Posté par othoharmonie le 21 août 2015
La papesse de la mode Diana Vreeland ne disait-elle pas: « Qui voudrait vivre dans un monde sans léopard? ». Retour sur un imprimé toujours indompté pour un style félin et mordant.
2565 avant J.-C. Un symbole de pouvoir
La stèle funéraire de Néfertiabet montre la princesse habillée d’une robe asymétrique en léopard. Un hommage aux déesses Bastet (protectrice des mères et des enfants) et Sekhmet (incarnation des forces destructrices), qui, représentées sous l’apparence de félines, évoquaient le pouvoir créateur, mais aussi dévastateur de la femme.
1955 Sauvage sex-appeal
Au milieu du xxe siècle, l’imprimé léopard devient synonyme d’une sensualité assumée. Il est adopté par les séductrices de Hollywood Jayne Mansfield, Ava Gardner ou Elizabeth Taylor. S’il transformait les femmes en irrésistibles prédatrices, il éveillait chez les hommes un impérieux désir de les apprivoiser.
1997 La robe de la controverse
Lors de sa présentation haute couture automne-hiver 1997-1998, Jean Paul Gaultier fait défiler une robe-bustier en satin agrémentée d’une peau de léopard réalisée en perles brodées par Lesage dans un effet de trompe-l’oeil magistral. Cette collection, qui coïncide avec l’apogée des campagnes menées par l’association Peta (People for the Ethical Treatment of Animals), n’a fait qu’attiser la rage des activistes anti-fourrure.
2013 Grunge et pop
Dans sa version 2.0, acidulée et colorée, le léopard charme une nouvelle génération de fans qui raffolent des pulls tachetés technicolor Sister by Sibling ou des robes oversize un rien ghetto chic de DKNY. En un siècle, ce symbole de la séduction est devenu fun et mignon.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/mode/histoire-de-la-mode-l-imprime-leopard-en-quatre-dates_1285337.html#1O7C4rIOTQy4UIu7.99
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Posté par othoharmonie le 21 août 2015
GRAND SUCCÈS DE LA MAISON CARTIER, LA PANTHÈRE S’EST PROGRESSIVEMENT IMPOSÉE COMME L’UN DES MOTIFS DE PRÉDILECTION DES CLIENTES, COMME POUR AFFIRMER LEUR ÉMANCIPATION.
Broche-pince Panthère, Cartier, 1949, platine, or blanc © CartierMotif emblématique de la Maison Cartier, la panthère a fait sa toute première apparition, en 1914, par une allusion discrète au pelage tacheté de l’animal, sur une montre-bracelet pavée de diamants et d’onyx. Dans les années 1920, le félin se profile en deux dimensions sur de petits objets précieux, nécessaires ou étuis à cigarettes. L’époque est en mal d’exotisme, et l’entre-deux guerres raffole de la sculpture animalière dont les artistes François Pompon, Rembrandt Bugatti ou Paul Jouve se sont fait une spécialité. Les nombreuses études de ce dernier ont vraisemblablement servi de modèle aux dessinateurs de la Maison, aux côtés des dessins de Mathurin Méheut, dont le recueil « Etudes d’animaux » figure en bonne place dans la bibliothèque de la rue de La Paix.
Le symbole de ce félidé, indépendant, élégant et dangereux, accompagne l’évolution de l’époque et l’essor de la « femme fatale », incarnée par quelques personnalités comme Luisa Casati, qui avait adopté des guépards comme animaux de compagnie, et Jeanne Toussaint elle-même, directrice artistique de la Maison, surnommée… la Panthère. Mais c’est encore à la duchesse de Windsor que l’on doit la première panthère Cartier en trois dimensions, en 1948, avec une broche émeraude surmontée du félin en or. Dès l’or, le motif devient un incontournable pour toutes les élégantes et femmes du monde fortunées. La duchesse commande une deuxième broche panthère dès 1949, cette fois en platine, diamant et saphirs. Telle une signature, l’animal est ensuite décliné en colliers et bracelets, qu’arborent désormais les clientes de la Maison, indépendantes, élégantes et… au caractère bien affirmé.
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