se caractérise par deux comportements constants : elle chasse à l’affût et en solitaire. Elle ne poursuit pas ses futures victimes, mais les guette, dissimulée dans les arbres ou les herbes hautes, parfaitement camouflée grâce à son pelage ocellé.

Avant de se tapir, la panthère scrute les alentours ; du haut d’un arbre, elle observe le paysage. Elle peut ainsi, lors de l’affût, demeurer très passive, en attente près d’un endroit propice tel qu’un point d’eau auquel viennent se désaltérer nombre d’animaux.

Elle peut également, après avoir repéré une proie au loin, entamer une approche des plus discrètes. Mais la panthère pratique avant tout une chasse opportuniste, saisissant l’occasion lorsqu’elle se présente. À la recherche de sa future victime, elle parcourt en silence son territoire, tous les sens aux aguets. La moindre silhouette, le plus léger souffle, l’odeur la plus subtile la mettent en arrêt. Elle se glisse ensuite vers l’animal choisi, ventre plaqué au sol, sans un bruit. Les dernières foulées la séparant de sa proie sont parcourues à une vitesse qui atteint les 60 km/h, en deux ou trois bonds de près de 6 m de long et pouvant parfois aller jusqu’à 3 m de haut. Elle assène alors le coup de grâce au cours d’une attaque finale qui ne dure que quelques secondes. Si l’animal est de petite taille, comme un singe ou un rongeur, elle le saisit à la nuque. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une victime plus conséquente, telle qu’une antilope, une gazelle ou un impala, elle la prend à la gorge et l’étouffe.

Malgré des atouts naturels incontestables, la panthère ne revient victorieuse de la chasse qu’une fois sur quatre. C’est sans doute pour ne pas gaspiller une proie chèrement acquise qu’elle a l’habitude de hisser la carcasse sur un arbre. Cela la met au moins hors d’atteinte des chacals et des hyènes. Ensuite, il ne reste plus qu’à la protéger des vautours.

L’appétit de la panthère s’accommode d’une si grande variété de proies qu’il serait bien difficile d’en dresser une liste exhaustive. Elle manifeste une grande faculté d’adaptation, aussi bien en ce qui concerne la méthode de chasse que pour le choix de sa nourriture.

Courageuse, mais pas téméraire

En règle générale, la panthère s’attaque à des mammifères de même taille qu’elle ou plus petits, évitant autant que possible de se trouver en compétition avec d’autres carnivores tels que les lions, les tigres ou les lycaons qui, de leur côté, se régalent d’animaux plus grands. En Asie, elle s’en prend volontiers aux cerfs et aux sangliers, aux bufflons et aux jeunes bovins sauvages, aux bouquetins et aux mouflons, de même qu’aux babouins et aux macaques. Menant une existence solitaire, c’est le plus souvent seule qu’elle part en quête de proies ; on a cependant pu observer, notamment en Inde, plusieurs individus s’associant pour la capture d’un singe : une des  panthères tente de le déloger de l’arbre où il s’est réfugié, tandis qu’une autre guette la chute de l’animal, qui a bien peu de chances d’échapper au piège.

Dans la grande forêt africaine, la panthère chasse céphalophes et potamochères, tandis que, dans la savane, gazelles, impalas ou gnous constituent son ordinaire ; mais elle ne dédaigne pas pour autant les damans, lièvres et autres rongeurs. Le bétail domestique a longtemps constitué pour elle un gibier facile, ce qui lui a valu d’être persécutée jusqu’à l’extermination, particulièrement dans certaines régions du sud de l’Afrique. Quant aux oiseaux, ils figurent plus rarement à son menu. En cas de disette, il arrive qu’elle se rabatte sur de très petites proies, comme des grenouilles, des reptiles, voire des poissons. La plupart du temps, elle ne convoite que des animaux très jeunes ou très âgés, sachant que les adultes vigoureux risquent fort de lui échapper. C’est là sa contribution à la sélection naturelle, qui assure la santé et le bon équilibre des troupeaux.

Des études ont été conduites sur l’alimentation des panthères à partir d’analyses de leurs excréments. Dans l’Himalaya, les résultats montraient que les chèvres sauvages étaient présentes dans 70 % des excréments, le bétail domestique représentant 14 % et les porcs-épics 9 %.

Dans le parc national Kalahari Gemsbok en Afrique du Sud, il a été remarqué que les femelles suitées chassaient surtout le renard à oreilles de chauve-souris, le protèle et les céphalophes, alors que les mâles se nourrissaient en plus de porcs-épics et de jeunes oryx.

