Rendre hommage à un animal de compagnie
Posté par othoharmonie le 23 juillet 2015
Après la perte de mon chien après près de treize années de compagnie, j’ai longuement réfléchi sur la façon de rendre hommage à cet ami proche, ce confident, cet enfant de substitution. J’ai décidé de le traiter comme s’il était humain en ce qui concerne son enterrement ou son service funéraire. Je pensais à l’époque qu’il était excentrique et inhabituel d’avoir ces sensations pour mon chien, mais je n’oublierai jamais ce que j’ai découvert. Je suis allée au cimetière près de la maison de mon enfance et j’ai été étonnée de ce que j’ai vu.
Contrairement à tout cimetière humain que j’avais visité, il y avait un très grand nombre de tombes avec des fleurs, des jouets pour animaux de compagnie et de nombreuses autres décorations. Dans ma courte visite, j’ai assisté à l’hommage de ces compagnons animaux à jamais mémorisés et chers.
Dans un cimetière humain, on aurait pensé que c’était une fête spéciale pour attirer les visiteurs. L’effusion d’amour des gens pour leurs animaux de compagnie a été imprimée dans mon esprit et mon cœur. Le soin apporté à ces sites graves était largement dépassé comparativement à tout cimetière humain dont j’avais fait l’expérience et cela m’a vraiment laissé le sentiment que je n’étais pas seule. Ce que j’ai appris de cette expérience est que le choix de la façon d’honorer un animal de compagnie et de célébrer la relation unique entre les humains et les animaux de compagnie est une décision individuelle.
Les gens mémorisent en écrivant un poème, en plantant des fleurs, en écrivant une épitaphe, en contribuant à la charité, ou en enterrant un animal de compagnie en apportant un service commémoratif. La mort de notre animal de compagnie nous apprend à accepter la mort comme faisant partie de la vie, et de chérir la vie comme l’un de ses plus précieux cadeaux ; la relation entre les gens et leurs animaux de compagnie.
Même Lord Byron, a écrit une épitaphe pour son compagnon chéri :
« Près de cet endroit sont déposés les restes de celui qui possédait la beauté sans vanité, la force sans insolence, le courage sans férocité, et toutes les vertus de l’homme sans ses vices. Cet éloge qui serait une flatterie insignifiante s’il était inscrit sur des cendres humaines, n’est qu’un juste hommage à la mémoire du maître d’équipage, un CHIEN ».
Cet article est une gracieuseté du groupe de soutien de la Société Médicale Vétérinaire Pet Loss de la zone Denver, et peut ne pas refléter les vues de tout membre de la DAVMS.
Article rédigé par Carol Loveman, ph.D.
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