Le prédateur du lombric

Posté par othoharmonie le 4 juillet 2015

 

 

imagesUn Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l’hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande. 

Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des « espèces ingénieurs » : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l’eau, elles réassimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux. L’impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre. Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d’écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaines alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d’exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens…). Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces. 

Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu’on le rencontre en amas emmêlé. C’est un organisme d’apparence anodine, mais d’un impact majeur pour l’environnement. Il n’est pas venimeux, mais peut être toxique si on l’ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire).

Nous lançons donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation. 

Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE.
Adresse courriel : jean-lou.justine@mnhn.fr

 

Voici une nouvelle et très grave menace qui pèse sur notre équilibre écologique.

Cette fois, c’est sous nos pieds, dans le sol de nos jardins, dans les pots de fleurs qu’elle se cache sous la forme de vers. Des plathelminthes terrestres invasifs viennent d’être découverts en France. Ce ver est originaire de Nouvelle-Zélande et est probablement arrivé en France dans des pots de fleurs, indirectement, via l’Angleterre victime de ce fléau depuis plusieurs années.

Car les plathelminthes terrestres invasifs sont de redoutables prédateurs qui dévorent nos vers de terres, les lombrics. Or, les lombrics sont un maillon essentiel de la biodiversité. Les chercheurs n’hésitent pas à parler de catastrophe écologique majeure… 

Il y a quelques temps, des élèves d’une école maternelle découvraient dans la cour de jeux plusieurs « bêtes », ressemblant à des reptiles d’une quarantaine de centimètres de long… Un spectacle qui fait froid dans le dos. 

téléchargementIl ne s’agissait pas de serpent mais de l’une des quatre espèces de Plathelminthe découvertes en France depuis quelques mois. Car, il y a six mois, personne ne savait que ce ver s’était installé en France.     Il a fallu la perspicacité d’entomologistes amateurs pour donner l’alerte. Le professeur Jean-Lou Justine du Muséum National d’histoire naturelle a rapidement ouvert une page web consacré à cet animal. Au fil des mois, les témoignages se sont multipliés, confirmant que les plathelminthes étaient bien installés en France, avec deux régions particulièrement touchées, la Bretagne et le midi.

Aujourd’hui les scientifiques ont acquis la conviction que les plathelminthes terrestres sont probablement présents sur tout le territoire national. Chez nous, ils n’ont ni prédateurs, ni parasites et peuvent donc se reproduire et se répandre sans limites. Le problème, c’est qu’au moins l’un des quatre espèces se nourrit de nos bons vieux vers de terre, les lombrics qui sont sans défense face à cet ennemi redoutable.

[…]

L’autre problème c’est le fait qu’on ne sait aujourd’hui presque rien sur ces vers, qui pourraient même être toxiques pour l’homme.

[…]

On a vraiment besoin du public et notamment des jardiniers amateurs. Ce sont eux qui ont les mains dans la terre, qui travaillent le sol et qui sont capables de les repérer… », insiste le professeur Justine.

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