Dans le parc national de Tai en Côte-d’Ivoire, plus de 30 espèces de proies différentes ont été retrouvés dans des excréments de panthères, dont 99 % de mammifères.

imagesUne fois en possession de sa victime, la panthère l’entraîne à l’écart, afin de la savourer seule et en toute tranquillité. Elle commence par lui ouvrir l’abdomen pour en extraire les entrailles, dont elle consomme immédiatement le foie, les reins et le cœur ; elle dissimule par ailleurs l’estomac et les intestins sous une couche d’herbes, de feuilles ou de terre, puis termine en dévorant le nez, la langue et les yeux. Le reste de la carcasse est ensuite placé à l’abri des éventuelles convoitises des charognards, le plus souvent au creux d’une fourche d’arbre, en prévision des repas à venir.

Après s’être repue, elle va en général s’abreuver. Elle élit volontiers domicile à proximité des points d’eau, mais, en période de sécheresse, elle est capable de faire preuve d’une remarquable sobriété, ne buvant que tous les deux ou trois jours.

La panthère ne manifeste aucune préférence marquée pour un milieu particulier. Du moment qu’elle dispose d’eau en suffisance et d’une réserve de gibier satisfaisante, elle s’accommode de conditions de vie fort diversifiées. C’est ainsi qu’elle aime vivre dans la forêt tropicale ou le long des lisières boisées qui bordent les cours deau – car elle possède d’excellentes aptitudes pour la nage –, aussi bien que dans les savanes buissonnantes ou les semi-déserts rocheux.

 

Ressources Encyclopédiques

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LEOPARD OU PANTHERE NOIRE

Posté par othoharmonie le 3 août 2015

Léo-panthère

La Panthère noire n’est pas une sous-espèce à part entière mais une variante mélanique. En effet, chez la panthère noire, le fond de la fourrure devient très foncé, presque noir, car le poil accumule un pigment : la mélanine.

Après de nombreuses hésitations, panthère et léopard sont aujourd’hui considérés comme une seule espèce. On peut donc indifféremment dire « panthère noire » ou « léopard noir ».

En fait, la robe de la panthère noire porte aussi des tâches, mais celles-ci, sur le fond sombre de la fourrure, ne peuvent être distinguées.

Cette anomalie de pigmentation est plus fréquente chez les panthères des forêts humides du Sud-Est asiatique.

Dans ces pays, la panthère noire a d’ailleurs la réputation injustifiée d’être plus féroce alors qu’elle ne diffère en rien de ses congénères à la robe plus claire.

Dans une même portée, des petits peuvent naître entièrement noirs à côté de leurs frères tachetés.

On retrouve cette combinaison de gènes chez d’autres espèces de félins comme le jaguar et le chat domestique.

La panthère noire, comme toutes les panthères, nage et grimpe très bien aux arbres. Son mode de vie est tout à fait semblable à celui des autres panthères.

Elle vit dans la région de l’Asie appelée Insulinde, qui comprend l’Indonésie et les Philippines.

Elle est considérée comme le plus intelligent des félins sauvages.

Les panthères sont des animaux vivant seules et sont timides, sauf lors des périodes d’accouplement. Elles possèdent aussi une facilité à s’adapter à un nouvel environnement ou à un nouveau territoire. En effet, elles peuvent vivre dans des régions boisées, de grandes forêts, des déserts ou même dans des régions enneigées. Évidemment leur type de territoire varie selon la sous-espèce. C’est un grand avantage pour elles, car la taille de leur habitat peut varier d’une fois à l’autre. Elles identifient leur territoire par leur urine et par de profondes traces de griffes sur les arbres.

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LA PANTHERE ET L’HOMME

Posté par othoharmonie le 1 août 2015

 

Baby_clouded_leopard!En raison des capacités de grimpeur de ce félin, il est surnommé « Tigre des arbres » par les Malais. Une légende des chasseurs Karens du Myanmar dit que la Panthère nébuleuse qui chasse au sol se camoufle avec des branchages qu’elle pousse devant elle.

La Panthère nébuleuse est un animal symbolique important dans la culture des Aborigènes de Taïwan. Les peaux servaient à fabriquer des habits de cérémonie. Le chasseur étant capable de tuer ce félin est alors considéré comme un héros. Avec la conversion au christianisme, cette importance s’est amoindrie, cependant posséder une peau de Panthère nébuleuse reste un attribut de pouvoir et montre un certain statut social.

Pour le peuple aborigène Rukai, chasser la Panthère nébuleuse est au contraire tabou. La tradition orale en fait un animal psychopompe, qui accompagne et dirige leurs ancêtres décédés ; tuer ce félin attire le malheur non seulement sur le chasseur, mais également sur tous les membres de la tribu.

