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LA FETE DU LOMBRIC

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2015

 

images (3)Il était une fois, dans un passé très ancien, si lointain que même nos ouvrages les plus vieux restent muets, une famille qui vivait dans une petite prairie. La maison était faite uniquement de bois, le confort n’était pas la priorité en ce temps-là. Seul détail marquant, un petit écriteau accroché au-dessus de la porte sur lequel on pouvait lire :
« Une petite maison dans la prairie. »

Un homme assez bien bâti coupait, comme à son habitude, des bûches de bois à n’en plus finir, sa femme, était parti depuis plusieurs heures chercher une baguette de pain (oui en ces temps anciens il parait que ça se mangeait mais nous ignorons désormais la composition exacte de cette étrange mixture) ainsi que deux litres d’eau au village le plus proche : 37 kilomètres.

Ce charmant couple avait deux enfants : deux fillettes de dix et huit ans. Ces charmants bambins jouaient, en courant dans les prés, riant à gorge déployée, lorsque soudain …. Le sol se déroba sous elles ! Un trou béant de plusieurs mètres de profondeur apparut soudainement.

Après une chute vertigineuse, elles se retrouvèrent dans une salle sombre, parfaitement sphérique, les parois étaient lisses, comme taillées par la main d’une entité surnaturelle…
Elles explorèrent la pièce qui faisait une dizaine de mètres de diamètre, puis un passage se dessina, circulaire, d’environ deux mètres de diamètre. Ainsi les fillettes décidèrent de s’y insérer.

Le tunnel était en pente douce vers le bas, d’une longueur interminable.
Après un long moment, elles virent une douce lumière apparaître au bout du tunnel. Etant dans l’obscurité totale depuis presque une heure, elles coururent puis elles arrivèrent dans une pièce similaire à celle qu’elles avaient quitté, sauf que…

Au centre de cette pièce était situé un gigantesque lombric ! Ce lombric devait mesurer une dizaine de mètres de long et deux mètres de diamètre, il était dépourvu d’yeux (je savais bien que la cuisinière m’avait dupé). On ne distingue point le cul de la tête. Il émettait une légère lumière jaune qui semblait pulser au rythme de sa respiration.

Les fillettes, apeurées (pff…) décidèrent de rebrousser chemin, le ver semblait être endormi…

Elles retournèrent donc dans la première pièce et hurlèrent à la mort pour appeler leur père qui ne tardant pas à les rejoindre muni de sa fameuse hache porte bonheur. Cette arme ne l’a jamais trahie, même contre les bûches les plus dures et récalcitrantes.
Les trois se trouvèrent face au ver une heure plus tard puis sans hésitation, le bûcheron en fit de minuscules rondelles pour accompagner sa soupe du soir, une source sûre de protéine.

Le pauvre ver, dépourvu de cordes vocales hurlait à la mort mais aucun son ne sortait…

C’est ainsi que se termine l’histoire de Kikic le Lombric.

Cette histoire est célèbre sur Astellia, elle est la cause de la fête annuelle du lombric :
Nous choisissons trois prisonniers, et nous les obligeons à manger le plus de lombric possible, celui qui en mange la quantité la plus grande aura la vie sauve et il sera sacré Roi Lombric pour l’année durant, les deux autres seront morts car c’est un repas qui coute la vie s’il on perd. Le Roi est censé faire le lien entre Kikic Le Lombric et le peuple d’Astellia (c’est vraiment n’importe quoi ce truc).

 

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Les vers de terre sortent après la pluie

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2015

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Les vers de terre ont besoin d’un environnement humide pour leur survie. Ils vivent principalement sous terre pour éviter la lumière solaire car celle-ci enlève l’humidité de leur peau. Ils meurent rapidement s’ils sont exposés au soleil pendant une longue période.

Les vers de terre ont besoin d’un milieu humide pour la diffusion des gaz à travers leur peau. On le voit souvent au-dessus du sol après une forte pluie. Il existe de nombreuses théories sur ce comportement des vers de terre.

Le taux d’humidité après la pluie est élevé, et donc les vers de terre viennent au-dessus du terrain lorsque les terriers se remplissent d’eau de pluie. Toutefois, si suffisamment d’oxygène est dissous dans l’eau, ils peuvent vivre sous l’eau pendant plusieurs jours.

De plus, un ver de terre qui se promène à l’extérieur de la terre, plutôt que dedans, est plus rapide. Il peut ainsi aller vers un territoire non conquis par ses confrères lombrics et croître plus facilement.

 

Vous avez probablement remarqué que lors d’une averse on retrouve des vers de terre partout sur le sol et en particulier sur l’asphalte. C’est un phénomène étrange qui a pourtant une explication relativement simple. On croit que les vers sortent de terre quand il pleut, car ils ne veulent pas… se noyer. En effet, s’il y a trop de pluie d’un seul coup le sol n’absorbe pas assez vite et les vers se noient. Ainsi, ce serait les vibrations créées par les gouttes de pluie sur le sol qui les feraient sortir!

 

 images (2)

 Bien que la déshydratation soit un danger qui les guette également parce qu’ils respirent par la peau. Cela implique qu’ils soient constamment recouverts d’un mucus, car les échanges gazeux se font toujours par «liquide interposé» chez les êtres vivants – même dans nos poumons, d’ailleurs, les alvéoles sont toujours humides. Pour un lombric, se dessécher revient donc grosso modo à se noyer.

Mais il faut croire que leur monde est vraiment, mais alors vraiment rempli de dangers, car ils peuvent également se noyer dans l’eau! «La concentration d’oxygène est beaucoup plus grande dans l’air qu’elle pourrait l’être dans un verre d’eau [où les vers finiraient pas asphyxier]», explique le spécialiste de la faune benthique de l’Université d’Ottawa Antoine Morin.

L’hypothèse la plus couramment avancée pour expliquer la ruée des lombrics hors de terre après la pluie est d’ailleurs qu’ils tentent ainsi d’éviter la noyade. Ce serait donc paradoxalement un réflexe de survie qui les pousserait sur les trottoirs et d’autres surfaces trop dures pour être creusées, où ils se trouvent ensuite à la merci des rayons UV et des [non moins redoutables] rouges-gorges.

On pourrait ajouter, en outre, que le nombre de lombrics par hectare est à estimé un ou deux millions par hectare dans les sols forestiers, ce qui fait de 100 à 200 spécimens par mètre carré. Ils sont donc loin de tous sortir de terre à chaque averse heureusement pour les amateurs de randonnée en forêt, d’ailleurs… Une autre hypothèse serait donc, comme pour la limace et l’escargot, que le lombric profite de la pluie pour sortir sans risquer la dessication. Il est en effet possible que cela lui donne une occasion de se reproduire, car l’accouplement a toujours lieu à la surface chez les vers de terre, dit M. Morin. Et on peut aussi penser qu’il s’agit là d’une forme de migration. «Toutes les populations ont tendance à se disperser quand elles atteignent une certaine densité. C’est un comportement que l’on voit chez pratiquement toutes les espèces animales [...que ce soit pour] trouver un partenaire sexuel, de la nourriture ou un nouvel habitat.»

L’ondée serait donc, pour le lombric, le moment rêvé pour aller voir si l’herbe est plus verte chez le voisin.

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