Afin de sensibiliser les jeunes Thaïlandais à la protection de la nature, à l’action négative du braconnage et à l’utilité des carnivores dans l’écosystème, deux programmes éducatifs soutenus entre autres donateurs par le zoo de Point Defiance et le Clouded Leopard Project sont conduits depuis 2004 et 2011, respectivement dans les écoles de la région du parc national de Khao Yai et dans le complexe forestier de Dong Phayayen-Khao Yai où le braconnage est élevé. Un programme éducatif similaire à destination des villages pauvres autour du parc national de Tam Dao au Viêt Nam est mis en œuvre par l’Education for Nature-Vietnam.

Les efforts de recherche sur la Panthère nébuleuse se basent à la fois sur l’étude des individus captifs et sur les individus sauvages et leurs interactions dans l’écosystème. Ces recherches sont menées afin d’augmenter nos connaissances sur ce félin et de mieux comprendre son comportement mais également pour mettre en place des programmes de sauvegarde de l’espèce adaptés. En 2009, un Sommet pour la conservation de la Panthère nébuleuse et des petits félins (Clouded Leopard and Small Felid Conservation Summit) a permis de réunir de nombreux acteurs de la conservation des félins (agences gouvernementales, chercheurs, zoos, etc.) afin d’améliorer les stratégies de protection des félins de l’Asie du Sud-Est.

Dans les parcs zoologiques

Les projets de recherches nord-américains dans les espaces zoologiques sont basés sur la compréhension du comportement du félin captif, la création de techniques de procréation médicalement assistée et l’amélioration de la collecte des informations in situ. Le point le plus étudié est axé sur la compréhension de l’agressivité du mâle envers la femelle et la recherche de procédures efficaces de mise en contact du mâle et de la femelle ou le test de traitements pharmaceutiques (régulation du taux de testostérone, utilisation depsychotropes, etc.). Des recherches sont également menées sur la procréation médicalement assistée et notamment sur la fécondation in vitro. Enfin, les analyses ADN s’améliorent et des études sur des logiciels de reconnaissance de la robe et l’utilisation d’appâts sont menées afin de fournir des outils plus performants à la recherche in situ.

La recherche in situ est rendue difficile par la nature discrète de la Panthère nébuleuse, par sa population faible et dispersée et par les difficultés d’accès et d’études inhérentes à son habitat chaud et humide. Les méthodes employées dans la nature sont très diverses : capture d’individus pour prélèvements et utilisation de colliers émetteurs, étude des empreintes, analyses fécales ou piège photographique. Les recherches sont rarement axées uniquement sur la Panthère nébuleuse, mais incluent d’autres félins ou carnivores présents sur l’aire d’étude.

En Thaïlande, les zones d’études privilégiées sont situées dans la réserve faunique de Phu Khieo et le parc national de Khao Yai. Toutefois, un atelier de recherche de l’université Kasetsart évalue la biodiversité de l’ensemble des réserves thaïlandaises depuis 2009 essentiellement au moyen de pièges photographiques, ce qui a permis de recueillir des données sur la Panthère nébuleuse, mais également de nombreux autres petits carnivores. Une évaluation des populations des petits félins dont la Panthère nébuleuse est menée de 2009 à 2012 dans l’Assam en Inde. En 2011, une étude similaire est réalisée au Népal dans l’aire de conservation de l’Annapurna afin d’en évaluer la biodiversité.

De nombreux pièges photographiques ont été déployés entre 2000 et 2004 pour tenter d’obtenir des données sur la Panthère nébuleuse de Taïwan. Cette étude a conclu sur l’extinction de cette population. Cependant, les analyses génétiques montrent que cette population n’est pas suffisamment éloignée de la Panthère nébuleuse « continentale », ce qui invalide la sous-espèce. Les recherches s’orientent donc à présent sur les possibilités de réintroduction du félin sur l’île.

La Panthère nébuleuse est représentée sur des timbres, des marques postales ou des enveloppes, notamment sur des séries représentant des félins sauvages où des animaux protégés ou en danger d’extinction. Taïwan a dédié un timbre à la Panthère nébuleuse de Taïwan en 1992, puis une enveloppe et un tampon postal disponibles uniquement le 8 mars 2008 lors de l’exposition philatélique internationale d’Asie.

En 2005, la Guinée-Bissau sort une série sur les félins africains, dont l’un des timbres représente un léopard identifié avec le nom scientifique de la Panthère nébuleuse. Le 6 avril 2013, l’Indonésie et le Mexique sortent un timbre commun pour fêter soixante ans de relations diplomatiques entre les deux pays. La Panthère nébuleuse représente l’Indonésie tandis que le jaguar représente le Mexique.

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LE CARACTERE DE LA PANTHERE NEBULEUSE

Posté par othoharmonie le 1 août 2015

ZOO_Praha_(67)La Panthère nébuleuse est un félin considéré comme joueur et de bon caractère par les gardiens de zoos, facile à apprivoiser. C’est toutefois l’un des félins les plus difficiles à faire reproduire, les couples ayant un comportement agressif l’un envers l’autre. Il arrive notamment que le mâle tue la femelle durant la phase d’accouplement : lors de la morsure dans le cou, ces canines peuvent transpercer la colonne vertébrale ou le cou. Afin d’accroître les chances de reproduction, il est nécessaire de trouver un couple compatible. La méthode la plus efficace pour former un couple reproducteur est d’élever le mâle et la femelle ensemble dès leur plus jeune âge (avant leur première année, de préférence entre quatre et six mois).

La femelle est généralement séparée du mâle deux à quatre semaines avant la fin du terme. Elle se montre nerveuse, arrête de manger et reste longtemps dans sa tanière : il est alors important de ne pas la déranger, et de nombreux zoos installent des caméras à l’intérieur du nid pour pouvoir surveiller l’accouchement. En captivité, la Panthère nébuleuse est considérée comme une mauvaise mère et les abandons ou un comportement agressif envers les petits sont fréquents. De nombreux zoos préfèrent nourrir les petits au biberon systématiquement plutôt que de surveiller le comportement de la mère ; par ailleurs, les jeunes élevés au biberon sont proches de l’homme et deviennent de meilleurs animaux d’exposition.

Comme les chats domestiques, les petits de la Panthère nébuleuse sont très vulnérables, aveugles, sans dent, incapables de se déplacer, d’uriner ou de déféquer. La régulation de la température est également mal maîtrisée. L’équipe du zoo doit donc activer le métabolisme du chaton en le massant avec une serviette humide et chaude, pour reproduire l’action de la mère qui lèche ses petits. Les jeunes sont ensuite placés dans une couveuse dans la nurserie. La première semaine, le nourrissage au biberon est réalisé toutes les trois heures. Il faut apprendre aux nouveau-nés à boire au biberon, puis à nouveau masser le corps du chaton pour activer la digestion. Le poids et la température sont notés chaque jour, pour suivre la croissance. La fréquence des tétées est réduite au fur et à mesure de la croissance, tandis que le volume des biberons est augmenté. Les jeunes tètent entre 10 et 20 % de leur masse corporelle chaque jour. À l’âge d’un mois, l’équipe donne quatre biberons par jour et commencent à rajouter de la nourriture pour bébé à la dinde dans le lait. La proportion de dinde est augmentée graduellement pour que les jeunes s’habituent à la viande. La nourriture solide est donnée à partir de six semaines et la nourriture lactée est réduite à un biberon par jour jusqu’au sevrage à l’âge de trois mois.

Le zoo de Howletts à Londres et le Rare feline breeding center en Floride s’illustrent par leur réussite à faire reproduire des Panthères nébuleuses. Toutefois, en moyenne, moins de 20 % des femelles adultes se reproduisent avec succès selon le studbook international.

 En Suisse, l’équipement minimum pour accueillir deux Panthères nébuleuses est un enclos intérieur d’au moins 20 m2 (50 m3) et un enclos extérieur d’au moins 30 m2 (75 m3). L’espace doit contenir des éléments lui permettant de grimper, des cachettes pour s’isoler des visiteurs, des postes de repos en hauteur, des tanières individuelles d’une surface d’au moins 1,5 m.

Un exemple d’enclos de Panthère nébuleuse récent est donné dans la base Zoolex, mise en place en collaboration avec l’association mondiale des zoos et des aquariums : il s’agit de l’Asia Trail du parc zoologique national de Washington. Construit en 2006, sept espèces asiatiques dont la Panthère nébuleuse y sont exposées. Ce félin n’avait plus été montré au zoo de Washington depuis 1980 et53 millions de dollars ont été dépensés afin de construire cet espace.

Afin de faciliter l’observation de la Panthère nébuleuse, un arbre artificiel dont les branches sont chauffées électriquement permet aux félins de se prélasser été comme hiver en offrant une belle vue aux visiteurs. Afin de réduire le stress, l’enclos de la Panthère nébuleuse est arboré de grands arbres. Les félins sont retirés dans la soirée pour être nourris et nettoyer l’enclos. Ils sont entraînés à répondre à un son de rappel, qui facilite le déplacement des félins dans l’enclos. Les panneaux pédagogiques ont été élaborés de façon à être engageants et amusants, bien illustrés. Ils mettent en avant les six espèces exposées ainsi que les efforts de recherche et de protection réalisés par le zoo. En face de l’enclos, un assemblage de branches fines vise à amuser les enfants et à les mettre au défi de rivaliser avec les performances de grimpeur du félin.

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